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Madzou Moukassa, jeune cuisinier congolais a présenté son trophée de meilleur cuisinier du monde, le 21 mars 2024 à la Maison Russe de Brazzaville. C’était à l’occasion d’une conférence de presse devant les chevaliers du micro et de la plume que le gagnant de cette compétition a dévoilé puis brandi à l’assistance, le ’’Trophée de la Main d’or’’, Ce Trophée remporté récemment à Saint-Pétersbourg dans la Fédération de Russie, lors du championnat mondial a été présenté.
L’art culinaire congolais est une fois de plus mis en pole position dans le domaine culinaire mondial. Le chef Madzou Moukassa, pour la énième fois, a fait honneur à son pays, la République du Congo, ce, en allant arracher la première place au Championnat du monde de la cuisine.

Le seul jeune cuisinier à pouvoir représenté le Congo à cette grand-messe gastronomique est un habitué des tels challenges. Pétri de talents et de créativité dans la cuisine du terroir, le chef Madzou Moukassa promeut exclusivement les mets locaux, à savoir, la cuisine congolaise, sa spécialité, dont il est friand et fou-amoureux. Pour preuve, le met typiquement congolais qu’il a proposé lors de la compétition est naturellement : « le poulet à la muambe », c’est-à-dire, du poulet préparé ou cuit avec la sauce des noix de palmes. Pourtant, un plat prisé des congolais, mais qui a trouvé l’assentiment au-delà nos frontières nationales.

Outre le plat du poulet à la muambe, le chef cuistot Madzou Moukassa a également présenté d’autres plats congolais, tels que : poisson salé aux légumes du jardin d’Eden ; le bouillon sauvage et le poisson d’eau douce à la nage. Donc, c’est son plat de poulet à la muambe, que Madzou Moukassa a gagné le premier prix, parmi les 300 candidats participant à la compétition mondiale.
Grâce à l’appui et au soutien du Fond d’Impulsion de Garantie et d’Accompagnement (FIGA), qui lui a donné un titre de transport pour participer à ladite compétition, la Maison Russe, le Ministère des petites et moyennes entreprises, sans oublier la Fondation Congo Assistance, le chef, champion congolaise, a pu prendre part à cette émulation dans le domaine de la cuisine. A leur égard, il en est très reconnaissant et exprime sa profonde gratitude, du soutien inestimable, multiforme et de leurs encouragements, quant à l’issue heureuse de cette belle aventure, menée ensemble, pour la victoire finale.

Pour pérenniser son art culinaire et passer le témoin à la jeune génération congolaise, le chef cuisinier Madzou Moukassa a créé une école de formation, l’Institut de gastronomie au Congo dénommé : 2M SERVICES. Centre qui compte en son sein plus de 200 apprenants.
Dans ces ambitions futuristes, il émet le rêve d’ouvrir un restaurant gastronomique au Congo, restaurant dans lequel sera valorisée l’agriculture du pays : des mets qui partiront de la ferme à l’assiette. Des plats mets locaux et bio.
A la fin de la conférence de presse, le chef Madzou Moukassa a fait une démonstration en présentant au large public son savoir-faire et son faire-savoir sur quelques nourritures locales : galette de bissap, poulet au caviar, poisson salé aux chenilles, que l’assistance a dégusté puis apprécié la saveur.

Signalons que le chef Madzou Moukassa a inventé un vin de table à base du Bissap. Bouteille vin d’une capacité d’un litre, consommable en mangeant ou bien, à usage quotidien ordinaire.
Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-23 07:26:11
En séjour au Congo du 17 au 22 mars 2024, la délégation de GAVI (Global Alliance for Vaccines and Immunization), c’est-à-dire, l’alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, en partenariat avec le Bureau de l’UNICEF-Congo, a effectué une visite de travail, le 21 mars dernier à l’hôpital de référence de Makélékélé puis au Centre de Santé Intégré (CSI) de Kingouari dans le district sanitaire de Makélékélé à Brazzaville. Avec pour objectif, l’améliorer le système de vaccination infantile au Congo.
GAVI est l’alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (en anglais Global Alliance for Vaccines and Immunization). Elle a été créée en 2000, sous le modèle d’un partenariat public- privé mis en place au niveau mondial dans le but d’accroitre l’accès aux services de vaccination dans les pays à ressources limitées. GAVI soutient les gouvernements dans le renforcement des systèmes de santé et dans la mise en œuvre de stratégies innovantes pour que, tous les enfants aient accès à des vaccins et à des services de vaccination de qualité, quel que soit l’endroit où ils vivent et quel que soit leur statut social.

En République du Congo, chaque année depuis ces trois dernières années, près de 30% des enfants de 0 à 11 mois, ne reçoivent pas leurs doses de vaccins requis pour leurs âges. Ce qui est à l’origine de l’accumulation d’enfants susceptibles de contracter des maladies pour lesquelles des vaccins efficaces existent pourtant. Ces enfants sont retrouvés, pour la plupart, dans les districts sanitaires de Brazzaville et Pointe-Noire. Pour faire face à cette situation, l’UNICEF apporte son appui au Programme Elargi de Vaccination (PEV), pour la mise en œuvre d’une approche innovante dénommée « Mavimpy Ya Mboté (MYM) ».
Il s’agit d’une approche utilisant la vaccination comme porte d’entrée pour le renforcement de la qualité des soins de santé primaires à travers : la définition des normes standards de qualité ; l’analyse et l’identification des lacunes à combler pour offrir des soins de qualité aux communautés ; le monitorage continu des performances et la cocréation, en vue de la reformulation des actions correctrices conjointes. Pour ce qui est de la vaccination, l’approche est organisée autour de trois (3) piliers qui sont : primo, l’amélioration de la gestion des vaccins et intrants de la vaccination ; secundo, la recherche active des enfants « 0 doses », insuffisamment vaccinés ou non vaccinés et tertio, la génération de la demande pour les services de vaccination chez les communautés desservies à travers un processus de cocréation.
Par ailleurs, c’est grâce au financement de l’Alliance GAVI avec l’accompagnement technique de l’UNICEF que, dix (10) districts sanitaires, dont 6 à Brazzaville et 4 à Pointe-Noire, mettent en œuvre cette approche, pour donner une chance à tous les enfants de 0 à 11 mois, vivants dans ces zones de recevoir leurs vaccins. Afin de s’assurer de l’effectivité de la mise en œuvre de MYM, d’apprécier les résultats obtenus jusqu’à ce jour, y compris l’impact sur les couvertures vaccinales, l’UNICEF, en collaboration avec le Programme Elargi de Vaccination, a organisé, ce 21 mars 2024, une visite dans 2 des 10 districts sanitaires concernés, en compagnie des membres de la délégation de GAVI en séjour au Congo. Les chefs-lieux des districts sanitaires de Makélékélé et Mfilou, ainsi que les Centres de Santé Intégrés de Itsali (dans le district sanitaire de Mfilou et de Kingouari (dans le district sanitaire de Makélékélé) ont été visités.
Lors de son passage, la délégation de GAVI a eu l’opportunité de discuter avec les équipes- cadre de districts, de visiter les locaux abritant les chambres froides, d’apprécier la rigueur dans la gestion des vaccins et autres intrants de la vaccination, et de parler directement aux communautés engagées dans les interventions mises en œuvre dans le cadre de Mavimpy Ya Mboté.

