Sabotage des pylônes d’E2C : La Congolaise Des Eaux condamne avec fermeté ces actes d’incivisme contre le service public

Suite au sabotage des pylônes de la société Energie Electrique du Congo (E2C), La Congolaise Des Eaux (LCDE) condamne avec fermeté, dans un communiqué dont une copie est parvenue ce mercredi après-midi à notre rédaction, ces actes d’incivisme contre le service public qui mettent à mal le quotidien des populations en les privant d’électricité et par ricochet de l’eau potable.

LCDE reste, selon le même communiqué, solidaire à E2C et à ses équipes techniques qui sont à pied d’œuvre, nuit et jour, pour rétablir le service dans les meilleurs délais.

LCDE présente ses excuses à son aimable clientèle et à l’ensemble des usagers du service public de l’eau de la ville de Brazzaville pour le désagrément causé et les rassure qu’en attendant le retour au fonctionnement habituel, un plan de distribution alternée est mise en place, précise le communiqué.

On rappelle qu’un acte de sabotage sur un pylône électrique a entraîné une perturbation de l’alimentation électrique au centre-ville de Brazzaville.

Selon le directeur d’exploitation Brazzaville de la société Energie Electrique du Congo (E2C), Roland Darius Ikieri, ce pylône alimentait une puissance de 20 mégawatts en provenance du centre de dispatching.

Cet incident a affecté environ 500 clients au centre-ville, subissant désormais des délestages rotatifs pour compenser la perte de 20 mégawatts. L’incident équivaut à la panne de plus d’une quarantaine de transformateurs de 630 kVA.

Cet acte de vandalisme résulte du démantèlement des pylônes que des tiers emportent en coupant les cornières de soutien.

La société E2C a déjà pris des mesures pour pallier la situation.

Face aux difficultés liées au terrain et aux risques d’érosion, la société a commandé 30 kilomètres de câble haute tension (30 000 volts) pour créer une nouvelle ligne passant par le viaduc.

L’arrivée du câble a été confirmée et les travaux de remplacement débuteront prochainement.

Cette perturbation intervient dans un contexte de défis récurrents liés à la maintenance du réseau électrique congolais, face aux actes de vandalisme que les responsables d’E2C déplorent à plusieurs reprises.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville