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Congo – Drame de Ouesso : Déclaration du Ministre de l’Intérieur

Suite à la situation qui prévaut à Ouesso, chef-lieu du département de la Sangha, marquée par l’enlèvement, la séquestration puis l’assassinat de Sephora Dieuveillle Nazoliack, ainsi que les représailles des populations envers les ressortissants camerounais, le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation chargé du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, a fait une déclaration. En voici le fac-similé.

Rappelons que le cadavre de Sephora Dieuveillle Nazoliack kidnappée depuis le vendredi 12 avril dernier, a été retrouvé le jeudi 18 avril en état de putréfaction très avancée.

La jeune fille dont la disparition a conduit à des troubles et des scènes de violence contre la communauté camerounaise à Ouesso, avait finalement été tuée par ses Kidnappeurs tous camerounais.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-19 15:43:17

Congo : la consultation des extraits de bulletin de solde se fera désormais exclusivement en ligne sur la plateforme « e-solde »

Le Ministère congolais du Budget, des Comptes publics et du portefeuille public se modernise avec le numérique ! Ainsi à compter de la date du mois d’avril 2024, la consultation des extraits de bulletin de solde se fera désormais exclusivement en ligne sur la plateforme « e-solde ». Par conséquent, il n’y aura plus d’édition des bulletins de soldes à remettre aux usagers de la fonction publique, selon une note circulaire signé par le ministre Ludovic Ngatsé et dont une copie est parvenue ce vendredi à notre rédaction.

 

Créé le 2024-04-19 13:54:29

Le violeur kidnappeur principal de Séphora a été appréhendé par la police camerounaise, il faut laisser la place au monstre froid qu’est l'Etat d'agir, selon Grégoire Lefouoba

Vengeance de notre fille et sœur Séphora. L’ancien ministre de Pascal Lissouba, Grégoire Lefouoba, enseignant de philosophie à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, sort de son silence.

« Le coupable étant appréhendé, on ne parle plus de la vengeance par la violence. Ce serait un échec d'administrer à un innocent un châtiment pour ce dont il n'est pas coupable. La vengeance en situation de la République, c'est le droit et non la vengeance par assimilation communautaire.

Le Cameroun et la région de la Sangha ont quelques communautés ethniques en partage.

À partir du moment où l'assassin est retrouvé, la violence sera celle de l’État en s'appuyant sur les règles d'Etat. Attention, pas d’amalgame car il y a des congolais au Cameroun et vice-versa. C'est les cas du Congo/ RDC; Congo/ Gabon et Congo/ Cabinda.

Il faut laisser la place au monstre froid qu’est l'Etat d'agir. »

Grégoire Lefouoba

Créé le 2024-04-19 13:26:50

Congo – Ville de Ouesso : Regain de tension suite à la découverte du corps de Sephora Naloziak enlevée et séquestrée par un citoyen camerounais

Le corps sans vie de Sephora Dieuveillle Naloziak kidnappée depuis le vendredi 12 avril dernier, a été retrouvé en état de putréfaction très avancée. La jeune fille dont la disparition a conduit à des troubles et des scènes de violence contre la communauté camerounaise à Ouesso, avait finalement été tuée par ses Kidnappeurs, tous camerounais.

Consternation générale des autorités départementales et des populations qui n'en croient pas leurs yeux. Le pire que tous redoutaient est finalement arrivé. Le cadavre de Sephora Dieuveillle Naloziak kidnappée depuis le vendredi 12 avril a été retrouvé en état de putréfaction très avancée.

Cette découverte a été rendue possible suite aux aveux de certains co-auteurs de la rafle, arrêtés et copieusement cuisinés par les enquêteurs de la police.

Comme il fallait s'y attendre la tension est montée d'un cran au sein des populations qui sont en colère, dans l'émoi.

Quelques actes de pillages d'incendie des commerces des ressortissants camerounais ont repris. Les services de police et de gendarmerie tentent de disperser les manifestants, à coup de gaz lacrymogènes, dont on entend des fortes détonations.

Le consulat du Cameroun à Ouesso où se sont refugiés de nombreux ressortissants camerounais, a été la cible principale des manifestants déchaînés et décidés d’en découdre avec les camerounais, pour venger la mort de leur « sœur ».

Cette nouvelle sombre tombe au moment où le ministre de l'Intérieur de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zephyrin Mboulou se trouve dans la ville de Ouesso, pour apporter sa touche à l'apaisement du climat de tension observée.

Entretemps, le violeur kidnappeur principal du nom de Ouchaou a été appréhendé par la police camerounaise qui avait reçu son signalement de la police congolaise.

L’homme qui tentait de regagner son Cameroun natal après son forfait été arrêté à Moloundou au Cameroun, une localité située à la frontière avec le Congo.

Les différents services s’activent pour son extradition en terre congolaise où il devra répondre de ses actes.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-18 21:38:37

Alain Akouala pour une relecture draconienne des conditions et modalités du séjour des ressortissants étrangers sur le territoire congolais

Lorsqu’il prend la parole pour donner sa position sur le climat qui prévaut à Ouesso dans le département de la Sangha après la découverte du corps sans vie, le 18 avril 2024, de la jeune femme (Séphora) kidnappée par des présumés ressortissants camerounais, l’ancien ministre, Président de la Commission Nationale d’Auto-évaluation du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (IVLP), Alain Akouala, a une décision calibrée postée sur son compte Twitter.

« Sans renier notre légendaire hospitalité, les tragiques événements de Ouesso occasionnés par la disparition de notre compatriote Séphora; imposent une relecture draconienne des conditions et modalités du séjour des ressortissants étrangers sur le territoire congolais », a écrit Alain Akouala sur son compte Twitter.

Les sources concordantes indiquent que le criminel camerounais qui a kidnappé et agressé sexuellement la jeune femme Séphora, à Ouesso, a été arrêté et devrait être transféré à Brazzaville.

Le corps sans vie de la victime a été retrouvé, une nouvelle plus que révoltante à Ouesso. Les obsèques de l'infortunée ont eu lieu dans un climat de surchauffe.

Les congolais ont décidé de s’attaquer aux ressortissants camerounais et leurs commerces.

Des membres de la communauté camerounaise seraient regroupés en lieu sûr et gardés par des éléments de la police et de la gendarmerie en ce moment.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-18 20:26:00

Les dentistes recommandent de ne pas se rincer la bouche après le brossage

Se brosser les dents au moins deux fois par jour est recommandé par tous les experts dentaires. En revanche, ce que vous ne savez peut-être pas, c'est la meilleure façon de terminer le brossage. Et de plus en plus de dentistes sont formels à ce sujet : il ne faut surtout pas se rincer la bouche ! Ce geste, pourtant indissociable du brossage de dents dans de nombreux foyers, aurait un effet délétère sur la protection de vos précieuses quenottes.

"Lorsque vous rincez, vous rincez essentiellement les ingrédients actifs du dentifrice que vous venez de mettre sur vos dents", explique par exemple Margherita Fontana, enseignante à la faculté de médecine dentaire de l'Université du Michigan dans les colonnes du Washington Post.

La plaque dentaire est recouverte de certaines bactéries productrices d'acide qui, avec l'aide d'une alimentation riche en sucre et d'une mauvaise hygiène bucco-dentaire, peuvent provoquer des caries. Or le fluor aide justement à prévenir les caries en protégeant les dents, principalement en aidant à remplacer les minéraux perdus par l'émail protecteur.

Sauter le rinçage après le brossage permettrait donc au fluor de rester plus longtemps actif sur les dents, leur offrant ainsi une protection supplémentaire. Un conseil prodigué notamment par Brittany Seymour, porte-parole de l'American Dental Association (ADA) et professeure agrégée à Harvard.

Vous souhaitez quand même vous rincer la bouche ? Préférez une petite quantité d'eau, ou alors, retardez le rinçage d'une vingtaine de minutes assure la scientifique. Une autre option pour ceux qui souhaitent se rincer les dents après le brossage consiste à utiliser un bain de bouche contenant du fluor, ajoute Margherita Fontana.

Les experts dentaires affirment que la quantité de fluor qui resterait sur vos dents après le brossage est sans danger, même si les enfants doivent toujours être surveillés lors du brossage pour s'assurer qu'ils n'en avalent pas trop.

Si vraiment il vous manque quelque chose après le brossage de dents, sachez enfin que sauter le rinçage n'est pas essentiel si vous avez les dents saines. Cela concerne plutôt les personnes qui suivent un régime riche en sucre ou qui ont souvent des caries.

Jean-Jacques Jarele SIKA/ Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-18 17:09:44

RDC - Violences conjugales : Un ancien ministre condamné à 20 ans de prison

La justice congolaise a reconnu l’ancien vice-ministre Moussa Mondo coupable des coups et blessures ayant entraîné la mort. L’homme a été condamné à vingt ans de prison pour avoir tué sa femme. Un crime passionnel a conclu le tribunal qui a pris sa décision en conséquence.

Le Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe qui siégeait en procédure de flagrance sur l'affaire Moussa Mondo, a prononcé son verdict le mardi 16 avril dans la soirée. L’ancien vice-ministre des Hydrocarbures, reconnu coupable de crime passionnel, a écopé de vingt ans de prison ferme. Il était accusé d'avoir tué sa propre femme après l'avoir violement tabassée.

En plus de son incarcération, l'ancien vice-ministre Moussa Mondo est également condamné à payer une amende d'un million de francs congolais.

Du récit des faits selon l’accusation, à la suite des coups qui avaient occasionné des blessures et autres dommages sur sa femme de nationalité malgache, celle-ci avait été acheminée à l'hôpital où elle avait hélas succombé.

Dans sa défense, l'accusé Moussa Mondo a continué de nier avoir tué sa femme. Pour L’ancien vice-ministre, sa femme aurait succombé des suites d’un cancer.

Lors de l’audience, l’accusation a produit plusieurs photos de la victime, montrant un visage tuméfié et complètement déformé avec surtout l'œil droit bien amoché. Ces preuves matérielles qui confortaient les conclusions du médecin légiste déclarant certains coups reçus par la victime comme cause probable de la mort, ont fini par effacer la thèse du cancer défendue par les avocats de Moussa Mondo et lui-même, en dépit d’un dossier médical douteux le certifiant.

« Elle pouvait bien être malade comme vous le dites, mais elle n’est pas morte de sa maladie. C’est bien vous qui avez mis fin à ses jours, vue la brutalité avec laquelle vous l’avez tapée. On ne peut pas survivre à des coups d’une telle violence. Votre intention était de donner la mort et vous y êtes parvenus », a martelé le juge du ministère public, brandissant les photos de la victime.

Dans les commentaires, une certaine opinion note la jalousie comme cause de cette violence de la part de l'ancien vice-ministre. D'après cette version des faits, Moussa Mondo avait ‘’craqué’’ parce que sa femme aurait eu un enfant avec son patron alors qu'elle était légitimement mariée à lui et vivait sous son toit.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-18 16:02:45

Congo – Nécrologie : Pluie d’hommages pour saluer la mémoire du Ministre Jean-Luc Malekat un grand commis de l’État

Depuis la survenue du décès de l'ancien ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Jean-Luc Malekat, le 15 avril à Nice en France, les hommages se multiplient pour saluer la mémoire d’un homme qui aura marqué sa vie en grand commis de l’État.

Jean Luc Malekat s’est révélé aux congolais au lendemain de la conférence nationale, quand il intègre le premier gouvernement dit des technocrates, d’André Milongo, en qualité de secrétaire d’Etat chargé du budget. Lui qui avant son entrée au gouvernement occupait les fonctions de directeur général des Impôts, assumera ensuite les fonctions de ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, jusqu’à l’avènement au pouvoir du Président Pascal Lissouba.

Comme ministre, Jean Luc Malekat s’employa à remettre de l’ordre dans les finances publiques, s’appliquant à corriger les disparités dans l’usage des finances publiques, dénoncées par la conférence nationale. Une rectitude qui lui valut l’admiration des Congolais et forgea en lui, la réputation d’homme intègre.

Né le 25 novembre 1951 à Brazzaville, Jean Luc Malekat se définissait comme un enfant de Poto-poto. C’est d’ailleurs à l’école Saint-Vincent de Poto-Poto qu’il commence ses études primaires. Pourtant, sa scolarité se déroulera au gré des affectations de son père « Haut fonctionnaire », à travers les différentes régions du Congo.

Ainsi, après l’école Saint-Vincent de Poto-Poto à Brazzaville, il terminera son cycle primaire à l’école officielle de Dongou, dans la région de la Likouala. Ses études secondaires se poursuivront au lycée Chaminade de Brazzaville.

Pour ses études supérieures, Jean Luc Malekat est admis à la faculté des sciences économiques de Rennes, puis à l’université de Grenoble, avec l’obtention d’un doctorat en sciences économiques. En même temps, il s’inscrit à l’Institut d’études commerciales de Grenoble et à l’École nationale des impôts de Clermont Ferrand.

Début 1980, de retour au Congo, il intègre l’administration fiscale où il gravit tous les échelons. D'abord comme simple agent vérificateur, puis, chef de division, chef de service, directeur central, pour devenir directeur général des Impôts en 1989.

En parallèle, il est chargé de cours à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville et à l’École nationale d’administration et de la magistrature où il donne des cours de finances publiques et de droit fiscal.

Au sein de l’Union douanière des Etats d’Afrique centrale, l’actuelle Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, il participe à l’instauration de la TVA dans les pays de l’Union.

Quand il quitte le gouvernement en 1992,  Jean Luc Malekat réintègre l’administration fiscale au poste de simple agent vérificateur. Néanmoins, cela lui permet de collaborer, tant avec des cabinets privés dans différents pays africains pour des audits, ainsi qu’avec les administrations fiscales, pour faire évoluer leur législation.

Dans le domaine politique au Congo, on se souviendra que Jean Luc Malekat s’était engagé aux côtés de Paul Kaya, Bernard Galiba et Édouard Ebouka Babakas pour créer le MDS, parti inscrit dans l’internationale de la démocratie chrétienne.

Avec sa disparition, c'est un grand nom, souvent cité en modèle dans les milieux de la Finance publique congolaise qui tire sa réverence, lui qui dans son idéal d'homme, donnait toujours la priorité au Congo.

Adieu Monsieur le Ministre.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-18 13:45:53

Jean Didier Magnangani s’impose dans le paysage littéraire en publiant son recueil « Méditations sur les berges de la Louéssé : De la Louéssé à la Loire, juste un pas »

Au Congo-Brazzaville, la poésie n'est pas éteinte. Au contraire, je m'aventurais presque à dire qu'elle n'a jamais été aussi belle. Animée par une nouvelle génération de poètes et poétesses brûlant d'émotions à vivre et de discours à faire entendre, la poésie d'aujourd'hui s'autorise tous les sujets, et toutes les formes. Les jeunes plumes s'affirment pour offrir une variation de thèmes et de réflexions aussi enchantées que thérapeutiques. C’est le cas de Jean Didier Magnangani qui vient de publier, aux Editions le Lys Bleu, son recueil de 108 pages intitulé : « Méditations sur les berges de la Louéssé : De la Louéssé à la Loire, juste un pas », composé initialement de quarante sept (47) poèmes précédés de la préface de Yvon Wilfride Lewa-Let Mandah, poète, écrivain, metteur en scène et président du Centre de la République du Congo de l’Institut International du Théâtre. Incapable de reposer une fois ouvert. On lit une page, puis deux et sans s’en rendre compte, on a (déjà) dévoré le recueil en entier qui engage une révolution littéraire, non seulement par le choix des sujets, mais aussi par l’invention d’une nouvelle voix poétique.

«Méditations sur les berges de la Louéssé - De la Louéssé à la Loire, juste un pas » est un recueil qui explore page après page une poésie authentique, libre, limpide, dense, vierge et parsemée de musicalité.

Sous un style accessible à tous, le poète magnifie l'amitié, dénonce la fourberie. Il s'insurge tantôt contre le colon, tantôt contre les tyrans au pouvoir.

Jean Didier Magnangani se sert de la poésie comme d’une passerelle pour sortir du mutisme afin d’aller vers l’autre.

A travers elle, il voyage dans son passé, se projette dans l’avenir et extériorise ses sentiments.

Il est auteur de « Cris du cœur-en vain ou dans le vin », « Peu importe j’ai dit », « Le coq du voyageur chante » et « Le silence du vide ou le vide du silence ».

Né le 10 juillet 1972 à Onaf- Tsinguidi dans le département du Niari (sud), Jean Didier Magnangani est un amoureux des lettres. L’écriture c’est sa raison d’être, sa passion. Les mots coulent dans ses veines comme l’encre au bout de la plume.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-15 15:38:40

Niari : Un homme se voit faire une fosse et déposer un cercueil avec restes mortelles devant l'entrée de sa maison au village Ngoubou-Ngoubou

Dimanche 14 avril 2024, une matinée pas comme les autres au village Ngoubou-Ngoubou dans le district de Moungoundou-Nord dans le département du Niari (sud). Une atmosphère à couper au couteau. Un homme, de nationalité congolaise, se voit faire une fosse et déposer un cercueil avec restes mortelles devant l'entrée de sa maison, un acte qui dépasse l'entendement et qui frise la félonie.

A l'origine de cette scène surréaliste, figure la disparition d'un jeune enseignant décédé vendredi 12 avril 2024 des suites d'une courte maladie.

Aussi bien du côté de la couche juvénile que des parents du défunt, les esprits étaient surchauffés jusqu'à vouloir en découdre avec les présumés auteurs de ce cas de décès.

Mais qu’est-ce qu’une mort naturelle ? Aujourd’hui, cette notion a perdu de sa signification au village Ngoubou-Ngoubou.

Il fallait compter avec l'implication, la sagesse, la finesse et la médiation du Sous-préfet de Moungoundou-Nord, Adrien Mavoungou et ses collaborateurs de la gendarmerie et de la police pour obtenir l'apaisement au terme de moult tracasseries et discussions ayant duré de 8h à 17h passées.

Au regard des accusations sans preuves apodictiques portées sur certaines à l’occasion d’un décès, puisqu’il n’y a plus de mort naturelle au Congo-Brazzaville, il y a lieu que toutes les couches s’investissent quant à éduquer les jeunes encouragés ou instrumentalisés malheureusement par certains parents.

De tels actes ou comportements caractéristiques de l'incivisme et des antivaleurs ne sont pas de nature à encourager; que la responsabilité des pouvoirs publics est grandement mise en jeu.

Près de 500m séparent le lieu de la tenue de la veillée funèbre et le domicile d’un des présumés sorciers où la première fosse a été creusée avant d’être refermée.

Finalement, l’inhumation s’est déroulée en un lieu consensuel dans le village.

Toutefois, le décès du jeune enseignant est une véritable perte, car il était le seul à enseigner les disciplines scientifiques au collège de Ngoubou-Ngoubou.

C’est l’avenir scolaire des élèves de cet établissement scolaire qui est mis à mal à deux mois de la fermeture des classes.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-15 14:13:53

Congo – Nécrologie : Joachin MOUKONGO s’en est allé !

Joachin MOUKONGO, ancien agent de la Direction générale de la Fonction publique, (Ancien Directeur de Gestion des Carrières Administratives, DGCA) n’est plus. À la suite de son décès, nous publions ci-dessous le communiqué de la famille.

COMMUNIQUÉ

Monsieur NTSIMOU Antoine, les enfants KOLELAS, MOUKONGO, NTSIMOU, le clan NGANDOU et familles, ont la profonde douleur d’annoncer aux parents, amis et connaissances, les décès de leur Frère, Oncle et Père, le nommé MOUKONGO Joachin, ancien agent de la Direction générale de la Fonction publique, (Ancien Directeur de Gestion des Carrières Administratives, DGCA), ayant fait valoir ses droits à la retraite.

Décès survenu le jeudi 11 avril 2024 au CHU de Brazzaville.

La veillée  se tient au numéro 47 de la rue Alphonse Bitsindou, arrêt Marché Sachet à Kingouari Makélékélé.

La date et le programme de l’inhumation vous seront communiqués ultérieurement.

La Famille

La Rédaction des Échos du Congo-Brazzaville adresse ses sincères condoléances à la famille de l’illustre disparu.

Créé le 2024-04-15 13:30:00

FAC : Ghislain Severin Ernest Angoulangouli a été promu au grade de colonel-major

La réussite est liée à la patience mais elle dépend également de beaucoup de bonne volonté. L’accès à un nouveau grade n’est pas non plus une action spontanée mais le fruit d’une longue et patiente construction. Le Docteur Ghislain Severin Ernest Angoulangouli, actuel Directeur de l’hôpital régional des armées de Pointe-Noire, a été promu lundi 8 avril, au grade de colonel-major au titre du 2e trimestre 2024.

La cérémonie qui a eu lieu sur le tarmac de la base aérienne 02/20, a été placée sous le patronage du général de brigade Jean Olessongo Ondaye, commandant de la zone militaire de défense numéro 1.

Le grade de colonel-major dans les Forces armées congolaises et la gendarmerie nationale est désormais consacré conformément à la loi 17-2023 du 27 mai 2023 modifiant les compétences de certaines dispositions de la loi n°10-2021 du 27 janvier 2021 portant statut général des militaires et gendarmes.

Ainsi, cette cérémonie revêt une symbolique toute particulière, voire historique parce qu’elle coïncide avec le port d’insigne des grades des premier colonel-majors des Fac, officiers supérieurs chevronnés.

Après toutes ces émotions, il était temps de fêter ça avec une coupe et des petits fours. Le régal des mets congolais est intervenu au dernier moment à la grande satisfaction des invités à sa résidence. Les boissons aussi. Chacun a donc eu sa part dans le verre et dans l’assiette.

Très humaniste et altruiste, le colonel-major Ghislain Severin Ernest Angoulangouli, dans son mot de circonstance a souhaité la bienvenue aux invités à ladite cérémonie. Il n’a pas manqué de dire que ce port de galons fait suite à tous les moments de sacrifice pour la mission qui leur est dévolue.

Le colonel-major Ghislain Severin Ernest Angoulangouli, a témoigné, avec véhémence, sa gratitude à l’endroit du gouvernement, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, sous la très haute impulsion du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso pour l’appui constant et la ferme volonté pour la restructuration des Forces de défense et de la sécurité.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-14 16:16:02

Congo- Affaire cession des terres au Rwanda : Denis christel Sassou Nguesso éclaire la lanterne des Congolais

Depuis quelques temps l’opinion congolaise à travers les réseaux sociaux et une certaine clameur publique, est ameutée par un sujet, dit : « Affaire de la cession des terres congolaises aux Rwandais ». Sujet qui a d’ailleurs été mis en débat à l’hémicycle lors des questions-réponses au gouvernement tant, devant la chambre Haute, c’est-à-dire au Sénat, puis à la chambre Basse, à l’Assemblée nationale. Dès lors, l’eau coule, on dira, beaucoup d’eau coule sous le pont. Voici les éléments justificatifs et probants de l’accord cadre de partenariat économique, de la promotion et de la protection des investissements entre la République du Congo et la République du Rwanda, publiés au Journal Officiel de notre pays, puis les explications et précisions du ministre Denis Christel Sassou Nguesso, dans une interview qu’il avait accordé à notre confrère Brice Aristide Mbenza de Télé-Congo.

