Congo – Éducation : Lancement du Baccalauréat général, session de juin 2024

Les épreuves écrites du Baccalauréat général de l’année scolaire 2023-2024 ont été lancées le 18 juin 2024 par le ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, en compagnie de ses collègues, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, de l’Enseignement Technique et Jean-Rosaire Ibara, de la qualité et du service public, des commissions du Parlement en charge de questions éducatives, , des Représentants du Système des Nations Unies au Congo et d’une forte délégation de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC). Les lycées Pierre Savorgnan de Brazza à Bacongo et Joseph Chaminade à Poto-poto dans la ville capitale étaient choisis pour le lancement des épreuves écrites.

Ils sont au total 90.028 candidats inscrits, répartis sur 242 centres à travers le pays, à affronter cet examen d’État, qui marque la fin du cycle scolaire du lycée. Un examen qui donne accès aux études supérieures, notamment à l’Université.

Le clap de départ des épreuves a été donné avec les mathématiques pour toutes les séries puis le français pour les littéraires de la série A.

Brazzaville, la ville capitale compte 42.234 candidats, dont 34110 officiels et 8124 libres.

Par rapport aux années antérieures, pour cette année, on note une augmentation des candidats dans les séries scientifiques. Un phénomène qui qui a suscité la réaction du ministre de l’Enseignement.

Le ministre Jean Luc Mouthou a en outre signifié que le gouvernement s’est particulièrement mobilisé pour le bon déroulement des examens, un très important pour la vie de notre Nation.

Pour cette année 2024, le centre de Luanda au Cabinda compte 91 candidats : 87 officiels et 4 libres, tandis que la Chine n’a aucun candidat inscrit.

Ainsi, le ministre a noté une baisse drastique de 2,37% de l’effectif des inscrits au Baccalauréat pour cette session de juin 2024. Il a également constaté que cette baisse d’effectifs est due à la transhumance et à la réduction des dérogations.

Un fait insolite a marqué le jour du lancement des épreuves, une candidate dont la grossesse était à terme, sans doute prise par l’émotion d’affronter l’examen, a accouché d’un bébé de sexe féminin. La maman et le bébé se portent bien.

« Nos partenaires traditionnels de la sécurité civile ont pris en charge cette candidate. Nous saluons du reste les efforts consentis par les agents de la sécurité civile qui nous accompagnent depuis fort longtemps », a déclaré le ministre Jean-Luc Mouthou, commentant la situation.

Grâce aux agents de la sécurité sociale communément appelés sapeurs-pompiers que cette candidates enceinte a pu accoucher dans les conditions inappropriées et dans des circonstances plus ou moins idoines.

D'autre part, dans sa mission de sensibilisation, la HALC (Haute Autorité de Lutte contre la Corruption) ne cesse d'accompagner les uns et les autres pour éradiquer la corruption, qui de nos jours constitue une gangrène qui ronge la société.

"Cette année 2024 de la jeunesse, non à la tricherie et à la fraude scolaire, oui à la réussite propre", telle est la devise..

Signalons que les épreuves du baccalauréat général, session de juin 2024 qui ont démarré le mardi 18 juin, se poursuivront jusqu’au 21 juin.

VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville