En lieu et place du Président Denis Sassou N’Guesso, le ministre des Affaires étrangères, de la francophonie et des congolais de l’étranger, a pris la parole à la tribune de la 79ème assemblée générale des Nations Unies. Jean-Claude Gakosso, a appelé à un retour urgent à la paix mondiale et à la sagesse collective face aux multiples crises auxquelles la planète est confrontée.
« La paix n’est pas une option, elle ne peut pas être une alternative. La paix est un impératif qui doit s’imposer à tous, partout et en tout lieu », a fait savoir Jean-Claude Gakosso, dans son discours lu au nom du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies tenue du 29 au 30 septembre à New-york aux États-Unis.
À cet effet, Jean-Claude Gakosso a évoqué les conflits armés persistants en Ukraine, en Palestine, au Soudan, dans le Sahel, ainsi que dans l’Est de la République démocratique du Congo (Rdc), en soulignant que ces situations représentent des défis existentiels pour l’humanité.
« Notre monde est à la croisée des chemins, plongé dans une spirale de crises imbriquées qui questionnent la conscience humaine et appellent au ressaisissement des dirigeants politiques mondiaux », a-t-il déclaré.
Le ministre congolais a souligné que c’est à force de persévérance qu’aujourd’hui la Libye renaît de ses cendres. Il a insisté sur l’urgence d’unir les efforts pour la paix.
Sur ce, Jean-Claude Gakosso a salué le travail acharné du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, que le Président Sassou N’Guesso préside, ayant réussi à rassembler les protagonistes libyens dans une démarche de réconciliation inclusive.
« C’est précisément cet impératif de paix, qui porte aujourd’hui les efforts de médiation en Libye. Le président Denis Sassou Nguesso s’investit depuis des années pour un apaisement général, pour une réconciliation inclusive. À force de persévérance et d’opiniâtreté, ce comité de haut niveau est parvenu à faire asseoir autour de la même table les frères ennemis d’hier », a-t-il fait savoir.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville