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Congo – MCDDI : Le bureau national reprécise la vision politique du parti de Bernard Kolélas

Préserver la vision politique du Président fondateur, Bernard Bakana Kolélas, en vue de construire une maison commune qui rassemble les fils et filles de cette formation politique, et au-delà, d’autres congolais de tous bords, désireux de s’y joindre, voilà le message de justice, de travail et de fraternité, mais aussi d’espérance et de foi en l’avenir, que la direction du parti s’est toujours vue en mission de pérenniser.

Le président national du parti, Euloge Landry Kolélas a toujours rappelé aux militants et sympathisants du MCDDI, les valeurs universelles qu’incarne le parti, à savoir la justice, la paix, la liberté, l’amitié, la sincérité, l’honnêteté, la fraternité, le partage et la compassion. Des fondements de l’homme intégral. Au moment où le Congo s’apprête à commémorer les 64 ans de son accession à la souveraineté nationale et internationale, en ce mois d’août qui consacre l’anniversaire des 35 ans de sa création, nous avons choisi de revisiter « la vision politique du MCDDI » dont les grandes lignes rejoignent bien celles des pairs de l’indépendance du Congo.

« Le Mouvement Congolais pour la Démocratie et le développement Intégral (MCDDI), expression de l’action politique d’inspiration chrétienne a été créé par Bernard Kolélas le 03 août 1989.

Les idées fondamentales qui guident l’action du MCDDI sont :

- Le pouvoir vient de Dieu par le peuple ;

- Le peuple est la source de la souveraineté. Le but du pouvoir politique est d’aider le peuple et individuellement les hommes qui le composent, à se développer harmonieusement et intégralement pour vivre en communion avec Dieu, le Tout Puissant.

Le pouvoir politique, ou si l’on veut la politique, c’est tout un ensemble, un art et une science pour gouverner un peuple, présider aux destinées d’une communauté d’hommes et de femmes, d’être sensibles et responsables promus pour un développement intégral.

Par le développement intégral de l’Homme ou du Peuple, le MCDDI entend le développement de toutes ses potentialités physiques, sociales, morales et spirituelles ; la réalisation optimale de toutes ses aptitudes, de toutes ses forces positives qui sommeillent en lui, de toutes les valeurs humaines.

C’est un idéal, disait Bernard Kolélas. Et, l’on atteint jamais tout-à-fait un idéal. Cependant, s’en inspirer constamment, en faire une préoccupation de tous les moments en s’efforçant de le traduire dans les actes quotidiens, dans la pratique politique, de la vie publique, c’est déjà le vivre…

Les actes que l’on pose doivent refléter l’idéal que l’on poursuit. Le MCDDI, mouvement de masse, a pour symbole le soleil, sa devise est : Justice-Travail-Fraternité.

Son objectif majeur est de créer et d’améliorer les conditions du développement intégral de l’Homme, de son Corps, de son Âme et de son Esprit par la promotion économique, culturelle et politique.

Le MCDDI a été créé pour aider l’Homme, le Peuple à s’engager dans la vie de la réconciliation avec Dieu. Il s’agit donc de faire que la pratique politique contribue à l’épanouissement intégral, à la libération totale de l’Homme et à la communication parfaite avec le Père Créateur.

Les Hommes étant tous frères et sœurs, le MCDDI affirme que tous les peuples de la terre ont un destin commun. Tous les pays se doivent en conséquence de coopérer et s’entraider sur une base égalitaire et amicale, s’ils veulent survivre aux grands défis de ce siècle et des siècles à venir, telle qu’était la pensée du Président Fondateur du MMCDDI.

À cet effet, le MCDDI ne ménagera aucun effort pour sa participation au développement d’une fraternité mondiale agissante.

Le MCDDI croit au progrès de l’humanité, progrès véritable qui tient compte des valeurs matérielles, morales et spirituelles.

Le MCDDI est favorable au progrès scientifique et souligne l’aspiration fondamentale de plus en pus forte de l’humanité vers un mieux-être. Pour le MCDDI, il est absurde de prétendre réduire l’histoire à sa composante matérielle seule. Car, à coté des déterminismes, il y a des déterminisme sociaux et psychologiques, il y a aussi une énergie spirituelle qui agit dans le développement quotidien de l’histoire des hommes, des peuples et de l’humanité.

Le MCDDI croit en l’existence des valeurs universelles, d’amour, de justice, de liberté, de paix, d’amitié, de sincérité, d’honnêteté, d’intégrité, de partage et de compassion.

Le MCDDI refuse de faire de la lutte entre les hommes et entre les classes sociales, un principe de développement et déclare que cette lutte et les discriminations sociales qu’elle suscite, sont une conséquence et un signe de la non évolution des esprits, que le concept de lutte des classes est contraire à la réalité africaine où le facteur principal du développement ou l’élément unificateur central de la société est la parenté, qu’en Afrique ancienne, les classes sociales structurées et conscientes d’elles-mêmes, n’ont pas existé dans la société Kongo dia Ntotila et ses ramifications, à cause de l’omniprésence de la parenté qui dominait les relations sociales.

L’erreur fondamentale des théoriciens de la lutte de class, est de l’avoir présentée comme le moteur de l’histoire. On a pris l’épiphénomène pour le phénomène lui-même, le signe pour le signifier, le symbole pour la cause. Il s’agit là d’une erreur induite par une conception exclusivement matérielle de l’histoire.

Le MCDDI déclare que le moteur de l’histoire est dans le cœur de l’Homme. Ce sont des aspirations profondes : aspiration à la justice, à la liberté, à la vérité, à la paix, au respect et à la dignité de la personne humaine, etc. C’est le besoin profond, cette exigence fondamentale de l’homme qui pousse souvent à des manifestations violentes, pour les satisfaire.

Le MCDDI doit faire son devoir, celui de contribuer au développement et à la défense des valeurs humaines ; notamment, les valeurs africaines traditionnelles, comme l’esprit de famille élargie, le sens de partage, la solidarité, l’amitié, la fraternité, le sens du sacré, l’amour de la nature, l’hospitalité, la chaleur humaine dans les relations entre les hommes et les États, la manière africaine de régler les différends comme dans la palabre africaine, où les conflits finissent toujours par trouver une solution et où il n’y a ni vainqueurs ni vaincus.

Le but de l’action du MCDDI est le développent intégral qui est l’épanouissement de toutes les dimensions de la personne humaine. S’inspirant de cet idéal que poursuit la philosophie ancestrale de l’harmonie avec la nature, le MCDDI respecte l’équilibre écologique et le considère comme une nécessité du développement total.

Le MCDDI est un regroupement de tous les congolais qui acceptent ses statuts et y adhèrent volontairement, sans distinction d’aucune sorte d’école pour la formation de l’Homme, des préjugés tribaux, raciaux et bien d’autres antivaleurs détruisant l’homme, (…).

Dans ses perspectives, le MCDDI sera une école pédagogique de pratique et théorie, un centre d’initiation politique, qui dispensera à tous ses membres, un enseignement théorique de dimensionnement de l’Homme, une philosophie personnaliste et intégraliste, un centre de formation permanente de la vie politique, publique et privée.

À sa création, le MCDDI décidait d’introduire le Christ dans la politique du Congo, de faire en sorte que l’enseignement du Christ imprègne et féconde la pratique politique du Congo, que l’énergie christique dirige et soutienne l’action politique, surtout dans les institutions du pays.

Le MCDDI, cependant, n’est pas un parti religieux. Mais plutôt un parti fondé par les croyants. Il accueille en son sein, les humanistes, tous les patriotes ou toute personne, sans distinction de culture, désirant participer au développement du Congo. Dans la diversité culturelle, le Congo étant pays laïc, le MCDDI milite pour la liberté individuelle, notamment, la liberté de pensée, d’expression et d’opinion, en acceptant la tolérance dans l’esprit pluraliste et la démocratie.

Il n’y a pas incompatibilité de principe d’appartenir au MCDDI et d’être membre en même temps d’une association ou organisation dont la pratique et les buts ne contredisent pas l’esprit du Parti. La première référence politique du MCDDI est tiré des principes socioculturels d’André Grénard Matsoua : l’intégrité, l’abnégation, le courage, la détermination, la justice, la liberté, la fraternité, l’amour profond pour son peuple, son esprit de sacrifice.

La deuxième référence du MCDDI est tirée de la pensée multidimensionnelle du Président Fondateur de l’UDDIA, l’Abbé Fulbert Youlou, l’homme d’Église qui était au centre de l’action pour le bien-être de son peuple, un libéral chevronné au service de la Nation. Sa politique basée sur l’union nationale inspire les membres du MCDDI pour bâtir le Congo, patrimoine commun : une politique nationale à l’instar de Youlou-Opangault.

Le MCDDI respecte les mânes de nos ancêtres. Il n’oublie pas la mémoire des héros congolais en particulier, d’Afrique et du monde en général dont le sacrifice constitue le plus grand investissement pour la défense de la cause sacrée de l’Homme.

Le MCDDI inculque au peuple le principe de compter d’abord sur sa propre force pour le développement du pays.

Le MCDDI s’emploie à démentir la croyance de certaines opinions faisant croire aux yeux du monde l’incapacité des africains dans la gestion des affaires de l’État.

Il se détermine à contribuer par les faits, à la restauration de la dignité africaine flétrie par les échecs des politiques africaines de développement dont la responsabilité incombe en grande partie au africains eux-mêmes.

Le MCDDI respecte la volonté populaire et se prononce pour une démocratie politique caractérisée par l’alternance, dans le multipartisme. Enfin, le MCDDI s’inscrit pour la séparation des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire. »

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-08-05 18:58:07

La Clinique médicale de la Fondation Matété se dote de deux ambulances

Le nombre d’ambulances qui circulent dans la ville de Brazzaville vient d’augmenter : la Clinique médicale du Château d’eau de la Fondation Matété (133, Avenue de l’auberge Gascogne) vient d’acquérir, après un groupe électrogène 180 KVA, deux ambulances afin d’accueillir des patients dont l’état nécessite des soins d’urgence, a constaté le journaliste des Echos du Congo-Brazzaville.

Elles sont équipées des dernières technologies médicales, garantissant ainsi un environnement de soins optimal pendant le transport des patients. Ces ambulances médicalisées sont conçues aux normes et entièrement équipées chacune d’une civière, d’un dispositif de massage cardiaque, d’oxygène, d’armoire de rangement de médicament de premier secours et autres.

Cela réduit non seulement le temps de trajet, mais assure également une assistance médicale adéquate en cas d’urgence pendant le transfert.

«Ces ambulances vont nous permettre de sauver des vies. Investir sur la santé de l’homme c’est investir dans le développement d’un pays, c’est aussi investir dans le développement de ce pays », nous a confié le Dr Julien Ignace Matété Mounoi.

Nouvelle référence au Congo-Brazzaville et dans la sous-région Afrique centrale dans le domaine de la reproduction assistée, les patients de la Clinique médicale du Château d’eau de la Fondation Matété bénéficient aujourd’hui de traitements de reproduction médicalement assistée de pointe. L’objectif premier étant de mutualiser les acquis et les techniques dans chaque phase des différents traitements de procréation médicalement assistée, qu’il s’agisse de pratiques cliniques ou de technologies de pointe.

Depuis plusieurs mois, des patients en quête d’espoir consultent cette clinique. Et le Dr Julien Ignace Matété Mounoi, impeccable dans sa blouse blanche, et son équipe sont là pour apporter de l’espoir à tous les patients qui ont des problèmes d’infertilité. Grâce à son expertise scientifique, allant du dépistage complet des chromosomes au transfert d’embryon unique, et avec la fusion des savoir-faire et le partage d’une éthique commune, le service de fécondation in vitro ultra moderne de la Clinique médicale du Château d’eau de la Fondation Matété , enregistre un taux de réussite qui force respect et admiration.

Cette Clinique, l’une des rares au Congo qui offre des services complets d’assistance à la reproduction à des couples en difficulté, profite d’une proximité stratégique avec la capitale congolaise totalisant 1. 696. 392 d’habitants et plus de 150.000 de touristes annuels.

Située au quartier Château d’eau, au cœur d'une zone urbaine en pleine expansion, la clinique médicale de la Fondation Matété offre une nouvelle impulsion à l'offre de soins de la capitale congolaise. Depuis son origine, le projet est animé par la volonté de servir l'intérêt collectif, en améliorant continuellement la qualité de ses services.

La clinique médicale de la Fondation Matété repose sur un socle de cinq niveaux. Elle qui souhaite être à la pointe des services de santé, est administrée par une équipe de médecins chevronnés. Elle dispose de nombreux services : Radiologie, Stomatologie, Ophtalmologie, Gynécologie, Cardiologie, Pédiatrie, Psychologie, Neurologie, Urologie, Endocrinologie, Hématologie, Rhumatologie.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-08-05 11:23:25

Congo : Du braconnage à la protection des gorilles et chimpanzés

Nous partageons 98% de nos gènes avec le primate. Il est l’un de nos plus proches cousins. Pourtant, nous le condamnons peu à peu. Du fait de la disparition et de la fragmentation de son habitat, le gorille ou le chimpanzé a perdu une grande partie de son espace vital qui disparaît sous la pression de l’agriculture, de l’exploitation forestière, de l’élevage, de la construction routière ou encore de l’exploitation minière. Son braconnage se poursuit à un rythme effréné. Si rien n’est fait pour réduire rapidement les pressions humaines qui pèsent sur les primates et sur leur habitat, nous assisterons à une extinction de masse de ces animaux emblématiques. Lutte active contre le braconnage, plaidoyer continu pour l’extension des zones protégées et promotion d’une exploitation responsable des ressources de la forêt, le gouvernement congolais met tout en œuvre pour préserver les primates et leur habitat dans le Niari (sud).

Le Congo se mobilise pour faire cesser le commerce illégal de produits issus de gorilles, chimpanzés et agit pour impliquer un maximum les communautés locales dans la protection des grands singes.

Dans le département du Niari et précisément à Mossendjo (sud), connu au Congo pour être l’un des bastions les plus dangereux des braconniers, le gouvernement congolais lutte contre les menaces auxquelles les animaux sont confrontés sur leur sol.

Dans le Niari, les chasseurs n’hésitent pas à s’aventurer dans les zones strictement protégées. Ils installent des pièges à collet pour attraper des animaux sauvages et alimenter ainsi le trafic de viande de brousse.

Si les gorilles ne sont pas toujours leur cible initiale, les grands singes peuvent néanmoins faire les frais de leurs activités illégales, en succombant aux blessures provoquées par les pièges.

Pourtant, le Ministère congolais des Eaux et Forêts s’efforce de redorer le blason de la ville de Mossendjo, en militant activement contre le braconnage pour écrire une autre histoire, tant pour les habitants que pour les gorilles et chimpanzés qui peuplent la forêt de la deuxième ville du Niari.

Alors que le changement climatique et les activités d’extraction continuent de faire pression sur les forêts denses et riches en biodiversité du Niari, vivement que les populations deviennent de véritables ambassadrices de la protection des gorilles, chimpanzés et de la faune environnante en faisant du porte-à-porte pour alerter sur les dangers du braconnage et les bénéfices de la conservation pour les personnes vivant aux alentours de la forêt de la Nyanga- Louessé.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-08-05 10:13:03

Sécurisation des passages à niveau au Congo-Brazzaville : une obligation légale pour le CFCO

Un passage à niveau est une intersection entre une voie de circulation réservée aux usagers de la route et une voie de chemin de fer réservée aux trains. Pour limiter le risque d'accident, le Code de la route prévoit une signalisation bien spécifique permettant d'avertir les usagers de la présence d'un passage à niveau, les incitants à ralentir. Ainsi, des panneaux de danger et des balises sont positionnés le long de la route à l'approche des passages à niveau, des barrières à fonctionnement manuel ou encore des demi-barrières à fonctionnement automatique. Au Congo, le CFCO, pour réguler la circulation et définir le régime de passage, des passages à niveau ne sont plus disposés sur le réseau routier à Brazzaville comme à l’intérieur du pays, a constaté un journaliste des Echos du Congo-Brazzaville.

A Brazzaville, la capitale congolaise, tous les passages à niveau ne possèdent aucune barrière à fonctionnement manuel ou encore des demi-barrières à fonctionnement automatique.

De trop nombreux accidents se produisent encore au niveau de la traversée de ces zones dangereuses. Pour limiter le risque d'accident, les conducteurs doivent avoir conscience du caractère dangereux d'un passage à niveau. En effet, une collision avec un train peut avoir de très lourdes conséquences pour les usagers.

Au moindre indice de l'approche d'un train (barrières qui se ferment, feu rouge clignotant, signal sonore...), le conducteur doit absolument s'arrêter.

Les passages à niveau sans barrières manuelles ou automatiques sont gérés par un agent du CFCO qui a pour charge de siffler fort et de lever haut le drapelet rouge à chaque passage d’un train voyageur ou de marchandise.

Les passages à niveau sont des points sensibles du réseau ferré. On y observe des prises de risque par les usagers de la route.

Que vous soyez à pied, à vélo ou en voiture, il est vital de connaître et de respecter les règles de sécurité routière aux passages à niveau. Pourquoi ? Parce que la distance d’arrêt d’un train est 10 fois supérieure à celle d’un véhicule : à 90 km/h, un train a besoin de 800 m pour s’arrêter. En cas d’obstacle sur les voies, il peut difficilement éviter l’impact.

En juin dernier, le directeur général du CFCO, Ignace Nganga, a dressé un bilan des accidents liés au passage à niveau en République du Congo depuis 2021 et l’on constate une hausse du nombre d’accidents.

« En 2021 nous avons enregistré deux accidents au niveau des passages à niveau, en 2022 et en 2023 nous en avons enregistré 4 et en 2024 nous avons également enregistré déjà 4 accidents, donc nous voyons qu’il y a une forte augmentation», a-t-il signifié avant d’appeler les usagers à se tenir à distance des voies ferrées ainsi qu’au respect du code de la route.

« Tout usager de la route qui traverse un passage à niveau sans faire attention s'expose à un incident. Le train peut l'écraser, l'empaler contre la rame et le traîner sur le ballast avant de le balancer comme un vulgaire insecte. Les locomotives sont des monstres d'une centaine de tonnes et transportent plusieurs marchandises très lourdes. Un véhicule ne fait pas le poids devant une locomotive ou une rame à pleine vitesse », a martelé Ignace Nganga.

En République du Congo sur 886 km de voies ferrées entre Brazzaville et Pointe-Noire et Mont Belo – Mbinda on compte 159 passages à niveau.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-08-04 15:34:12

Congo – Littérature : L’hommage à Jean Baptiste Tati Loutard pour les 15 ans de sa disparition

Les Autorités locales, les artistes et amoureux de la culture ont organisé une cérémonie d’hommage, le 31 juillet à Pointe-Noire, pour le 15e anniversaire de la disparition de l’écrivain et homme politique congolais, Jean Baptiste Tati Loutard. Cette hommage vivait à pérenniser les œuvres et la mémoire de l’auteur, envers les jeunes générations.

Un vibrant hommage a été rendu à Jean Baptiste Tati Loutard autour des exposés de ses différents recueil et poèmes, dont le masque du chacal et les nouvelles chroniques congolaises, à l’initiative de l’équipe du centre culturel portant son nom.

Les participants ont suivi la projection d’un documentaire relatant sa vie, en présence de sa famille biologique.

«15 ans ne peuvent nullement éclipser les souvenirs d’un homme aux multiples casquettes, homme politique et grande icone de la littérature congolaise. Jean baptiste Taty Loutard aura à jamais marqué les esprits et contribué à la structuration de l’écosystème culturel et artistique de notre pays », a souligné la maire de la ville de Pointe Noire, Evelyne Tchitchelle.

Jean-Baptiste Tati Loutard a publié une dizaine de recueils de poésie et obtenu divers prix, notamment le Prix Tchicaya U Tam'si, pour l'ensemble de son œuvre poétique et la Médaille de Vermeil du rayonnement de la langue française, décernée  par l'Académie française, pour l'ensemble de son œuvre et sa contribution au rayonnement de la langue française.

Son activité poétique, déployée sur une trentaine d’années, a donné forme à une réflexion profonde sur l’art et la vie, la nécessaire réconciliation des contraires, la facticité de l’existence et le douloureux passage du temps.

Éminemment lyrique, la poésie ‘’loutardienne’’ convoque les éléments de la nature dans un double mouvement contemplatif et réflexif.

Parmi ces éléments, la mer occupe une place privilégiée, aux côtés de l’élément féminin, abondamment célébré.

La petite somme philosophique que constituent les maximes de La Vie poétique trouve des prolongements épars dans l’œuvre en prose.

Jean Baptiste Tati Loutard a travaillé à fournir des réponses africaines aux défis de la condition humaine. Ce qui fait de lui, l’une des voix majeures de l’Afrique francophone et un modèle à suivre, ont toujours témoigné ceux qui l’ont connu.

Né le 15 décembre 1938 à Ngoyo à quelques encablures de Pointe-Noire, Jean Baptiste Tati Loutard est décédé le 4 juillet 2009 à Paris.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-08-02 11:01:32

Congo – Chine : Denis Christel Sassou Nguesso a échangé avec Li Yan sur le Forum sur la coopération sino-africaine

Le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso a échangé, le 1er août à Brazzaville, avec l’ambassadrice de Chine au Congo, Li Yan. Les entretiens entre le ministre congolais et la diplomate chinoise ont porté sur le 9e sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) qui se tiendra en chine en septembre prochain et auquel est attendu le Président congolais Denis Sassou N’Guesso.

À sa sortie d’audience, l’ambassadrice de Chine au Congo, Li Yan s’est dit satisfaite et l’a exprimé en ces termes : « J’ai eu un entretien amical avec le ministre en charge de la Coopération internationale sur les préparatifs du nouveau sommet du Focac qui se tiendra du 4 au 6 septembre à Beijing et de la 17e visite en Chine du Président de la République du Congo, M. Denis Sassou-N’Guesso », a fait savoir la diplomate chinoise.

Li Yan a indiqué que l’ambassade de la Chine au Congo, le ministère en charge de la Coopération internationale et celui des affaires étrangères vont travailler en collaboration pour mener à bien les préparatifs de ce sommet et de cette visite.

Le Congo et la Chine entretiennent des relations de coopération de longues dates. Cette coopération a été portée depuis 2016, au niveau du « partenariat stratégique global ».

« La visite du Président congolais en chine est importante pour les relations bilatérales entre les deux pays. La Chine est prête à travailler avec la partie congolaise pour porter les relations bilatérales et de coopération à un niveau plus élevé. Je suis persuadé que le Congo va jouer un rôle important et positif au mécanisme du Focac », a souligné Li Yan.

Le Focac sera célébré cette année sous le thème : « S’associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ».

À cette occasion, les dirigeants chinois et africains discuteront du développement et de la coopération future et procéderont à des échanges approfondis d’expériences en matière de gouvernance.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-08-02 10:02:07

Congo – Transport en commun : Pas d’augmentation de prix le 5 août

Sur instruction du Premier ministre, le gouvernement a relancé les négociations avec l’Intersyndical des transporteurs en commun du Congo (I.t.c.c). Celle-ci menaçait d’augmenter unilatéralement les prix des transports en commun, à partir du lundi 5 août. La relance du dialogue suspend de facto l’annonce faite initialement par l’Intersyndical des transporteurs en commun du Congo d’augmenter le prix des transports en commun.

Après une rencontre présidée par Juste Désiré Mondélé, ministre délégué chargé de la décentralisation et du développement local, lundi 29 juillet 2024, en l’absence d’Honoré Sayi, ministre des transport, de l’aviation civile et de la marine marchande, en mission à l’étranger, une séance de travail a eu lieu avec le directeur de cabinet du Ministère des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande.

Cette réunion a regroupé le directeur général des transports terrestres, les premiers vice-maires de Brazzaville et de Pointe-Noire, le commandant de région de gendarmerie de Brazzaville, le commandant territorial des forces de police de Brazzaville, et les représentants de l’Inter-syndical des transporteurs en commun du Congo (I.t.c.c).

À l’issue de cette séance de travail, «il a été arrêté qu’il n’y a aucune augmentation des tarifs de transport en commun sur toute l’étendue du territoire national. Par conséquent, le bon d’information publié le 25 juillet 2024 est nul et de nul effet».

Les deux parties ont convenu que «tout contrevenant s’expose à la rigueur implacable de la loi» et que les négociations vont reprendre dans un cadre plus élargi avec une commission remaniée.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-08-01 09:11:51

Congo – Gouvernement : Un décret du Président de la République renforce les attributions du ministre Ludovic Ngatsé

Le Président Denis Sassou N’Guesso a pris un nouveau décret daté du 29 juillet 2024. Celui-ci renforce les attributions du ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, Ludovic Ngatsé. Son département est désormais chargé de gérer et coordonner les directions générales des Impôts et des douanes, tandis que son collègue de l’Économie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, obtient la gestion des activités financières, de la dette publique.

Un autre décret (n°2024-380) précise les missions du ministre de l’Économie et des Finances, notamment en matière d’élaboration et d’exécution de la règlementation financière et monétaire.

En outre, il est chargé principalement d’ordonner les dépenses liées aux dotations autres que celles allouées aux institutions, de suivre la situation du compte unique du Trésor à la banque centrale, de participer et veiller, en tant qu’autorité monétaire, à la régulation des activités des établissements financiers, de mettre en œuvre la politique nationale d’endettement et de gérer la dette publique.

Jean-Baptiste Ondaye garde la gestion des relations financières internationales, y compris des programmes financiers avec les partenaires extérieurs. Il est chargé de la conception de la politique nationale d’investissement, la recherche des ressources complémentaires pour le financement du budget de l’État…

Enfin, dans le domaine de l’économie, celui-ci gère et coordonne l’ensemble de la politique publique.

Il sied de relever que ce décret ne vise pas à dépouiller un ministre au profit de l’autre, mais à réorganiser un système dont les missions dévolues aux uns et aux autres, et qui se chevauchent bien souvent, se devaient d’être clarifiées, pour davantage de fluidité dans l’exécution desdites missions.

Il est clair qu'il s’agira, ainsi que le stipule le décret, pour le ministre du budget, des comptes publics et du portefeuille public, de veiller, de concert avec le ministre chargé de l’économie, à la maîtrise des grands équilibres économiques, financiers et monétaires.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-08-01 08:05:55

Transport en commun : Il coûtera plus cher de se déplacer à compter du 5 août prochain au Congo-Brazzaville

Il coûtera plus cher de se déplacer en transport en commun. Suite à la non prise en compte des revendications des transporteurs, par le gouvernement, l’intersyndicale informe tous les transporteurs de l’augmentation des prix de transport à compter du 5 août 2024, indique un communiqué de l’intersyndicale des transporteurs en commun du Congo dont une copie est parvenue à notre rédaction.

A compter du 5 août 2024, pour les bus le prix est fixé à 250 FCFA et les taxis 1500 FCFA.

Le transport des voyageurs connaîtra une augmentation de 20% tandis que celui des marchandises de 30%.

« Cette augmentation des prix sera appliquée sur toute l’étendue du territoire national », précise le communiqué de l’intersyndicale.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du congo-Brazzaville

Créé le 2024-07-29 10:54:22

Congo : Brazzaville innove dans la façon de sécuriser soi-même sa maison

La porte d'entrée constitue un point d'accès particulièrement vulnérable aux cambriolages. Il suffit pourtant de quelques mesures simples pour la sécuriser. Un cambriolage n'a pas lieu au hasard. Souvent, les logements sont observés, les allers et venues des occupants sont surveillés, jusqu'à ce qu'on passe à l'action. Le hasard fait parfois bien les choses pour le voleur ! Pour entrer dans votre domicile, il cherche d'abord à entrer par la porte. Si la porte est bien fermée, il partira en quête d'une fenêtre ouverte. De nombreuses solutions ne coûtent pas cher et sont simples à mettre en place. En voici une qui pourra vous inspirer peut-être : des couvercles des cocotes- marmites accrochés ou suspendus à la porte centrale. Vous aurez toutes les cartes en main pour sécuriser vous-même votre maison.

Les maisons verrouillées, les volets fermés et les lumières éteintes, les cambrioleurs connaissent bien. Une maison totalement plongée dans le noir trahit votre absence.

La solution ? Simuler une présence même quand il n'y a personne !

Statistiquement, les congolais ont une chance sur dix de se faire cambrioler au cours des six prochaines années. Pourtant, nous ne restons pas impuissants face à ce phénomène.

En effet, il est possible de renforcer la sécurité de nos logements grâce à quelques outils et astuces et plus particulièrement en renforçant ses portes et fenêtres.

Malheureusement, tout le monde n'a pas les moyens d'acquérir une porte blindée. La porte d’entrée étant souvent la première option des cambrioleurs, le choix d'alternatives efficaces et abordables pour la sécuriser et/ ou la renforcer s'impose.

Ces astuces vous seront d'autant plus utiles si vous vivez dans la zone à risque. Il est bien sûr possible de les combiner pour davantage de sécurité.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-07-29 10:20:07

Congo : Brazzaville ville magnétique

La capitale congolaise est une métropole aussi bouillonnante qu’insaisissable. Des dizaines de milliers de personnes viennent s’y installer chaque année, gonflant des quartiers déjà saturés et cédant aux sirènes d’une ville devenue mythe en Afrique centrale.

Le visiteur qui se rend à Brazzaville pour la première fois découvre généralement la ville de nuit, car les vols internationaux atterrissent presque tous tard dans la soirée.

En sortant de l’aéroport international de Maya Maya, la ville change subitement de visage: les rues s’éclairent, les bâtiments grandissent, les routes s’élargissent. De tous les côtés, des enseignes tapageuses attirent l’œil : restaurants et hôtels de luxe, supermarchés à l’occidentale et bâtiments administratifs se succèdent.

«Brazzaville, c’est un peu comme New York, c’est la ville de tous les possibles», lance Sylvain, le regard pétillant et affichant un large sourire, laissant apparaître des dents du bonheur.

Ce jour-là, il est installé au restaurant familial Mami Wata ouvert depuis 2005, avec des plats authentiques et variés à savourer au bord du fleuve Congo, avec une magnifique vue panoramique sur la ville de Kinshasa, la capitale de la RDC. Chemise de marque et montre étincelante au poignet : chaque détail de son apparence témoignant avec insolence de sa réussite.

Sur le papier, Brazzaville et le Congo ont tout pour devenir un eldorado. Le sous -sol du pays est assimilable à un scandale minier.

Il est presque 17 heures. Sur l'avenue de la paix, les taxis et les minibus parfois en fin de vie forment des lignes de plus en plus longues, la circulation est presque à l’arrêt. Les esprits s’échauffent, les klaxons fusent.

Autour des voitures, une nuée de vendeurs ambulants, proposent aux conducteurs excédés de «l’eau pure» vendue dans des sachets en plastique. D’autres vendent des mouchoirs et divers objets empilés sur leurs têtes. Tous espèrent récolter quelques billets avant la tombée de la nuit, pour calmer la faim et regagner ensuite les quartiers périphériques, loin, très loin de l’opulence du centre-ville.

Peu importe les galères du quotidien : les brazzavillois ont les yeux qui brillent. Il leur semble que la réussite n’a jamais été aussi proche, même si les richesses qu’ils côtoient leur sont bien souvent inaccessibles.

Ce qui attire les gens à Brazzaville et ce qui les fait rester, c’est tout ce qui a trait au plaisir. Les ultra-riches ont leurs lounges où le champagne coule à flots. Les autres s’entassent dans les nganda, les bars-terrasses traditionnels. On en trouve à tous les coins de rue : il suffit de quelques chaises en plastique et d’une enceinte pour jouer les dernières chansons à la mode.

On s’y retrouve pour partager un verre, manger quelques brochettes de viande, mais surtout pour y trouver un peu de chaleur humaine, faire des rencontres. On se sent près de l’autre, on partage avec lui ses émotions, on se sent appartenir à un ensemble. Un sentiment qui procure aux brazzavillois une sorte de «sécurité psychologique», surtout pour ceux qui se retrouvent à des centaines, voire des milliers de kilomètres de leur terre natale. Un plaisir momentané, vite consommé et presque aussi vite oublié, mais que l’on cherche à retrouver dès le lendemain.

Brazzaville vous surprendra à la nuit tombée si vous faites une halte dans le quartier de Bacongo. C’est ici que le cœur battant de la capitale du Congo se livre à vous, avec des bars, pour s’encanailler d’une bière locale entre amis, posés sur des tabourets hauts, et s’enivrer de musique congolaise autour de petites tables rondes.

Bacongo et la rue Matsoua restent remarquables pour sa cohorte de sapeurs qui défilent et se défient. L’étoffe est leur religion et cette avenue leurs « Champs-Élysées ». Il fut un temps où les diasporas de retour au pays régnaient en maître sur cette bataille chromatique. Mais l’essor des vêtements de qualité de seconde main a rehaussé le niveau des sapeurs locaux qui font jeu égal avec les Parisiens. Plus rien à voir avec la friperie qui ne pouvait rivaliser avec une première main. Issus de toutes les couches sociales, du cadre au chômeur, les sapeurs, pour désigner les membres de la société des ambianceurs et des personnes élégantes (Sape), sont tous au même niveau pour flamber sans complexe, afficher leurs costumes dans les plus belles étoffes et engager un dialogue chromatique unique au monde.

Cette halte agréable vous incitera à vous engouffrer plus encore dans la nuit brazzavilloise. Dans ce quartier historique de Brazzaville, il peut être donné de découvrir le plus grand marché de la ville, le marché Total, mais aussi la Case de Gaulle qui fut la résidence du général pendant la Seconde Guerre mondiale.

La capitale congolaise est vraiment une destination attachante, pour peu que l’on prenne le temps de la découvrir après avoir confié l’obtention du visa à une agence de voyages, une étape qu’il ne sera pas anodin de se décharger pour éviter d’être éreinté avant de poser le pied sur les bords du fleuve Congo, dans cette ville chère au général de Gaulle qui en fit pendant trois ans la capitale de la France libre et où il prononça en 1944 le discours par lequel la question de l’émancipation des colonies africaines a été envisagée.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-07-29 08:28:19

Brazzaville : le marché du fleuve baigne dans l’insalubrité

Les opérations de nettoyage prescrites ne font pas encore reculer le poids des ordures dans plusieurs espaces marchands de Brazzaville. La boue et les eaux qui ruissellent ne facilitent pas toujours l’accès au secteur des poissons d’eau douce au marché du fleuve à Talangaï, dans le 6e arrondissement de la capitale congolaise. La proximité des silures et plusieurs autres espèces de poissons avec la poubelle, ce 28 juillet 2024, en rajoute à l’état d’insalubrité dans lequel loge cet espace marchand.

L’usager qui s’y rend a du mal à se frayer un chemin du fait des pistes glissantes. Une mixture de débris d’aliments et des tiges de légumes en pleine décomposition jetés par des commerçants renvoie des effluves nauséabonds. Non loin delà, une poubelle s’étend à perte de vue, preuve que les ordures traînent depuis longtemps.

Un cliché qui n’est pas reluisant. Les conditions dans lesquelles sont vendus les poissons proposés aux clients laissent à désirer.

La horde de mouches qui se dépose sur les poissons d’eau douce est favorisée par les eaux parties de la poubelle qui stagnent à cet endroit.

Reste que les responsables du marché du fleuve situé en face de la morgue de l’hôpital de Référence de Talangaï ne sont pas insensibles à ce visage hideux.

La situation n’est pas différente dans plusieurs marchés de Brazzaville. Ce phénomène ne retient pas l’attention des commerçants qui installent leurs étals et tables, tout autour.

Nuage de poussière soulevé par des véhicules de passage, les mouches, la boue après chaque pluie diluvienne, aucun décideur au Congo-Brazzaville n’a pas encore pris conscience de la gravité des plaintes, l’étendue et la complexité des risques encourus aux conséquences innombrables sur la santé des consommateurs congolais.

Ces poissons bien prisées par les congolais et vendus à proximité des poubelles, causent des ennuis de santé aux acheteurs malheureux qui peuvent dans leur choix croiser un germe microbien. Et par malchance, l'acheteur qui les consomme peut aussi facilement être contaminé.

A première vue, tout acheteur de ces aliments ne mesure pas toujours le risque qu'il prend en allant les consommer, mais ne se rendra compte qu'après certains diagnostics dès qu'il tombe malade. Le plus souvent, on est surpris par certains symptômes fréquents, à savoir les crampes d'estomac, les fièvres intermittentes, les diarrhées, les nausées, les vomissements et autres.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-07-28 21:39:16

Congo : la surcharge des mototaxis prend de l’ampleur à Brazzaville

A Brazzaville, la capitale congolaise, les conducteurs de mototaxis se sont familiarisés avec une surcharge de passagers, sous prétexte de gagner plus en un seul tour. Et en voulant encaisser plus, les moto-taximan s’exposent à des risques et mettent en danger la vie de leurs passagers, car le conducteur a forcément de la peine à maitriser l’engin. Pour garder l’équilibre, la moto doit transporter un poids n’excédant pas 80 kg.

Pourtant, les conducteurs de mototaxis prennent deux à trois personnes. Cela étant, le conducteur de la moto finit par rester assis sur le réservoir de la moto avant de conduire. La surcharge sur les motos n’est pas sans conséquence : accident de la route et amortissement rapide de l’engin.

Laurent, un motocycliste, se dit conscient des risques mais estime « qu’il faut maitriser le volant, avant de se lancer à cette pratique qui rapporte plus ».

Les engins à deux roues sont fabriqués pour transporter le chauffeur et un passager.

Ce secteur d’activité emploie beaucoup de jeunes qui n’ont aucune maitrise du code de la route. La surcharge est provoquée par un manque de formation.

Avant de toucher à un engin, quelle que soit la catégorie, on doit se rassurer qu’on a suivi une formation dans une auto-école. Il faut noter que cette activité est née du chômage des jeunes. Pour faire face à ce phénomène qui met en danger la vie de la jeunesse, il faut passer par une sensibilisation.

Les responsables de la sécurité routière sont donc appelés à prendre des mesures sanctionnant les surcharges des mototaxis.

C’est dans ce contexte que les forces de l’ordre qui sont censées réguler la circulation doivent aussi veiller au respect des nombres des personnes qui sont transportées par les conducteurs des engins à deux roues.

Le constat fait est que plus de 3 personnes sont transportées sur une seule moto et à une vitesse supérieure à la normale.

Ces engins passent en présence de ces forces de l’ordre qui sont censés protéger non seulement la population mais également leur bien. L’un des cas signalés est celui de l’état des routes et la saturation de la circulation.

On rappelle que le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso a pris un décret pour réglementer ce secteur. Un décret que le ministre des transports, Honoré Sayi, a expliqué le 22 juillet 2024 au cours d’une rencontre avec plusieurs acteurs du secteur public et privé, le maire de la capitale, le syndicat des conducteurs des motocycles et quelques responsables de la sécurité publique.

Le Décret interdit désormais, par exemple, la pratique de ce métier aux étrangers installés au Congo.

Selon le même texte, l’exercice du transport public par motocycles est autorisé dans les périphéries des grandes villes, dans les communautés urbaines et dans les zones rurales.

Ce corps de métiers apportent du sang neuf dans le monde du transport, une vraie valeur ajoutée. Cette réponse est la bienvenue aux problèmes de transport dans les villes congolaises. Un business qui soulage plusieurs jeunes congolais étranglés par le chômage.

Près de 18 000 motocycles roulent au Congo. Ces engins, essentiellement importés d’Asie, sont souvent impliquées dans les accidents de la circulation.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-07-28 21:02:49

Congo - Délits fauniques : Un braconnier devant la justice à Brazzaville pour trafic présumé des trophées d’éléphant

Un présumé délinquant faunique a été présenté le 26 juillet dernier auprès du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Brazzaville. Ce présumé trafiquant âgé de plus de 35 ans, a été placé à la maison d’arrêt, en attendant l’ouverture de son procès.

L’homme, de nationalité congolaise, originaire de la RDC, a été interpellé par les éléments des Eaux et Forêts, puis remis aux agents la police le 17 juillet dernier au village Mbouambé-Léfini, dans le District de Ngabé, Département du Pool. Il a été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation des sabots et poils de la queue d’éléphant.

Interrogé sur la provenance de ces produits, cet individu a conduit les éléments de la police et d es Eaux et Forêts sur le lieu où l’éléphant avait été abattu, plus précisément dans la forêt du village Imboulou où une carcasse d’éléphant a été découverte.

Le présumé délinquant faunique interpellé, est poursuivi pour présomption d’abattage, détention, circulation et tentative de commercialisation des trophées d’éléphant, espèce animale intégralement protégée par la loi congolaise.

Les enquêtes dans cette affaire, révèlent également la découverte d’une douille de munitions d’arme de guerre à son domicile, à l’issue d’une perquisition. Ce dernier avait été une fois interpellé par les éco-gardes dans la réserve naturelle de « Lesio-Luna ».

Le PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage), en collaboration avec les autorités compétentes, a apporté son appui technique dans cette affaire. L’individu a été présenté au Procureur de la République et répondra de ses actes. Il encourt des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme avec de fortes amendes dont le plafond est de cinq millions conformément à la loi N°37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.

Le gouvernement et les acteurs de la conservation ne cessent de marteler que l’abattage et le trafic de produits de faune sauvage conduisent à l’extinction des espèces fauniques à travers le monde. Le Congo, très engagé à protéger ses espèces animales surtout en voie de disparition reste très vigilant. Il sanctionne vigoureusement tous ceux qui entravent la loi en matière de protection de la faune sauvage. Dans ce sens, un grand travail est régulièrement accompli par les autorités.

Les actes commis par les présumés délinquants de faune sauvage, ne peuvent demeurer impunis. La loi N°37-2008 sur la faune et les aires protégées en son article 27 dispose que «L’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées, ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique»

VALDA-SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-07-28 10:02:21

Congo – Police nationale : Face aux cadres de la Police, le Général André Fils Obami Itou a insisté sur le sens du devoir et le bannissement des antivaleurs

Pour sa première adresse aux cadres de sa corporation, le nouveau commandant des Forces de police, le général André Fils Obami Itou, a insisté sur les missions dévolues à la Police, et rappelé que les hommes et les femmes sous son commandement doivent s’illustrer par le sens du devoir. Actant la fin des auxiliaires de police naguère utilisés dans les commissariats, le commandant de Forces de police n’y est pas aller de mains morte pour mettre en garde ces policiers réfractaires qui essaient d'effacer le travail louable de la police par leurs mauvaises pratiques.

Déclinant sa vision des choses et donnant la conduite à tenir, le général André Fils Obami Itou s’est montré direct, usant d’un langage sans fioriture, pour dire l’évidence. Face à la propension de certains policiers à demander de l’argent à tout-va à des personnes en détresse, le commandant des Forces de police, a mis en garde.

« Tant pis pour vous les gars. Vous avez déjà fait. Si vous arrêtez, c’est très bien. Si vous ne vous arrêtez pas, je vais vous obliger à vous arrêter. Vous allez le faire au village ou à la maison. Je n’accepterai pas. Je vous le répète plusieurs fois, je n’accepterai pas ces comportements qui nous déshonorent tous. Je préfère avoir 10 policiers qui font correctement le travail, plutôt qu’on soit 100, avec 80 qui font le désordre. Moi, je n'accepterai pas. »

Le commandant des Forces de police a également mis l’accent sur le respect de la dignité humaine, dénonçant les violences que certains policiers font subir à des tiers dans les commissariats, sous quelques prétextes que ce soient. Des comportement à bannir, a-t-il martelé.

Envers les commissaires de police qui emploient des auxiliaires de police, le général André Fils Obami Itou, a été clair, plus d’auxiliaires de police où que ce soit.

Suite aux nombreuses plaintes des populations de Mfilou vis-à-vis du commissaire de Moutabala, le général André Fils Obami Itou a mis en garde le commissaire dudit commissariat sur ce qu’il l’a désormais à l’œil.

De la même façon, il a rappelé à l’ensemble des commissaires de police qu’il n’a pas l’intention de changer les hommes, car ayant d’une manière ou une autre, concouru à leur nomination. Cependant a-t-il rappelé: « On continue ensemble, mais on remet les compteurs à zéro. Celui qui commet, celui qui tombe ou qui retombe dans les bêtises habituelles, nous le débarquons sans état d’âme. Ceux qui me connaissent savent que je ne dis pas des choses en l’air. On ne vise personne. Mais vous savez ce que la population, les citoyens et la hiérarchie vous reprochent et reprochent à nous tous, car  ceux qui font mal contribuent à salir même ceux qui font bien. Si on faisait mal, on se réajuste. Ça vous concerne tous, chacun à son poste, chacun dans sa fonction. Améliorez vos pratiques. Ceux qui faisaient bien, améliorez-vous. Ceux qui faisaient mal, réajustez-vous. Je suis très intolérant face au désordre. Je n’acceptai pas le désordre » a conclu le général André Fils Obami Itou.

Aussi a-t-il insisté sur la rectitude pour chaque policier qui doit se distinguer de par sa droiture, en étant juste et conforme à la raison, à la justice, dans le respect strict des lois et règlements et la préservation de la dignité humaine.

À travers cette adresse ponctuée de mises au point sans fards et sans masques, sorte de critique et d’autocritique, le général André Fils Obami Itou, s’inscrit en droite ligne des mesures déjà prises et qui ont trouvé l’entière assentiment de la population.

Ce faisant, il réaffirme la relation de confiance qui devrait exister entre la police et la population, ainsi que l’a toujours recommandé le Président Denis Sassou N’Guesso, qui le rappelait encore lors du réveillon d’armes, le 31 décembre dernier.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-07-28 08:48:58

Congo – Finances : Lancement officiel du Fonds de Solidarité Africain, FSA

Le FSA, Fonds de Solidarité Africain a lancé, le 25 juillet 2024 à Brazzaville, ses activités opérationnelles en République du Congo. La cérémonie était patronnée par le ministre congolais des Finances et de l’Économie, Jean-Baptiste Ondaye, en présence, d’autres membres du Gouvernement. À cette occasion, plusieurs accords de coopération ont été signés entre le FSA et les banques locales.

Lors de cette cérémonie, le ministre congolais des Finances a évoqué l’importance pour son pays, le Congo, d’appartenir à cette institution financière. Celle-ci va assurément participer à la contribution efficiente de la dynamisation de l’économie nationale.

« À l’exemple des autres pays du continent, notre pays le Congo s’emploie à financer sa relance économique, ceci, dans un contexte difficile, marquée par autant de chocs exogènes, notamment, les conséquences fatales causées par la pandémie de COVID-19 d’une part, et celle aussi dévastatrices de la guerre entre la Russie et l’Ukraine », a déclaré Jean-Baptiste Ondaye.

Le Fonds de Solidarité Africain va appliquer sa coopération avec les banques congolaises : la Banque Postale et la BSA, Banque Sino-Congolaise pour l’Afrique, puis avec les Chambres de de commerce et de l’industrie de Brazzaville et de Pointe-Noire, et aussi avec l’UNOC ‘Union des opérateurs économiques du Congo.

Le directeur général du FSA, M. Abdouramane Diallo a exprimé une grande satisfaction, affirmant que : « le FSA constitue un véritable outil d’intégration africaine que nous devons coûte que coûte préserver. C’est une institution financière panafricaine, forte et innovante au service de la transformation structurelle des économies de États membres ».

Il sied de signaler que le FSA se dote d’une vision futuriste et innovante, celle de devenir à l’horizon 2025, une institution panafricaine forte et innovante au service de la transformation structurelle des économies des Etats membres. Il regroupe la CEDEAO, la CEEAC, le Marché commun pour l’Afrique orientale et australe et l’Union du Maghreb Arabe.

Les objectifs à atteindre sont : poursuivre la transformation du FSA en une institution internationale de premier rang sur le continent africain, avec une organisation optimale et une gouvernance flexible, évolutive et adaptée aux enjeux ; renforcer la capacité du Fonds à prendre en charge les exigences des parties intéressées en soutenant la création de valeur et d’emplois productifs en appui aux États membres et au secteur privé ; augmenter les capacités de financement et d’intervention dans les pays membres par le renforcement du Capital du FSA et le développement de mécanismes alternatifs de financement.

VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-07-27 17:11:42

Congo – Sécurité intérieure : La Force publique congolaise désormais dotée d’une Soute à carburant et autres services annexes pour renforcer la capacité opérationnelle et favoriser la mobilité des unités de sécurité

C’est la plus grande Soute à carburant pour la Force publique congolaise. L’ouvrage se dresse majestueux en plein cœur de Brazzaville, attenant à la caserne de sapeurs-pompiers, vers la faculté des Lettres de Bayardelle.

Cette réalisation suscite l’admiration des congolais entendue qu’elle a été conçue et entièrement réalisée par l’expertise nationale.

La discipline, la logistique opérationnelle et l’entretien du moral des femmes et des hommes, constituent des facteurs déterminants de l’efficacité de la troupe. C’est pour garantir l’efficience de ce triptyque qui répond aux préceptes et orientations édictés par le Chef Suprême des Armées, le Président Denis Sassou N’Guesso, que sous l’impulsion du Ministre de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local, la Direction Générale des Finances et de l’Équipement (DGFE) que dirige le Commissaire colonel-major Michel Innocent PEYA a entrepris de vastes travaux de construction d’une soute à carburant, mise en service mardi 23 juillet 2024 par le Ministre de tutelle Raymond Zéphirin MBOULOU.

Base de soutien opérationnel des forces intérieures et de sécurité, cette Soute à carburant constitue le point d’ancrage du ravitaillement en carburant des unités intérieures de défense et de sécurité.

Dotée d’une superficie qui s’étend sur 1800 m2, d’une dalle à double maillage, d’une grande capacité de stockage, elle dispose de 6 cuves de grande capacité, de 4 réservoirs de Gasoil et de super, d’un bloc de service disposant de 4 pompes de volucompteurs d’une capacité totale de ravitaillement de 8 véhicules en simultanés et d’une cinquième pompe de réserve d’une capacité d’approvisionnement de 1000 litres en 10 minutes pour le chargement rapide des véhicules engagés dans des opérations d’extrême urgence.

