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Les épreuves écrites du Baccalauréat général de l’année scolaire 2023-2024 ont été lancées le 18 juin 2024 par le ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, en compagnie de ses collègues, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, de l’Enseignement Technique et Jean-Rosaire Ibara, de la qualité et du service public, des commissions du Parlement en charge de questions éducatives, , des Représentants du Système des Nations Unies au Congo et d’une forte délégation de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC). Les lycées Pierre Savorgnan de Brazza à Bacongo et Joseph Chaminade à Poto-poto dans la ville capitale étaient choisis pour le lancement des épreuves écrites.

Ils sont au total 90.028 candidats inscrits, répartis sur 242 centres à travers le pays, à affronter cet examen d’État, qui marque la fin du cycle scolaire du lycée. Un examen qui donne accès aux études supérieures, notamment à l’Université.
Le clap de départ des épreuves a été donné avec les mathématiques pour toutes les séries puis le français pour les littéraires de la série A.
Brazzaville, la ville capitale compte 42.234 candidats, dont 34110 officiels et 8124 libres.
Par rapport aux années antérieures, pour cette année, on note une augmentation des candidats dans les séries scientifiques. Un phénomène qui qui a suscité la réaction du ministre de l’Enseignement.

Le ministre Jean Luc Mouthou a en outre signifié que le gouvernement s’est particulièrement mobilisé pour le bon déroulement des examens, un très important pour la vie de notre Nation.
Pour cette année 2024, le centre de Luanda au Cabinda compte 91 candidats : 87 officiels et 4 libres, tandis que la Chine n’a aucun candidat inscrit.
Ainsi, le ministre a noté une baisse drastique de 2,37% de l’effectif des inscrits au Baccalauréat pour cette session de juin 2024. Il a également constaté que cette baisse d’effectifs est due à la transhumance et à la réduction des dérogations.
Un fait insolite a marqué le jour du lancement des épreuves, une candidate dont la grossesse était à terme, sans doute prise par l’émotion d’affronter l’examen, a accouché d’un bébé de sexe féminin. La maman et le bébé se portent bien.
« Nos partenaires traditionnels de la sécurité civile ont pris en charge cette candidate. Nous saluons du reste les efforts consentis par les agents de la sécurité civile qui nous accompagnent depuis fort longtemps », a déclaré le ministre Jean-Luc Mouthou, commentant la situation.
Grâce aux agents de la sécurité sociale communément appelés sapeurs-pompiers que cette candidates enceinte a pu accoucher dans les conditions inappropriées et dans des circonstances plus ou moins idoines.
D'autre part, dans sa mission de sensibilisation, la HALC (Haute Autorité de Lutte contre la Corruption) ne cesse d'accompagner les uns et les autres pour éradiquer la corruption, qui de nos jours constitue une gangrène qui ronge la société.

"Cette année 2024 de la jeunesse, non à la tricherie et à la fraude scolaire, oui à la réussite propre", telle est la devise..
Signalons que les épreuves du baccalauréat général, session de juin 2024 qui ont démarré le mardi 18 juin, se poursuivront jusqu’au 21 juin.
VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-19 16:36:15
Joseph Miandzoukouta alias Yowanet, membre de la Commission nationale des arbitres a été placé sous mandat de dépôt et incarcéré mardi 18 juin, à la Maison d’arrêt de Brazzaville. Cette incarcération fait suite à une enquête ouverte par la gendarmerie, à l’encontre de trois personnes impliquées dans une affaire de corruption et de falsification de résultat sportif. La plainte avait été déposée par le Ministère des Sports qui s’est porté partie civile.
L’affaire avait fait grand bruit sur les réseaux sociaux, à travers un document audio dans lequel Joseph Miandzoukouta dit Yowanet, membre de la Commission nationale des arbitres, demandait à Chynel Géo Bango, arbitre international, devant officier le match Léopard contre Cara à Dolisie, que la somme d’un million de Francs CFA lui avait été réservée, pour favoriser les manœuvres du Club Otoho afin de faire perdre Léopard de Dolisie par forfait contre Cara.
L’arbitre Chynel Géo Bango devait distribuer des avertissements à-tout-va aux joueurs de Léopard, jusqu’à en exclure un, créant de ce fait la colère des joueurs de Léopard ainsi que du public qui manifesteraient leur hostilité envers l’arbitre. Un prétexte suffisant pour l’arbitre, d’arrêter la rencontre pour cause d’insécurité et mise en danger de l’intégrité physique du corps arbitral.

Ce manège devait procurer à Chynel Géo Bango la somme d’un million de francs CFA. De l’argent mis à sa disposition par le président Olangué, le patron de l’AS Otoho, principal cerveau de la corruption.
S’estimant en droit d’ester en justice, dans une affaire qui impacte son domaine de compétence et salit l’image du Sport au Congo, à la suite de la plainte du ministre des Sports, Joseph Miandzoukouta dit Yowanet et l’arbitre Chynel Géo Bango ont été interpellés et entendus par la gendarmerie. Le président Olangué sur qui pèse également de lourdes présomptions, n’a pu l’être, car se trouvant en vacance à Paris.
À l’issue des auditions les deux prévenus, notamment Joseph Miandzoukouta alias Yowanet et Chynel Géo Bango ont été présentés au juge. Compte tenu des charges qui pèsent sur lui, Joseph Miandzoukouta dit Yowanet a été placé en détention tandis que le second a pour l’instant été laissé libre de ses mouvements.
La gendarmerie attend le retour à Brazzaville du président de l’AS Otoho, pour l’interroger également à son tour.
Rappelons que compte tenu de cette affaire, le président de la FECOFOOT, Jean Guy Blaise Mayolas avait dissout la Commission nationale des arbitres par une décision publiée le vendredi 7 juin 2024 à Brazzaville.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-19 05:39:51
La présidente de la Fondation Congo Assistance, Antoinette Sassou N’Guesso, a inauguré, le 17 juin, le centre de santé intégré de Yanga, situé à plus de 45 km de la ville de Pointe-Noire. C’était en présence du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.
Le centre de santé intégré de Yanga a été construit par la société Perenco, dans le cadre de sa responsabilité sociétale et environnementale.
Présentant l’ouvrage, le directeur général de Perenco a confié que ce centre comprend quatre bâtiments flambant neufs et bien équipés.
Un bâtiment principal comprenant douze lits d’hospitalisation, un bloc d’accouchement, un laboratoire, des bâtiments de logement et un bâtiment annexe.

« Les travaux ont été exécutés par des sociétés cent pour cent congolaises, avec une main d’œuvre locale à hauteur de 30%. Ces infrastructures qui portent le nom de Mme Antoinette Sassou N’Guesso sont le symbole de notre engagement pour la santé et le bien-être de tous », a indiqué le directeur général de Perenco, Stéphane Barc.
De son côté, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a exhorté le personnel soignant et administratif à prendre leurs responsabilités. Il a appelé la population de Yanga à participer à « la co-gestion de ce centre de santé ».
« Voici un centre qui remplit les exigences structurelle et fonctionnelle de la dispensation des soins promotionnels, préventifs, curatifs et d’appui. C’est ici le lieu d’enjoindre la directrice départementale des Soins et Services de santé, le médecin chef du district sanitaire, l’ensemble du personnel de santé, les membres du comité de santé, les sages, les notables, à prendre bien soin de ce centre », a déclaré Gilbert Mokoki.
En outre, le ministre de la Santé a encouragé les membres de l’équipe technique à atteindre les performances escomptées, et a exhorté la population à s’organiser autour du comité de santé « pour participer pleinement à la cogestion de cette aire de santé ».
Pour faciliter les évacuations sanitaires, l’épouse du chef de l’État, Antoinette Sassou N’Guesso, a offert une ambulance au centre de santé intégré de Yanga.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-18 20:34:35
Il est un cadre du Fonds monétaire international (FMI), le congolais Régis Olivier N’Sonde va désormais siéger au conseil d’administration de cette institution aux côtés des vingt-trois autres membres. La contribution du promu est attendue pour l’avancement du Programme triennal au titre de la facilité élargie de crédit entre le Congo et le FMI.
Le nouvel administrateur du FMI, Regis Olivier N’Sonde, a été reçu le 17 juin à Brazzaville par le chef de l’État, Denis Sassou N'Guesso.
Le promu était venu prendre des conseils auprès du président congolais sur le programme de réformes macroéconomiques avec le FMI, notamment la cinquième revue bouclée en mai dernier, ainsi que sur les sujets liés à l’agenda de l’économie mondiale, précisément la dette qui continue de peser sur le Congo et de nombreux pays africains.
« Le Conseil d’administration du FMI est représenté par vingt-quatre pays membres dont deux pays africains. J’ai eu l’honneur d’être désigné administrateur parmi vingt-trois candidats. Je tenais à commencer ma tournée de remerciements aux différents pays qui m’ont soutenu par mon pays, le Congo-Brazzaville. J’exprime la profonde gratitude au Congo pour l’appui à ma nomination. C’est la raison de ma visite chez le président de la République », a indiqué Régis Olivier N’Sonde au sortir de la rencontre avec le chef de l’État, en présence de ses collègues du FMI.
La mise en œuvre du programme de réformes Congo-FMI était sans doute le principal sujet de l’entrevue chez Denis Sassou N'Guesso. Ils ont surtout évoqué la question des droits de tirages spéciaux qui sont alloués par le FMI au profit des États. Pour optimiser la gestion de ces financements, selon Régis Olivier N’Sonde, les pays bénéficiaires ont besoin de canaliser ces ressources vers les institutions qui sont proches du terrain comme la Banque africaine de développement.
Rappelons qu’une équipe du FMI a entamé, depuis le 5 juin, une mission d’assistance technique au Congo en vue d’évaluer les prix de produits pétroliers finis et leur mécanisme d'ajustement, ainsi que les effets de la mesure sur les subventions aux carburants prévue dans le programme quinquennal. Les émissaires du FMI devraient échanger avec les autorités congolaises, les responsables des administrations publiques, des entreprises du portefeuille public et parapublic et du secteur privé pétrolier.
L’objectif de cette assistance technique est d’estimer le coût budgétaire des subventions des produits pétroliers, d’analyser la structure des prix des carburants (les mécanismes d'ajustement, les évolutions institutionnelles et sectorielles du marché des produits pétroliers finis), avant de proposer une nouvelle feuille de route. Il s’agit d’anticiper les effets néfastes de la hausse des prix du carburant à la pompe sur l’économie nationale et la population.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-18 20:01:46
Le premier vicaire de la paroisse Saint-Esprit de Moungali, l’Abbé Roy, a invité, le 15 juin à Brazzaville, les élèves à une bonne conduite pendant les grandes vacances. Le dirigeant épiscopal les a inviter à éviter les mauvaises compagnies incitant aux actes de vandalisme.
L’Abbé Roy a fait cette invite au cours d’une messe organisée en faveur des élèves présentant les examens d’État pour certains, tandis que d’autres sont déjà en vacances.
Mettant en garde les jeunes, l’abbé a prévenu qu’avec les vacances, beaucoup d’élèves s’intéressent aux actes de vandalisme et certains goûtent même à la drogue.
La société actuelle est noyée dans les antivaleurs dont la jeunesse est souvent à l’origine, notamment, le viol, le vols ou encore le tabagisme.
« J’invite les élèves à se rappeler des notions apprises à l’école sur l’instruction civique et l’éducation morale. Ces notions permettent de connaître le bien et le mal. Elles conduisent au respect des biens publics, ainsi que des hommes en société », a-t-il rappelé.

Les vacances ne sont pas un moment de constants divertissements, mais plutôt une période où chaque élève tente aussi de bien assimiler les enseignements déjà acquis.
L’Abbé Roy, s’est satisfait de voir les élèves participer à cette célébration eucharistique, une manière pour les enfants de confier leurs études au seigneur. « Nous savons qu’une société ignorante est une société morte. Les enfants sont l’avenir de demain, il faut les éduquer afin qu’ils prennent au sérieux leur destin. Cette qualité passe aussi par la prière car, Dieu doit être au centre de tout », a- t- il fait savoir.
Pour l’abbé, cette initiative doit être pérenne, pour montrer aux enfants qu’il faut placer Dieu au centre de la vie scolaire, familiale et quotidienne.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-17 20:35:15
À l’occasion de la Journée de l’Enfant Africain (JEA) dont le thème cette année est : « L’éducation pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue », l’UNICEF et le Système des Nations Unies en République du Congo réaffirment leur engagement pour une éducation inclusive et de qualité pour chaque enfant du Congo.
La Journée de l'Enfant Africain commémore le soulèvement de Soweto en 1976, pendant laquelle des élèves ont protesté contre l'inégalité et l'injustice en matière d'éducation sous le régime d'apartheid à Soweto, en Afrique du Sud.
Instituée en 1991 par l’Union Africaine, cette journée est célébrée le 16 juin de chaque année. « Les efforts pour une éducation pour tous doivent être continus et amplifiés à travers une synergie d’actions entre les pouvoirs publics, les partenaires au développement, les organisations non gouvernementales, les confessions religieuses, les acteurs de l’école », a déclaré madame Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa, ministre des Affaires Sociales, de la Solidarité et de l’Action Humanitaire.
Inscrite comme un droit inaliénable dans les articles 28 et 29 de la Convention Relative aux Droits de l’Enfant, l’éducation est le socle du développement humain de toute société en permettant que chaque enfant puisse affirmer son potentiel et sa personnalité grâce à l’apprentissage.

