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L’Association Owando-Pluriel a organisé une rencontre de remerciements aux donateurs pour la phase de formation qualifiante des jeunes d’Owando, le samedi 11 mai 2024 à l’hôtel Olympic Palace de Brazzaville. La cérémonie prélude à la remise des attestations de fin de formation aux premiers apprenants des filières après un apprentissage de six mois, s’est déroulée sous la houlette de son coordonnateur, l’honorable Premier Questeur de l’Assemblée nationale, député d’Owando commune, Joël Abel Owassa, en présence du ministre des Transports et de la Marine Marchande, Honoré Sayi, du Premier vice-président de l’Assemblée nationale, Léon Alfred Opimbat, des députés, sénateurs, des diverses personnalités, des cadres et ressortissants d’Owando.

C’est à l’issue de la première phase de formation des jeunes de la localité, qui a duré près de 6 mois que la Dynamique Owando-Pluriel, a organisé ces retrouvailles.

Cette rencontre, dite des remerciements, a fait l’objet du bilan ou de la restitution des résultats du projet de cette formation-qualifiante des jeunes à l’apprentissage de divers métiers dont ils ont été bénéficiaire : la pisciculture ; l’élevage porcin ; la pâtisserie ; la couture, la menuiserie ; la mécanique générale ; la restauration ; infographie ; informatique et autres.
Grâce au partenariat avec la direction générale de la formation qualifiante et de l’emploi, sous tutelle du ministère de la Jeunesse, des sports, de l’éducation physique, de la formation qualifiante et de l’emploi, une équipe conduite par le DG de la formation qualifiante et de l’emploi, Léonard Auxence Okombi a été mise à contribution, pour permettre la réalisation de cet objectif.

Le projet continue à bénéficier de l’attention toute particulière de tous les fils et toutes les filles, des personnalités, des autorités et autres bienfaiteurs anonymes se reconnaissant appartenir à Owando, dans l’esprit de « rendons à Owando un peu de ce qu’il nous a donné ».
Le coordonnateur de la Dynamique Owando-Pluriel, Joël Abel Owassa a, d’entrée de jeu adressé des remerciements spéciaux à tous les invités présents puis à toutes celles et tous ceux, dans un élan de partage et de soutien à la jeunesse ont mis la main à la pâte.

Parlant de la genèse sur la création de la Dynamique Owando-Pluriel, Joël Abel Owassa a rappelé les préoccupations majeures qui les avait poussés à cette création. « La première préoccupation était de répondre à la question de : comment faire pour accompagner le Président de la République dans la matérialisation de son Projet de Société, programme du Gouvernement, ’’Ensemble poursuivons la marche’’ ; la seconde, était de répondre comment faire pour lutter contre le chômage des jeunes, dans nos quartiers, dans nos villages, dans nos villes et dans nos départements ; la troisième préoccupation était donc de répondre comment épargner et avec quel type d’investissement la dynamique ait la réponse concentrée », a-t-il relaté.
« Aujourd’hui, nous sommes rassurés que le chemin emprunté était le bon, ce qui signifie que l’enfant a grandi, il devient responsable. Le 25 mai prochain à Owando, avec la remise des attestations aux apprenants après évaluations, nous pouvons considérer à juste titre que le premier objectif concernant la formation de six mois est atteint », s’est réjoui Monsieur Owassa, remercient ainsi le Président de la République, Denis Sassou Nguesso pour sa vision éclairée, en faisant du chômage des jeunes une des préoccupations au centre des priorités du gouvernement.
Joël Abel Owassa a en outre remercier tous les philanthropes qui ont bien voulu apporter leurs contributions pour l’aboutissement heureux de ce projet, ainsi qu’à la direction générale de la formation qualifiante et de l’emploi, dont le professionnalisme avéré, à former en un temps record tous les jeunes en situation de désœuvrées.
Par ailleurs, il a invité les membres à ne pas baisser les bras, à continuer à soutenir le projet dans sa deuxième phase, celle qui consiste à accompagner les jeunes bien formés jusqu’à leur autonomisation.
Selon le directeur général de la formation qualifiante et de l’emploi, Léonard Auxence Okombi, citant un proverbe des originaires de Mossaka, « la richesse, ce sont les hommes », ce qui signifie que, si on est capable de rassembler les hommes, cela crée une grande richesse dans l’exécution d’un travail. Ne dit-on pas que l’union fait la force ?
« Ce qui est fait au niveau d’Owando-Pluriel, c’est que la Dynamique a réussi à mobiliser des fonds, et à ce jour, nous sommes déjà à 196 millions 982 mille francs CFA. Il y a l’ouverture des comptes bancaires pour les 76 jeunes finalistes formés pendant 6 mois et l’établissement de 212 cartes nationales d’identité aux jeunes qui n’en avaient pas », a signifié Léonard Auxence Okombi.
« Ce qui reste c’est de faire la poursuite des formations dans les filières de 9 mois, la structure définitive, la maçonnerie, confection et pose des pavés, plomberie-sanitaire, menuiserie, charpente-bois plus les filières de 12 mois, mécanique-générale et mécanique-auto, coupe-couture, broderie, électricité-bâtiment, soudure », a-t-il précisé.
« Il est impérieux d’accompagner les jeunes dans leur insertion socio-professionnelle, sensibiliser cette jeunesse sur les mouvements coopératifs pour pérenniser la dynamique associative parmi les jeunes, qui sont souvent et parfois individualistes. Des perspectives ambitieuses pour la poursuite sans faille de cet élan de solidarité inculqué par le coordonnateur et la Dynamique Owando-Pluriel. Nous avons également sollicité le chef-cuisinier Madzou-Moukassa pour apporter son expertise dans l’art culinaire. Le 25 mai 2024 à Owando, nous ferons la remise des certificats ou attestations de fin de formation ainsi que les numéros de comptes aux jeunes bénéficiaires », a-t-il souhaité puis conclu.
Une collecte a été organisée à l’issue de cette rencontre entre filles et fils d’Owando, cérémonie agrémentée au son du terroir, de la musique tradi-moderne par une native d’Owando, l’artiste musicienne Elverone Rosiane Ndinga et son groupe.

La levée des fonds a donné coquète somme de 5 millions 5.000 francs CFA.

VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-13 14:47:38
Au terme de cette visite de travail de 24 heure, le 10 mai à Oyo, les deux Chefs d’État Denis Sassou N’Guesso et Félix Antoine Tshisekedi ont eu des entretiens en tête à tête au cours desquels ils ont manifesté leur intérêt à donner une impulsion nouvelle aux relations entre les deux capitales les plus rapprochées au monde, à savoir Brazzaville et Kinshasa et convenus de raffermir cette coopération dans des domaines variés.
Un bref séjour du Président Félix Tshisekedi à Oyo, il va de soi que la recherche des solutions à certaines situations délicates qui par-delà la logique cognitive, requièrent tact, finesse et sagesse, transcendant parfois les us diplomatiques ou multilatéraux à l’instar de celle de l’Est de la RDC, commande de s’en référer à un Patriarche, en l’occurrence le Président Denis Sassou N’Guesso.
Et pour Félix Antoine Tshisekedi, l’attente a été claire.
« Ce que j’attends de lui, c’est d’user comme d’habitude de sa sagesse pour la résolution de cette situation. Il a pris mes avis et s’est engagé à rester au contact des acteurs de la région pour aller dans le sens de la facilitation afin de garantir la paix et la stabilité dans notre région », a-t-il déclaré au sortir de l’entretien avec son homologue qui, selon lui, a promis de rester en contact avec tous les acteurs de la région dans une démarche visant à sauvegarder la paix et la sécurité.
Le président de la République démocratique du Congo, Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo, a salué la disponibilité et l’engagement du Président Denis Sassou N’Guesso dans la recherche des solutions à la situation qui prévaut à l’Est de son pays.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-12 12:59:13
Le chef de l’État congolais Denis Sassou N’Guesso a été récompensé du Prix Paul Bourdarie de l'Académie des sciences d'Outre-mer, pour son engagement en faveur de la protection de l’environnement, ses actions et son œuvre littéraire. La cérémonie a eu lieu le 11 mai, à 0yo (Cuvette), en présence des membres de la prestigieuse institution et de plusieurs personnalités congolaises.
Dans son mot de circonstance, le Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences d’Outre-mer, Dominique Barjot, a loué la disponibilité du Président Denis Sassou N’Guesso dans la mobilisation des partenaires autour des questions environnementales : « Déterminé à y parvenir et conscient des enjeux, vous avez tenu à proposer à vos pairs d’engager l’humanité vers une décennie africaine et mondiale de l’afforestation. Joignant la parole à l’acte, vous avez organisé l’année dernière le sommet des trois bassins forestiers tropicaux et proposé d’organiser cette année encore la conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement ».
Dominique Barjot suggère de multiplier les contacts pour le succès de cet engagement : « Le développement durable ne sera pas qu’un concept, pour promouvoir une modernisation durable, il faut miser sur l’entreprise, sur la démocratie, sur l’action au sein des institutions internationales »., a-t-il indiqué.
Touché pour l’honneur qui est fait, et à travers lui le Congo et sa population, Denis Sassou N’Guesso a évoqué l’urgence climatique et les réponses que l’humanité est en droit d’y apporter en agissant ensemble. Il a mis en exergue la part prise par son pays dans ce combat commun : « Notre pays organise dans moins de deux mois, le 5 juillet 2024, à Brazzaville, la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement à la suite de notre initiative de la décennie africaine et mondiale de l’afforestation et du reboisement lancée lors de la COP27 tenue à en novembre 2022, Charm El Cheick, en Egypte ».
Autant d’initiatives qui méritent le soutien de la communauté mondiale au regard des dérèglements climatiques de plus en plus visibles à l’échelle des cinq continents a insisté le chef de l’Etat. L’acte posé par l’Académie des sciences d’outre-mer est une prime à la reconnaissance des efforts du Président de la République du Congo dans un domaine sur lequel sa détermination reste constante.

L’Académie des sciences dOutre-mer est une société savante centenaire créée en 1922. Basée à Paris, en France, elle étudie la géographie et l’histoire générale en Afrique, Amérique latine, Asie, Océanie.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2024-05-12 12:08:53
Les trafiquants présumés ont été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère et de sept (7) pointes d’ivoire sectionnées en plusieurs morceaux, représentant quatre (4) éléphants massacrés, espèces animales protégées par la loi au Congo. Ils ont été interpellés, le 5 mai à Tchimbamba dans le premier arrondissement de Pointe Noire.
L’interpellation de ces deux présumés délinquants fauniques a été conjointement réalisée par les éléments de la région de gendarmerie de Pointe Noire et les agents de la Direction départementale de l’Economie forestière de la ville, auxquels s’est joint techniquement le Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (PALF). Les individus interpellés seront présentés devant le parquet de la République, près le Tribunal de Grande Instance de Pointe Noire, afin de répondre de leurs actes.
Les deux individus interpellés feraient partie d’un vaste réseau de trafic de produits de faune. L’un d’eux aurait ramené la peau de panthère et les pointes d’ivoire du District de Madingo-Nkayes afin de les revendre à Pointe Noire. Il serait également un fournisseur des munitions aux chasseurs. L’autre quant à lui, l’aiderait dans le trafic de ces produits et serait fortement impliqué dans ce « business ». Un crâne de gorille a d’ailleurs été trouvé, exposé dans le salon de sa maison, à l’issue d’une perquisition.

Notons que l’éléphant, la panthère et le gorille sont parmi les espèces animales intégralement protégées par la loi au Congo.
Dans le cadre de la protection de la faune, la loi congolaise condamne la détention, la circulation et la commercialisation des espèces protégées. La possession de tout ou partie d’une espèce défendue est strictement interdite. Les contrevenants risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende allant jusqu’à 5 millions de Francs CFA conformément à la loi.
Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces animales sauvages.
Le Congo, qui s’est engagé à protéger ces espèces animales en voie d’extinction, reste vigilant et sanctionne tous ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune sauvage. En rappel, le 03 avril dernier à Oyo dans le Département de la Cuvette, deux présumés trafiquants, ont été interpellés, en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux peaux de panthère et d’un sac d’écailles de pangolin géant. Le procès portant sur cette affaire est en cours au Tribunal de Grande Instance d’Oyo.
L’article 27 de la loi congolaise sur la faune et les aires protégées stipule que « L’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts pour les besoins de la recherche scientifique ».
VALDA-SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-12 05:45:08
Pour mieux accompagner la vision du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, le ministre congolais des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Honoré Sayi, vient de relever un grand défi qui était quasiment impossible pour les Congolais. Après, le train gazelle et le train Mbinda, le tour revient enfin à Ecair qui vient d’annoncer, pour le bonheur des voyageurs, la reprise de ses vols à partir du 16 mai 2024, après plusieurs années d’arrêt.
Le jeudi 9 mai 2024, Ecair a officiellement annoncé son retour, avec des vols prévus à partir du 16 mai 2024 vers différentes destinations telles que Brazzaville, Pointe-Noire et Ollombo.
Ce retour en force dans le ciel Congolais fait suite à un vol test réussi effectué le 27 mars dernier avec un Boeing 737-700 immatriculé TN-AJI. Ce vol d’essai, réalisé dans l’espace aérien congolais, représente une étape importante vers la reprise des vols commerciaux de la compagnie.

Malgré des retards depuis l’annonce de février 2023, le ministre des Transports, Honoré Sayi, avait réaffirmé son engagement à rétablir les vols d’ECAir après une période difficile marquée par la faillite de la compagnie en 2016.
Les déclarations lors d’une séance de Questions orales avec débat face aux députés le 10 novembre dernier avaient confirmé que des travaux de maintenance sont en cours pour assurer le bon fonctionnement des aéronefs de la compagnie.
Honoré Sayi, l’homme de la solution, avait répondu en énumérant les progrès réalisés, notamment l’apurement de la dette sociale, l’assainissement du bilan, la formation du personnel, et le lancement des activités de maintenance.
Concernant les activités en cours, le ministre avait assuré que le certificat de transport aérien sera renouvelé, et des travaux de révision des moteurs Boeing 733-700 sont en cours. (Ecair sera au rendez-vous), a souligné Sayi, réitérant l’engagement du gouvernement Makosso envers la relance de la compagnie.
Dans une vidéo publiée hier, Equatorial Congo Airlines (ECAir) a encouragé les voyageurs à réserver leurs billets dès à présent pour profiter de cette nouvelle opportunité de voyage à 25.000 FCFA seulement le billet Brazzaville-Pointe Noire.
Si les congolais saluent le retour de « Mwana mboka », cette fierté congolaise en matière de transport aérien, ils restent circonspects quant aux hommes et femmes qui seront chargés de manager la compagnie.
De nombreux congolais s’interrogent si ceux qui ont coulé la compagnie par leur incompétence, seront à nouveau reconduits pour la manager.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-10 18:40:56
La ministre de l'Économie forestière, Rosalie Matondo a lancé l'appel, le 9 mai, à New York, où elle a pris part à la dix-neuvième session du Forum des Nations unies sur les forêts (FNUF). Elle a insisté sur la nécessité d'augmenter les superficies forestières de la planète, avant de mobiliser les partenaires à la première conférence internationale sur l'afforestation et le reboisement à Brazzaville.
L'édition 2024 du FNUF s'est déroulée sur le thème "Les solutions basées sur la forêt face à la triple crise planétaire : la personne, la science, la technologie et la finance". Dans cette optique, Rosalie Matondo a mis en avant les efforts consentis par le gouvernement congolais en matière de gestion durable des forêts, de conservation de la biodiversité et d’afforestation et de reboisement, tout en soulignant l'urgence climatique et la prise en compte des communautés locales et populations autochtones.
Brazzaville va abriter du 2 au 5 juillet 2024 la première conférence internationale sur l'afforestation et le reboisement (CIAR1). La ministre congolaise de l'Économie forestière a, pour cela, invité la communauté internationale à participer à cet 'événement dédié à l'écosystème forestier.
Soulignons que la CIAR1 est liée à l’initiative sur la Décennie africaine et mondiale, portée par le président Denis Sassou N'Guesso.

La prochaine rencontre vise, en effet, à rassembler les acteurs clés en vue de mettre en place une stratégie mondiale sur les questions liées à l’afforestation et à la préservation des forêts. Elle représente une initiative essentielle pour la lutte contre le changement climatique et la protection de la biodiversité.
La participation de tous les acteurs internationaux s'avère cruciale pour atteindre ces objectifs ambitieux, a estimé la ministre Rosalie Matondo, compte tenu de l'importance de travailler de façon participative pour assurer un avenir durable des forêts, et encourager chacun à contribuer à cette cause mondiale.
Rosalie Matondo a ainsi présenté l'engagement du gouvernement congolais envers la préservation des écosystèmes forestiers pour les générations actuelles et futures.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2024-05-10 18:04:34
Le siège de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption HALC, a une fois de plus été sollicité, le mercredi 8 mai 2024, par les personnalités commises aux responsabilités de l'État. Entre autres déclarants, il y a eu : François Guimbi, directeur général de la CRF, Bibiane Itoua née Kouloumbou, Administrateur-Maire de Mfilou, le 7e arrondissement de la ville capitale.
Comme à l'accoutumée, les déclarants se sont livrés à la pratique d'usage. Devant Emmanuel Ollita Ondongo, le président de la HALC, chacun d'entre eux a certifié conforme, l'authenticité des déclarations faites à cette institution qui lutte contre les antivaleurs et qui promeut la bonne gouvernance du pays.
François Guimbi, dès la réception de son récépissé de déclaration, a remercié le président Ollita Ondongo de cette initiative puis lui a adressé de sincères encouragements.

« En réalité, c’est un commencement ! C’est humain ce que nous faisons et à partir de ça qu’on s’autocontrôle. Il faut faire des barrières. C’est un début des barrières que nous avons amorcé, dans tous les cas, même les hésitants finirons par arriver. Et finalement la prochaine chose sera plus corsée et davantage, et on viendra même à tout dire », a soutenu le Directeur Général de la CRF.
Quant à Bibiane Itoua, elle a donné le sens de cet acte qu’elle a accompli devant le président de la HALC, Emmanuel Ollita Ondongo. « Après avoir été invitée par la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption, que dirige avec abnégation le président Ollita, je me suis également imprégnée de cette question de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des affaires publiques. Je pense que, c’est la ligne directrice que le Président a donnée dans notre pays pour tous ceux qui animent les institutions et les directions étatiques », a-t-elle signifié.

« Lorsqu’un agent public possède à titre privé des intérêts soient-ils privés mais, qui pourraient influencer indument la façon dont il s’acquitte de ses obligations ou ses responsabilités, vous voyez bien que, c’est toujours important de déclarer déjà ses intérêts pour qu’il n’y ait pas chevauchement. Il faut une certaine transparence dans la gestion des affaires publique. Le pays en a besoin, et c’est ainsi qu’on sera développé », a ajouté l’Administrateur-Maire de Mfilou.
VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-10 17:11:27
Le Premier Ministre Chef du Gouvernement Anatole Collinet Makosso, Membre associé de l’Académie de Sciences d’Outre-Mer, a procédé jeudi à Brazzaville, à la clôture du colloque international organisé sur le thème : la Chine et l’Afrique.
Pour la première fois en 100 ans d’existence, l’Académie de Sciences d’Outre-Mer a organisé ses assises hors de France. La rencontre de Brazzaville a permis d’ausculter le développement prodigieux de la Chine, tant sur continent africain que sur la scène mondiale.

Au cours des panels animés par des conférenciers émérites, les propos ont mis en exergue le rôle de la coopération chinoise dans le développement des infrastructures en Afrique. Un élément crucial pour tout pays qui aspire au développement.
La stratégie chinoise en Asie du Sud-Est et du Sud, le passage du bilatéralisme au multilatéralisme ou encore le partenariat stratégique global ont été évoqués, entre autres sujets.
Toutes les présentations faites dans le cadre du colloque de Brazzaville figureront dans un document commun.

Dans leur programme, les Académiciens ont prévu la décoration du Président Denis Sassou N’Guesso pour l’essentiel de son œuvre.
Le Chef de l’État congolais recevra entre autres distinctions, la Médaille Bourdarie, la plus prestigieuse de l’Académie, du nom de l’initiateur de la création de l’Académie de Sciences d’Outre-Mer.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-10 16:54:42
En France, de nombreux étrangers dont les congolais de Brazzaville, pourtant en situation régulière, se retrouvent du jour au lendemain sans papiers. Faute d’un renouvellement de titre de séjour à temps, de nombreux demandeurs vont jusqu’à perdre leurs emplois, certaines allocations, en attendant une réponse de la préfecture.
En 2019, un système de rendez-vous en ligne de demande et de renouvellement des titres de séjour a été mis en place. Or, au lieu de simplifier les choses, comme c’était prévu, ce système ne fait qu’empirer la situation des ressortissants étrangers. Il suffit de voir ce qui se passe au niveau de certaines préfectures pour s’en rendre compte.
Le constat a également été fait à Paris, en région d’Île-de-France et en province. Les files d’attente nocturnes se sont à nouveau formées devant les préfectures.
Toutes les personnes présentes dans la file d’attente sont en situation régulière, titulaires de titres de séjour qui bataillent pour les renouveler. Des gens de plein droit.
Le système de numérisation des démarches a aussi contribué aux difficultés. Avec le nouveau système numérisé, ces ressortissants étrangers en situation régulière en France se retrouvent en situation irrégulière faute d’instruction ou à cause du blocage de leur dossier. L’outil n’est pas toujours simple et peut être lent.
Alors qu’ils n’obtiennent pas de réponse ni par mail ni par téléphone, ils sont contraints de se déplacer en préfecture, d’où ces interminables files d’attente.
Depuis trois ans, les démarches sont en constante augmentation et il n’y a aucune volonté de mettre des bâtons dans les roues des demandeurs.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-09 20:12:36
En mission de travail en Algérie depuis le 5 mai, le président de l’Assemblée nationale du Congo, Isidore Mvouba, a signé le 6 mai avec le président de l’Assemblée populaire nationale (APN) algérienne, Brahim Boughali, un protocole cadre de coopération.
Le protocole d’entente et de partenariat entre l’APN et l’Assemblée nationale du Congo permettra, entre autres, l’échange de documents et de textes de loi des deux pays, en plus de l’organisation de forums, de conférences et des sessions de formation. Il facilitera également l’organisation de rencontres périodiques entre les deux présidents et les membres des deux institutions. Des rencontres qui permettront l’échange des points de vue concernant les grandes questions internationales et d’encourager les groupes d’amitiés et l’échange d’expériences autour des questions liées à la gestion administrative, technique et financière.
« Nous venons de signer ce protocole d’accord qui régit les rapports entre les deux chambres du Parlement. C’est un nouveau départ qui fait que nos deux institutions aient des échanges permanents, des échanges de délégations au niveau des commissions permanentes, des groupes parlementaires. Nous venons de faire une bonne fortune », s’est réjoui le président de l’Assemblée nationale du Congo après la signature du protocole d’accord avec son homologue algérien.

Avant la signature de cet accord, Isidore Mvouba et Brahim Boughali ont fait le tour d’horizon de la situation politique dans le monde en mettant un accent sur la situation en Libye et les rapports entre leurs deux institutions. Le président de la chambre basse du Parlement congolais a, en effet, salué la qualité des échanges concernant la paix et la sécurité dans le monde. « Comme nous le constatons tous, aujourd’hui le monde est de plus en plus incertain. Sur tous les continents, il y a çà et là, ce qu’on appelle des conflits locaux, mais qui ont tendance à prendre de l’ampleur. Concernant la République algérienne démocratique populaire et la République du Congo, nous savons que nous sommes des forces de paix parce que nos deux chefs d’Etat sont des hommes de paix qui se battent pour certaines parties de notre continent. Je fais allusion à la Libye où les présidents Denis Sassou N’Guesso et Abdelmadjid Tebboune, mano à mano, se battent pour que le peuple libyen connaisse la paix », a rappelé Isidore Mvouba.
Le président de l’Assemblée nationale et sa suite ont, par ailleurs, été reçus par le président du Conseil de la nation de l’Algérie, Salah Goudjil. La rencontre a également permis d’approfondir les relations parlementaires entre l’Assemblée nationale du Congo et le Conseil de la nation (le Sénat algérien).

Notons qu’Isidore Mvouba a procédé, avant ces audiences, au dépôt d’une gerbe de fleurs au mémorial Maqam Echahid, le monument des martyrs. La visite officielle des parlementaires congolais fait suite à celle effectuée à Brazzaville, en février dernier, par une délégation du Groupe parlementaire d’amitié Algérie-Congo, conduite par son président, Baghdad Benamara.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2024-05-08 16:39:52
Une veillée comme il y en a un peu partout, dans les quartiers de Brazzaville. Pourtant celle dont nous faisons le récit s’est tenue dans la rue Lagué à Moungali. Une dame âgée est décédée dans des circonstances douloureuses, liées aux coupures intempestives de l’électricité. Et comme dans toutes les veillées, dans les récits et anecdotes qui meublent la nuit, la fourniture d’électricité a été le thème principal, au point que les anciens ont rappelés aux jeunes, qu’il fut dans ce pays, une époque où la coupure d’électricité était assimilée à une atteinte à la sûreté de l’État et les responsables de la panne entendus à la Sécurité d’État, voire incarcérés.
Une dame âgée est décédée, après une exposition insupportable à la vague de chaleur qui sévit à Brazzaville.
Souffrant d'asthme, la dame, 70 ans révolus, avait des difficultés à respirer, tant l'air chaud et étouffant qui noie la ville de jour comme de nuit, semblait dilater davantage ses poumons, au point qu'elle sentait un étouffement permanent.
Son médecin traitant avait préconisé deux solutions, en dehors de la Ventoline dont la dame ne se privait pas. Allez au village où l'air est plus respirable, ou équiper sa maison d'un climatiseur.
N'ayant quasiment plus de parents au village pour s'occuper de leur mère, ses deux enfants avaient opté pour l'achat d'un climatiseur pour leur maman. Celui-ci fut installé dans la foulée, au grand bonheur de la dame qui avait retrouvé la joie de vivre. Ses problèmes de respiration s’étant trouvés résolus.
10 jours que le climatiseur avait été installé, et tout allait bien. Pourtant, en ce 11ème jour, vers 9 heures 30, « le courant est parti », comme on en a désormais l’habitude dans les villes congolaises.
Assistant leur grand-mère alors que leurs parents étaient au boulot, les petits-fils ont espéré un retour rapide de la fourniture d’électricité. Pourtant, plus les minutes passaient, plus l’air dans la maison se réchauffait et leur grand-mère haletait, comme si elle avait à nouveau du mal à respirer.
Face à cette situation, les enfants ont appelé leurs parents, rendant compte du fait que la grand-mère était mal en point. À leur arrivée, ils ont trouvé leur maman suant à grosses gouttes. Au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, les médecins du triage ont enregistré un corps en dépôt. Sur le trajet entre le domicile et l’hôpital, la vie avait quitté le corps de la dame.
À la veillée, les jeunes ont tôt fait d’imputer le décès de la dame à Adou Danga, le directeur E2C, fournisseur d’électricité, qui par ses coupures intempestives, avait conduit au décès de la dame. Et de chanter des chansons du genre : « Kendé mama éh, Adou Danga a bomi yo. Okendé malamu mama éh, ya Adou a bomi yo éh. »

Comme pour corroborer l’indexation faite par les jeunes en rendant E2C et donc Adou Danga son directeur, responsables de la mort de la vielle dame, les anciens déroulent des récits dans lesquels ils évoquent ce qu’était la fourniture d’électricité dans leur jeunesse.
« Dans notre jeunesse, il n’y avait pas ces coupures intempestives et inexpliquées d’électricité. La coupure générale d’électricité était assimilée à une tentative d’atteinte à la sûreté de l’État. Les agents d’astreinte au moment de la survenue de la coupure étaient entendus à la Sécurité d’État, ce qui était les services de Renseignements de l’époque. Il leur fallait prouver et justifier que c’était une panne et non un acte délibéré de sabotage. Le directeur pouvait être relevé de son poste pour incompétence, du fait de son incapacité à anticiper une panne qui pouvait avoir de lourdes conséquences sur la vie du pays.
Parfois, quand une coupure de courant survenait de nuit, dans un quartier bien spécifié, avant le rétablissement quelques minutes à peine, la rumeur évoquait l’arrivée d’un responsable de haut rang dans le dit quartier et la coupure de courant était une manière de le soustraire de la vue des populations.
Les coupures de courant pour travaux étaient annoncées à l’avance via des communiqués à la radio ou à la télévision. La SNE, la société d’électricité en donnait les raisons et la durée du temps d’intervention. Le courant était rétabli à l’heure indiquée.
Quand une coupure générale de courant durait toute la nuit ou une bonne partie de la journée, toute la ville était en émoi. On se demandait se qui se passait. On se pressait de rentrer à la maison, car c’était signe que des choses pas bien planaient dans l’air. Un coup d’état par exemple.
Et si d’aventure, la coupure de courant était suivie de l’arrêt des émissions à la Radio et à la télévision, c’était encore pire.
Pas loin d’ici, la rue Lagué où nous sommes, il y eu un incident dû au courant, dans la rue Mboko vers le marché de Moungali, en face d’un restaurant qui n’existe plus, qui se nommait chez Mbouta Sam.
Nous sommes en 1976. Pendant la pluie, la foudre tomba sur un poteau électrique et sectionna le câble qui tomba sur le sol mouillé. Trois personnes trouvèrent la mort. L’incident était tel que le président Marien Ngouabi se déplaça pour s’enquérir de la situation. N’eût été la foudre, des agents de la SNE se seraient retrouvés en prison. L’État pris la charge des obsèques. Des mesures furent prises pour veiller à ce que pareille situation ne se reproduise plus. C’est dire, combien la production et la fourniture de l’électricité étaient des secteurs stratégiques.
Depuis, tout va à vau-l’eau. Même le changement du nom de la société n’a rien changé des pratiques de celle-ci vis-à-vis de ses clients que nous sommes. Conséquence, nous pleurons la maman décédée du fait d’une coupure d’électricité qui a rendu inopérant le climatiseur, au point de dégrader son état de santé. »
Combien d’autres sont-ils dans le cas de cette dame, qui décèdent chaque fois que survient une coupure d’électricité. Des morts qui ne hantent pas le sommeil des responsables des coupures de courant les ayant envoyés ad-patres outre mesure. Pour eux, tout paraît normal. Courant ou pas courant pour les populations, cela n’affecte en rien leur quotidien et la vie continue.
Peut-être que les choses changeront-elles, si la coupure de courant est à nouveau considérée comme une atteinte à la sûreté de l'État. Les agents à tous les niveau se surpasseront, de peur d'être incarcérés pour tentative de coup d'état.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-08 16:04:34
Vivre à Brazzaville, la capitale congolaise, c’est aussi partager sa maison et son jardin avec un certain nombre d’occupants inévitables : les rats et les souris.
Avant de commencer, il serait important de faire une classification des animaux domestiques. Il y a donc d’une part, les animaux de compagnie tels que les chiens et les chats, ceux qui sont élevés pour leur chair comme les poules et les canards, et d’autre part, ceux qui horrifient et terrorisent les hommes depuis toujours ? C’est le cas des rats, des souris et des cafards. Compte tenu de leur réputation, les derniers du classement sont en perpétuelle guerre avec les humains.
Naturellement, les rats et les souris vivaient dans la nature ; puis avec la sédentarisation de l’homme, ils ont trouvé en sa demeure un bel abri contre les intempéries. Mieux, les restes des repas humain constituaient une importante source de nourriture. Mais cette cohabitation ne s’est pas faite sans causer quelques heurts.
Ces rongeurs qui construisaient des nids ou des terriers qu’ils tapissaient de feuilles ou de coton, ont commencé à découper les vêtements des hommes pour en faire des matelas. Ne voulant plus se contenter des restes des repas, ils ont décidé d’aller se servir soit dans les réserves, soit dans les marmites ou les assiettes de leurs colocataires, exacerbant ainsi, la colère de ces derniers.

Tenez, ils raffolent même du bon vin.
« Alors qu’un soir, quelques gouttes de Merlot (grand sud) étaient restées sur le set de table, quelle ne fut pas ma surprise deux heures après le repas, de voir qu’une souris qui m’avait remplacé sur les lieu, se délectait tranquillement de ces gouttes a grosses lampées », nous a confié Rémy habitant à Ouenzé dans le cinquième arrondissement de Brazzaville.
Poussant le vice plus loin, ils ont colonisé nos armoires à linge, nos housses et autres valises qui sont devenus des maternités chics. Désormais les petits naissent sur des billets de banque chapardés ça et là ou sur des tissus préalablement sélectionnés tel que la soie, le lin ou du «super cent-vingt».
Et avec le temps, certains de nos congénères à poils ont décidé de quitter les égouts et les bas quartiers pour investir les hôtels de luxes et les palais. Ce ne sont pas les gouvernantes, intendants et dames de ménages des ces lieux huppés de la capitale congolaise qui le démentiront.
Lorsqu’on parle de rats et de souris, il est important de préciser que les stars citées ci-haut sont le rat noir dont le nom scientifique est (rattus rattus) et de la petite souris brune que l’on rencontre quotidiennement sous nos meubles. Vu leurs affronts, l’indifférence avec laquelle elles traitent nos vociférations et nos menaces, comment ne pas comprendre qu’elles nous snobent au quotidien ?
Cette invasion de rongeurs à Brazzaville n’est pas le fait du hasard ou de la fatalité. Les premières causes sont l’absence d’hygiène, la persistance de dépôts d’ordures à proximité des maisons et la mauvaise qualité des matériaux de construction. Les souris en particulier cherchent les trous, les espaces, même très petits, par lesquels elles peuvent s’introduire afin de venir y chercher la nourriture.
Les manquements de la Mairie dans le ramassage des ordures ont permis aux rats de proliférer au point qu’il est maintenant impossible de s’en débarrasser. Il n’est pas rare de voir ceux-ci traverser la route, regarder passer les piétons depuis un muret ou un tas d’immondices, voire passer tranquillement à proximité d’un groupe de clients dans un restaurant de quartier.
En raison de leur métabolisme et de leur régime alimentaire très proches de ceux de l’homme, le rat peut lui transmettre des maladies. Ainsi, là où un chat sauvage aurait quinze maladies dont une pourrait être transmissible si vous êtes malchanceux, un rat sauvage n’en aura que trois, mais deux d’entre elles seront transmissibles. Le risque sanitaire posé par les rats n’est donc pas dû à une prétendue «saleté» liée à leur vie dans les déchets. Au contraire, ils sont très propres et, comme les chats, se nettoient minutieusement plusieurs heures par jour, même s’ils vivent dans les égouts et les dépôts d’ordures.
Les rats peuvent véhiculer de nombreuses maladies, la teigne, la leptospirose ou maladie de Veil, la fièvre aphteuse, la toxoplasmose qui peut être responsable de malformations fœtales si la maladie est contractée par une femme enceinte, la salmonellose dont le bacille provoque la fièvre typhoïde et des intoxications graves par contamination des aliments, le typhus murin qui se caractérise par une forte fièvre et se transmet par la puce du rat.
Les souris, elles aussi, peuvent répandre en particulier la teigne et l’encéphalite transmise par les parasites du pelage, notamment les tiques.
Hormis les maladies, les rats et souris sont aussi de grands destructeurs, rongeant cartons, papiers et gaines de câbles électriques, et c’est en général pour ces motifs là que beaucoup tentent de s’en débarrasser, sachant qu’ils pullulent à ce point dans la ville que ce ne peut être que pour un répit de quelques semaines.
Si les rats ne sont pas indestructibles, ils sont de toute évidence capables de survivre à toutes nos techniques d’extermination. Leur ruse est leur meilleure arme de survie. En cela, ils nous ressemblent beaucoup, sans doute trop, d’où la ténacité de l’homme à vouloir faire disparaître celui qui le surpasse dans tant de domaines.
Rappelons enfin qu’au Congo-Brazzaville, toutes les entreprises ont pour obligation de faire effectuer un déparasitage chaque année par une entreprise spécialisée, ce qui est sans doute la méthode la plus efficace pour éviter d’être envahi par les rats et les souris.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-08 09:57:05
À la suite de l’adoption par le parlement de la Géorgie (pays du Caucase), le 1er mai dernier, de la loi sur les « agents étrangers », toute une avalanche de critiques, d’avertissements et de menaces directes et voilées s’est écroulée sur le gouvernement géorgien de la part des « défenseurs de la liberté, de la démocratie, de la libre parole et des droits de l’homme » composés de l’intégralité des pays du camp Occidental, les Etats-Unis d’Amérique en tête.
L’indignation du monde Occidental
Le « monde libre » s’est unanimement levé indigné face à l’obscurantisme et l’oppression de la liberté qui est en train d’être instaurée dans ce pays du Caucase, lequel, à l’instar de la Fédération de Russie, vient de mettre en place le contrôle légal des personnes morales et physiques financées/influencées par des sources étrangères dans le cadre de leur activité politique ou celle de la diffusion de l’information.
Le Département d'État américain en la personne de son porte-parole Matthew Miller a menacé la Géorgie en soulignant la qualité anti-démocratique de la loi nouvellement adoptée : « Les déclarations et les actions du gouvernement géorgien sont incompatibles avec les valeurs démocratiques qui sous-tendent l'adhésion à l'UE et à l'OTAN et compromettent ainsi la voie de la Géorgie vers l'intégration euro-atlantique ».
Auparavant, les représentants de la quasi-intégralité des pays occidentaux, l’un après l’autre, ont mis en garde le gouvernement géorgien contre son projet de loi sur les « agents étrangers », en le qualifiant d’être inspiré par le Kremlin et par la loi similaire existante en Russie et donc autoritaire et antidémocratique.
John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis, tire le signal d’alarme : « Nous sommes profondément préoccupés par cette législation, par les conséquences qu'elle pourrait avoir en termes d'étouffement de la dissidence et de la liberté d'expression ».
Par sa résolution du 25 avril 2025, le Parlement européen « condamne fermement la réintroduction du projet controversé de loi relative à la transparence des interférences étrangères, qui imposerait des restrictions à la société civile et aux médias indépendants et limiterait ainsi leur capacité à opérer librement…» et dénonce le fait que le gouvernement géorgien « s’inspire d’une loi russe similaire très controversée dite «loi sur les agents de l’étranger», qui stigmatise et discrimine délibérément les organisations et les militants de la société civile et qui est utilisée pour étouffer l’opposition à la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine et réduire au silence toute voix dissidente subsistant dans le pays ».
Le ministère des Affaires Etrangères français a déclaré à son tour : « La France, à l’instar de l’Union européenne, réitère la vive inquiétude que soulève le projet de loi adopté […] par le Parlement géorgien sur les agents de l’étranger. Cette initiative contribue à discréditer les ONG et les médias et porte un coup sévère à la démocratie géorgienne ».
Les « agents étrangers » - de quoi s’agit-il ?
En parlant de la loi « russe » sur les « agents étrangers », l’Occident collectif incriminant aujourd’hui la Géorgie, de quoi s’agit-il exactement ?
Il ne s’agit pas, en réalité, d’une seule loi, mais d’une série de mesures législatives introduites en Russie depuis le 20 juillet 2012 (loi n°121-FZ) et dont la dernière en date est celle du 14 juillet 2022 (loi n°255-FZ).
Comme mentionné plus haut, il s’agit de l’encadrement légal de l’activité des personnes morales et des personnes physiques financées/influencées par les personnes ou organismes étrangers dans le cadre de leur activité politique ou de diffusion de l’information sur le territoire de la Fédération de Russie.
Contrairement à des narratifs propagés par les représentants officiels des pays-adversaires de la Russie et des médias sous leur contrôle, ni la loi russe sur les « agents étrangers », ni celle de la Géorgie, adoptée à la majorité des députés du parlement du pays, ne limitent nullement les activités ou communications publiques de ceux qui tombent sous son coup, hormis les activités particulièrement sensibles, telles que, par exemple, l’accès au secret d’état ou la production de supports d’information adressés à des mineurs.
La loi ne fait que pointer et clairement afficher ceux qui sont considérés en tant qu’« agents étrangers » : les personnes menant une activité politique ; la collecte ciblée d'informations dans le domaine des activités militaires, militaro-techniques de la Fédération de Russie ; la diffusion de l’information destinée à un nombre illimité de personnes et/ou participant à la création de telle information (loi n°255-FZ, art.4., §1).
Par ailleurs, selon ladite loi, les activités politiques mentionnées dans le §1 de son art.4. ne comprennent pas les activités dans les domaines de la science, de la culture, des arts, de la santé, de la prévention et de la protection de la santé des citoyens, des services sociaux, du soutien social et de la protection des citoyens, de la protection de la vie humaine, de la famille, de la maternité, de la paternité et de l'enfance, des valeurs familiales traditionnelles, du soutien social des personnes handicapées, de la promotion d'un mode de vie sain, de la culture physique et du sport, de la protection du monde végétal et animal et des activités caritatives, si ces activités ne sont pas contraires aux intérêts nationaux de la Fédération de Russie, aux fondements de l'ordre juridique public de la Fédération de Russie et aux valeurs protégées par la Constitution de la Fédération de Russie.
Les journalistes étrangers dûment accrédités dans la Fédération de Russie ne sont pas soumis non plus à l’obligation de s’enregistrer au sein du registre des « agents étrangers ».
L’objectif de l’existence de cette base légale est d’informer les citoyens de la Fédération de Russie sur le fait que certaines personnes morales ou physiques qui peuvent les viser dans l’espace informationnel public sont directement dépendantes, y compris financièrement, de l’influence étrangère, voir se situent directement sous les ordres d’organismes étrangers et effectuent le rôle de leurs « porte-paroles » sur le territoire de Russie.
Un petit « oubli » dans les indignations occidentales
En mettant en lumière les « dérives anti-démocratiques » prétendument commises par la Russie et, ensuite, par la Géorgie via l’adaptation des lois sur les « agents étrangers », l’appareil de propagande occidentale a « oublié » de préciser qu’il ne parle que de l’arbre qui cache la forêt.
L’air de rien, les « défenseurs de la liberté » oublient de mentionner un détail : la loi russe et la loi géorgienne sur les « agents étrangers » n’est rien d’autre que l’adoption de la même loi déjà existante aux États-Unis. Et non seulement déjà existante, mais existante depuis 1938 (Foreign Agents Registration Act- FARA - loi pour l'enregistrement des Agents étrangers), aujourd’hui en vigueur sous sa rédaction de 1995.
Les actes normatifs régissant ce domaine des relations publiques ont été adoptés et appliqués dans plusieurs pays du monde, dont en Russie que très tardivement par rapport aux pionniers dans le domaine que sont les Américains. En dehors des Etats-Unis, les lois sur les « agents étrangers » et leurs équivalents existent belle et bien dans d’autres pays, notamment en Australie (Australia Foreign Influence Transparency Scheme Act Nr.63 de 2018 - FITSA) et en Israël.
La position de certains prétendus experts stipulant qu’il y a une grande différence au niveau des contraintes entre la version russe et la version américaine ou, par exemple, australienne au niveau de la législation sur les « agents étrangers » est parfaitement mensongère. Une étude de près des textes des bases légales respectives le confirme. Les normes de la législation américaine et australienne sont les plus similaires en termes de contenu avec les normes russes.
Par ailleurs, la rigueur de la loi américaine est bien plus prononcée par rapport à la version russe. Notamment, en ce qui concerne l’activité politique, cette notion est très vague dans le cadre de FARA, soit, l’appréciation de l’activité d’une personne morale/physique est tout à fait arbitraire. De son côté, la législation russe décrit très en détail et délimite clairement l’application de cette notion.
Côté répressif, la sanction maximale prévue aux Etats-Unis pour une activité irrégulière d’un « agent étranger » est de 10.000$ et de 10 ans de prison ferme. Du côté de la Russie, la sanction maximale est de 500.000 roubles (dans les 5.500$) et aucune (!) peine de prison n’est encourue (art. 19.34. de la loi N 195-FZ du Code sur les infractions administratives). L’activité des « agents étrangers » en Russie est régie exclusivement par le droit administratif ; celle menée aux Etats-Unis est également régie par le droit pénal.
En ce qui concerne le nombre de personnes physiques et morales soumis au statut d’« agent étranger » au Etats-Unis - il est incomparablement plus élevé qu’en Russie. Au mois de mai 2023, le nombre d’« agents étrangers » sur le sol américain était supérieur à 3.500 contre près de 400 en Russie. La surveillance et le contrôle par l’état américain s’est considérablement accru durant les dernières années : sur plus de 3.500 « agents », 1/3 a reçu ce statut qu’entre l’année 2016 et 2023.
Il est à souligner que jusqu’en 2017, en Russie, les médias financés par les sources étrangères ne tombaient guère sous la loi russe sur les « agents étrangers », même si leur activité était de nature foncièrement anti-gouvernementale. Ce n’est que le 25 novembre 2017 et qu’en réponse à l’exigence du ministère de la justice des États-Unis d'enregistrer les médias financés par la source russe « Russia Today » et « Sputnik » en tant qu’« agents étrangers » sur le sol américain que la loi introduisant le concept de « médias - agent étranger » a été adoptée, à son tour, en Russie (loi n°327-FZ).
Contrairement aux « oppresseurs de la liberté de parole » que sont les gouvernements russes et géorgiens respectivement, les gouvernements de l'UE - « défenseurs des droits démocratiques » ne faisaient pas dans la dentelle en perdant leur temps dans la classification des médias « pro-russes » parmi les « agents étrangers » - il les ont faits, tout simplement, interdire sur l'ensemble de leur territoire.
Une mesure aussi démocratiquement expéditive est tout à fait compréhensible : dans le cadre de la guerre en Ukraine, il était nécessaire de couper net et en urgence la possibilité de l’accès par le grand public européen formaté à des informations alternatives à celles propagées par les médias mainstream contrôlés par le pouvoir « atlantiste », aux risques de voir des soulèvements populaires révoltés par la vérité qu'ils pourraient y découvrir.
Il est également à souligner que depuis le début de l’année 2023, l’Union-Européenne elle-même est bien en train d’élaborer sa propre loi sur les « agents étrangers ». La loi obligerait les organisations non gouvernementales à divulguer des informations sur tout financement provenant de l'extérieur de l'UE. Les nouvelles règles seront très similaires à celles déjà en vigueur aux États-Unis, en Australie, en Russie et en Géorgie.
En ce qui concerne la France, la proposition de loi répressive (n°269) « visant à prévenir les ingérences étrangères en France » a déjà été adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale, le 27 mars dernier. Nul doute sur le résultat positif de son examen qui aura lieu au Sénat, le 22 mai prochain. Le texte de la loi française prévoit la création d'un registre des représentants d'intérêts étrangers - personnes physiques/morales agissant pour le compte d'un « mandant étranger » dans le but, notamment, d'influencer la décision publique ou de mener des activités de communication. Les sanctions prévues en France pour une activité irrégulière d’un « agent étranger » sont bien plus répressives que celles connues en Russie : 45.000 euros d’amende et 3 ans de prison. Les peines prévues pour les personnes morales vont aller jusqu’à 225.000 euros.
De même, une loi similaire est en préparation en Estonie depuis le mois de mars 2018.
En mai 2019, le ministre britannique de l'intérieur, Sajid Javid, a déclaré qu'il était nécessaire d'introduire une pratique consistant à « enregistrer les agents étrangers », afin de réduire les « activités hostiles » menées contre le Royaume-Uni par un certain nombre d'États, dont la Russie, et ceci est en plus de la loi sur la sécurité nationale instaurant un registre relatif aux influences étrangères (Foreign Influence Registration Scheme – FIRS) déjà en vigueur depuis 2023.
Bien évidemment, si dans le cas de la Fédération de Russie et de la Géorgie l’adoption des lois du contrôle sur les « agents étrangers » n’est que l’outil de l’oppression de la liberté et le reflet de l’obscurantisme - dans le cas des Etats-Unis et de leurs vassaux il ne s’agira que du perfectionnement de la « défense de la démocratie ».
Les dessous des cartes
La loi nouvellement adoptée par le parlement géorgien ne met guère en danger imminant les projets d’une grave déstabilisation politique de la région du Causasse que les « atlantistes » sont en train de réaliser depuis plusieurs décennies et, surtout, dans les dernières années – il en faut bien davantage pour contrer les initiatives du « monde libre » entreprises dans le « tiers monde ». Néanmoins, elle est considérée en tant qu’un bâton assez sérieux dans les roues des processus engagés par ce dernier. La pression sur le gouvernement géorgien ne va donc que s’accentuer et le pays doit s’attendre à de mauvaises surprises dans un avenir proche.
Pour le camp politico-militaire Occidental, l’intérêt primaire de la région du Caucase et des pays tels que la Géorgie ou l’Arménie ne réside que dans leurs situations géographiques frontalières vis-à-vis de la Russie. L’instauration dans cette zone de « l’anti-Russie », des régimes politiques, dont le principal vecteur serait la russophobie, à l’instar de leur réalisation sur le territoire de l’Ukraine, est l’objectif primaire des initiatives occidentales menées à la frontière sud de la Russie depuis la chute de l’URSS en 1991.
Les petits peuples du Caucase, quant à eux, n’intéressent pas davantage les pays « démocratiques » en action dans la région que ceux de l’Irak, de la Lybie ou de l’Ukraine dont ils ont déjà détruit l’avenir des générations à venir.
Avec la vive contestation face à l’adoption souveraine par la Géorgie de la loi sur les « agents étrangers », une fois de plus, les Etats-Unis d’Amérique en tête de l’armée de ses satellites n’ont fait que revendiquer leurs droits. Les droits appliqués selon la bonne vielle expression romaine : « Quod licet Iovi, non licet bovi » - ce qui est permis à Jupiter ne l'est pas aux vaches.
Oleg Nesterenko Président du CCIE (www.c-cie.eu)
Créé le 2024-05-08 09:25:14
La première phase des déclarations des conflits d’intérêts, qui était programmé du 16 au 30 avril 2024 a été prolongée, du fait de l’importance de l’opération. Mardi 7 mai 2024, quelques personnalités civiles ont encore défilé au siège de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC). Parmi les inscrits du jour, Jean-Marc Thysthère Tchicaya, ministre des Zones Spéciales et de la Diversification Economique Hydrocarbures, qui a accompli son acte civique et moral en toute responsabilité et sincérité.
Après la fin de la première phase de l’opération de déclaration des conflits d’intérêts, l’institution pour la bonne gouvernance au Congo, la HALC a été obligé de procédé à la prolongation de ladite opération, afin de permettre aux uns et aux autres, qui la charge de la gestion de la chose publique d’accomplir ce devoir civique.
Très satisfait d’avoir accompli son devoir citoyen, Jean-Marc Thystère Tchicaya a également exhorté les concitoyen responsabilités aux hautes fonctions de l’Etat, de ne pas hésiter.

« Il faut se conformer à la loi, parce que nous avons eu l’honneur d’être élevé à un niveau de responsabilité par Son Excellence Monsieur le Président de la République, qui en a fait effectivement son cheval de bataille. Et parce que aussi, nous avons l’honneur, d’être élu député à l’Assemblée nationale par nos compatriotes qui nous ont fait confiance. Donc, ce devoir d’exemplarité, nous le devons d’abord à nous même, à la Nation et à nos compatriotes », a-t-il déclaré.
« C’est vraiment un sentiment de responsabilité, de devoir accompli aujourd’hui. Et je repars très heureux. Et je voudrais aussi encourager tous les autres concitoyens qui sont en situation de responsabilité, à quelque niveau que ce soit, conformément à la législation en vigueur, de venir faire leur déclaration », a souhaité Jean-Marc Thystère Tchicaya.

Il sied de rappeler que, constitue un conflit d’intérêts, toute situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés qui est de nature à influencer ou à paraître influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif d’une fonction.
En attendant la programmation de la deuxième phase, les retardataires continuent de se faire inscrire et à faire leur déclaration en bonne et due forme, c’est-à-dire, fait selon les règles, comme il convient.
VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-08 07:55:09
La messe eucharistique en mémoire de l’abbé Fulbert Youlou a été célébrée par le vicaire général de l’archidiocèse de Brazzaville, Vincent Massengo. Plusieurs autorités politiques, administratives et religieuses y ont assisté, à l’instar d'Euloge Landry Kolélas, président du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI) et Haut-commissaire à la Réinsertion des ex combattants ; de l’administrateur-maire de l’arrondissement 8 Madibou, Alain Milandou ; et de la directrice générale du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, Bélinda Ayessa.
L’officiant de la messe a exhorté l’ensemble des participants à aimer leur Nation en se référant aux actes positifs posés par des grands dirigeants qui ont marqué l’histoire de la démocratie en République du Congo. « Comme je l’ai souligné, parler du président Fulbert Youlou, c’est se souvenir du Congo dans sa totalité. Le but était d’abord de faire redécouvrir cette figure de la foi, mais aussi une figure pour notre République », a déclaré le vicaire général de l’archidiocèse de Brazzaville, Vincent Massengo.

Pour Euloge Landry Kolélas, l’abbé président Fulbert Youlou était un libéral chevronné plein d’abnégation, d’amour profond pour son peuple et son pays.
Les mérites de Fulbert Youlou ont également été reconnus par l’administrateur-maire de l’arrondissement 8 Madibou, Alain Milandou, qui a souligné que la République rend hommage à un serviteur zélé pour la cause de sa nation.
Quant à la directrice générale du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, Bélinda Ayessa, les méandres de cette histoire doivent être enseignées aux enfants. La mémoire de Fulbert Youlou doit être préservée pour les générations futures.
Au terme de la messe eucharistique, les autorités présentes ont déposé des gerbes de fleurs au mausolée où est inhumé l’abbé président, question de lui rendre un hommage mérité.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2024-05-07 18:57:47
La 7e édition de la marche dite des 100 jours a eu lieu le 5 mai 2024 sur les artères de la ville de Brazzaville. Quelques sept cents marcheurs, hommes et femmes, venus d’Owando d’Oyo, Mossendjo, de Matadi dans la Province du Congo-central et Kinshasa en République Démocratique du Congo. Sur un trajet de 17 kilomètres, la ligne d’arrivée de la marche a été la Cité des 17 à Moukondo, dans le 4e arrondissement Moungali.
Comme lors des précédentes éditions, la marche partie de la Mairie de Ouenzé a eu pour itinéraire l’avenue des 3 Martyrs, le rond-point Moungali, le Boulevard Alfed Raoul, l’Avenue Denis Sassou Nguesso, l’Aéroport Maya-Maya, le CEG Matsoua, le rond-point Mazala puis l’Avenue de la Cité des 17, où était placée la ligne d’arrivée de la 7e édition de cette marche.

Pour Marcel Nganongo, président-coordonnateur des clubs des marcheurs de Brazzaville, « cette édition a vu le nombre accroitre, parce que nous avons atteint près de 700, sinon plus, en dépit de la délégation ivoirienne qui n’a pu effectuer le déplacement de Brazzaville. Je dirais, mission accomplie pour cette année dite, année de la jeunesse. Des jeunes gens ont adhéré à notre appel. Ce ne sont pas seulement les jeunes, tous les âges participent à cette marche », a-t-il fait remarquer.

« La marche sportive est une activité vitale pour être en bonne santé. Elle permet aussi et surtout de se prémunir contre certaines maladies qui nous ronge actuellement, telles que les AVC, le diabète et l’obésité », a déclaré Marcel Nganongo.

Les délégations de Brazzaville et celle de Kinshasa se sont échangés des présents.

Un repas et un pot ont sanctionné l’activité qui était agrémenté par l’orchestre Bana Ouenzé.

VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-06 22:48:57
La célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse s’est déroulée le 3 mai dernier à l’hôtel Olynpic Palace de Brazzaville, sous la houlette du président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication, Philippe Mvouo, en présence des ministres de la Communication et des Médias, Thierry Moungala, de sa collègue de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, du Coordonnateur Résident des Agences des Nations Unies, de la Représentante de l’UNESCO au Congo, Madame Fatoumata Barry Marega et des différents acteurs de la Société civile congolaise. Devant un parterre des journalistes et hommes des médias. Au cours de cette cérémonie, le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication a primé douze (12) journalistes qui œuvrent et qui traitent des sujets environnementaux ont été primé.
C’est sous le thème de « La presse au service de la planète : le journalisme face à le crise environnementale » que la communauté internationale a célébrée le 3 mai 2024, cette trente-unième journée de la liberté de presse. La célébration de cette journée revêt cette année un caractère tout à fait particulier. En rapport avec la thématique, la journée est consacrée à l’importance du journalisme dans la lutte contre les changements climatiques. Situation qui constitue une grande inquiétude aux dirigeants du monde et les experts du secteur de la protection de l’environnement.

Ainsi, face à cette urgence climatique, le journaliste joue un rôle très capital ; rôle appuyer par le président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication, Philippe Mvouo, qui révèle que le journaliste connait de plus en plus des nombreuses menaces, en raison de la nature sensible de ses reportages, traduites souvent par des violences absurdes.
Par ailleurs, la Représentante de l’UNESCO au Congo, Madame Fatoumata Barry Marega a exprimé toute sa gratitude à l’endroit du ministre de la Communication et de Médias et du président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication pour les efforts combien louables, consentis dans le capital humain, afin que les femmes et les hommes des médias jouent sereinement et de manière pérenne leur rôle de vecteur de l’information, d’éducation et de sensibilisation en République du Congo.

« Cela fait trente et un ans qu’à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de presse, la communauté internationale célèbre le travail des journalistes et des autres professionnels des médias. Cette journée met en lumière une vérité fondamentale notre liberté dépend entièrement de celle de la presse. La liberté de la presse est le fondement même de la démocratie et de la justice. Le thème de cette édition nous rappelle que la liberté de la presse est vitale pour l’environnement », a expliqué Fatoumata Barry Marega.
« En effet, la Journée mondiale de la liberté de la presse est consacrée cette année à l’importance du journalisme et de la liberté d’expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale actuelle », a signifié la Représentante de l’UNESCO au Congo.
A l’occasion de cette Journée, l’UNESCO a présenté une enquête qui révèle que plus de 70 % des journalistes qui traitent des questions environnementales sont victimes de menaces, de pressions et d’attaques. A titre indicatif, le 2 mai dernier, l’UNESCO a attribué son Prix mondial de la liberté de la presse à l’ensemble des journalistes couvrant Gaza.
« La crise climatique qui prend de l’importance depuis quelques années bouleverse l’environnement et les écosystèmes, mais aussi la vie de milliards de personnes à travers le monde. Ces histoires de chamboulement et de pertes méritent d’être connues et partagées. Elles ne sont pas toujours agréables à voir. Elles sont même souvent confrontantes. Mais c’est seulement en sachant qu’il est possible d’agir », a-t-elle déclaré.
« C’est pourquoi le rôle des journalistes est crucial. C’est à travers leur travail, leur courage et leur persévérance que nous pouvons savoir ce qui se déroule vraiment à travers les différentes régions du monde. Ils sont en première ligne de notre combat collectif pour la santé de notre planète et de notre lutte pour des vies habitables », a renchéri Fatoumata Barry Marega.
Dans son allocution, Mme Fatoumata Barry Marega a livré le message de Madame Audrey Azoulay, Directrice Générale de l’UNESCO, que nous vous présentons in extenso :
« La planète est au bord du précipice climatique : 2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec une température moyenne à la surface du globe de 1,45° C supérieure à celle de l’ère préindustrielle. D’autres records alarmants ont également été franchis concernant les températures de surface des océans, l’élévation du niveau de la mer ou le recul des glaciers.
Alors que l’humanité fait face à ce péril existentiel, il faut rappeler, en cette Journée mondiale, que le défi climatique est aussi un défi journalistique et informationnel. Aucune action climatique efficace n’est possible en effet sans l’accès à une information scientifique fiable et libre.
C’est pour cela que cette année, cette édition met en exergue ce lien essentiel entre protection de la liberté d’expression – ce bien public mondial – et préservation de notre planète.
Mais cette Journée mondiale est aussi un appel à l’action – pour protéger le journalisme et une information libre et pluraliste. Un appel à responsabiliser davantage les grands réseaux sociaux, qui doivent renforcer leurs mesures de modération et de régulation pour contrer la désinformation et les complotismes autour du dérèglement climatique, dans la lignée des Principes publiés par l’UNESCO en novembre dernier.
Un appel à doter tous les citoyens de la pensée critique nécessaire pour faire face à la désinformation.
Un appel aussi à protéger les journalistes et les professionnels des médias, les artistes et les scientifiques, trop souvent victimes de harcèlement, de violences et de censure. Car une étude de l’UNESCO, qui paraît ce mois-ci, le montre : 70% des reporters environnementaux ont été victimes d’attaques, de menaces ou de pressions à cause de leur travail. Et 44 journalistes environnementaux ont été tués ces 15 dernières années.
L’accès à une information fiable est d’autant plus vital en cette année ’’super année électorale’’ où quelque 2,6 milliards de citoyens sont appelés aux urnes. Comment en effet, ces électeurs pourraient-ils rester matières de leur propre destin, si leurs choix sont altérés par de fausses informations et polarisés par des discours de haine ?
Dans ce contexte, l’UNESCO reste fermement engagée à défendre la liberté d’expression comme droit humain fondamental et pilier de la démocratie. C’est le sens de nos actions pour défendre les journalistes et les former à la sécurité – y compris dans des situations de crise comme en Ukraine, en Afghanistan, au Soudan ou en Haïti. Dans le même temps, nous avons formé et sensibilisé des milliers de juges, procureurs et forces de l’ordre aux enjeux de la liberté de la liberté d’expression – car ils en sont des acteurs essentiels.
Ces prochaines semaines, nous allons aussi lancer des initiatives spécialement consacrées à l’environnement : pour mieux protéger les journalistes environnementaux ou pour renforcer l’éducation aux médias et à l’information sur les grands réseaux sociaux.
En ce 3 mai, l’UNESCO voudrait donc rappeler un message simple : protéger une information libre et plurielle, c’est aussi, dans le même temps, protéger nos démocraties comme notre planète », fin de citation.

A noter qu’à l’occasion de cette Journée du 3 mai, dédiée à la liberté de la presse, le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres a livré également un message dans lequel, il alerte sur le danger couru par les journalistes informant sur l’environnement et invite à protéger la liberté de la presse.

Une douzaine des journalistes ont reçu des certificats d’encouragement, pour leur implication dans le traitement des sujets à caractère environnemental
VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-06 21:58:37
Né le 9 juin 1917 à Madibou et décédé le 5 mai 1972 à Madrid en Espagne, l’’abbé Fulbert Youlou est l’un des personnages les plus controversés du Congo, à tel point que durant des décennies, il fit l’objet d’un anathème. Pourtant, à ses débuts, Fulbert Youlou était apparu à ses concitoyens comme une sorte d’homme providentiel. C’est lui qui, en août 1960, avait conduit le Congo-Brazzaville à l’indépendance. Lui qui, en décembre 1960, avait organisé une grande conférence intercontinentale à Brazzaville, au cours de laquelle il vanta les bienfaits du libéralisme économique et condamna le communisme. Trois ans plus tard, la prospérité économique n’était toujours pas au rendez-vous, alors que le gouvernement déployait un faste insolent, selon ses détracteurs. Youlou le « modéré » décevait. Sa décision d’imposer, en août 1963, le monopartisme en emprisonnant les dirigeants syndicaux fut l’élément déclencheur de la révolution dite des « Trois Glorieuses ». La France refusa alors, d'aider ce chef d’État africain que le couple de Gaulle méprisait. Fulbert Youlou quitta le pouvoir.
Albert Youlou naît le 9 juin 1917 à Madibou. Il est le cadet d’une famille de trois garçons. À l’âge de neuf ans, il est baptisé et reçoit le prénom de Fulbert.
En 1929, il entre au Petit Séminaire de Brazzaville. Élève brillant, il est envoyé à Akono au Cameroun, pour y terminer ses études secondaires. Par la suite, il intègre le Grand Séminaire de Yaoundé où il semble montrer de grandes capacités en philosophie. Il y rencontre l'Oubanguien Barthélémy Boganda élève comme lui de cette institution.

Revenu au pays, il enseigne un temps au Séminaire de Mbamou avant de partir à Libreville terminer ses études de théologie. Il passe son dernier cycle d’études à Brazzaville.
Le 9 juin 1946, Fulbert Youlou est ordonné prêtre. Il est affecté à la paroisse Saint-François de Brazzaville où, très dynamique, il dirige les diverses organisations de jeunesse, des activités sportives et des œuvres catholiques. Il prend également en charge l’aumônerie de l’hôpital général de Brazzaville actuel CHU et celle de la prison, la Maison d’Arrêt.
Fulbert Youlou s’intéresse tôt à la politique. Le dirigeant congolais est un ardent partisan du libéralisme économique.

Dès sa prise du pouvoir, il adopte une politique modérée, s’efforçant ainsi d’attirer les investissements dans son pays, comme en témoigne un discours du 8 décembre 1958 : « Nous sommes prêts à formuler toutes garanties pour que s’investissent sans crainte, et dans la plus grande confiance, les capitaux publics et privés sans lesquels il n’est pas possible de concevoir la mise en place de grandes sources d’énergie et des usines de transformations. »
Avec Léopold Sédar Senghor et Félix Houphouet Boigny comme partenaires d'une vision commune, Fulbert Youlou s’inscrit dans un véritable défi pour le développement du Congo.

