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Charlotte Dipanda aurait-elle des problèmes de couple, au point de perdre de sa superbe, elle de coutume si raffinée ? Faute de n’avoir des réponses sur les raisons de la métamorphose de l’artiste, sur les réseaux sociaux, ses fans comme ses détracteurs se sont donnés à toutes les supputations, même les plus viles, au point de la présenter en femme battue, quand d’autres voient en elle un masque de grossesse. Reçue sur le plateau de Radio Audace à Yaoundé, la diva très remontée a tancé ses pourfendeurs les accusant de diffamation.
Nombreux de ses fans attendaient qu’elle rassure, sur cette mine déconfite qu’affiche désormais la diva de la musique africaine, Charlotte Dipanda. Après avoir laissé siffler ses oreilles avec les ragots et autres vilénies, l’artiste a brisé le silence.

« C'est de la diffamation ! Dans certains pays c'est condamnable ! Faites attention à ce que vous dites », a-t-elle tranché, visiblement marquée par tout ce qui se raconte sur elle, notamment qu’elle serait battue par son époux.
« Vous pouvez dire bah Charlotte t'as maigri, t'es pas en bonne santé ? Ça c'est quelqu'un qui se soucie de l'autre.
Mais quand on commence à diffamer, ouais c'est une femme battue… Mais même si c'est le cas vous n'allez pas me sortir d'un mariage toxique avec vos méthodes ! Ce n’est pas la bonne manière. Quand vous voulez protéger quelqu'un, peu importe avec vos convictions et vos certitudes, rapprochez-vous déjà de cette personne-là pour être sûr, si elle est en bonne santé, si tout va bien dans sa vie. »

Après avoir remonté les brettelles de ses pourfendeurs, Charlotte a eu des mots bienveillants pour ses fans, ceux qui se sont inquiétés pour elle, séparant naturellement « le bon grain de l’ivraie ».
« Ils sont peut-être peu nombreux mais ils me ressemblent. Ils ont cette bienveillance que je partage avec eux mais les autres, vraiment, je ne les veux pas comme fans !
D'ailleurs je ne dois rien à personne, le fait d'être un artiste ne veut pas dire que...
Occupez-vous de ce que je fais professionnellement parlant. Si je fais un album qui marche moins, si je fais une chanson qui ne vous plaît pas, vous êtes libres d'en parler. Ok comme je vous appartiens venez remplir les salles ! C'est la meilleure manière de me montrer votre amour ! Le reste là vraiment c'est inutile et c'est futile parce que ça ne nous avance pas. »
Et comme pour demander qu’on la laisse désormais tranquille, la diva est carrément sortie de ses gonds.
« Ok une fois que vous m'avez insulté, vous payez vos loyers ? Vous n’avez plus de problème d'électricité ? Est-ce que les routes sont désormais bonnes ? Est-ce que vous avez l'eau potable chez vous ? À un moment donné faut quand même arrêter. »
Même si cette sortie n’explique pas ce que vit l’artiste, elle a au moins le mérite de rabattre le caquet à ses détracteurs. Du Charlotte Dipanda pur jus.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-30 20:54:06
Le phénomène des bébés noirs doit être éradiqué avec fermeté et sans complaisance aucune, c’est ce qu’a déclaré en substance le député Maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba à l’ouverture de la cinquième session ordinaire administrative du conseil départemental et municipal de Brazzaville, le 29 mai dernier.

La lutte contre l’insécurité dans le périmètre urbain de la ville de Brazzaville demeure une préoccupation de tous les instants pour les citoyens de la ville capitale, au point que le conseil départemental et municipal l’a inscrite comme l’un des principaux points de son ordre du jour, au cours de sa cinquième session ordinaire administrative.
Pointant les résultats tangibles engrangés sur le terrain mais qui en appellent d’autres, Dieudonné Bantsimba a félicité la Force publique pour avoir déjà, en un temps record, traqué et mis hors d’état de nuire certains jeunes en conflit avec la loi.
Le Maire a en outre convié les Brazzavillois à redoubler de vigilance et à dénoncer les réseaux de délinquants, où qu’ils se planquent en faisant du « renseignement citoyens », afin de permettre aux Forces de l'ordre, de mener en toute efficience cette mission dont le but ultime est de rétablir l'ordre dans les endroits où les malfrats le mette à mal et surtout maintenir la paix et la quiétude dans les différents quartiers de la ville.

Abordant la question de la circulation des taxis motos dans le périmètre du centre-ville de Brazzaville, le conseil départemental et municipal souhaite que ce secteur des transports urbains soit mieux organisé. Aussi, le conseil a-t-il demandé au gouvernement de diligenter les textes réglementaires devant régir de ce mode de transport.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-30 19:26:13
Les habitants de Moungoundou-Nord dans le département du Niari (sud) n’ont que les yeux pour pleurer. Que des annonces, que des projets non réalisés ! Leur route dont l’état pitoyable laisse à désirer, reste dans les visions, les rêves.
Si les motos tentent l’aventure, les rares véhicules 4×4, peinent à affronter le tronçon Simba-Mipoundi. Force est de constater que cette route se détériore fortement.

Les nids-de-poule, parfois de forts diamètres, invitent à la plus grande prudence des usagers, encore faut-il qu’ils s’en aperçoivent à temps.
L’urgence est là, comme l’indique la population, qui a signalé le problème depuis plus d’un an et qui, en attendant, s’efforce de faire reboucher les trous grâce à l’appui du député Anicet Ndoumangoyi de l'Union pour la reconstruction et le développement du Congo (URDC/ Parti du centre de Luc Daniel Adamo Mateta), qui récemment a fait don de 2500 litres de gasoil pour l'entretien de cette route qui ressemble aujourd’hui à une piste d’éléphants.
A cela il faut aussi ajouter les efforts du Sous-préfet de Moungoundou-Nord, Adrien Mavoungou, qui a mobilisé sa population en mars denier pour le traitement des bourbiers en vue de pallier les difficultés de circulation rencontrées sur l'unique axe routier desservant cette circonscription.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-30 18:53:21
Le Président congolais, Denis Sassou- N’Guesso, qui a pris part aux 59e assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) édition 2024 à Nairobi la capitale kenyane, a regretté que l’architecture financière actuelle ne valorise pas le potentiel économique du continent.
« Les énormes riches du continent ne sont pas pris en compte dans le calcul du PIB des Etats africains », a déploré le numéro un congolais.
Denis Sassou-N’Guesso a estimé que la spirale de la dette qui étouffe le développement du continent est l’une des conséquences de l’architecture financière mondiale.
Sur la nécessité de reformer l’architecture financière mondiale, le président de la Commission africaine (UA) a rappelé que l’Afrique a été le cobaye des différentes approches notamment avec les fameux plans d’ajustement structurel (PAS) et autres.
« Nos partenaires doivent changer d’approche. Nos partenaires doivent comprendre que l’architecture financière mondiale actuelle, 80 ans après sa mise en place ne répond plus aux aspirations du monde », a cogné Moussa Faki Mahamat.
En plus du président Ruto, cinq autres chefs d’Etat africains ont honoré de leur présence cette cérémonie. Il s’agit de Denis Sassou-N’Guesso (Congo), Paul Kagame (Rwanda), Emmerson Dambudzo Mnangagwan (Zimbabwe), Mohamed Younis al-Menfi (Libye) et Hassan Sheikh Mohamoud (Somalie).
Malgré leurs agendas surchargés, tous les chefs d’Etat présents ont consacré plusieurs jours pour un débat de haut niveau sur le thème central des assises de Nairobi : « La transformation de l’Afrique, le Groupe de la Banque africaine de développement et la réforme de l’architecture financière mondiale ».
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-30 17:57:28
La polémique ne cesse d’enfler Au Congo au sujet de la pauvreté, de l’insalubrité et de l’insécurité autour du plus grand nœud ferroviaire du pays, qui voit défiler plusieurs voyageurs chaque semaine.
La gare de Brazzaville, «quartier de la honte» ? Toxicomanie, repère des bébés noirs, insalubrité, les rails engloutis par une coulée de boue …Le plus grand nœud ferroviaire du pays, cristallise toutes les problématiques sociales et sécuritaires de la ville capitale.

Maintenant on voit de tout, des gens qui consomment de la drogue, des bagarres… Mais le plus choquant, ce sont les extrêmes : il y a les hommes d’affaires et les fonctionnaires qui viennent prendre leur train à côté des "matitis".
Le contraste est impressionnant. Les scènes de consommation de crack, les personnes en état d’ivresse extrême ou endormies sur le quai sont devenues monnaie courante.

A cela s’ajoute une augmentation du trafic de drogues, de la délinquance et des incivilités, dénoncés par plusieurs Brazzavillois qui s’inquiètent d’une désintégration du tissu social au centre ville de la capitale congolaise.
De quoi relancer la polémique autour de l’insécurité dans la zone et surtout autour des défaillances des différents échelons du CFCO dans la gestion de cette gare où plusieurs voyageurs transitent chaque semaine.

La gare de Brazzaville pâtit ainsi depuis des années d’une mauvaise gestion de l’aménagement urbain et l’herbe gagne du terrain.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-30 17:26:48
Le calvaire est réel et la désolation est totale. Le tronçon Mayoko-Mbinda dans le département du Niari (sud), devient une équation compliquée pour les usagers. Le linéaire long de 25km est truffé des nids de poule et autres grosses mares d’eau occasionnés par des intempéries.
Même les véhicules 4X4 ont du mal à circuler convenablement. Tous les automobilistes sont obligés de patauger lentement dans la gadoue en faisant des zigzags sur la chaussée, aux allures d’une piste d’éléphants.
« Nous sommes fatigués, malgré nos cris d’alarme, le gouvernement est sourd », a déclaré un automobiliste exaspéré par la dégradation continue de l’axe routier.

De nombreux véhicules y ont passé la nuit, notamment les gros porteurs bondés de marchandises périssables au bourbier de Bichida, à l’entrée de la ville de Mbinda.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-30 16:53:13
Le livre Broché "Grand-Santi une terre d'Afrique en Guyane" vient de sortir. Rédigé par l'auteure Doris Mandouélé, l'essai de 128 pages, préfacé par le journaliste français, Jarele SIKA, est d'ores et déjà en vente sur Amazon, à la fois livrable en version papier et en version ebook. Un ouvrage qui a reçu un très bel accueil des médias et sur internet.
Dans les pages de Grand-Santi, une Terre d'Afrique en Guyane, Doris Mandouélé, écrivaine et sociologue, vous emmène dans un voyage captivant au cœur d'une des petites communautés de la Guyane.

Grâce à l'accès exclusif accordé par Félix Dada, maire de Grand-Santi, et son équipe, Doris Mandouélé explore avec finesse et neutralité les profondeurs de la culture bushinengué, offrant un regard inédit sur cette société riche et complexe.
À travers des témoignages authentiques d'habitants, ce livre met en lumière les us et coutumes et les traditions de la communauté N’Djuka, depuis la naissance jusqu'aux rituels liés aux décès, en passant par le mariage coutumier ou encore le passage à l’âge adulte.
Vous découvrirez également l’histoire captivante de la commune de Grand-Santi, y compris son chemin vers l'autonomie en 1992, et un aperçu de ses services essentiels, de la police à l'éducation.

« Grand-Santi, une Terre d'Afrique en Guyane » n'est pas seulement un livre, c'est aussi une fenêtre ouverte sur un monde où la tradition et la modernité se rencontrent, une invitation à comprendre et à apprécier la richesse d'une culture parfois méconnue.
Pour les passionnés d'anthropologie, d'histoire, et tous ceux curieux de découvrir les trésors cachés de la Guyane, ce livre est une lecture indispensable.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-29 15:33:21
Le détenu Aimé Hydevert Mouagni a été extrait de sa cellule à la Maison d’arrêt de Brazzaville mercredi matin, pour comparaitre à 11 heures, devant la commission d’instruction de la Haute Cour de Justice. Hydevert Mouagni était assisté de son avocat, lequel s’était vu notifier la convocation le lundi 27 mai par voie d’huissier.

L’instruction avance dans le « dossier Hydevert Mouagni ». L’élu de la première circonscription de Moungali, qui s’est vu entretemps, retirer son immunité parlementaire, demeure en détention depuis le 23 mars, d’abord à la Centrale d’intelligence et de documentation, puis à la Maison d’Arrêt centrale de Brazzaville où il a été écroué le 5 avril 2024.
Aimé Hydevert Mouagni est accusé d’atteinte à la sécurité nationale, détention illégale d’armes de guerre et propagation de fausses nouvelles.
L’avis reçu par son conseil, Maître Gyslain Nkounkou sur sa comparution de mercredi et qui s’est retrouvé sur les réseaux sociaux, relève bien que quatre chefs d’accusations pèsent sur Hydevert Mouagni, avec entre-autres charges, « la divulgation des renseignements qui devraient être tenus secrets, dans l’intérêt de la défense et de la sécurité nationale ».

Dire que cette requalification de charges se résume en la haute trahison, pour un acteur politique puis député qui plus est, siégeait au sein de la commission Défense et Sécurité. Une commission dont les membres, plus que d’autres, sont astreints à l’obligation de réserve, du fait des sujets hautement sensibles, voire classés secret-défense dont ils ont connaissance.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-29 12:31:23
La 2ème secrétaire du bureau du Sénat, Elisabeth Mapaha a annoncé, le 26 mai à Brazzaville, que les sénateurs vont traiter sept nouvelles affaires lors de la première session dont le projet de loi portant règlementation des jeux de hasard et d’argent.

Cette annonce a été faite lors de la troisième Conférence des Présidents des commissions permanentes du Sénat au cours duquel il a été arrêté l’ordre du jour de la troisième session ordinaire administrative, comprenant 16 affaires.
Présentant l’ordre du jour de cette première session dont l’ouverture est prévue le 2 juin prochain Mme Mapaha a indiqué qu’il va être traité aussi le projet de loi portant création du centre multiservice de valorisation des bio ressources, le projet de loi portant création de l’agence congolaise des affaires maritimes et le projet de loi portant charte des établissements publics à caractère administratif.
Au cours de cette session, les sénateurs vont, également, discuter des six affaires non examinées lors de la dernière session. Il s’agit, entre autres, du projet de loi portant protection du consommateur, du projet de loi portant application du régime de partage de production des grumes et du projet de loi autorisant la ratification portant création de l’organisation internationale pour les aides à la navigation maritime.
Outre ses affaires le Sénat aura des échanges avec le gouvernement, notamment, le débat d’orientation budgétaire, les séances des questions orales avec débat et les séances des questions d’actualités.
La conférence, présidée par le président du Sénat, Pierre Ngolo s’est tenue en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso. Elle a lieu une semaine avant chaque session, détermine l’ordre du jour et adopte tous les documents relatifs à l’organisation des travaux, incluant la répartition des affaires par commission, le calendrier, et le projet du programme des séances.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-29 11:22:03
L’écrivain aux trois continents, africain, européen et américain, Alain Mabanckou, organisera une grande tournée africaine à partir du 7 juin prochain et s’étendra tout le mois sur six (06) pays : Sénégal, Togo, Burkina Faso, Ghana, Nigéria et la Tunisie. Il ira à la rencontre du public pour parler de la littérature.
Né en 1966, au Congo, Alain Manckou est l’auteur d’une dizaine de romans dont Verre Cassé (2005) et Mémoires de porc-épic (prix Renaudot 2006).
Oeuvre bavarde d’un rire sans retenue, "Verre cassé" avait déjà été désigné, en 2012, par le quotidien anglais comme l’un des dix meilleurs livres africains contemporains. Ce livre d’Alain Mabanckou, fait partie des trois ouvrages francophones retenus dans la liste des cent romans et essais ayant marqué le début du siècle en cours.
Son œuvre est traduite dans une vingtaine de langues.
Il enseigne la littérature francophone à l’Université de Californie-Los Angeles (UCLA).
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-28 06:10:21
Une délégation de l’Union pour la défense des intérêts des retraités affiliés à la Caisse de retraite des fonctionnaires (Udir Crf), a sollicité, le 24 mai à Brazzaville, le soutien du Sénat pour le paiement des arriérés de pensions, qui s’élèvent à 39 mois cumulés, depuis 2016.
Depuis le 15 mars 2023, a fait savoir le chef de la délégation, président de l’Udir-Crf, Eugène Bakoulou à la sortie de l’audience que lui a accordée le Président du Sénat, Pierre Ngolo, cette plateforme avait soumis aux autorités un cahier de charges détaillant trois revendications majeures.
Il s’agit de l’harmonisation de la valeur du point d’indice à 300, du paiement des arriérés des pensions de 39 mois et du paiement des arriérés et arriérage des pensions auditées par le cabinet Ernest Young.
« On s’était accordée pour que les retraités puissent avoir leurs pensions chaque mois. Cependant en 2024 on a commencé à comprendre que l’on voulait nous ramener à l’année 2016-2018. Lorsque l’on paye les fonctionnaires, on doit aussi payer les retraités. Nous sommes déjà au sixième mois de l’année et aucune programmation ne se fait au gouvernement », a déploré Eugène Bakoulou.
Cette plateforme a réitéré ses appels au gouvernement tout en demandant le respect de leurs droits et un traitement digne car, a-t-il ajouté, la situation est devenue insoutenable pour ces citoyens qui ont consacré leur vie au service de la nation.
« Certains retraités touchent 30.000 Francs cfa alors que des hauts cadres ayant le même grade perçoivent une pension de 500.000 Francs cfa. ’autres du même grade sont à 600.000 Francs cfa. Nous demandons que cela soit harmonisé pour plus de justice. Mais depuis 2023 nous n’avons pas encore obtenu de réponse », a-t-il expliqué.
Malgré les promesses répétées du gouvernement, aucune mesure concrète n’a été prise pour régler cette dette. Les réunions du conseil des ministres n’ont toujours pas inclus cet enjeu crucial à l’ordre du jour.
Le Président du Sénat Pierre Ngolo a encouragé la délégation à maintenir cette posture dans les moments difficiles les appelant au dialogue pour résoudre le problème des pensions.
« Je l’avais constaté depuis 2022 que tous les 12 mois ont été payés. La concomitance des salaires et des pensions. Aujourd’hui il y a un petit décalage. Ce décalage a certainement une explication et vaut pour tout le monde. Pour cette posture de responsabilité que nous avons adoptée ensemble, on recherchera les solutions par la voie du dialogue dans la paix », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, Pierre Ngolo a responsabilisé les Commissions Économie et finances ainsi que qu’Affaires sociales, de travailler en collaboration avec l’Udir-Crf pour trouver des pistes de solutions à proposer au Gouvernement.
Suite à l’interpellation du Sénat, le gouvernement avait payé 12 mois de pension en 2021, contre quatre mois inscrit dans le projet du budget de l’État exercice 2022. De 2022 à 2023, les pensions des retraités ont été payées au même rythme que la paie des salaires des fonctionnaires de l’État congolais. Depuis, tout est à nouveau parti de travers.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-27 19:24:45
Le Congo a participé à la Semaine africaine de l'Unesco, tenue du 22 au 24 mai, sur le thème : "L'éducation pour l'innovation, le développement et la culture en Afrique". Dans une entrevue avec nos confrères d’Adiac, Henri Ossebi, ambassadeur et délégué permanent du Congo auprès de l’Unesco, revient sur les grandes lignes d’une semaine riche en enseignements.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Monsieur l'ambassadeur, l’articulation de cette édition répond-elle à vos attentes ?
Henri Ossebi (H.O.) : Je serai tenté de dire que, s'agissant du thème de la Semaine africaine 2024, ce n'est pas tellement le pays en tant que tel qui compte. C'est plutôt le groupe africain qui, par principe et par tradition, a toujours aligné ses préoccupations sur celles d'Addis-Abeba, c'est-à-dire sur les conclusions du plus récent Sommet des chefs d'État africains. Comme vous le savez, le sommet de cette année a fait un focus sur l'éducation, en respectant, bien sûr, la spécificité du mandat de l'Unesco auquel, comme d’habitude, nous nous sommes, de fait, alignés sur ce mot d’ordre, en nous ménageant bien entendu des passerelles, et aussi des ouvertures liées aux domaines de compétences de l'Unesco.
L.D.B. : Quel a été l’apport du Congo ?
H.O. : Il faudrait d'emblée mettre en exergue le fait que le Congo siège au Conseil exécutif de l'Unesco jusqu'en 2025.
En novembre dernier, le Congo s’est vu doter des charges qui lui avaient été confiées par le groupe africain et qui ont fait de lui le porte-parole du groupe africain pendant les deux années écoulées. À ce double titre, toutes les actions du Congo sont appelées à avoir, je pourrai dire, une espèce de retentissement interne, déjà dans le groupe africain, mais aussi au sein de l'entière communauté des États membres de l'Unesco qui, comme vous le savez, sont structurés en différents groupes électoraux.
Nous, nous faisons partie du groupe 5A le plus important par son nombre. Et pour cause, l'apport du Congo a été multiforme. Déjà par le stand que vous avez visité où, de façon traditionnelle, nous sommes la vitrine de notre pays. Cette fois-ci, nous avons fait appel à un jeune compatriote très talentueux, qui a exposé des photos qui ont retenu l'attention du public, notamment en ce que sa technique s'appuie à la fois sur le dessin et sur la photo. Il part d'un dessin pour réaliser des photos et le résultat est magnifique. Cela a même été salué par le ministre marocain de la Culture, invité d’honneur de cet événement.

Le Congo a également contribué lors de la journée consacrée à la dégustation des plats africains. Et là, comme la République démocratique du Congo, nous avons bien entendu mis à l'honneur nos plats traditionnels, notamment le plus connu : le saka-saka avec le poisson salé aux aubergines, etc.
Et enfin, dans les commissions, nous avons apporté une contribution substantielle dans les débats sur l'éducation, sur les questions liées à l'avenir de l'éducation, en rapport notamment avec la problématique de la jeunesse pour être en harmonie avec le thème qui a été lancé par le président de la République.
L.D.B. : Pensez-vous que ce rendez-vous permet à l’Afrique de porter son message ?
H.O. : Bien sûr ! Dans le monde incandescent qui nous environne aujourd'hui, avec ses conflictualités exacerbées, mais également avec la montée en puissance sur les trois continents de ce que l'on appelle aujourd'hui le Sud global, et notamment dans ce contexte très chargé, avec les risques de voir le multilatéralisme s'étioler petit à petit au profit d'une polarisation qui n'est pas loin de rappeler l'époque révolue de la guerre froide.
L'Unesco a un rôle spécifique, notamment celui d'être, qu’on le veuille ou non, le courtier de la conscience intellectuelle mondiale aujourd'hui. Et les chantiers ne manquent pas. Pour jouer pleinement son rôle, l’organisation onusienne ne peut pas se passer de la contribution de l'Afrique en tant que continent, en tant que site, en tant que réservoir d'énergie sociale, d'énergie démographique par sa jeunesse, d'énergie matérielle par la variété et le côté stratégique de ses ressources, tellement convoitées aujourd'hui que l'on se demande comment l'intelligence artificielle, la numérisation et la digitalisation pourraient prospérer si quelque part les matières premières africaines n'étaient pas prises en compte. On peut même y ajouter la problématique récurrente, lancinante de l'avenir climatique de la planète, du développement global, qui a été encore une fois soulignée lors du sommet des trois bassins à Brazzaville.
Donc, l'Afrique à l'Unesco a la particularité et la spécificité d'avoir une direction qui lui est dédiée, que l'on appelle direction de la priorité Afrique et des relations extérieures. On est le seul continent à avoir une direction spécifique sous cet intitulé. Le retour des États-Unis dans la grande famille internationale de l'Unesco a été salué unanimement par les États africains, dont le nôtre, parce que nous avons besoin d'être, comme disait McBride il y a un certain nombre d'années, « un seul monde, mais avec des voies multiples ».
Et donc, si la thématique de l'éducation partie d'Addis-Abeba est reliée à l'Unesco, et la question de l'éducation essentielle, nous ne pouvons pas oublier ce que disait Mandela : « La clé de l'avenir réside dans l'éducation ». Effectivement, le groupe africain en particulier, et, au sein du groupe africain, le Congo, auront atteint l'objectif essentiel qui était à la fois de célébrer l'Afrique, de mettre une note festive, « d'enjailler, comme on dit, l'Unesco », mais en même temps d'apporter, par la réflexion, le défilé de mode, les débats politiques, les débats académiques, les projections de films, toute cette panoplie traditionnelle pour montrer que des choses se passent.
Le Congo en particulier doit saisir cette opportunité dans le cadre du « softpower » pour continuer à affirmer sa présence sur la scène internationale.
La Rédaction/Source Adiac
Créé le 2024-05-27 18:43:02
Véritable force de proposition, les membres de la Fédération des habitants du 2e arrondissement de Ntoum (FHAN 2), chef-lieu du département du Komo-Mondah, dans la province de l'Estuaire, présidée avec maestria, par Mme Chimène Massounga Nzamba, sont allés présenter leurs civilités et tout un chapelet de leurs doléances et activités déjà réalisées aux nouvelles autorités nommées par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), la junte militaire au pouvoir au Gabon depuis le 30 août 2023.
« Naturellement, comme c’est de coutume dans notre organisation, il était question pour nous de présenter nos civilités aux nouvelles autorités parce que depuis leur installation, nous n’avons pas eu l’occasion de les rencontrer. Il faudrait préciser que le délégué spécial lui-même a été empêché, donc nous avons été reçus chaleureusement par l’adjoint, Mme Flavienne Matoumba Matoumba », a déclaré Mme Chimène Massounga Nzamba accompagnée de son Coordinateur Paul Ndong Biyoghe et son chargé de la communication, Lionel Kombelt.

« Nous avons bien entendu partagé un chapelet de doléances et d’activités que nous avons déjà présentées dans notre arrondissement. Mais aussi, il était pour nous question de proposer aussi un certain nombre d’éléments en termes de perspectives et voir dans quelle mesure nous pourrions, bien entendu, travailler ensemble », a ajouté la présidente de la Fédération des habitants du 2e arrondissement de Ntoum, à 38 km de la capitale gabonaise Libreville.
La déléguée spéciale du 2e arrondissement de Ntoum, Mme Flavienne Matoumba Matoumba, totalement défigurée par la joie, a déclaré : « La Fédération des habitants du deuxième arrondissement de la commune de Ntoum a eu l’honneur de venir se présenter à nous comme étant un partenaire, une force de proposition sur laquelle nous pouvons nous asseoir pour pouvoir mieux nous déployer. Nous arrivons suite à une nomination du CTRI. Donc tout notre programme repose sur la charte du programme établi par le CTRI. Le président de la transition tient à ce que désormais, le maître mot soit les populations, notamment dans le cadre de leur bien être ».
Comme dit l’adage, un cadeau en dit plus sur celui qui l’offre que sur celui qui le reçoit. Comme quoi les cadeaux et les petites attentions entretiennent l’amitié. Preuve en est Mme Flavienne Matoumba Matoumba, s’est vue offrir un objet d’art, composé d’une clé, d’un balai et d’une pèle.

Un symbole fort pour matérialiser la synergie entre la Fédération des habitants du 2e arrondissement de Ntoum et la Mairie de ladite circonscription.
Témoin de la charité et de l’amour inconditionnel envers les autres, en particulier envers les plus nécessiteux, la Fédération des habitants du 2e arrondissement de Ntoum, la main au cœur et le cœur dans la main, vit en profondeur les paroles de Jésus : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jean 15, 13).
Elle compte à son actif plusieurs œuvres caritatives et sociales dans le 2e arrondissement du chef-lieu du département du Komo-Mondah.
Une expérience humaine très intense saluée par les habitants du 2e arrondissement de Ntoum.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-27 10:09:57
C’est sans conteste l’une des plus belles réussites engrangées par la Société Agricole de Raffinage Industriel du Sucre du Congo (SARIS Congo), filiale du groupe Somdia, leader de l'agro-industrie en Afrique de l'Ouest et centrale, dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique de responsabilité sociétale dans le pan emploi. En effet, afin de contribuer à la réduction du taux de chômage dans la ville de de Nkayi et dans le département de la Bouenza (sud), SARIS Congo veut étendre ses activités avec cette nouvelle usine capable de transformer 25 000 tonnes de mélasse en 6 millions de litres d’alcool par an dès 2025.
15 milliards de FCFA de la Société d’organisation, de management et de développement des industries alimentaires et agricoles (Somdia), filiale sucrière et meunière du groupe français Castel au profit de la République du Congo pour la création d’une distillerie.
Située à Nkayi, la ville sucrière, les travaux de la nouvelle infrastructure dont la mise en service est prévue pour le mois de novembre 2024 sont confiés à l’entreprise Congo Contracting et dotée d’une technologie fournie par l’entreprise indienne Praj, spécialisée dans les solutions de bioénergie durables.
Par ailleurs, cet investissement de Somdia a pour but d’étendre ses activités avec cette nouvelle usine capable de transformer 25 000 tonnes de mélasse en 6 millions de litres d’alcool par an dès 2025.
Pour les initiateurs du projet tout comme pour le gouvernement congolais, la mise en place de cette usine s’inscrit dans la volonté de contribuer à la résorption du chômage qui étrangle les jeunes congolais en cette année décrétée année de la jeunesse par le président Denis Sassou- N’Guesso.
Située à mi-parcours du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO), Nkayi est un des plus grands centres agro-industriels du pays grâce à sa compagnie sucrière, la SARIS Congo.
La ville est née en 1933 avec les travaux du colon Ottino qui créa d’abord une féculerie (tapioca), puis une huilerie en 1938. Par la suite, la SIAN ou Société Industrielle et Agricole du Niari d’Ottino sera reprise par les groupes De Wulf et Vilgrain et on passera à la culture de la canne à sucre dont la première production remonte à 1957 avec 550 tonnes. La ville a d’abord porté le nom de Jacob qui fut un pionnier de la colonisation et ce nom fut attribué à la ville en 1933 par le gouverneur Antonneti qui le confirma encore en 1934. Jusqu’à 1975, la ville a ainsi porté le nom de Jacob ; puis de 1975 à nos jours, la ville est appelée Nkayi.
Quatrième ville du pays, Nkayi est en pleine expansion du fait notamment de l’exode rural. Sa population est estimée à 100783 habitants.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzzaville
Créé le 2024-05-27 07:56:01
La directrice générale adjointe du Cabinet Humanity Development, Rebecca Anne Rocxane Konan Bledja, s’est éteinte le dimanche 19 mai dernier à l’âge de 28 ans à Abidjan, des suites d'une maladie, a-t-on appris auprès du DG de cette entreprise, Jean-Baptiste Epelekou, également son compagnon.
Durant son mandat, la communicatrice de formation a insufflé une gloire particulière au Cabinet Humanity Development, le dotant d'un véritable rayonnement en Côte d’Ivoire.

Rebecca Anne Rocxane Konan Bledja a énormément contribué au développement du Cabinet gérer avec maestria par Jean-Baptiste Epelekou très affligé.
Elle sera inhumée le samedi 1er juin prochain au cimetière d’Anyama.
Aussi la famille a-t-elle publié le programme que voici.
Vendredi 31 mai 2024 : veillée funèbre au domicile familial à Ndotre (carrefour Amichia), non loin de la pharmacie Saint François avant le stade d’Ebimpe.
Samedi 1er juin 2024 : levée de corps à la morgue d’Anyama à 8h suivie de l’inhumation au cimetière d’Anyama.
La mort ne consulte aucun calendrier. Repose en paix, Rebecca Anne Rocxane Konan Bledja.
Les Échos du Congo-Brazzaville présentent ses condoléances les plus attristées à la famille cruellement éprouvée et à tout le personnel du Cabinet Humanity Development.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-26 18:48:14
Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso a honoré de sa présence ce dimanche 26 mai 2024 à Moroni, capitale de l’Union des Comores, la cérémonie d’investiture de son homologue des Comores, Azali Assoumani.
« Je suis arrivé à Moroni, capitale de l’Union des Comores, Samedi 25 mai 2024. J’exprime ma profonde gratitude au Président Assoumani pour son invitation et pour la qualité de l’accueil qui m’a été réservé, ainsi qu’à l’ensemble de la délégation qui m’accompagne », a écrit le numéro un congolais sur son compte X.

Le président des Comores, Azali Assoumani, s'est engagé ce dimanche à œuvrer pour la paix et à développer rapidement l'économie lors de sa prestation de serment pour son quatrième mandat, à la suite d'une élection tendue en janvier qui, selon ses opposants, a été entachée de fraudes électorales.
Une personne a été tuée et au moins 25 autres blessées lors de violentes manifestations qui ont éclaté dans le pays, un groupe de trois îles au large de la côte du Mozambique, après que l'organisme électoral l'ait déclaré réélu pour un nouveau mandat de cinq ans avec 63 % des voix.
Les Comores, qui comptent environ 800 000 habitants, ont connu une vingtaine de coups d'État ou de tentatives de coup d'État depuis qu'elles ont obtenu leur indépendance de la France en 1975 et constituent une source majeure d'immigration clandestine vers l'île française voisine de Mayotte.
Les dirigeants de l'opposition ont affirmé que le dernier scrutin présidentiel était truqué, alléguant des cas de bourrage d'urnes et de clôture du vote avant l'heure officielle de clôture. Le gouvernement a nié ces allégations.
« Les conflits après les élections ne sont pas une exception commorienne. Je remercie les Commoriens pour leur confiance renouvelée, je ne vous décevrai pas », a déclaré M. Assoumani, qui portait une écharpe verte et jaune, lors d'une cérémonie organisée dans un stade de la capitale, Moroni.

« Après cette investiture, j'invite la société civile, l'opposition et tous les acteurs politiques à mettre de côté leurs divergences en faveur de la paix et de la démocratie », a déclaré l'ancien officier de l'armée, ajoutant qu'il ferait croître l'économie de 5 % par an.
M. Assoumani est arrivé au pouvoir par un coup d'État en 1999. Il a quitté le pouvoir en 2002 et a remporté les élections 14 ans plus tard.
Les réformes constitutionnelles de 2018 ont supprimé l'obligation de rotation de la présidence entre les trois îles principales tous les cinq ans, ce qui a permis à M. Assoumani de se présenter à la réélection en 2019.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-26 16:32:07
Le monde bouge. Il va de l'avant et décline. Il avance grâce à l'audace et à l'intelligence active d'hommes et de femmes de progrès. Ceux-ci l'éclairent de leurs lumières, le nourrissent de leur savoir et lui apportent l'élan de leur perspicacité. Là où régnait le silence, des voix, jusque là inaudibles, se font entendre pour diffuser des idées, émettre des opinions et se poser des questions. En face, en raison de tous types de dommages que causent à l'humanité ses destructeurs, le monde recule. L'UPADS, formation politique, dans un pays en voie de développement, aux nombreux défis à relever, est pris dans ce roulis et tangage de la marche du monde. Et l'explication de l'état des faits non porteurs qu'endure l'UPADS est à trouver dans cette marche. "Prenons garde, nous courons le risque de nous enfoncer et disparaitre", selon Ouabari-Mariotti, ancien ministre de la justice, garde des sceaux et membre du parti créé par le Professeur Pascal Lissouba.
"En effet, avec le décès, le 20 août 2020, à Perpignan, dans le Sud de la France, du Président Pascal Lissouba, Fondateur de l'UPADS, lui dont l'aura, le charisme, la stature et la notoriété ont permis à l'UPADS de gagner toutes les élections en 1992, il va sans dire que l'UPADS, plusieurs années, après cette disparition, ne peut prétendre se placer à la hauteur des victoires électorales du Président Pascal Lissouba. Cependant, l'UPADS est en devoir politique et morale de pérenniser les idéaux du Président Pascal Lissouba, au demeurant travailler à se hisser au rang de grand Parti, en vue de la reconquête du pouvoir.
Or, des tensions traversent l'UPADS. Elles ont pour motifs essentiels la non convocation de son Congrès pour renouveler les organes du Parti d'autant qu'il est contesté la prolongation de leurs mandats, depuis l'échéance légale de l'après Congrès de 2013.
La session du Conseil National de l'UPADS d'avril 2024 ayant enfin fixé la date du Congrès à venir, au deuxième semestre 2025, l'intelligence collective de l'UPADS devrait permettre à ce Parti d'éviter les blocages, au risque de s'enfoncer davantage et disparaitre d'une scène politique, presque entièrement occupée par le camp présidentiel où domine le Parti Congolais du Travail dont la Présidence du Comité Central est assurée par le Président de la République. Une posture confortable qu'a vécue l'UPADS au moment où le Président Pascal Lissouba était à la tête du Congo.
De leur prochain Congrès, les militants de l'UPADS, toutes tendances confondues, voudraient d'un Congrès du réel changement en actes. Un vrai Congrès unitaire, avec la double ambition de réunir pour réussir durablement. La chose est possible. L'UPADS est une source intarissable d'hommes et de femmes de valeur. Sa réserve militante, quoique désenchantée par les mauvaises performances électorales de ces derniers temps, est bien mobilisable, sur les causes justes et légitimes. Et celles ci abondent au Congo, dans tous les domaines de la vie nationale. Certaines d'entre elles n'ont jamais eu de réelle et définitive solution, depuis l'indépendance du pays. Le pouvoir en place, dans le pays, ne donnant pas la preuve réelle des efforts menés pour leur plein accomplissement, les ressources nationales pour y arriver ne manquant pourtant pas.
Que faire alors ?
Au prime abord, à la Direction de l'UPADS d'examiner la période et les modalités de la levée des sanctions contre les militants de l'UPADS, décrétées au Conseil National d'avril 2024. Examiner la période de la levée pour marquer l'effet des peines. En étudier les modalités, afin d'indiquer la manière dont devraient être effacées ces sanctions, d'autant qu'elles proviennent du Conseil National. Ainsi, l'exigence de la création d'une Commission ad hoc soulevée par les membres de l'UPADS, regroupés au sein de l'Esprit UPADS, pourrait trouver son dénouement par l'installation dune Commission Préparatoire du Congrès où siégeraient, sans discrimination, les représentants de l'Esprit UPADS. Ici, la concorde devrait jouer à fond.
Le financement du Congrès est une autre paire de manches. Un serpent de mer. Un sujet dont les militants de l'UPADS se préoccupent, mais qui ne débouche généralement pas sur du concret. La contribution financière de tous les membres du Parti doit être rendue obligatoire, moyennant deux dispositions. La hiérarchisation, du haut en bas, des taux de cotisation en fonction de la position sociale et l'échéance du dépôt de la contribution au delà de laquelle est compromise la participation au Congrès du concerné.
Un troisième point dont il faudrait réussir la perfection réside, au cours des travaux du Congrès, dans le caractère transparent, démocratique et non exclusif de la candidature au poste du Premier Secrétaire de l'UPADS. Aucune discrimination ne devrait toucher l'actuel, en chaire, depuis décembre 2006. A lui même, s'il sent la saturation de son long mandat, d'exprimer le refus de se porter prétendant. Quant au Président du Congrès, devrait être désignée une figure respectueuse, mobilisatrice, porteuse de valeurs d'unité, avec un sens aigu de la synthèse. Les organes issus du Congrès devraient se détacher de la tendance contre productive à la purge du Congrès du 7 juin 2013, préparé dans un climat de mésentente et de querelles, ce qui a consacré la discorde au sein du Parti.
Tout ceci dit, l'UPADS reste une alternative crédible et une offre politique décisive pour le changement au Congo. L'attente est ressentie dans l'opinion. Par ailleurs, les membres de l'UPADS ont hérité l'UPADS du Président Pascal Lissouba pour entretenir la flamme que ce dernier avait insufflée à ce Parti et veiller à ce qu'elle ne s'éteigne pas, étincelle après étincelle. A défaut, si l'on n'y prend garde, l'UPADS s'effritera, au jour le jour, comme un vieux meuble de simili cuir, jusqu'à disparaitre. Ce qui serait dommageable pour bon nombre de militants dont nous autres qui avions fait de l'UPADS une passion et entendons rester toute notre existence, attachés à ce Parti. Un engagement ferme que nous estimons définitif".
Ouabari-Mariotti / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-26 15:26:39
Depuis 64 ans, Radio Congo-Brazzaville et nous, c'est une histoire d'écoute, d'échanges, de partage et de radio. Témoin des grands enjeux de la société congolaise, la chaîne nationale est plongée dans la précarité. Qui dit précarité dit fragilité. Et c’est en cela que la précarisation du métier menace le contenu en plus de mettre les journalistes dans des situations sociales périlleuses. Horaires difficiles, bas salaires, pression constante, éloignement géographique, culture du silence, les conditions de travail ici sont terribles. C’est tout un système qui est pris dans une logique intenable. Des conditions de travail qui se dégradent et une perte de sens grandissante.
Le matin, quand ils arrivent à la Radio nationale, certains journalistes s’empêchent d’aller faire miction. Un constat partagé par tout le personnel de Radio Congo.

Nombreux ne sont pas satisfaits de la qualité des WC de leur lieu de travail. Ce sujet apparemment anodin revêt pourtant une importance capitale : le manque d’hygiène dans les toilettes décourage le personnel de s’y rendre. Et provoque chez eux des infections et des problèmes psychologiques.

Les causes de cette saleté sont multiples : absence d’eau, de papier toilette, toilettes bouchées, absence d'essuie-main… Conséquence directe de cette situation : le personnel de Radio Congo, surtout les femmes hésitent ou renoncent à aller aux toilettes au sein de leur entreprise.
Entre les traces d’urine et des selles, nombreux rechignent à poser leur postérieur sur la cuvette. Les toilettes qui sont les endroits les plus porteurs de bactéries sur le lieu de travail.
Une panne d’ascenseur, ce n’est jamais agréable. Mais lorsque cette dernière touche le centre national de radio et de télévision, un complexe de cinq étages construit par la société chinoise China Beijing pour un coût global de 16.700.000.000 de francs CFA, financés par l'Etat congolais, et dure depuis plusieurs années, cela devient franchement problématique.

Radio-Congo, située à Nkombo, en fait l’amère expérience.
Depuis plusieurs années l’ascenseur qui dessert les cinq étages du Centre national de Radio Télévision congolais (CNRTV) est absolument hors service. La grogne monte chez certains journalistes et techniciens qui doivent parfois monter plusieurs étages par les escaliers.
C’est désormais le quotidien des visiteurs et personnel de la radio créée le 25 mai 1960.
A l’heure du numérique, Radio Congo, grande perdante de cette révolution numérique, les journalistes n’ont pas de connexion internet.

Une forte chaleur au travail peut présenter des risques pour les salariés : déshydratation, malaises, maux de tête... En cas de chaleur au travail, l'employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique de ses salariés. Dans les locaux fermés, l'employeur a obligation de renouveler l'air afin d'éviter les "élévations exagérées de température". L'employeur doit donc veiller à la bonne ventilation des locaux de travail. L'employeur doit mettre à disposition de ses salariés de l'eau potable et fraîche (fontaines, bouteilles d'eau...).

A Brazzaville, les températures flirtent dans tous les quartiers avec les 40°. De quoi rendre difficile le travail, également dans les bureaux. Et notamment ceux présents dans des immeubles vitrés. La situation est d'autant plus compliquée si ces bureaux sont dépourvus de climatisation. Et c’est le cas de Radio Congo.

Des postes de travail pas dépoussiérés, des interrupteurs pas désinfectés, des locaux pas aérés... On s'arrête ici, mais l'idée est là : des locaux qui ne sont pas nettoyés deviennent de véritables nids à microbes. Et cela laisse la porte ouverte à tous les virus saisonniers ainsi qu'aux maladies contagieuses.

N'oublions pas qu'il s'agit aussi d'une question d'image. L'opinion que l'on se fait d'une entreprise passe aussi par l'hygiène.

Depuis des années, les journalistes de Radio Congo réclament toujours et sans succès, un car de reportage, ce véhicule équipé d’une régie, qui permet de transmettre en direct ou non des reportages ou des émissions effectués à l’extérieur de la chaîne nationale.
La maladie des commémorations, fêtes, anniversaires, est telle que, parfois, on aimerait ne pas verser plus que nécessaire dans la nostalgie. Avec la radio, néanmoins, aucune complaisance. La radio est toujours là depuis 65 ans ! Pourquoi ? C’est le média le plus proche, le plus accessible, le plus rapide. Il comble les solitudes, accompagne nos petits matins et nos trajets en voiture.
La radio ne véhicule pas que de l’actualité, mais aussi du rire, la réalité du quotidien ou encore de la musique. La chanson, c’est la radio !
Sans la radio nationale, combien de Franklin Boukaka, Essous Jean Serge, Pamelo Moun’Ka, Edo Ganga, Youlou Mabiala, Kosmos Moutouari, Pierre Moutouari, Locko Massengo, Theo Blaise Kounkou, Zao, Ange Lino, Fernand Mabala, Fofana Moulady, Angelou Chevauchet le Yaya, Bongo Propheta, Rapha Boundzeki, Rigadin Mavoungou, Sambadio, Chiden Dembuta, Mamie Claudia, Aurlus Mabélé, Roga Roga, Jacques Loubelo, Jacques Koyo, Panama, Aly Moulady… auraient percé et fait connaître leur talent sur le plan national et international ?
Et puis, il y a la voix, le mystère des voix, les plus douces et veloutées – celles de la nuit -, les plus dynamiques et corrosives, sérieuses et crédibles – celles des matinales.
Pour reprendre la formule du meilleur animateur de Radio Congo en 1995, Jean-Jacques Jarele Sika : « A moi la musique, à vous la danse ! ». On peut le dire de toutes les stations que nous écoutons à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie…celles que vous voulez.
Mais à 64 ans d’activités, une cure de jouvence s'impose, et c’est la presse nationale qui gagne, le Congo aussi !
Cette situation devrait conduire les autorités à prendre une décision forte, au risque de polluer un peu plus un environnement qui l’est déjà plus que de raison.
DOUNDA-LENDZI / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-26 14:41:10
Le 6ème forum du M.a.e.p (Mécanisme africain d’évaluation par les pairs) s’est tenu à Sandton, près de Johannesburg en Afrique du Sud, les 21 et 24 mai. Ce forum avait pour objectif, d’approfondir la compréhension du mécanisme, mais aussi d’établir de solides canaux de communication entre les structures nationales et le secrétariat continental, en renforçant la cohésion générale et les efforts de coordination. Il a regroupé les représentants de l’Union africaine, le secrétariat continental du MAEP ainsi que les représentants des structures nationales, Alain Akouala Atipault ayant naturellement représenté la structure congolaise dont il assure la présidence.
Au cours de ce forum annuel, Alain Akouala Atipault a pris part à deux panels. Le premier sur le thème du forum et au deuxième, il a présenté la mise en œuvre du processus du MAEP en République du Congo.

Fort de l’expérience enrichissante qu’engrange le MAEP Congo en la matière, sont président Alain Akoula Atipault a été le modérateur des panels concernant : les objectifs de la réunion annuelle, les structures continentales et nationales du MAEP et leur rôle dans le processus d’évaluation, le programme de soutien à la gouvernance du MAEP et stratégie d’autofinancement, les expériences des pays sur le renforcement de l’engagement des structures nationales et la réunion du groupe de travail de haut niveau sur l’élaboration des critères de sélection des membres du Panel d’éminentes personnalités.

Dire que la participation congolaise fut de haute facture, avec un partage d’expérience qui dynamise davantage l’outil MAEP. Entendu que le forum visait aussi à établir de solides canaux de communication entre les commissions nationales et le secrétariat continental, ce pour améliorer la cohérence et la coordination globales.

Le forum de Sandton a été également l’occasion de présenter la nouvelle directrice du secrétariat continental du MAEP, la seychelloise Marie Antoinette Rose-Quatre. Elle avait été appelée à ce le 22 février 2024, puis officialisée à l’issue de la 37ème session ordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine. Marie Antoinette Rose-Quatre remplace le sud-africain Eddy Maloka.
Créé en 2003 par les Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine, le MAEP est un accord volontaire entre les États africains, pour évaluer et réviser systématiquement la gouvernance au niveau des Chefs d’État, afin de promouvoir la stabilité politique, l’intégration économique accélérée au niveau sous-régional et continental, la croissance économique et le développement durable.

Rappelons les interventions d’Alain Akouala Atipault au forum ont marqué autant les participants que la presse sud-africaine qui dans le but de faire partager cette expérience au grand public lui a ouvert ses plateaux.

Aussi, fort de son bilinguisme, le président du MAEP Congo, Alain Akouala Atipault a été, entre autres chaînes reçu par la journaliste Eidi Giokos, à l’édition de grande audience de la chaîne NCA TV Chanel.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-26 13:34:49
La Conférence des évêques du Congo, a échangé avec le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, sur le contenu de « l'Accord-Cadre de partenariat économique, de la promotion et de la protection des investissements entre le Congo et le Rwanda. Ces échanges ont eu lieu en en marge de la session extraordinaire de la Conférence des évêques du Congo tenue du 21 au 24 mai à Brazzaville.
La série d’accords entre le Congo et le Rwanda fait l'objet de nombreuses inquiétudes et interrogations au sein de la population. Également préoccupés par la question, les évêques et pasteurs ont sollicité une audience auprès du chef du gouvernement afin d'en comprendre le contenu.
« Les évêques ont été reçus en audience par le Premier ministre, accompagné de sept membres du gouvernement, le jeudi 23 mai à 15 heures. S'en est suivi un échange serein et fructueux d'environ deux heures trente minutes, au cours duquel le Premier ministre a mis à la disposition des évêques les documents et autres supports liés aux protocoles d'accord entre le Congo et le Rwanda », ont mentionné les évêques dans leur communiqué de presse.
Afin de comprendre le sens de ces accords, le Conseil permanent des évêques a également reçu l'ambassadeur du Rwanda en République du Congo.
« Eu égard aux documents auxquels ils ont eu accès, il ressort de l'analyse des évêques les conclusions suivantes : il n'y a eu ni cession, ni vente, ni spoliation de terres congolaises au profit du Rwanda. Les protocoles signés concernent cinq autorisations provisoires d'occuper d'une durée de deux ans renouvelables et un décret d'autorisation expresse d'occuper, d'une durée de 20 ans. Les protocoles d'accord sont encadrés par les textes législatifs en vigueur au Congo-Brazzaville. Aux contenus des textes, il s'agit de protocoles dont le but est d'être gagnant-gagnant », a rassuré la Conférence des évêques du Congo.

Dans un souci de transparence et de faire une sensibilisation explicative de proximité, les évêques ont suggéré au Premier ministre de mettre ces protocoles d'accord à la disposition du grand public.
Remerciant le gouvernement et son chef pour la clarté des échanges, les évêques ont félicité le peuple de Dieu, les femmes et les hommes de bonne volonté pour leur attachement à la préservation du patrimoine national. Ils ont, par ailleurs, rassuré la population qu'ils demeureront attentifs et vigilants quant au suivi de l'application des termes exacts de ces accords.
« Les évêques du Congo-Brazzaville exhortent le peuple de Dieu et toutes les personnes de bonne volonté à ne pas céder aux spéculations de tous genres de nature à perturber la paix et la tranquillité des esprits », ont-ils conclu.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-25 21:52:47