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On l'apprend ce jeudi 14 mars 2024, le pont sur la rivière Bichida a subi un affaissement, trois ans après sa réhabilitation. Quelques millimètres qui nécessitent une étude de structure et sûrement des travaux supplémentaires. Un constat dramatique pour la population de Mbinda et celle de Mayoko qui vit déjà coupée en deux. L’ouvrage a été fragilisé par les fortes pluies de ces dernières semaines et le débit renforcé de la rivière Bichida, située à un jet de pierre de l’ex cité Comilog. Il est toutefois évoqué un manque de solidité du pont qui relie les deux villes du département du Niari (sud). Il est décrit aussi comme un pont de fortune, et la population sollicite l’intervention des pouvoirs publics pour un retour à la normale.
Les rives de la rivière Bichida ne cessent de s’élargir. Elles deviennent fragiles et risquent de s’écrouler. Les véhicules n’empruntent quasiment plus cette route, car le risque de tomber dans la rivière est grand.
Pourtant ce pont est un atout pour les populations de Mbinda et Mayoko. Une voie qui constituait un raccourci pour accéder au marché de Lekoko (Gabon) pour les habitants de Mayoko et ses environs.
Il s’observe un impact négatif sur la vie des habitants de Mbinda et Mayoko. Les échanges de biens et de personnes s’amenuisent de plus en plus. Les habitants de Mayoko peinent à s’approvisionner sur le marché de Lekoko.
Les passagers rencontrés à proximité de ce pont qui, joue un grand rôle dans les échanges commerciaux entre les villes de Mbinda et Mayoko, se lamentent.
La réfection de ce pont permettra un passage facile aux personnes et leurs véhicules.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-14 09:53:00
Le Mpox ou « variole du singe », qui a connu au Congo-Brazzaville une brève accalmie après une vague en 2003 et 2017, est en train de repartir. Au total 43 cas de Mpox ont été notifiés de la première semaine à la dixième semaine épidémiologique de l’année 2024. De la septième à la onzième semaine, 15 cas ont été confirmés. C'est ce qu'a détaillé le Ministère de la Santé et de la population à travers un rapport de la Direction de l’Epidémiologie et de la lutte contre la maladie dont une copie est parvenue à notre rédaction.
A ce jour, 9 districts sanitaires de 5 départements du pays, ont notifié des cas de Mpox. Sur les 43 cas notifiés, le département de la Cuvette a rapporté 72,1% de cas (31 cas) suivi de la Likouala avec 5 cas.
Pa rapport aux cas confirmés, il ressort que 14 cas sont confirmés dans le département de la Cuvette, 2 cas dans la Likouala, 2 cas dans les Plateaux et 1 cas à Pointe-Noire.
4,2% des cas sont âgés de 5 à 14 ans et 46,5% de 15 ans et plus. Les enfants de moins de 5 ans représentent 9,3% des cas.
Parmi les cas confirmés, plus de la moitié sont des hommes (57,9%).
Le gouvernement est à pied d’œuvre pour endiguer le mal et freiner sa propagation.
La mise en œuvre de ce plan de lutte contre la « variole du singe » nécessite donc une vigilance de la population et une mutualisation des efforts.
On rappelle que le virus Mpox (anciennement “variole du singe”) est une maladie infectieuse due à un orthopoxvirus qui se caractérise notamment par une éruption cutanée qui peut être isolée ou précédée ou accompagnée d’une fièvre ou de ganglions.
Le virus Mpox peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…) et par contact indirect avec l’environnement du malade (literie, vêtements, vaisselles, linge de bain…).
La maladie dure généralement de 2 à 3 semaines.
A ce jour les cas signalés sont majoritairement bénins, aucun décès n’a été signalé au Congo-Brazzaville.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-14 09:10:47
Au Congo-Brazzaville comme ailleurs, les élections riment parfois avec fraudes ou, tout au moins, soupçons de votes multiples, de bourrages d’urnes et de manipulations en tous genres… Alors, pour réconcilier les électeurs avec le secret de l’isoloir, le ministre congolais de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, a invité les groupements politiques de la majorité, de l’opposition, du centre, ainsi que de la société civile, a participé à une réunion mardi 12 mars 2024. Ordre du jour : Réflexion sur l’emploi de la biométrie dans le processus électoral.

Il est à noter que l’introduction de la biométrie était déjà un point d’intérêt lors de la concertation politique d’Owando, qui s’était déroulée du 3 au 6 mars 2022.
Les technologies d’identification biométrique sont utilisées lors de nombreuses élections sur le continent africain : la moitié des pays ont désormais recours à la saisie de données biométriques pour l’inscription des électeurs sur les listes électorales.
Ces technologies sont présentées comme des solutions à l’absence ou aux défaillances de l’état civil, mais aussi comme un moyen de lutter contre la fraude.
Si leurs limites sont désormais documentées et reconnues, l’engouement pour les technologies électorales ne faiblit pas. Les échecs ne semblent pas inciter les gouvernements à revenir à des élections low-tech.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-13 21:14:33
Le gouvernement congolais n'a de cesse de promettre un « Etat fort » pour répondre au phénomène des « Bébés noirs ». Mais il n'est pas aujourd’hui crédité de résultats positifs sur la question de la lutte contre l'insécurité. Le président du Sénat, Pierre Ngolo n’est pas convaincu du tout. Il a donné, lors d’une descente parlementaire, le week-end dernier, avec le collectif des sénateurs élus à Brazzaville et les conseillers municipaux, le sentiment que le gouvernement ne prend pas le sujet à bras-le-corps.
« A Brazzaville, à une certaine époque, nous quittions Talangaï pour Bacongo ou Makélékélé pour rentrer chez nous à 3 heures ou 4 heures du matin sans le moindre souci. Mais, aujourd’hui, la terreur s’est installée et lorsqu’il est à peine 18 heures, les gens se précipitent chez eux. Même lorsqu’ils sont à la maison, les malfaiteurs peuvent défoncer la porte pour aller les tuer à domicile. Le gouvernement doit prendre des dispositions nécessaires pour assurer la sécurité des citoyens », a déclaré Pierre Ngolo, faisant le point de la dernière session du Sénat et répondant aux préoccupations de ses mandants.

