Congo - Baccalauréat général : La Maison d’arrêt de Brazzaville centre d’examen pour douze candidats

90.028 candidats inscrits pour le baccalauréat général, sont repartis sur 242 centres d’examens à travers le pays. Au nombre de ces centres d'examens, deux sont logés dans des centres pénitentiaires, notamment la Maison d’arrêt de Dolisie et la Maison d’arrêt de Brazzaville.

Treize candidats détenus dans le milieu carcéral sont inscrits au baccalauréat général, session de juin 2024. De ces treize détenus, douze passent l’examen à la Maison d’arrêt de Brazzaville et un à celle de Dolisie.

Au centre de la Maison d'arrêt et de correction de Brazzaville, les épreuves ont été lancées le 18 juin par le directeur, le lieutenant-colonel de police Destin Medhy Oba Apounou, et le jury principal Hitch Edson Mollombé.

Des douze candidats, 10 sont en série A et 2 en série D.

« Comme vous pouvez le constater, nous sommes ici à la Maison d’arrêt de Brazzaville, c’est un centre d’examen comme les autres. Nous avons lancé les épreuves écrites aujourd’hui en présence du directeur de la Maison d’arrêt et des directeurs centraux, assistés par les délégués de l’antifraude, les agents de sécurité. Tout se passe bien, les candidats sont très sereins, ils ne s’inquiètent de rien, je pense que tout va bien se passer jusqu’à la fin », a espéré le jury principal du centre Maison d’arrêt.

Hitch Edson Mollombé a demandé aux candidats de ne pas paniquer parce qu’ils sont à la Maison d’arrêt. « Ils vont sortir, ce sont des cadres de demain. Une fois qu’ils auront le bac, ils vont poursuivre leurs études à l’université au pays comme ailleurs. Ils sont confiants, je crois que cela se passe bien », a-t-il conclu.

Depuis 2017, le centre d'enseignement de la Maison d'arrêt et de correction de Brazzaville inscrit chaque année des candidats aux différents examens d'État, sous l'impulsion du directeur général de l'administration pénitentiaire, le colonel Major Jean Blaise Komo.

Ceci correspond aux objectifs du gouvernement de faire des établissements pénitentiaires des zones d'éducation prioritaire dans le strict respect des droits humains.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville