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Afrique/France - Santé : Anatole Collinet Makosso appelle à mettre en commun les intelligences pour une coopération dans le domaine de la santé

Le Premier ministre, Chef du gouvernement congolais, Anatole Collinet Makosso, a appelé, le 17 mai à Brazzaville, les membres de l’Académie de médecine France à mettre en commun les intelligences pour une coopération dans le domaine de la santé, des sciences, de la technologie, de l’innovation, de la recherche médicale, des soins et de la formation bénéfique à tous. Cet appel a été lancé lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion de réflexion des membres africains de l’Académie nationale de médecine France tenue, du 17 au 18 mai, dans le cadre de la coopération sanitaire de la France avec les pays à ressources limitées.

« L’expérience que nous venons de vivre ensemble lors de la pandémie de la Covid-19, a démontré que nous sommes dans un monde si petit que les virus ignorent complètement les frontières et circulent entre les continents et entre les pays, et passent d’un individu à un autre, et d’une communauté à une autre, sans visa, sans passeport, et sans y être autorisés », a dit Anatole Collinet Makosso, dans son allocution à l’ouverture des travaux.

Poursuivant son propos, le Premier Ministre congolais a indiqué que les parties prenantes n’auront très souvent peu de moyens pour y faire face, raison pour laquelle la réponse collective reste nécessaire, et celle-ci réside en une solide coopération. Elle passe par le partage des connaissances et des savoirs, elle nécessite des outils et des moyens mis en commun, a-t-il précisé.

L’organisateur de cette réunion, Pierre M’Pele, a pour sa part, rappelé le bien-fondé de cette session de Brazzaville avec pour, entre autres objectifs, de présenter le rapport de l’Académie nationale de médecine publié en juin 2023, sur la coopération sanitaire de la France avec les pays à ressources limitées.

Ces pays, a-t-il signifié, sont le plus souvent les pays africains en général et les pays francophones en particulier, avant de préciser qu’ils sont au total 18 Africains élus membres correspondants de l’Académie nationale de médecine France.

Dans son mot de circonstance, le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki, a évoqué quelques points pouvant leur permettre d’améliorer la coopération sanitaire entre l’Afrique et la France. Pour lui, ces pays à ressources limitées et la France devraient mettre en place un cadre de concertation, de mobilisation des ressources, de durabilité et du suivi de la mise en œuvre des politiques et d’actions de coopération bilatérale.

Il s’agira également d’élaborer une feuille de route stratégique pluriannuelle des actions de coopération sanitaire bilatérale, d’accorder une priorité à la santé de base communautaire dans le cadre des soins de santé primaire et renforcer dans des interventions axées sur la veille et la sécurité sanitaire, la promotion, la prévention, la mise en place des agences de régulation.

Intervenant à cette occasion, le président honoraire de l’Académie, Marc Gentilini, a souligné dans le message de l’Académie nationale de médecine France que cette institution n’a aucune leçon à donner, elle n’en a ni l’intention, ni les moyens. Elle a, en revanche, le devoir d’élargir son audience et d’émettre des avis mobilisateurs et d’actualité.

« La situation sanitaire du monde est tragiquement en recul, même la faim, la disette, la famine, conséquence de l’insécurité et des désordres nationaux et internationaux, progresse. Aucune action sanitaire durable n’est possible sans la protection de ceux qui la portent », a-t-il déclaré.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-18 18:25:37

RDC – Église catholique : Le Président Tsisekedi et le cardinal Fridolin Ambongo dissipent leurs malentendus

Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu le 16 mai à la cité de l'Union africaine, le cardinal Fridolin Ambongo venu le rencontrer sur sa propre demande. Selon le Prélat, il s’est agit de dissiper certains malentendus.

Alors qu’il demeure sous le coup d'une information judiciaire ordonnée contre lui par la cour de cassation, pour propagation de "faux bruits et incitations des populations à la révolte contre les institutions établies’’, le cardinal Fridolin Ambongo a rencontré le Président Félix Tshisekedi.

L’entretien entre le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et l’archevêque de Kinshasa qui a duré deux heures, a eu lieu en présence du chargé d’affaires de la Nonciature apostolique, Mgr Andriy Yevchuk.

Sur l’objet dudit entretien, le cardinal Fridolin Ambongo n’a pas fait mystère.

« Dans les tumultes qu’on a entendus sur les réseaux sociaux ces derniers temps, j’avais souhaité rencontrer le chef de l’État. Il m’a donné cette opportunité aujourd’hui. En tant que responsables du pays, le Président de la République et le cardinal de la RDC se sont rencontrés pour faire la lumière sur différents points », a déclaré le prélat au sortir de cette audience.

Et de préciser, comme pour confirmer une normalisation des relations, désormais actée.

« Cela a été un moment de clarification. Là où les hommes se parlent, les choses sont claires. C’est avec un sentiment de grande satisfaction et de gratitude vis-à-vis du chef de l’État que je sors de ce bureau », a-t-il poursuivi.

Puis de conclure en bon chrétien, guidé par l’amour comme Christ, « Pour moi, normalement, il n’y a plus de problème. Il y a eu plus de malentendus que de vrais problèmes. C’était nécessaire qu’on se rencontre pour faire la lumière sur tous ces sujets qui avaient peut-être créé des malaises. Et maintenant qu’on s'est parlé, tout devient claire », a commenté le cardinal.

Au sujet de ses déclarations pour lesquels il s’est mis en travers de la justice, le prélat a dit qu’il s’est agi d’un malentendu.

« Je crois que nous nous retrouvons sur un seul point. En tant que chef de l’Etat, son souci est le bien du peuple congolais. Il s’implique corps et âme pour que ce pays puisse retrouver sa sérénité et sa respectabilité sur la scène internationale. C’est le combat qu’il est en train de mener. De notre part, en tant qu’Église, notre souci est aussi le bien de ce même peuple », a-t-il renchéri.

« Nous sommes condamnés à travailler ensemble main dans la main pour le bien-être de ce peuple et pour le bien de notre pays qui est aujourd’hui en péril à cause de la voracité des pays voisins que nous connaissons », a-t-il ajouté. À noter que c’est la première fois que les deux personnalités se rencontrent depuis la visite du pape François à Kinshasa, en janvier 2023.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-18 15:47:00

France : Le Congo a été largement représenté au congrès de la Société Française de Pédiatrie à Nantes

Vingt (20) médecins (13 de Brazzaville et 7 de Pointe-Noire) ont pris part en présentiel et avec succès au congrès de la Société Française de Pédiatrie à Nantes du 15 au 17 mai 2024, seize (16) ans après la précédente édition. Le thème nodal du programme cette année est celui de la diversité, pour que tous les soignants des enfants, qu’ils soient pédiatres hospitaliers ou ambulatoires, médecins de soins primaires mais aussi de PMI ou de centres de santé puissent y trouver des informations scientifiques et pratiques mais aussi échanger avec les nombreux experts présents sur le site du congrès.

Sous le format d’une vingtaine d’ateliers, 42 tables rondes, 24 mises au point ainsi que des dizaines de communications orales et affichées, le conseil scientifique qui a coordonné les propositions des 28 sociétés filles de pédiatrie impliquées dans la constitution du programme a sélectionné des sujets très variés de cette spécialité, en lien avec l’actualité, l’innovation ou encore les « grands classiques » de la pédiatrie.

Cette année encore, deux séances plénières ont été l’occasion de conférences par des personnalités éclairantes sur la santé de l’enfant, les participants ont eu bien sur l’occasion de revenir sur les travaux menés dans le cadre des assises de la santé de l’enfant et aussi d’encourager les équipes d’internes à l’occasion des désormais célèbres Sim Pediatric Awards, concours de simulation autour des gestes d’urgences.

Plusieurs séances de DPC ont été organisées sur des sujets en lien avec la pratique ambulatoire.

Enfin, la remise de prix de recherche a été également un des moments fort de ce congrès et l’occasion de confirmer le soutien sans faille de la Société Française de Pédiatrie à ses jeunes chercheurs d’excellence.

Ainsi, les participants ont eu à cœur de combiner ce programme pédiatrique très riche avec les incontournables et aussi les trésors méconnus de la ville de Nantes.

Ce séjour à Nantes a été aussi l’occasion pour les pédiatres congolais de profiter des beaux moments qui font également le charme d’un congrès, en suivant à pied la ligne verte du Voyage à Nantes ou encore installés en bonne compagnie à refaire le monde en terrasse.

Le Comité d’Organisation du Congres 2024 ainsi que le conseil scientifique et le bureau de la SFP se réjouissent de retrouver les pédiatres de France et d’Afrique pour ce formidable rendez-vous de la pédiatrie.

La Société Française de Pédiatrie (SFP) est la Société Savante qui regroupe les pédiatres quel que soit leur mode d’exercice, salarié ou libéral. Elle organise chaque année un congrès qui réunit environ 3000 participants.

En 2023, le congrès a eu lieu à Marseille et l’année prochaine à Lyon du 21 au 23 mai 2025.

Une meilleure occasion de permettre aux pédiatres français et africains de visiter et de connaître les différentes villes françaises.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-18 07:51:27

Le calvaire des habitants de Diata-Makazou : pour traverser la rivière Mfilou, des jeunes portent les passants au dos moyennant 100 FCFA

« Nous payons une somme de 100 francs CFA à chaque passage. Cette somme est obligatoire en saison de pluie comme en saison sèche. Ici, il n’y a pas de pont pour aller de l’autre côté. Quand nous ne payons pas, nous sommes obligés de rentrer dans l’eau », lance Rémy, le visage courroucé. Martial, de son côté, sue à grosses gouttes sous une chaleur torride. A 17 ans, la boue jusqu'aux genoux dans ses vêtements troués, assure la traversée des piétons sur son dos d’une rive à une autre de la rivière Mfilou qui sépare les quartiers Diata et Makazou à Brazzaville. « J'ai mal au dos à force de travailler ici », lâche-t-il, sans se détourner de sa tâche. « Mais je n'ai pas le choix, je dois subvenir à mes besoins », plaide-t-il. Un peu plus loin, Germain, 16 ans, s'affaire lui aussi. Malgré un buste chétif sur des jambes rachitiques, il porte chaque fois sur son dos jusqu'à cent personnes du matin au soir. D'autres enfants à peine plus âgés, en haillons, font les mêmes allers-retours.

À Brazzaville, il faut s’y prendre tôt pour manger le soir. Tout le monde pratique l’article 15, une maxime qui définit le système de débrouillardise en place au Congo.

Dans tous les quartiers de la capitale congolaise, les jeunes étranglés par le chômage, et qui ne savent plus à quel saint se vouer, font montre d'un esprit de débrouillardise à toute épreuve. Dans ce pays, où trouver un emploi dans la fonction publique ou dans le secteur d'économie moderne privé relève de l'exploit, et où la pauvreté persiste et signe, des millions de citadins et de ruraux se démènent comme de beaux diables pour tirer leur épingle du jeu.

Ils sont contraints, par la force des choses, à se battre bec et ongles pour assurer leur survie avec comme principale solution, la débrouillardise à la congolaise, c'est-à-dire la quête effrénée d'opportunités, bonnes ou mauvaises.

Dos au mur, chefs de famille, femmes, jeunes, adultes, analphabètes et diplômés tentent de " se forger " une source de revenu, de construire un toit, de manger, de trouver de l'eau, de se déplacer, de s'instruire, de se soigner, etc.

Des générations dont toute la carrière s’est déroulée sur fond de chômage approchent aujourd’hui de l’âge de la retraite. Avec des conséquences plus graves pour les moins qualifiés dont l’insertion dans l’emploi durable est plus longue.

Le pays est encore soumis à l'emprise voire au règne d'une débrouillardise sans bornes. Son avenir économique se construit sur l'empressement chaleureux et bavard des vendeurs à la sauvette dans les rues, les acrobaties des " mototaxistes " dans la circulation urbaine, les manèges des prostituées le long des trottoirs…

Même si les leaders politiques ont initié de multiples programmes de développement dits structurants, ces projets, aujourd’hui en cours, n’ont pas encore de conséquences sur le bien-être des populations.

À l’autre bout de l’échelle sociale, les trois quarts de la capitale sont constitués de zones crasseuses et délabrées, sans eau ni électricité, aux rues anonymes, alimentées par l’exode rural.

Même dans les quartiers de la classe moyenne, les infrastructures, quand elles existent, sont défaillantes.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-18 06:57:57

Congo : Mourir en trompant sa femme lors d’un déplacement professionnel : un accident du travail ?

C’est un coup de foudre banal, qui a fait couler beaucoup d’encre dans la ville océane. Pendant un déplacement professionnel à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, un fonctionnaire du Ministère des Finances décède d’une crise cardiaque dans les bras d’une maîtresse.

Lundi soir, au lieu de rentrer à l’hôtel qui lui a été réservé au centre ville de la ville océane, il raccompagne une femme à son domicile.

C’est au cours de ces ébats amoureux, que le quinquagénaire est terrassé par une crise cardiaque, qui amène sa partenaire à prévenir immédiatement les secours. Ceux-ci échoueront, malgré tous leurs efforts pour le réanimer.

Aura-t-il été terrassé par le coup de foudre lui-même et ce surplus d’émotions, qu’il a dû engendrer ? Ou n’aura-t-il pas supporté le trop plein d’adrénaline, généré par ces intenses chevauchées sexuelles ? Cette question restera à jamais sans réponses.

Faits divers tragique ou aléa de l’existence, à chacun son interprétation, comme ce le fut déjà par le passé dans des circonstances moins banales.

C’est aussi, en plein ébat intime, que s’éteignit le vendredi 8 juin 2018 à Pointe-Noire, M.J, instituteur à la retraite, à la suite d’intenses chevauchées sexuelles, avec C.S. son amante. Les deux fréquentaient la même congrégation religieuse dans le quartier Loandjili dans le quatrième arrondissement de la ville océane.

Prenant des dispositions particulières, l’homme «engloutit» un aphrodisiaque, capable de décupler son énergie et améliorer ses performances sexuelles. Hélas, c’est malheureusement sa dernière envolée sexuelle.

De fait, au cours de la « chose » d’une intensité avérée, le pauvre homme, à l’âge avancé, est victime d’une attaque cardiaque. L’infortuné M.J s’effondre sur la jeune dame. Cette dernière qui réussit à le dégager, se rhabille rapidement et part alerter le gérant de l’hôtel. Puis, prétextant aller chercher un taxi pour faire évacuer son amant à l’hôpital, elle se précipite dehors. Subterfuge en fait. C’était pour prendre la clé des champs.

Le comprenant, le gérant de l’hôtel qui est habitué au couple, met tout en œuvre pour faire évacuer le retraité dans un centre hospitalier. Trop tard malheureusement. Son décès y est constaté.

Le contexte certes n’est pas le même, mais le résultat reste le même : mort pour avoir voulu aimer.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-17 19:40:29

Congo : ECAIR redéploie ses ailes avec la contribution de la Chine, un événement qui marque un nouveau départ pour la compagnie aérienne nationale

Equatorial Congo Airlines (ECair), qui avait déposé le bilan en 2016 en raison de son surendettement, a officiellement relancé ses activés dans le paysage congolais. Un vol inaugural Brazzaville-Pointe-Noire, avec près de 100 passagers, a eu lieu jeudi 16 mai 2024, en présence du ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Honoré Sayi, de Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, de Mme l’ambassadeur de Chine au Congo, LI Yan et de sa directrice générale, Fatima Beyina Moussa.

C'est un événement qui marque un nouveau départ pour Equatorial Congo Airlines (ECair), la compagnie aérienne nationale qui a pu redéployer ses ailes avec la contribution de son partenaire privilégié la Chine, matérialisée par l'appui technique de la société Aviation Industry Corporation of China (AVIC) qui a assuré la remise en état des moteurs.

« Notre ambition ne s'arrête pas là. Dans le cadre de notre partenariat stratégique global avec la Chine, nous avons négocié renforcer la flotte d’ECAIR avec trois avions du constructeur chinois Comac. C'est un pas de plus vers une compagnie aérienne nationale forte, moderne et compétitive qui va porter haut les couleurs du Congo dans le ciel africain et au-delà, grâce à l'engagement de son personnel, l'appui de l'État et le soutien de nos partenaires », a déclaré Denis Christel Sassou Nguesso, ministre congolais de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé.

« Nous devons aussi saluer les techniciens d’Ethiopian qui ont œuvré à ce que ce vol inaugural se fasse. Le chef de l’Etat nous a instruits de ce que cette situation soit résolue. C’est un défi car il était tout à fait normal que cette compagnie reprenne service, parce qu’un pays qui dispose autant d’infrastructures aéroportuaires doit avoir sa compagnie locale. Celle-ci doit commencer par desservir notre propre pays avant d’envisager l’international », a souligné de son côté le ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Honoré Sayi.

Les passagers peuvent désormais réserver leurs billets et voyager vers Brazzaville, Pointe-Noire et Ollombo, ces trois destinations domestiques retenues pour l’heure.

La compagnie aérienne nationale Equatorial Congo Airlines (ECAir) assurera trois rotations quotidiennes entre Brazzaville et Pointe-Noire, et deux rotations hebdomadaires entre Brazzaville et Ollombo.

La compagnie aérienne nationale se donne aussi pour mission de respecter les besoins de sa clientèle et d’y répondre.

Elle vient ainsi offrir une réponse alternative à la demande croissante des marchés de transport aérien congolais grâce à des tarifs parfaitement adaptés au contexte socio-économique du pays.

Les prix d’un billet aller simple de Brazzaville à Pointe-Noire est de 40 000 FCFA minimum, tandis que celui de Brazzaville à Ollombo, dans les Plateaux, est à partir de 42 000 FCFA.

Selon son Conseil d’administration, ECAir a obtenu le Certificat de transport aérien après avoir satisfait à toutes les exigences réglementaires nationales et internationales. La compagnie a également respecté celles de l’Agence nationale de l’aviation civile, qui elle-même travaille selon les standards de l’Organisation de l’aviation civile internationale.

Malgré des retards depuis l’annonce de février 2023, le ministre des Transports, Honoré Sayi, avait réaffirmé son engagement à rétablir les vols d’ECAir après une période difficile marquée par la faillite de la compagnie en 2016.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-17 18:16:54

Congo – Justice : Un présumé trafiquant d’ivoire devant le tribunal de Grande instance de Sibiti

Le verdict portant sur une affaire de trafic d’ivoire est attendu au Tribunal de Grande Instance de Sibiti, Département de la Lékoumou. L’affaire implique un présumé trafiquant d’ivoires, trophées d’une espèce animale intégralement protégée (éléphant).

En rappel, ce présumé trafiquant, avait été rattrapé, le 22 février à Pointe Noire par les éléments de la Région de Gendarmerie de cette ville. Ce dernier avait été transféré à Sibiti dans le Département de la Lékoumou où il a retrouvé son complice à la maison d’arrêt de cette localité. L’individu avait été pris à Pointe-Noire, en exécution d’un mandat d’amener. Il avait été dénoncé par son complice lors des différentes audiences qui se sont tenues au Tribunal de Grande Instance de Sibiti dans une affaire de trafic des pointes d’ivoire. Le premier suspect lui, avait été jugé et condamné, le 12 janvier dernier à 4 ans de prison ferme en l’absence de son complice.

L’interpellation de cet individu à Pointe-Noire, fait suite à celle de son complice pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire sectionnées en six morceaux, le 25 janvier 2023 à Sibiti dans le Département de la Lékoumou. Une opération qui avait été réalisée conjointement par les éléments de la Section de Recherches Judiciaires de Région de Gendarmerie de Sibiti et des agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière de la Lékoumou avec l’appui technique du PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage).

Rattrapé et ramené à Sibiti, ce suspect a comparu le 15 mars dernier au Tribunal de Grande Instance de Sibiti. Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés et le verdict portant sur cette affaire avait été fixé pour ce 17 mai. Le premier étant déjà condamné, le second lui, risque des peines pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende dont le plafond est de 5 millions de FCFA conformément à la loi. Le commerce illégal de produits de faune conduit à l’extinction des espèces animales sauvages.

Le Congo, qui s’est engagé à protéger ses espèces animales en voie d’extinction, reste vigilant et sanctionne ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune sauvage. Au Congo, l’éléphant est parmi les espèces animales intégralement protégées. L’article 27 de la loi Congolaise en matière de protection des espèces fauniques stipule : « l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts ; pour les besoins de la recherche scientifique ».

VALDA-SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-17 13:05:34

Congo – Stade Alphonse Massamba-Débat : Greenfields rassure le ministre Hugues Ngouélondélé sur le respect des délais de pose de la pelouse

La société Greenfields, spécialisée dans la pose de la pelouse synthétique, a donné des assurances qu’elle tiendra les délais en vue de permettre aux Diables rouges de disputer leurs deux prochains matches des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 au stade Alphonse-Massamba-Débat.

Ce complexe est provisoirement fermé à cause des travaux liés au remplacement de la pelouse synthétique conformément aux prescriptions de la Fédération internationale de football association (Fifa). Les ouvriers sont déjà à pied d’œuvre pour enlever l’ancienne pelouse en vue d’installer la toute nouvelle homologuée « Fifa quality pro », le plus grand label de la qualité des pelouses synthétiques destinées au football professionnel que l’État congolais a commandé.

La première phase avance bien. Le ministre des Sports a visité le chantier le 14 mai. Mais les travaux accusent déjà un retard d’une semaine par rapport à la date de livraison initialement prévue pour le 30 mai, a reconnu Franclin Ngwese Ngabe.

Selon lui, toutes les dispositions sont en train d’être prises pour rattraper le temps perdu. « Nous avons déjà pris les dispositions d’enlever l’ancienne. Les nouvelles sont déjà dans l’avion. D’ici à la fin de la semaine, elles arriveront et après on va les remplacer. Nous avons eu un retard d’une semaine par rapport à ce qui était prévu. Mais nous sommes en train d’essayer de le rattraper », a-t-il souligné.

Pour ce faire, l’entreprise a décidé de travailler jour et nuit, s’appuyant avec notamment de l’aide de quatre à six techniciens supplémentaires qui viendront d’Europe pour renforcer l’équipe qui est déjà sur place à Brazzaville. La garantie est de huit ans avant son changement. La première s’est vite abimée à cause d’un réel problème d’entretien. Aucun brossage sur le terrain. Le tracteur qu’on avait laissé n’avait pas atteint 200 heures. Il n’y avait pas de maintenance.

Greenfields est une société qui a déjà l’agrément Fifa. Sur place au Congo, elle avait installé en 2015 l’ancienne pelouse du stade Alphonse-Massamba-Débat, celle du stade Paul-Sayal-Moukila quelques années plus tard et celle du Centre technique d’Ignié.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-16 13:30:32

Congo – CSLC : Lutte contre les fausses informations sur les réseaux sociaux

Le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication (CSLC) a procédé, le 15 mai à Brazzaville, au lancement d’une campagne de lutte contre les fausses informations sur les réseaux sociaux dénommée ’’Etre citoyen en ligne’’. La cérémonie qui a eu pour cadre la salle Canal Olympia de Poto-Poto, était placée sous l’autorité du président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication, Philippe Mvouo, avec la participation des membres du Bureau de cette institution, en présence du conseiller à la communication du Premier Ministre, Gyldas Mayela, des directeurs des différents organes de presse : audiovisuelle, écrite et en ligne, dont Les Échos du Congo-Brazzaville.

À l’ère du numérique, les réseaux sociaux se sont imposés comme d’importants moyens de communication et d’expression plurielle. Ainsi, conformément à la loi, le Conseil Supérieur de la Communication veille à la non-diffusion des informations qui ne concourt pas à la consolidation de la paix et de l’unité nationale. Il a également le pouvoir d’empêcher et de réprimer la manipulation par quiconque de l’opinion publique à travers les médias.

La campagne nationale « Etre citoyen en ligne » de l’organe de régulation des médias qu’est le CSLC vise à sensibiliser les internautes à un usage citoyen et responsable de l’Internet et des réseaux sociaux, à lutter contre la publication des discours d’incitation à la haine tribale ou à la xénophobie et à encourager l’adoption des comportements responsables dans les publications et les partages des contenus en ligne.

Dans son exposé, l’expert Idriss Antonin Bossoto, enseignant à l’Université Marien Ngouabi a salué l’initiative prise par le CSLC. Il a d’emblée présenté le projet de cette campagne nationale « être un bon citoyen en ligne ».

« Les réseaux sociaux sont des outils qui se sont intégrés dans le quotidien des citoyens. Ils deviennent aujourd’hui les principaux canaux de diffusion des informations de diverses natures et ont la capacité de diffuser l’information en temps réel à l’échelle planétaire », a expliqué Idriss Antonin Bossoto.

Cependant, selon l’orateur, on assiste à des usages et pratiques numériques déviantes, au point de menacer l’équilibre social. Dans toutes les déviances, il s’agit des atteintes à la personnalité, la calomnie, la diffamation des personnalités publiques et des simples citoyens, des incitations devenant de plus en plus visibles à la haine raciale, tribale, à la xénophobie. On parle même de manipulation, de chantage en ligne.

Des fausses informations ou des informations non avérées constituent des véritables fakes news dans les réseaux sociaux, qui peuvent porter préjudices aux uns et aux autres.

Driss Antonin Bossoto a ainsi stigmatisé le côté déviant de certaines informations, certains messages à caractère tribal. Étant donné que notre société est régie par le code pénal, et dans le cyber espace, les faits commis peuvent porter atteintes, être jugés donc condamnables.

« Face au constat dressé au niveau tant national qu’international, il s’avère impératif de mener des actions de sensibilisation afin d’amener les usagers dans sa globalité, à faire preuve de citoyenneté en ligne, c’est-à-dire, d’adopter des pratiques et des usages numériques responsables », a-t-il précisé.

En outre, il a invité les internautes d’être très attentif et plus prudent dans la diffusion des informations à publier. « Réfléchissez avant de publier ! Réfléchissez avant de partager ! », s’est-il exclamé.

« Cette campagne nationale a pour objectifs : de sensibiliser les internautes à un usage citoyen et responsable de l’Internet et des réseaux sociaux, parce que, depuis près de vingt (20) ans, le Congo a mis d’important moyens pour le développement des infrastructures de téléphonie mobile (Télécom, Internet), mais nous n’avons pas pris la peine de nous focaliser sur la problématique de l’éducation aux médias ; de lutter contre la publication et le partage des contenus d’incitation à la haine tribale ou à la xénophobie et d’encourager l’adoption des comportements responsables dans la publication et le partage des contenus en ligne », a insisté l’expert.

Il sied de rappeler aux internautes que les messages ou les fausses informations diffusées peuvent emmener à des sanctions disciplinaires et pénales sont passibles de poursuites et de peines. Les phénomènes de dérive et autres antivaleurs dans les réseaux sociaux sont en voie de diminution, alors que le nombre des citoyens congolais mis au courant de la législation et de la règlementation qui gouvernent le secteur de la communication au Congo est en hausse.

« A travers cette campagne, nous avons comme résultat à atteindre, ce changement de comportement, non seulement plus citoyen, mais également plus humain ; que le citoyen soit conscientisé sur l’usage responsable des réseaux sociaux. Soyons responsable de ce que nous faisons en ligne, de ce que nous publions, de ce que nous diffusons, de ce que nous produisons », a conclu Driss Antonin Bossoto.

Pour Philippe Mvouo, cette campagne est donc bénéfique pour le bien-être de la population. « Cette opération, à caractère éducationnelle est d’une importance indéniable pour la protection des citoyens contre les abus des personnes inciviques et mal intentionnées, vient à propos de combattre l’incivisme et la délinquance en ligne », a-t-il déclaré.

Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication a informé l’opinion que les membres du Conseil vont se rendre dans les départements pour porter différents messages moralisateurs afin de sensibiliser les internautes à un usage citoyen et responsable de l’Internet et des réseaux sociaux.

VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-16 12:14:07

France : La 4e édition de la Coupe d’Afrique de Moselle reprend du service du 29 juin au 21 juillet prochains

La 4e édition de la Coupe d’Afrique de Moselle mise en place par la Plateforme des associations africaines de la Moselle (PAAM) aura lieu du 29 juin au 21 juillet prochains. Une vingtaine de nations seront représentées dans une compétition dédiée à la santé notamment, à la sensibilisation sur la drépanocytose, une maladie génétique héréditaire souvent méconnue en Europe, a-t-on appris auprès du président de la PAAM, Kevin Ngandou.

La Coupe d’Afrique organisée par la Plateforme des associations africaines de la Moselle (PAAM), rythmera les week-ends de Metz en France à partir du 29 juin jusqu’à la finale prévue le 21 juillet 2024.

Au total, les couleurs de 20 pays seront portées par plusieurs centaines de joueurs mosellans originaires de ces nations, de l’Algérie au Sénégal en passant par le Congo-Brazzaville, la RDC, le Gabon, le Maroc, la RCA, le Burundi, le Burkina-Faso, la Côte d’ivoire, la Tunisie, l’Angola, le Togo, le Nigéria, le Cap-Vert, le Bénin, le Madagascar, le Mali, l’Égypte ou encore le Cameroun. Ils seront répartis dans 5 groupes de 4 équipes pour les phases de poules.

La PAAM invite un maximum de personnes à se joindre aux festivités le 29 juin prochain pour la cérémonie d’ouverture prévue à 14h au stade Dezavelle à Metz.

Ce rendez-vous sportif à destination du grand public mosellan a un triple objectif : l'union des Africains au sein de la Moselle, leur participation active à la vie socio-culturelle du département et la mise en relation des pays Africains avec la Moselle.

Rejoignez les nombreux supporters prêts à partager ce moment sportif et festif pour un vivre ensemble en Moselle !

Pour le match d'ouverture, arborez un habit ou une casquette en rouge pour coller au thème du tournoi :  l'anémie falciforme, cette maladie qui affecte les globules rouges en raison d'une anomalie de l'hémoglobine, la protéine principale des globules rouges.

Restauration et buvette sur place.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-16 08:22:51

Congo – Corridor 13 : Le Président Denis Sassou N’Guesso s’est entretenu avec le président de la Bad

Le président de la Banque africaine de développement (Bad), MAkinwumi Adesina, a annoncé, le 12 mai à Oyo, dans le département de la Cuvette, que la banque soutien les travaux de finition du corridor 13 reliant Brazzaville, Bangui et Ndjamena.

MAkinwumi Adesina a fait cette annonce à l’issue des échanges avec le Président Denis Sassou N’Guesso. À cette occasion, les deux personnalités ont discuté, entre autres sujets, de la deuxième phase du projet.

« La banque a déjà mis à la disposition de la République centrafricaine un montant total de 272 millions de dollars, soit environ 165 milliards Fcfa, pour la réalisation du tronçon intérieur du pays. Pour ce qui concerne le Congo, il a bénéficié d’un financement de 57 millions de dollars par la Bdeac », a expliqué Akinwumi Adesina.

Ce corridor reliant la République du Congo, la Centrafrique et le Tchad, figure parmi les principaux projets intégrateurs de la sous-région Afrique centrale et de la Bad. Il permettra de faciliter les échanges commerciaux et la circulation des personnes.

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac) va, également, soutenir ces pays pour la réalisation de ce projet. Selon le président de la Bad, les derniers réglages du projet ont été bouclés et environ 335 milliards Fcfa décaissés pour le démarrage effectif des chantiers.

Outre le corridor Brazzaville-Bangui-N’Djamena, Denis Sassou N’Guesso et Akinwumi Adesina ont, aussi, évoqué le projet intégrateur pont-route-rail Kinshasa-Brazzaville.

Le président de la République du Congo a souligné les problèmes de financement de la construction de nouvelles lignes électriques Pointe-Noire, Brazzaville, Oyo, pour l’amélioration de la desserte en électricité perturbée ces derniers temps.

La Bad est engagée à aider le Congo à réaliser ces projets, a rassuré Akinwumi Adesina.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-15 18:56:09

Revue des activités du 1er trimestre de la direction départementale des soins et services de santé du Niari : Adrien Mavoungou sort grand gagnant avec un ordinateur et une imprimante

Ce mercredi 15 mai 2024, à l'occasion de la revue des activités du 1er trimestre de la direction départementale des soins et services de santé placée sous l'autorité de monsieur Gilbert Mouanda-Mouanda, Préfet du département du Niari (sud), le Sous-préfet de Moungoundou-Nord, Adrien Mavoungou,  a été primé pour avoir suivi positivement l'essentiel des critères de performance préalablement définis dans le cadre des interventions à haut impact en matière de santé. Cette activité qui consiste à faire la revue des plans de travail des différent sous-préfets et administrateurs-maires s'exécute dans le cadre de la vision de Monsieur le Préfet du département du Niari à savoir :" Mettre en place une gouvernance intelligente de la santé au Niari". L'un des objectifs majeurs poursuivi est de garantir la disponibilité des soins promotionnels, préventifs et curatifs à toutes les couches de la population du département. Il a reçu un ordinateur portable et une imprimante.

Les résultats ont été proclamés par ordre de mérite par le Secrétaire Général du Département conformément aux critères retenus.

Sur 18 circonscriptions que compte le département du Niari, seuls le district de Moungoundou-Nord et l'Arrondissement 1 de Dolisie ont atteint le nombre de points exigés.

Au cours de cette revue qui se déroulera du 15 au 17 mai 2024, les autorités locales du Niari en collaboration avec la direction départementale des soins et services de santé vont faire le point des avancées réalisées par rapport à la situation décrite en 2023.

Une façon d'envisager l'avenir sanitaire du département avec beaucoup de responsabilité et d'optimisme.

Dans cette optique, la méthodologie adoptée est celle de renforcer le rôle déterminant des autorités locales dans l'amélioration de la santé des populations, en déterminant les approches et les stratégies adaptées pour chaque district et arrondissement.

A terme, il s'agit de faire que chaque habitant du Niari accède aux services et soins de santé disponibles et de qualité.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-15 15:33:07

Gabon : En détresse, Ali Bongo entame une grève de la faim pour réclamer la libération de son épouse et son fils jetés au gnouf à Libreville

La nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre dans le monde entier. L’ancien président gabonais, Ali Bongo Ondimba (14 ans au pouvoir), déposé par le général Brice Oligui Nguema, et deux de ses fils ont entamé mardi une grève de la faim, pour réclamer notamment la libération de son épouse Sylvia Bongo Valentin et son fils Noureddin Bongo Valentin, tous deux arrêtés puis jetés à la prison centrale de Libreville au lendemain du coup d’Etat du 30 août dernier.

Ali Bongo a frappé un nouveau coup qui porte loin un message fort. Une opération de communication lancée par ses avocats depuis l’extérieur pour dénoncer la “séquestration” et les “actes de torture” que subiraient plusieurs membres de leur famille. 

Depuis sa chute par coup d’Etat le 30 août dernier, Ali Bongo prend le devant de la scène pour la seconde fois. La première c’était le 31 août lorsqu’il avait lancé « make noise », un appel visant à mobiliser la communauté internationale contre le coup d’Etat militaire qui lui avait ravi le pouvoir.

L’appel n’avait pas été suivi. Au contraire ! La communauté internationale ne s’était pas engagée en sa faveur comme cela avait été le cas pour l’ancien Président du Niger, Mohamed Bazoum déposé aussi par des militaires.

Malade, Ali Bongo vit reclus dans son château de la Sablière avec un personnel réduit et un accès très limité à sa famille.

Officiellement, il est libre de tous ses mouvements y compris d’aller se soigner à l’étranger, mais l’ancien chef de l’Etat exigerait la libération de ses proches avant de quitter le pays pour des soins hors du pays, selon sa famille.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-15 11:05:27

Congo : Plus de six mille enfants non déclarés à l’état civil vont recevoir les actes de naissance

Au Congo-Brazzaville, Plus de six mille enfants vont recevoir les actes de naissance à travers une campagne spéciale d’enregistrement et de délivrance de ce document, qu’organise l’Observatoire congolais de lutte contre l’apatridie (Ocla).

L’opération lancée à Djiri, dans le neuvième arrondissement de Brazzaville, permettra d’enregistrer et de délivrer des actes de naissance aux enfants non déclarés à l’état civil et ne disposant pas de repère administratif.

Pour cette campagne, rien que dans la ville de Brazzaville, l’Ocla va octroyer gratuitement des actes de naissance à plus de six mille enfants apatrides mais la demande reste croissante.

Après Brazzaville, l’Ocla va déployer le mois prochain une mission express dans la partie septentrionale avant de couvrir l’ensemble du territoire national.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-15 06:58:25

Réforme des services étrangers en France : notification automatique sur l'échéance des titres de séjour pour prévenir les situations de ruptures de droit

Dans le cadre du programme expérimental de réforme des services étrangers (PERSée), un nouvel outil numérique, visant à prévenir les situations de ruptures de droit, a été développé par la direction générale des étrangers en France. Les usagers étrangers titulaires d’un titre de séjour délivré dans le cadre d’une précédente demande déposée sur l’ « administration numérique des étrangers en France » (ANEF) seront alertés par courriel et par SMS de l’arrivée à échéance prochaine de leur titre et du délai dans lequel leur demande de renouvellement doit être présentée.

L’objectif de ce nouvel outil à visée proactive est d’inciter les usagers à présenter, dans les délais réglementaires, leur demande de renouvellement de titre de séjour, pour favoriser la prévention des situations de ruptures de droit et limiter le besoin de délivrance de documents provisoires.

Pour mémoire, l'étranger titulaire d’un titre de séjour doit en solliciter le renouvellement au plus tôt quatre mois et au plus tard deux mois avant l’expiration dudit titre, lorsque la démarche concernée est à saisir dans l’ANEF.

Le renouvellement d'un titre de séjour demandé après l'expiration de ce délai donne lieu à l'acquittement d’une taxe de retard d’un montant de 180 euros.

Ce nouveau dispositif numérique prévoit ainsi l’envoi automatique et simultané par SMS et par courriel de deux notifications à l’usager : la première quatre mois avant l’expiration du titre de séjour et la seconde deux mois et une semaine avant son échéance.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-15 06:31:05

Congo - Journée nationale de la Sape : Hommage à Rapha Bounzeki à jamais dans le cœur des « sapelogues »

La Société des ambianceurs et des personnes élégantes (Sape) au Congo, a rendu à hommage, le 10 mai à Brazzaville, à l’artiste musicien Bernard Bounzeki, plus connu sous le nom de Rapha Bounzeki, à l’occasion de la Journée nationale de la Sape.

Le directeur de cabinet de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lis Pascal Moussodji et quelques sapeurs, se sont rendus au cimetière pour déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de l’icône de la sape congolaise.

« Rapha Boundzeki a contribué à la visibilité de la chanson congolaise tant au niveau national qu’international. Il a laissé des œuvres qui résistent à l’épreuve du temps », a témoigné Lis Pascal Moussodji.

La Sape, un des traits de l’identité culturelle du Congo, est un mouvement mêlant l’élégance vestimentaire à un art de vivre. Le gouvernement de la République souhaite la pérenniser et surtout l’encadrer, pour l’expurger de certaines dérives.

Né le 4 août 1961 à Brazzaville, Rapha Bounzeki qui se voulait « sapelogue » dans l’âme, s’est fait connaître en 1989 avec le titre ‘’Christianisé’’ avant d’obtenir un succès retentissant un an plus tard avec ‘’Parisien refoulé’’. Des différends avec ses producteurs et un litige sur ses droits d’auteur ont terni sa carrière. Il décède subitement le 10 mai 2008 à Brazzaville, à 47 ans.

La Journée de la Sape a été instituée pour honorer la mémoire de Rapha Bounzeki et célébrer ce pilier de la culture congolaise.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-14 19:08:41

Congo – Coopération : Denis Christel Sassou Nguesso et l’ambassadeur d’Italie au Congo ont échangé sur des projets de santé

Une délégation de l’Agence italienne de la coopération internationale, va effectuer une mission au Congo en juin prochain. Cette mission va discuter des projets de santé à mettre en œuvre dans le cadre du développement ce secteur. L’annonce en a été faite le 13 mai à Brazzaville, lors de l’audience que le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, a accordé à l’ambassadeur de la République d’Italie au Congo, Enrico Nunziata.

Au cours de l’audience le diplomate italien a indiqué que le but de cette visite est de faire avancer les projets en matière de santé et améliorer l’accès aux soins de santé de la population.

Enrico Nunziata a rappelé que le Congo a été inclus dans la liste des pays prioritaires pour la coopération italienne au développement.

« Le Congo a été choisi parmi les pays pilotes, dans le cadre du plan Mattei. Et, les secteurs qui ont été identifié sont l’assainissement, l’eau et l’énergie. Les dialogues sur ces secteurs continuent entre la présidence du conseil des ministres italien et le ministère de l’Énergie et de l’hydraulique, en particulier avec le ministère en charge de la Coopération internationale », a-t- il expliqué.

Le « Plan Mattei pour l’Afrique », présenté par la Première ministre italienne, Giorgia Meloni en octobre 2022, lors de son discours d’investiture, est un modèle de collaboration et de croissance entre l’Union européenne et les nations africaines. Il vise à soutenir le développement social et économique de l’Afrique.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-14 18:16:10

Congo – Nations Unies : Rosalie Matondo promeut la vision écologique de Denis Sassou N’Guesso à New York

Les efforts du Congo dans le cadre de la gestion durable des forêts ont été saluées par la vice-secrétaire générale des Nations unies, Amina Mohamed. La responsable onusienne a reçu en audience, le 10 mai, à New York, la délégation congolaise conduite par la ministre de l'Économie forestière, Rosalie Matondo, accompagnée de sa collègue de l'Industrie culturelle, touristique, artistique et des Arts, Lydie Pongault.

Saluant le travail inlassable et exemplaire de la République du Congo en matière de gestion durable des forêts, Amina Mohamed a également évoqué le leadership incontestable du chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso, notamment son engagement sans faille pour la paix en Afrique et dans le monde, ainsi que sa vision inspirante sur la préservation de l'environnement.

La vice-secrétaire générale des Nations unies a, en effet, marqué son admiration pour l’initiative portée par la République du Congo sur la décennie africaine et mondiale de l'afforestation et du reboisement. Une initiative menée, selon elle, avec détermination par le Congo, comme un phare d'espoir dans la lutte contre le changement climatique.C’est ainsi qu’elle a promis d'être présente à Brazzaville pour participer à la première Conférence internationale sur l'afforestation et le reboisement, prévue pour juillet prochain.

Évoquant les richesses naturelles des pays africains, Amina Mohamed a exprimé ses intentions de réaliser des visites de terrain durant son séjour au Congo. Le but étant de témoigner de visu des efforts entrepris dans le cadre de la gestion durable des forêts et de la conservation de la biodiversité.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-13 21:05:01

Au Congo et au Cameroun, l’exploitation de l’immense et prometteur gisement de fer de Mbalam-Nabeba a commencé

La cérémonie de lancement de l'exploitation de l’immense et prometteur gisement de fer, à cheval entre le sud-est du Cameroun et le nord-ouest du Congo-Brazzaville a eu lieu mercredi 8 mai dernier côté congolais, en présence des ministres des Mines des deux pays et du ministre camerounais des Transports. Au Cameroun, le lancement de l'exploitation du gisement de Mbalam avait eu lieu le 22 décembre dernier.

Mbalam-Nabeba doit représenter à terme le cinquième pôle mondial de production de fer et générer plus de 20 000 emplois, selon ses promoteurs.

Sur le papier, le projet comprend non seulement l'exploitation des mines de part et d'autre de la frontière, mais aussi la construction d'une ligne de chemin de fer de 600 km jusqu'au port autonome de Kribi, sur la côte camerounaise.

À Kribi, un terminal minéralier va être construit.

Le financement est intégralement extérieur. Selon le Ministère camerounais des Mines, un consortium chinois, la compagnie Bestway Finance Limited, enregistrée à Hong Kong avec ses partenaires, a drainé 10 milliards de dollars d'investissements.

À travers sa filiale congolaise Sangha Mining Development (SASU), Bestway Finance Ltd détient les permis miniers pour trois gisements au Congo, dont celui de Nabeba, pour une durée de 25 ans renouvelables.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-13 18:22:45

Brazzaville: Depuis une dizaine de jours, l’électricité chez les habitants se fait de plus en plus rare, tout comme l’éclairage public

A Brazzaville, depuis une dizaine de jours au moins, l’électricité chez les habitants se fait de plus en plus rare, tout comme l’éclairage public, au grand dam des citoyens, des consommateurs qui n’en peuvent plus. Devant les commerces, le bruit des générateurs à plein régime est assourdissant.

À Brazzaville, tout comme à Pointe-Noire, la deuxième ville du pays, aucun quartier n’est épargné par ces coupures.

Selon une source proche de la société Énergie électrique du Congo, ces coupures s’expliquent par le fait que la centrale électrique du Congo qui fournit 72% du courant à des soucis pour s’approvisionner en gaz.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-05-13 18:03:57

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