En effet, l’affaire sur la prétendue cession des terres congolaise au Rwanda ne devrait pas du tout, faire couler autant d’encre et de salive. Cela n’aurait pas dû susciter une polémique comme telle, étant donné que c’est par un décret puis un Accord cadre de partenariat économique, de la promotion et de la protection des investissements entre la République du Congo et la République du Rwanda. Désireux de promouvoir et de protéger les investissements, réciproques entre les deux Etats ; soucieux de raffermir la coopération et la fraternité entre les deux Etats ; motivés par la volonté d’encourager et de soutenir une grande création des richesses dans les deux Etats ont convenu et signé ledit Accord.

C’est par le biais du Ministère des Affaires Foncières et du Domaine Public, qu’un décret d’autorisation expresse d’occuper fut signé. En l’occurrence, le décret n° 2022-258 du 18 mai 2022 portant autorisation expresse d’occuper une réserve foncière de l’Etat par la société Eleveco-Congo S.A.S, au lieu-dit « Ranch de Massangui », district de Yamba, département de la Bouenza.

Ainsi, le décret stipule : Article premier : Il est accordé une autorisation expresse d’occuper une réserve foncière de l’Etat, à la société Eleveco-Congo S.A.S, en vue de la mise en œuvre d’un projet agro-pastoral au lieu-dit « Ranch de Massangui », district de Yamba, département de la Bouenza.

Article 2 : La dépendance domaniale autorisée, constituée d’un terrain rural couvre une superficie de onze mille quatre-vingt-quatre hectares cinquante-deux ares cinquante-trois centiares (11.084ha 52a 53ca), conformément au plan de délimitation aux coordonnées géographiques suivantes : Coordonnées GPS (zone 33).

Article 3 : La durée de l’autorisation expresse d’occuper est fixée à vingt (20) ans. Cette durée peut être prorogée dans les mêmes conditions et formes que les présentes.

Article 4 : L’autorisation expresse d’occuper prend fin : à l’expiration des vingt (20) ans visés à l’article 3 du présent décret ; en cas de non-respect des obligations à la charge de la société Eleveco-Congo S.A.S ; en cas d’abandon volontaire de la dépendance publique occupée, en cas de faillite ou de dissolution de la société Eleveco-Congo S.A.S ; en cas de changement de destination de la propriété immobilière ; en cas de non-utilisation dans les six (6) mois qui suivent la publication du présent décret portant autorisation expresse d’occuper ; en cas de sous-location ou d’aliénation en tout ou partie de la propriété immobilière occupée.

Article 5 : La présente autorisation expresse d’occuper est accordée à titre gratuit. Elle ne donne lieu à aucune indemnisation de l’occupant à l’expiration du délai d’occupation. L’Etat peut exiger la remise des lieux en leur état initial, à l’expiration du délai d’occupation.

Article 6 : Le projet, objet de la présente autorisation expresse d’occuper est réalisé conformément aux normes environnementales telles que prévues par la loi n° 003-91 du 23 avril 1991 sur la protection de l’environnement.

Article 7 : Le ministre en charge des affaires foncières et du domaine public et le ministre en charge des finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret.

Article 8 : Le présent décret sera enregistré et publié au Journal officiel de la République du Congo. En outre, dans l’article 3 de cet Accord cadre, les deux parties conviennent d’axer principalement leurs investissements réciproques dans les domaines d’activités suivants :

l’agriculture au sens large (pisciculture, foresterie, pêche…) ; le développement industriel ; le développement du tourisme et des loisirs ; le développement de l’économie numérique ; le développement des zones économiques spéciales ; la promotion de l’immobilier ; l’exploration et l’exploitation minière ; les infrastructures des transports ; la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique et le renforcement des capacités en planification stratégique et en production statistique.

Concernant le traitement national et la clause de la nation la plus favorisée, chacune des Parties contractantes, sur son propre territoire, assurera aux investissements et aux revenus des investisseurs de l’autre Partie, un traitement non moins favorable que celui réservé aux investissements et aux revenus qui en découlent se ses propres ressortissants ou des investisseurs d’un Etat tiers.

Ainsi, dans cette même lancée d’éclairer la lanterne des Congolais lambda, sur cette cession des terres congolaises à la République du Rwanda, le ministre de la coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, avec donné tous les détails possibles, en ce qui concerne notamment l’accord qui autoriserait à une société Rwandaise d’exploiter les terres congolaises sur une durée de 25 ans.

Répondant aux questions de notre confrère de Télé Congo, Brice Aristide Mbenza, Denis Christel Sassou Nguesso a été plus que loquace. « Déjà, il faut corriger une chose, il ne s’agit pas d’une société Rwandaise, il s’agit plutôt d’une société de droit congolais, dont les actionnaires au niveau du Consortium sont au Rwanda, primo, il faut bien comprendre le concept. Il ne s’agit pas forcément de dire comme je l’ai entendu ici et là que nous donnons des terres au Rwandais. L’Etat ne donne pas ses terres et l’Etat ne les vend pas non plus. L’Etat met à disposition, par le mécanisme de bons emphytéotiques, donc des espaces des terres à des sociétés et ce n’est pas une première au Congo. Nous avons, si je prends l’exemple de la Sangha, nous avons donné des hectares et des hectares à des sociétés Malaisiennes pour faire l’exploitation forestière. Ça ne veut pas dire que parce que nous avons mis à disposition ces espaces des terres à des sociétés Malaisiennes, que l’Etat, a donné, ou l’Etat, a vendu des espaces des terres », a-t-il déclaré.

« Nous avons antérieurement dans ce même pays, mis à disposition à des sociétés Sud-Africaines sans le département de la Bouenza, des hectares et des hectares pour faire la culture de maïs. Il n’y a pas eu tout l’émoi que j’ai pu entendre, dans le cadre donc de la mise en œuvre de ces différends accords », a renchéri le ministre.

« Dans le cas du dossier Rwandais, il d’agit d’une société de droit congolais, à qui nous avons mis à disposition donc, des espaces de terres, pour faire la culture du riz sain, parce que nous avons un projet avec la société ENI. Il faut le savoir, la société ENI, qui veut développer du biocarburant, et l’approvisionnement dont ENI a besoin pour développer le biocarburant, c’est le riz sain. Il faut savoir que les Congolais ne sont pas exclus à ce projet, je tiens à le dire. Les Congolais ont tout à fait leur place pour eux également, développer le riz et, je dirai même que c’est un projet qui est tout à fait ouvert, dans la mesure où vous avez, c’est un fait assez rare, un partenaire qui vous dit d’entrée de jeu, la culture de riz sain, qui sera produite, je vais l’acheter intégralement, parce que j’ai besoin de cette culture pour développer à travers les agro hubs que ENI va mettre en place, le biocarburant, que je vais exporter pour mes Raffineries. Donc, il s’agit en réalité d’un contrat qui est tout à fait classique, et je tiens à rassurer le peuple congolais, puisque ça, je l’ai entendu aussi que, il y aura une main-d’œuvre abondante étrangère qui viendra du Rwanda. Il n’en est pas, du tout question, puisque, dans l’accord tel qu’il est rédigé, je le cite, c’est l’article 2, l’article 2 dispose de façon claire, que la main-d’œuvre dans le cadre de ce projet est essentiellement nationale, donc, nous avons fait ce projet parce que, nous avons pensé également, qu’il permettrait de créer des emplois, principalement pour des Congolais. Donc j’invite les Congolais, à s’inscrire pleinement dans ce projet et eux aussi, à développer la culture du riz sain, parce qu’il y a un partenaire tout indiqué, qui est prêt à l’acheter et c’est un projet qui est à mon sens, très intéressant pour notre pays », a précisé le ministre de la coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé.

Il faut aussi souligner que tous les Accords et textes pris et signés dans ce domaine de la coopération bilatérale peuvent être renégociés, même en court d’exécution si une Partie enfreint à une quelconque disposition.

Valda Saint Val, Correspondant des Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-12 20:42:58

"Mavimpi Ya Mboté", un projet axé sur le renforcement des systèmes de santé locaux et l’accélération rapide des résultats de santé en faveur de la mère et de l’enfant

Le Ministère congolais de la Santé et de la Population, en partenariat avec l’UNICEF ont procédé à la restitution des résultats de la première année de mise en œuvre du projet MYB, Radisson Blu était choisi pour abriter l’activité y relative. Ce projet visant à l’amélioration de la qualité des soins au couple mère et enfant est une approche certaine pour une gestion stratégique des districts sanitaires. La restitution a porté essentiellement sur une année de mise en œuvre dans les districts sanitaires de Loandjili à Pointe- Noire et de Makélékélé à Brazzaville, dans la période allant de juillet 2022 à juillet 2023. Ainsi, objectif de ladite restitution a été, de présenter le modèle « district sanitaire champion de la qualité des soins » à travers l’approche Mavimpi Ya Mboté et son impact sur le renforcement des systèmes de santé locaux et l’accélération rapide des résultats de santé en faveur de la mère et de l’enfant.

En effet, selon le rapport de l’OMS sur la performance des systèmes de santé en Afrique en dépit des nombreux financements qui y sont injectés, la performance des systèmes de santé de la région africaine reste très faible 52.9 % avec une variation allant de 34,4 % à 75,8 %. A cette faible performance s’ajoutent les multi crises (épidémies, catastrophes naturelles, changement climatique, pauvreté et les questions de gouvernance) qui affectent la résilience de ces systèmes dans un contexte où l’échéance des ODD (Objectifs Durables de Développement) arrive à grands pas.

Suivant le Rapport ONDMNI 2021, la République du Congo a enregistré 445 décès maternels pour 100.000 NV (dont 23% sont des jeunes et des adolescents). 47% des décès des enfants de moins de 5 ans surviennent avant l’âge de 28 jours. C’est dans ce contexte que l’approche District Sanitaire Champion de la Qualité a été conçue pour être un « Game changer » pour l’accélération vers les objectifs durables de développement et la résilience des systèmes locaux de santé. Cette approche a été testée pour la première fois au Bénin (de septembre 2018 à février 2019) dans le district sanitaire de Zogbodomey-Bohicon Zakpota puis sur la base des leçons apprises. Ensuite, elle a été restructurée pour la phase 2 au niveau du Congo, où elle est en cours d’extension.

Par ailleurs, les principales phases méthodologiques qui ont conduit à la mise en place de ce modèle se présentent comme suit : le ciblage d’un paquet d’intervention, tant clinique que managérial, délivré tant au niveau du management du district sanitaire qu’au niveau des centres de santé et de la communauté ; le développement d’une solution digitale intégrée à partir de laquelle les gaps de compétences individuelles, le gap des intrants nécessaires et le gap de matériel pour l’offre des services de qualité des interventions à haut impact sur la réduction des mortalités maternelles, néonatales et infantile ; la co-création d’une part au sein des équipes des prestataires facilitée par les superviseurs facilitants formés sur l’approche et la technique de mentoring qui permet d’identifier avec précision les besoins effectives individuels, mais aussi collectifs à partir des scores générés lors de la phase précédente, afin d’élaborer des contrats d’objectifs centrés sur les gaps de compétence ; le Monitorage décentralisé semestriel transformationnel de la qualité de six interventions à haut impact, susceptible d’améliorer la morbidité chez la mère, le nouveau-né et les enfants et d’avoir un impact significatif sur la réduction des décès évitables ; une enquête ménage de type LQAS, qui nous a permis de mesurer l’impact de l’ensemble des mesures ci-dessus sur la couverture effective des cibles est réalisée ; le benchmarking a consisté, à définir des normes et standards avec des seuils de performance qui ont servir à comparer les différentes entités mais aussi à comparer les performances de chacune d’entre elles avec les normes et ceci dans une approche de collaboratif et de co-création pour renforcer la performance collective ; la mise en place d’un processus de certification des centres de santé engagés dans le modèle. Aussi pour être certifiée, une performance globale minimum de 80% symbolisée par quatre étoiles est requise.

Au cours des 12 mois de mise en œuvre en République du Congo, l’offre et la demande se sont nettement améliorées en même temps que la qualité des interventions clés ayant un impact sur la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. Les résultats obtenus parmi tant d’autres sont les suivants :

Sur le plan de la gestion des districts : le niveau de performance globale du district sanitaire est passé de 48.48% à 69% contre 52,43% à la même période dans le district sanitaire contrôle (Makélékélé) ; 28% des centres de santé ont pu atteindre la performance de 80% et recevront leur certification en présence des autorités et de leurs communautés respectives ; le niveau de connaissance des prestataires pour l’offre des soins au nouveau-né est passé de 30.56% à 75.69% au cours de la période contre 41,67% au niveau de Makélékélé ; la disponibilité des intrants pour offrir les soins obstétricaux et néonataux de base est passée de 38,94% à 86.96% et celle des intrants pour l’offre des soins essentiels aux nouveau-nés est passée de 29,17% à 88.89% contre 61,11% à Makélékélé.

Sur les indicateurs de santé de la femme enceinte : la proportion des mères d’enfants de 0 à 5 mois ayant fait au moins 4 consultations prénatales avant l’accouchement s’est améliorée de 19,5, passant de 54,6% à 74,1% contre 69,4% au niveau du district sanitaire de Makélékélé ; le pourcentage des femmes enceintes ayant fait le test de dépistage du VIH et à qui le résultat est communiqué est passé de 61,3% à 69,6%.

Sur les indicateurs de santé de l’enfant, au moins 35,4% des nouveau-nés sont mis au sein dans les 24h après l’accouchement contre 25,5% en début du processus ; 71% des enfants de moins d’un an ont pu être vaccinés au Pentavalent avec les trois doses requises en juillet 2023 contre 41% en début du processus ; la proportion de mères d’enfants de 0 à 5 ans ayant cité au moins un signe de danger pour diarrhée, fièvre ou toux s’est accrue, passant de 68.1% à 76,4% contre 69% au niveau du district sanitaire contrôle. La connaissance du calendrier vaccinal par les mères ou gardiennes d’enfants est passé de 53% contre 45% initialement ; la qualité des accouchements assistés par du personnel qualifié s’est améliorée de 1% à 16% contre 9% au niveau du district sanitaire contrôle ; la qualité de la prise en charge de la malnutrition aigüe est passée de 66% à 78% contre 31% au niveau du district sanitaire de Makélékélé.

L’objectif de cette restitution a été de partager les informations auprès de l’ensemble des cadres du ministère de la santé et de la population et des autres partenaires techniques et financiers, soutenant les secteurs de la santé afin que ces expériences réussies soient intégrées dans les solutions du programme de revitalisation des districts sanitaires, en vue de sa mise à l’échelle, dans la perspective de l’accélération des résultats en faveur de l’amélioration des indicateurs de la santé de la mère et de l’enfant. Sur la base de ces résultats satisfaisants, l’approche est en cours d’extension dans 9 autres districts sanitaires du pays.

VALDA SAINT-VAL, Correspondant des Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-12 20:01:26

Vital Fouemina annonce son retour imminent sur le marché des œuvres phonographiques

En séjour à Brazzaville, l’artiste musicien, auteur-compositeur, interprète et chanteur congolais Vital Fouemina annonce la sortie d’un nouveau single intitulé « Kimpa Vita », qui va marquer son retour dans le domaine discographique. Après quelques années d’hibernation sur le plan musical, l’artiste musicien de la diaspora congolaise de France s’est donné de la matière, en initiant un nouveau concept musical : ’’Kongo’’. L’annonce a été faite lors d’une interview exclusive que l’artiste nous a accordée.

LES ECHOS DU CONGO-BRAZZAVILLE : Pour une surprise, s’en est vraiment une ! Vital Fouemina, en tant qu’artiste musicien, que nous vaut cette venue au bercail ?

VITAL FOUEMINA : Ho ! C'est vrai que la première chose qu'il faut dire, c'est quand-même le bercail comme vous avez dit, pour revenir de temps en temps. Voilà le motif de ma présence ici, à Brazzaville. Je profite du beau temps.

LEC-B : Vital, vous êtes dans la musique depuis quelques années, vers les années 90 précisément, avec un titre révélateur, ‘’’Lukaya lua zala’’, qui a eu un franc succès, un chef-d’œuvre disons.

V.F. : Ça, c'est la phrase de la personne qui avait programmé, Ernest Mvouama et Balou Canta. C’était, les deux maestro. A l’époque, moi, j’étais néophyte, je m’étais confié à eux, et se sont eux qui ont réalisé la chanson. Mais, c'était ma mélodie musicalement parlant, tout ce qui était mélodie, le background, était assuré par Ernest et Balou. Et, donc, la phrase de chef-d’œuvre, juste après coup, c'est Ernest qui dit : c’était un chef-d’œuvre.

LEC-B : Ernest Mvouama et Balou Canta ?

V.F : Ernest va bien, tout le monde se tourne vers la religion, bon, on fait toujours la musique, mais il est pasteur maintenant. On ne laisse pas tomber la musique, programmer une chanson, il écoute d'abord de quoi il s’agit. Quant à Balou Canta, nous sommes toujours en contact permanent, il n’y a pas de problème, tout se passe bien.

LEC-B : ‘’Mère Jo’’, ‘’Lukaya lua zala’’ puis les autres, qu’est-ce que Vital a pu proposer aux mélomanes entre ces belles œuvres précitées ?

V.F. Oui ! Vous savez, quand on fait des telles œuvres, qui deviennent des chefs-d’œuvre, pour en faire d’autres, ce n’est pas évident. Une chose est vraie, quand je suis venu faire ma promotion ici, en 1992, le marché était un peu vierge, donc on a profité de cet espace libre qu'il y avait à l'époque pour s’imposer. A l’époque, je me souviens, il y avait : Chiden Dembuta, Rapha Boundzeki, Fernand Mabala, Aurlus Mabélé, Mamy Claudia et Samba Djo, du côté de Pointe-Noire puis les autres jeunes musiciens très talentueux, qui rivalisaient d’ardeur. J’avoue que c’était une sorte d’émulation. La rivalité était de bonne guerre. Une que je regrette aujourd’hui. Les réseaux sociaux n’existaient pas encore, il n’y avait que les Radios puis les Télévisons, les journaux aussi. A mon avis, je pense que, c'était plus facile pour nous artistes de faire la promo de nos œuvres musicales, parce que la multiplication des canaux c'est bien, mais les gens zappent tellement très vite, ils zappent. Alors qu'à l'époque, moi je me souviens, c'était avec Jean-Raymond Albin Lebanda sur Radio Congo, qui chaque matin, avait pris le temps de balancer ma chanson ‘’Mère Djo’’ et c'est comme ça que les gens sont parvenus à mémoriser le morceau. Mêmement à la Télévision avec les Charly Noël, Médard Milandou, Sébastien Kamba, à l’époque, directeur des programmes à Télé-Congo, le grand réalisateur que fut Francis Massamba (paix à son âme), et les autres. D’ailleurs, en ce temps-là, on avait organisé une émission, « Vidéo 45 » avec Charly Noël à Olympic Palace, qui avait eu un écho favorable. Maintenant ça se fait aussi mais, j’ai l’impression que les gens zappent trop vite. On reçoit quelque chose le matin par le biais de partage mais après, on passe sitôt à autre chose.

LEC-B : En ce début d’année, qu’est-ce vous réservez aux nombreux mélomanes qui aiment la musique de Vital Fouemina ?

V.F. : C'est pour cela que je vis avec un single, qui en réalité est un concept, le concept « Kongo », allusion faite au Royaume Kongo dit « Kongo dia Ntotéla ». Je commence un single, un 2e, un 3e et puis à la fin, je fais un album dans ce même concept « Kongo ».

LEC-B : Et qu’est-ce que nous propose le concept « Kongo », dans ce premier single ?

V.F. : Le premier single que je propose c'est Kimpa Vita, je parle de Kimpa Vita, on ne peut pas changer l’histoire. Kimpa vita a existé, elle est née en 1684 à Mbanza Kongo et est morte à Evolulu, dans le Royaume Kongo, l’actuelle République d’Angola. Elle a vécu au XVIIe siècle, donc, moi, je raconte l’histoire, je prends les éléments historiques et je la chante musicalement parlant. Pour moi, moi c'est quelque chose d'éducatif.

LEC-B : Pourquoi ce choix sur Kimpa Vita ?

V.F. : Je m’appelle Vital ! Ce n’est pas loin se Vita. Vital = Vita (de Kimpa), donc, j’ai vite fait ce lien anthroponymique. Je vais vous raconter une anecdote, un fait que j’ai vécu en Amérique, plus précisément en Jamaïque, avec mon épouse (elle est d’origine Jamaïcaine), c’est là où j’ai rencontré les Kongo. Quand on m’a dit que celui-là est Kongo, après avoir fait connaissance, eux, ils me prenaient pour leur ancêtre. Ils me parlaient de Kimpa Vita, de Simon Kimbangou, en fait, ils voulaient en savoir un peu plus de moi, de mes origines Africaines, mais moi, ne maitrisant rien de cela, ne pouvais leur donner des informations fiables, je n'avais pas grand-chose à dire parce que je m'étais pas préparé et je me suis dit, il fallait que je me prépare. En ce moment, c'est sûr que quand je repartirai j'aurai assez d’arguments. Ils aiment bien les colloques, les symposiums, et cette fois-ci je veux profiter. Je lis des livres sur Kimpa Vita et quand je partirai pour l’Amérique, ça sera pour mettre en streaming le single.

LEC-B : Et, à quand le single ?

V.F. : Il est disponible, mais pas encore mis en streaming. Vous savez, si vous mettez ou placez une chanson en streaming sans aucune publicité, sans aucune promotion préalable, personne ne va le chercher. Cette phase commence par informer d’abord le public. Dès que je repars pour Paris, j’enchaine avec la promotion du single. Je vous révèle que, j’ai été accompagné par Jouhnny Claude, qui a longtemps joué avec Aurlus Mabélé, une chanteuse de la RDC, qui était avec Bozi Boziana plus un ancien guitariste de papa Wemba.

LEC-B : La musique congolaise de Brazzaville, à Paris, en Europe, aux États-Unis là où vous allez comment se porte-t-elle ?

V.F. : Couci-couça ! Je vous l'avais dit, les réseaux sociaux ont changé la donne, donc les réseaux sociaux ayant changé la donne, pour être présent, c'est un problème d'image, les images se font. Mais, de l'autre côté du Congo Brazzaville, c’est un mastodonte. De ce point de vue, ils inondent tellement que nous quand nous sommes sur le marché, c’est à peine qu’on est visible. Du coup, il y a une répercussion sur le résultat. Les artistes du Congo-Brazza existe, mais pas trop visible sur le terrain.

LEC-B : Votre message à vos fans, les mélomanes ?

V.F. : Vous savez, la musique c’est dans mes tripes, j’en ferai toujours tant que le Bon Dieu me donnera l’inspiration et le souffle de sa vie. Rassurez-vous chers fanatiques, je vous ferai toujours plaisir, je vous partagerai le bonheur que vous éprouvez lorsque vous écoutez, sous savourez mes chansons. Le bonheur est ainsi partagé. En tout cas, merci Saint-Val, merci à tous les frangins, les mécènes qui continuent de nous faire confiance. Grand merci à Radio-Congo, qui ne cesse de promouvoir notre musique, notre culture en général.

Propos recueillis par Valda Saint-Val, Correspondant des Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-12 19:38:59

Brazzaville : Une jeune fille de 15 ans échappe de peu à un braquage grâce aux riverains

A Brazzaville, quand tu te fais braquer ta maison, que tu es obligé de faire le Yamakasi sur les murs pour te sauver et que tu t’en sors avec quelques petites égratignures, bah, tu te dis que tu es né sous une bonne étoile et qu’il est temps de rentrer. Ce jeudi soir, la scène, digne d’un mauvais polar, ne s’est pas déroulée aux abords d’un point de deal, mais dans la rue Matsiona Nzoulou au quartier Batignolles. La jeune fille de 15 ans longeait la rue, dans l’obscurité après une coupure générale dans le quartier, le téléphone à la main, quand un inconnu l’a saisie à la gorge pour l’étrangler. Mais elle a pu échapper à son ravisseur grâce à la présence des riverains, alertés par les cris de la victime. Une aventure des plus déplaisantes ! Heureusement, plus de peur que de mal.

«J’ai failli me faire braquer. Et heureusement que j’étais bien entourée et qu’il n’a pas réussi. Mais j’ai eu la peur de ma vie », a expliqué la jeune fille, le téléphone portable à la main et les écouteurs dans ses oreilles.

C’est finalement sous bonne escorte des riverains, selon ses dires, que la jeune fille a retrouvé son domicile peu avant 21 heures. Saine et sauve.

Après cette mésaventure, et toujours sous le choc, elle tire sa propre leçon, celle de la prudence.

Le débat sur l’insécurité n’est pas un fait nouveau, mais revêt aujourd’hui une acuité toute particulière dans la société congolaise. Il s’est installé sur le devant de la scène politique et médiatique.

De quoi donner du grain à moudre aux opposants du pouvoir de Brazzaville, qui se sont emparés du phénomène « bébés noirs » pour dénoncer la politique sécuritaire du gouvernement.

Le tableau pique. Lundi dernier, l’exécutif essayait de nous partager les solutions à apporter à ce phénomène. Une priorité pour lui au titre de la 7e bataille de son programme d’actions.

Des mesures ont été prises en tenant compte de l’ampleur du phénomène. Il s’agit, entre autres, de la sensibilisation des autorités locales pour la collaboration avec les services de l’ordre, de l’organisation innovante des forces de police désormais unifiées sur la même tutelle pour créer une synergie en matière de sécurité publique.

Anatole Collinet Makosso, le Premier ministre congolais,  a également évoqué, devant les parlementaires,  l’organisation en permanence des patrouilles mixtes (pédestres et motorisées) de la force publique ; la création de plusieurs postes de proximité dans les quartiers ainsi que dans certains établissements scolaires en vue de prévenir les cas de violences scolaires.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-11 21:14:38

Nouveau président du Sénégal : Destin Gavet félicite Bassirou Diomaye Faye

Le président du Parti le Mouvement Républicain (MR), Destin Gavet, a félicité, lors d’une conférence de presse animée mercredi, à son siège de Diata, dans l’arrondissement I, Makélékélé à Brazzaville, le Président sénégalais élu, Bassirou Diomaye Faye, lui exprimant ses vœux sincères de succès dans l'exercice de ses fonctions hautes et nobles.

Le jeune opposant congolais s’est félicité également de « la mentalité de la jeunesse sénégalaise, qui a pris son destin en main ».

On rappelle que Bassirou Diomaye Faye, jamais élu auparavant, devient à 44 ans le cinquième et plus jeune président du pays ouest-africain depuis l’indépendance en 1960. Il succède pour cinq ans à Macky Sall, 62 ans, qui a dirigé le pays de 18 millions d’habitants pendant 12 années.

Cette alternance par les urnes, la troisième dans l’histoire du Sénégal, marque la fin d’un bras de fer de trois ans entre Macky Sall et le duo gagnant de la présidentielle du 24 mars : Bassirou Diomaye Faye et celui qui, disqualifié, l’a adoubé, Ousmane Sonko.

C’est le premier président sénégalais polygame — et a quatre enfants. L’homme au visage juvénile incarne une nouvelle génération de jeunes politiciens.

La promesse de la rupture, l’onction d’Ousmane Sonko et l’apparente humilité de cette personnalité issue d’un milieu modeste et éduqué l’ont conduit à une victoire éclatante au premier tour de la présidentielle avec 54,28 % des voix, dix jours seulement après sa libération de prison.

Admirateur de l’ex-président américain Barack Obama et du héros sud-africain de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela, Faye se dit panafricaniste « de gauche » et prône le rééquilibrage des partenariats internationaux.

Le Sénégal va rester un allié « pour tout partenaire qui s’engagera, avec nous, dans une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement productive », a-t-il dit après son élection.

Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-11 19:55:54

Insécurité, quand tu nous tiens !

Toujours ce sempiternel problème d’insécurité qui pèse de plus en plus sur la population, et il n’y a pas de différenciation, que ce soit en zone rurale ou en zone urbaine, la plupart des gens ne dorment plus que d’un seul œil tellement la nuit s’est drapée depuis longtemps d’une cape d’angoisse indescriptible. «La nuit n’est pas un bon compagnon », ça on le savait depuis longtemps, mais force est de constater que cette assertion se conforte de plus en plus dans les villes congolaises, avec des rues désertes dès le soir tombé, même les rues des quartiers réputés être « populaires » se vident rapidement le soir. Ces dernières décennies sont un enfer pour les habitants du Congo qui vivent une psychose. Les villes congolaises se transforment petit à petit en de véritables jungles urbaines où le plus fort ‘’mange’’ le plus faible.

Brazzaville et Pointe-Noire, les deux capitales sont un bel échantillon de cette insécurité qui, chaque jour, explose de partout. Personne n’est épargné par l’insécurité, même les fonctionnaires ne se sentent pas en « sécurité » dans leurs baskets. Ils ne se sentent plus à l’aise dans leurs portefeuilles.

Telle une invasion acridienne, les gangs écument nos rues et font irruption dans nos domiciles sous le regard impuissant des individus pourtant payés pour assurer notre sécurité.

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a rappelé que ces actes odieux qui portent atteinte à la sécurité publique sont commis par des jeunes gens dont l’âge varie entre 14 et 16 ans voir plus. Il s’agit, selon lui, d’un phénomène qui touche l’art collectif du peuple et qui contribue à dégrader la qualité de vie par l’entretien d’un sentiment d’insécurité permanent.

Ce qui écœure souvent la population, pour le député de Gamboma I, Paul Carroph Etou, c’est qu’une fois ces bandits de grand chemin interpellés ou arrêtés par la force publique et mis à la disposition des services de correction sinon des maisons de détention, une semaine plus tard ils sont souvent relâchés et se retrouvent dans les mêmes quartiers où ils ont commis des forfaits tout en narguant, par-dessus-tout, la même population.

Selon le député de Gamboma I, Paul Carroph Etou, ces jeunes délinquants sont souvent relâchés avec la complicité des éléments des forces de l’ordre ou des responsables des maisons de détention moyennant quelques billets de banque, notamment par l’achat de leur conscience. C’est ce qui fait qu’actuellement dans nos grandes agglomérations, la population a commencé à faire vengeance elle-même avec le nouveau phénomène qu’elle appelle "barbecues".

Il suffit de jeter un coup d’œil sur les réseaux sociaux et vous verrez comment ils sont en train d’être brulés. Un problème dans un autre problème.

Sans donner dans l’exagération, dans une vingtaine d’années, si rien n’est fait, le Congo court le risque de caracoler au sommet du top 10 des pays où les courbes statistiques en matière de criminalité grimpent chaque jour de façon exponentielle.

Ainsi, le Congo pourrait jouer dans le pool des pays comme Haïti, les Etats-Unis, l’Afrique du Sud et le Nigéria qui ont atteint un taux de criminalité record. A moins de faire la politique de l’autruche, pour ne pas l’admettre.

Les crimes de sang, braquages armés ébranlent notre confort social et nous donnent l’insomnie. Il ne se passe pas un jour sans que la presse ne relaye des cas de forfaits commis par cette pépinière de brigands.

Les stupéfiants, barbituriques et drogues dures, sont désormais vendus à flux tendu. Ils en consomment ouvertement comme si le Congo avait déjà acté la légalisation de la consommation de ces substances prohibées.

Après s’être shootés à la drogue, ils s’arment de leurs ‘’outils de travail’’ et se lancent, comme des fauves, à la recherche des proies.

L’on assiste désormais à un boom des braquages. Mettre son nez dehors dès la nuit tombée est un suicide programmé.

Aujourd’hui on a besoin d’une entité spécialisée dans le nettoyage de la racaille de la pire espèce.

Parler de sécurité en politique n’est pas anodin. La philosophie politique contractualiste – Hobbes au premier plan – a fait de la protection des personnes le rôle premier de l’État. Dès lors, chaque agression fait vaciller le contrat social, fait vaciller la confiance dans l’État et ses corollaires. Plus prosaïquement, chaque agression porte atteinte, au-delà des dégâts physiques ou matériels, au bien-être quotidien des citoyennes et citoyens.

Aujourd’hui, selon des indiscrétions, les forces de l’ordre seraient face à un problème de moyens. Ceux à eux alloués sont très insignifiants à côté des lourdes missions qui sont les leurs.

Au gouvernement de s’y pencher sérieusement car la sécurité des habitants et des biens du Congo en dépend.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-11 10:41:46

Phénomène « bébés noirs » : Brazzaville muscle sa sécurité !

Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, a rappelé aux députés, lors de la séance de questions orales avec débat au gouvernement du 8 avril à Brazzaville, que les actes odieux qui portent atteinte à la sécurité publique sont commis par des jeunes gens dont l’âge varie entre 14 et 16 ans voir plus. Il s’agit, selon lui, d’un phénomène qui touche l’art collectif du peuple et qui contribue à dégrader la qualité de vie par l’entretien d’un sentiment d’insécurité permanent.

« Le gouvernement en est fort préoccupé, les solutions à apporter à ce phénomène sont une priorité pour lui au titre de la 7e bataille de son programme d’actions. Des mesures ont été prises en tenant compte de l’ampleur du phénomène. Il s’agit, entre autres, de la sensibilisation des autorités locales pour la collaboration avec les services de l’ordre, de l’organisation innovante des forces de police désormais unifiées sur la même tutelle pour créer une synergie en matière de sécurité publique », a-t-il expliqué.

Anatole Collinet Makosso a également évoqué l’organisation en permanence des patrouilles mixtes (pédestres et motorisées) de la force publique ; la création de plusieurs postes de proximité dans les quartiers ainsi que dans certains établissements scolaires en vue de prévenir les cas de violences scolaires.

«Bébés noirs », ce terme est le symbole d’une violence urbaine morbide équivalente à celle accouchée, voici peu, par les kuluna, autres enfants terribles de la délinquance urbaine exportée par Kinshasa (RDC).

Ils imposent leur loi à coups de gourdin ou de Douk-Douk, ce couteau de poche inventé par la coutellerie Cognet en 1929. Ils gagnent du terrain dans la capitale. Tant pis si, pour un téléphone, des bijoux ou quelques billets, ils doivent sortir la machette. Violents et sans états d’âme, les « bébés noirs » sèment la terreur dans les rues de Brazzaville. Ils sont là. Toujours en bande, armés et dangereux. Il y a des quartiers de la ville capitale, où l’on n’ose plus aller la nuit.

On parle d’un niveau d’attaque bestial ne faisant pas de quartier. Les victimes s’en sortent délestées de leurs biens avec, à la clef, de profondes balafres au visage, des bras amputées quand elles n’y laissent pas leur vie.

Les congolais avec leur manie de l’oxymore sont étonnés qu’on puisse être adolescent et se comporter en boucher !

Les « bébés noirs », arborent des cagoules noires quand ils passent à l’attaque, preuve que ceux qui sont attaqués sont des connaissances qui pourraient les reconnaître.

Dans certains quartiers de Brazzaville, les populations excédées sont parfois obligées de se constituer en « milices d’autodéfense », une pratique qui va pourtant à l'encontre des lois et règlements de la République.

La population a commencé à faire vengeance elle-même avec le nouveau phénomène qu’elle appelle "barbecues".

Il suffit de jeter un coup d’œil sur les réseaux sociaux et vous verrez comment les « bébés noirs » sont en train d’être brulés, sans pitié et remords, dans les quartiers de Brazzaville.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-10 10:58:14

Afrique : Sur le franc CFA, c’est aux « Etats africains concernés de décider », estime Paris

La France n’a pas à se prononcer sur l’avenir du franc CFA en Afrique de l’Ouest, a estimé lundi le ministre français des Affaires étrangères. Qu’il s’agisse de changer le nom ou l’organisation monétaire, c’est aux pays concernés de décider, et la France n’a pas à s’en mêler. Voilà le message envoyé par Stéphane Séjourné aux pays africains.

« Si les pays africains se mettent d’accord pour changer le nom, organiser différemment leur organisation monétaire, c’est de la souveraineté des Etats. Nous voulons bien accompagner ce mouvement. S’il s’agit uniquement du symbole du nom, il peut être changé. S’il s’agit d’une organisation différente de l’organisation monétaire, elle peut également être changée », a-t-il observé.

« Ce n’est pas à la France d’avoir un avis là-dessus. Nous avons fait notre part du chemin en sortant de la gouvernance du CFA. Maintenant, aux Etats africains de décider », a poursuivi le chef de la diplomatie française, interrogé sur RFI et France 24.

Le nouveau Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye a prôné pendant sa campagne électorale une rupture avec la devise actuelle, utilisée dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA : Sénégal, Mali, Burkina, Niger, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin et Guinée-Bissau).

Le franc CFA est également utilisé dans six pays d’Afrique centrale, dans une union monétaire distincte, où le débat sur une éventuelle sortie est pour l’heure moins intense. Les critiques envers le franc CFA, dont les billets sont toujours imprimés à Chamalières, en France, ne sont pas récentes.

Sa parité, arrimée à un euro fort qui pénalise les exportations, est fréquemment visée par ses détracteurs.

Si cette monnaie commune présente nombre d'avantages, notamment une certaine stabilité du fait de son lien avec l'euro, elle est, depuis des années, irritante pour une partie de l'opinion et des dirigeants de ces pays tant son histoire puise dans un passé colonial douloureux.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-10 10:30:59

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