Pierre Ngolo, qui a dénoncé un festival des horreurs à Brazzaville, a également rappelé aux conseillers municipaux qu’ils ont aussi une grande part de responsabilité pour combattre le phénomène « Bébés noirs» qui prend de l’ampleur et qui crée l’émoi dans les quartiers périphériques.
« Les élus locaux ont aussi une part de responsabilité dans cette affaire car nous ne devons pas rester passifs face à la dégénérescence que nous observons dans la ville. Les parlementaires que nous sommes devons réfléchir afin de trouver des solutions à ce problème récurrent », a-t-il ajouté.
«Bébés noirs », ce terme est le symbole d’une violence urbaine morbide équivalente à celle accouchée, voici peu, par les kuluna, autres enfants terribles de la délinquance urbaine exportée par Kinshasa (RDC).
Ils sont âgés de 10 à 27 ans et imposent leur loi à coups de gourdin ou de Douk-Douk, ce couteau de poche inventé par la coutellerie Cognet en 1929. Ils gagnent du terrain dans la capitale. Tant pis si, pour un téléphone, des bijoux ou quelques billets, ils doivent sortir la machette.
Violents et sans états d’âme, les « bébés noirs » sèment la terreur dans les rues de Brazzaville. Ils sont là. Toujours en bande, armés et dangereux. Il y a des quartiers de la ville capitale, où l’on n’ose plus aller la nuit.
On parle d’un niveau d’attaque bestial ne faisant pas de quartier. Les victimes s’en sortent délestées de leurs biens avec, à la clef, de profondes balafres au visage, des bras amputées quand elles n’y laissent pas leur vie.
Les congolais avec leur manie de l’oxymore sont étonnés qu’on puisse être adolescent et se comporter en boucher !
Les « bébés noirs », arborent des cagoules noires quand ils passent à l’attaque, preuve que ceux qui sont attaqués sont des connaissances qui pourraient les reconnaître.
Dans certains quartiers de Brazzaville, les populations excédées sont parfois obligées de se constituer en « milices d’autodéfense », une pratique qui va pourtant à l'encontre des lois et règlements de la République.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-13 09:23:11
C’est désormais officiel. Plusieurs fois envisagée et finalement reportée, l’interdiction d’exporter des grumes de bois d’Afrique centrale est maintenant fixée à 2028. Un objectif, censé laisser aux pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) le temps de s’adapter et de trouver des alternatives financières.
Les États membres de la CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA, Guinée équatoriale), ont jusqu’au 1er janvier 2028 pour interdire « de façon absolue » l’exportation de bois non transformé, conformément au texte officiel signé par le président du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC), fin février 2024 à Bangui, la capitale de la République centrafricaine.
Dès l’année 2025, ils sont cependant priés de prendre les dispositions nécessaires pour atteindre progressivement l’objectif. « Un objectif lointain, mais qui vaut toujours mieux qu’un report sine die », a résumé un expert, qui a rappelé qu’avant cette dernière annonce, la mesure n’était même plus à l’agenda des pays.
L’échéance de 2028 ne changera rien, ou presque, pour le Gabon, qui est le pionnier du Bassin du Congo et n’exporte plus de grumes non transformées depuis plus de dix ans.
Pour le Cameroun, le Tchad, la République centrafricaine ou encore la Guinée Équatoriale, le calendrier fixé est en revanche toujours un défi. À titre d’exemple, malgré les progrès réalisés, le Cameroun a encore exporté en 2022, 850 000 m3 de grumes.
Même au Congo-Brazzaville où l’interdiction est en œuvre depuis le 1er janvier 2023, l’exportation continue, via l’octroi de quotas de grumes à des sociétés asiatiques, qui représentent des centaines de milliers de m3, selon Alain Karsenty expert de la filière bois au CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement).
Si ces pays n’ont pas réussi à suivre la voie du Gabon, c’est en grande partie en raison des « risques financiers » que l’interdiction d’exporter du bois brut fait peser sur les économies des États, explique la CEMAC.
Parmi les autres freins, il y a le manque de capacités industrielles ou le manque d’énergie pour les faire tourner. Et quand les infrastructures existent, elles ne fonctionnent parfois qu’à peine parce qu’il reste plus intéressant pour leur propriétaire d’exporter des grumes. Transformer, c’est parfois prendre le risque de perdre un marché, explique l’expert du CIRAD. C’est le cas par exemple du tali, un bois que les Vietnamiens achètent parce qu’il est vendu en grumes.
Les freins actuels se traduisent en chiffres : le Bassin du Congo représente 20% des exportations mondiales de grumes tropicales, mais seulement 6% de celles des sciages pour les mêmes bois et 1% du commerce de contreplaqués tropicaux, c’est-à-dire de bois ayant subi plusieurs transformations, selon les données de la CEMAC.
Pour ne rien arranger au tableau, la volonté des États de transformer pour créer de la valeur ajoutée et des emplois se heurte aujourd’hui à un marché chinois en berne, doublé d’une baisse de la demande indienne et européenne.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-12 21:31:55
Le ciel leur est tombé sur la tête dans la nuit du dimanche au lundi. Incroyable, mais vrai : une "vague" de glace a déferlé dans plusieurs villages du district de Mayoko dans le Niari (sud). Cette étrange vague, qui relève d’un phénomène météo aussi rare que singulier, a endommagé plusieurs maisons. Plus de neuf (09) villages sinistrés et des maisons emportées de Tsinguidi jusqu’à Vouka.
L'histoire semble à peine croyable. Au milieu de la nuit, la toiture d'une habitation au village Makoko, à un jet de pierre de Tsinguidi, a été traversée par un bloc de glace de plusieurs dizaines de centimètres.
Pas de blessé mais des dégâts et beaucoup de questions dans plusieurs villages du district de Mayoko, notamment de Tsinguidi jusqu’à Vouka.
Les propriétaires des maisons ont ramassé les restes des blocs de glace qui ont explosé au sol pour les garder comme preuve de ce qui s'est passé. Car cela semble à peine croyable.

De Tsinguidi jusqu'à Vouka, nombreux ont également ramassé, pas pour être pris au sérieux par leur assurance, les morceaux de glace éparpillés sur le sol et dans la broussaille, mais pour les présenter en photo ou en vidéo sur les réseaux sociaux.
Le phénomène est en tout cas très rare. C’est hallucinant. Du jamais vu au Congo-Brazzaville et dans le département du Niari.
Les populations du district de Mayoko naviguent encore entre incrédulité et stupéfaction.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-12 09:56:18
Nommé par décret N° 2024- 4 du 9 janvier 2024 par le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, Marcel Kibouanga a été -officiellement intronisé administrateur-maire de Mouana-Nto, premier arrondissement de la ville sucrière, samedi 9 mars 2024. La cérémonie a été présidée par le Préfet de la Bouenza, Jules Monkala Tchoumou, en présence du Préfet du Kouilou, Paul Adam Dibouilou, des corps constitués départementaux, des membres de l’association des anciens élèves du lycée de Mossendjo, des amis et parents venus de plusieurs localités du pays sans oublier les populations et les auxiliaires de commandement du premier arrondissement de N’Kayi (sud).

« La reconnaissance est l'expression des hommes de valeur. Elle prédispose à des grâces plus grandes », disait Dona Maurice Zannou.
Et pour son premier discours, le nouvel administrateur-maire de Mouana-Nto, n’a pas boudé son plaisir, en exprimant toute sa gratitude au Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, pour avoir jeté son dévolu sur sa modeste personne.
« Du haut de cette tribune et en cette occasion solennelle, j’exprime toute ma gratitude à Son Excellence Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République, Chef de l’Etat pour avoir jeté son dévolu sur ma modeste personne en me nommant Administrateur-Maire de l’Arrondissement 1 Mouana Nto », a déclaré Marcel Kibouanga .
Il a également remercié, avec force et détermination, Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, pour l’avoir proposé à ces fonctions.

L’homme qui arrive à la tête du premier arrondissement de N’Kayi, a bonne réputation et connait bien la commune de Mouana-Nto.

Les ambitions de Marcel Kibouanga pour le premier arrondissement de la ville sucrière ont occasionné une pluie d’acclamations : «Le souci qui m’anime, au-delà de nos considérations ethniques, culturelles, religieuses et politiques, est celui de défendre les intérêts de notre arrondissement, afin de promouvoir son développement. Avec l’ensemble des forces vives de ma circonscription administrative, nous devrions impulser une dynamique pour combattre avec rigueur : l’impunité, la paresse et surtout l’absentéisme des agents de l’Etat en service dans notre arrondissement. En ma qualité de défenseur des valeurs républicaines, je veillerai scrupuleusement à l’accomplissement des missions régaliennes de chaque agent, en garantissant à tous, la bonne collaboration. En ce qui nous concerne, nous nous emploieront à respecter les délais de délivrance des pièces d’état civil, pour ne citer que cela. Je m’engage par devant vous, à servir l’intérêt général ; à aller à la rencontre des populations et à échanger avec elles. Dans l’arrondissement 1 Mouana-Nto, les nuisances sonores sont malheureusement un danger public pour la santé des populations. Nous n’hésiterons pas à appliquer la réglementation en vigueur à l’encontre de tous les contrevenants. A la jeunesse, dont l’année 2024 lui a été dédiée par le Président de la république, je serai à son écoute. Je voudrai rassurer toutes les filles et tous les fils de l’arrondissement 1 Mouana-Nto, que mes portes leur resteront ouvertes. Et toutes les initiatives allant dans le sens de l’affermissement de la paix, l’épanouissement et la protection des acquis de la circonscription seront les bienvenues. Bref, notre action se voudra une action directe, de proximité, celle d’assurer le bon fonctionnement des services de l’arrondissement 1, avec le maintien de la paix et de l’ordre public, la préservation des libertés publiques et individuelles. C’est ainsi que, sous la houlette de Monsieur le Président du conseil municipal, Maire de la ville de Nkayi, je ne ménagerai aucun effort de hisser l’arrondissement 1 Mouana-Nto au premier rang des circonscriptions administratives de la ville de Nkayi ».
Marcel Kibouanga, ancien Secrétaire général de la ville de Mouyondzi dans la Bouenza et ancien Sous-préfet de Kakamoeka dans le Kouilou, entend également insuffler une dynamique participative des différents acteurs de Mouana-Nto dans la prise de décisions inhérentes à la bonne gestion de cet arrondissement.

En somme, c’est donc un rassembleur, un homme pétri d’expérience, un humaniste et altruiste qui dirigera désormais Mouana-Nto pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-12 08:52:14
Lundi 11 mars aux environs de 2 heures du matin, de nouveaux prisonniers, principalement des "bébés noirs", refusent de se soumettre au diktat de cette hiérarchie. Ordre est donné au chef de discipline de les envoyer dans une cellule attenante pour les discipliner. En guise de brimades, on leur aurait fait subir des violences de tous genres, y compris sexuelles. La preuve: sept "bébés noirs" se retrouvent à l'hôpital avec de graves perforations dans leurs parties intimes; et 5 autres seraient morts, victimes de traitements pour le moins dégradants. Ils auraient déclenché une bagarre avec leurs bourreaux avant d'être "vaincus", rapporte Le Troubadour de Brazzaville.
Selon nos confrères du journal d’investigation et d’information générale, une enquête a été ouverte pour déterminer la responsabilité des uns et des autres.
Ce drame pose l'épineux problème de la surpopulation dans les locaux de garde à vue de nos commissariats.
Des détenus en mandat de dépôt que la justice n'a pas pu transférer dans les maisons d'arrêt surpeuplées, notamment des centaines de "bébés noirs", y croupissent, à la charge de la police.
Il est plus que temps que l'Etat construise des maisons d'arrêt et des centres de détention pour mineurs dignes de ce nom. Dans le cas contraire, d'autres drames pourraient survenir. Car les locaux de la police ont aussi des limites.
Germaine MAPANGA / source : Le troubadour de Brazzaville
Créé le 2024-03-12 07:12:08
La nouvelle a parcouru le net et fait chauffer les téléphones dimanche, au point que beaucoup se la sont relayée via whatsApp, affirmant mordicus la détenir de source sûre. Pourtant, un « fake news ». Encore une farce dont le net a désormais le secret. L'expansion de rumeurs faisant état du démantèlement d’un avion d’ECAIR à l’aéroport de Zaventem à Bruxelles. Equatorial Congo Airlines (ECAIR) tient à signaler que cette carcasse d’avion ne fait plus partie de sa flotte depuis de nombreuses années et qu’elle n’est pas sa propriété, selon un communiqué de la cellule de communication d’ECAIR dont une copie est parvenue à notre rédaction. Une volonté de nuire des charlatans du net dont nul ne peut justifier les motivations.

Cette décision de démantèlement ne relève pas d’ECAIR et n’a aucun impact sur le plan de la relance de ses vols dans quelques mois.
Les vols seront assurés par le Boeing 737 que ECAir avait envoyé à Addis-Abeba pour des travaux de maintenance et qui a été renvoyé à Brazzaville depuis plus d'un an. Pour accompagner ce nouvel élan, la compagnie s’attèle à organiser le retour d’une partie de la flotte restante, clouée à Johannesburg.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-11 21:27:53
Après une tournée européenne, où il a enflammé la Suisse, l'Allemagne et l'Espagne, c’est le 11 mai 2024 au Théâtre du Gymnase Marie-Bell comportant 800 places et situé au 38, boulevard Bonne-Nouvelle, dans le 10e arrondissement de Paris, la ville lumière, que l’artiste congolais sous le nom authentique d'Owari Houssen Raphaël, Afara Tsena, donne rendez-vous aux amoureux de la musique congolaise pour un concert d’anthologie.
Cet événement n’est pas juste un concert, c’est aussi une occasion monumentale dans le monde de la musique congolaise, marquant la position d’Afara Tsena comme un titan du genre et un pionnier pour les jeunes artistes congolais sur la scène internationale.
Incontournable dans les lieux publics, en radio, ou dans les mariages, Afara Tsena a su conquérir les coeurs du public avec sa musique urbaine unique, fusionnant habilement la tradition congolaise, le coupé décalé, et le ndombolo dans un style révolutionnaire qu'il a baptisé "Mbokalisation".
Sa danse emblématique, le "Omongo, Mwamou", a créé une véritable onde de choc artistique, propulsant Afara Tsena au sommet de la scène musicale mondiale.
De l'Afrique à l'Europe, de l'Amérique à l'Asie, la Mbokalisation s'est répandue comme une contagion musicale irrésistible, faisant d'Afara Tsena Fukushima un véritable leader mondial.
Ses tubes tels que "Somo trop", "Jalousie", "Kelassi", "Mbokalisation3.0", "Ngassa-Ngassa" et surtout "Afro Mbokalisation" font vibrer les foules et s'infiltrent dans les ondes des chaînes de télévision et de radio nationales et internationales.
Ne manquez pas cette opportunité unique de plonger dans l'univers envoûtant d'Afara Tsena lors de son concert exclusif. Immergez-vous dans une expérience musicale transcendantale où l'énergie débordante, les rythmes envoûtants et les mélodies enivrantes fusionnent pour créer une soirée mémorable.
Réservez dès maintenant vos places pour ce rendez-vous exceptionnel et soyez témoin de la magie en live d'Afara Tsena Fukushima, l'artiste qui redéfinit les frontières de la musique contemporaine.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-11 11:07:48
Le Directeur de cabinet du ministre du Budget, des comptes publics et du portefeuille, Sylvain Lekaka, a procédé, le vendredi 8 mars dernier, au siège de l’ARC de Brazzaville, à l’installation des nouveaux directeurs centraux de la Direction Générale des Comptes publics et du patrimoine. Avec pour consigne ou ferme instruction, l’impulsion des réformes susceptibles d’assurer la gestion efficiente des finances publiques.
En cette journée particulière, qui rend hommage à toutes les femmes du monde, pur hasard ou simple coïncidence, parmi les promus figure une femme. Madame Ovaga, qui assurera désormais la fonction de Directrice des Affaires administratives et financières.
Le Directeur de cabinet du ministre du Budget, des Comptes Publics et du Portefeuille a, de facto installé les cinq (5) nouveaux directeurs à leurs nouvelles fonctions.
En installant les nouveaux promus, Sylvain Lekaka n’a eu qu’un seul mot : les résultats.
« Je vous installe dans vos nouvelles fonctions ce jour, je suis sûr et espère que vous serez à la hauteur de la mission qui vous est confiée, elle n’est pas facile. Je puis me permettre de vous dire et vous signifier que vous êtes attendus aux résultats. Ainsi, vous avez le devoir d’impulser les réformes susceptibles justement, d’assurer une gestion plus qu’efficiente, de nos finances publiques. Certes, vous serez peut- être, voire confrontés à des situations, ou vivrez des moments difficiles. Soyez plutôt pragmatiques pour surmonter toutes les failles dont vous serez victimes », a-t-il fait savoir.

