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Foire de Paris : l’Association Kiminou « Icole pour tous » à l'honneur cette année

Du 1er au 12 mai 2024, la première Foire de France a fait son grand retour à Paris, Porte de Versailles. A cette occasion, les centaines de milliers de visiteurs assistent à une édition haute en couleur pour célébrer les 120 ans de l’événement, en retrouvant tous les ingrédients qui en font le succès, mais aussi de nombreuses surprises et nouveautés, des milliers de marques et produits réunis sur 6 halls d’exposition et 1 300 exposants dont l’Association Kiminou « Icole pour tous » créée en mars 2020 à Franconville en France avec une antenne très efficace et dynamique à Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi, Impfondo, Kinkala, Sibiti... Cette association humanitaire a pour but, d'aider, accompagner et soutenir les enfants et les jeunes de 3 à 15 ans issus de familles vulnérables, dans leur éducation et leur scolarité au Congo-Brazzaville.

Et oui, vous n’avez pas rêvé, Foire de Paris vous propose de faire le tour du Monde sans prendre l’avion ! Congo-Brazzaville, Sénégal, Vietnam, Côte d’Ivoire, Chine, Pérou, Équateur, Kenya, Italie, Brésil, Tunisie, Pérou, Maroc, Guadeloupe, Guyane, Martinique… et bien d’autres destinations de rêve vous invitent à venir découvrir la richesse de leur culture. Une balade envoutante à la rencontre d’artisans passionnés, d’artistes exceptionnels, et de restaurateurs pour le plaisir de vos papilles !

Et pour cette édition anniversaire, l’Association Kiminou « Icole pour tous », présidée avec maestria par Mme Berthe Blanche Laval Mouandza, organise une exposition-vente solidaire d’objets Africains, des pièces rares en bois et en porcelaine pour la déco de vos maisons, bureaux et autres espaces de travail, de réception, bijoux, porte-clés, polos, casquettes, clés USB…

Vous trouvez votre bonheur pour gâter vos proches ou vous faire plaisir, le tout dans une ambiance festive et conviviale. Une expérience unique à vivre !

Vous venez faire un tour en photos ? Vous n’allez pas pouvoir résister comme Anne Hidalgo, Maire de Paris, qui a inauguré l'événement révélateur des grandes tendances de consommation depuis toujours.

Elle a rencontré, dialogué et encouragé les membres de l’Association Kiminou « Icole pour tous » qui portent leur soutien indéfectible aux artisans congolais depuis toujours via les expositions-vente qu’ils ont réalisé à travers la France, chaque année.

Cette année l’Association Kiminou « Icole pour tous » participe pour la première fois, sous l'étiquette du Ministère des PME, de la DG de l'ANA, à qui elle remercie infiniment pour cette belle opportunité qu'elle donne aux artisans entrepreneurs et aux associations.

Il faut rappeler que beaucoup d'artisans congolais sont parents des enfants démunis pris en charge par l’Association Kiminou « Icole pour tous ».

« Un artisan congolais du village ne vit pas encore de son métier, surtout l'artisan villageois n'est pas connu, Il est obligé de cumuler ce travail d'artisan avec celui des champs qui demande un effort physique important. Les conditions de travail de nos artisans sont souvent précaires. Notre soutien consiste donc à communiquer sur ces métiers de l'artisanat, leur importance dans l'économie locale. Faire des appels à subvention, à soutien pour nos artisans », nous a confié Mme Berthe Blanche Laval Mouandza, présidente de l’association.

« Nous rêvons d'un grand atelier de fabrication d'objets d'Art dans chaque département du Congo-Brazzaville avec une galerie d'exposition de ces œuvres, de ces produits fabriqués en atelier. Ce serait une façon d'autonomiser les artisans, de les rendre fiers de leurs métiers, source de revenu et ainsi pouvoir vivre de leurs métiers. Dans notre projet de la réhabilitation de la bibliothèque de Nkayi où nous avons prévu un parc d'activités économiques pour la pérennisation du projet, figure aussi un grand atélier de fabrication », a expliqué Mme Berthe Blanche Laval Mouandza.

On rappelle que la Foire de Paris est une manifestation commerciale organisée à Paris depuis 1904. Elle a lieu chaque année vers la fin du mois d'avril et dure une dizaine de jours.

Certes, Foire de Paris a un long passé, mais son esprit reste jeune et son souci de s’adapter constamment aux évolutions du marché lui donne l’assurance d’un très bel avenir.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-06 11:12:59

Congo – Malekat père et fils : Deux « piroguiers » s’en sont allés

Samedi 4 mai, le tout Bétou a accompagné à leur dernière demeure, deux « enfants du pays », deux Malekat, le père et le fils que le destin a réunis dans la mort. En tous, les souvenirs du passage de ces deux hommes sur terre ont ressurgi. Autant d’actes qui marquent la mémoire, à l’instar de cette mémorable chorale des piroguiers de la Basilique Sainte Anne du Congo, que le père et le fils éclairèrent de leur empreinte.

Lorsque le 1er novembre 1949, l’église qui deviendra basilique est consacrée, l’évènement est également marqué par l’avènement d’une chorale qui déjà marque par son originalité, avec la Messe des Piroguiers composée pour cette occasion par Paul Biéchy.

Mgr Jean-Baptiste Fauret, vicaire apostolique de Pointe-Noire, Mgr Reggio, nonce apostolique de Kinshasa, Mgr Six vicaire apostolique de Kinshasa, Bernard Cornut-Gentille le haut-commissaire ont honoré la célébration de leur présence.

Depuis, on ne peut vraiment parler de l’historique de Sainte-Anne-du-Congo sans faire le lien avec la messe et la chorale des piroguiers.

La chorale des chanteurs à la Croix d'Ebène (affiliée aux Pueri Cantores de Mgr Fernand Maillet) devenue plus tard Chorale de Sainte-Anne, est créée le 1er novembre 1949. Elle est mieux connue sous le nom de "Chorale des piroguiers du Congo".

Sa genèse remonte à 1936, quand quatre anciens élèves et membres du cercle culturel se retrouvaient en cachette auprès de l'organiste d'origine angolaise Joseph Dacosta, ancien élève des Frères des Ecoles Chrétiennes de Léopoldville (Kinshasa, pour faire des vocalises. En effet, ils voulaient faire une surprise à leurs supérieurs religieux, les pères Lecomte et Bureth et leur offrir la joie d’une messe chantée.

En quête d'originalité, le père Lecomte contacte en 1947 le couple de musicologues Henri et Eliane Barat-Pepper pour introduire une note d'africanité dans les chants liturgiques.

Les partitions de la "Messe des piroguiers", une adaptation pure des chœurs Banda, sont remis au père le 14 mai 1948. C'est un tel triomphe que chaque messe est retransmise en direct à radio-Brazzaville. Les différents chefs de la chorale sont le père Lecomte, le père Bureth et Emile Oboa.

Sur invitation de la chaine radiophonique ‘’Europe 1’’ et du périodique ‘’Le Pèlerin’’, la chorale anime le Noël 1959 en France. Non, devant le Général de Gaulle ni Édith Piaf comme certains l’ont souvent prétendu. C'est la période de gloire pour ces jeunes enfants et leurs encadreurs qui débarquent à Paris en plein hiver.

La messe est chantée par les Piroguiers du Congo ", chorale dirigée par Émilie Oboa dans la cathédrale de Troyes (Aube). La seule chanteuse de variétés qui ait eu un contact avec cette chorale s'appelait Annie Cordy qui a appris au groupe en visite à Lille, son air à succès :"le ptit quinquin" chante en patois "chti" typique de cette région. C'est la période de gloire.

La chorale comprenait quarante enfants et une vingtaine d’adultes lorsque le disque « Les Piroguiers du Congo » est enregistré. Son chef de chœur était Emile Oboa et un des solistes était Laurent Botseké, qui devint journaliste quelques années plus tard.

Âgé d’à peine 8 ans, Félix Malekat est le benjamin du groupe. Il n’est certes pas ténor, mais plutôt "alto " comme son aîné Bienvenu, lui aussi membre de la chorale, ainsi que leur père Félix Malekat, qui introduisit le lokolé dans la partie liturgique de la messe des Piroguiers, en particulier dans le Kyrie, l'église, et le sanctus.

Il sied de relever tout de même que la voix que l'on entend dans "Mwana Nzessi" n’est pas celle de Felix Malekat, très jeune du reste pour conduire ce lead, 8 ans. Elle est plutôt celle de Botseké Laurent qui conduit un chœur de sopranos et altos jusqu'au refrain où interviennent les voix des adultes de la chorale en ténors et basses.

Les solistes de la chorale n'ont jamais chanté en "voix de tête ", Émile Oboa l’interdisait. Il s'agit de Botseke Laurent, Enga Philippe, Centrafricain d'origine et de Nganga alias Blodex, tous élèves de l'école Saint Vincent de Poto-poto.

L'album 25 cm « Les Piroguiers du Congo » composé de 11 titres, contient des musiques entraînantes, de style religieux ou folklorique, passant de la berceuse, à l’instar de ‘’Mwana Nzesi’’ une berceuse qu’Émile Oboa composa pour sa fille Régine Oboa qui fit carrière dans la communication, à la chanson de scouts, de la mélodie populaire au chant improvisé, du conte traditionnel congolais chanté au chant religieux aux tonalités africaines.

Les voix enjouées des enfants, pétillant de jeunesse, des adultes qui les accompagnent, le rythme impétueux du tam-tam parlant lingala de Félix Maléka, sont un vrai moment d'émotion mêlant la tradition africaine et la musique chrétienne.

La chorale comprenait quarante enfants et une vingtaine d’adultes lorsque le disque « Les Piroguiers du Congo » est enregistré. Son chef de chœur était Emile Oboa et un des solistes était Laurent Botseké.

Les titres sont : 1. Suzanna (Chant profane)

2. Mwana Nzesi Lalea (Chant profane, une berceuse composée par Emile Oboa pour sa fille Régine Oboa)

3. Domini Yansula (Chant profane)

4. W'otai Moro (Chant profane)

5. Tandale ( Chant profane)

6. Mbel'Ingoba (Chant profane)

7. Ngando (Le Crocodile - Chant profane)

8. Lelo Eyenga ya Biso (Notre joie de ce jour - Chant de noël)

9. Toyi Kotalo yo Jésus (Jésus, nous sommes venus te rencontrer- Chant de noël)

10. O Kati ya Butu (En pleine nuit - Chant de noël)

11. Yaka Mokosoli (Chant de noël)

Composés par la musicologue Mme Eliane Barat-Pepper, après un séjour auprès du peuple Banda, en république centrafricaine, le Kyrie, le Gloria, le Sanctus et l'Agnus Dei, sont "...un surprenant mélange de rythmes et de silences, d'harmonisation classiques et de dissonances quasi contemporaines", accompagnés du tam-tam et de l'orgue.

La chorale compte à ce jour, plus d’une centaine de choristes, jeunes et adultes, et a à son actif, près de quatre disques mis sur le marché et qui font la fierté des chants liturgiques dans l’archidiocèse de Brazzaville.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-04 18:52:55

Congo – Africa Road Builders : Denis Sassou N'Guesso lauréat du trophée Babacar Ndiaye 2024

Le Comité de sélection des « Africa Road Builders », s’est réuni le 18 avril 2024 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. Au cours de cette rencontre, les Présidents équato-guinéen Téodoro Obiang Nguema Mbasogo et congolais, Denis Sassou N'Guesso ont été désignés lauréats de l’édition 2024 du trophée Babacar Ndiaye. Ils succèdent au chef de l’État malgache Andry Rajoelina, vainqueur du prix en 2023.

Denis Sassou N'Guesso, a été choisi « en reconnaissance de son engagement en faveur du développement des infrastructures routières ». Obiang Nguema a quant à lui été désigné « pour ses réalisations remarquables dans le domaine des infrastructures routières de son pays ».

C’est précisément la route Brazzaville-Pointe Noire qui a retenu l’attention du comité pour primer le Président Denis Sassou N'Guesso, tel qu’indiqué dans le communiqué d’Africa Road Builders.

Parrainé par le Groupe de la Banque africaine de développement, le trophée Babacar Ndiaye des « Africa Road Builders » est décerné par Acturoutes, une plateforme d’information sur les infrastructures et les réseaux routiers en Afrique et l’organisation Médias pour les infrastructures et la finance en Afrique (MIFA), un réseau de journalistes africains spécialisés dans les infrastructures routières.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-03 18:38:53

Congo – Libéria : Les deux pays œuvrent à renforcer leurs relations bilatérales dans divers domaines

Le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, s’est entretenu, le 1er mai dernier à Brazzaville, avec la ministre des Affaires étrangères du Libéria, Sara Beysolow Nyanti. Le renforcement des relations bilatérales dans divers domaines entre les deux pays a été au centre des entretiens.

« La relation entre le Congo et le Libéria demeure en bonne santé et nous avons des liens de nos descendants », a fait savoir la ministre Beysolow Nyanti à l’issue de l’audience que lui a accordée le Chef de l’Etat congolais, en présence du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

À cette occasion, la ministre libérienne a souligné la nécessité pour les deux États de développer une relation d’intérêts mutuels.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens d’amitiés et de coopération entre le Congo et le Libéria. Elle a permis aux deux parties de faire un tour d’horizon des sujets communs aux deux États.

De même, elles ont souligné l’importance de développer la coopération sud-sud.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-03 17:40:39

Congo – Hommages : La Primature et l’Université Marien Ngouabi ont dit adieu au professeur Jean-Louis Nkoua

Le personnel de la Primature ainsi que celui de l’Université Marien Ngouabi, ont rendu un hommage au professeur Jean-Louis Nkoua, le jeudi 2 mai à Brazzaville. Conseiller du Premier Ministre en charge de la Santé, Jean-Louis Nkoua est décédé le 5 avril dernier à Paris en France à l’âge de 77 ans.

La cérémonie organisée dans l’auditorium de la Présidence de l’Université Marien Ngouabi, a rassemblé le Premier Ministre, quelques membres du gouvernement, la famille ainsi que les amis et connaissances du professeur Nkoua.

Le Premier Ministre Anatone Collinet Makosso, qui a assisté à toutes les étapes de cet hommage, a déposé une gerbe de fleurs devant la dépouille de l’illustre disparu.

En reconnaissance de son engagement, le Président de la République a élevé le professeur Nkoua à titre posthume, dans l’ordre de la Médaille d’honneur de la Santé, au grade de la Médaille d’Or.

Homme de devoir, le professeur Nkoua restera aussi dans les mémoires pour son exemplarité en matière de fraternité, qui était pour lui bien plus qu’un simple concept, mais une valeur quotidienne incarnée.

Après la messe célébrée en l’église Notre-Dame des Victoires à Ouenzé, la dépouille du professeur Nkoua a été acheminée à Lékana dans le département des Plateaux. C’est là, au milieu des siens, que le professeur Jean-Louis Nkoua a été inhumé.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-03 16:59:25

Congo – Disparition : La République a rendu le dernier hommage à Jean-Luc Malekat

Décédé le 15 avril dernier à Nice en France, à l’âge de 73 ans, l’ancien ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Jean-Luc Nicolas Maurice Malekat, a reçu le 2 mai au Palais des congrès de Brazzaville les derniers hommages de la République, en présence du Président Denis Sassou N’Guesso.

Les corps constitués nationaux, les parents, amis et connaissances ont rendu hommage à Jean-Luc Malekat, en présence du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, qui a déposé la gerbe de fleurs avant de se recueillir devant le cercueil de l’illustre disparu, avant d’apporter son soutien à la famille éplorée.

Dans son éloge funèbre, le ministre de l’Economie et des Finances, Jean Baptiste Ondaye, a salué la mémoire d’un serviteur fidèle de la République, marqué par une grande probité morale et l’esprit d’humanisme. « Jean-Luc Malekat a été, dans sa vie de tous les jours, le synonyme de l’humilité, de la modestie, de l’intégrité et de la probité morale », a-t-il témoigné.

Selon lui, Jean Luc Malekat a su avec sagesse, déjouer l’appât du gain non mérité. « Il a pu avec prudence éviter le piège des biens matériels et superflus acquis sous l’empire de l’immoralité. A la vérité, Jean Luc Malekat a vécu sa vie comme savent la vivre les hommes de valeur, c’est-à-dire dans la simplicité, la dignité, la sociabilité et avec humanité », a salué Jean-Baptiste Ondaye.

Docteur en Sciences économiques, Jean Luc Malekat était chargé de cours à l’Université Marien-Ngouabi à Brazzaville et à l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature où il enseignait les finances publiques et le droit fiscal.

Au sein de l’Union douanière des Etats d’Afrique centrale, l’actuelle Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, il a participé à l’instauration de la TVA dans les pays de l’Union. Au plan administratif, il a connu une carrière bien remplie.

« Rentré au pays début des années 1980, Jean-Luc Malekat répondra immédiatement à l’appel du devoir à travers son intégration dans l’administration fiscale. Ainsi, le jeune fonctionnaire des impôts sera tour à tour agent vérificateur, chef de division, chef de service, directeur central, directeur général. Enfin, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan de 1991 à 1992 », a conclu le ministre Jean Baptiste Ondaye dans son oraison funèbre.

Jean-Luc Malekat laisse une veuve et une fille. Il sera inhumé le samedi 4 mai à Bétou, en même temps que son père, le Patriarche Félix Malekat, décédé le 20 avril à Brazzaville.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-02 20:07:38

France – Paris Saint-Germain : Rupture des ligaments croisés confirmée pour Lucas Hernandez, forfait pour l'Euro

Sorti sur blessure lors du match de Ligue des champions contre Dortmund (1-0), mercredi 1er mai au Signal Iduna Park, le défenseur du PSG Lucas Hernandez est victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche. Il est contraint de déclarer forfait pour l’Euro avec l’équipe de France.

Selon un communiqué publié par son club. L’international français, qui a passé une IRM (imagerie par résonance magnétique) jeudi, va subir une intervention chirurgicale dans les prochains jours. Il est contraint de déclarer forfait pour l’Euro avec l’équipe de France.

Pour conforter ses supporters, le joueur leur a adressé un message poignant.

"Quand j'ai signé au PSG, j'ai fait la promesse que je donnerais mon cœur et mon âme à cette équipe et c'est ce que j'ai fait depuis. Malheureusement lors du match d'hier soir, j'ai fini blessé. Je me suis repoussé sur le terrain et j'ai essayé de continuer à me battre pour notre équipe, mais ce n'était pas possible. Je voudrais remercier tous mes fans et mes proches pour leur amour et leur soutien. Mon retour sera plus fort que jamais. Amour, LH21".

C’est la troisième fois de sa carrière que l’international français est touché par ce type de blessure. La dernière fois, c’était lors du premier match des Bleus à la Coupe du monde 2022 contre l’Australie (4-1). Il avait été touché au genou droit.

L’aîné des frères Hernandez va donc devoir entamer un nouveau long cycle de rééducation pour retrouver les terrains au plus vite.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-02 19:19:04

Congo – Arabie Saoudite : Denis Christel Sassou Nguesso lance le plaidoyer pour un renforcement des liens économiques

Le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Christel Denis Sassou Nguesso, a manifesté, la volonté du Congo de diversifier ses partenariats économiques et de renforcer sa coopération avec les pays du Moyen-Orient.

Le ministre Congolais a manifesté cette volonté au cours d’une audience, avec le Vice-ministre saoudien chargé des Affaires économiques internationales au ministère de l’Économie et de la Planification, Albara Alaskandarani, en marge du World Economic Forum à Ryad en Arabie Saoudite.

Au cours de ces échanges, les deux personnalités ont exploré les diverses pistes pour renforcer les liens économiques. Ils ont identifié les secteurs porteurs et les opportunités d’investissement mutuellement avantageuses.

Le ministre Denis Christel Sassou Nguesso a souligné l’engagement du Congo à créer un environnement favorable aux affaires et à attirer les investissements étrangers.

Cette rencontre a posé les bases solides d’un partenariat prometteur qui pourrait bénéficier aux deux nations.

Lors de ce World Economic Forum tenu, du 28 au 29 avril, le ministre congolais a mis en avant les atouts du pays ainsi que les réformes entreprises pour améliorer le climat des affaires, démontrant ainsi la détermination du gouvernement congolais à promouvoir le développement économique et à créer des opportunités pour les investisseurs étrangers.

Cette rencontre a également illustré la volonté commune de renforcer la coopération et les échanges économiques entre les nations, dans un contexte de mondialisation croissante et de recherche de nouveaux marchés et opportunités d’investissement.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-02 18:05:04

Congo – Bonne gouvernance : Clap de fin de la première phase de l’opération de déclaration des conflits d’intérêts

La Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC) a organisé du 16 mars au 30 avril 2024 à Brazzaville, une opération de déclaration des conflits d’intérêts aux agents de l’Etat qui occupent une responsabilité publique. Les 30 avril dernier, en ce qui concerne la dernière journée de ladite opération, nombre d’entre eux, sont passés devant le président de cette institution, Emmanuel Ollita Ondongo, parmi lesquels, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba et de son Bureau, le chef de fil de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala et les différents directeurs et autres conseillers de la République qui ont clos la première phase.

