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C’est par le biais d’une lettre adressée au Premier ministre congolais, datée du 04 mars 2024, et signée par les responsables de la Fédération syndicale des professionnels des transports du Congo (FESYPTC), le Syndicat des conducteurs de taxis, bus, routiers et pousse-pousse (SCTBRP) et le Syndicat des employeurs des transports terrestres du Congo (SETTC), qu’ils ont annoncé le démarrage d’un mouvement de grève du lundi 11 au mercredi 13 mars 2024 sur toute l'étendue du territoire national, pour dénoncer « l’augmentations des taxes et redevances fantaisistes inscrites dans la Loi de finances 2024 ».

Cette décision est la résultante du mutisme des autorités face à une situation jugée catastrophique enregistrée par les transporteurs en commun.

Une décision forte qui devrait amener le gouvernement à revoir sa position et à privilégier le dialogue permanent avec les partenaires sociaux.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-07 12:09:07
Mieux valait ne pas écouter ces derniers temps les ressortissants de Gam City, une ville créée le 12 janvier 1909, située au centre dans le département des Plateaux, à 273 km de la capitale Brazzaville, si on était muté à Gamboma. En effet, le portrait peu élogieux de la ville qu’ils y faisaient avait de quoi rendre dépressif le nouvel arrivant. Les images d'habitations délabrées, de voirie vétuste, de saleté, absence d’eau potable, mauvaises conditions d’accueil et déficit en personnel soignant dans les centres de santé, manque d’enseignants qualifiés dans les écoles et insécurité grandissante... ne donnent franchement pas envie d'y vivre. Rien qui sauve l'honneur.
La communauté urbaine de Gamboma ne semble pas gouter, selon des témoignages de ses habitants, les délices de la municipalisation accélérée du département des Plateaux de 2013.
Des édifices publics inachevés, aucun centimètre de bitume sur des kilomètres promis, la « Grande cité du Nord » est l’ombre d’elle-même.
« Notre localité est négligée, trop de promesses non tenues, surtout pendant les campagnes électorales, des rues sont impraticables et rangées dans l’herbe. L’hôpital de référence n’existe que de nom, sinon c’est de l’argent avant les soins, les écoles sont tenues en majorité par des bénévoles, l’approvisionnement en eau potable reste un casse-tête. Le projet de bitumage des voiries urbaines est placé dans les tiroirs », a déclaré Obami, l’un des habitants de Gamboma.

Selon la population, l’état dans lequel se trouve la majorité des rues et le manque d’activités génératrices de revenus sont sources d’insécurité pendant la nuit.
En effet, la ville de Gamboma est considérée à tort ou à raison comme un foyer des jeunes délinquants en provenance de Brazzaville, malgré la présence des agents de l’ordre (policiers et gendarmes) dans la localité.
Couverts de boue, les véhicules zigzaguent pour éviter les nids-de-poule, mais ne peuvent contourner les énormes crevasses inondées: l'unique route qui permet de sortir de Gamboma pour rallier Brazzaville, est un enfer pour les chauffeurs.
Or cette route est un axe vital pour l'économie congolaise et l'approvisionnement de Brazzaville où vivent environ la moitié des quelque 5,244 millions d'habitants du Congo.
Une grande majorité des produits agricoles et alimentaires consommés par les brazzavillois viennent en effet du nord du pays.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-07 09:28:08
La date est enfin connue. Après la décision du Conseil constitutionnel demandant la tenue de la présidentielle avant la fin du mandat du Président sénégalais, Macky Sall le 2 avril, le premier tour aura lieu le 24 mars prochain, a annoncé le porte-parole de la présidence sénégalaise.
"Le président de la République a informé le Conseil des ministres de la fixation de la date de l'élection présidentielle au dimanche 24 mars 2024", dit un communiqué.
Un degré de confusion persiste cependant sur la date précise, le Conseil constitutionnel fixant le premier tour, lui, au 31 mars.
Cette annonce fait suite à la publication d'une décision du Conseil constitutionnel qui a jugé que la présidentielle devait avoir lieu avant le 2 avril, rejetant la date proposée du 2 juin.
Le Conseil constitutionnel a par ailleurs rejeté une autre recommandation faite au président Sall et déclaré que la liste des 19 candidats déjà validée par l'institution ne devait pas être révisée.
La présidence sénégalaise a acté cette accélération brutale du calendrier en annonçant dans la soirée que le Premier ministre Amadou Ba était "libéré" de son poste pour mener campagne. Il est remplacé par le ministre de l'Intérieur Sidiki Kaba, a dit un porte-parole.
Le Conseil constitutionnel était saisi depuis lundi pour avis par le Président Sall lui-même. Le chef de l'Etat lui soumettait des préconisations issues d'un "dialogue national" qu'il avait convoqué la semaine dernière pour tenter de sortir de la crise provoquée par le report de la présidentielle, l'une des plus graves traversées depuis des décennies.
Le président Sall a causé un choc dans un pays présenté comme l'un des plus stables d'une Afrique de l'Ouest secouée par les coups de force en décrétant le 3 février le report de l'élection prévue le 25 février.
Le "dialogue national" était un des éléments de réponse du président Macky Sall à la crise.
L'autre était un projet de loi d'amnistie des actes liés aux violences politiques des dernières années, texte très critiqué alors qu'il est censé dissiper les tensions.
Jarele SIKA / Source : BFMTV
Créé le 2024-03-07 08:20:00
Les images sont spectaculaires. Une scène digne des plus grands films d’action a eu lieu lundi dernier à 16 heures entre Ignié et Mayama dans le département du Pool. La victime de nationalité congolaise, seule à bord de son véhicule, de type Suzuki Grand Vitara (348 KU 6), est sortie indemne de cet accident de la route.
L’accident a eu lieu au moment du déclanchement du freinage excessif. Le conducteur abordait un virage très dangereux à 156 km/h.

Très vite la victime a été conduite vers une structure sanitaire à Brazzaville par des passagers à bord d’un bus de la société Océan du Nord.
La vitesse est la première cause de mortalité routière au Congo-Brazzaville. Elle est à la fois un facteur déclencheur de l’accident, mais aussi un facteur aggravant.
Il est avéré que la vitesse excessive ou inappropriée est un facteur très important des accidents mortels sur le réseau routier congolais, surtout hors des agglomérations.
Au Congo, la route fait peur. Inimaginables, ces accidents sur les routes congolaises, ces derniers temps. Certains graves, dans bien de cas, avec morts d'hommes. Ou moins graves. D’autres mineurs. Avec le recul, on réalise que le réseau routier congolais n’a profondément pas changé, comparé à celui d’hier, sous l’occupation française, en matière de sécurité de la circulation. Il est aussi périlleux que sous l’ère coloniale. Les sinistres se succèdent à un rythme inquiétant. Et l’on s’interroge si le Ministère des Transports et, par extension, l'ensemble des services publics, en charge de la règlementation et de la sécurité routières jouent pleinement leur rôle.

Il ressort nettement de ces accidents que de nombreux facteurs y contribuent, de près ou de loin. Sans hiérarchiser les risques desdits facteurs, on relève d’abord l’état des chaussées qui se dégradent, sur certains tronçons. Viennent ensuite le volume de la circulation, né du net accroissement de l’activité des transports et l’ouverture, ces dernières années, de nouvelles routes qui relient les départements du pays. Enfin, une vitesse de circulation inadaptée à laquelle s'ajoutent l’environnement routier et la météorologie du climat équatorial.
Au-dessus de toutes ces causes, la soi-disant expérience des conducteurs de véhicules, ainsi que leurs comportements et leur état physique. Pourtant, la plupart des accidents sur le réseau routier congolais sont classables dans la catégorie des sinistres évitables. Ce qui épargnerait les dégâts humains et matériels.
Les Congolais, au volant de véhicules, quel que soit leur statut social, surtout sur les routes de campagne, sont connus pour être susceptibles de prendre des risques. Ils sont en quête de sensations fortes, en roulant, très vite. La consommation d’alcool aidant, des fois.
Il existe des cas de chauffeurs qui se comparent à d’autres pour battre des records de vitesse. S’estimant plus performants. Une croyance individuelle, bien répandue, en milieu de conducteurs, fait que des automobilistes se considèrent comme moins exposés aux risques d’accident qu’autrui. Certains se prennent pour des invulnérables, car disent-ils, couverts par un véhicule solide et doté de moyens efficaces de freinage et de protection. D’autres chauffeurs jurent, par tous les dieux, qu’ils sont compétents, prudents, pouvant conduire sans le moindre danger. Ils se disent en mesure d’éviter tout péril, quelle qu’en soit la circonstance ou la nature.

Une assurance de soi, à la limite béate, plus ou moins intense, selon les automobilistes, leur histoire personnelle et leur vécu de conducteur.
Malgré la cascade des accidents sur les routes congolaises, très peu de conducteurs en tirent les leçons. Et la série noire continue.
La lutte contre l’insécurité routière devrait être une des priorités du Gouvernement congolais. Le renforcement des sanctions, le développement d'une politique d’éducation et de prévention du risque routier au bénéfice de l’ensemble des usagers de la route pourraient en être une piste. Ce à quoi s’adjoindraient l’application rigoureuse des règles de conduite, une amélioration technique des véhicules, celle des infrastructures routières et le changement positif des comportements des conducteurs de véhicules.
Éduquer les conducteurs à la prudence pour développer en eux, la valeur prudence. Les automobilistes devant passer d’une logique de conduite à celle de se conduire correctement sur la route.
La route cause des morts. Les Congolais en savent quelque chose. Les cimetières du Congo sont garnis de ces milliers de passagers, innocents, poussés à la mort par des conducteurs irresponsables d'engins. "La vie est un bien qui ne se reprend pas. Aucun homme ne peut la faire revenir, dès qu'en s'exhalant elle a franchi les lèvres" disait Homère.
Solange Siegfried / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-06 13:26:19
Ils sont âgés de 10 à 27 ans et imposent leur loi à coups de gourdin ou de Douk-Douk, ce couteau de poche inventé par la coutellerie Cognet en 1929. Ils gagnent du terrain dans la capitale. Tant pis si, pour un téléphone, des bijoux ou quelques billets, ils doivent sortir la machette. Violents et sans états d’âme, les « bébés noirs » sèment la terreur dans les rues de Brazzaville. Ils sont là. Toujours en bande, armés et dangereux. Il y a des quartiers de la ville capitale, où l’on n’ose plus aller la nuit.

« Les bébés noirs sont des terroristes. Je dis bien les bébés noirs ne sont que des terroristes : ils tuent, ils pillent, ils violent les femmes. Nous allons combattre, dès cet instant, les bébés noirs et leurs complices, et nous allons les mettre hors d’état de nuire », déclarait en décembre 2019 André Ngakala Oko, le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Brazzaville.

Malgré la bonne volonté etla détermination des autorités du pays qui rassurent mettre tout en œuvre pour éradiquer ce phénomène, ce banditisme urbain touche plusieurs quartiers populaires de la capitale congolaise. Chaque jour, des bandes de jeunes délinquants drogués munis de machettes agressent et extorquent des paisibles citoyens.

«Bébés noirs », ce terme est le symbole d’une violence urbaine morbide équivalente à celle accouchée, voici peu, par les kuluna, autres enfants terribles de la délinquance urbaine exportée par Kinshasa (RDC).

Tous ceux qui ont eu affaire à ces féroces lionceaux humains, ne sont près de l’oublier mais se murent dans un éloquent silence.

On parle d’un niveau d’attaque bestial ne faisant pas de quartier. Les victimes s’en sortent délestées de leurs biens avec, à la clef, de profondes balafres au visage, des bras amputées quand elles n’y laissent pas leur vie.

Les congolais avec leur manie de l’oxymore sont étonnés qu’on puisse être adolescent et se comporter en boucher !
Les « Bébés noirs », arborent des cagoules noires quand ils passent à l’attaque, preuve que ceux qui sont attaqués sont des connaissances qui pourraient les reconnaître.

Les causes du phénomène des « bébés noirs sont multiples et variées. Tout le monde semble avoir sa part de responsabilité. On peut épingler :
Les inégalités sociales, l'irresponsabilité de la cellule familiale (papa ou maman), problème de partage de l'héritage après le décès du père et aussi de la mère, chômage chronique entraînant l'oisiveté, le manque de loisirs, la défaillance du système éducatif, absence de bonnes politiques d'urbanisme avec la présence des quartiers précaires difficilement accessibles, difficultés d'eau et d'électricité, marginalisation des jeunes dans certaines politiques socio-économiques, manque ou détournement des fonds d'investissement pour la prise en charge des jeunes déscolarisés ou non scolarisés, politiques opaques dans les recrutements créant ainsi des frustrations diverses, la pauvreté et/ ou la difficulté d'être pris en charge par les parents, la migration des parents, le mimétisme…