A la fin de la visite, la délégation a marqué sa satisfaction et a manifesté son intérêt et sa disponibilité à apporter des ressources additionnelles pour l’extension de l’approche MYM dans tous les districts sanitaires de Brazzaville et de Pointe-Noire, afin de garantir une baisse significative du nombre d’enfants non-vaccinés et insuffisamment vaccinés, et une augmentation des couvertures vaccinales pour les principaux vaccins administrés aux enfants de 0 à 11 mois en République du Congo. D’abord à Pointe-Noire et puis Brazzaville a emboité le pas.
« L’approche Mavimpy Ya Mboté avait commencé il y a deux ans. Il faut dire que ce district sanitaire, celui de Makélékélé est le deuxième au Congo, parce que, le tout premier, c’était Landini, dans le département de Pointe- Noire puis, on a commencé l’extension dans Brazzaville par Makélékélé. Nous en sommes très satisfaits. L’autre satisfaction, c’est également cet engagement du gouvernement du Congo, notamment du ministre de la Santé, qui par 3 fois déjà, a été sur le terrain pour aller toucher du doigt, les grandes réalisations et aujourd’hui, on peut voir l’impact de cette approche, l’amélioration de la couverture de la vaccination, le suivi des femmes enceintes, la qualité des accouchements », a expliqué le docteur Soliou Badaboum, Chef de la Section Survie et Développement de l’Enfant au Bureau de l’UNICEF en République du Congo.

De son côté, Martin Morand, le Responsable pays de GAVI a donné le sens de la mission.
« Le but était de visiter les Centres de Santé dans le district de Makélékélé pour essayer de comprendre comment la vaccination se fait et comment est le système de santé au Congo, peut utiliser les ressources extérieures des partenaires comme l’UNICEF, comme GAVI, pour améliorer la santé de tous les enfants congolais. Donc, on voit un peu les résultats et c’est très encourageant. Avoir des approches innovantes où on essaie vraiment de renforcer le système dans son entier, c’est vraiment quelque chose qu’on soutien et on est vraiment aux côté du Ministère de la Santé, des partenaires et du peuple congolais pour améliorer la vaccination et la santé des enfants », a-t-il indiqué.
Pour le bon suivi et la protection des enfants, les parents sont interpelés au premier chef. Lysai Bruns Bassissila, Médecin Chef du Centre de Santé Intégré de Makélékélé, encourage les parents, à s’exécuter, car comme dit la maxime, la santé n’a pas de prix.

« Il n’y a pas à hésiter ! Les vaccins sont toujours là, disponibles. Nos parents et nous-mêmes, qui avions été vaccinés au BCG, la preuve, ce sont les cicatrices que nous avons. Donc, si nos parents ont été vaccinés et pourquoi pas nos enfants ? Et encore que maintenant qu’il y a la flambée de toutes les épidémies, une recrudescence de certaines maladies déjà éradiquées, pourquoi ne pas protéger nos enfants. Il faut donc que les parents, maman comme papa puissent s’impliquer dans la vaccination et la protection de nos enfants », a-t-elle rassuré avec insistance.
Il sied de rappeler que le programme Mavimpy Ya Mboté était lancé le 2 décembre 2022, par le ministre de la Santé et de la population, en partenariat avec l’UNICEF.
Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-23 06:58:55
Du 19 au 20 mars 204, à Brazzaville, le Groupe Banque mondiale en République du Congo a tenu sa 24e édition de la revue de performance du portefeuille des projets, couplée à la semaine de partage des connaissances, su 21 au 22 mars 2024 à l’Institut National de la Statistique (INS). Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont eu lieu aux Tours Jumelles de Mpila, sous le patronage du ministre du plan, gouverneur de la banque mondiale en République du Congo, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babakas, qui a ouvert les travaux, en présence de la Représentante de la Banque mondiale au Congo, Mme Louise Pierrette Mvono, de quelques membres du gouvernement, des délégués, experts et des partenaires au développement.
La cérémonie de clôture de cette revue quant à elle, a été patronnée par M. Sosthène Likouka, directeur de cabinet de Mme le ministre du Plan, de la Statistique, de l’Intégration régionale « Optimisation de la performance du portefeuille de la Banque mondiale en République du Congo », a été la thématique de la revue de la performance du portefeuille de la Banque mondiale en République du Congo, couplée aux Journées de partage de connaissances.

Cette édition a ainsi permis aux partenaires et experts au développement, d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des projets financés par la Banque mondiale et, d’aborder des problématiques nouvelles, afin d’influencer la performance du portefeuille en République du Congo.

Le Groupe de la Banque mondiale, en partenariat avec le Gouvernement, effectue une revue du portefeuille en République du Congo pour identifier et résoudre les obstacles à la performance.

Cet exercice sera suivi de deux journées de partage de connaissances sur les études analytiques réalisées au cours de l’année fiscale 2024. Ces journées seront également l’occasion d’aborder des sujets importants de l’agenda de développement national, notamment l’économie liée au climat.
Selon Mme la Représentante le portefeuille de la Banque mondiale au Congo compte à nos jours un actif de 767 millions de dollars, avec une augmentation significative de la taille individuelle des projets qui passe de 27 millions de dollars en 2016 à 64 millions de dollars en moyenne pour cette année fiscale. Ainsi, le pipeline des projets, entre le mois de mars et juin, ainsi que pour l’année prochaine n’est pas négligeable. Ce portefeuille est dominé par des projets d’investissement liés aux programmes axés sur les résultats. L’atteinte des résultats ne peut se faire sans prise de conscience des problèmes confrontés par les bénéficiaires.

Délégués et experts des ministères des secteurs d’appui de la Banque mondiale, unités de gestion des projets, Banque mondiale, partenaires techniques et financiers, secteur privé, société civile, médias ont planché, deux jours durant, à l’Institut National de la Statistique (INS) pour les Journées de partage de connaissances. Ils ont à cet effet, examiner les progrès dans la mise en œuvre des projets financés par la Banque mondiale et aborder les nouvelles problématiques qui influencent la performance du portefeuille ; discuter des leçons apprises et des enjeux transversaux et d’identifier les mesures d’amélioration des performances des projets en cours et des programmes futurs, tout en tenant compte des contraintes de capacité dans le pays. Ce, pour favoriser la collaboration et le partage de savoir entre les administrations publiques, les partenaires techniques et financiers, les institutions académiques et les ONG.

Concernant les résolutions de cette 24e revue, Mme la Représentante le portefeuille de la Banque mondiale au Congo, Louise Pierrette Mvono a estimé que, cette revue s’est entièrement consacré à relever les défis, pour l’atteinte totale des objectifs fixés en amont.
« Entre 2015 et 2023, la croissance annuelle du PIB réel du Congo a été de 1,9% en moyenne, tandis que son PIB par habitant s’est contracté de 32% principalement en raison de la forte dépendance du Congo au pétrole. L’activité économique reprend, mais la croissance du PIB reste modeste : elle est estimée à +1,9% en 2023 (un taux pas assez fort, la croissance du Produit Intérieur Brut réel par habitant étant estimée à -0.5% en 2023) », a-t-elle relevé.

Pour Mme Mvono, le Congo a besoin d’une croissance économique plus forte et plus inclusive pour diminuer le taux de pauvreté de la population qui a augmenté à 46,8% en 2023. « Nous venons de terminer deux journées de revue du portefeuille de la Banque mondiale en République du Congo. Deux journées qui nous ont permis d’apprécier les résultats de différents projets que nous avons lancés il y a un peu plus de cinq ans, qui couvrent plusieurs secteurs, de l’agriculture, la protection sociale. Nous avons un vaste projet d’assistance d’appui budgétaire, nous avons également un projet en statistique. Donc, nous avons une opportunité de discuter des défis, mais également des opportunités, des leçons apprises au cours, pour la mise en œuvre de ces projets. Je pense que les échanges ont été extrêmement riches, tous les participants ont eu l’opportunité de donner leur avis sur le travail que la Banque mondiale mène dans ce pays. Nous avons été particulièrement chanceux au cour de cette édition d’avoir également des membres du Parlement, ce qui nous a donné l’opportunité de leur expliquer la complexité des programmes de développement que la Banque mondiale appui au Congo, mais également, pour eux, de nous dire, comment est-ce que nous pourrions mieux travailler ensemble. Les principales recommandations que nous avons eu, c’est essentiellement la nécessité pour tous les acteurs, de travailler ensemble, la nécessité aussi bien les unités de gestion des projets, que les secteurs qui sont appuyés par les projets de la Banque mondiale, de s’accorder sur la meilleur manière de servir les populations. Nous sommes heureux de voir qu’un plan de renforcement des capacités a déjà été mis en œuvre. Je crois que l’un des moments phare de ces deux journées était notamment le lancement d’un programme de stage pour des jeunes Congolais dans les secteurs de passation des marchés, mais également, la certification d’une cohorte d’une vingtaine de jeunes Congolais, qui ont été formés en matière de gestion de sauvegardes environnementales et sociales. Comme vous pouvez vous en douter, il s’agit des domaines qui sont extrêmement importants pour le Congo, compte tenu su positionnement stratégique de ce pays dans le Bassin du Congo. La question de la gestion des écosystèmes est essentielle et la question de l’adaptation des populations congolaises aux changements climatiques est au centre de l’agenda de développement de ce pays. Donc, nous pensons que nous avons dans ce pays un vivier d’experts, de jeunes, qui vont apporter des innovations, qui vont apporter leur savoir-faire aux projets de développement en République du Congo. Ce, aussi bien pour les programmes de la Banque mondiale, que ceux des autres acteurs au développement, y compris le gouvernement », a-t-elle expliqué.
A l’issue de cette revue, la 24e du genre, quelques recommandations ont été prises, entre autres : allouer des budgets conséquents à la communication ; régulariser les réunions mensuelles et les ouvrir à d’autres experts ; organiser des activités telles que les campagnes de communications conjointes thématiques (journée mondiale de l’environnement, journée internationale de l’élimination de la pauvreté, journée des droits de femmes, journée mondiale de lutte contre le Sida,…) ; négocier des partenariats conjoints avec les médias locaux ou internationaux et organiser des sessions de renforcement de capacité des spécialistes communication des projets.
Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-22 20:55:07
Le Congo-Brazzaville fait actuellement face à un déficit massif de logements sociaux, un problème qui affecte des milliers de citoyens. Pour atténuer cette pénurie, le gouvernement va mettre en musique le projet présidentiel d'urgence de 1200 logements à coût abordable dans les différents départements du pays. Ce projet social annoncé le 28 novembre dernier, vise à favoriser l'accès au logement décent à toutes les catégories sociales et de contribuer à l'attractivité et à la revitalisation des territoires par la promotion immobilière.
Le projet social de construction de 1200 nouveaux logements sociaux dans les différents départements du pays s’inscrit dans le cadre des efforts continus du pays pour répondre à la demande croissante d’habitations abordables.
La construction de ces nouvelles unités vise à fournir des logements décents à un nombre accru de citoyens.
Le ministre congolais de la Construction, de l'Urbanisme et de l’Habitat, Josué Rodrigue Ngouonimba, a échangé le 21 mars, à Brazzaville, avec les responsables de la société CSCEC Congo sur les mesures à prendre afin de garantir le lancement effectif du projet du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso.

La rencontre a permis aux deux parties d'échanger sur les modalités de mise en oeuvre et d'exécution du projet.
Selon le directeur général adjoint de CSCEC Congo, Cai Xinmin, les échanges ont été fructueux avec le ministre et il ne reste que la finalisation de certains détails administratifs.
« Nous avons apprécié la rencontre avec le ministre concernant la construction de 1200 logements sociaux. Nous sommes disposés et vous aurez les détails lors des prochaines rencontres », a-t-il indiqué.
Aujourd’hui, dans un contexte marqué par la précarité de l’emploi et des revenus, l’accès au logement est de plus en plus difficile pour une grande partie des ménages.
Au Congo-Brazzaville, la crise du logement se manifeste par une augmentation des loyers, une offre insuffisante de logements abordables et une pression croissante sur les ménages à faible revenu.
La construction de logements sociaux constitue une réponse essentielle pour atténuer cette crise et offrir des solutions de logement adéquates et abordables. Les logements sociaux présentent de nombreux avantages, notamment l'accès à un logement abordable, la stabilité résidentielle, la réduction des inégalités sociales et la création de communautés durables. Ces logements permettent aux personnes à faible revenu de vivre dans des conditions dignes, en favorisant leur bien-être et leur intégration sociale.
Malgré les défis, le gouvernement reste déterminé à résoudre la crise du logement. La construction de ces nouvelles unités constitue une étape importante dans la réalisation de cet objectif et devrait améliorer les conditions de vie de nombreux Congolais.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-22 20:04:06
Le Président Denis Sassou N'Guesso Chef Suprême des Armées a présidé jeudi, au palais des congrès à Brazzaville, la cérémonie de prise d’armes consacrée au port des insignes de grade de Général de brigade du Commandant de la garde républicaine, Basile Boka.
Nommé par décret présidentiel, le 8 janvier 2024, au grade de général de brigade des forces armées congolaises (FAC), le commandant de la garde républicaine, Basile Boka, a porté son galon, le jeudi 21 mars 2024.

Comme de tradition au sein des Forces Armées congolaises c'est le Président Denis Sassou N’Guesso, lui même Général d'Armée, qui en tant que Chef suprême des Armées, mais aussi doyen, outre qu'il a patronné la cérémonie, a fait porter au nouveau promu, les pattes d'épaules correspondant à son nouveau galon.
Quand il arrive sous escorte, à bord de son command-car au Palais des Congrès de Brazzaville, lieu de la cérémonie, le Président Denis Sassou N'Guesso est accueilli par le chef d'état-major général des Forces Armées congolaises, le général de Division Guy Blachard Okoï qui le convie à passer en revue les troupes d'honneur et ceux de la garnison de Brazzaville, rangées à l'occasion.
Après le passage en revue des troupes par le chef de l’Etat et son installation à la loge présidentielle, le décret portant promotion d’officier général des forces armées congolaises a été lu par le colonel major de police, Jean Bernard Okoko Esseau, directeur général de l’administration et des ressources humaines au ministère de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local.
Le moment solennel de cette cérémonie est intervenu après la lecture de ce décret, quand le président de la République a fait porter l’insigne du grade à l’heureux promu, Basile Boka.
Une parade militaire a bouclé la cérémonie, sous la supervision du commandant de la zone militaire de défense n° 9 le général de brigade Fermeté Blanchard Nguinou.
Le défilé a été clôturé par le passage des troupes para-commandos, avec leur légendaire pas lent et rythmé.

Né 11 juillet 1964 à Edou, dans le département de la Cuvette, le général de brigade Basile Boka est fils de Boka Benoît et de Ngala Pauline. Il est marié et père de famille.
Après le collège d'Oyo et le lycée technique du 1er mai de Brazzaville, Basile Boka poursuit ses études à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar ou il s'est spécialisé en documentation.
Engagé dans les Forces Armées congolaises, Basile Boka fait preuve, outre son sens de courage, d'un esprit de discipline qui se traduit par son engagement et son sens du devoir. Il gravit les échelons de par son abnégation, qui fait l'admiration de ses supérieurs qui le citent régulièrement.
Après son cours d'état-major DM-4000 en 2000, Basile Boka continue son ascension par la force de son engagement. Le général Boka a été commandant de la zone militaire de défense n°8 dans le département du Pool où il a mené avec maestria l'opération Kimia, en novembre 2016 et commandant de la garde républicaine en janvier 2023.
Le général Basile Boka est chevalier dans l'ordre national de la paix. Il est commandeur dans l’ordre du mérite congolais.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Bertrand BOUKAKA/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-22 19:14:58
Faites place nette sur les étagères de vos bibliothèques à : « Le scepticisme climatique : Donald Trump et l'accord de Paris », le nouveau livre de Jean Kevin A. Tsiba. Incapable de reposer une fois ouvert. On lit une page, puis deux, puis un chapitre et sans s’en rendre compte, on a (déjà) dévoré le livre de 212 pages, paru aux Editions Trois Colonnes.
D'après les scientifiques, la Terre est la seule planète habitable et habitée du système solaire. Sa dégradation met donc en danger l'élément essentiel qui la colonise, c'est-à-dire la vie sous toutes ses formes.
Dans ce contexte, la mobilisation des humains pour atténuer les effets du dérèglement climatique est considérée comme un acte salvateur.
Cependant, à côté des Terriens soucieux de la protection de l'environnement, existent des climatosceptiques, pour qui le « global change » est un complot mené contre la prospérité de leur économie.
Le quarante-cinquième président des États-Unis est l'un d'entre eux. Le 1er juin 2017, Donald Trump annonce ainsi le retrait de son pays de l'accord de Paris sur le climat signé lors de la COP 21 en 2015.
Vous découvrirez dans cet ouvrage quelques-unes des réactions qui ont suivi ce discours controversé.
Vous êtes à la recherche d’une vision optimiste quant à la façon de contrer la crise climatique ? « Le scepticisme climatique : Donald Trump et l'accord de Paris » est exactement le livre qu’il vous faut.
Il prouve clairement que c’est maintenant que nous avons la possibilité, la dernière dans notre histoire, de changer de cap et ainsi sauver des vies et des espèces sur une échelle dépassant tout entendement.

