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Ils sont deux délinquants fauniques appréhendés par les Forces de l’ordre. L’un des présumés trafiquants a été pris, le 31 mai passé à Brazzaville, en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire sectionnées en quatre morceaux, représentant un éléphant tué. Le complice quant à lui, a été rattrapé quelques instants après toujours à Brazzaville.
L’interpellation des deux présumés délinquants fauniques a été réalisée conjointement par les agents de la Direction Départementale de l'Économie Forestière et les éléments de la Région de Gendarmerie de Brazzaville avec l’appui technique du PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage).
Ces individus seraient dans un réseau des trafiquants de produits de la faune. Les pointes d’ivoire saisies proviendraient du village Nkola dans le Département du Kouilou.

Ces pointes d’ivoire ont été transportées dudit village pour Brazzaville, par l’un des deux prévenus afin d'être commercialisés. D’autres présumés délinquants fauniques impliqués dans cette affaire seraient encore en cavale.
La détention, circulation et tentative de commercialisation des pointes d’ivoire sont les faits qui leur sont reprochés. Ces derniers, répondront de leurs actes devant la justice congolaise. Ils risquent des peines allant jusqu’à cinq années d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre 5 millions de francs CFA, conformément à la loi.
Le trafic des produits de la faune conduit à l'extinction et à la disparition progressive des espèces animales sauvages et surtout celles intégralement protégées.
Le Congo, reste vigilant et sanctionne ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune sauvage. « À tous ceux-là qui s’obstinent dans l’abatage, la commercialisation et la circulation d’animaux protégés d’arrêter. Ils nous trouveront sur leur chemin. Nous allons les traquer jusqu’à leur dernier retranchement », a déclaré le Colonel des Eaux et Forêts, Joseph Moumbouilou, Directeur Général de l’Économie Forestière.
En rappel, le 05 mai 2024 à Pointe Noire, deux présumés délinquants fauniques avaient été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère et de sept (7) pointes d’ivoire sectionnées en plusieurs morceaux, représentant quatre (4) éléphants massacrés. Le procès portant sur cette affaire est en cours au Tribunal de Grande Instance de Pointe Noire.
L’article 27 de la loi 37/2008 du 28 novembre 2008 en République du Congo en matière de protection des espèces fauniques stipule : « l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts ; pour les besoins de la recherche scientifique ».
VALDA-SAINT-VAL
Créé le 2024-06-05 19:07:49
Présent en Corée à l’occasion du premier sommet économique Corée-Afrique, le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Denis Cristel Sassou Nguesso, qui a pris part à cette cérémonie, a appelé les investisseurs coréens à se tourner vers le Congo-Brazzaville. Il leur a exposé les potentialités économiques de son pays, au cours des travaux du panel 1 dudit sommet, qui avait pour thème : « industrialisation et promotion des investissements ».
«J'ai l'honneur de représenter Son Excellence Monsieur Denis Sassou Nguesso au premier sommet Corée - Afrique qui s'est ouvert mardi à Séoul. J'ai, à cet effet, prononcé un discours dans lequel j'ai salué l'organisation de cette rencontre historique et rappelé qu'aucun continent ne devrait être laissé sur le bord du chemin du développement. Pendant mon allocution, j'ai souligné les défis de l'Afrique, en particulier la nécessité d'investissements massifs pour industrialiser et transformer nos matières premières sur place. C'est crucial pour diversifier nos économies et créer plus de richesses. J'ai invité les investisseurs coréens à saisir les opportunités qu'offre le Congo, notamment dans les secteurs prioritaires de notre Plan National de Développement 2022-2026 », a écrit Denis Christel Sassou Nguesso sur son compte X.
« Enfin, j'ai insisté sur l'importance d'une coopération Corée - Afrique réaliste, efficiente et concrète, basée sur un véritable transfert de technologie et un renforcement réussi de notre capital humain. La Corée a un rôle clé à jouer dans la transformation économique de l'Afrique, à travers des partenariats gagnant-gagnant », a-t-il ajouté.
Mardi dernier, s’est ouvert le premier sommet Corée du Sud-Afrique de l’histoire à Séoul. Vingt-cinq chefs d’États et les délégations de 48 pays du continent africain ont fait le déplacement dans la capitale coréenne.

L’objectif de cette rencontre est de dynamiser les relations politiques, mais surtout économiques entre l’Afrique et le « pays du matin calme ».
L’Afrique et son sous-sol offre des opportunités importantes à la Corée du Sud de diversifier ses approvisionnements en matières premières et en métaux rares.
Les minerais sont vitaux pour le développement des industries de hautes technologies et des semi-conducteurs coréens qui sont le fleuron de l’économie du pays.
Le président Yoon Suk-yeol a d’ailleurs fixé dans son discours comme priorité l’augmentation de la coopération dans ce domaine. En contrepartie, la Corée du Sud permettrait un transfert de compétence et des facilités dans les domaines des technologies de pointe, de l’agriculture, mais aussi dans les domaines de l'énergie et les infrastructures.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-05 18:45:46
Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a vilipendé, mardi 4 juin, « l’Occident » et ses « objectifs » supposés, tant en Ukraine qu’en Libye, où il a dit soutenir l’organisation d’une conférence de réconciliation.
« Nous soutenons l’initiative du Président Denis Sassou-N’Guesso, qui vise à organiser une conférence interlibyenne », a déclaré le chef de la diplomatie russe devant la presse, après avoir rencontré à Oyo (nord) le Chef de l’Etat congolais, président du comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi, en 2011, la Libye, rongée par les divisions, est gouvernée par deux administrations rivales : l’une à Tripoli (Ouest), dirigée par Abdelhamid Dbeibah et reconnue par les nations unies (ONU), l’autre dans l’Est, incarnée par le Parlement et affiliée au camp de Khalifa Haftar, avec lequel Moscou entretient des relations étroites.
« Ce qui s’est passé en Libye est une tragédie dont les auteurs sont l’OTAN et ses membres. La même chose s’est passée en Irak et en Afghanistan, où l’Occident a voulu imposer son mode de démocratie. Le plus important aujourd’hui est de trouver une approche qui assurera le rétablissement du pays», a ajouté Sergueï Lavrov en visite au Congo-Brazzaville dans le cadre d’une tournée africaine.
Sur le dossier ukrainien, « le Président Denis Sassou-N’Guesso a fait preuve de compréhension » vis-à-vis « de nos actions », a précisé le ministre russe : « Il comprend bien que l’Ukraine est l’instrument de l’Occident, dont l’objectif est d’infliger une défaite stratégique à la Russie. »
Selon M. Lavrov, Denis Sassou-N’Guesso, « comme d’autres leaders du monde », est persuadé que la conférence sur l’Ukraine prévue à la mi-juin en Suisse « n’a aucun sens » sans la participation de la Russie.
Le Kremlin a, par ailleurs, annoncé mardi matin que la Russie n’excluait pas de frapper en Ukraine les instructeurs français dont l’envoi est actuellement en discussion entre Paris et Kiev.
« Quel que soit leur statut, militaires de l’armée française ou mercenaires, ils représentent une cible tout à fait légitime pour nos forces armées », a appuyé Sergueï Lavrov.
La Russie mène depuis plusieurs années une offensive diplomatique en Afrique pour y supplanter les puissances occidentales traditionnelles.
Isolée sur la scène internationale et en quête d’alliés, elle a décuplé ses efforts depuis son assaut contre l’Ukraine, en février 2022.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-05 18:03:55
Faut-il aboyer comme un chien devant des caravanes qui passent ? Faudrait-il au contraire se taire et ne rien relever malgré l’énormité rendue banale de la chose ? On ne sait que faire, les yeux humides et les trémolos dans la voix, face à cette maternité en lambeaux et dégradante d’Oyabi, à 50km de Kellé dans le département de la Cuvette Ouest. Depuis des décennies, l’édifice est éventré par le temps, l’oubli et l’incurie, qui sont une injure permanente à notre santé, la santé des Congolais.
Et, encore une fois, nous n’avons d’autre ressort que d’alerter l’opinion et ceux qui ont une moindre parcelle d’autorité dans le domaine de la santé au Congo-Brazzaville devant cette dérive pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-05 17:20:03
Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a entamé le 4 juin la visite d'inspection des terres rurales appartenant à l'État, dans les départements du Pool et de la Bouenza. Accompagné du ministre d’État Pierre Mabiala, chargé des Affaires foncières et du Domaine public, et du ministre Thierry Lezin Moungalla, de la Communication et des Médias, le chef du gouvernement s'est rendu à la Zone agricole protégée (ZAP) de Luila, dans le département du Pool, à Mboma (Aubeville), Loudima et Missangui (Yamba), dans le département de la Bouenza.
Sur le site de la Louila, dans le district de Kindamba, environ 52.000 hectares de terres agricoles pourraient être attribués, si l'expérience de mise à disposition de deux ans s'avérait concluante. Une autorisation expresse pourrait alors être accordée pour une exploitation de 20 ans ou plus.
À signaler qu’il s'agit d'un ancien ranch, donc du domaine exclusif de l'État, et non des terres coutumières qui pourraient appartenir à des populations.
La plupart des anciens ranchs de l'État sont concernés par cette opération. C'est le cas de la Dihesse à Loudima dans la Bouenza, la SONEL à Massangui En fait de terres, il y a le site de la Louila, dans le district de Kindamba, environ dans le district de Yamba et de Aubeville dans le district de Madingou dans la Bouenza.

Avant la mise à disposition de ces terres, le gouvernement, propriétaire historique, de par son ancien ranch, avait déjà attribué une partie du ranch à la Zone agricole protégée, qui vient de boucler une belle saison de maïs.
Après des échanges avec les habitants de ces localités sur l'accord de coopération agricole avec le Rwanda, il s'est avéré que le gouvernement n'a ni cédé, ni vendu des terres au Rwanda.
Actuellement, aucune entreprise rwandaise n'est sur le terrain comme le prétendent certaines voix. Même le site de Missangui, objet d'une autorisation expresse, est en ce moment exploité par une coopérative animée par des Congolais.

Lors d'un échange direct avec le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso, le chef du village Mbinda, près de Madingou, a dit que sa population n'était pas favorable à cet accord. Le Premier Ministre a pris acte de cette position.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-04 23:19:44
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hugues Ngouélondélé, a officiellement annoncé le forfait des Diables rouges pour le match comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 contre le Mena du Niger.
En raison du retard pris pour la mise en conformité de la pelouse synthétique du Stade Alphonse Massamba-Débat, les rencontres de l’équipe nationale des Diables Rouges avaient été délocalisées, pour se jouer à Kinshasa en RDC.
Entretemps, les autorités congolaises ont refait la pelouse en un temps record. Le certificat y afférent qui a été délivré au stade Massamba-Débat lui donne le droit d’abriter les rencontres internationales.
Mais le rétropédalage du Niger dont l’équipe se trouve présentement à Kinshasa a réduit à néant les efforts du gouvernement congolais, lequel tenait à tout prix que le match se joue sur la nouvelle pelouse du stade Alphonse- Massamba-Débat.
« Nous avons bien voulu négocier avec la fédération du Niger pour délocaliser le match de Kinshasa à Brazzaville. Elle nous a dit que cette décision devrait être prise par la haute hiérarchie. Le président de la République m’a mis en mission au Niger. J’ai été reçu le 3 juin par le Premier ministre de ce pays et le président de la République du Niger », a expliqué le ministre des Sports.
« Le président de la République du Niger a donné son accord, rassurant son homologue congolais que les instructions seront données pour que le match se joue finalement à Brazzaville. Malheureusement, ce matin par Whatsapp, j’ai reçu un message du ministre des Affaires étrangères du Niger qui me dit que, contrairement à ce que le président a annoncé hier, l’équipe du Niger ne viendra pas jouer à Brazzaville. Il maintenait l’équipe à Kinshasa. J’en ai rendu compte au président de la République et la décision qui s’ensuit est que l’équipe nationale du Congo n’ira pas non plus jouer à Kinshasa. Nous acceptons le forfait », a déclaré Hugues Ngouélondélé.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-04 21:45:14
Un arrêté du ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, du 23 mai, fait état de la radiation de la gendarmerie nationale de neuf sous-officiers (maréchaux des logis-chefs).
Motif : « Absence injustifiées de plus de six jours », précise le document.
Les maréchaux des logis-chefs radiés bénéficieront du maintien des droits à la pension.
Ceux n’ayant pas accompli un temps de service effectif suffisant pour prétendre à la pension auront droit au remboursement des retenues réglementaires opérées sur leurs soldes au titre de la retraite, précise l’arrêté.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-03 22:43:20
Le Tribunal de Grande Instance de Sibiti dans le Département de la Lékoumou, a rendu son verdict dans l’affaire Auzere Mankoussou, le 31 mai 2024. Le braconnier et trafiquant d’ivoire a été condamné à trois (3) ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million (1.000.000) de Francs CFA au titre des dommages et intérêts.
Auzere Mankoussou avait été apréhendé, le 22 février 2024 à Pointe Noire par les éléments de la Région de Gendarmerie. Il avait été transféré à Sibiti dans le Département de la Lékoumou où il avait retrouvé son complice à la Maison d'arrêt.
L’individu avait été pris à Pointe Noire, en exécution d’un mandat d’amener. Il avait été dénoncé par son complice lors des différentes audiences qui se sont tenues au Tribunal de Grande Instance de Sibiti dans une affaire de trafic des pointes d’ivoire.
Le premier suspect avait été jugé et condamné, le 12 janvier dernier à 4 ans de prison ferme en l’absence de son complice.
L’interpellation de ce trafiquant à Pointe-Noire, fait suite à celle de son complice pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire sectionnées en six morceaux, le 25 janvier 2023 à Sibiti. Une opération qui avait été réalisée conjointement par les éléments de la Région de Gendarmerie de Sibiti et des agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière de la Lékoumou avec l’appui technique du PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage).

Rattrapé et ramené à Sibiti, Auzere Mankoussou a comparu au cours des audiences qui se sont tenues les 15 mars et le 17 mai derniers au Tribunal de Grande Instance de Sibiti. Audiences au cours desquelles il a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Par conséquent, son complice étant déjà condamné, Auzere Mankoussou a finalement écopé de 3 ans de prison ferme et d’un million de F. CFA de dommages et intérêts à l’issue de l’audience du 31 mai 2024.
Signalons que l’éléphant est parmi les espèces animales en voie d’extinction à travers le monde. Le Congo qui s’est engagé à protéger ces espèces animales reste vigilant et sanctionne tous ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune sauvage. Le travail régulièrement accompli par les autorités de la place dans cette lutte contre la criminalité faunique, produit à nos jours des effets positifs.
En matière de législation congolaise, la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées à son article 27 stipule que : « l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts ; pour les besoins de la recherche scientifique ».
Concernant la lutte contre le braconnage et le trafic de l'ivoire, et la préservation des espèces protégées le Gouvernement congolais ne fléchit pas pour décourager les malintentionnés.
VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-03 17:03:12
Dans son discours d’ouverture à la troisième session ordinaire du Sénat, Pierre Ngolo, Président de l’institution, a tenu à dresser un tableau des attentes des populations envers l’exécutif, vis à vis duquel le Sénat a entre autres rôles, celui du contrôle de son action et l’évaluation des politiques publiques. Lesquelles politiques sont véritablement à la peine, en matière de desserte en eau et en électricité.

« Un surcroît d’efforts est requis afin que soient trouvées les solutions efficaces à la problématique de l’eau et de l’électricité, deux éléments fondamentaux de la vie », a insisté le Président Pierre Ngolo.
Au regard de la réalité nationale, Pierre Ngolo a exhorté les sénateurs à se montrer à la hauteur des attentes de la population pour cette session ordinaire qui se tient du 2 juin au 13 août prochain.
En outre, le Président du Sénat a jugé nécessaire d’améliorer le système de santé et d’éducation. Aussi, a-t-il invité de poursuivre et d’intensifier les efforts, afin de pousser les institutions de sécurité et le système judiciaire aux prestations permettant de juguler le banditisme.
« Chaque citoyen doit avoir accès à des soins de qualité et à une éducation qui prépare les générations futures aux défis de leur temps. Notre exigence est la sécurité pour tous et partout, la justice pour tous », a souligné Pierre Ngolo.
En matière de protection de l’environnement et de développement durable, il a affirmé que le Sénat doit légiférer pour préserver la planète pour les générations futures. Aussi, il a rappelé la prochaine conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement qui se tiendra à Brazzaville.
Poursuivant son discours, Pierre Ngolo a souligné que la première mission du Sénat est de veiller à la poursuite et au renforcement des réformes économiques afin d’encourager l’investissement et créer des emplois pour les jeunes, en cette « année de la jeunesse » proclamée par le Président Denis Sassou-N’Guesso.
« Il est impératif pour notre pays de continuer à bâtir une économie résiliente et inclusive qui bénéficie à tous nos citoyens », a-t-il déclaré.
Concernant la vente présumée de terres congolaises, Pierre Ngolo a assuré que le Sénat a organisé un débat constructif avec le gouvernement et qu’aucune preuve de cette vente n’a été trouvée. À cet effet, il a appelé à une communication transparente du gouvernement sur ce sujet.
« Au stade actuel de nos recherches, rien ne permet de soutenir qu’une portion de terre congolaise a été vendue. Le Sénat demande au gouvernement de bien communiquer sur ce dossier en faisant une bonne exploitation des réflexions des citoyens », a expliqué le Président du Sénat.
Sur les défis internationaux actuels, entre autres, les tensions persistantes en Europe avec le conflit russo-ukrainien, les tensions croissantes entre la Chine et Taïwan et le Soudan et l’est de la République démocratique du Congo, le Sénat a exprimé son indignation et a exigé l’arrêt des affrontements pour la restauration de la paix.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-03 16:10:20
Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu, le 1er juin à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, une invitation de son homologue de la République du Congo, Denis Sassou N'Guesso, pour participer à la conférence sur l’afforestation et le reboisement qui se tiendra à Brazzaville, du 2 au 5 juillet.
Porteuse de l'invitation, Rosalie Matondo, ministre congolaise de l’Économie forestière, a indiqué qu'au-delà des civilités protocolaires, la discussion avec son hôte a également porté sur la préservation de l'environnement, la gestion des forêts et la coopération étroite entre les deux pays.
« Le président Tshisekedi a recommandé que les deux secteurs soient intimement liés pour régler les thématiques de la préservation de l'environnement et de la conservation de nos forêts qui sont des enjeux planétaires », a fait savoir Rosalie Matondo.
Évoquant la question de l’économie forestière, le président Félix Tshisekedi a affirmé devant son hôte la nécessité de promouvoir ce type d'économie à travers les ressources naturelles disponibles.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-03 11:45:54
C’est un accident qui aurait pu être dramatique. Samedi 1er juin, un peu avant 23 heures, le conducteur d’une voiture de marque Toyota RV4, roulant à vive allure, aurait perdu le contrôle de son véhicule pour une raison ignorée, et se serait déporté sur sa droite avant de faire un tête à queue et de basculer de l’autre côté de la chaussée vers l’hôpital spécialisé mère-enfant Blanche Gomes de Brazzaville. Le véhicule a fait plusieurs tonneaux.

Si l’accident n’a pas impacté d’autres voitures, la circulation a été interrompue une vingtaine de minutes le temps de nettoyer la route.

Cette sortie de route n’a heureusement fait aucun blessé. Les deux couples à bord sont sortis de l’accident sans dégât et ont rapidement pu s’extraire de leur voiture. Ils ont pu rentrer à leurs domiciles sains et saufs.

La gendarmerie devra déterminer les circonstances de l’accident.

Les secours se réjouissaient que cet accident n’entraîne pas des conséquences plus dramatiques, car Brazzaville, la capitale congolaise, paye actuellement un lourd tribut en matière d’accidents de la route.
Malgré la cascade des accidents sur les routes de Brazzaville, très peu de conducteurs en tirent les leçons. Et la série noire continue.
La lutte contre l’insécurité routière devrait être une des priorités du Gouvernement congolais. Le renforcement des sanctions, le développement d'une politique d’éducation et de prévention du risque routier au bénéfice de l’ensemble des usagers de la route pourraient en être une piste. Ce à quoi s’adjoindraient l’application rigoureuse des règles de conduite, une amélioration technique des véhicules, celle des infrastructures routières et le changement positif des comportements des conducteurs de véhicules.
Éduquer les conducteurs à la prudence pour développer en eux, la valeur prudence. Les automobilistes devant passer d’une logique de conduite à celle de se conduire correctement sur la route.
La route cause des morts. Les Congolais en savent quelque chose. Les cimetières du Congo sont garnis de ces milliers de passagers, innocents, poussés à la mort par des conducteurs irresponsables d'engins.
"La vie est un bien qui ne se reprend pas. Aucun homme ne peut la faire revenir, dès qu'en s'exhalant elle a franchi les lèvres" disait Homère.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Crédit photos : Rose SIKA
Créé le 2024-06-02 13:39:44
La vie est un combat de tous les instants, a-t-on coutume de dire. Mais, il est des agressions telles la calomnie et la médisance véhiculées par des esprits malintentionnés, qui ne valent pour riposte, que le mépris qu’impose la hauteur de vue et la grandeur d’âme des personnes attaquées. C’est à l’évidence la leçon qu’enseignent les attaques dont est victime le Ministre d’État Pierre Mabiala. « Le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles, mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre », a écrit Sun Tzu, dans L’Art de la Guerre.
Descendre dans l’arène pour affronter des adversaires dont la lâcheté des actions se dissimule sous le couvert anonyme des réseaux sociaux, en leur opposant une riposte quelle qu’elle soit, équivaudrait à faire honneur à des minables esprits qui à l’évidence, n’ont pas le courage de leurs opinions.
La campagne de calomnie dont est victime le Ministre d’État Pierre Mabiala et qui faute pour lui, d’y avoir répondu, et à l’évidence prêté le flanc, se révèle une basse œuvre en train de mourir de son propre venin, faisant comprendre à ses auteurs, que lorsque l’on engage un combat, il faut s’aviser à l’avance si on est en mesure de le remporter.
Même si la vague de mensonges savamment orchestrée contre le Ministre d’État Pierre Mabiala est allée crescendo en se donnant une sorte de logique de l’action, en insinuant l’empoisonnement du ministre, sa maladie, son évacuation sanitaire, son agonie puis son décès, en passant par des incendies mystiques à son domicile, ceux qui ont élaboré, concocté et distillé ces rumeurs avaient sans doute un but. Atteindre par tous les moyens, un homme avec lequel ils ne peuvent lutter en toute loyauté.
Bien-sûr qu’ils sont conscients qu’ils sont disqualifiés, de par leur manque de stature, cette capacité à affronter un adversaire dont on sait à l’avance qu’il vaut plus que soi-même et qu’on ne lui arrive pas à la cheville.
Alors, on fait comme le professe Machiavel : « quand on commence une guerre, ce n’est pas le droit qui compte, mais la victoire. Qu’importe si elle est une victoire à la Pyrrhus.
Le Ministre d’État Pierre Mabiala étant un Homme politique ; la politique, ce domaine de la perpétuelle confrontation des idées, est-ce à voir que c’est de ses adversaires politiques que viendraient ces menaces, véhiculées par ceux qui seraient leurs sous-fifres ?
Certains y ont établi une relation de cause à effet entre leurs rumeurs et l’affaire qui défraie la chronique, celle des terres congolaises, mises à la disposition des opérateurs économiques rwandais.
Sur cette question non plus, les pourfendeurs du Ministre d’État ont oublié que quoi qu’étant Ministre en charge des Affaires foncières et du domaine public, les actions qu’il entreprend, s’inscrivent dans une dynamique d’ensemble, celle du gouvernement dont il tient la feuille de route. Des actions qui engagent l’ensemble de l’exécutif, au premier rang duquel, son chef qui en garantit la cohésion.
Dire que sur toute la ligne, ceux qui ont véhiculé des rumeurs mensongères sur le Ministre d’État Pierre Mabiala, ruminent l’immensité de leur échec, tant, malgré la violence de celles-ci, l’Homme ciblé et visé, demeure serein, indifférent à ces plaisanteries de mauvais goût.

De tout temps, Pierre Mabiala a toujours tracé son chemin avec une force de conviction dont il assume les idées qu’il promeut et dont il ne se cache pas du reste. Nombreux de ceux qui se sont souvent mis en travers de son chemin, parce dépourvus de vision prospective et lents à l’assimilation des mécanismes politiques, s’en sont en fin de compte retrouvés confondus, toute honte bue.
Qui donc le Ministre Pierre Mabiala gênerait-il ou ferait-il de l’ombre, et pourquoi, au point de lui souhaiter la mort, en la mettant carrément en scène au moyen d’un communiqué nécrologique diffusé sur les réseaux sociaux, comme si ces apprentis-sorciers adressaient une prière au bon Dieu ?
Sans doute, ces pseudos adversaires ou plutôt ennemis du Ministre d’État Pierre Mabiala, conscients du charisme et de la notoriété qu’il dégage et persuadés du fait qu’un affrontement ouvert avec lui est d’avance voué à l’échec, se sont rabattus sur les méthodes de voyous, actant en désespoir de cause, qu’ainsi que le dit le proverbe arabe : « la main que tu ne peux briser, baise-là et prie Dieu de la briser pour toi ».
Il en résulte alors que cette action macabre menée contre le Ministre d’État Pierre Mabiala, est pour ses auteurs, et leurs commanditaires, l’aveu de leur infériorité qui se décline par un manque de courage, pour lequel faute de mieux, ils privilégient les arguments de la force vile, plutôt que la force des arguments.

Envers ces galopins qui pensaient qu’à la suite de toutes ces attaques, le Ministre d’État Pierre Mabiala prendrait la parole pour se défendre, la force de son silence a dû siffler dans leurs oreilles, au point de les désarçonner et les ramener à l’évidence de ce qu’ils sont réellement. Ceux envers lesquels on oppose le silence pour toute réponse.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-01 12:11:43
Ce n’est pas tous les jours qu’un ambassadeur s’engage en faveur des questions culturelles, le but de tout développement en fin de compte, car aucune nation ne peut se développer sans les normes de sa culture, disait Emmanuel Kant, philosophe allemand. Vendredi 31 mai 2024, l’ambassadeur du Congo en France, Son Excellence Rodolphe Adada a réaffirmé sa ferme volonté à soutenir les artistes congolais de France et des différents pays de sa juridiction. Une bonne nouvelle pour un secteur longtemps délaissé par les politiques publiques.
«J’ai toujours dit que l’Ambassade du Congo en France est la Maison commune de tous les Congolais. Tous ceux qui veulent travailler avec nous sur différents projets, trouverons toujours une porte largement ouverte ici », a déclaré le diplomate congolais, lors de la conférence de presse relative aux préparatifs de la célébration des 25 ans de carrière musicale de l’artiste-musicien, compositeur et trompettiste de renom, Ya Tatchi, le premier trompettiste congolais qui a su se démarquer en leader sur la scène internationale.

Derrière cette volonté et cette détermination de Rodolphe Adada, la reconnaissance est surtout symbolique. Car les artistes congolais, mal-aimés de la modernité, ont été pendant des décennies les oubliés de l’action économique et de la politique culturelle.
Sociétés d’auteurs inexistantes ou inefficaces, piratage... Le manque à gagner est important pour les artistes congolais, qui peinent à profiter de leur succès.
Depuis plusieurs années, ils manifestent toujours leur inquiétude devant la dégradation de leurs conditions de travail et de vie.
Les points de cristallisation restent la perception de leurs droits, d’une part, et l’accompagnement social quasi inexistant, d’autre part.
On dit des ambassadeurs qu’ils assument la plénitude des pouvoirs de l’État à leur poste. Ils sont nommés en conseil des ministres et sont responsables de tout ce qui intéresse le Congo-Brazzaville dans le pays d’accueil.
En plus de représenter le pays, leur mission comporte 3 axes principaux : protéger les Congolais et Congolaises, établis ou de passage dans le pays, soutenir les intérêts commerciaux, économiques et financiers, promouvoir les intérêts culturels, scientifiques et encourager les relations bilatérales, amicales, politiques …
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-01 09:50:41
On le pensait moribond, mais à l’heure du streaming et des data le single redevient le format privilégié pour lancer et asseoir une carrière. Et le célébrissime Jacky Moiffo, chanteur qui revendique sa liberté d’expression a compris les enjeux. Il vient avec un nouveau single sur le marché discographique : « J’adore Paris », véritable bombe lyrique. Paris, la plus belle ville du monde grâce au tourisme, la qualité des infrastructures, l’attractivité auprès des voyageurs étrangers ou encore la diversité de l’offre culturel. Une aubaine pour la Ville lumière qui se prépare à accueillir les Jeux Olympiques du 24 juillet au 11 août 2024 de s’approprier ce tube qui accroche sans reproches. Un single mis à la disposition des fans des belles mélodies ce samedi 1er juin via les plateformes numériques.
Les nouveautés de Jacky Moiffo se font rares. Lorsque nous avons la chance de mettre la main sur une nouveauté, il faut la savourer jusqu’à la moelle épinière.
Clairement, l’artiste franco-camerounais prouve une fois de plus qu’il privilégie la qualité et non la quantité. Le single « J’adore Paris » offre un caractère unique, une véritable alternative à ce qui se fait sur le marché.
La musique de Jacky est composée des sonorités vibrantes proposées accompagnée d’un beat authentique qui motive la danse. Comme son single « J’adore Paris » une chanson dansante qui est caractérisée par des paroles et une d’ambiance typique.
Jacky offre des textes attirants à travers sa voix suave soutenue par une rythmique moderne. Il s’agit d’une animation irrésistible en mode solo concoctée dans le style reggae qui reste un rythme dénominateur de la musique.

Dans ce single, on reconnait justement la touche du grand arrangeur du Congo-Brazzaville, Sammy Massamba.
Et que seraient ces vacances estivales sans « J’adore Paris » de Jacky Moiffo qui a rivalisé d'imagination pour envahir les ondes et notre quotidien ?
Le temps passe, mais la tradition perdure : à chaque été son tube. Branchez les enceintes, montez le son pour savourer sans détours « J’adore Paris ».
Au-delà de sa belle voix, véritable instrument de séduction, et en plus d'être chanteur, Jacky Moiffo est un chevronné journaliste indépendant.
Après avoir travaillé pour Vox Africa, il a lancé la web TV JMTV+ ouverte à toutes sensibilités et couleurs politiques. Il réalise des interviews de personnalités sur des sujets souvent en rapport avec l'Afrique et le Cameroun en particulier.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-01 08:10:59
Il s’est tenu du 30 au 31 mai 2024 à l’École Supérieure de gestion de l’Administration des Entreprises (ESGAE) de Brazzaville, les premières journées de l’entreprise et de l’employabilité ’’JEE 2024’’, sous le patronage de Jacqueline Lydia Mikolo, ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Artisanat, marraine de l’événement avec pour thème : « L’employabilité des étudiants au cœur des relations entre l’Ecole et les entreprises ». On y a également noté la présence, entre autres, du haut-commissaire aux états généraux de l’enseignement, Hellot Matson Mampouya, du président de l’Association des parents d’élèves et étudiants du Congo (APEEC), Christion Epouma, de Mme l’administrateur-maire de l’arrondissement 4 Moungali, Sylvie Makosso et du président de l’Université Denis Sassou Nguesso, le professeur Ange Antoine Abena.

Ces journées qui se sont étendues sur deux jours se sont tenues dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique de cet établissement privé d’enseignement supérieur et des services qui sont en adéquation parfaite avec le projet de normalisation du système LMD (Licence-Master-Doctorat).
Selon le directeur du comité d’organisation, David Makany, « les premières journées de l’entreprise et de l’employabilité regroupe un ensemble des participants qui relèvent des entreprises tant du secteur privé que public, comme le Fond d’impulsion, d’accompagnement et de garantie (FIGA), partenaire officiel desdites assises ».

En effet, ces journées sont comprises comme une rencontre entre entreprise et l’école, mais surtout, comme une démarche à l’entreprise vers l’école. Aussi, la marraine des JEE 2024 a-t-elle relevé l’importance des PME du Congo, en ce qu’elles représentent sur l’ensemble du territoire national près de 90 % des entreprises. Des entreprises qui doivent s’inscrire dans la perspective de développement durable afin de garantir au Congo, un environnement socioéconomique stable et fiable.
Pour Jacqueline Lydia Mikolo, l’employabilité des étudiants et diplômés est de facto une préoccupation constante pour tous les décideurs et acteurs professionnels, qui ont un besoin des cadres compétents et opérationnels. Mais également pour que, les formations offrent des solutions qui durent, au besoin manifestés par les populations.

Clôturant les premières journées, le promoteur de l’ESGAE, le professeur Roger Armand Makany a exhorté les jeunes apprenants de son école à plus d’ardeur au travail, surtout en cette fin d’année académique. Etant donné que ceux-ci, sont à l’orée des examens. « Je pense qu’il y a deux choses. Le président de l’Université Denis Sassou Nguesso, le professeur Abena, a insisté sur le fait que, nous devons former des cadres citoyens. Derrière cela, il y a beaucoup de choses, beaucoup des valeurs. Il a dit en substance, de ne pas voler, mais vous savez qu’au niveau de l’école, nous insistons aussi sur un élément : la montre au poignet. Donc, respecter l’heure, respecter le temps, avoir une bonne gestion du temps. Quand on sait bien gérer le temps, on gère bien l’avenir. Quand on gère mal le temps, on hypothèque ou on gaspille l’avenir. Ainsi, la bonne gestion du temps, c’est une valeur qui doit caractériser un cadre citoyen, en particulier, vous qui êtes ici à l’ESGAE. Nous devrons respecter notre calendrier académique, notre programme ».
« Par ailleurs, je voudrais féliciter notre directeur des études, qui a eu cette lourde responsabilité, de commencer l’année et de terminer les cours. Et bientôt, il va s’engager, avec ses équipes de la scolarité, pour préparer et organiser les examens. Félicitation à Monsieur le directeur des études pour avoir su mener à bien, cette année académique. Bravo donc à Monsieur Dieudonné Tsokini, et grand merci », a-t-il conclu en clôturant les premières journées dites JEE 2024. L’année prochaine, ça sera les JEE 2025 et, ainsi de suite.

Il sied de signaler que l’ESGAE est un établissement d’enseignement supérieur qui aujourd’hui totalise 30 ans d’existence. C’est une entreprise congolaise qui fait de l’excellence son crédo.
VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-01 07:42:52
L’Ambassade du Congo en France a accueilli les férus de la musique congolaise ce vendredi 31 mai 2024 à 18h00. Une grande première qui met en lumière Ya Tatchi, le premier trompettiste congolais qui a su se démarquer en leader sur la scène internationale. Ce lieu exceptionnel a invité le public parisien à une immersion culturelle unique dans le cadre des préparatifs de la célébration des 25 ans de carrière musicale de l’artiste-musicien, compositeur et trompettiste de renom, Muan Ndjindji, auteur de quatre albums – le dernier-né, « Lorsqu’on est content », sorti en 2022 – depuis le début de sa carrière à Pointe-Noire.

La conférence de presse de Ya Tatchi a été rehaussée par la présence de l’ambassadeur du Congo en France, Son Excellence Rodolphe Adada, déterminé à soutenir les artistes congolais de France, suivie d’un concert de Jazz et d’une collation.

De son vrai nom Tatih Patrick Renaud, Ya Tatchi est originaire de Pointe-Noire (capitale économique de la République du Congo).

Après ses études universitaires, il a choisi la musique qu’il avait commencée depuis l’âge de neuf ans. C’est à Pointe-Noire qu’il s’est perfectionné en jouant dans des orchestres de variétés et à plusieurs ateliers de jazz qu’organisait le CCF (centre culturel français).
Dans l’histoire de la musique congolaise Ya Tatchi est le premier trompettiste qui se démarque en leader dans une échelle internationale.
De tournée en tournée, il est le premier trompettiste congolais à prendre cette initiative. Après plusieurs années dans les cabarets en Afrique et en Europe; avec ses talents de compositeur, d’arrangeur, de chanteur, de trompettiste et de danseur ; il s'est lancé dans la production de ses albums.
En dehors des qualités de musicien, Ya Tatchi est aussi opérateur culturel avec le célèbre festival « la fête à ndjindji » dont il est l'organisateur et le créateur.
Il fait une musique métissée jazzy avec des colorations africaines et latino. Ya Tatchi chante en vili, en lingala, en anglais, en français, en italien, en romanche et en suisse allemand.
Jean-Jacques Jarele SIKA/ Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-31 23:19:13
Le personnel du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville a décidé de relancer la grève générale avec service minimum dans tous les services cliniques, médicotechniques et administratifs, à compter du 3 juin. Les agents réclament l’apurement des trois mois d’arriérés de salaire.
La déclaration lue le 31 mai, au cours d’une assemblée générale, par le secrétaire général de la Confédération syndicale du Congo (CSC) CHU-B, Berthellet Zebal, stipule que faute de satisfaction de leurs droits, la direction générale est invitée à prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’organisation du service minimum.

Les agents du CHU revendiquent également la concomitance du paiement des salaires avec les fonctionnaires ainsi que l’amélioration des conditions matérielles de travail.

Par ailleurs, l’intersyndical appelle les travailleurs à la discipline et à la responsabilité en vue d’assurer la sauvegarde de l’outil de travail.

Concernant la concomitance des salaires avec la fonction publique, un engagement pris par le Premier ministre, l’assemblée générale fait le constat inquiétant du glissement de plusieurs semaines entre le paiement des fonctionnaires et les travailleurs du CHU de Brazzaville, avec le risque évident de conduire à de nouveaux arriérés de salaire en plus de ceux déjà dus au titre des années 2009 et 2020.

Pour rappel, depuis le 26 mai 2021, l’intersyndical avait transmis au ministère de la Santé et de la Population une proposition de protocole d’accord en vue de l’apurement progressif des arriérés de salaire.

L’équipe de travail paritaire composée des membres de l’administration et ceux de l’intersyndical, mise en place à cet effet par le directeur général du CHU courant 2022, n’a abouti à aucun résultat satisfaisant.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-31 22:19:32
Si vous trouvez que l'éducation coûte cher, essayez l'ignorance disait Abraham Lincoln. Le collège d’Ibenga dans le département de la Likouala (nord) semble avoir été laissé pour compte. Motif, le piteux état, dans lequel se trouvent les bâtiments dudit établissement, expose les enseignants et les élèves aux risques de tout genre et à toutes les intempéries. Et pourtant, ces élèves qui veulent s’instruire, être éduqués et formés pour la relève du Congo ne demandent que les meilleures conditions pour cet établissement scolaire dépourvu de beaucoup de commodités permettant aux élèves de suivre une scolarité ordinaire et calme.
La situation actuelle de cet établissement scolaire d’Ibenga aussi triste qu’elle puisse paraître, devrait interpeler toute personne de bonne conscience sans oublier ceux qui ont une moindre parcelle d’autorité dans le domaine de l’éducation nationale au Congo-Brazzaville.
Enfin, les autorités départementales sont aussi sollicitées pour la prise en charge des travaux de réhabilitation de cet établissement scolaire jugé trop dangereux pour accueillir des élèves.
Cliquer la photo pour lire la vidéo (images du dimanche 26 mai 2024).
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-31 21:37:07
Les épreuves du baccalauréat 2024 sont prévues du 18 au 21 juin. Depuis quelques années déjà, Brazzaville ne parvient pas à se faire une place dans le carré d’as au baccalauréat qui reste dominé par les départements de l’arrière-pays.
Lors de la session de 2023, le département scolaire de Brazzaville a occupé la dixième place, sur douze, avec un taux de réussite de 43,81 %. Une performance légèrement améliorée comparée à celle de 2022 où le taux de réussite était de 40, 94 %.
L’une des raisons de ces contre-performances des établissements de la ville-capitale, c’est l’impossibilité de certains promoteurs d’écoles privées qui organisaient de véritables réseaux de fraude, pour ensuite exhiber leurs « excellents résultats », de ne pouvoir le faire désormais, tant les mesures sont de plus en plus coercitives envers les tricheurs, quels qu’ils soient.
Lors du bac 2023 des enseignants et des cadres de l'administration scolaire pris en flagrant délit de fraude organisée, avaient été mis aux arrêts puis présentés au tribunal.
Pour cette session de 2024, un accent particulier est mis sur la lutte contre la fraude, autre forme d’antivaleurs. Comme pour le baccalauréat 2023, la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc) mise sur un examen « zéro fraude ».

Les candidats qui comptent sur les « bombes et autres « bébés guilli » n’ont qu’à y renoncer, car les surveillants ont été initiés à de véritables méthodes de détectives, capables d’aller débusquer l’antisèche où qu’il se trouve.

D’ici-là, les candidats ont quasiment deux semaines pour tenter de refaire leur retard, en s’adonnant à des révisions méthodiques, afin d’être on ne peut plus prêts, le jour J.
Au ‘’bac blanc’’, le département scolaire de Brazzaville a présenté 30 431 candidats, soit 16 631 pour les écoles publiques et 13 800 pour les écoles privées.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-05-31 20:50:54
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L'essentiel est de ne pas chercher à obtenir des résultats immédiats. La vitesse est réservée aux circuits de Formule 1 ou de Moto GP, et dans les paris, elle ne fait que nuire. Ici, il est important d'agir à un rythme modéré, comme un marathonien.
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Créé le 2024-05-31 18:44:01