Entre 1960 et 1963, le Congo enregistre 38 milliards de francs CFA d’investissements bruts sur son territoire, pour un PIB estimé en 1961 à 30 milliards de francs CFA.
Les richesses minières attirent à elles seules, 21 milliards de francs CFA avec l’exploitation du manganèse par la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG) et de la potasse par la Compagnie des potasses du Congo (CPC).
Les 17 milliards de francs CFA restant, sont quant à eux, investis pour 3 milliards (18 %) dans le secteur primaire, 2,7 milliards (15 %) dans l’industrie, 6,3 milliards (37 %) dans le tertiaire, et 5 milliards (30 %) dans des programmes non économiques tels que l’éducation, la santé, l’urbanisme ou le logement.
Malgré une politique libérale, ces 17 milliards ne proviennent qu’à hauteur de 5,5 milliards (32 %) de capitaux privés ; l’aide internationale (notamment la France) en fournit 7 milliards (41 %) et le gouvernement congolais 4,5 milliards (27 %).
Au niveau de la balance commerciale, la situation semble s’améliorer durant la présidence de Fulbert Youlou.
Alors qu’en 1960, le déficit commercial est de 5,7 milliards de francs CFA, en 1963 il n’est plus que de 4,1 milliards. Chaque année, les exportations congolaises (diamants exclus) augmentent, passant entre 1960 et 1963 de 6,1 à 7,9 milliards de francs CFA. Elles se composent pour moitié de leur valeur de bois. Les produits de l’industrie légère, tel que le sucre, en représentent quant à eux plus du quart. Par ailleurs, le déficit commercial est fortement atténué par les recettes du transit.
Le Congo tire en effet de forts revenus de ses infrastructures ferroviaires et portuaires qui permettent de desservir les pays frontaliers. En 1963, ce transit rapporte 2,3 milliards de francs CFA au Congo. En ce qui concerne le déficit budgétaire, l’administration Youlou n’est pas très rigoureuse.
En cumulant les années de 1960 à 1963, il s’élève à 2,4 milliards de francs CFA. La France le finance gracieusement à hauteur de 1,2 milliard. Le reste est couvert par des avances du Trésor français. Pour assainir la situation financière, la pression fiscale passe de 17 % du PIB en 1960 à 26 % en 1963 tandis que des mesures d’austérité sont prises dans l’administration : les chefs de service se voient supprimer leurs véhicules de fonction, les frais de mission ne sont plus remboursés et les avancements sont bloqués. Le président de la République, les ministres et les députés en sont exemptés.
L'économie du pays fait les frais de cette mauvaise gestion des deniers publics. La croissance est trop modeste pour absorber le chômage que l’urbanisation a accéléré.
Pourtant, le Congo dispose d’atouts remarquables pour son développement. Outre ses richesses minières et son bois, le pays dispose de formidables possibilités hydro-électriques à Sounda, près de Pointe-Noire, sur le fleuve Kouilou-Niari.
La construction d’un barrage sur ce site pourrait permettre la production électrique de huit milliards de kilowattheures par an et le développement d’industries lourdes créatrices d’emplois avec l’installation de complexes électrométallurgique et chimique. Enthousiasmé par ce projet, Fulbert Youlou doit toutefois faire face à deux problèmes majeurs : tout d’abord son coût, estimé à 100 milliards de francs CFA ; ensuite l’insuffisance du Congo à s’approvisionner en bauxite, une matière première au cœur du projet. Le dirigeant congolais tente d’y remédier par le biais d’une politique étrangère active.
En août 1962, Fulbert Youlou annonce son intention d’institutionnaliser le parti unique « afin de sceller la réconciliation et l’unité nationale réalisées ». Il ne rencontre aucune opposition, bien au contraire, cette décision semble enthousiasmer le dirigeant du MSA Jacques Opangault. Dans ce but est organisée le 3 août 1963 une table ronde rassemblant les dirigeants des trois partis existants (UDDIA, MSA et PPC), les responsables syndicaux, les représentants de l’Assemblée nationale et ceux de l’armée congolaise.
Les syndicalistes, bien que non opposés au principe de parti unique, refusent les statuts proposés par le chef de l’État ; pour eux, ils ne semblent servir que les intérêts de Fulbert Youlou.
Afin de signifier leur désapprobation, les syndicalistes décident d’organiser le 13 août un « arrêt de protestation » à la Bourse du Travail de Brazzaville. La veille de ce mouvement, dans la nuit, Fulbert Youlou fait arrêter les principaux dirigeants syndicaux.
À l’annonce de cette nouvelle, le simple meeting se transforme en une véritable manifestation antigouvernementale. Les protestataires prennent d’assaut la maison d’arrêt afin de les libérer, provoquant des affrontements avec les forces de l’ordre. Trois syndicalistes y trouvent la mort.
Finalement, lorsqu’ils y parviennent, il s’avère que les dirigeants arrêtés la veille ne s’y trouvent pas. La manifestation antigouvernementale tourne à l’émeute ; le pays est paralysé. L’armée française se joint à la gendarmerie congolaise pour rétablir le calme.
Le soir, l’Abbé décrète le couvre-feu ainsi que l’état de siège, et lance un appel au calme par radio. Le lendemain, à midi, le président de la République déclare à la radio : « En raison de la gravité de la situation, je prends en mon nom personnel les pouvoirs civils et militaires. Un comité restreint, placé sous l’autorité du chef de l’État, aura pour tâche le rétablissement de l’ordre, la reprise du travail et la mise en place des réformes qui s’imposent. »
Dans la soirée, le gouvernement est dissous. Toutefois, les ministres Jacques Opangault, Stéphane Tchitchéllé et Dominique Nzalakanda sont reconduits dans leur fonction.
À l’annonce du maintien du très impopulaire Nzalakanda dans le gouvernement, les militants youlistes décident de rejoindre les manifestants. Le 15 août au matin, la foule se dirige vers le palais présidentiel afin de réclamer la démission de Fulbert Youlou. Des pancartes aux slogans tels que « À bas la dictature de Youlou » ou « Nous voulons la liberté » sont brandies.
Les syndicalistes parviennent à gagner la sympathie des deux capitaines commandant l’armée congolaise ; l’un d'eux, le capitaine Félix Mouzabakani, est pourtant le neveu de Fulbert Youlou.
Le chef de l’État demande par téléphone au général de Gaulle l'aide de la France, en vain. Résigné, il finit par signer sa démission en tant que président de la République, maire de Brazzaville et député à l’Assemblée.
Le nouveau régime qualifie les journées insurrectionnelles du 13, 14 et 15 août 1963 comme « révolutionnaires ». Il les nomme les « Trois glorieuses ».
Le soir même de sa démission, l’ancien président de la République est interné dans un camp militaire. Quelques semaines plus tard, il est transféré avec sa famille au camp de gendarmerie « Djoué ». Il semble être bien traité.
Mais rapidement, un climat de terreur s’installe avec le nouveau régime socialiste. Apprenant que les jours de l’Abbé sont comptés, le successeur de Fulbert Youlou à la tête de l’État Alphonse Massamba-Débat, l’aide à s’enfuir vers Léopoldville, actuel Kinshasa, le 25 mars 1965.
Le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Moïse Tshombe, lui accorde immédiatement l’asile politique.
Le 8 juin 1965 commence son procès au Congo-Brazzaville par un tribunal populaire. Fulbert Youlou est accusé de détournement de fonds publics et de l’utilisation à des fins personnelles d’un avion militaire de Havilland Heron qu’il aurait reçu du gouvernement français. Par ailleurs, il est tenu pour responsable de la mort des trois syndicalistes lors de la prise d’assaut de la maison d’arrêt le 13 août 1963. Enfin, il est également inculpé pour avoir apporté son soutien à la sécession katangaise menée par Moïse Tshombe.
Le verdict le condamne à mort par contumace, et ordonne la nationalisation de tous ses biens, c’est-à-dire la ferme de Madibou et deux hôtels particuliers à Brazzaville.
L'Abbé se défend de ces accusations avec la publication en 1966 d’un livre, J’accuse la Chine, véritable pamphlet anticommuniste. « Oui, un tribunal dont le jugement rendu n’est que le reflet évident de la haine ne peut être équitable et juste car, avant de se prononcer sur la nationalisation de tous mes biens, ce tribunal aurait dû savoir que c’est en 1946 que j’ai acheté la ferme de Madibou, grâce aux dons que j’avais reçus alors des chrétiens, que le petit hôtel de Bacongo a été construit en 1956 grâce à un crédit de deux millions sollicité à la banque qui s’appelait alors Crédit d’A.E.F. et ce crédit a été entièrement remboursé. L’hôtel du Pool n’est pas encore entièrement payé, je suis satisfait de ce que Massamba-Débat prendra sur lui toutes mes dettes. Ce que ce tribunal ne veut pas savoir et ne veut pas dire, c’est que j’étais régulièrement salarié et que j’avais le droit d’user de ma solde. Ce tribunal ne démontre pas non plus combien j’ai volé et sur quel chapitre cette somme a été défalquée. Je suis condamné à mort pour avoir demandé de maintenir l’ordre le 13 août, alors que je représentais le pouvoir légal… ».
Fulbert Youlou décède à Madrid le 5 mai 1972, d’une hépatite. Le président de la République Marien Ngouabi fait rapatrier son corps au Congo. Le 16 décembre 1972, sa dépouille est exposée trois jours durant dans la cathédrale du Sacré-cœur de Brazzaville, avant d’être enterrée dans son village natal de Madibou, sans aucune cérémonie officielle.

La mémoire de Fulbert Youlou a été réhabilitée à la Conférence nationale de 1991 pourtant, l’anniversaire de sa mort se déroule toujours dans l’anonymat, sans cérémonie officielle. Une ONG assiste la famille dans l’entretien du site où est enterré le président Fulbert Youlou. Les travaux de réhabilitation du mausolée où il repose, se heurtent au manque de moyens financiers.

Toutefois certaines personnalités se rendent à titre personnel sur sa tombe, pour honorer la mémoire du premier président congolais.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-06 20:26:11
Distel Miambanzila, gérante de la société "Au cœur d’Afrique by Miambanzila SARL", présente à nouveau sa gamme de cosmétiques à base de produits naturels d’Afrique à la foire de Paris qui se déroule du 1er au 12 mai, au Parc des expositions de Versailles.
Parmi plus de 1 250 exposants réunis à la première foire de France, lieu par excellence où les visiteurs vont à la rencontre des artisans et pour aller savourer les délices locaux et exotiques, se dressent près de trois stands représentés par des Congolais en général et plus particulièrement, celui de Distel Miambanzila, "Au cœur d’Afrique by Miambanzila SARL", au pavillon 4, allée D083.
Ici, entourée de son équipe, Distel Miambanzila, pourtant installée en Guadeloupe depuis 2012, propose aux visiteurs, verre de bissap ou de gingembre à la main, de replonger dans la nostalgie des savoir-faire d’antan à propos de l’usage des produits naturels. Elle leur explique comment elle reçoit les produits bruts du continent et les transforme en produits cosmétiques 100 % naturels.

Avec son équipe du stand, elle prodigue des conseils sur l’utilisation des produits authentiques et naturels qu’elle a conçus pour prendre soin du corps, de la peau et des cheveux. « Nous sommes heureux de revenir à la foire de Paris », confie la gérante.
« Ici, nous proposons nos produits aux visiteurs venus du monde entier, et heureux de retrouver les Antillais vivant en métropole avec lesquels nous avons un trait d’union susceptible de nous relier avec l’Afrique en général, et plus particulièrement avec le Congo ».
S’agissant du Congo, la société est présente à l'aéroport international Agostinho-Neto de Pointe-Noire. Elle compte s’installer prochainement dans d’autres localités en vue de participer aux efforts du gouvernement quant à la création d’emplois en cette année décrétée année de la jeunesse par le président Denis Sassou N’Guesso.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2024-05-06 12:30:10
La Société MINGA TECHNOLOGIE a lancé récemment, le centre de formation des jeunes désœuvrés des pays de Mayoko en métiers de technologies, soudure, métallurgie et bien d'autres afin de contribuer à la formation qualifiante de la jeunesse, en lien avec les besoins du marché du travail, à tous les jeunes en difficulté. Il s’articule en trois axes : faciliter l’entrée dans la vie professionnelle, orienter et former les jeunes vers les secteurs et métiers d’avenir, accompagner plus particulièrement les jeunes éloignés de l’emploi en construisant plusieurs parcours d’insertion sur mesure.

La cérémonie de lancement officiel du centre de formation des jeunes économiquement faibles s'est tenue sous le haut patronage du Sous Préfet du district de Mayoko, les membres du comité des sages des pays de Mayoko, les élus, les membres des comités de Gestion et de Développement Communautaire CGDC des Pays de Mayoko, les organisations de jeunesse, la communauté locale et autochtones des Pays de Mayoko, les représentants de la société ULSAN MINING CONGO et bien d'autres parties prenantes impliquées pour l'atteinte des objectifs de MINGA TECHNOLOGIE afin de réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations vulnérables vivants dans l'extrême pauvreté dans les pays de Mayoko.

Un acte engagé en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes, qui s’inscrit dans la vision du Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-06 12:01:04