Quinze jours durant, le siège de la Haute Autorité de la Lutte contre la Corruption – HALC – a mené l’opération de déclaration de conflits d’intérêts.

Le président de la Halc, Emmanuel Ollita Ondongo a reçu près de 349 mandataires de l’Etat inscrits pour cette première phase de l’opération.

Après leur déclaration des conflits d’intérêts devant Emmanuel Ollita Ondongo, président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption, Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale et Pascal Tsaty Mabiala.

Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale, s’exprimant devant la presse après avoir a salué l’initiative prise par la HALC et félicite l’abnégation de son président, Emmanuel Ollita Ondongo.

« Je ne peux pas dire que je sors de là, soulagé, puisque, c’est le cœur léger que je viens de passer cet examen entre guillemet. Vous savez, dans le cadre de la lutte contre les antivaleurs, le Président de la République, chef de l’Etat, a mis en place l’institution que mon aîné préside, et je constate au passage que, le travail qui est fait, il le fait avec beaucoup de qualité, avec beaucoup de professionnalisme », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, force est de constater que c’est une opération qui est la bienvenue. « Parce que, il s’agit là en réalité, d’une opération qui, ailleurs se fait appeler, ’’mains propres’’ que je viens de passer. Qui concourt à l’amélioration de la gouvernance de notre pays. Mes mains sont propres et elles le sont toujours. J’ai fait ma déclaration », a renchéri Isidore Mvouba.

Pour le chef de fil de l’opposition, l’initiative est d’autant plus louable et devrait faire l’objet de plus d’engouement dans l’applicabilité.

Selon Pascal Tsaty Mabiala, le plus important n’est pas de faire, mais plutôt d’agir, de réprimer ceux qu’on suppose être des présumés. « Hier c’était, quand je dis hier, cela veut dire, il y a quelques mois, c’était la déclaration du patrimoine devant le président de la Cour Suprême. Aujourd’hui, c’est la déclaration de prévention des conflits d’intérêt pour ceux qui seraient en situation réelle, potentielle ou apparente. Nous renforçons ainsi, le dispositif législatif et règlementaire de cette lutte contre les antivaleurs dans laquelle nous nous sommes engagés, et c’est une très bonne chose. Mais que cela ne soit pas simplement le fait de faire plaisir aux institutions financières internationales, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, notamment, qui demande au Congo, de mettre de l’ordre dans la gestion des affaires publiques, singulièrement d’y mettre plus de transparence », a-t-il rappelé.

Le chef de l’opposition a cependant fustigé l’attitude de l’Etat, du gouvernement, qui souvent donne l’impression de ne pas aller au bout des choses. « Mais il faut que cela soit une réelle volonté de l’Etat, du gouvernement, des Congolais notamment, d’aller jusqu’au fond des choses. De faire en sorte que demain nous ayons une société qui, du point de vue des mœurs, soit plus assaini, parce que, effectivement nous ne sommes pas les meilleurs en matière de gestion de la chose publique, je le dis, parce que, j’en sais quelque chose. Donc, si tout ce qui se fait, pour renforcer ce dispositif, législatif, règlementaire va dans ce sens, comment ne pas être heureux de ce que nous sommes en train de faire ».

D’ailleurs, Tsaty Mabiala a fait remarquer une chose très capitale en ce qui concerne des telles opérations.

« Mais, en même temps, il y a un temps pour la pédagogie, il y a un temps pour la répression. On devrait maintenant passer à la répression que ce que nous déclarons, ce que nous faisons se constatons se constate sur le terrain. Tenez ! Je vous donne un petit exemple : l’enrichissement illicite. C’est bel et bien reconnu par le droit pénal. On peut donc sanctionner. Et les magistrats peuvent enquêter, pour vu qu’ils aient les moyens, l’autorisation d’enquêter sur tous ceux qui, manifestement se présentent avec des patrimoines exorbitant, qui ne se justifient pas, par rapport au revenu officiel qu’ils ont. Peu importe ! Mais que vous ayez un patrimoine qui soit supérieur de loin qui ne peut pas se justifier par vos revenus, ça, on pouvait déjà avoir presque tous les jours, des gens que seraient conduit devant les magistrats, devant le pôle financier pour réprimer tous ces cas délictueux », a expliqué le chef de l’opposition congolaise.

« Or, ce que nous constatons, apparemment, semble être autre chose. Maintenant, s’il manquait à ce dispositif ce que nous sommes en train de faire, si ça va dans ce sens, c’est merveilleux pour la République. Mais que ça ne soit pas simplement pour contenter, pour faire plaisir aux institutions financières, qui nous le demande en réalité. Optimisme ou pas, attendons de voir, une chose est de déclarer, une autre chose est de constater la véracité, la conformité desdites déclarations. C’est lorsque nous constaterons la répression que nous pourrions dire que là on est sérieux maintenant », a conclu Pascal Tsaty Mabiala.

Rappelons que cette première phase de l’opération de déclaration des conflits d’intérêts n’a concerné que la ville capitale et espérons que la deuxième phase concernera l’intérieur du pays.

Signalons que l’opération de déclaration des conflits d’intérêts des personnes investies d’une mission de service public est en conformité des dispositions du décret numéro 2022-467 du 3 août, fixant les modalités de prévention et de gestion des conflits d’intérêts. C’est une opération prévue par la loi, donc constitutionnelle.

VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-02 16:23:56

Patrice Motsepe, l’homme d’affaires qui veut résoudre le problème du chômage au Congo-Brazzaville

Au Congo, tout le monde en parle des trémolos dans la voix, le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso l'a reçu le 24 avril dernier à Brazzaville, et l’homme d’affaires sud-africain, Patrice Motsepe entend investir 600 millions de dollars, soit plus de 360 milliards de francs CFA, dans la réalisation du projet minier de Hinda dans le Kouilou. Le lancement effectif de l’usine est prévu pour mai 2025, a annoncé le milliardaire sud-africain. Une très bonne nouvelle pour les jeunes congolais étranglés par le chômage et qui ne savent plus à quel saint se vouer.

«Nous avons fait le rapport au chef de l’État sur l’état d’avancement du projet. Nous comptons lancer l’usine en mai de l’année prochaine. Il s’agit d’un projet minier très important qui va générer des centaines d’emplois. Au mois de septembre prochain, nous allons revenir pour faire le point à ce sujet », a déclaré Patrice Motsepe.

Selon ecomatin.net, les réserves globales de ces gisements qui couvrent une superficie totale de 263,68 km2 sont estimées à 432 millions de tonnes pour une production annuelle qui oscille entre 2 et 4 millions de tonnes étalée sur 26 ans.

La mise en exploitation du gisement qui se situe à 40 kilomètres des côtes congolaises, permettra la création de près de 1 000 emplois, dont 500 emplois directs, qui pourront atteindre un volume de 4 000 emplois lorsque le projet atteindra sa phase de croisière.