Dr Jean-Kevin Aimé Tsiba est chercheur à l'Institut de recherche en sciences humaines (IRSH) du Cenarest - Gabon.
Auteur de plusieurs articles, il est chargé de recherche au département eaux et climat. Ses travaux portent sur la géographie de l'environnement, le développement durable, le climat et l'exploitation des ressources minérales dans le Bassin du Congo.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-22 14:38:36
La Banque de France organise la semaine de l’éducation financière sur le thème : « Protège ton argent, assure ton avenir ». Cet effort en faveur de l’éducation financière, maillon essentiel du monde de la finance constitue une préoccupation majeure pour apporter assistance et conseils aux Congolais. Notre Rédaction s’est rapprochée de l’Archer Capital, acteur majeur de la finance en zone CEMAC, à travers son directeur commercial M. Yannick Maniongui, qui a bien voulu répondre à quelques-unes de nos questions.
Les Echos du Congo-Brazzaville : L’Archer Capital pour une nouvelle vision de l’éducation financière en République du Congo. Pouvez-vous présenter votre groupe ?
Yannick Maniongui : L’Archer Capital est un groupe d’investissement et de financement créé par les experts de la CEMAC, dans le but d’accompagner l’inclusion financière. Dans l’inclusion financière, nous avons deux filiales : la première s’appelle, l’Archer Capital Securities, une société de bourse qui fait de la négociation financière, de la conservation type et de l’ingénierie financière. Et une deuxième du nom de l’Archer capital, Asset Management, dans laquelle nous accompagnons les habitants de la CEMAC, les entreprises et les particuliers par le biais de la gestion collective, la gestion de patrimoine et la gestion sous mandat, pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs de placement pour la constitution de retraite complémentaire, de financement des études de valorisation du capital et d’optimisation de trésorerie.
LECB : C’est déjà la semaine de l’éducation financière organisée par la Banque de France et axée sur le thème « Protège ton argent, assure ton avenir ». Comment vivez-vous de façon globale l’éducation financière dans notre pays, la République du Congo ?
Y.M. : De façon globale en République du Congo, cette semaine qui marche très bien ailleurs, ne rencontre pas le même écho qu’ailleurs. Au Congo, vous conviendrez avec moi, l’éducation financière est encore un concept assez nouveau, c’est pour cela que nous choisissons de nous engager pour que les Congolais s’approprient ce sujet !
LECB : Justement, en observant l’environnement congolais, pensez-vous que l’éducation financière aura un impact considérable dans la vie sociale ?
Y.M. : Effectivement, oui ! Nous pensons qu’aujourd’hui, des individus formés à l’éducation financière peuvent mieux gérer leurs finances, de manière plus responsable en réduisant ainsi le taux d’endettement et leur permettra d’avoir des ménages stables. Le deuxième avantage, c’est de pouvoir prendre des décisions de manière éclairée, de manière responsable dans tous les aspects financiers de la vie, les achats importants, la contraction de crédits, l’investissement, l’épargne pour pouvoir avoir une stabilité et enfin réduire les inégalités sociales. Nous pensons qu’il faut contribuer à effectivement lutter contre ces inégalités sociales en permettant à chacun d’accéder aux services financiers. Enfin, c’est aussi un moyen de stimuler l’inclusion financière, une population financièrement éduquée est plus susceptible de participer au système financier, ce qui, à moyen terme, favorise la croissance économique durable.
LECB : Monsieur Maniongui, en tant que société de gestion et d’intermédiation financière, que comptez-vous faire pour faciliter une éducation financière collective en République du Congo ?
Y.M. : Etant donné que l’éducation financière dans notre pays est encore dans ces prémices, notre objectif, c’est d’accroître ce niveau d’éducation financière. Au-delà de faire des annonces, nous agissons concrètement avec l’Archer Capital. Nous organisons des ateliers, des formations, des journées de sensibilisations à Brazzaville et Pointe-Noire nous accompagnons aussi des individus de manière indépendante pour pouvoir leur permettre d’accroitre leur bagage financier pour leur permettre de prendre des décisions rationnelles. Il y a deux semaines, dans le cadre de la journée internationale des droits de la femme, nous avions organisé des rencontres à Pointe-Noire, des rencontres dédiées aux femmes (Rencontres pour Elle) qui doivent avoir accès à la connaissance financière. Notre objectif est d’accompagner les femmes dans leur autonomie financière, mais nous accompagnerons si possible tous les Congolais qui le souhaitent. Une société éduquée permet de créer des emplois pérennes, les emplois pérennes suscitent la hausse des revenus de l’État, cette augmentation permet au pays de créer des emplois durables et de générer de la croissance économique.
LECB : Avec le système financier actuel de la République du Congo, pensez-vous que le gouvernement, à travers les différents secteurs des finances, vous facilitera-t-il la tâche pour maximiser le nombre des personnes financièrement éduqué ?
Y.M. : Le Congo, à tout intérêt, à nous accompagner dans cette démarche en faveur de l’éducation financière. Aujourd’hui, la Direction Générale des Institutions Financières Nationale est utile, mais ne suffit pas. Il ne faut pas s’arrêter à mi-chemin, l’idée est de pouvoir promouvoir l’éducation financière dans les milieux scolaires, nous aimerions que soit intégré dans les programmes éducatifs dès le collège, des cours sur la gestion de l’argent.
La deuxième chose, c’est que l’Etat aussi doit jouer son rôle de protecteur de la population et on doit l’accompagner pour éviter des manœuvres frauduleuses et abusives afin de pouvoir protéger les consommateurs. Il doit aussi s’investir dans le soutien à l’inclusion financière. L’État peut encourager l’inclusion en facilitant l’accès au service financier de base, pour que progressivement tout le monde ait accès à un service bancaire. Aussi, l’État peut collaborer avec des organisations non-gouvernementales, même avec des sociétés du secteur privé comme l’Archer Capital qui, aujourd’hui agissent pour renforcer l’éducation financière.
LECB : L’État a-t-il des potentialités pour le développement de cette éducation financière ?
Y.M. : Tout à fait ! Le potentiel est là. Vous savez, Il ne faut pas vivre dans la comparaison avec d’autres pays. Il faut vivre avec nos réalités. C’est vrai que la multiplication de fraudes et d’arnaques financière sa conduit les citoyens à hésiter sur les façons de placer l’argent et c’est tout à fait normal. Partout, dans le monde, la compréhension des questions financières est un enjeu et la population n’y a souvent pas accès. Le Congo n’est pas différent, il y a dans notre population un grand nombre de femmes et d’hommes qui souhaitent apprendre, comprendre et maîtriser les questions financières pour leur avenir et celui de leurs enfants.
LECB : Quelle garantie pouvez-vous donner aux citoyens congolais afin qu’ils aient confiance en vous ?
Y.M. : L’Archer Capital investit dans les titres de créance, donc les titres d’État de la zone CEMAC. Nous investissons dans les titres d’État de la CEMAC parce que nous sommes une société agréée par la COSUMAF, donc la Commission de Surveillance des Marchés Financiers, qui est l’équivalent de la COBAC pour les Banques et de la CIIMA pour les assurances. Ensuite, nous avons mis des garde-fous, notre société a aujourd’hui quatre niveaux de protection d’agréments, il y a : l’agrément pour la société en tant que personne morale, agréé par la COSUMAF ; la BG a un agrément personne physique ; les fonds que nous proposons, les fonds mis en placement, chacun a un agrément des personnalités juridiques, donc, ça veut dire que lorsque les gens viennent placer de l’argent chez l’Archer Capital, ils ne placent pas dans le compte de l’Archer Capital, mais dans le compte des fonds, sur lesquels nous avons de la visibilité, mais pas d’accès.
Notre banque dépositaire est UBA, sur qui nous comptons énormément, avec qui nous travaillons en étroite collaboration. Les fonds sont bien entendu chez UBA. Le 3e niveau de protection mis en place, c’est que, notre Commissaire aux comptes, c’est Deloitte. Deloitte, il s’agit de l’un des plus prestigieux cabinets d’audit au monde, au même titre que KPMG, Price, Cooper, Ernst Young… Ce sont eux qui valident les comptes de la société.
Enfin, le dépositaire central unique, donc, notre garantie unique, en dernier ressort, c’est la Banque centrale. Nous commercialisons des titres d’États souverains.
LECB : Un mot pour terminer ?
Y.M. : J’invite massivement les gens à venir nous rencontrer lors de nos événements, à nous suivre sur les réseaux sociaux : L’Archer Capital. Nous passons beaucoup de messages sur l’éducation financière pour comprendre les termes techniques, la marche à suivre pour mettre en place une épargne de précaution, comment se prémunir contre les aléas de la vie, comment préparer sa retraite, comment organiser les études des enfants et surtout ne pas remettre en cause tous vos projets.
Propos recueillis par VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-22 14:13:19
Dans le souci de la préservation de la nature et de la lutte contre les changements climatiques, la Vice Présidente du groupe MTN pour la région Afrique de l’Est et du Sud, Yolanda Cuba a planté symboliquement un arbre à la Corniche de Brazzaville, pour rappeler l’importance de bâtir un environnement sain pour tous. Un geste salvatrice et bénéfique pour le bien-être des habitants de la capitale congolaise menacés par ce dérèglement du climat.
Le Congo croule sous la canicule.

En effet, la capitale et le reste du pays sont actuellement confrontés à une vague de chaleur intense. Soleil brûlant, chaleur cuisante, sueur, les populations ne savent plus comment se rafraîchir.
Manifestant ainsi sa volonté et son engagement afin de sauver la planète, la Vice Présidente du groupe MTN pour la région Afrique de l’Est et du Sud, Yolanda Cuba, accompagnée du directeur général de MTN Congo Mr Ayham Moussa ainsi que des MTNers, a voulu marquer une empreinte indélébile aux yeux des Congolais puisque la couche d’ozone est détruite, il faut créer les conditions idoines pour amortir cette onde de choc, causée par la destruction de cette couche d’ozone, en plantant un arbre pour préserver notre environnement.

Ce geste qui contribue à la sauvegarde et à la préservation de l’environnement est plus que le bienvenu, afin de fortifier le sol du bord du fleuve puis endiguer les érosions qui constituent un casse-tête dans les milieux urbains et interurbains.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-20 18:25:54
La rédaction des Echos du Congo-Brazzaville diffuse le discours intégral de l’Ambassadeur du Congo auprès de l’UNESCO, S.E.M Henri Ossebi, lors de la 219e session du Conseil Exécutif de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture.
Madame la Présidente du Conseil Exécutif,
Madame la Présidente de la Conférence Générale,
Madame la Directrice Générale,
Excellences,
Mesdames, Messieurs,
Le Congo se réjouit de prendre part aux travaux de cette 219èmesession du Conseil Exécutif de notre Organisation. Avant tout propos, je voudrais vous saluer et vous féliciter, Mme Vera El Khoury Lacoeuilhe, ainsi que toute votre équipe, pour la bonne préparation des travaux de cette session. Je félicite également Madame Nathalie Rosette-Cazel, et son équipe pour la bonne conduite des travaux du Groupe Préparatoire.
Le Congo souscrit au discours du Groupe V (a), présenté à cette session par le Botswana, tout en témoignant, solennellement et du fond du cœur, sa solidarité agissante avec le peuple frère de Haïti, en ces moments douloureux qu’il traverse.
Excellences,
Mesdames, Messieurs,
Les travaux de cette session se tiennent à un moment crucial de la situation mondiale : celui où, les enjeux liés à la paix, à la préservation du multilatéralisme et à la poursuite des « Objectifs du Millénaire », interpellent, avec une acuité particulière, le mandat de l’UNESCO.
Permettez-moi donc, Mme la Directrice Générale, de vous féliciter pour la pertinence du rapport sur la mise en œuvre du C/5, rapport qui figure au point 4 de l’ordre du jour. Ce, en ce qu’il met, de façon précise, l’accent sur l’exécution du mandat de l’UNESCO, dans toutes ses composantes sectorielles.
A propos du rapport sur l’exécution du programme 2022-2023, le Congo, qui entretient, avec l’UNESCO, à travers son bureau de Brazzaville, une coopération multisectorielle féconde et dynamique, le Congo disais-je, prend bonne note de l’innovation consistant à présenter désormais les résultats par rapport aux 4 objectifs stratégiques de la Stratégie 2022-2029, au lieu d’une présentation des résultats axés sur la structure des secteurs de l’Organisation.
Nous apprécions et soulignons notamment le niveau spectaculaire d’accroissement des contributions volontaires des Etats membres, ainsi que les efforts entrepris, sous votre autorité Madame la Directrice Générale, pour doper significativement le budget intégré, aujourd’hui en augmentation de 25% par rapport au biennium précédent. Budget dans lequel, à notre grande satisfaction, la part consacrée à la « Priorité Afrique » est de 27%. Nous saluons la générosité de ces Etats donateurs, parmi lesquels, notamment les US, dont le retour dans la grande famille de l’UNESCO nous réjouit particulièrement.
Au vu de cette embellie financière, nous exhortons donc, le Secrétariat à tout mettre en œuvre pour s’engager dans un effort constant d’amélioration et du contrôle de ces ressources financières nouvelles, devant permettre à l’UNESCO de jouer pleinement son rôle spécifique, sur la base de ses programmes prioritaires.
Parmi ces améliorations, je voudrais également souligner l’innovation apportée dans le 41C/5, à travers la présentation synthétique intitulée « l’UNESCO en quelques faits et chiffres ». Avec cette présentation, les données sur le personnel, sur les bureaux hors siège, ainsi que les différents réseaux de la famille UNESCO, cristallisent un effort réel, visant à doter désormais les Etats membres d’un tableau de bord référentiel.
S’agissant de l’objectif stratégique numéro 1, intitulé « Investir dans l’éducation pour transformer des vies », le Congo se réjouit de constater que les préoccupations de l’UNESCO rejoignent celles du Président de la République Son Excellence Denis Sassou-N’Guesso, sur l’importance du capital humain, pour l’atteinte des « Objectifs du Millénaire », avec l’ambition de consacrer désormais 25% du budget de l’État à l’éducation nationale, à la recherche scientifique ainsi qu’à la formation des formateurs.
S’agissant de l’objectif stratégique numéro 2 intitulé « Réconcilier l’humanité et la nature », nous constatons également, une forte cohérence entre la vision de l’UNESCO et les efforts déployés par mon pays. C’est en effet le sens de la tenue à Brazzaville, en octobre 2023, du « Sommet des trois bassins forestiers du Monde » et le lancement concomitant, avec le soutien de l’Union Africaine, de « la Décennie Mondiale de l’afforestation ».
Pour conclure,
Excellences,
Mesdames, Messieurs,
Nous vivons aujourd’hui dans un monde de plus en plus incandescent, au sein duquel, le concept même de « Communauté Internationale » perd de plus en plus sa pertinence. Cette érosion tendancielle des valeurs du « vivre ensemble » nous interpelle tous. Nous pensons donc, que, à l’horizon de la tenue annoncée du « Sommet de l’Avenir », l’UNESCO doit, conformément aux « fondamentaux » de sa Charte, aujourd’hui encore plus qu’hier, ouvrir des nouveaux chantiers d’édification de la paix, et de consolidation du multilatéralisme.
Car, comme l'a dit Tom Friedman, « le monde est devenu une surface plane, et la meilleure façon de le gérer sous cette nouvelle forme consiste à établir des réseaux horizontaux destinés à créer de nouvelles connections entre experts ».
Ainsi, pensons-nous, la notion de « Communauté Terrestre », chère à un éminent penseur Africain contemporain, pourrait véritablement « faire sens ».
Je vous remercie pour votre aimable attention.
Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-20 17:38:35
Après leur élimination prématurée lors de la dernière CAN en Côte d’Ivoire, les Diables rouges du Congo-Brazzaville pourraient faire leur retour sur le terrain le 25 mars prochain à la faveur d’un match amical à Chambly, une ville périurbaine de l' Oise située à environ 40 kilomètres au nord de Paris en France. Les Panthères du Gabon seraient citées comme leurs adversaires à cette occasion.
Vingt (20) joueurs doivent participer au stage d'Orléans et au match amical du 25 mars face au Gabon à Chambly.
Les entraînements devraient débuter ce mercredi.
Gardiens : Owen Matimbou (US Orléans/National 1/France), Trey Vimalin (Fleury/National 2/France), Melvin Douniama (Paris FC B/6e division/France)
Défenseurs : Yohan Andzouana (DAC/1re div/Slovaquie), Christ Makosso (RWDM/1e division/Belgique), Bryan Passi (Hapoel Tel Aviv/1re div/Israël), Loick Ayina (Ross County/1re division/Ecosse)
Milieux : Fred Dembi (Red Star/N1/France), Gaïus Makouta (Boavista/1re division/France), Antoine Makoumbou (Cagliari/Italie), William Hondermarck (Northampton Town/3e division/Angleterre), Chandrel Massanga (Hatayspor/1re division/Turquie), Dylan Bahamboula (Busaiteen/1re division/ Bahreïn)
Attaquants : Christopher Ibayi (Ajaccio/L2/France), Sylver Ganvoula (Young Boys Berne/1re division.Suisse), Jason Bahamboula (Valmiera/1re division/Lettonie), Mons Bassouamina (FC Pau/Ligue 2/France), Alain Ipiélé (Martigues, N1), Archange Bintsouka (Partizani Tirana/1re division/Albanie).
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-20 11:56:55

Créé le 2024-03-19 22:46:42
Depuis plusieurs jours, les Congolais sont confrontés à une vague de chaleur induite par le réchauffement climatique. Pour preuve, ce mardi 19 mars 2024, la température à Brazzaville était de 42°C ressenti. Un réchauffement alarmant qui indispose les populations.
Depuis plusieurs jours, le thermomètre a grimpé à Brazzaville. Au cours des dernières semaines, la ville a enregistré des températures dépassant les normales saisonnières. De 26°C à 32°C, pour une température ressentie à 42°C un pic de chaleur qui rend les activités quotidiennes plus difficiles.
Si les discussions sur le réchauffement climatique sont dépourvues d’intérêt pour certains, la vague de chaleur qui s’abat sur la capitale et le reste du pays fait vite prendre conscience du niveau de dégradation de l’environnement.
Alerte canicule, Brazzaville en sueur !
Le Congo croule sous la canicule. En effet, la capitale et le reste du pays sont actuellement confrontés à une vague de chaleur intense. Soleil brûlant, chaleur cuisante, sueur, les populations ne savent plus comment se rafraîchir.
Ce phénomène météorologique, caractérisé par des températures exceptionnellement élevées sur une période prolongée, présente des défis majeurs pour les habitants de la ville et met en lumière les préoccupations croissantes liées au changement climatique.
Les populations se plaignent, il fait extrêmement chaud. Sur les réseaux les populations s’interrogent, « On est en train de cuire ! », « la chaleur d’aujourd’hui c’est la publicité de l’enfer?» peut-on lire sur une publication. Pourtant selon les experts, il ne s’agit que du début d’une longue période de chaleur.
Ces températures élevées ont un impact sur la santé, l’énergie, l’agriculture et l’environnement. Les groupes vulnérables, tels que les personnes âgées, les enfants en bas âge et les personnes atteintes de maladies chroniques, sont particulièrement exposés aux effets néfastes de la chaleur extrême. Les risques de déshydratation, de coup de chaleur et d’autres problèmes liés à la chaleur sont accrus.
Les experts attribuent ces phénomènes extrêmes et l'instabilité météorologique au changement climatique.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-19 22:31:15
Le tronçon Moungoundou-Nord-Mayoko dans le département du Niari (sud), constitue le talon d’Achille pour les usagers et les autorités locales. C’est dans ce contexte on ne peut plus difficile que le Sous-préfet de Moungoundou-Nord, Adrien Mavoungou, a mobilisé sa population pour le traitement des bourbiers en vue de pallier les difficultés de circulation rencontrées sur l'unique axe routier desservant cette circonscription.

Cette route en terre pose problème. Depuis plusieurs années, c’est le calvaire surtout en saison de pluies.

Les usagers veulent sortir de cette pénible voie de communication. Il y a trop de bourbiers, les chauffeurs se plaignent de l’état chaotique de ce tronçon.

Grace au Sous-préfet de Moungoundou-Nord, Adrien Mavoungou cette route va connaître une transformation pour améliorer la circulation.

Un véritable ouf de soulagement pour les populations des villages se trouvant le long de cette piste d’éléphants.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-19 12:27:53
Dans un message datant du 18 mars 2024, le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso a adressé des félicitations à son homologue russe, Vladimir Poutine qui a été réélu à la tête de son pays, à l’issue du scrutin présidentiel du 17 mars, avec 87,28% de suffrages exprimés.
«Le présent plébiscite consacre, une nouvelle fois, le lien particulièrement étroit et la proximité exemplaire entre vous-même et le peuple de Russie. En cette heureuse circonstance, il m’est particulièrement agréable de vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement congolais, ainsi qu’au mien propre, mes très vives et chaleureuses félicitations », a écrit Denis Sassou-N’Guesso.
Le Président de la République a formulé les vœux de parfaite santé et de plein succès au président Poutine dans l’accomplissement de ce nouveau mandat.
La réélection de Vladimir Poutine à la tête de la fédération de Russie constitue, pour le Président et le peuple congolais, un moment tout particulier de poursuivre la coopération agissante entre le Congo et la fédération de Russie, a estimé Denis Sassou-N’Guesso qui a rappelé que les deux pays ont célébré le 60e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques, il y a quelques jours.
Dans son message au Président russe, Denis Sassou-N’Guesso, a salué l’excellence des relations diplomatiques entre son pays et la fédération de Russie et a réaffirmé son entière disponibilité à œuvrer davantage au renforcement de ces relations “dans l’intérêt de nos peuples respectifs.”
Au terme d'une campagne calibrée pour lui assurer une victoire sans partage, Vladimir Poutine, 71 ans, a donc été réélu dimanche face à des rivaux symboliques qui n'ont obtenu au total que 11% des suffrages, pour un troisième mandat consécutif à la présidence de la Fédération de Russie.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-19 11:52:04
Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Oko Ngakala, ne laissera plus les voleurs de la République tranquilles. Tous seront sanctionnés et sans exception. Crime économique au préjudice de l'Etat congolais dans le domaine des douanes : 21 personnes, présumées auteures des faits, en provenance principalement de Pointe-Noire, ont été déférées au parquet de la République lundi 18 mars 2024. Le montant du préjudice s'élèverait à plus de 2 milliards de FCFA, selon un communiqué du parquet de la République dont une copie est parvenue à notre rédaction.

Dans son message sur l’état de la Nation du 29 décembre 2018, le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso avait déclaré que « Face aux antivaleurs, il n’y aura ni bouclier de protection pour les uns, ni rampe de sanctions pour les autres. Il n’y aura ni menus fretins, ni gros poissons, tout passera dans la nasse de la justice ».
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-19 10:20:18
Le fondateur du mythique Ballet théâtre Lemba, Michel Rafa, prévoyait de faire son grand retour à Brazzaville pour un concert époustouflant le samedi 23 mars au Centre culturel Zola (CCZ) situé dans le quatrième arrondissement, Moungali (68 rue Mounzombo), après des années d’absence. Le concert qu'il devait donner est reporté au vendredi 19 avril prochain, pour des raisons techniques.
Michel Rafa, figure emblématique de la musique traditionnelle congolaise, admiré de millions de fans à travers le monde, est connu pour ses tubes à succès comme : « Lubambu », « Lere Lere », « Mitcheno », « Ngoma Ya Kongo », « Sakuba », « Muan'obe »… dans tout le pays et loin des frontières nationales.

Michel Rafa n’a reporté qu’une seule fois des spectacles en plus de 40 ans de carrière sur scène. Il déteste ça et n’aimerais ne jamais avoir à le faire.
Mais il doit écouter les organisateurs pour une fois, et attendre le vendredi 19 avril prochain pour transcender le beau et pour côtoyer le sublime.

Ses fans de Brazzaville attendent déjà avec impatience cet événement qui s’annonce tout simplement historique pour la musique traditionnelle du pays. Et nous serons également là pour vous le faire vivre.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-18 14:56:48
Considérée comme une source de vie, l’eau reste à ce jour, une denrée rare pour plusieurs quartiers de la capitale congolaise. Un phénomène qui s’est accentué ces dernières années. A Makélékélé, dans le premier arrondissement de Brazzaville, cette incommodante situation est devenue le problème commun de bon nombre de ménages. A défaut d’en voir couler dans son robinet, il faut désormais compter sur la Fondation Ninon Gouamba qui a assuré ce samedi 16 mars 2024, la distribution de plus de 10.000 litres d’eau potable au quartier Matour. A défaut de cette possibilité, il faut tout simplement se payer les services de lavage pour en avoir ou traverser son quartier à la recherche du précieux liquide.

La situation qui s’est aggravée ces dernières années fait désormais que beaucoup de ménages sont privés de ce précieux liquide.

Dans certains quartiers qui jouissent encore de la clémence de La Congolaise des eaux (LCDE), le précieux liquide fait ses caprices pour couler dans les robinets, lorsqu’il ne vient pas tard dans la nuit.

A Brazzaville, nombreux sont les quartiers qui sont affectés par cette situation.

Comment expliquer une telle situation quand on sait que ces dernières années, nombreux sont les partenaires au développement qui se sont mobilisés pour accompagner le Congo-Brazzaville dans la quête d’une solution intégrée pour régler ce problème ?

Quid de la responsabilité du gouvernement concernant ce dossier ?
Si l’idée de la Fondation Ninon Gouamba ne constitue pas une panacée au problème d’eau auquel sont confrontées les populations de Brazzaville, elle devrait tant bien que mal apporter un soulagement à plusieurs familles, d’autant que certaines en sont parfois privées depuis des mois.

L’action s’étendra dans plusieurs autres quartiers pour pallier la réduction significative de la ressource en eau à Brazzaville.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-16 15:16:04
Quatre jeunes ont été condamnés à deux mois de prison ferme et 25 000 francs CFA d'amende. Quatre autres ont écopé de deux mois d'emprisonnement et un dernier doit purger un mois et demi de prison. En revanche, neuf des prévenus ont été relaxés, selon le verdict rendu par la sixième chambre correctionnelle du tribunal de Brazzaville.
On rappelle que le 5 février dernier, 17 élèves du lycée technique 5 Février 1979 de Brazzaville, avaient remplacé, au sein de leur établissement scolaire, le drapeau national par une étoffe bleu nuit, couleur de leur ancien uniforme, avec une inscription blanche à peine visible. « Après l’armée, c’est nous », pouvait-on lire sur la vidéo qui retrace la scène, devenue virale sur les réseaux sociaux.
Ce procès est le premier du genre dans la lutte contre l’incivisme en milieu scolaire au Congo-Brazzaville. Il vise à servir d’exemple.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-15 17:28:17
Le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition, Chef de l’Etat du Gabon a honoré de sa présence la commémoration à Oyo, du 15ème anniversaire du décès d’Édith Lucie Bongo Ondimba.
Accompagné de son épouse Madame Zita Oligui Nguema, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema s’est recueilli au cimetière familial d’Edou pour rendre hommage à l’ancienne Première Dame du Gabon, avant de participer aux célébrations qui se sont déroulées le 14 mars à Oyo.
Cet événement a permis de mettre en lumière les liens profonds et historiques qui unissent les peuples gabonais et congolais, ainsi que la reconnaissance du Président de la Transition du Gabon envers l’héritage et l’engagement de Feue Édith Lucie Bongo Ondimba.
Son action remarquable dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’environnement et sa lutte contre le VIH/sida ont été soulignées et saluées à juste titre. La participation du Général Brice Clotaire Oligui Nguema à cet hommage, témoigne de l’importance de préserver la mémoire des personnalités qui ont marqué leur temps par leurs actions humanitaires et leur dévouement pour le bien-être des populations.
En rendant hommage à Feue Édith Lucie Bongo Ondimba, le Président de la Transition du Gabon, le Général Brice Clotaire Oligui a souligné l’impact positif et durable de l’œuvre d’Édith Lucie Bongo Ondimba, tant au niveau national qu’continental a-t-il confié.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du CongoBrazzaville
Créé le 2024-03-15 11:28:52
Le talentueux musicien congolais et leader du mythique groupe Extra-Musica, Ibambi Okombi Rogatien alias Roga Roga Lampadaire, va enflammer la scène du Casino, cette salle de la capitale française, inaugurée en 1880, et qui peut accueillir jusqu’à 2000 spectateurs, pour une soirée mémorable le 19 mai prochain. Une soirée placée sous le signe de la musique et de la fête !
Phénomène des années 1990, Roga-Roga fait salle comble partout où il passe.
Avec ses rythmes endiablés, le chanteur de « Bokoko » a réussi à s’imposer en nouveau magicien de la rumba congolaise remportant plusieurs distinctions continentales.
Ses envolées lyriques ont fini par mettre les férus de la musique africaine à ses pieds.
Sa musique envoûtante et énergique, mêlant rythmes congolais et influences modernes, promet une soirée inoubliable.
Un grand retour en Europe après plusieurs années d’absence. Une bonne nouvelle qui devrait ravir ses très nombreux fans parisiens.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-03-14 21:12:26