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Congo – Francs CFA : Plus qu’un mois pour échanger les billets de la gamme 1992

Ainsi que l’avait établie la Banque des États d’Afrique centrale à travers un chronogramme bien défini, les anciens billets de banque de la gamme 1992 qui n’ont plus cours légal depuis le 1er mars 2023, ne seront plus échangés au 31 mai 2024. À un mois de cette échéance, le gouverneur de la Banque des États d’Afrique centrale a, dans un communiqué diffusé le 26 avril à Yaoundé, informé le public que les billets de la gamme 1992 qui restent exclusivement échangeables aux guichets de la BEAC, ne le seront plus après le 31 mai 2024. Voici le fac-similé.

Dans les pays de la communauté économique ayant en partage le Franc CFA, les populations rurales sont souvent portées vers la thésaurisation de leurs économies. Restent à savoir si toutes savent que dans un mois, leurs économies seront réduites à néant.

D’autre part, il faut se garder que des esprits malins qui gardent par devers eux de grandes quantités de cet argent démonétisé, ne s’en débarrassent auprès des commerçants et autres personnes sous informés, surtout dans les villages les plus reculés.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-29 16:56:14

Santé - Lutte contre le paludisme : L’Oms salue l’efficacité du vaccin antipaludique et encourage son déploiement en Afrique

À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme célébrée le 25 avril, l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), a salué, l’efficacité du vaccin antipaludique et a appelé pour son déploiement à grande échelle en Afrique.

Le parcours pour développer un vaccin contre le paludisme a été long, s'étalant sur environ 30 ans, et ardu, en raison de la complexité de cibler un parasite ayant un cycle de vie à plusieurs étapes.

Désormais, des produits à même de donner des résultats satisfaisants sont disponibles. Il s’agit des deux vaccins antipaludiques, le RTS,S et le Mosquirix, approuvés par l’Oms ces dernières années. Selon l’Unicef, le vaccin RTS,S a permis de réduire de 13% le taux de mortalité infantile liée au paludisme chez les enfants vaccinés au Ghana, au Kenya et au Malawi.

Le Cameroun a été le premier pays à introduire un programme national de vaccination antipaludique systématique et gratuit en janvier 2024. Ce programme vise à protéger des milliers d’enfants contre cette maladie mortelle.

Selon l’Alliance du Vaccin, Gavi, une vingtaine de pays africains devraient intégrer des programmes de vaccination infantile contre le paludisme dans leurs politiques de lutte contre la maladie d’ici fin 2024.

Le Burkina Faso, le Bénin et la Côte d’Ivoire font partie des pays ayant déjà lancé leurs programmes de vaccination.

En plus des vaccins, les moustiquaires imprégnées de deux insecticides de la famille des pyréthrinoïdes jouent un rôle crucial dans la prévention du paludisme. Ces moustiquaires de nouvelle génération ont déjà permis d’éviter 25 000 morts dans les 17 pays où elles sont utilisées.

Le directeur exécutif d’Unitaid, Philippe Duneton a souligné que 60% des moustiquaires imprégnées sont désormais des nouvelles moustiquaires, avec un coût total de 2,70 euros, environ 1800 francs CFA.

Le paludisme a fait plus de 600 000 victimes en 2022, dont 95% en Afrique. Les enfants de moins de 5 ans représentant 80% des décès. L’accélération des campagnes de vaccination et l’utilisation massive des nouvelles moustiquaires laissent espérer une réduction significative de la mortalité.

Les premiers symptômes du paludisme, tels que maux de tête, fièvre et frissons, peuvent être légers ou confondus avec d'autres maladies, ce qui entraîne souvent un diagnostic tardif. Bien que certaines personnes récupèrent sans traitement, la maladie peut être mortelle. Non traitée, elle peut provoquer une forme grave ou le décès en moins de 24 heures.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-29 12:16:50

Congo - Santé : Le Plan national de la sécurité sanitaire 2024-2028 validé

À l’issue d’un atelier qui s’est déroulé du 22 au 27 avril à Kintélé, le Plan d’action national de sécurité sanitaire (Panss) 2024-2028 a été validé le 27 avril à Kintélé. Ce plan vise à mettre en œuvre l’agenda de sécurité sanitaire au niveau national. Il couvre les 19 domaines techniques du Règlement sanitaire international (Rsi).

Ce plan avait été approuvé lors de l’atelier d’élaboration du Panss, qui s’était tenu du 14 au 18 avril à Dolisie, dans le département du Niari. De même, l’élaboration du plan opérationnel annuel (POA) du Panss 2024 a été validée à Kintélé.

Le Plan d’action national de sécurité sanitaire Panss est un processus de planification pluriannuel propre à chaque pays, visant à accélérer la mise en œuvre des principales capacités selon le Règlement sanitaire international, Rsi (2005). Il repose sur l’approche « Une seule santé » et une collaboration intergouvernementale pour la préparation aux risques sanitaires.

Le plan validé détaille les priorités nationales en matière de sécurité sanitaire, favorisant la collaboration entre les secteurs, l’identification des partenaires et l’allocation des ressources nécessaires au renforcement des capacités en matière de sécurité sanitaire. Il vise également à fournir des directives générales pour coordonner toutes les initiatives de préparation en cours dans le pays.

Lors de la clôture de cet atelier, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a souligné que la validation de ces plans représente un engagement concret envers l’amélioration de la capacité du pays à prévenir, détecter et répondre aux menaces sanitaires, qu’elles soient naturelles, accidentelles ou intentionnelles. Il a rappelé que la sécurité sanitaire est un pilier essentiel pour garantir la santé et le bien-être des populations, surtout en période de défis sanitaires majeurs.

Le Plan d’action national de sécurité sanitaire devra servir de guide pour les activités à mener dans les différents secteurs, ainsi que pour l’évaluation externe conjointe prévue à cet effet.

Le représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) au Congo, Lucien Manga, a, quant à lui, souligné que le plan opérationnel est crucial pour la crédibilité du pays dans sa préparation et sa riposte aux urgences de santé publique.

Parmi les défis à relever, il a mis en avant la nécessité d’accélérer la consolidation des capacités nationales conformément au RSI, qui restent largement insuffisantes. Il a réitéré l’engagement de l’Oms à soutenir le Congo sur les plans technique et financier pour surmonter ces défis.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-29 11:06:24

RDC – Justice : La Cour de Cassation ordonne l'ouverture d'une information judiciaire contre le cardinal Fridolin Ambongo

La Cour de Cassation de la République démocratique du Congo a ordonné l'ouverture d'une information judiciaire contre le cardinal Fridolin Ambongo. Le prélat est accusé de propagation de "faux bruits et incitations des populations à la révolte contre les institutions établies"

Firmin Mvonde Mambu, Procureur Général près la Cour de cassation a instruit le procureur général près la Cour d’appel de Matete, d’ouvrir une information judiciaire à charge du Cardinal Fridolin Ambongo Besungu, Archevêque métropolitain de Kinshasa.

Dans sa correspondance, Firmin Mvonde Mambu accuse le numéro un de l'église catholique en République Démocratique du Congo de “violenter délibérément les consciences et sembler trouver un plaisir à travers les faux bruits et autres incitations des populations à la révolte contre les institutions établies et attentats contre les vies humaines”.

Rappelons que le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu comme dans ses habitudes, s'est toujours montré très critique envers l'administration de Félix Tshisekedi.

Dans son homélie lors de la Pâques, Fridolin Ambongo Besungu avait considéré les autorités de la République d'être également responsables de la détérioration de la situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo mais aussi de la situation sociale très précaire marquée par la perte du pouvoir d'achat des Congolais.

Il y a quelques jours, le cardinal Abongo qui se rendait à Rome, avait dû faire face à de nombreuses tracasseries aéroportuaires à Kinshasa. Le prélat, pourtant détenteur d’un passeport diplomatique, s’était vu refuser l’accès au salon VIP de l’aéroport de Ndjili. Peut-être était-il déjà dans l’œil du cyclone.

La République démocratique du Congo fait face dans sa partie Est, à l'activisme des groupes armés étrangers et locaux. À l'Est, la situation s'est détériorée davantage depuis la résurgence des rebelles du M23 que Kinshasa dit être soutenus par Kigali.

Depuis l'année 2021, plusieurs pans de la province du Nord-Kivu sont sous le contrôle de ces rebelles. Ils veulent un dialogue direct avec Kinshasa, un schéma que rejette l'administration Tshisekedi, voulant dialoguer directement avec Paul Kagame qu'elle considère comme le parrain du M23.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-28 15:02:51

Congo - Forces de Police : Michel Innocent Peya honore le personnel du cabinet de la DGARH et de la DGFE pour leur bravoure et leur discipline

Le Commissaire Colonel-Major, Directeur Général des Finances et de l’Equipement (DGFE), Michel Innocent Peya, a présidé vendredi 26 avril, la cérémonie de port d’insignes de grades des officiers supérieurs, officiers subalternes, sous-officiers et brigadiers, du personnel du cabinet de la DGARH et de la DGFE. Un acte qui vient matérialiser et témoigner une ardeur au travail de la part des 76 promus au 2e trimestre 2024. À l’occasion de cette cérémonie, les actions substantielles réalisées en matière de maintien du bien-être social des hommes, notamment dans le domaine de la santé, ont été dévoilées.

Magnifier le sens du devoir et en récolter le sublime honneur à travers cette reconnaissance de la progression, qui se traduit par la citation ou l’élévation au grade supérieur, voilà qui constitue un ressort pour l’action au sein de la Force publique et répond aux préceptes et orientations édictés par le Chef Suprême des Armées, le Président Denis Sassou N’Guesso. Ceci traduit le lien d’esprit de corps, d’attachement aux valeurs et même la confiance des hommes, envers ceux qui les dirigent. Des valeurs que rappele le ministre de  l'Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local Raymond Zéphirin Mboulou.

Direction Générale des Finances et de l’Équipement de la Police et de la Gendarmerie, en ce vendredi 26 avril, dans le respect des rites et traditions de la Police, les 76 promus ont reçu leurs insignes de grades dans une atmosphère empreinte d’intenses émotions et de soulagement.

Par leur fait, leur courage, leur dévouement, leur grandeur d’âme, les hommes atteignent les sommets.

Cette promotion est le fruit des efforts consentis dans le bon accomplissement des missions confiées par leurs chefs hiérarchiques. Une reconnaissance d’un parcours encore long et semé de divers obstacles à franchir.

Cette rencontre a été rehaussée par la présence du commandant de la Garde républicaine, le général de brigade Basile Boka, des Directeurs centraux, du Directeur de l’Identification civile, des invités et des parents des promus.

En cette occasion si particulière, le Commissaire Colonel-Major, Directeur Général des Finances et de l’Équipement (DGFE), Michel Innocent Peya, a reprécisé aux hommes les orientations du commandement, de la hiérarchie. Il a invité les nouveaux promus à continuer de faire preuve de professionnalisme et de patriotisme dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions et de l’accomplissement de leurs missions. De même il a invité ceux qui ne l’ont pas été, à redoubler d’ardeur dans le travail afin de bénéficier également de l’avancement. Aussi a-t-il insisté sur la « loi des 2 P » entendu par Population et Police, un couple engagé dans une unité où l’un doit rassurer l’autre. Aussi, la Police se doit-elle de rassurer la population afin de continuer de bénéficier de la confiance de la hiérarchie.

Dans son allocution de circonstance, le Commissaire Colonel-Major, Directeur Général des Finances et de lÉquipement (DGFE), Michel Innocent Peya, a aussi abordé la question de l’opérationnalité des hommes.

Pour les hommes de la Force Publique placés sous son commandement et dont le devoir exige en toutes circonstances l’esprit de sacrifice allant parfois jusqu’au sacrifice suprême, la loi confère des droits et des obligations spécifiques, afin de maintenir un esprit sain dans un corps sain, apte à rendre à la hauteur des sollicitations et des missions.

Des droits et des spécificités qui ne sont hélas toujours pas honorés. Le Commissaire colonel-major Michel Innocent Peya a tenu à les réhabiliter dans son rayon d’action, en promouvant l’action sociale des hommes et de leurs supérieurs, ce en prenant en compte les spécificités en matière de santé, afin que celle-ci soit préservée autant que possible.

Aussi, sous sa direction, des moyens mobiles, notamment des ambulances médicalisées de prise en charge sanitaire des hommes, pouvant être déployés jusqu’à leur domicile, quad les circonstances l’exigent, ont été acquises.

Actant l’excellence des rapports entre la Police et la Garde Républicaine, le Commissaire colonel-major Michel Innocent Peya Directeur Général des Finances et de l’Equipement et le Commandant de la Garde Républicaine, le général de brigade Basile Boka ont visité le bâtiment équipé, qui abritera les services de la Garde républicaine. Un bâtiment dont les travaux ont été réalisés par la Direction Générale de l’Équipement et des Finances.

Cliquez sur la photo pour lire la vidéo.

Bertrand BOUKAKA/Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-27 17:54:32

Congo – Variole du singe : Neuf districts sanitaires touchés parmi lesquels Brazzaville et Pointe-Noire

Le Congo connait une résurgence de l’épidémie de variole du singe, autrement appelée monkey-pox. Selon le ministère de la Santé et de la population, au total dix- neuf cas de l’épidémie ont été confirmés par le laboratoire national. Des cas sont signalés à Brazzaville et Pointe-Noire.

Une déclaration rendue publique par le ministre de la Santé et de la population, Gibert Mokoki relève qu’à ce jour, la situation épidémiologique fait état de cinq départements touchés, notamment, la Cuvette, la Likouala, les plateaux, Pointe-Noire et Brazzaville.

Neuf districts sanitaires sont touchés à savoir Bokoma où 8 cas ont été confirmés, Mossaka avec 2 cas, tout comme à Loukolela, Oyo, Liranga, Gamboma et 1 cas à Ngoyo. Aucun décès n’a été enregistré à ce jour.

Les symptômes mis en évidence sont la fièvre, les maux de tête, la fatigue, les gonflements ganglionnaires, les douleurs musculaires et les éruptions cutanées.

Le monkey-pox, est une zoonose très contagieuse, car elle touche autant les animaux que les humains. Elle se transmet par le contact avec des animaux infectés, de la viande de chasse contaminée et des personnes infectées, poursuit la déclaration du ministre.

Pour faire face à cette épidémie, le ministère de la santé a invité la population à observer les mesures d’hygiène de base, notamment d’éviter les contacts et rapports sexuels avec les personnes contaminées ou suspectes pendant 21 jours au moins et de ne pas fréquenter les lieux de regroupement des animaux sauvages, ainsi que leurs couloirs de passage.

De même, le ministère recommande de ne pas manipuler la viande de chasse à mains nues, de porter le masque et les gants si nécessaires.

Par ailleurs, le gouvernement a rassuré la population que les cadres et agents du ministère sont à pied d’œuvre, pour endiguer l’épidémie. Il a exhorté les populations à recourir aux services de santé les plus proches, s’il est détecté ou signalé un cas suspect.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-26 19:45:52

Congo – Boxe : Décès de Ardy Dasylva Ndembo à Miami

Le boxeur congolais Ardi Dasylva Ndembo, âgé de 27 ans, est mort, le jeudi 25 avril 2024, à l'hôpital Jackson mémorial de Miami. Ardi Dasylva Ndembo a passé plus de deux semaines dans le coma, à la suite d'un coup fatal reçu du pugiliste cubain, Nestor Santana.

Le natif de Brazzaville avait été brutalement mis K.O, lors d'un combat qui s’était déroulé le 6 avril dernier.

De nombreuses personnes qui ont assisté à l'événement, rapportent que le Cubain Santana avait donné 4 à 5 coups à Ardi derrière la tête et l'arbitre était incapable d'agir.

D’autres en revanche, présentent la chute par la nuque de ce colosse de 91 kilos à la pesée, comme étant la cause du grave traumatisme, avec notamment l’hémorragie provoquée par celle-ci.

Après ce combat fatal, le boxeur dont le pronostic vital était déjà engagé après sa chute sur le ring, avait été conduit dans un centre de traumatologie du système de Jackson Mémorial, à Miami, où il avait subi une intervention chirurgicale, afin d’arrêter l’abondant épanchement sanguin qui comprimait son cerveau. Aussi, avait-il été plongé dans le coma après l’opération.

Depuis, Ardi Dasylva Ndembo se trouvait sous respiration artificielle et seuls les appareils assuraient le relais de certaines de ses fonctions vitales, pour stabiliser son état, qui était critique.

Après quasiment trois semaines d’acharnement thérapeutique, les médecins se sont résolus à accepter l’évidence, en déclarant le décès du boxeur, le jeudi 25 avril, quand ils l’ont débranché.

La communauté congolaise de Miami est en émoi, la famille du boxeur est inconsolable.

De partout, les hommages des Congolais affluent pour saluer la mémoire d’un compatriote qui ne manquait pas de mettre en avant le drapeau congolais dont il affichait la fierté, lors de ses combats.

Ardi Dasylva Ndembo a commencé la boxe au Congo, où il faisant bouger le pays de par son punch.

Le désir de faire carrière dans le noble art l’a conduit en Afrique du Sud où il a fait trembler l’Afrique en remportant la ceinture des mi-lourds.

C’est aux États Unis qu’il a débuté sa carrière professionnelle en devenant poids lourd, à force de travail et d’abnégation. Ses premiers combats chez les lourds se soldent par des victoires dont un par KO.

Ardi Dasylva Ndembo se définissait comme un guerrier. De tout temps, il a voulu marquer le nom du Congo au plus haut niveau mondial.

Ardi Dasylva Ndembo a toujours été une source d’inspiration pour la jeunesse congolaise, il était fier de défendre les couleurs congolaises.

Adieu champion !

Adieu l'artiste !

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-26 07:46:50

Congo – Éducation nationale : Bientôt un lycée à Mayoko

Le ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l'Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou a effectué le déplacement de Mayoko et Tsinguidi, jeudi 25 avril 2024. Dans ces deux localités du Niari situées à quelques encablures de la frontière avec le Gabon, Jean Luc Mouthou est allé prendre possession du site où sera érigé le lycée de Mayoko.

En compagnie des autorités administratives et des notables de la localité, le ministre Mouthou a visité deux sites.

Sur le premier site, situé à Mayoko il sera très prochainement construit le lycée d’enseignement général.

L’érection de ce lycée dans la contrée est très attendue tant par les parents que les élèves qui sont obligés de se rendre à Mossendjo pour leurs études secondaires. Un exode lourd de conséquences, surtout quand on a pas de parent chez qui aller vivre.

Après Mayoko, le ministre Mouthou a visité un autre site, celui du collège de Tsinguidi abandonné par la municipalisation de 2006 au Niari.

Là aussi, les travaux sont vivement attendus par les parents dont les élèves sont obligés de se rendre à Mayoko après leur admission au collège. Une situation qui nécessite un investissement financier difficilement soutenable pour de nombreux parents qui doivent constamment ravitailler leurs enfants vivants désormais loin du foyer.

Ces difficultés sont la cause de nombreux décrochages pour les élèves issues des familles démunies.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-25 20:54:23

Congo – Déclaration de conflits d’intérêts : Le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso s’est plié à l’exercice

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a effectué, le mercredi 24 avril à Brazzaville, son acte de déclaration de conflits d’intérêts.

Le respect des lois est une exigence qui s’impose à tout citoyen. S’imposant cette exigence citoyenne, mais aussi pour donner l’exemple, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a effectué son acte de déclaration de conflits d’intérêts, afin de répondre à l’obligation du décret émis en août 2022, imposant à toute personne investie d’une mission de service public de faire cette déclaration.

« Nous sommes venus accomplir un acte de bonne foi, de bonne moralité politique, un acte de déontologie gouvernementale. Mais au-delà, nous sommes venus, également, nous conformer à la loi, contribuer à la moralisation de la vie publique et à l’assainissement des pratiques dans la vie politique et financière. C’est un combat de longue haleine auquel le président de la République invite l’ensemble de la population », a déclaré Anatole Collinet Makosso.

Après sa déclaration, le Premier Ministre a saisi cette occasion pour inviter l’ensemble des compatriotes investis de charges publiques à accomplir ce devoir.

« Ce n’est pas seulement une affaire des hauts cadres, mais de tous les cadres investis de charges publiques et de missions dans les services publics, qui doivent se mettre à l’abri de tout soupçon », a-t-il souligné.

Outre le premier ministre, le ministre de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-Privé, Denis Christel Sassou Nguesso ainsi que celui de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, ont également accompli leur devoir citoyen.

Déjà, le lundi 22 avril, le Président de la Commission nationale d’auto-Évaluation du Mécanisme Africain d’Évaluation par les pairs-Congo, Alain Akouala Atipault, avait signé sa déclaration des conflits d’intérêts, auprès de la Haute autorité de lutte contre la corruption.

Le décret définit le conflit d’intérêts comme une situation dans laquelle se trouve une personne investie d’une mission de service public qui entre en concurrence avec des intérêts professionnels ou personnels, susceptibles d’influer sur la manière dont elle s’acquitte des tâches qui lui sont confiées dans le cadre de ses fonctions.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-25 19:28:32

France : À Caen, une étudiante congolaise de Brazzaville en licence 1 de Sciences du Langage est menacée d'expulsion

Elle, est étudiante congolaise en licence 1 de sciences du langage. Tout le monde parle d'elle, mais personne ne dit son nom, ils ne le connaissent pas tous. Qu'importe, ils ont été touchés par son histoire. Cette étudiante congolaise a reçu une obligation de quitter le territoire (OQTF) en janvier 2024. L'Office français de l'immigration et de l'intégration lui a envoyé un billet d'avion pour son pays d'origine, elle doit quitter Caen, ce mercredi 24 avril 2024.

Samedi 20 avril 2024, une vingtaine de personnes ont manifesté leur soutien à cette étudiante menacée d'expulsion, sous le coup d'une procédure d'obligation de quitter le territoire français (OQTF) prononcée par arrêté préfectoral à Dijon en janvier 2024.

La fac de Caen, c'était son second départ. Elle est arrivée en France, à Dijon, en octobre 2021, grâce à un visa "étudiant".

Inscrite en Lettres, les débuts sont compliqués, elle doit jongler entre son arrivée, trouver un job pour rembourser des crédits contractés par ses parents et apprendre ses cours.

Elle a validé son premier semestre avec succès et la France lui a pris un billet d’avion pour la renvoyer dans son pays le 24 avril.

Des étudiants, membres d’associations et quelques élus étaient présents devant l’université, samedi 20 avril 2024, pour dire leur opposition à son expulsion.

Expulsable, l’étudiante congolaise est actuellement hébergée dans la chambre de 9 m2 d’une amie. Une nouvelle audience concernant son OQTF est « prévue bientôt », annoncent ses soutiens qui entendent rester mobilisés jusqu’au bout.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Source : Ouest-France

Créé le 2024-04-23 20:38:11

Congo : Les trafiquants présumés de peaux de panthère et d’écailles de pangolin vont comparaitre à Oyo

La première audience sur l’affaire de deux individus interpellés, le 03 avril dernier à Oyo, dans le Département de la Cuvette (nord), aura lieu ce 25 avril au Tribunal de Grande Instance de cette localité. Ces derniers avaient été pris avec deux peaux de panthère et un sac d’écailles de pangolin géant, espèce animale intégralement protégée par la loi au Congo.

Pour rappel, l’interpellation de ces présumés délinquants fauniques avait été réalisée par les éléments de la Région de Gendarmerie d’Owando et de la compagnie d’Oyo en collaboration avec les agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière de la Cuvette, appuyés techniquement par le PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage).

Les deux présumés délinquants fauniques seraient dans un réseau. L’un aurait acheté ces produits à Gamboma dans le Département des Plateaux et les auraient transportés de cette localité précitée pour Oyo afin de les revendre. Pour tromper la vigilance des services de contrôle le long de ce trajet, cet individu aurait camouflé les peaux de panthère et les écailles de pangolin géant dans des sacs. Ces produits de faune auraient été stockés dans la maison de son complice à Oyo pendant plusieurs jours. Ces derniers avaient été pris la main dans le sac.

Les deux individus avaient été interpellés pour les délits de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux peaux de panthère et d’un sac d’écailles de pangolin géant, trophées d’espèces animales intégralement protégées.

Ces derniers vont répondre de leurs actes devant la justice congolaise. Ils risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement fermes ainsi qu’une amende allant jusqu’à 5 millions de FCFA conformément à la loi. Les présumés trafiquants avaient été déférés le 8 avril dernier au Tribunal de Grande Instance d’Oyo.

Ils sont derrière les barreaux en attente du procès qui s’ouvrira ce 25 avril à leur encontre.

Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces animales sauvages. Le Congo qui s’est engagé à protéger ses espèces animales en voie de disparition reste vigilant et traque tous ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune sauvage. Un excellent travail est régulièrement accompli par les autorités avec des effets positifs dans ce domaine de lutte contre la criminalité faunique.

En République du Congo, le pangolin géant et la panthère sont parmi les espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.

L’article 27 de cette loi stipule : « l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts ; pour les besoins de la recherche scientifique ».

Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-23 20:16:13

Les retraités de la Mairie de Brazzaville : Concert de casseroles pour réclamer des arriérés de pensions

Des centaines d’agents municipaux retraités non pensionnés pendant une décennie déjà ont participé lundi 22 avril 2024, place de la gare à Brazzaville, à un concert de casseroles pour protester contre ce qu'ils dénoncent comme l'insuffisance du soutien de l'Etat à leur cause. « Mairie de Brazzaville : les agents municipaux retraités non pensionnés réclament les 35 milliards versés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) par le gouvernement pour le retrait des dossiers », peut-on lire sur la banderole qui résume le message par lequel les manifestants justifient leur concert de casseroles depuis quelques jours déjà.

Le président de l’Union des retraités des municipalités du Congo, Lucien Mfourga, a souligné que du premier au dernier bulletin de paie, les prélèvements de la CNSS ont été réalisés.

« Nous réclamons juste notre pension. Nous avons travaillé, nous avons cotisé. L’Etat doit nous donner ce qui nous revient », a-t-il insisté.

Il a souligné qu’ils ont écrit à toutes les autorités concernées par ce dossier sans gain de cause, tout en reconnaissant que l’Etat a déjà versé la plus grande partie de cette dette sociale.

Les agents municipaux retraités non pensionnés souhaitent que la situation soit débloquée pour qu’ils jouissent pleinement de leurs droits.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-23 08:28:16

Isaac Ngata a été confirmé en tant que sélectionneur national des Diables Rouges seniors hommes

Isaac Ngata a été confirmé en tant que sélectionneur national des Diables Rouges seniors hommes. L’événement s’est déroulé lors d’une réunion au siège de la Fédération Congolaise de Football (Fecofoot). Il a été présenté aux membres du Comité exécutif de la Fecofoot, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour le football congolais, rapporte notre confrère Le Troubadour de Brazzaville.

Isaac Ngata, adjoint de Paul Put, avait dirigé temporairement les Diables Rouges lors de la première journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 contre la Zambie le 17 novembre dernier et lors de la dernière fenêtre Fifa en mars dernier.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-22 07:04:15

Congo : Un assassin enterré nu sous le cercueil de sa victime à Tsinguidi, tout le monde est sous le choc

Ce monsieur sur la photo, connu sous le pseudonyme de Djony Texas, la cinquantaine révolue, a été retrouvé mort dans la rivière la louéssé. Parti à la récolte de son vin local(le tombé ou ngok Mbinda) le vendredi 12 avril 2024, ce n'est que le samedi 13 avril matin qu'il a été retrouvé, son corps sans vie au bord de la rivière. Un détail particulièrement choquant indique que la mort serait suspecte. Les secours ont constaté qu'il a été brutalisé et jeté dans la rivière. Tout compte fait, c'est son beau-frère (le frère de sa femme), Edgar Biboudou, la quarantaine révolue, de nationalité congolaise, qui a coupé sa carotide avant de le jeter dans la rivière.

L'assassin a reconnu les faits, ce qui a mis en colère la population du village Tsinguidi dans le département du Niari (sud) qui l'a molesté jusqu'à ce qu'il ait lui aussi perdu la vie.

Il a été enterré nu sous le cercueil de sa victime.

La scène macabre se déroule sous le regard impuissant du sous-préfet de Mayoko qui était accompagné de quelques agents de la police du district dont il a la charge.

Une enquête de police a été ouverte afin de déterminer ce qui s'est réellement passé à Tsinguidi dans le district de Mayoko.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

 

Créé le 2024-04-22 06:47:51

France : Ferre Gola a franchi un sommet et enflammé Adidas Arena à Paris, la rumba congolaise est sauvée !

Le concert de Ferre Gola du samedi 20 avril 2024, a illustré combien cet artiste tient les rennes du chant, de la maîtrise vocale et mérite son statut de dépositaire actuel de la rumba congolaise. Le public qui a répondu présent à Adidas Arena, la nouvelle salle polyvalente et modulable située dans le quartier de la Chapelle à Paris en France, été émerveillé et rassuré sur le futur de la musique congolaise. Un tel pouvoir entre les mains d’un artiste… « La rumba congolaise est sauvée », pour paraphraser l’écrivain du Congo-Brazzaville, Alain Mabanckou. Les férus des belles sonorités ont vécu un moment musical exceptionnel et intemporel !

Il en a livré des concerts, mais celui de samedi soir, avait une saveur toute particulière. Si certains doutaient que Ferre Gola puisse réussir son concert à Adidas Arena, 14 ans après sur le sol parisien, ils sauront désormais que le puissant chanteur a, une fois de plus, confirmé qu’il n’est pas n’importe qui à Paris, la ville lumière.

En grande forme, ne manifestant aucune gêne pour les instants chorégraphiés, Ferre Gola a électrisé la salle polyvalente nouvellement construite et assuré le show pendant plus de deux heures devant plus de 13 000 personnes.

Deux heures sur le podium sans oublier qu’il a entamé avec la saillante chanson “Jamais seul” composée en hommage à ses compatriotes de l’Est, victimes de guerres injustes depuis près de trois décennies.

Les tubes de son récent album “Dynastie“, ont ensuite défilé. On peut citer Carte rose, Marathon, Sing again, Écologie et une version de la chanson dansante Kibombanda ainsi que Bizorbi pour captiver le public et assurer le spectacle.

Standing ovation, chorégraphies reprises par les spectateurs, le public parisien a dansé avec bonheur et chanté dans l’allégresse sur les rythmes tantôt rumba tantôt ndombolo du répertoire du natif de Kinshasa.

Le premier concert d’Hervé Bataringe, né le 3 mars 1976 à Kinshasa, auteur-compositeur-interprète, danseur et producteur congolais, actif depuis la fin des années 1990, à Adidas Arena, a été suivi avec passion par des milliers de fanatiques en live streaming.

Ferre Gola, très heureux, a réussi son pari. Avec détermination, Jésus de nuances a le regard déjà tourné pour ce dimanche 21 avril, prêt à exceller lors de son deuxième concert dans cette même arène de Porte de la Chapelle.

" La force d'un artiste ne se limite pas à remplir une salle, car son équipe peut s'en occuper. La véritable force d'un artiste réside dans sa capacité à prendre le micro et à unifier tout le monde avec ses performances. C'est précisément ce que Ferre Gola Le Padre a démontré ce soir, devant les yeux du monde. Il est vraiment très talentueux, et je comprends maintenant pourquoi il est surnommé "Patrimoine", a déclaré Lokua Kanza, chanteur, multi-instrumentiste, parolier, compositeur, arrangeur, et producteur congolais.

Nombreux parlent même de la résurrection de la musique congolaise à Paris. Une manière exaltante pour unir et faire la paix entre les artistes congolais et les congolais de kinshasa vivant en Europe et réunis au sein du mouvement «Les combattants », très hostiles au pouvoir de Kinshasa.

Si la finalité est bien de déstabiliser le régime, la méthode n’est donc pas la bonne. Et l’on peut s’étonner que la Préfecture de police de Paris se laisse si facilement intimider et ne prenne pas de mesure plus dure contre un mouvement qui empêche régulièrement des artistes congolais de s’exprimer sur le territoire français.

Quel que soit leur camp, les censeurs seront toujours du mauvais côté.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-21 20:22:45

Monde - Intempéries: ‘’La planète poignardée et menottée - Denis Sassou N'Guesso au secours d'un monde dans le coma’’ le livre de l'écrivain Michel Innocent PEYA remis au goût du jour

Le Congo reste marqué par les crues sur le fleuve éponyme, dont le niveau des eaux est monté cette année, au-delà des repères connus à ce jour, avec des effets très dévastateurs. Désormais, des vagues de chaleur avec des épisodes torrides et étouffants inondent l’air, surtout dans les grandes agglomérations du pays. Ailleurs, sur d’autres continents, les feux consument les forêts réduites à des brasiers ardents. Que dire de la vague de pluies diluviennes ainsi que les inondations que connaissent certains pays du golfe, notamment Dubaï la capitale des Émirats arabes unis noyée sous des trombes d’eau. ‘’ La planète poignardée et menottée’’ geint et crie sa détresse et l’homme, principal acteur de ce dépérissement en subit les conséquences.

Nul n’est prophète chez soi, a-t-on coutume de dire. Nombre de congolais témoins des bouleversements climatiques qu’ils n’avaient jamais connus de mémoire d’homme, s’accordent désormais sur ce que la vision écologique du Président Denis Sassou-N’Guesso, mise en lumière par l’écrivain-chercheur congolais de renommée internationale, le Docteur Michel Innocent Peya, Ambassadeur des Droits et Devoirs de l’humanité et de l'Environnement, dans ses ouvrages, se révèle prémonitoire.
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Fin 2023, le fleuve Congo a encore quitté son lit. Et à nouveau, les conséquences ont été catastrophiques. Les pluies diluviennes – deux fois supérieures à la moyenne ont provoqué la plus forte crue de la région depuis six décennies, avec 6,20 mètres, contre 6,26 mètres en 1961. Dire que quelque chose s’est véritablement déréglé dans le climat. Et il est fort à craindre que cela ne soit désormais la norme.

Dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler « le combat pour la préservation des écosystèmes et la survie de l’humanité », le constat et les analyses ressortis par ce livre du « messager du Congo dans le cadre de l’action pour la protection de l’environnement » pour paraphraser le président du Sénat congolais, Pierre Ngolo, met de nouveau en lumière l’action du président congolais.

ABANIYO

Le Président Denis Sassou-N’Guesso a en esprit éclairé, très tôt perçu le danger du déséquilibre des écosystèmes et s’est engagé sans atermoiements au combat pour la sauvegarde de la planète.

La planète est en proie à d'énormes difficultés provoquées par les activités humaines. Ce qui nous menace tous, en tant qu'espèce, et ce dont on se préoccupe le moins, c'est le dérèglement climatique qui ne peut plus être passé sous silence, qui constitue un fléau, au même titre que les endémies et les problèmes de santé mondiale. Il détruit les humains et décime la biodiversité.

Une planification urbaine déficiente et des infrastructures insuffisantes ont rendu certains pays africains vulnérables aux crues soudaines après des pluies intenses, qui sont devenues plus fréquentes en raison du changement climatique.

Les Émirats arabes unis et plusieurs pays du Golfe persique ont été frappés, par des pluies torrentielles inédites. L'équivalent de deux années de précipitations sont tombées en quelques heures sur l'émirat. Les infrastructures ont rapidement été touchées et les villes inondées. Et Dubaï n'y a pas échappé.

Des incendies de forêt records frappent le Venezuela en raison de la sécheresse qui sévit en Amazonie. Selon les dernières données publiées, cette sécheresse due au changement climatique qui sévit dans la région de la forêt amazonienne.

Dans son ouvrage, le Docteur Michel Innocent Peya décrit une série de comportements humains qui mettent en danger notre planète, et propose des préconisations.

Notre planète se meurt. Elle subit les contrecoups de l’action de l’homme qui en bien de cas, n’a pas anticipé dans la préservation des écosystèmes, sacrifiant parfois l’avenir de la planète au présent dont il assouvit ses besoins.

Qu’il s’agisse de la terre ferme, des forêts, des cours d’eau, des mers et des océans, ainsi que les airs avec le climat, aucune zone du globe n’échappe à ce péril dont hélas, beaucoup ne semblent pas prendre conscience.

« Une planète poignardée et menottée », dans cet ouvrage, le Docteur Michel Innocent Peya, ‘’ausculte’’ avec force-détail notre planète dont le désastre, si l’on y prend garde aura des effets quasi irréversibles qui augurent de la fin du monde, tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Dans cette littérature engagée et altruiste, les idées de Denis Sassou- N’Guesso dont fait échos Michel Innocent Peya dans son ouvrage, se doublent de l’humble mission de se mettre au service de l’humain et de son milieu.

Le constat sur la situation survenue à Dubaï est si évocateur car tous regardent du côté du changement climatique, puisqu’une atmosphère plus chaude est également plus humide : pour chaque degré de température supplémentaire, la teneur en eau de l’atmosphère augmente de 7%.

De là à subir des inondations catastrophiques, il y a de quoi dire que « la nature fait récolter à l’homme, ce qu’il sème en la détruisant ».

Cliquez sur la photo pour lire la vidéo.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-21 19:11:50

Congo – Nécrologie : Programme des obsèques de monsieur Moukongo Mokabakila Joachin

Décédé le 11avril 2024 au CHU de Brazzaville, monsieur MOUKONGO MOKABAKILA Joachin, ancien agent de la Direction générale de la Fonction publique, (Ancien Directeur de Gestion des Carrières Administratives, DGCA) sera inhumé le jeudi 25 avril. Aussi la famille a-t-elle publié le faire part que voici.

 

Monsieur NTSIMOU Antoine, les enfants KOLELAS, MOUKONGO, NTSIMOU, la famille NGANDOU et familles, informent les parents, amis et connaissances, que les obsèques de leur Frère, Oncle et Père, MOUKONGO MOKABAKILA Joachin sont prévues pour le jeudi 25 avril, selon le programme ci-après.

9 heures 30 : Levée de corps à la Morgue municipale de Brazzaville, suivie du recueillement au Salon VIP de ladite morgue.

10 heures 30 : Départ pour le domicile, sis au numéro 47 de la rue Alphonse Bitsindou à Kingouari.

12 heures : Départ pour l’inhumation au Cimetière familial situé au village Matingou-ma-Mvouri dans le district de Goma Tsé-Tsé.

17 heures : Retour à Brazzaville et fin de la cérémonie.

La Famille

Créé le 2024-04-21 17:52:30

Congo – France : Monseigneur Bienvenu Manamika célèbre une messe de suffrage à Paris, à l'intention du Cardinal Émile Biayenda

Ce dimanche 21 avril 2024 à 14 heures, Monseigneur Bienvenu Manamika Bafouakouahou, Archevêque Métropolitain de Brazzaville, célèbre la messe du 47ème anniversaire du Don de la vie du Cardinal Émile Biayenda, à la paroisse Saint-Denys de la Chapelle, au 16 rue de la Chapelle dans le 18ème arrondissement de Paris.

À l’occasion de cette célébration eucharistique si spéciale, toutes les communautés chrétiennes congolaises (chorales, scholas, saintes Rita, Supplique, Suffrage, Fraternités et associations) sont invitées à participer à cette messe.

La célébration sera aussi l'occasion d'un grand « Ntsinsani » autrement dit quête spéciale, dont les fonds serviront à l'aménagement du site du Mont Cardinal Émile Biayenda.

Les moyens d'accès à la chapelle :

- Métro Marx Dormoy, Ligne 12.

- Bus 35, 38 et 60, au départ de la gare du Nord. Descendre à l'arrêt Ordener Marx Dormoy.

La messe sera également diffusée sur la chaine KTO.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-20 18:45:46

Togo - Constitution : À l’unanimité, les députés adoptent le passage du pays à un régime parlementaire

Après des débats parlementaires nourris ce vendredi 19 avril et une consultation auprès de la population togolaise, l’Assemblée nationale de la République du Togo a finalement adopté, à l’unanimité, la proposition de révision de la Constitution. Conçue comme un « nouveau pacte social », cette constitution ouvre la voie au passage d’un régime semi-présidentiel à un système parlementaire.

Dans un élan sans précédent, le Togo émerge comme un pionnier en Afrique de l'Ouest en transitionnant d'un régime semi-présidentiel à un système parlementaire, marquant ainsi une avancée remarquable dans son paysage politique.

Ancrée dans une histoire de consultation citoyenne démarrée en 2017, cette évolution reflète la volonté collective de promouvoir une gouvernance plus inclusive et une participation active des citoyens.

En franchissant ce jalon historique, le Togo s'adapte avec détermination à ses réalités et à ses aspirations, démontrant une urgence et une volonté indéniables de progresser vers un avenir plus démocratique et représentatif.

Après la phase de consultation et d’échanges avec les différents acteurs de la société civile, des politiques et divers des composantes de la population, à la demande du Président de la République togolaise, Faure Gnassingbé, afin de permettre une délibération approfondie entre parlementaires, une seconde lecture du projet de loi a abouti à la nouvelle constitution du Togo, vendredi. Elle concrétise les aspirations à une plus grande représentativité ainsi qu’à une participation accrue des citoyens à la vie publique.

Cette réforme puise également sa source dans l’adhésion du Togo au Commonwealth en 2022, dont de nombreux membres, tels que l’Inde, ont adopté de longue date un système parlementaire qui a fait ses preuves en matière de stabilité et de représentativité. De ce fait, le Togo ouvre une réflexion novatrice, au sein de la CEDEAO, sur son système de gouvernance afin de répondre aux enjeux contemporains et aux aspirations de sa population. Il rejoint ainsi la famille des nations ayant adopté le parlementarisme – à l’instar de nombreux membres du Commonwealth – auquel le pays avait adhéré dès 2022.

En se dotant d’une nouvelle Constitution et d’institutions fortes garantissant un équilibre accru des pouvoirs, le pays de Faure Gnassingbé réaffirme sa position de puissance stabilisatrice et d’acteur clé pour le développement et l’intégration de la sous-région ouest-africaine.

La nouvelle Constitution instaure une gouvernance du pays fondée sur une collaboration efficace et équilibrée entre les composantes du pouvoir. Elle donne plus de poids aux assemblées parlementaires (Assemblée nationale et Sénat), qui constitueront la principale source de légitimité de l’exécutif.

Le Parlement réuni en Congrès désignera, en effet, le Président de la République, garant de la continuité de l’Etat, tandis que le président du Conseil des ministres, qui conduira les affaires du pays, sera quant à lui issu de la majorité parlementaire et élu par les députés de l’Assemblée nationale.

La constitution de la Cinquième République togolaise a été pensée comme un nouveau pacte social, qui renforce le rôle des citoyens dans la conduite de la vie publique, et lègue aux générations futures un système stable, plus représentatif et transparent.

Le passage à une Cinquième République et l’application du parlementarisme enracinent la démocratie et répondent à la demande populaire d’une plus grande horizontalité dans la conduite des affaires de l’Etat. Le pays se dote d’un modèle adapté à ses réalités propres, éloigné de schémas issus de l’histoire post-coloniale. « Avec la nouvelle révision constitutionnelle, on se retrouve avec une parfaite collaboration entre le législatif et l’exécutif en matière législative… Désormais, les législatives pourront susciter plus d’engouement chez les Togolais que l'élection présidentielle de la Constitution actuelle. De plus, le multipartisme pourrait aussi subir des modifications par la collaboration des petits partis politiques. Ces derniers pourront évoluer vers de grands ensembles partisans », Koffi Amessou Adaba, enseignant et chercheur en sociologie politique.

« Cette révision apporte un nouveau régime plus représentatif. Une plénitude de pouvoir conférée au peuple par ses représentants”, Pacôme Yawovi Adjourouvi, ministre des Droits de l'Homme, de la formation à la citoyenneté, et des relations avec les institutions de la République ».

Mots clés : Faure Gnassingbé, constitution togolaise

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-20 17:11:22

Sassou-N’Guesso et Obiang Nguema décrochent le Super Prix Grand Bâtisseur – Trophée Babacar Ndiaye 2024

Les présidents Denis Sassou-N’Guesso du Congo Brazzaville et Theodoro Obiang Nguéma de la Guinée Equatoriale ont remporté le Super Prix Grand Bâtisseur – Trophée Babacar Ndiaye édition 2024 pour les grands travaux d’aménagement des autoroutes dans leurs pays respectifs.

Les deux chefs d’Etat, tous de la région Afrique centrale ont été élus à l’unanimité par un groupe d’une vingtaine de médias africains lors d’un vote dont les résultats ont été révélés jeudi à l’hôtel Millenium central downtown à Dubai, capitale des Emirats arabes unis.

Dubai accueille en effet du 17 au 21 avril 2024 la conférence inaugurale de l’African road builders – Trophée Babacar Ndiaye (ARB), l’organisation qui décerne ce prix depuis 9 ans déjà avec le soutien de la Banque africaine de développement (BAD). Les travaux se déroulent sous le thème : « qualité des infrastructures routières et développement de l’Afrique ».

Denis Sassou-N’Guesso et Theodoro Obiang Nguéma succèdent à Marc Ravalomanana de Madagascar lauréat 2023 de ce prestigieux prix dont le but est d’encourager les dirigeants du continent qui réalisent des grands travaux d’aménagement routier dans leur pays afin d’impulser le développement durable et la lutte contre la grande pauvreté dans les zones rurales.

« Le comité de sélection adresse ses félicitations aux deux présidents », souligne le communiqué de l’ARB.

Denis Sassou –N’Guesso a été primé pour l’autoroute Pointe-Noire Brazzaville (535 km) et d’autres projets connectant le Congo avec ses voisins le Gabon et le Cameroun.

Le comité a primé le président équato-guinéen pour les autoroutes Batta – Mongomo (220 km en 2X2 voies) et bien d’autres routes intérieures qui ont permis de fluidifier la circulation, de limiter la souffrance des populations et éviter au pays le syndrome hollandais ou la malédiction de l’or noir.

Le prix est décerné en mémoire du Dr Babacar Nndiaye, ancien Président de la BAD d’où le soutien du groupe de la BAD à cette initiative continentale.

Denis Sassou-N’Guesso et Theodoro Obiang Nguéma recevront leur prix le 30 mai prochain à Nairobi en marge des Assemblées annuelles de la BAD, a déclaré le commissaire général de l’ARB, Barthélemy Kouamé qui est également Directeur du magazine panafricain Acturoutes.

La conférence inaugurale 2024 de Dubai a connu la participation de plusieurs bailleurs de fonds à l’exemple de la BAD (partenaire officiel), la BADEA et Afreximbank. Il y a eu également une forte participation des sociétés spécialisées dans la construction des routes et la fourniture des bitumes de qualité. Il s’agit entre autres de Ageroute (Côte d’Ivoire), Porteo BTP (Côte d’Ivoire), Rubis Asphalt (Dubai).

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-19 15:49:32

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