Une nouvelle rencontre est prévue dans cinq mois, en septembre prochain, afin de fournir les derniers détails autour du projet.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-02 16:19:06

Libre tribune / Coopération Afrique-France : L'Urgence d'un nouveau modèle (par Théo THIBAUT, Hervé DIAZ et Pierre-Emmanuel KENTOURI-BONOD)

« On a résolu à moitié un problème quand on en a fait l’historique » - Léopold SEDAR-SENGHOR, Président de la République du Sénégal

Trop longtemps, la République française s'est montrée timorée dans sa volonté de renouer avec le continent africain, riche de promesses et d'opportunités mutuelles. Il est désormais temps de rompre avec les vieilles lenteurs et de rebâtir sur des bases neuves nos relations avec ces nations sœurs.

Depuis les indépendances dès les années 1960, l’Etat français a progressivement réduit son aide publique au développement envers les pays africains.

En début d’année le gouvernement annonçait encore récemment une coupe de près de 12,5% du budget de l’aide publique au développement, pour arriver à un niveau parmi les plus faibles chez les pays développés, ce qui intervient après un nouveau report de 5 ans en ce qui concerne l’objectif d’allouer 0,8% du PIB à la solidarité internationale, objectif fondamental de la République qui n’a encore jamais atteint ce jalon alors même qu’elle s’y était engagée[1].

En parallèle, l'influence économique française s'est érodée. Alors que 18% des importations africaines provenaient de l'Hexagone en 2000, ce chiffre n'était plus que de 6,9% en 2020[2], dépassé par la Chine (16,7%), et bientôt l’Inde (6,8%). Sur le plan des investissements directs étrangers aussi, la France est désormais distancée par des partenaires comme la Chine, bien moins regardante sur le fonctionnement des institutions des Etats africains.

Ainsi, nos futures coopérations doivent se nourrir d'un dialogue constant et d'une authentique volonté de compréhension mutuelle. Evitons tout jugement dépréciatif de tout jugement dépréciatif envers des modèles de gouvernance qui, pour être différents des nôtres, n'en demeurent pas moins légitimes aux yeux des populations locales. Respectons les spécificités de chaque nation, issues de son évolution singulière, qui doit composer avec des frontières créées à la carte.

Cela ne signifie nullement renoncer à la défense de nos valeurs fondamentales de démocratie et de droits humains qui attachent tant l’idée de la République. Cela signifie encore moins renoncer à l’idée de la France, patrie que nous nous devons de respecter. Mais transmettons ce message de manière ouverte et pédagogique, sans hold-up financier, ni bâton de berger. Par le dialogue et l'exemplarité, cherchons à convaincre bien plus qu'à imposer.

En premier lieu, renforçons nos liens culturels et intellectuels séculaires. La création de réseaux d'universités francophones d'excellence, l'accueil facilitée d'étudiants et de chercheurs prometteurs sur notre territoire, l'envoi de coopérants qualifiés dans les domaines de l'éducation et de la santé : autant de gestes forts pour raviver la flamme d'un riche partage des savoirs. Il est impératif également que les communes développent un sentiment de coopération et d'échange.

N'oublions pas non plus l'impérieuse nécessité de consolider nos attaches diplomatiques et sécuritaires. Resserrons nos rangs pour lutter contre les fléaux transnationaux tels que le terrorisme, le trafic d'armes et la criminalité organisée. Favorisons l'avènement d'une force africaine de maintien de la paix sous l'égide de l'Union Africaine que nous devons accompagner et non déconsidérer comme une tierce organisation.

Pour cela, il est désormais crucial de dépasser notre prisme occidental et d'embrasser pleinement une coopération à l’Africaine. Soyons enfin cette puissance fédératrice dont la Présidence s’est tant auréolée, mettons en avant les qualités de notre France qui équilibre les sentiments, développant des programmes communs de coopération décentralisée entre régions, associant populations et acteurs locaux dans une dynamique de co-développement participatif et équitable.

Que cette nouvelle donne devienne le creuset d'une prospérité mutuelle et durable. Saisissons l'occasion de rebâtir, sur les fondations d'une amitié séculaire, un édifice moderne où la confiance réciproque sera le ciment d'une coopération réinventée entre égaux.

Montrons la voie d'un partenariat revigoré, loin des errances modernes, pour le bien commun de nos deux continents liés par l'Histoire. Il ne suffit plus de réagir par tête politique, ni même de caractériser un ami par le régime politique qu’il habite, si nous souhaitons répandre la parole de l’évangile que l’on se prête. Le bien et la concorde internationale ne peuvent être sacrifiés au titre de tout intérêt plus obscure que celui de l’intérêt général. [1]

La République française n’a jamais tenu l’engagement international, adopté par les pays industrialisés en 1970 aux Nations unies, de consacrer 0,7 % de leurs revenus à l’APD. [2]

Les principaux clients de l'Afrique en 2020 étaient la Chine (16,7%), l'Inde (6,8%) et la Turquie (5,3%) selon l'UNTCAD Théo

THIBAUT-PINON, Référent jumelage de l'Association des jeunes élus de France

Hervé DIAZ, Président du Groupe Ecole de Commerce de Lyon et Président-fondateur de l'Alliance des Etudiants francophones

Pierre-Emmanuel KENTOURI-BONOD, Vice-Président de l'Ordre africain des Experts de l'Union africaine

Créé le 2024-05-02 15:11:06

Congo – Hommages : Malekat père et fils unis dans la mort

Alors que les Congolais rendaient hommage à l’ancien ministre Jean-Luc Malékat, survenu le 15 avril à Nice en France, beaucoup ont été surpris de découvrir que son père, le Patriarche Félix Malekat, était également décédé le 20 avril à Brazzaville.

Félix Malekat et Jean-Luc Malékat, père et fils sont décédés à à peine 5 jours d’intervalle l’un et l’autre. Deux hommes politiques de deux générations différentes s’en sont allés. Le fils à presque 73 ans et le père à 102 ans.

Les obsèques des deux illustres disparus se déroulent en ce jeudi 2 mai 2024 à Brazzaville, avant l’inhumation qui aura lieu le samedi 4 mai à Bétou.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-01 18:55:44

CONGO – Obsèques : La Nation reconnaissante rendra hommage à Jean Luc Malekat jeudi, en présence du Président Denis Sassou N’Guesso

La cérémonie de recueillement devant la dépouille de Jean Luc Nicolas Maurice Malekat ancien ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, aura lieu le jeudi 2 mai à 11 heures, au Palais des Congrès de Brazzaville . Cette cérémonie se déroulera en présence de son Excellence Monsieur le Président de la République Denis Sassou N’Guesso.

Jean-Luc Malekat, est décédé le 15 avril 2024 à Nice en France.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-01 12:07:03

Congo – Fête du travail : Les syndicats exhortent le gouvernement à favoriser la pratique syndicaliste

Dans le cadre des activités relatives à la célébration de la fête des travailleurs, la présidente de l’Union des syndicats du Congo (Usc), Anne Marie Nzila, a appelé, le 29 avril à Brazzaville, le gouvernement à encourager la pratique syndicaliste conformément à la loi n° 06/96 du 6 mars 1996 du code du travail en République du Congo, actuellement en vigueur.

Dans une déclaration rendue publique à l’occasion de la 138e édition de la célébration de la fête internationale du travail, Anne Marie Nzila a souligné la nécessité pour le gouvernement d’engager des négociations inclusives avec tous les syndicats, afin de résoudre les problèmes des travailleurs congolais. Elle a, également, demandé la vulgarisation de l’accord sur le travail décent au Congo conclu avec l’Oit et des Conventions internationales récemment ratifiées par l’Oit.

Aussi, Anne Marie Nzila a encouragé les travailleurs à se mobiliser pour préserver leurs droits, appuyant l’importance de la solidarité syndicale au niveau national et international.

La présidente de l’Union des syndicats du Congo a, aussi, mentionné les efforts de l’Usc pour le respect des accords avec le Fonds monétaire international (Fmi) et a exprimé des préoccupations quant aux répercussions économiques sur les travailleurs, malgré une croissance économique estimée à 4% en 2023.

Anne Marie Nzila a interpellé le gouvernement sur la nécessité de revoir les salaires des travailleurs pour garantir le paiement des arriérés des pensions des retraités, des bourses des étudiants et des droits des agents des entreprises d’État liquidées.

Par ailleurs, elle a rappelé les attentes de la Confédération syndicale internationale (Csi) en matière de démocratie, paix et justice sociale, mettant en exergue la nécessité d’un nouveau contrat social pour garantir des emplois décents, des droits, des salaires, la protection sociale, l’égalité et l’inclusion.

La journée internationale du travail est célébrée chaque 1er mai. Elle est placée, cette année, sous le thème : « Résilience et travail décent : agir ensemble au sein du monde du travail pour améliorer les conditions de vie et l’inclusion sociale ».

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-01 09:57:23

Congo – Fête du travail : Le Gouvernement magnifie les contributions riches et inestimables des travailleurs à la vie nationale

À l’occasion de la fête du 1er mai, le ministre d’Etat, ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa, a dans son message de circonstance, indiqué que ce 1er mai est une opportunité de célébrer les contributions riches et inestimables que les travailleurs apportent à la société et à l’économie nationale.

Dans sa déclaration relative à la célébration de la 138e session de la fête des travailleurs commémorée le 1er mai de chaque année, Firmin Ayessa, a qualifié la journée du 1er mai 2024, d’occasion toujours renouvelée de repenser à la longue marche des travailleurs pour conquérir leurs droits et les conserver.

Au Congo, a-t-il souligné, l’enquête sur la transition vers la vie active a révélé, entres autres, que le taux de chômage des jeunes de 15 à 35 ans demeure important. Le taux d’informalité ou d’emplois informels se situe à des niveaux encore significatifs, tandis que celui des jeunes qui ne sont ni à l’école, ni en formation, ni en emploi, se situe à un niveau élevé. Les résultats de de cet enquête retient l’attention du gouvernement, a-t-il expliqué.

Au cours de cette année, a-t-il dit, le Programme de promotion du travail décent (Pptd 2023-2024), conclu le 8 novembre 2023, sous la haute autorité du Premier ministre, Chef du Gouvernement, dans le cadre de la coopération liant le Congo et l’Organisation internationale du Travail, (Oit) entre également dans la phase de sa mise en œuvre effective.

La feuille de route adoptée par la République du Congo dans le cadre de l’alliance 8.7, plate-forme mondiale regroupant les pays et les institutions publiques et privées qui se sont engagés, à aller plus vite et plus loin dans l’éradication de la traite des personnes, de l’esclavage moderne, du travail forcé et des pires formes de travail des enfants, est sa phase d’opérationnalisation.

Le dialogue social constructif entre l’Etat et les organisations professionnelles d’employeurs et de travailleurs se poursuit inlassablement, à travers les négociations des conventions collectives dans les entreprises et établissements, mais aussi dans le cadre des sessions, prévues cette année, du Comité national du dialogue social et de la Commission nationales consultative du travail, a poursuivi Firmin Ayessa.

Pour le ministre, c’est ce symbole qui sera commémoré ce 1er mai 2024, dans un contexte où, au niveau de l’Oit, l’initiative de la coalition mondiale pour la justice sociale, plateforme destinée à promouvoir des politiques cohérentes et à favoriser des investissements en faveur de la justice sociale et du travail décent dans le monde, se met en place progressivement et reçoit, chaque jour plusieurs manifestations d’intérêt.

En perspective, il a annoncé la tenue, à l’occasion de la 112e session de la Conférence internationale du travail prévue à Genève en Suisse du 3 au 14 juin, d’un sommet de haut niveau qui fixera les principales priorités et actions de cette coalition mondiale pour la justice sociale. Un rendez-vous à l’international auquel le Congo sera présent, indique-t-on.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-01 09:23:48

Congo – Dolisie : Les victimes de catastrophes naturelles reçoivent l’aide gouvernementale

La ministre des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa a remis officiellement, le 29 avril à Dolisie, des kits d’assistance à un échantillon de 25 ménages, parmi les victimes des catastrophes naturelles survenues en février 2023 et en 2024 dans cette localité.

Ces kits composés des vivres et de la literie et des matériaux de construction, ont été remis à 256 ménages soit 1172 personnes, affectées par lesdites catastrophes.

Cette aide gouvernementale dont la remise va se poursuivre avec les autorités du département, est repartie en 103 ménages soit 546 personnes pour le sinistre du 4 février 2023 et 153 ménages soit 626 personnes pour celui du 21 février 2024.

Ces catastrophes ont été causées par des pluies diluviennes accompagnées des puissantes rafales de vent, emportant des toitures des maisons et provoquant des inondations pour les maisons proches des rivières et lacs.

« La responsabilité du gouvernement de la République étant engagée dans toutes les situations de détresse de la population, ces kits constituent l’assistance du gouvernement à ces populations sinistrées, afin de soulager tant soit peu leurs souffrances », a souligné la ministre Céline Mboukou Kimbatsa dans son allocution de circonstance.

Elle a déploré la coupure des arbres par les jeunes qui ralentissent la vitesse ou la force du vent pour façonner les briques, la construction des maisons sans fondation, sans chaînage, sans fils d’attache, sans tenir compte de la direction du vent et l’obstruction du passage d’eau de la rivière Pinaré due aux ordures de tous genres provoquant des inondations lors des grandes pluies.

Pour cela, elle a invité les populations à intégrer la culture du risque dans leurs habitudes en plantant des arbres autour des habitations ou construire des haies de protection pour atténuer la vitesse du vent car, Dolisie construite en façade du vent est une zone à risque avec les vents qui viennent du Mayombe.

Le préfet du département du Niari, Gilbert Mouanda- Mouanda- s’est réjoui du matériel offert aux sinistrés. Pour lui, la ministre a ciblé l’apport des kits qu’il fallait à cette population sinistrée.

Le président du conseil municipal de la ville de Dolisie, Marcel Koussikana, a quant à lui, traduit la reconnaissance de la population et remercié le gouvernement pour cet élan de solidarité agissant et cet humanisme manifesté.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-01 08:43:23

Congo – Aviation civile : Quelle équipe managériale pour la reprise d’Ecair ?

Ayant cessé ses activités à la suite d’une banqueroute que ses fidèles passagers n’avaient pas vue venir, encore moins les autorités du ministère des Transports et de l’aviation civile, la compagnie Ecair s’apprête à reprendre ses activités, après avoir une fois de plus saigné l’État, pour remettre en état d’opérationnalité, ce qui reste de sa flotte. De nombreux congolais s’interrogent si ceux qui ont coulé la compagnie par leur incompétence, seront à nouveau reconduits pour la manager.

Depuis le lundi 29 avril 2024, la compagnie Ecair a obtenu son certificat de navigabilité et les autres documents associés pour relancer son exploitation commerciale.

Le Boeing 737-700, immatriculé TN-AJI, est officiellement apte d’opérer. Il est le tout premier d’une série d’au moins 3 aéronefs qui vont dans un premier temps assurer la desserte des lignes desservies par Ecair, le nombre a été revu à la baisse, modicité de la flotte exige.

Si les congolais saluent le retour de « Mwana mboka », cette fierté congolaise en matière de transport aérien, ils restent circonspects quant aux hommes et femmes qui seront chargés de manager la compagnie.

L’équipe sortante ne se sera illustrée que par son incompétence notoire, rendant à néant mois après mois, les efforts de l’État congolais à soutenir l’activité de la compagnie. Pas de business-plan à même de garantir sa solvabilité et conforter les banques à soutenir la compagnie. Incapable même de fournir un bilan d’activité conséquent. Personne n'a jamais su, combien Ecair générait au budget de l'État.

Le résultat en a été la banqueroute. Les responsables de la situation ainsi créée n’ont à ce jour pas rendu des comptes de leur crime économique, comme si personne ne voulait toucher à ce dossier « pestiféré ».

Au moment où va être remis en exploitation ce symbole congolais de l’aviation civile, l’Assemblée nationale, représentation du peuple se trouve interpellée pour rappeler au gouvernement que l’on ne saignera pas indéfiniment les finances publiques pour renflouer celles d’une compagnie qui est appelée à faire des bénéfices. De même, il faudra à la direction d’Ecair, d’avoir des hommes et des femmes qui agiront en véritables capitaines d’industrie, avec une obligation de résultats, GAR (gestion axée sur le résultat) oblige.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-30 14:16:12

Congo - Protection des enfants contre les violences : L’UNICEF insiste sur l’impérative nécessité d’agir

Le 4e module de l’atelier de formation des professionnels des médias à la promotion des droits de l’enfant s’est déroulé le vendredi 26 avril 2024, dans la salle du Bureau de pays Congo, du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF) à Brazzaville.

Des femmes et les hommes des médias ont pris part à cet atelier a eu pour objectif majeur, de renforcer les capacités des acteurs des médias dans la promotion des droits de l’enfant, mais aussi de les informer sur la protection de l’enfant contre la violence, de les sensibiliser à l'impact de la violence à l’égard sur les enfants, d’encourager les acteurs des médias à s’engager dans le plaidoyer contre la violence faite à l’enfant.

Les acteurs des médias sont désormais équipés dans leur connaissance de la protection de l’enfant contre la violence et aussi, de même qu’ils s’engagent dans le plaidoyer contre la violence faite à l’enfant.

L’ODD n°16, c’est-à-dire, le 16 Objectif de Développement Durable appelle à mettre un terme à la maltraitance, à l’exploitation et à la traite, et à toutes les formes de violence et de torture dont sont victimes les enfants.

Dans son mot de circonstance, Gauthier Ferran de la section Communication et Partenariat de l’UNICEF, a exhorté les médias à s’impliquer de manière permanente et continue à faire le plaidoyer contre cette violence faite à l’enfant, à s'impliquer dans la lutte contre la violence à l’égard des enfants et diffuser ou publier des images de violences à l’égard de l’enfant, afin de sensibiliser de plus près son environnement le plus immédiat.

Pour Stevie Sianard, la catégorisation des acteurs associés à la violence peut nous aider à mieux comprendre les causes et les conséquences de la violence. « Cette catégorisation des acteurs associés à la violence peut nous aider à mieux comprendre les causes et les conséquences de la violence.

Le caractère individuel : considère l’influence des facteurs liés aux caractéristiques personnelles de l’individu sur la survenue de la violence.

Le relationnel : examine l’influence des relations sociales étroites (famille, partenaires amoureux, amis ou pairs, etc…).

Le caractère communautaire : s’intéresse à l’influence des caractéristiques des contextes et des milieux (milieu scolaire, sport, voisinage, lieu de travail) dans lesquels ont lieu les relations sociales.

Le caractère sociétal : tient compte de l’influence des caractéristiques de la société (ex. : normes culturelles et sociales, lois, inégalités) sur l’adoption de comportements violents.

Le temporel : ou historique (notion de temps) transcende tous les niveaux du modèle », a-t-elle expliqué.

Cependant, la violence à l’égard des enfants reste pourtant cachée et tolérée par la société. Elle est d’ailleurs souvent perçue comme un tabou ou comme une forme de discipline nécessaire rarement dénoncée, la conséquence est que les statistiques officielles n’en reflètent guère l’ampleur ou la fréquence La violence est souvent le fait de personnes connues des enfants et qui jouissent de leur confiance, si bien que les victimes se sentent, ouvertement ou implicitement, contraintes de se taire. Ce phénomène répandu s’entoure d’une culture du silence, du secret et de l’indifférence sociale, ouvrant ainsi la voie à une impunité généralisée.

La violence a un impact profond et durable chez l’enfant et provoque des effets graves sur le développement physique, émotionnel et mental. Avec : le traumatisme causant des symptômes tels que : cauchemars, des flashbacks, de l'anxiété et de l'hyperactivité ; problème de santé mentale, dépression, l'anxiété, les troubles de l'attachement et les troubles de stress posttraumatique (TSPT) ; difficulté à établir et à maintenir des relations saines et positives avec les autres, problèmes de confiance et de défiance envers les adultes, difficultés relationnelles ; comportements agressifs eux-mêmes. Ils peuvent devenir intimidants, se battre avec leurs pairs ou présenter des troubles de conduite Comportements agressifs ; retards académiques et des difficultés d'apprentissage ; difficultés académiques ; une perception négative d'eux-mêmes. Ils peuvent se sentir coupables, honteux ou responsables de la violence qu'ils ont vécue.

Nonobstant les violences faites à l’enfant, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) garantie les cinq droits primordiaux réservés à l’enfant : Le droit à une identité à une nationalité ; le droit à la santé ; le droit à l’éducation ; le droit à la participation et le droit à la protection.

Selon les études, dans le monde, 1,5 milliard d’enfants sont victime de violence, sous une forme ou une autre par an ; des enfants, parfois âgés de 12 mois (1 an) seulement, sont victimes de violence, souvent de la part des personnes chargées de s’occuper d’eux.

En 2023, selon le Rapport annuel de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question de la violence contre les enfants : le nombre d’enfants qui travaillent a augmenté pour atteindre 160 millions à l’échelle mondiale ; au moins 200 millions de filles et de femmes vivant aujourd’hui dans 31 pays ont subi des mutilations génitales féminines ; chaque année, environ 12 millions de filles sont mariées alors qu’elles ne sont pas sorties de l’enfance et, si les tendances actuelles se maintiennent, plus de 100 millions de filles supplémentaires se marieront avant d’avoir 18 ans d’ici à 2030. Aussi, dans la majorité des pays, plus de 2 enfants sur 3 sont soumis à une discipline violente par les personnes qui s’occupent d’eux ; 105 enfants sur 100 000 sont placés en institution ; 30 sur 100 000 se trouvent en détention ; 35 % des enfants sont victimes de la traite ; 3,3 millions d’enfants sont victimes des formes modernes d’esclavage notamment le travail forcé dont plus de la moitié sont exploités sexuellement à des fins commerciales ; en ligne, les enfants sont de plus en plus à risque : l’OMS a souligné que 15 % des enfants avaient été victimes de cyber harcèlement.

Par contre, l’étude sur les violences de genre et les violences en ligne en milieu scolaire en République du Congo, réalisée par le gouvernement en 2019, avec l’appui technique et financier de l’UNICEF, fournit des informations essentielles.

En effet, les résultats de l’étude ont montré qu’en milieu scolaire : 73,8% des élèves sont victimes de violences verbales et psychologiques ; 37,4% des élèves sont victimes de violences physiques ; 33,0% de violences sexuelles ; 31,1% de violences économiques ; et 12,4% de violences en ligne. L’étude sur les enfants victimes de violences basées sur le genre, réalisée en 2021 dans sept départements sur douze que compte le pays, a permis de disposer de données récentes et fiables sur l’ampleur et l‘impact des violences sur le fonctionnement de la société congolaise. 1,338 cas de violences basées sur le genre (VBG) ont été recensées dont 312 dans les commissariats de police et 1026 dans les centres de santé. Parmi ces cas de VBG, on dénombre 248 cas de viols dans les commissariats de police, dont 85 % perpétrés dans les deux grandes agglomérations du pays (Brazzaville et Pointe-Noire), et 841 cas de viols dans les formations sanitaires ; les violences sexuelles représentent 90,38% des violences constatées par les services de la police judiciaire, suivies par les violences physiques (5,45%) et autres (4,17%) ; dans la majorité des cas, les VBG sont commises par les membres de l’entourage de la victime (parents, frères, cousins, voisins, etc.) ; les filles sont plus exposées aux que les garçons aux VBG.

En effet les filles représentent 97,1% des victimes contre 2,9% chez leurs pairs garçons ; 77% des cas de viols recensés dans les commissariats de police n’ont pas eu de suite ; L’âge moyen des victimes est de 12 ans ; Moins de 25 % des enfants victimes de VBG sont pris en charge tant sur le plan médical, psychologique, juridique et judiciaire ; parmi les cas de viols recensés dans les commissariats de police, seuls 2% des cas ont été présentés devant les tribunaux contre 21% des cas qui ont bénéficié d’un règlement à l’amiable.

En définitive, la protection des enfants contre toutes les formes de violence est un droit fondamental, que la communauté internationale s’est fermement engagée à garantir à tous les enfants, partout et en tout temps. Malheureusement, cette violence demeure une dure réalité pour des millions d’enfants à travers le monde et particulièrement au Congo-Brazzaville.

VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-30 12:15:56

Congo – Apiculture : Les enseignants appelés à vulgariser l’activité

La Coopérative agropastorale « YA DIYI », spécialisée dans la production du miel et d’autres produits de la ruche entend lancer une campagne de recrutement des enseignants qui formeront les formateurs en apiculture afin de contribuer à la vulgarisation de cette activité agricole peu connue, mais constitue un des facteurs clés du développement durable au Congo.

La formation concerne exclusivement les hommes et les femmes évoluant ou ayant fait carrière dans le secteur de l’enseignement : primaire, collège, lycée, etc.

À l’issue de ce programme de formation, les personnes formées devraient être capables de former des personnes qui enseigneront à leur tour, l’apiculture à des Congolais n’ayant jusqu’ici que des connaissances rudimentaires ou superficielles, voire ignorant tout de ce domaine agricole.

L’apiculture est définie comme l’élevage des abeilles aux fins de récolte du miel et d’autres produits de la ruche. C’est donc un art, mais surtout une science avec des prolégomènes bien définis par des spécialistes parmi lesquels Anton Jansa, le père de l’apiculture moderne.

En République du Congo, ce domaine de la connaissance en dépit de ses multiples opportunités d’insertion socio-économique, est peu ou pas du tout connu des populations. Pour la coopérative apicole ’’YA DIYI’’, il est plus que temps de mettre à contribution les spécialistes de la pédagogie, donc les enseignants. Eux qui, grâce à l’approche par les situations (APS) en vigueur au Congo, disposent de l’expertise nécessaire et optimale pour mieux transmettre la science de l’élevage des abeilles à de nombreux Congolais désireux d’acquérir des connaissances basiques et même approfondies sur ce secteur aux potentialités incommensurables.

Cette formation se déroulera du mois de mai à juin 2024 dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire. Les frais d’inscription sont fixés à 10.000 francs CFA (15,24 euros) par apprenant. La diligence est de mise, car les places sont limitées.

La jeunesse congolaise devrait se saisir de l’opportunité, pour profiter de cette formation-business et non d’autres formation-emploi, ce qui caractérise le formé, à devoir user de son abnégation et de sa patience pour chercher l’emploi, c’est-à-dire, du travail, après la formation. Il s’avère que, après la formation en apiculture moderne, le jeune apiculteur n’a qu’aller poser, mieux piéger ses ruches dans la brousse puis attendre que les abeilles viennent coloniser les ruches afin de produire du miel, pour que celui-ci commence à bénéficier des fruits doux de son travail, en récoltant le miel puis, le vendre pour avoir de l’argent. Ce qui constitue une véritable autonomie financière.

C’est une opportunité d’affaire que le président-fondateur de la Coopérative agropastorale, Juste Justin Goma Gabou met à la disposition de la jeunesse congolaise en particulier, de tous les Congolais, en général, afin de palier à cet épineux et lancinant problème d’emploi et/ou de chômage dans notre pays.

VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-04-30 10:31:57

RDC – Ville de Kinshasa : Daniel Bumba élu gouverneur

Le candidat de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), Daniel Bumba Lubaki est élu gouverneur de Kinshasa aux termes des scrutins qui ont eu lieu ce lundi 29 avril.

Le ticket de la famille politique de Félix Tshisekedi, Union sacrée de la Nation (UNS) a raflé 37 voix sur 48 votants à l’Assemblée provinciale de la ville de Kinshasa, contre 10 voix de Vidiye Tshimanga.

Daniel Bumba sort vainqueur dans une compétition qui a aligné 31 challengers. Les autres candidats gouverneurs n'ont pas récolté de voix.

Porteur d’un programme visant à rendre la ville de Kinshasa salubre, moderne et sécurisée, présenté et défendu le 27 avril dernier, ce cadre de l’UDPS et député national succède à Gentiny Ngobila pour un mandat de 5 ans. Il aura pour vice-gouverneur Eddy Iyeli du MLC de Jean-Pierre Bemba, en remplacement de Gecoco Mulumba.

Daniel Bumba hérite d’une ville de Kinshasa avec d’immense défis notamment l’insécurité et l’insalubrité dans une mégapole de plus de 15 millions d’habitants.

Cette élection du chef de l’exécutif provincial de Kinshasa combinée aux sénatoriales pour 8 sièges à la Chambre Haute du Parlement, a eu lieu dans un climat tendu.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

 

Créé le 2024-04-29 17:45:43

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