Dans sa rhétorique et ses qualités de pédagogue enseignant, Sylvain Lekaka a donné conseils et larges détails afin que la tâche des nouveaux nommés soit la plus efficace et la productive, pour des rendements meilleurs et satisfaisants. D’ailleurs, il conseillé les nouveaux directeurs centraux d’être plus proches de la hiérarchie, en cas de besoin et d’avoir une franche coopération avec les collaborateurs.
« Un seul conseil, c’est le travail, la loyauté. Vous avez l’impérieuse mission d’impulser des réformes, susceptibles d’assurer la gestion efficiente des finances publique de notre pays », a-t-il renchéri.
Les nouveaux directeurs centraux quant à eux, ont simplement remercié leurs autorités, pour la confiance et ont fait une promesse à l’unisson : ne pas trahir et donner le maximum du travail pour l’aboutissement et l’atteinte des objectifs visés par hiérarchie.
Pour les cinq promus, la tâche est certes ardue, mais, n’est pas insurmontable. Avec l’appui et l’apport des uns et des autres, ils pourront arriver à ces bons résultats attendus puis relever les défis.
Mme Ovaga, la nouvelle directrices des Affaires administratives et financières, a pour autant, remercié tous ceux et toutes celles qui ont concouru à cette élévation dans sa carrière professionnelle.
« (…) je vous demande M. le directeur de cabinet, de transmettre mes sincères remerciements à l’autorité supérieure, le témoignage de toute ma gratitude. Aussi, voudrai-je prendre le ferme engagement d’exercer mes fonctions de Haut-commis de l’Etat dans le strict respect et observance des lois et règlements de la République, qui régissent le fonctionnement de cette structure », a-t-elle déclaré.
Il importe de signaler que, la Direction Générale du Budget, sous l’autorité de son Directeur Général, est l’ordonnateur délégué du budget de l’Etat en matière de recettes non fiscales, qui assiste le ministre pour la préparation, l’élaboration, l’exécution du budget de l’Etat et aussi pour le suivi de son exécution.
Cette Direction Générale composée de sept (7) principales directions : la Prévision ; la Régulation ; les Comptes administratifs ; la Réglementation et le Contentieux ; la Solde ; les Affaires administratives et financières ; le Contrôle des services et les Directions départementales du Budget.
A fortiori, l’ensemble de ces directions s’appuient sur l’aide logistique au quotidien.
Valda SAINT VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-11 10:22:34
Le salon qui constitue une plateforme unique pour explorer et honorer les œuvres littéraires africaines et de la diaspora africaine, ouvre ses portes ce vendredi 15 mars 2024 à la Mairie du 6ᵉ arrondissement, au 76 rue Bonaparte à Paris, la ville lumière. Chaque édition apporte ses adaptations aux goûts du jour et aux nouvelles pratiques de lecture. Le « Salon du Livre Africain de Paris » poursuit ainsi sa marche en tête avec de nombreux invités dont l’écrivain et philosophe congolais, Charles Thomas Kounkou qui témoigne d’une notoriété populaire inédite dans le domaine de la littérature.
Présent sur le stand réservé aux Editions PAARIS , le Docteur d’État en philosophie (Université de Paris IV Sorbonne) et docteur de troisième cycle (Université de Tours), présentera aux férus de la littérature africaine, «Le paradoxe des représentations sans objet : Recherches sur la genèse de l’intentionnalité », paru le 5 janvier 2023 aux éditions Paari.

Charles Thomas kounkou qui a enseigné la Philosophie à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, présentera également sa Revue de Philosophie qu’il dirige actuellement intitulée : «Les Cahiers Congolais de Métaphysique ».

Une véritable structure d’accueil pour leurs premiers travaux des doctorants et jeunes docteurs, car, selon lui, c’est un drame quand on a fini son Doctorat d’accéder facilement à la publication.
Thomas Charles Kounkou invite d’ailleurs tous les férus du livre à une séance dédicace de l’ouvrage du Colonel Baratier Au Congo : « Souvenirs de la mission Marchand » paru aux Editions Paari. Un témoignage majeur sur la pénétration française au Congo.

A travers ce livre lumineux, étonnant et passionnant, Charles Thomas Kounkou donne à comprendre l’invention du Congo français par l’évocation d’une part, de la fondation de la colonie française du Congo à travers l’histoire des trois missions de Pierre Savorgnan de Brazza au Congo. Et d’autre part, de l’occupation du territoire de la colonie du Congo qui s’accompagne chez Baratier de la détermination du peuplement et de la répartition des populations congolaises dans le Bas-Congo à la fin du dix-neuvième siècle.
Pour discret qu’il soit, ses écrits portent loin, balayant de nombreux territoires. Une œuvre donc importante, précieuse tant elle occupe une place originale dans le panorama de la littérature française ou africaine.
Pour Charles Thomas Kounkou, c’est une belle occasion de poursuivre cette année dans l’échange et le partage des cultures.
Alors, pour faire plaisir à un proche ou se faire plaisir, profitez-en, le vendredi 15 mars 2024, de 13h à 15h, pour faire un cadeau avec la dédicace de l’auteur.
Le « Salon du Livre Africain de Paris » est placé cette année sous le thème « Décloisonner les imaginaires, repenser les futurs ».
Le pays invité de la 3ᵉ édition du « Salon du Livre Africain de Paris » en 2024 est la Côte d’Ivoire.
L’autre point fort de cette édition sera l’hommage spécial à Henri Lopes, homme politique, diplomate et écrivain congolais, décédé le 2 novembre 2023 à Suresnes.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-11 09:50:08
« Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au dedans sont des loups ravisseurs. » - Matthieu 7:15- Un pasteur de l’église Impact Centre Chrétien (ICC) de Brazzaville, Louis Marc Sakala, également directeur général de l'Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce), accusé d’immoralité sexuelle, déloyauté vis-à-vis des autorités spirituelles établies, des critiques récurrentes envers sa famille spirituelle et de fréquentation des milieux dont les valeurs sont contraires à celles de Christ, a été viré, sans pitié et remords, de sa fonction de pasteur au sein des églises ICC, selon un communiqué interne de la dite église dont une copie est parvenue ce lundi matin à notre rédaction.

Le conseil pastoral des pasteurs associés de l'église a écouté des témoignages des membres de l'église et a finalement tranché.

Mais Louis Marc Sakala nie les faits qui lui sont reprochés par le Conseil des pasteurs.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-11 08:09:01
Malgré la menace, le travail va continuer lundi 11 mars 2024. Les transporteurs en commun ont décidé de suspendre leur grève sur toute l’étendue du territoire national après avoir obtenu toutes les revendications, suite aux négociations avec le gouvernement.

Créé le 2024-03-10 08:50:49
Le Gabon va pouvoir souffler : La conférence des chefs d’Etats des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a décidé samedi, lors d’une réunion ordinaire à Malabo en Guinée Equatoriale, de lever les sanctions prise contre le Gabon au lendemain du coup d’Etat du 30 août dernier, selon le communiqué final de la rencontre de Malabo.
La CEEAC a de facto décidé de réintégrer le Gabon au sein de la communauté et promis mener une campagne internationale pour justifier la levée de ces sanctions.
Comment la levée des sanctions de la CEEAC est-elle accueillie à Libreville ?
Pour le gouvernement de la République gabonaise et ses populations, c’est "enfin leur essor vers la félicité".
« Le gouvernement gabonais salue ces décisions et adresse ses vifs remerciements aux chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC », précise un communiqué lu par le ministre gabonais des Affaires étrangères, Regis Onanga Ndiaye.
La société civile quant à elle rend hommage à la sagesse des Chefs d’États qui ont pris cette décision qui pouvait conduire le Gabon vers une sortie de la Communauté au regard de la frustration des populations gabonaises.
Selon elle, les chefs d’États viennent de renforcer la cohésion sous-régionale et traduire la volonté d’une CEEAC des peuples.
On rappelle que la CEEAC avait sanctionné le Gabon suite au coup d’Etat du 30 août dernier qui a renversé le régime du Président Ali Bongo Ondimba la nuit de l’annonce de sa réélection pour un 3e mandat après 14 ans au pouvoir.
Dans la foulée, l’institution d’intégration régionale avait décidé de délocaliser provisoirement son siège de Libreville vers Malabo.
L’adhésion populaire des gabonais au coup d’Etat et la publication du chronogramme de la transition qui devait durer 24 mois ont permis la levée de ces sanctions, selon le communiqué final de la réunion de Malabo.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-10 03:42:45
Pour célébrer avec faste et dans l’apothéose la journée internationale des droits des femmes au bord de l’Alima, Denis Christel Sassou-N’Guesso, député de la circonscription d'Oyo dans le département de la Cuvette (nord), n'est pas venu les mains vides. Il a ainsi offert gracieusement aux femmes, dans les locaux de sa permanence vendredi 8 mars 2024, des dons composés de matériels agricoles, de vivres, de tricycles, de moustiquaires, de matelas, etc. Des présents symboliques, mais essentiels pour améliorer le quotidien de ces femmes et celui de leurs familles respectives.

Denis Christel Sassou-N’Guesso a tenu également à rappeler avec force aux femmes de sa circonscription, l'impérieuse nécessité de poursuivre la lutte pour faire progresser la condition féminine et de bien saisir les véritables enjeux de l'égalité des sexes, parfois dénaturée ou incomprise, en précisant qu'il ne s'agit nullement d'une opposition stérile aux hommes mais plutôt d'une noble quête d'équité et de justice sociale pour toutes et tous.

En cette journée internationale dédiée aux droits des femmes, Il a effectué aussi une visite de l'hôpital de base Maman Mouebara d’Oyo qui fait actuellement l'objet de travaux de rénovation.

Denis Christel Sassou-N’Guesso apporte également sa contribution pour améliorer les conditions de cet établissement sanitaire désormais doté d'un forage d'eau ainsi que de salles d'hospitalisation modernes afin d'assurer une meilleure prise en charge des patients, et particulièrement les femmes.

Il a pu arpenter les différents services comme la maternité ou encore le laboratoire afin de constater l'avancée des travaux.
« En tant qu'élu, et même en tant que citoyen, je trouve judicieux de soutenir les initiatives qui vont dans le sens de faciliter l'accès aux soins, et particulièrement aux femmes pour qui le moment de la maternité représente une période délicate. C'est une priorité à mes yeux, et je resterai pleinement engagé à cette cause défendue au quotidien par le personnel soignant, à qui j'exprime, ici, ma reconnaissance », a écrit Denis Christel Sassou-N’Guesso sur son compte Twitter.

La journée s'est conclue dans la tradition de la convivialité et du partage, avec un repas.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-09 18:07:26
À l’occasion de la célébration le 08 mars de chaque année dans le monde de la journée internationale des droits des femmes, les femmes de Moungoundou-Nord dans le Niari (sud) ne sont pas restées insensibles à cette commémoration qui met un accent particulier sur le fondement des règles qui offrent une meilleure existence aux femmes. « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », était le thème qui a fait l’objet d’un débat à l'hôtel de la Sous-préfecture, avec un accent sur les la prévention et la lutte contre le VIH, les IST et les grossesses précoces avec leurs conséquences. Le Sous-préfet a fait observer une minute de silence en mémoire d'une jeune fille décédée en février dernier dans sa circonscription pour donner vie (naissance).
Le Sous-préfet de Moungoundou-Nord, Adrien Mavoungou a adressé ses vifs remerciements à la Direction départementale des soins et services de santé du Niari qui a rendu disponibles les préservatifs distribués à cette occasion (près de 300).

Cette campagne va se poursuivre dans les établissements scolaires de la circonscription notamment au collège de Moungoundou-Nord.
Le Sous-préfet a appelé l'engagement de l'ensemble des femmes de Moungoundou-Nord à s'impliquer pleinement dans la lutte et la prévention du VIH SIDA, des IST et des grossesses précoces.

Chacune des femmes présentes a reçu un lot de préservatifs.

Le même geste a été fait à l'endroit des agents de la sous-préfecture ainsi qu'à celui des chefs des services déconcentrés avec mission d'assurer le relais à leurs collaborateurs respectifs.
Une marche sportive des femmes a été aussi organisée sous le patronage du Sous-préfet, Adrien Mavoungou, sur 5 km, du village Moussessé à Binanga, chef-lieu du district.

Un vibrant hommage a été également rendu au Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, non seulement pour le climat de paix et de sécurité instauré dans le pays, mais aussi pour son engagement inlassable dans la masculinité positive.
Enfin, Adrien Mavoungou a salué, avec véhémence, la politique du Président Denis Sassou-N’Guesso en faveur de l’émancipation et toutes initiatives pour le plein épanouissement de la femme congolaise.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-09 17:21:18
In the context of Africa’s development and emergence, and the opportunities linked to ZLECAF (Free trade area in Africa) a mega program of the African union was created to provide the continent with modern infrastructure multifaced for it emergence and development. For the integrating highway Africa network, which will go from north Africa to south Africa, an ambitious project of Kinshasa-Brazzaville road-rail bridge is inevitable.
The work, which will connect the two closest capitals in the world, consist of building a toll bridge 1,575 meters long above the Congo river, it will include a railway, a double lined road and a railway, pedestrian crossing and a border checkpoint on each side. The cost of the work is estimated at 550 billion dollars, of which 210 billion will be mobilized by the African development Bank (AFDB).
The future bridge will be built in maloukou, approximately 45km from the northern exit of Brazzaville, in due to the navigability of the river, it's proximity to the special economic zones planned on either side of the two Capitals, allowing the possibility to connect to the extension of the railway from Kinshasa to Ilebo, a port city located in the centre of DRC, in order to integrate the continent from the east to the west by road.

To contribute to the realization of this great project, two sons of the continent, Chekinah Olivier a Canadian-congolese businessman and his partner Mr André LEBIE business man from Brazzaville, had Joined forces in 2014 for the acquisition of a sandstone quarry of 25 hectares large in NTOULA, GOMA TSIÉ-TSIÉ very rich in bus limestone, and other ores, capable of supplying all types of sandstone :
-Road gravel
-Concrete Gravel
-Rubble stone
-Crushing and lack earth yellow and red earth and many more under their company named DECIMEX, legally incorporated in 2011 N°RCCMCGBBZ/B2716 whose head office is in Brazzaville at 228 Loufou street plateau de 15 ans.

After feasibility study, a local company was created, nice offices worthy of this ambitious project inaugurated creating several jobs from its beginning, contributing to resolve the unemployment.

MULTIPLE CHALLENGES
The ambition was first and for most to supply stone for the construction of the bridge, road and road-rail Kinshasa-Brazzaville. Nevertheless, the two partners were aware of the risks represented the fact of investing 3 million us Dollars in that land alone, before even the signing of the agreements between the authorities of the two countries involved, but nothing could stop their determination to position themselves.

After the launching of the artisanal operation with hundreds of daily workers hired and big trucks purchased, numerous heavy equipment essential for the bigger operations could not come in time, raising questions and possibility of an abandonment of this massive project.

THE BOOMIMG OF REAL ESTATE IN BRAZZAVILLE / RESURECTION FOR DECIMEX GROUP
While the talks regarding the bridge connecting the two closest capitals in the world are slowing down, who would have believed that the company of reverend Chekinah Olivier and André LEBIE would find a second life before the bridge.

For some time now, buildings and numerous other infrastructures have continued to multiply and beautifying the architecture of the Congo Brazzaville, and its surroundings, thus making happiness of the owners of the stone quarries who are not in large numbers.

Asked about the fortune turnaround of the situation, the pastor and business man Chekinah Olivier launched a strong call to serious investors, wanting to invest in an ambitious, lucrative and stable project to come to Brazzaville in order to explore this industry given the scale that takes the real estate construction, and of course without forgetting the possible outcome of the initial vision of the DECIMEX GROUPE company.

A spectacular progress which well deserves to be brought to light.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-07 19:43:32
Il s’envole dans l’opinion : la cote de popularité du ministre d’Etat en charge du Commerce en forte hausse auprès des consommateurs des boissons au Congo-Brazzaville. Claude Alphonse N’Silou, a émis une directive ferme à l’attention des directeurs généraux des brasseries de notre pays, exigeant le rétablissement des anciens prix des boissons. Cette correspondance fait suite aux annonces publiques des brasseries congolaises, qui ont récemment augmenté le prix de leurs boissons de 500 FCFA à 600 FCFA, suscitant l’inquiétude parmi les consommateurs après les récentes augmentations du prix de l’essence.
Dans une correspondance officielle adressée aux directeurs généraux des Brasseries du Congo (Brasco) et de la Brasserie et Limonaderie du Congo (Bralico), le ministre d’Etat en charge du Commerce, Claude Alphonse N’Silou, a exprimé son mécontentement face à la décision unilatérale de ces entreprises d’augmenter les prix de leurs boissons.
La note, publiée lundi 4 mars 2024, souligne que cette initiative va à l’encontre de la Loi n°6-94 du 1er juin 1994, qui régit la réglementation des prix, les normes commerciales, ainsi que la constatation et la répression des fraudes.

Le Ministère congolais du Commerce a averti que des sanctions conformes aux textes en vigueur seront imposées aux contrevenants.
Cette mesure vise à préserver la stabilité des prix et à protéger les consommateurs contre des hausses arbitraires qui pourraient affecter leur pouvoir d’achat et leur bien-être économique.
On rappelle que la hausse des prix des denrées alimentaires en République du Congo perdure malgré les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la vie chère.
Le Congo a enregistré en 2022 l’un de ses taux d’inflation le plus élevé depuis le début des années 2000 soit 12,9%.
Mais le gouvernement congolais se veut rassurant grâce à son plan de résilience en phase d’exécution.
Solange Siegfried / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-07 15:53:59
Le ministre congolais de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, veut garantir la sécurité des citoyens et rétablir l’ordre dans les quartiers de Brazzaville. Il a interpellé les chefs de quartiers, lors d’une réunion dans la capitale congolaise, à bien prendre le taureau par les cornes.
« La décision que nous avons prise, c’est de régler définitivement ce problème d’insécurité. Le gouvernement compte beaucoup sur vous en tant que premiers chefs. Nous constatons au niveau du Ministère que les chefs de quartiers n’exercent plus pleinement leurs pouvoirs, ils sont démissionnaires », a déclaré Raymond Zéphirin Mboulou qui veut que le peuple retrouve sa quiétude en vaquant à ses occupations, sans peur ni crainte d'agression, quelle que soit l'heure, dans tous les coins et recoins de la République.
La réunion a été l’occasion pour le "premier flic du Congo-Brazzaville" de recueillir les préoccupations des chefs de quartiers quant à la dénonciation de ces criminels organisés en gangs.
Face aux défis sécuritaires urbains qui imposent d’attaquer le mal à la racine et compte tenu des résultats mitigés engrangés dans la lutte contre tous ces fléaux d’insécurité pour lesquels tous les congolais sont pourtant unanimes, l’objectif du ministre Raymond Zéphirin Mboulou, est de mobiliser les forces locales pour collaborer avec les autorités en vue d’éliminer ces fléaux de manière collective.
La responsabilité de la sécurité, selon le ministre, repose en premier lieu sur les épaules des chefs de quartiers, car l’insécurité sévit directement dans ces quartiers.
Une décision responsable. Car autant, l’homme reconnait en toute humilité que l’on s’est peut-être trompé dans certaines approches de solutions, autant il s’arme de ce courage politique qui veut que ne compte que l’intérêt du grand nombre, ce peuple dont il a reçu mission du Président de la République, de garantir la paix et la sécurité, en veillant entre autres missions qui lui sont dévolues, à la quiétude et la libre circulation des personnes et des biens.
Les chefs de quartiers ont présenté diverses pistes de solutions, notamment l’amélioration des voies d’accès dans les quartiers, le renforcement de l’éclairage public, la sécurisation des écoles et des marchés, ainsi que la mise en place d’une politique efficace de lutte contre la vente illicite de stupéfiants.
«Bébés noirs », ce terme est le symbole d’une violence urbaine morbide équivalente à celle accouchée, voici peu, par les kuluna, autres enfants terribles de la délinquance urbaine exportée par Kinshasa (RDC).
Ils sont âgés de 10 à 27 ans et imposent leur loi à coups de gourdin ou de Douk-Douk, ce couteau de poche inventé par la coutellerie Cognet en 1929. Ils gagnent du terrain dans la capitale. Tant pis si, pour un téléphone, des bijoux ou quelques billets, ils doivent sortir la machette. Violents et sans états d’âme, les « bébés noirs » sèment la terreur dans les rues de Brazzaville. Ils sont là. Toujours en bande, armés et dangereux. Il y a des quartiers de la ville capitale, où l’on n’ose plus aller la nuit.
On parle d’un niveau d’attaque bestial ne faisant pas de quartier. Les victimes s’en sortent délestées de leurs biens avec, à la clef, de profondes balafres au visage, des bras amputées quand elles n’y laissent pas leur vie.
Les congolais avec leur manie de l’oxymore sont étonnés qu’on puisse être adolescent et se comporter en boucher !
Les « bébés noirs », arborent des cagoules noires quand ils passent à l’attaque, preuve que ceux qui sont attaqués sont des connaissances qui pourraient les reconnaître.
Dans certains quartiers de Brazzaville, les populations excédées sont parfois obligées de se constituer en « milices d’autodéfense », une pratique qui va pourtant à l'encontre des lois et règlements de la République.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-07 13:24:06