Au regard de cet ensemble des causes à l'origine du phénomène, il est loisible d'y apporter les solutions. Elles doivent intégrer une synergie d'efforts :
- promouvoir l'éducation à la vie familiale, à l'école, dans les églises, les quartiers à travers des Associations et ONG ;
- sensibiliser les parents sur leurs responsabilités vis-à-vis des enfants qui ont des droits et des devoirs que les uns et les autres doivent respecter ;
- mettre en place un système d'orientation scolaire tenant compte des aspirations et prédispositions personnelles des enfants : ceci implique la mise en place ou la remise en place des écoles de métiers qui débouchent à la vie professionnelle immédiatement après l'obtention des brevets d'études professionnelles (BEP);
- créer des ateliers d'apprentissage des métiers à moindre coût pour les enfants déscolarisés et non scolarisés avec module alphabétisation. Ces enfants pourraient ainsi apprendre un métier de leur choix auquel ils s'accommoderaient et leur permettant de se prendre en charge ;
- redynamiser les services de prise en charge scolaire des enfants : relancer les internats, octroyer des bourses scolaires, créer des émulations scolaires. Bref redonner l'intérêt scolaire aux jeunes gens car l'école ne forme que des chômeurs à vie;
- promouvoir la création ou la redynamisation, en milieu ouvert ou fermé, des structures d'encadrement de récupération, d'éducation, de redressement et d'orientation des enfants en danger moral en intégrant les modules d'alphabétisation et d'apprentissage de métiers au choix de ces derniers ;
- créer des ateliers d'apprentissage des métiers à moindre coût pour les enfants déscolarisés et non scolarisés;
- réaménager et installer l'éclairage public et l'électricité domestique ainsi que réparer les rues et ruelles afin de permettre à la force de l'ordre d'accéder facilement dans les quartiers ;
- créer des antennes de deux ou trois éléments de la force de l'ordre aux sièges des quartiers;
- identifier et fermer les fumoirs et les lieux de vente des drogues;
- surveiller et prohiber l'achat de certains produits pharmaceutiques dont l'utilisation est déviée à des fins de stupéfiants ;
- pour éviter l'autodéfense (lynchage systématique des bébés noirs) les forces de l'ordre doivent s'impliquer en mettant en place des numéros de proximité permettant aux populations de les saisir rapidement et elles doivent être réellement opérationnelles. Tout bébé noir arrêté est automatiquement transféré à Aubeville (Bouenza ) ou à Bokania (Cuvette);
- interdire le phénomène des enfants de la rue, véritable antichambre au phénomène des bébés noirs. Aussitôt identité aussitôt orienté vers les maisons d'accueil ;
- adapter le code pénal aux délinquants mineurs ;
- observer des mesures rigoureuses dans les conditions de recrutement dans la force publique : tout candidat ayant un tatouage distinctif lié à l'appartenance à un groupe de gangs est systématiquement écarté et orienté vers Aubeville ou Bokania.
Loin d'avoir cerné tous les contours en apportant quelques solutions au phénomène des bébés noirs, nous y avons plutôt joué notre partition aussi modeste soit-elle.
En définitive le phénomène des bébés noirs est perçu aujourd'hui comme un véritable casse-tête chinois pour les gouvernements et pour la population qui en paye le prix. Le Congo devient comme un sanctuaire où à la moindre incartade on perd gratuitement la vie du fait des bébés noirs.
Cependant, toute personne concernée ou interpellée de par sa position face à ce phénomène devrait s'impliquer à contribuer à son éradication.
Dans certains quartiers, les populations excédées sont parfois obligées de se constituer en « milices d’autodéfense », une pratique qui va pourtant à l'encontre des lois et règlements de la République.
De la parole aux actes, le peuple attend toujours de retrouver sa quiétude en vaquant à ses occupations, sans peur ni crainte d'agression, quelle que soit l'heure, dans tous les coins et recoins de la République.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-06 11:36:33
C’est un vrai bol d'air ! Après avoir survécu à des pluies diluviennes ainsi qu'au Covid-19, l’école des peintres de Poto-Poto, un des sites les plus visités au Congo-Brazzaville, a presque retrouvé ses visiteurs. Le retour des visiteurs étrangers (français, italiens, allemands, chinois, américains…) se fait aussi sentir. Et même si ces visiteurs sont une bonne nouvelle pour Parfait Mbon, le directeur de l’école fondée en 1951 par Pierre Lods, il est toujours déterminé à mettre en place une galerie virtuelle pour permettre aux artistes de vendre leurs œuvres dans le monde entier.

« Le problème de matériel se pose toujours avec acuité. Il nous manque par exemple un site internet ou une galerie virtuelle afin de vendre nos tableaux loin des frontières nationales. C’est notre combat actuellement », nous a confié Parfait Mbon, très optimiste.

Sur le volet formation, l’école de peinture de Poto-Poto compte aujourd’hui 30 élèves pour une formation normale de 3 ans et une formation accélérée de 6 mois.

Bâtie au pied d’un baobab, l’école de peinture de Poto-Poto bordée par d’autres arbres qui protègent l’édifice tel un nid d’oiseau, vue de près comme de loin, elle a la forme d’un obélisque.

Pour donner un coup de jeune à l’école de peinture de Poto-Poto, elle a été entièrement repeinte en octobre dernier, grâce à un coup de pouce de Lydie Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs.

En 70 ans, l’école a formé plusieurs milliers d’artistes qui ont fait et font de grandes œuvres.
L'école compte parmi ses anciens des peintres de réputation internationale comme Marcel Gotène, François Thango, François Iloki, Philippe Ouassa, Jacques Zigoma, André M'Bon ou encore Michel Hengo… Certains se sont installés à l’étranger.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-06 10:19:58
L'emblème d'une administration publique en mouvement ! Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso a procédé, ce mardi 5 mars 2024 à Brazzaville, à la pose de la première pierre de la construction du nouveau siège de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS). La cérémonie s’est déroulée en plein cœur du 3e arrondissement de la capitale, Poto-poto ce, en présence du Premier Ministre, Chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, du Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président de la République, Florent Tsiba, des membres du Gouvernement, des membres du Parlement issus de la circonscription de Poto-poto, du préfet du département de Brazzaville, Pierre Cébert Iboko Onanga, du président du Conseil départemental et municipal, député-maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, du Corps diplomatique, des membres du Conseil d’Administration de la CNSS, des autorités politiques, administratives et militaires...
« J’ai eu le plaisir de poser la première pierre de la tour Espérance de la CNSS à Brazzaville, ce mardi 5 mars 2024. La sécurité sociale de nos compatriotes est une préoccupation constante de l’Etat. Elle mérite d’être consolidée au fil des années », a écrit Denis Sassou-N’Guesso sur son compte Twitter.
La Tour Espérance, dont la première pierre a été posée par le Chef de l’Etat en personne, sera érigée au cœur de Brazzaville, dans l’arrondissement n° 3 Poto-poto.

Cet édifice aux allures futuristes présentera une haute qualité environnementale, une esthétique raffinée et sera un véritable condensé d’innovations technologiques.
Il sera situé entre la gare ferroviaire de Brazzaville dite « Grande gare » et le rond-point Poto-poto.
« Avec l’acquisition de cette infrastructure, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) investit dans un immeuble à usage commercial pour diversifier ses ressources de financement, de garantir la pérennité du régime et le paiement régulier des prestations afin d’investir pour la postérité », a déclaré le directeur général de la CNSS, Evariste Ondongo.

Concernant les caractéristiques de l’immeuble, la Tour Espérance sera un véritable joyau architectural, atteignant une hauteur de 128 mètres, la Tour a été pensée afin d’embellir la ville capitale.
Elle sera bâtie sur un terrain de 4.000 m2. L’immeuble aura 28 niveaux, dont 2 sous-sols (avec 2 parkings pouvant accueillir près de 150 véhicules), accueillant 20.000 m2 des bureaux, 6.000 m2 de galerie commerciale, des salles de conférence, 1 auditorium de 1.000 places, une cafétéria, une terrasse d’observation, un restaurant panoramique et bureau VIP à son sommet, le tout accessible via un total de 10 ascenseurs dont 2 panoramiques. Un style ultra moderne et écologique, lumineux tout en réduisant la consommation d’énergie et de l’empreinte carbone, grâce notamment à des vitraux solaires.
La Tour Espérance accueillera de nombreux postes de travail et offrira un environnement de travail moderne, convivial et sécurisé aux futurs utilisateurs : une lumière évidemment naturelle, des espace végétalisé, un restaurant d’entreprise plus un business center. Elle sera aussi aisément accessible aux personnes à mobilité réduites, autrement dit, les personnes vivant avec handicap.
Monsieur Evariste Ondongo a également remercié le chef de l’Etat, pour son attachement et de l’importance qu’il accorde à la promotion de la sécurité sociale et à la modernisation de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale.
« En effet, en tant que institution assurant les missions de service public, la CNSS est un instrument important de mise en œuvre de la politique sociale du Gouvernement. Elle contribue à la lutte contre la pauvreté, par la prise en charge des assurés et de leur famille. Il sied de rappeler que depuis plus d’une décennie, la CNSS, a entrepris un vaste chantier de transformation, qui a commencé par la modernisation de ses outils de gestion lui permettant d’atteindre à ce jour, une totale automatisation du processus de prise en charge des bénéficiaires des prestations sociales. Cette modernisation a été complétée, par plusieurs audits et un toilettage du fichier des assurés sociaux, afin de le rendre plus exhaustif. Dans cet élan de transformation, la CNSS a lancé à partir de 2012, les chantiers de construction des directions départementales et des agences, afin de se rapprocher de plus en plus de ces usagers et de leur faciliter l’accès aux différents services, tout en renforçant par la même occasion, le dispositif de recouvrement des cotisations sociales », a relevé M. Ondongo.
Ainsi donc, les directions départementales ont été construites :
les directions départementales du Pool, à Kinkala et des Plateaux, à Djambala en 2014 ;
du Kouilou, Pointe-Noire en 2018 ;
de la Cuvette à Makoua en 2019 ;
de la Likouala, Impfondo en 2023.
Le directeur général de la CNSS a également révélé que cette année, ils vont mettre en service, la direction départementale de la Cuvette-Ouest à Ewo et lancer les travaux de construction de la direction départementale de la Lékoumou à Sibiti.
Par ailleurs, la CNSS a procédé à la mise en service des agences de Bacongo, de Talangaï, de Moungali et du centre-ville à Brazzaville ; de Lumumba et de Tié-tié à Pointe-Noire et récemment celle d’Oyo, dans la Cuvette. Faisant ainsi de la CNSS, une entreprise performante et de proximité.
« Cette transformation à marche forcée, ce tenant dans un contexte économique difficile, la CNSS a dû faire face à plusieurs défis, notamment, l’augmentation du nombre des bénéficiaires de prestation et la baisse de cotisations sociales », a relevé Evariste Ondongo.
Appuyée par ses partenaires financiers, la CNSS a eu recourt à de nouveaux mécanismes innovant de financement. Ladite démarche étant en harmonie avec les aspirations de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES), qui recommande aux organismes de prévoyance sociale membres, de constituer des réserves dans le cadre de la gestion des prestations à long terme, dans l’immobilier des rapport et la prise des titres de participation.
Ce projet de construction de la Tour Espérance spécialement étudiée à répondre à la demande en espace des bureaux modernes et salles de conférence offrira une qualité et un prix de location au mètre carré garantissant sa rentabilité.
Fruit de la collaboration entre la CNSS et un Consortium de banques régionales, dont le groupe Banque Atlantique et le Groupe panafricain Eco- Banque, ponctué par la levée de fonds réussi, la construction de la Tour Espérance s’inscrit dans une nouvelle vision, celle de la diversification de ces revenus, lui permettant de faire face aux défis économiques actuels et futurs, tout en garantissant aux assurés, une pérennisation de paiement de leur pension, ainsi que d’autres prestations sociales.

Le Ministre d’Etat, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, Firmin Ayessa a, dans son propos félicité l’initiative. Laquelle initiative permettra aux agents de la CNSS, d’avoir un meilleur outil de travail, pour des conditions meilleures d’exercice de leur fonction et un moyen efficient pout rentabilisé cet édifice, génératrice des ressources financières. Mais aussi, joyau qui fera briller la cité capitale et contribuera à l’embellissement de Brazzaville, jadis, Brazza la verte.
« La sécurité sociale est le bouclier dont nous nous sommes dotés pour nous protéger collectivement des risque de la vie. Elle est ainsi comme on la défini usuellement. La garantie donnée à chacun qu’en toute circonstance, il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes », a souligné Firmin Ayessa.
Les travaux seront réalisés par MBTP, société spécialisée dans le bâtiment et les travaux publics au Congo.
VALDA SAINT VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-05 20:13:24
La nouvelle crise de gouvernance qui secoue l'Union panafricaine pour la démocratie sociale, (l’UPADS), parti politique congolais créé par Pascal Lissouba, ancien président de la République du Congo, risque de transformer le principal parti de l’opposition Congolaise en un parti résiduel, incapable de peser sur le cours des événements. Réduit à la portion congrue depuis des années et secoué par des querelles internes inédites, il n’en finit pas de se déchirer comme un drap de pauvre. Les mots sont violents contre Pascal Tsaty Mabiala, député de Loudima depuis 1992 et premier secrétaire de l'UPADS. Certains parlent de trahison, de honte, des rapports incestueux avec le parti au pouvoir (PCT), de gestion scabreuse et artisanale du Parti. D'autres y voient le manque réel de volonté politique de la part du premier secrétaire qui impose son agenda politique à la volonté du parti pour s’éterniser à la tête de l’UPADS. Le risque d'implosion du parti de Pascal Lissouba est réel. Un nouveau courant baptisé «Esprit U.pa.d.s» a vu le jour depuis janvier 2024 et dirigé par Noël Diambou, conseiller municipal de Pointe-Noire, deuxième vice-président de la coordination départementale U.pa.d.s de Pointe-Noire.
Pascal Tsaty-Mabiala fut élu premier secrétaire de l’U.pa.d.s, lors du congrès unitaire extraordinaire tenu du 7 au 9 juin 2013, au Palais des congrès de Brazzaville, pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois, suivant les textes fondamentaux du parti fondé par le prof Pascal Lissouba. Ce qui suppose qu’en mai ou juin 2017, l’U.pa.d.s allait tenir un congrès, pour renouveler ses instances dirigeantes nationales. Puis, un autre en avril ou mai 2021.
Or, depuis le congrès de 2013, le secrétariat national de l’U.pa.d.s n’a plus penser convoquer de congrès jusqu’à ce jour. Ce qui a amené Noël Diambou, lors de la rencontre de son courant politique, «Esprit U.pa.d.s», à soulever cette question inhérente à la vie démocratique dans toute instance.
Il n’en demeure pas moins vrai que le problème soulevé, celui de la légitimité démocratique de l’actuel premier secrétaire au sein de son parti reste entier. En plus, sans jouir d’une légitimité démocratique, Pascal Tsaty-Mabiala exerce les fonctions de chef de l’opposition politique.
Si les Congolais souhaitent le perfectionnement de leur démocratie, ils ne sauraient continuer à s’accommoder du pouvoir de fait. La légitimité démocratique est une exigence qui s’impose à tous. Autrement, il faut laisser ceux qui sont au pouvoir l’exercer éternellement.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-05 09:59:42
Comment faire pour mieux parier ? Bien que les paris en ligne aient gagné en popularité ces dernières années, de nombreux parieurs préfèrent encore faire des pronostics dans des boutiques de paris stationnaires. Les gens sont attirés par l'atmosphère particulière des succursales, où ils peuvent se retrouver entre amis, discuter des derniers matchs ou choisir ensemble les événements pour le prochain accumulateur.
Les paris en espèces sont commodes pour les joueurs qui n'ont temporairement pas d'argent sur leurs cartes ou leurs portefeuilles électroniques, ainsi qu'en cas de panne de téléphone portable. En outre, dans les points de prise de paris fixes, les employés sont toujours prêts à répondre aux questions des clients et à leur donner de précieux conseils.

Pour ceux qui aiment faire des pronostics sportifs dans des points stationnaires, la société de paris 1xBet a ouvert trois boutiques de paris au Congo : 2 à Brazzaville et 1 à Pointe-Noire. "Nous voyons l'engouement que les paris sportifs suscitent dans le pays et nous répondons aux souhaits de nos clients. Pour beaucoup de gens, les paris hors ligne sont familiers et pratiques. En outre, l'atmosphère même de la succursale est propice à un jeu sérieux. Ici, vous pouvez prendre le temps pour bien réfléchir à votre pronostic et d'en discuter avec d'autres joueurs", explique un représentant de 1xBet.
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À Brazzaville, les boutiques de paris fonctionnent aux adresses suivantes : Avenue des Trois Martyrs et Rond-Point Bifouiti, et à Pointe Noire - Rond-Point Mawatta et Avenue Moe Prat.
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Créé le 2024-03-04 16:47:02
Dans le cadre du développement et l'émergence de l'Afrique, et les opportunités liées à la ZLECAF (Zone de libre-échange commerciale en Afrique), un méga programme de l’Union Africaine a vue le jour, pour doter le continent des infrastructures modernes multiformes pour son émergence et son développement. Pour la route d’intégration africaine qui partira de l’Afrique du nord jusqu’en Afrique du sud, un ambitieux projet du Pont route-rail Kinshasa-Brazzaville est inévitable.
L’ouvrage, qui reliera les deux capitales les plus rapprochées au monde, consiste en un pont à péage de 1,575 km de long, au-dessus du fleuve Congo. Il comprend une voie ferrée, une route à double ligne, des passages piétons et un poste de contrôle frontalier de chaque côté. Le coût des travaux est estimé à 550 millions de dollars dont 210 millions seront mobilisés par la Banque africaine de développement (BAD).
Le futur pont va être construit à Maloukou, à environ 45km de la sortie nord de Brazzaville, en raison de la navigabilité du fleuve, de sa proximité avec les Zones économiques spéciales prévues de part et d’autre des deux villes. Il permet enfin de se rattacher au prolongement du chemin de fer de Kinshasa à Ilebo pour connecter la route d’intégration est-ouest du continent.

Pour contribuer donc à la réalisation de ce grand projet, deux puissants hommes d'affaires, le pasteur Chékinah Olivier Canado-congolais de RDC et M. André Lebié, opérateur économique du Congo-Brazzaville, se sont associés en 2014 pour l'acquisition d'une carrière de gré d'une superficie de 25 hectares à Ntoula dans le district de Goma tsé- tsé. Une immense concession potentiellement riche en calcaire, et d’autres minerais, située à quelques kilomètres au sud de Brazzaville, capable de fournir tout type de Pierre de gré :
-gravier routier,
-gravier béton,
-tout venant-tout venant,
-moellon,
-Sable de concassage,
-terre noire, jaune et rouge etc....pour le compte de la société dénommé: DECIMEX GROUPE créée juridiquement en 2011. N• RCCM CG/BZV/B2716 dont le siège social est à Brazzaville au Numéro 228 rue Loufou plateau de 15 ans.

Après études de faisabilité, une entreprise locale a été créée, et des bureaux dignes de ce projet ambitieux installés, ce qui va créer plusieurs emplois dès son commencement pour résorber l’épineux problème du chômage qui étrangle et essore les jeunes congolais.

Nombreux défis
L’ambition consistait premièrement à fournir de la pierre à la construction du pont, route et chemin de fer Brazzaville Kinshasa, les deux entrepreneurs étaient conscients du risque que représentait le fait d’investir prêt de 3 millions de dollars américains, avant la signature des accords fermes entre les autorités des deux pays concernés, mais rien n’avait pu freiner leur détermination à se positionner.

Alors que des travaux sont lancés au niveau artisanal, les nombreux équipements lourds, essentiels pour les opérations n’avaient pas pu venir à temps et dix ans sont passés, faisant croire à un abandon de quelque chose pourtant lancée en grande pompe.