Au Congo, si les efforts du Gouvernement et de ses partenaires ont permis d’atteindre un taux de scolarisation du cycle primaire élevé, de nombreux défis persistent. La qualité de l’apprentissage demeure faible avec plus d’un enfant sur deux qui n’a pas acquis le seuil suffisant de compétences en français et en mathématiques à l’issue du cycle primaire. Par ailleurs, l’ampleur des violences en milieu scolaire, qu’elles soient psychologiques, physiques, économiques, sexuelles ou en ligne, continue d’affecter la scolarité et le développement des filles et des garçons qui en sont victimes.
« En cette journée où nous célébrons chaque enfant africain, je voudrais prêter ma voix aux dizaines de milliers d’enfants du Congo dont la scolarisation est entravée ou limitée », a déclaré le Docteur Chantal Umutoni, représentante de l’UNICEF en République du Congo. « Je pense particulièrement aux enfants issus de communautés autochtones et ceux victimes de récentes inondations. Nous devons redoubler d’efforts pour que chacun de ces enfants jouisse de son droit à une éducation inclusive et de qualité. »
Au Congo, l’UNICEF appuie le Gouvernement pour améliorer le système éducatif au travers du renforcement des capacités, de l’offre des services éducatifs, de la promotion des innovations et de la génération des évidences. Parmi ses actions, l’UNICEF appuie le Gouvernement dans le développement et la mise œuvre de la politique nationale intégrée de la petite enfance et a aussi soutenu la qualité d’apprentissage de près de 66 000 élèves en 2023, en les dotant, des fournitures scolaires nécessaires.
« L’objectif de développement durable 4 « éducation de qualité » est une des toutes premières priorités du Système des Nations Unies au Congo, affirme Chris Mburu, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Congo. Outre l’UNICEF, l’UNESCO, le PAM et le HCR sont mobilisés au côté du Gouvernement pour renforcer la qualité de l’éducation pour permettre aux enfants de bénéficier d’un repas à l’école et favoriser la scolarisation des enfants réfugiés ».
Dans la lancée du thème de cette année pour la Journée de l’Enfant Africain, le bureau de l’UNICEF en République du Congo prévoit de lancer prochainement une campagne de plaidoyer intitulée « L’école de mes rêves ».
Avec cette campagne, l’UNICEF souhaite donner la parole aux enfants pour qu’ils expriment leurs besoins et leurs attentes vis-à-vis de l’éducation. Cette initiative vise à sensibiliser davantage sur l’importance de l’éducation et à mobiliser la société congolaise pour soutenir les droits de chaque enfant à une éducation de qualité.
SERVICE COMMUNICATION/UNICEF- CONGO
Créé le 2024-06-17 18:28:44
Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza a abrité les festivités marquant les quarante ans de l’existence des MUCODEC. Le clou des festivités a été la cérémonie d’anniversaire proprement dite, le 12 juin 2024 à la place du siège MUCODEC de Madingou, sous le très haut patronage de la Première-dame, Mme Antoinette Sassou N'Guesso, présidente de la Fondation Congo-Assistance, marraine de l’événement.

La cérémonie d’anniversaire s’est déroulée en présence du ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande, Honoré Sayi, du Préfet de la Bouenza, Jules Monkala Tsoumou, du président du Conseil Municipal, Maire de la ville de Madingou, Fortuné Mpouéla, du Directeur Général des MUCODEC, Dieudonné Ndinga Moukala, du président Fédéral des MUCODEC, Florent Mouniengué Bitanda, des corps constitués nationaux et départementaux et des élus nationaux et locaux du département des sages et notabilités traditionnels de la Bouenza mais également des sociétaires du grand réseau MUCODEC.
C’est dans un climat d'apothéose et une liesse totale, que les populations de Madingou ont accueilli la marraine du 40e anniversaire des MUCODEC, la première-dame, Mme Antoinette Sassou N'Guesso.

L’événementiel a commencé avec le mot de bienvenue du président du Conseil-municipal, Maire de la ville de Madingou, Fortuné Mpouelé. Souhaitant la bienvenue à la marraine, Fortuné Mpouelé a remercié la première dame pour sa disponibilité en rehaussant de sa présence à cette célébration puis a rassuré celle-ci, qu’elle était bien chez elle, donc pas étrangère à Madingou.

Madingou, chef-lieu du département a abrité l’heureux événement, parce que cette collectivité locale, présenté comme le grenier du Congo et de la microfinance ont une belle histoire.
Dans son allocution, le président de Fédérations des MUCODEC a salué avec déférence les hôtes puis a peint le parcours élogieux de cette microfinance. « En cette journée mémorable marquant les 40 ans des Mutuelles Congolaises d'Epargne et de Crédit (MUCODEC) à Madingou, je suis profondément honoré de vous accueillir. Permettez-moi d'adresser mes salutations respectueuses à notre invitée d'honneur, Madame l'Épouse du Chef de l’État, ainsi qu'à Mesdames et Messieurs les Ministres, le Préfet de la Bouenza, le Président du Conseil Départemental, le Maire de Madingou, et à tous nos invités distingués issus d'organisations privées, étatiques et confessionnelles.

Les MUCODEC, depuis leur genèse à Madingou sous l'appellation de Coopérative d’Epargne et de Crédit (COOPEC), se distinguent comme un pilier de solidité pour la protection de l'épargne et l'accès au crédit de nos concitoyens. Leur capacité à évoluer, à s'adapter et à innover pour répondre aux besoins financiers des populations, en particulier les plus vulnérables, est exemplaire. Sur trois familles congolaises, au moins un membre est sociétaire de notre institution », a martelé le président Fédéral.
« En ce 40e anniversaire des MUCODEC à Madingou, je suis honoré de prendre la parole en tant que Président Fédéral pour célébrer cet événement exceptionnel. Je débuterai en partageant une citation inspirante de l'un de nos pionniers, Pierre Mahoungou, qui disait : "Là où la confiance naît, la prospérité fleurit." Nous nous remémorons avec émotion et fierté nos modestes débuts à Madingou il y a quatre décennies.

Nos premiers locaux, humblement qualifiés de "kiosques" par opposition aux imposants édifices bancaires, étaient des structures minimalistes construites avec l'aide des élus locaux. Un seul individu, le Gérant ou la Gérante de la Caisse, jonglait avec les multiples responsabilités allant de l'accueil des adhérents à la gestion manuelle des transactions et de la comptabilité, tout en assurant le ménage, souvent dépassant ses heures de travail sans rémunération adéquate. Cette époque exigeait un dévouement et une confiance inébranlables, le Gérant étant le gardien unique des clés du local et du coffre-fort, sans dispositifs de sécurité sophistiqués. La transformation de ces modestes kiosques en nos agences modernes actuelles souligne les progrès accomplis en 40 ans », a-t-il conclu.

Florent Mouniengué Bitanda a également relevé que les défis et les obstacles n'ont pas manqué durant leur parcours. La confusion survenue avec la faillite de la Coopérative populaire d'épargne et de crédit portant également le sigle COOPEC en 1987 ayant entraîné des répercussions désastreuses, dont des retraits massifs d'épargne, des crédits impayés et un climat de méfiance. C’est à cet effet que la transformation de la COOPEC en Mutuelles congolaises d'épargne et de crédit (MUCODEC) en 1989 fut capitale pour différencier clairement notre institution des précédents aléas. Cette transition a nécessité un travail de sensibilisation approfondi, soulignant notamment lors des assemblées générales annuelles des Caisses locales, pour rétablir la confiance de la population. Cette démarche a marqué le début d'une expansion notable pour les membres des MUCODEC.
« Cet anniversaire est aussi l’occasion pour la Fondation Congo-Assistance et la Fondation MUCODEC de jeter leurs projecteurs sur les populations de Madingou. En effet, nos deux organisations partagent une vision commune : celle de soutenir nos concitoyens dans leur quête d’amélioration des conditions de vie et de création d’opportunités économiques. C’est ainsi que Congo-Assistance à identifier à Madingou dix groupements et coopératives pour bénéficier de notre soutien conjoint en matériels de travail dans les domaines agropastoraux, de la transformation alimentaire et de l’artisanat. Ils font partie des piliers de nos économies locales.

Aujourd’hui, nous les honorons et les encourageons à inspirer d’autres acteurs. Ensemble, nous pouvons insuffler de nouveaux élans, partager nos ressources et multiplier les opportunités pour nos concitoyens. Que ce don de matériels serve à améliorer les conditions de travail et de vie de nos compatriotes, en favorisant la création d’activités génératrices de revenus et d’emplois durables.
En célébrant notre 40e anniversaire, nous regardons vers l’avenir avec optimisme et détermination. Notre engagement envers le développement local et le bien-être de nos communautés est plus fort que jamais. À tous les acteurs impliqués, je souhaite la même détermination, la même niaque et le même succès dans vos entreprises.
Ensemble, célébrons ces 40 années de confiance mutuelle, de solidarité et d'entraide. Engageons-nous à continuer de bâtir un avenir financier meilleur pour tous », a-t-il conclu.
Pour sa part, le Directeur Général, Monsieur Dieudonné Ndinga Moukala, saluant et remerciant la marraine du 40e anniversaire, a brossé le tableau radieux du réseau des MUCODEC au Congo. « Je vous remercie sincèrement de votre présence ici, sur cette terre de Madingou qui a vu naître les MUCODEC. Madingou, notre berceau ! J’aimerai spécialement saluer avec déférence, Madame Antoinette Sassou N'Guesso, Épouse du Chef de l’État, pour avoir accepté d’être la marraine de ces festivités du 40ème anniversaire. Mais aussi d’avoir fait le déplacement jusqu’à Madingou ce jour. Madame la première Dame, nos hommages ! », a-t-il exhorté.

« En juin 1984, commence l’aventure de ce beau réseau des MUCODEC par l’ouverture des portes de la première Caisse locale dans le quartier de la gare à Madingou. Cinq (5) ans plus tard, un bâtiment spécialement conçu a été érigé près de la voie ferrée.
Cette ouverture a marqué la concrétisation d’un projet initié en 1981 : celui de créer, sous une forme coopérative, une structure capable de promouvoir l’inclusion financière et de répondre aux besoins de l’agriculture rurale.
Le projet visait principalement les personnes à faibles revenus qui avaient du mal à accéder aux services bancaires traditionnels, en particulier les agriculteurs et les éleveurs. Cette initiative a été lancée par le Gouvernement congolais en partenariat avec la Coopération française et le Centre international du Crédit Mutuel (CICM).
L’équipe dédiée au projet était constituée de fonctionnaires du Ministère du développement rural », a détaillé le Directeur Général.
Dieudonné Ndinga Moukala a en outre fait savoir le pourquoi du choix de la localité dans ce département :
« Le choix stratégique de Madingou pour implanter la 1ère Caisse MUCODEC s'explique par sa position centrale en tant que plaque tournante des activités agricoles, sa connectivité par la ligne ferroviaire Congo-Océan et la route nationale n°1, ainsi que par la réputation de ses entrepreneurs agricoles engagés et motivés.

Ainsi, les MUCODEC incarnent l'esprit de solidarité et de mutualisme pour le développement économique et social des populations à faible revenu, en particulier dans les zones rurales.
L'héritage de Madingou en tant que lieu de naissance des MUCODEC demeure une source d'inspiration pour notre engagement continu envers l'inclusion financière et le développement durable. D’ailleurs, une attention particulière sera accordée dans cette localité par la Fédération des MUCODEC à travers les actions qui seront financées par la Fondation MUCODEC ».

Signalons que les MUCODEC fonctionnent selon le principe « 1 homme = 1 voix ». Au quotidien, une collaboration étroite est établie entre les administrateurs élus et les salariés, contribuant ainsi à l’amélioration des services aux sociétaires. Chaque sociétaire est à la fois copropriétaire et client de sa Caisse Locale MUCODEC.

En effet, les MUCODEC s’engagent activement dans la bancarisation des populations, en particulier celles exclues du système bancaire classique. Elles jouent ainsi un rôle essentiel en domiciliant les salaires des fonctionnaires et les pensions des retraités.
Les réseaux comptent 45 caisses locales et points de vente répartis sur tout le territoire congolais. Les MUCODEC sont reconnues pour leur engagement dans la lutte contre la pauvreté et la promotion de l’inclusion financière. Ainsi, on peut noter quelques avancées de l’année écoulée, 2023 : 422.000 sociétaires ; 228 milliards de francs CFA de dépôts ; 90 milliards de production de crédits ; 146 milliards d’encours de crédits ; 37.693 milliards 31.459 des chiffres d’affaires ; 16.937 milliards de frais généraux et 75.495 milliards de fonds propres.
À l’issue de la cérémonie y relative, la Première-dame, Antoinette Sassou N'Guesso, marraine de l’événement a procédé au dévoilement de la stèle marquant l’an 40 des MUCODEC.

L'épouse du Chef de l'État a fait un don des tricycles, pompes à eau, bâches à rouissage de manioc et divers matériels agropastoraux, à un échantillon d’agriculteurs et des coopératives de la place. En retour, les populations de la Bouenza, par le biais du préfet lui ont offert des présents, en guise de remerciement pour sa disponibilité légendaire.

VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-17 06:22:46
Le procureur de la République, André Oko Ngakala, a été assailli par une foule venue lui demander la libération de leurs enfants. La scène s'est déroulée ce mercredi 12 juin 2024 dans l'après-midi à son domicile sis dans la rue Mboko, non loin de l'avenue Maya Maya.
Environ une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles des mamans, se sont retrouvées devant ledit domicile avec un concert de casseroles. Toutes exigeaient la libération de leurs enfants, des présumés bébés noirs gardés à vue dans un centre à Texaco la Tsiémé.
Récemment, dans son discours, le président du Sénat s’est montré préoccupé par la criminalité, un phénomène dénommé « Bébés noirs » qui continue de gagner la ville de Brazzaville.
Ainsi, pour mettre un terme à cette insécurité, Pierre Ngolo a interpellé le gouvernement, à l’ouverture de la troisième session ordinaire administrative, afin qu’il prenne des dispositions nécessaires pour mettre un terme à ce phénomène.
« Nous devons, avec la force des institutions de sécurité et l’appui de notre système judiciaire, multiplier nos efforts afin de juguler le grand banditisme qui continue de semer la terreur à Brazzaville. Notre exigence est la sécurité et la justice pour tous et partout », a souligné le président du Sénat.
La resocialisation des jeunes délinquants dits « Bébés noirs », à travers leur rééducation dans les trois grands sites choisis dans le pays est, certes, une stratégie bien accueillie par la population. Mais trop de peur persiste encore face à la montée de ce phénomène dans le pays, spécifiquement dans les villes que sont Brazzaville et Pointe-Noire.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-12 19:51:58
Le 6 juin 2024, la Coopérative agro-pastorale Ya DIYI a reçu une invitation de la direction afin de participer au 20e Festival international des Musiques et des Arts Nsangu Ndji-Ndji, organisé par l'Espace culturel Yaro de Pointe-Noire, qui se déroule du 8 au 16 juin dans la capitale économique congolaise. La coopérative agropastorale YA DIYI spécialisée dans la production du miel et d'autres produits de la ruche, fera une communication pour sensibiliser le monde artistique et culturel africain aux grands enjeux écologiques de la sauvegarde de l'abeille en raison de son apport crucial dans la vie et la survie des poumons écologiques mondiaux dont le Bassin du Congo.
La communication portera sur deux thèmes essentiels. Il s'agit de « Quand l'abeille bourdonne à nos oreilles » ou comment tout au long de l'histoire l'abeille a constitué une source d'inspiration à des artistes (littéraires, peintres, cinéastes, etc.).
L'autre thématique est intitulée « Mon miel, mon abeille : une affaire de sécurité alimentaire et d'urgence climatique ». Dans cette deuxième thématique, YA DIYI devrait montrer l'importance écologique de l'abeille et les vertus thérapeutiques du miel et d'autres produits de la ruche (gelée royale, propolis, cire, etc.).
Sauvegarder l’abeille, un challenge écologique mondial
Objectif essentiel : sensibiliser le monde artistique et culturel africain à la sauvegarde de l'abeille. Certes il y a beaucoup de pollinisateurs pour assurer la vie et la croissance de la biodiversité. Mais l'abeille est selon la communauté scientifique mondiale cet insecte qui participe à plus de 90 % de la croissance, la vie et la survie du couvert végétal qui séquestre d'importantes quantités de dioxyde de carbone émises dans l'atmosphère par l'homme.
La sauvegarde de l'abeille devient ainsi tout un challenge au niveau planétaire vu l'urgence climatique à laquelle est confrontée l'humanité, laquelle est désormais tenue aux exigences de L'accord de Paris parmi lesquelles le maintien de la température moyenne de la planète « nettement » en dessous de deux degrés.
Et pour l'artiste africain, le challenge serait de s'impliquer dans la grande bataille de la sensibilisation en fichant l'abeille parmi ses sources d'inspiration. Ce qui devrait être une contribution non moins importante à la valorisation des initiatives inhérentes à la préservation des écosystèmes africains encore intacts dont le Bassin du Congo, deuxième poumon écologique du monde.

Des produits certifiés
En marge de ces communications, il est prévu une exposition vente des produits de YA DIYI. Il s'agit du miel, de la propolis, du venin d'abeille, de la cire d'abeille, de la gelée royale et du pollen. Ces produits issus de la miellerie moderne sont certifiés conformes aux normes d'hygiène et de qualité de l'OMS et de la FAO par l'Agence congolaise de la normalisation et la qualité (ACONOQ).
La coopérative agropastorale YA DIYI est basée à Pointe-Noire dans l'arrondissement 4 Loandjili.
De la récolte du miel à la commercialisation, en passant par le traitement, le conditionnement, la fabrication des ruches et la confection des tenues apicoles, YA DIYI intervient à tous les niveaux de la chaîne de valeur du secteur apicole.
Son centre de formation en apiculture professionnelle est l'unique du genre au Congo-Brazzaville et l’un des rares en Afrique centrale. Et comme au lancement en 2019, la session de formation en cours à Pointe-Noire a enregistré des apprenants venus de plusieurs pays dont le Sénégal et la France.
En avril dernier, à la demande du Fonds national d'appui à l'employabilité et à l'apprentissage (FONEA), une structure de l’État congolais, une quarantaine de jeunes autochtones des départements de la Sangha et de la Likouala ont été formés en apiculture professionnelle afin de garantir leur insertion socioprofessionnelle et renoncer à la cueillette artisanale du miel, destructrice de l'environnement. Le Festival international des musiques N’sangu Ndji-Ndji est un événement culturel qui réunit chaque été depuis 2004, des artistes venus de tous les quatre coins du monde pour échanger les talents et les faire valoir au public congolais en général et de Pointe-Noire en particulier.
Contacts : Tél : 04 466 98 54/06 963 07 64 E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
VALDA SAINT-VAL & JHON NDINGA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-11 19:16:14
Le Premier Secrétaire de l'UPADS, Pascal Tsaty-Mabiala a présidé la cérémonie d'intronisation de la Commission préparatoire du Congrès du Parti, le samedi 08 juin au siège du Parti à Brazzaville. Conformément aux conclusions de la session du Conseil national du Parti tenue à Brazzaville, du 5 au 7 avril dernier, il avait été décidé, entre autres conclusions, de mettre en place une commission préparatoire du Congrès du Parti.
Quatre temps forts ont marqué la cérémonie. La présentation des membres de la Commission préparatoire du Congrès, à travers la lecture de l'acte portant nomination desdits membres, par Sidoine Romaric Moukoukou.
Les congratulations des membres de la Commission préparatoire, par le Premier Secrétaire du Parti, Pascal Tsaty-Mabiala.

Le mot de circonstance du Président de la Commission préparatoire du Congrès, Joseph Adam Boussou Diangou.
Enfin, le discours d'orientations du Premier Secrétaire de l'UPADS Pascal Tsaty-Mabiala.
Le congrès de l’UPADS est attendu par les militants qui depuis quelques années, exigent une clarification de la ligne du parti de Pascal Lissouba.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-10 19:49:46
Le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Moussa, a, lors d’une communication faite aux membres du bureau politique le 8 juin à Brazzaville, évoqué un possible report de la tenue du 6ème congrès ordinaire du parti, prévu en décembre prochain.
Les participants à la 11ème réunion ordinaire du bureau politique du Comité central du PCT ont suivi une communication du secrétaire général, Pierre Moussa, qui n’a pas écarté l’hypothèse de reporter le prochain congrès en fin 2025.

« Ce congrès devra être un moment d’approfondissement de l’ancrage de notre parti dans le peuple, en épousant de façon forte sa cause, ses besoins, son combat pour la justice et le bien-être. De même, il sera un moment important de mobilisation de nos forces pour une éclatante victoire à l’élection présidentielle 2026 », a-t-il déclaré
Pour Pierre Moussa, l’instant présent requiert de l’ensemble des cadres, membres et sympathisants du parti ainsi que de ses unions catégorielles, une détermination forte, un engagement solide et une confiance sans faille dans les idéaux du PCT.
« C’est ainsi que le parti réaffirme sa place centrale dans la mobilisation des énergies, afin d’accompagner efficacement le président de la République et le gouvernement dans leur action, au bénéfice du peuple », a assuré Pierre Moussa.
Évoquant le rapport d’activités, il a indiqué que malgré des défis multiples et des contraintes financières majeures, le bureau politique du PCT s’est employé à la réalisation des objectifs que le Comité central s’est assignés, dans le cadre de son programme d’activité de l’année en cours.
« Il est donc évident que beaucoup reste à faire. C’est pourquoi, l’unité, la cohésion et la discipline chevillées au corps, nous devons continuer à travailler pour répondre aux attentes de nos militants et de nos concitoyens », a conclu Pierre Moussa.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-10 14:45:18
L’assemblée générale des travailleurs du CHU de Brazzaville tenue le 7 juin, a noté l’ouverture des négociations avec le gouvernement, lesquelles ont abouti à un relevé de conclusions. En conséquence de ces avancées, l’ensemble des travailleurs du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville décide de suspendre la grève dans tous les services à compter de la même date, indique l’avis de suspension de grève de l’intersyndicale de la structure hospitalière.

Toutefois, l’intersyndicale exige la prise en compte de l’ensemble des revendications des travailleurs. Il s’agit de la concomitance du paiement de salaires avec les fonctionnaires ; l’apurement des trois mois d’arriérés de salaires (novembre, décembre 2019 et décembre 2020) dont un mois doit être payé dans les délais.
« L’intersyndicale appelle les travailleurs à l’apaisement du climat social et à la préservation de l’outil de travail », souligne le document.
En cas de non prise en compte de ces revendications par le gouvernement, l’intersyndicale rendra responsable celui-ci et relancera la grève dans tous les services du CHU.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-10 12:29:43
Le collège intersyndical de l'Université Marien Ngouabi a décidé, le 8 juin à Brazzaville, d’aller en grève suite à la non prise en compte des doléances annoncées au gouvernement de la République.
Dans une déclaration conjointe signée des trois mouvements syndicaux de l'Université Marien Ngouabi, il est réclamé « le paiement de salaires des mois d'avril et mai impayés et la signature du protocole d'accord déposé sur la table du Premier ministre, chef du gouvernement ».
L’intersyndicale qui avait eu des rencontres avec le gouvernement, dit rester fidèle aux mécanismes syndicaux et annonce que « la grève prendra effet à compter de mardi 11 juin 2024. »
Cette grève ne pourra être précise l’intersyndicale, que si le gouvernement paye les deux mois de salaires. Un paiement à l’issue duquel « le collège intersyndical va encore s'asseoir pour la levée de la grève ».
« Nous sommes en face d'un gouvernement sérieux qui sera à la hauteur de régulariser cette situation, et ce n'est pas à cause des deux mois de salaires impayés que cette grande institution universitaire fermera ses portes » a expliqué Kimbouala Nkaya, secrétaire général adjoint du Syndicat des enseignants du supérieur.
En outre, le collège intersyndical met en garde quiconque tenterait de récupérer la situation à des fins politiques.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-10 12:07:02
Ainsi qu’il l’a toujours fait, en travaillant d’arrache-pied pour coller au cours du train-train écologique et des bouleversements climatiques, l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya trace la conquête de la sauvegarde de la vie, à travers le combat écologique que promeut le Président Denis Sassou N’Guesso avec deux nouveaux supports de belle facture et qui illustrent l’actualité climatique du moment. ‘’Les énergies fossiles à la barre – Un jugement climatique et un verdict scientifique avec ou sans appel’’, puis ‘’Finances climatiques – De l’argent du climat au climat de l’argent’’.
S’appuyant sur la vision écologique du Président Denis Sassou N’Guesso, qui en précurseur, s’est de tout temps investi pour la cause du climat et la sauvegarde de la planète, Michel Innocent Peya rappelle que le climat demeure une bombe redoutable et dévastatrice, qui doit nécessiter que le monde se mobilise. L’inattention et la non-maîtrise de l’humanité vis-à-vis de cette bombe fatale risque de créer des dommages irréversibles.
Relayer les différentes facettes de la vision écologique du Président Denis Sassou N’Guesso, véritable vivier duquel l’on peut puiser son inspiration littéraire, telle est l'une des missions que s'est donné l'écrivain-chercheur Michel Innocent Peya.
Écrivain engagé, un engagement qu'il assume par la force de ses écrits, l'homme est persuadé que le combat de son mentor Denis Sassou N’Guesso mérite que l'on se l'approprie, en le vulgarisant à travers tous les supports de communication, pour toucher nombre de citoyens du Monde, tant la portée de cette vision écologique est salutaire pour tous.

De nombreux esprits éclairés ayant eu une vision prospective de certains phénomènes qui accablent l'humanité, ont vu leur vision s'éteindre comme peau de chagrin, faute de relais efficaces, à même d'en vulgariser le contenu qui sans nul doute aurait pu changer le cours des choses. Les deux nouveaux ouvrages de Michel Innocent Peya à savoir : ‘’Les énergies fossiles à la barre’’ et Finances climatiques’’, participent de ce relais, la vulgarisation de la vision écologique de Denis Sassou N’Guesso.

Dans le premier ouvrage intitulé ''Les énergies fossiles à la barre'', Michel Innocent Peya renseigne sur la course effrénée aux énergies polluantes, qualifiées d’énergies ‘’écolo-criminelles’’. L’auteur met en lumière les conflits dans la perception des enjeux climatiques, nés de la différence d’intérêts nationaux et de vision entre les États, à l’instar de la Cop 28 aux Émirats arabes unis, quand les États ne pouvaient s’accorder sur la problématique des énergies fossiles qui ont permis le développement des Nations industrialisées, alors qu’il est demandé aux Nations en développement de les abandonner, quasiment sans compensation.

Dans le second livre, ‘’Finances climatiques’’, Michel Innocent Peya s’appuie sur le vibrant appel lancé par le Président Denis Sassou N’Guesso à l’endroit des pays pollueurs et principaux auteurs du réchauffement climatique, pour qu’ils ouvrent le robinet et laissent couler l’argent à auteur nécessaire pour financer un combat efficace et efficient contre le changement climatique. Domination du climat de l’argent plutôt que l’argent du climat. Les nantis dictent leur loi.

Promenant son regard sur un monde de plus en plus secoué par les conséquences des bouleversements climatiques, l'auteur traduit avec force-détails, les enjeux d'un combat de dimension planétaire, salutaire pour tous, qu'importe l'endroit de la planète où l'on se trouve. L'actualité récente en matière de climat, est fort évocatrice, à ce propos.
Tel un enfant que l’on met en garde sur la dangérosité du feu, mais qui en définitive le touche au point de se brûler les doigts, le Sommet des trois Bassins de Brazzaville avait émis des résolutions dont les enjeux se sont vérifiés comme indispensables, avec les inondations meurtrières en Chine ou en Amazonie, des glissements de terrains en Papouasie-Nouvelle-Guinée, avec des pans entiers de montagnes décrochés engloutissant tout un village, rasé par cette bombe naturelle, ou encore la vague de chaleur en Inde où le thermomètre a un temps côtoyé les 50 degrés à l'ombre, sans parler des deux Congo qui ont connu sur le fleuve commun des crues qui ont battu tous les records des relevés réalisés à ce jour, l'urgence climatique commande de se mettre résolument à la tâche. C’est maintenant ou jamais.

En cela, Denis Sassou N'Guesso sonne le tocsin de la mobilisation des énergies, afin de sauver la planète du péril climatique et garantir le bien-être des générations présentes et futures, à l’instar du sommet sur l’afforestation que son pay, le Congo, s’apprête à organiser.
Cliquez sur la photo pour lire la vidéo
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-08 08:15:46
Le président de la FECOFOOT, Jean Guy Blaise Mayolas a dissout la Commission nationale des arbitres par une décision publiée vendredi 7 juin 2024 à Brazzaville.

La décision président de la FECOFOOT fait suite à un audio largement relayé sur les réseaux sociaux dans lequel Joseph Miandzoukouta alias Yowanet, membre de la Commission nationale des arbitres, informe Chynel Géo BANGO, arbitre international, qu'un million de Francs CFA lui a été réservé pour favoriser les manœuvres du Club Otoho afin de faire perdre Léopards par forfait à Dolisie contre Cara.

Par ailleurs, la Commission éthique de la FECOFOOT devrait entendre les différents protagonistes de cette affaire pour des sanctions disciplinaires.

Cette affaire relayée par les réseaux sociaux, avec des personnages qui sont dument authentifiés sur l’audio, renseigne sur la corruption qui gangrène certains secteurs de la vie nationale.
Cet audio vaut aveux de culpabilité pour les différentes personnes impliquées. Il en résulte même que la pratique n’est pas à son début, car l’un des protagonistes réaffirme d’ailleurs que le président d’As Otoho sait comment faire avec lui, pour ce genre de situation. Dire le ver était depuis bien longtemps dans le fruit.
Une clameur publique dont le procureur de la République est en droit de se saisir pour ouvrir une enquête en flagrance, en dépit de la sanction disciplinaire.
Voila qui met les juges devant leurs responsabilités, dans la lutte contre les antivaleurs que le Président de la République appelle de tous ses vœux.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-07 19:33:23
Le président de l'Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), Chang Won-sam, a annoncé mercerdi dernier, lors d’un entretien constructif avec le ministre de la Coopération internationale et du partenariat public – privé, Denis Christel Sassou Nguesso à Séoul, qu'il soutient l'ouverture d'une ambassade de la Corée du Sud à Brazzaville, en vue de faciliter l'implantation d'une agence KOICA au Congo-Brazzaville.
De son côté, M. Christel Sassou Nguesso a salué le projet de l’implantation de cette représentation diplomatique qui sera le catalyseur de la coopération entre les deux pays.
« C'est une excellente nouvelle pour optimiser notre coopération. Et avec l'engagement pris lors du sommet Corée-Afrique de porter l'aide publique au développement à 10 milliards de dollars par an, la KOICA va jouer un rôle encore plus important à nos côtés », a écrit le ministre de la Coopération internationale et du partenariat public – privé, Denis Christel Sassou Nguesso, sur son compte X.
« Nous avons passé en revue notre coopération et sommes tombés d'accord pour dire qu'elle reste en deçà de son plein potentiel. Il y a tant à faire ensemble pour porter notre partenariat à un niveau supérieur », a-t-il ajouté.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-07 16:41:53
Un accident de la circulation s'est produit ce vendredi sur la RN2, vers le village Mokouangona, dans le Département de la Sangha. La voiture de marque Toyota RAV 4 a heurté un gorille. Le conducteur qui roulait à vive allure, en a perdu le contrôle de son véhicule qui a fini dans la broussaille.
Le gorille est mort sur place. De l'autre côté, aucune perte en vie humaine.
Cet accident intervient alors que les battues en forêt de la Sangha ont repris depuis le 30 avril dernier.
Le département de la Sangha est très connu pour son Parc national de Nouabalé-Ndoki qui s’étend sur une surface de plus de 423 000 hectares de forêts préservées à l’extrême Nord de la République du Congo.
Sa création remonte aux années 90 dans l’objectif de protéger les forêts naturelles intactes et leurs habitants, les gorilles des plaines, tout en promouvant un tourisme écoresponsable.
De nombreux panneaux de signalisation invitent les chauffeurs qui traversent ce parc protégé à la prudence et à la réduction de la vitesse, du fait de la traversée fréquente des animaux.
Il y a quelques années, un bus avait heurté un éléphant dans la même zone.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-07 16:02:01
Le président national du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), Euloge Landry Kolelas a invité, le 6 juin, à l’ouverture de la session ordinaire du comité départemental de Brazzaville, les militants et sympathisants à l’unité et à la cohésion, afin de préserver la vision du président fondateur, Bernard Bakana Kolélas, en vue de construire une maison commune qui rassemble les filles et fils de cette formation politique créée le 3 août 1989.
« Le MCDDI n’est pas une conception des individus mais une vision inspirée pour la construction d’une maison où doivent se rassembler les Congolais de tout bord et sur toute l’étendue de la République du Congo », a indiqué le président national.
Euloge Landry Kolelas a rappelé aux militants et sympathisants les valeurs universelles qu’incarne le parti, à savoir la justice, la paix, la liberté, l’amitié, la sincérité, l’honnêteté, l’intégrité, la fraternité, le partage et la compassion.
La tenue de cette session ordinaire, conformément aux statuts et règlement du parti, se fixe comme objectif l’examen et l’adoption de plusieurs documents fondamentaux. Il s’agit, entre autres, du plan d’action annuel du comité, du budget annuel prévisionnel, de la réactualisation du répertoire des militants et sympathisants et des fiches relatives aux traçabilités de la gestion financière du parti.
Par ailleurs, pour matérialiser la vision politique du parti, Euloge Landry Kolélas a saisi l’occasion afin de mettre à la disposition du comité départemental trois documents devant permettre de cerner le poids de la responsabilité de chaque membre, dans la sauvegarde de l’idéologie authentique incarnée par le président fondateur. Il s’agit notamment des documents portant sur la vision du parti, la vie et le parcours politique de Bernard Bakana Kolélas et son message testamentaire.
Tout en lançant un vibrant appel à tous les militants et sympathisants qui se sont égarés à se ressaisir et revenir à la maison commune, il a invité à l’union et à tous les niveaux afin de faire taire les querelles, les divisions inutiles pour retrouver les bonnes assises du parti.

« Notre parti mérite une place de choix dans l’échiquier politique de notre pays comme par le passé. Je vous demande d’être solidaires dans le travail, ouverts envers les autres et tolérants. Ce sont là, en rappel, les valeurs cardinales que nous a léguées le président fondateur de notre parti », a précisé Euloge Landry Kolélas.
Car, a-t-il ajouté, unis et en rangs serrés, les militants et sympathisants feront du MCDDI un grand parti où la démocratie et le développement vont s’intégrer au profit des générations futures.
« Le MCDDI reste un et uni et chacun de nous doit être un ‘’Bernard Bakana Kolélas », a-t-il conclu, avant de déclarer ouverte la session ordinaire du comité départemental de Brazzaville dont les travaux dirigés par le président départemental, Ulric Martinien Régis Bocko, déboucheront sur une série des résolutions.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2024-06-06 21:01:39
Un incendie s’est déclaré mercredi 5 juin aux environs de 18 heures, à la Maison d'arrêt centrale de Brazzaville. Le feu a pris dans 5 cellules du quartier des condamnés.
Le personnel pénitentiaire de la Maison d'arrêt centrale de Brazzaville a connu un début de soirée difficile mercredi, suite à un incendie, du reste imposant, qui a embrasé une partie de l’établissement.
Le quartier touché compte près de 400 pensionnaires.
La cause de cet incendie serait vraisemblablement un court-circuit.
Même si 5 cellules ont été endommagées, la situation a été vite maîtrisée.
On ne déplorerait aucun blessé et tous les prisonniers ont pu être contenus et réintégrés dans les cellules.
Ceux dont les cellules ont été particulièrement touchés par le sinistre ont pu être relogés.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-06-05 19:35:05
Ils sont deux délinquants fauniques appréhendés par les Forces de l’ordre. L’un des présumés trafiquants a été pris, le 31 mai passé à Brazzaville, en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire sectionnées en quatre morceaux, représentant un éléphant tué. Le complice quant à lui, a été rattrapé quelques instants après toujours à Brazzaville.
L’interpellation des deux présumés délinquants fauniques a été réalisée conjointement par les agents de la Direction Départementale de l'Économie Forestière et les éléments de la Région de Gendarmerie de Brazzaville avec l’appui technique du PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage).
Ces individus seraient dans un réseau des trafiquants de produits de la faune. Les pointes d’ivoire saisies proviendraient du village Nkola dans le Département du Kouilou.

Ces pointes d’ivoire ont été transportées dudit village pour Brazzaville, par l’un des deux prévenus afin d'être commercialisés. D’autres présumés délinquants fauniques impliqués dans cette affaire seraient encore en cavale.
La détention, circulation et tentative de commercialisation des pointes d’ivoire sont les faits qui leur sont reprochés. Ces derniers, répondront de leurs actes devant la justice congolaise. Ils risquent des peines allant jusqu’à cinq années d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre 5 millions de francs CFA, conformément à la loi.
Le trafic des produits de la faune conduit à l'extinction et à la disparition progressive des espèces animales sauvages et surtout celles intégralement protégées.
Le Congo, reste vigilant et sanctionne ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune sauvage. « À tous ceux-là qui s’obstinent dans l’abatage, la commercialisation et la circulation d’animaux protégés d’arrêter. Ils nous trouveront sur leur chemin. Nous allons les traquer jusqu’à leur dernier retranchement », a déclaré le Colonel des Eaux et Forêts, Joseph Moumbouilou, Directeur Général de l’Économie Forestière.
En rappel, le 05 mai 2024 à Pointe Noire, deux présumés délinquants fauniques avaient été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère et de sept (7) pointes d’ivoire sectionnées en plusieurs morceaux, représentant quatre (4) éléphants massacrés. Le procès portant sur cette affaire est en cours au Tribunal de Grande Instance de Pointe Noire.
L’article 27 de la loi 37/2008 du 28 novembre 2008 en République du Congo en matière de protection des espèces fauniques stipule : « l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts ; pour les besoins de la recherche scientifique ».
VALDA-SAINT-VAL
Créé le 2024-06-05 19:07:49