Le boom immobilier à Brazzaville/ résurrection pour l’entreprise DECIMEX GROUPE
Alors que les pourparlers sur le pont reliant les deux capitales les plus proches du monde sont au ralenti, qui aurait cru que l’entreprise du Révérend Chékinah Olivier et son partenaire André Lebié trouverait une seconde vie avant le pont ?

Depuis un certain temps, des immeubles et nombreuses autres infrastructures n’ont cessés de se multiplier et d’embellir l’architecture de la capitale du Congo et ses environs, faisant ainsi le bonheur des propriétaires des carrières de pierres qui ne sont pas en grand nombre.

Interrogé sur le retournement heureux de la situation, le pasteur et businessman Chekinah Olivier a lancé un appel aux investisseurs sérieux, voulant investir dans un projet d’avenir stable, de venir à Brazzaville explorer cette industrie, vu l’ampleur que prend la construction immobilière, sans oublier l’aboutissement éventuel de la vision initiale de l’entreprise DECIMEX GROUPE.

Un progrès spectaculaire qui mérite bien une mise en lumière !
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-01 21:34:14
Le Président congolais est très déterminé à renforcer l’accessibilité de tous à l’enseignement supérieur. Denis Sassou NGuesso, l'ami de la jeunesse, a posé, ce jeudi 29 février 2024, la première pierre de construction de l’université de Loango, dans le département du Kouilou, susceptible d’accueillir 20 000 étudiants. Un engagement politique manifesté en cette année consacrée à la jeunesse par le numéro un congolais.
Les travaux d’exécution de la première phase de construction de l'université de Loango sont scindés en deux lots répartis entre les sociétés China Jiangsu et SZTC.

Le premier lot, confié à la société China Jiangsu, comprend un bâtiment pour la présidence et l’administration centrale ; un bâtiment pour l’institut des sciences et techniques de la mer, transports et logistiques; un bâtiment pour la direction centrale de la scolarité et des examens; un bâtiment pour le centre de santé universitaire; un bâtiment pour le poste de police universitaire et pompiers; un poste de maintenance; un local technique des systèmes d’électricité et eau; une guérite de contrôle d’accès à l’entrée principale; des voiries et réseaux divers; une station d’épuration.
Le second lot remis à la société SZTC est composé d’un bâtiment pour l’Institut supérieur du pétrole, gaz, mines et énergies; un bâtiment pour la bibliothèque universitaire; un bâtiment plain-pied pour le centre commercial. Le parking de la phase 1 disposera de 247 places.

Le coût des travaux pour la phase 1 est chiffré à 35 206 302 136 F CFA toutes taxes confondues y compris les études à 13 316 481 251 F CFA.
Une partie des logements en construction à Diosso par la société SZTC servira de logements d’astreinte provisoire pour le corps enseignant.
Cependant, les deux entreprises installées sur le site sont à pied d’œuvre. Les clôtures provisoires sont exécutées à 100% pour les deux lots, le branchement provisoire au réseau électrique national est effectué au chantier. Les forages d’eau et le stockage des matériaux sont en cours.
Pour le premier lot, un acompte de 2 989 938 727 F CFA a été payé et pour le second, un acompte de 1 279 072 606 F CFA.
La durée des travaux est fixée à vingt-neuf mois pour le premier lot et à vingt-quatre pour le second.
On rappelle que le Président Denis Sassou N’Guesso avait promis, lors de la campagne électorale, aux populations du Kouilou et de Pointe-Noire la construction de l’université de Loango afin de répondre à la problématique de la migration des bacheliers de la ville océane et de ses environs vers Brazzaville où ils sont en majorité confrontés aux problèmes de logement.
Nombreux s’inscrivent souvent dans des instituts privés locaux pour ceux dont les parents peuvent supporter la charge. Et pour les autres, c’est la fin des études.
L’université de Loango sera le premier établissement du genre, plus de soixante années après la création de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville et récemment celle de Denis Sassou N’Guesso de Kintélé au nord de la capitale congolaise.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-02-29 21:14:47
Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a officiellement lancé, mercredi 28 février 2024, les travaux de construction des voiries urbaines de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.
La présidente du Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire, Evelyne Tchitchelle, a détaillé les grandes artères qui bénéficieront d’un revêtement bitumineux dans le cadre de ce projet ambitieux.
Il s’agit entre autres :
• L’avenue Denis Sassou Nguesso, du rond-point Kassaï jusqu’aux dallettes du quartier Mboukou, avec un ouvrage aérien au croisement de l’avenue Jean Félix Tchicaya, arrondissements 1 Lumumba et 3 Tié-Tié ;
• La Route nationale N°5 (RN1) sur le tronçon allant de l’arrêt Manguier jusqu’au rond-point de Loango, arrondissement N°5 Mongo-Mpoukou ;
• L’avenue Bitelika Ndombi, du club Hippique jusqu’au croisement avec l’avenue Charles De Gaulle, avec un pont aérien au rond-point Davoum, à proximité des rails du Chemin de fer Congo océan (Cfco), arrondissement N°1 Lumumba ;
• L’avenue Mâ Loango, du rond-point de la République jusqu’au croisement de la RN1 à Vonvon, arrondissements N°2 Mvou-Mvou et 4 Loandjili ;
• La RN1, du rond-point Loandjili par Mongo-Kamba jusqu’au rond-point Thystère, arrondissements N°4 et 5 ;
• L’avenue Thystère jusqu’à Patra, arrondissements N°4 et 3 ;
• L’avenue Antoinette Sassou Nguesso dans le quartier Makayabou avec aménagement sur le ravin dit André Jacques, arrondissement N°5 ;
• L’avenue de la Liberté (Fond Tié-Tié) partant du quartier Voungou jusqu’au raccordement avec l’avenue Thystère, arrondissements N°4 et 3 ;
• Rénovation de la Route nationale N°4 (anciennement RN5) pour créer une route de 2×2 voies de 3,75 mètres pour une chaussée large de 15 mètres.
De plus, grâce au financement de l’Agence française de développement (AFD), des mesures seront prises pour le traitement des zones insalubres et des zones à risque et d’inondations, notamment le bassin de Tchikobo, le bassin de losange, et le drainage des eaux pluviales au Centre-ville, a indiqué le ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier.
Cette initiative fait suite à l’annonce faite par le gouvernement en août dernier, marquant le lancement imminent des travaux de bitumage de la première route devant relier l’avenue Thystère à Patra dans la ville de Pointe-Noire.
Germaine MAPANGA / source : Congo Média Time
Créé le 2024-02-29 12:22:49
Au Congo-Brazzaville, selon la tradition, la dot est l’étape obligatoire avant le mariage célébré par l’officier d’état-civil. Mais son organisation coûte de plus en plus cher et son prix, jadis fixé à 50. 000 francs CFA (soit 76 euros), augmente de plus en plus.
Samedi dernier, sur l’avenue de l’intendance dans le sixième arrondissement, dans une parcelle exigüe, environ 150 personnes sont venues assister à une cérémonie de dot. Pendant deux heures, la famille de Féfé, la future épouse, égraine la longue liste des objets apportés par l’époux, aidée par les facilitateurs traditionnels. À l’heure de remettre la dot proprement dite, les deux familles s’engouffrent dans la maison, loin des regards. Joël, le futur époux, est ému de prendre enfin la main de sa promise. « Je remplirai tous les devoirs vis-à-vis de ma femme », déclare le marié en public.

Le montant de la dot n’a pas été révélé, mais après l’avoir reçue, les frères et oncles de la mariée expriment leur satisfaction. « Elle est désormais mariée. C’est un honneur pour la famille. Toi-même, tu vois comment les jeunes filles d’aujourd’hui tournent comme ça sans rien trouver. » « Pour moi, c’est une victoire devant le Seigneur. Parce que pour de nombreuses filles actuellement, ce n'est pas facile d’avoir un homme qui viendra t’honorer devant ton père et ta mère. Ça signifie qu'il y a de la fidélité et le sérieux dans l'éducation que papa a portée sur sa fille », témoignent-ils.
Procédurier coutumier ou facilitateur traditionnel, Edo Ambroise Ngoumba regrette le fait que la dot ne soit plus au montant fixe de 50 000 francs CFA. Certaines familles exigent plusieurs centaines de milliers de francs et même des millions, parce que, disent-elles, le paiement de la dot est devenu l'occasion d'une grande fête. « Il y a de nombreux invités qui viennent. Et, quand ils sont là, il faut qu'il y ait à boire et à manger. C'est compliqué. Il y a un grand changement actuellement. Or, si nous voyons bien dans les temps, la dot était au maximum à 50 000 francs CFA. Et tu te mariais sans problème », analyse-t-il.

Un changement décrié par Humbert Lendo, sexagénaire, chef de famille. « Vous trouvez que c'est normal. C'est une façon de tuer la société, puis on fait chômer nos filles comme ça. La dot, c'est 50 000 francs CFA officiellement et selon le code de la famille. Quand les beaux-parents exagèrent et demandent 1 million ou 2 millions de francs CFA, ce n'est pas bon », déplore-t-il.
Pourquoi aujourd’hui au Congo la dot est devenue une affaire de famille ? Pourquoi ce caractère commercial aux allures de ventes de nos mères, filles, sœurs, cousines et tantes ? Veut-on nous faire croire que les femmes congolaises seraient supérieures au reste de la junte féminine mondiale au point de les acheter ?
Aujourd’hui, plusieurs personnes n’arrivent pas à contracter les liens sacrés du mariage au Congo-Brazzaville à cause de la dot, d’autres brisent leurs fiançailles parce que le jeune homme n’a pas pu fournir tout ce que les parents ont exigé dans la liste.
Certaines sommes de cette dot atteignent même les 5 à 6 millions de nos francs. C’est dommage, quand on sait que Dieu nous a donné cette bénédiction gratuitement. Personne ne lui a donné quoi que ce soit en retour.
Face au prix démesuré de la dot, nombreux sont les jeunes Congolais qui vivent avec leur âme sœur sans honorer les familles.
Le phénomène de « Yaka to vanda » autrement dit vient seulement on va rester ensemble est devenu à la mode.
Germaine MAPANGA / Source : Rfi
Créé le 2024-02-29 09:28:20
L’honorable François Ndouna, maire de la ville de Mossendjo dans le département du Niari (sud), effectuera une visite de travail à Maizières-Lès-Metz dans le département de la Moselle en France, le 22 mars prochain. Plusieurs axes de travail seront évoqués, notamment la concrétisation d’un jumelage entre les deux villes.
Ce jumelage classique a pour ambition de développer les liens entre la ville de Mossendjo et la ville de Maizières-Lès-Metz.
Il vise entre autres, à intensifier les échanges entre les citoyens, les élus, les structures culturelles et les administrations municipales de Mossendjo et de la ville de Maizières-Lès-Metz.
Il porte aussi sur la question du partage d’expérience et de la formation…
Pour la Mairie de Mossendjo, c’est un engagement indéfectible, en faveur de la coopération décentralisée, et du renfoncement de la relation d'amitié entre les deux communes.
Mossendjo va donc, d’ici peu, rejoindre la liste des villes ou communes associées avec leurs homologues de France, notamment, Mfilou-Ngamaba avec la Communauté d’agglomération de Lens-Liévin, Brazzaville avec Reims et Pointe- Noire avec le Havre.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-02-28 09:28:18
Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso a lancé officiellement mardi 27 février 2024 sur le site du champs à gaz Litchendjili, dans le département de Pointe Noire, la première cargaison de GNL issue du projet gazier Congo LNG, en présence de Claudio Descalzi, le PDG d’Eni, l’opérateur du projet et des corps constitués nationaux et départementaux de Pointe-Noire et du Kouilou.
Ce développement marque une avancée majeure pour le Congo qui signe ainsi son entrée sur le marché mondial du GNL. Ceci, après seulement une année de travaux de développement dans le cadre d’un plan accéléré de monétisation du projet.
« Avec la première cargaison, la République du Congo entre dans le groupe des pays exportateurs de GNL, ouvrant des opportunités de croissance économique tout en contribuant à l’équilibre énergétique mondial », déclare Eni dans un communiqué.
L’initiative s’appuie sur l’exploitation des ressources gazières du champ Marine XII, via des infrastructures de production existantes qui fourniront environ 4,5 milliards de mètres cubes de gaz par an. Un volume auquel 3,5 milliards de mètres cubes de gaz devraient s’ajouter à l’issue de la phase 2 du projet.
Cette première cargaison destinée au terminal de regazéification de Piombino, en Italie, reflète l’engagement d’Eni en faveur du développement du secteur énergétique du Congo.
Le premier envoi de GNL depuis le Congo témoigne de l'engagement durable entre la SNPC, Eni et le gouvernement congolais; illustrant ainsi la pleine réussite d’une collaboration Sud/Nord, comme le souligne Claudio Descalzi, PDG d’Eni.
Au-delà des retombées économiques, Congo LNG constitue aussi un moyen de limiter le brûlage à la torche du gaz naturel.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-02-28 08:41:03
Imaginez ce qu’il est possible de faire quand le train voyageur est là, à proximité, accessible à des tarifs compétitifs et stables sur vos trajets préférés. Il devient une chance. Une chance d’améliorer la vie de tous les jours. L’attente aura été longue. Après trois années d’arrêt, les populations de l’axe Comilog jubilent parce que le train fait partie de l’économie du Niari (sud). L’essor du département, l’intensification des déplacements, le développement urbain posent des questions essentielles de qualité de vie, de pouvoir d’achat pour des milliers de voyageurs qui se déplacent chaque jour. Comme Prométhée qui incarne celui qui vient aider l’humanité en souffrance, l’histoire a donné raison au ministre congolais des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Honoré Sayi, qui avait fait part aux populations du Niari du vœu du Chef de l’Etat, le Président Denis Sassou N’ Guesso, de voir le train siffler sur la ligne Dolisie-Mbinda construite de 1959 à 1962 (285 km).
« Nous avons promis et nous avons réalisé l’arrivée de ce train à Mbinda», a déclaré Honoré Sayi lors du voyage test, devant une population en liesse qui a accueilli le train le vendredi 16 février dernier.
« Le train Air Mbinda, c’est le meilleur cadeau de l’année 2024 du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso aux populations de l’axe Comilog », a-t-il ajouté sous les applaudissements nourris et prolongés des populations.
Le sifflement de la locomotive a émerveillé les populations de l’axe Comilog nostalgiques du train voyageur Air Mbinda.
Les photos et vidéos se multiplient, depuis ce jour, montrant l'incroyable ferveur des habitants de Mont-Belo, Makabana, Tsimba, Mossendjo, Vouka, Moungoundou-Sud, Tsinguidi, Mayoko, Mbinda…
Le gouvernement congolais a réussi donc le pari de relancer les activités du chemin de fer Dolisie-Mbinda pour atténuer les souffrances des populations et donner un nouveau souffle à l’économie.
Un acte qui a un impact considérable sur la civilisation humaine.
Plusieurs travaux ont précédé ce redémarrage. Le remplacement des rails, ballasts et traverses, mais aussi la rénovation de passages à niveau étaient au programme de ce vaste chantier de génie civil.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-02-27 22:24:31
Réaliser les soins des cheveux, dans les traditions et coutumes congolaises, est tout un art. Une réalisation qui s'effectue pour des raisons hygiéniques, esthétiques ou culturelles. Depuis des générations, la coiffure a évolué sur les deux rives du puissant fleuve Congo. Mais, la mode "Souki ya maboko", mode à laquelle étaient accrochées nos mamans et qui n'arrête pas de séduire les jeunes filles d'aujourd'hui, demeure indémodable, même confrontée au modernisme et la popularité de la perruque.
Une perruque qui, autant pour sa fabrication que pour son port, sur la tête, fait appel à des compétences et à de la créativité pour créer des coiffures originales et élégantes.

Ce qui fait son coût relativement élevé selon les modèles et les origines de fabrication.
Les deux images de cette belle Congolaise, notre compatriote, en "Souki ya maboko" n'ont rien à envier à une dame coiffée en perruque, quelqu'en soit son prix, cheveux naturels ou synthétiques confondus.
Ouabari Mariotti / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-02-27 12:39:50
La césarienne est une intervention obstétricale majeure qui peut sauver la vie de la mère et de l’enfant quand son utilisation est appropriée. Mais son taux reste encore faible dans de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne où des barrières financières, géographiques et culturelles privent des femmes d’une intervention qui peut leur sauver la vie. Pour améliorer l’accessibilité de la césarienne, plusieurs pays d’Afrique sub-saharienne dont le Congo-Brazzaville mettent en œuvre une politique de gratuité de cette intervention. Pour améliorer l’accessibilité financière à la césarienne, le ministre congolais de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki, a donné le coup d’envoi lundi 26 février 2024 à la relance du programme de gratuité de la césarienne et d’autres interventions obstétricales majeures. Cette initiative s’est concrétisée par la remise de 2 001 kits opératoires destinés aux établissements de santé publics de notre pays.
C’est le Dr Fabien Boungou, directeur du Programme national chargé de la césarienne, qui a réceptionné ce lot symbolique des mains du ministre.
Selon lui, ces kits couvrent un large éventail de soins, allant de la césarienne urgente et programmée à la réanimation en passant par la prise en charge de l’hémorragie post-accouchement ainsi que les interventions chirurgicales vitales telles que la laparotomie pour grossesse extra-utérine et la laparotomie pour rupture utérine.
La distribution de ces kits s’inscrit dans une stratégie visant à réduire de façon urgente le taux de mortalité maternelle et néonatale.
Les chiffres présentés par le directeur du Programme national chargé de la césarienne ont révélé la gravité de la situation : en 2022, le ratio de mortalité maternelle était estimé à 414 décès pour 100 000 naissances vivantes, tandis que celui des nouveau-nés s’élevait à 28,86 décès pour 100 000 naissances vivantes.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-02-27 12:04:44
L'accueil réservé par la population de la ville océane au chef de l'Etat et à l'ensemble de sa délégation ce lundi s'est avéré plus qu'enthousiaste. Denis Sassou N’Guesso a choisi Twitter pour remercier les populations de Pointe-Noire.

« Merci aux populations de Pointe-Noire, pour cet accueil chaleureux ! », a écrit le numéro un congolais sur son compte Twitter.

Denis Sassou-N’Guesso est arrivé à Pointe-Noire, ce Lundi 26 février 2024, où il a été accueilli par une foule en liesse. Le Chef de l’Etat entame, ainsi, un séjour de travail de plusieurs jours dans la capitale économique.

Au programme, entre autres activités, la cérémonie de démarrage de la production du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) par ENI le 27 février; l’inauguration du siège départemental et du Data Center de l’ARPCE et le lancement des travaux des voiries urbaines de Pointe-Noire le 28 février, ainsi que la pose de la première pierre de l’Université de Loango le 29 février prochain.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-02-26 20:49:05
Le collectif des journaliers à la Société Energie électrique du Congo (E2C) ont exprimé, dans une déclaration publiée samedi 24 février 2024 à Brazzaville, leur mécontentement. Ils affirment que sur les 258 agents recrutés, 204 sont des journaliers et le reste sont des recrutements fictifs. Ce collectif crie à l’injustice et demande la régularisation sans condition des autres journaliers.
«Depuis des années nous avons demandé aux responsables de la Société Energie électrique du Congo de débloquer notre situation. Mais jusqu’à ce jour aucune évolution. Pour ce faire, nous sollicitons l’intervention du Président de la République afin que notre situation professionnelle soit décomptée », a déclaré le porte-parole du collectif des journaliers de E2C, Yvon Moussahoudi.
Les journaliers proposent un arrangement à l’amiable de la situation liée à leur intégration avec le Directeur général de la Société Energie électrique du Congo.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-02-26 11:52:40