Le site est également doté d’une bâche à eau industrielle renforcée par un forage industriel qui permet le remplissage simultané de 6 véhicules anti-incendie en 5 minutes, question de faire face aux urgences. Il est aussi doté d’un groupe électrogène d’une capacité de 33 Kva et d’un véhicule citerne moderne de 14000 litres pour le ravitaillement des unités d’opérations.

CARB1

Un bloc administratif et de gestion technique ainsi qu’un bâtiment R+1 servant de dortoir et de poste de police ont été érigés en ce lieu.

Après la mise en service de la soute à carburant, le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local Raymond Zéphirin MBOULOU a également visité les autres réalisations achevées ou en cours de construction, qui toutes concourent à l’optimisation opérationnelle des missions dévolues à la Force publique.

Il s’agit entre autres du centre de suivi de soins du soldat à domicile qui est opérationnel depuis quelques mois et doté de moyens roulants adaptés, l'objectif poursuivi par le DGFE etant d'ameliorer les conditions sociales, d'hygiene et de santé au travail du soldat.

Le ministre Raymond Zéphirin MBOULOU a également visité les bureaux et salles de réunions qui ont subi une transformation et un toilettage, ainsi que la future boulangerie moderne des Forces de sécurité intérieure dont les travaux sont bien avancés.

Un bâtiment R+3 flambant neuf est sorti de terre pouvant abriter le HCCA (habillement, couchage, complément et ameublement), le stockage de vivres secs pour l’alimentation des troupes et des unités déployés le long de la ville, d’une unité de soutien logistique section couture, pour la confection des équipements des forces de sécurité ainsi que d’une unité de gestion et de stockage de ces équipements.

Un centre de formation du personnel des forces de sécurité est en cours de construction et de réhabilitation. Une grande chambre froide, et de 36 conteneurs frigorifiques, prévus pour le stockage des produits congelés des soldats, dotés d’un groupe électrogène de 1100 Kva sont disponibles et bientôt opérationnels.

C’est autant dire que la Force publique congolaise dispose des compétences à même de relever les grands défis, à l’instar de ceux entrepris par la Direction Générale des Finances et de l’Équipement, à travers, l’amélioration des capacités opérationnelles par la soute à carburant, le soutien médical qui constitue, un élément névralgique du ciment entre les hommes, quels que soient leurs grades ou leur ancienneté, le soutien énergétique, ou encore les ravitaillements, pour répondre de manière coordonnée aux besoins des Forces et de leur opérationnalité.

Pour les hommes et les femmes de la Force Publique dont le devoir exige en toutes circonstances l’esprit de sacrifice allant parfois jusqu’au sacrifice suprême, la loi confère des droits et des obligations spécifiques, afin de maintenir un esprit sain dans un corps sain, apte à rendre à la hauteur des sollicitations et des missions.

Des droits et des spécificités qui ne sont hélas toujours pas honorés, c’est ce qui justifie l’acquisition des moyens mobiles, notamment des ambulances médicalisées de prise en charge sanitaire des hommes, pouvant être déployés jusqu’à leur domicile, quand les circonstances l’exigent.

D’autres innovations apportées par la DGEF, consistent en la prise en charge des réparations des véhicules des Forces de sécurité, à travers la mise à disposition d’un garage doté des équipements adéquats.

Enfin, les actifs n’ont pas oublié les anciens qui leur ont transmis le flambeau et ont fait valoir leurs droits à la retraite. La prise en charge médicale du soldat leur est également destinée.

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À travers toutes ces réalisations qu’il mène sous l’œil éclairé de son ministre de tutelle, Raymond Zéphirin MBOULOU, il y a lieu de dire que le Commissaire colonel-major Michel Innocent PEYA est dans son élément, de par ces hauts faits qui répondent aux attentes de la hiérarchie, du Commandement, et surtout du Chef suprême des Armées.

C'est pour rendre à la Republique ce qu'elle lui a tout temps  donné, qu'il applique ce pourquoi la République l’a régulièrement envoyé en formation, lui qui est Détenteur du Diplôme d'officier du Corps Technique et Administratif (CTA), spécialité Administration et Soutien de l'Homme (ASH), Diplômé de l'École Militaire Supérieure de l'Administration et de Management, (E.M.S.A.M) ex école du Commissariat de l'Armée de Terre de Montpellier en France. Le colonel-major Michel Innocent PEYA a effectué de nombreux stages notamment les Cours Supérieurs Interarmées de l'Intendance (C.S.I.I) à Marrakech au Maroc ou encore à l'École Supérieure de la Logistique et des blindés de Pologne, stage de logistique au premier groupement logistique de l'Armée de terre (GLCAT) à Brétigny sur Orge en France ou encore au Centre de production alimentaire de Lyon en France et à l'École d'application de Train et Transit de Tours en France. 

De quoi conclure qu’il s’agit pour lui d’une mise en pratique de nombreuses connaissances acquises et pour lesquelles il s’est brillamment distingué.

Cliquez sur la photo, pour lire la vidéo.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-07-26 22:26:50

Coupe du Congo : L'entraîneur des Diables Noirs vise une troisième Coupe consécutive car certains favoris sont déjà éliminés

 

Le CSMD Diables Noirs n'a pas fait bonne figure en championnat national, mais les Yaka dia Mama, en pleine reconstruction, ont l'occasion de se réhabiliter et de remporter la Coupe du Congo pour la troisième fois consécutive. L'entraîneur principal Clément Massamba a partagé ses impressions sur la performance de l'équipe lors de cette saison 2023/2024, l'importance du partenariat avec 1xBet et le niveau du championnat du Congo.

- Comment vous sentez-vous à la fin de la saison ?

- Je me sens bien, car l'équipe aborde les quarts de finale avec une grande motivation. Certains favoris ne sont plus en lice pour le trophée, mais nous continuons à nous battre.

- Êtes-vous satisfait des résultats de l'équipe cette saison et que comptez-vous faire pour améliorer le jeu à l'avenir ?

- Cette année, l'équipe n'a pas joué son meilleur jeu. Les Diables Noirs sont habitués à gagner des médailles et cette saison, nous avons chuté à la 6ᵉ place en raison de problèmes objectifs. L'équipe va tout faire pour se réhabiliter après cet échec en championnat. Notre club a une mentalité de vainqueur. Nous sommes donc déterminés à faire preuve de caractère et à obtenir le maximum de résultats en Coupe pour faire plaisir à nos supporters.

- Quelles sont vos impressions sur le championnat national ces dernières années ?

- Le niveau de la compétition a considérablement augmenté et l'écart entre les participants s'est réduit. Les jeunes équipes, avides de succès, ont pu surpasser les équipes expérimentées qui voulaient s’imposer sur la base de leurs mérites antérieurs. La qualité du football dans notre championnat devait plaire aux supporters.

- Parmi les jeunes joueurs, quels sont ceux qui ont un grand potentiel ?

- Nous avons des talents. Je citerai notamment Olani Sagesse et Yan Ngatse, qui commencent à peine leur carrière. Nous espérons que ces jeunes prometteurs ne se reposeront pas sur leurs lauriers et qu'ils continueront à progresser.

- Comment le club interagit-il avec des supporters ?

- Hélas, cette année, les Diables Noirs ont déçu les supporters et perdu une partie de leur soutien à cause de mauvais résultats. Mais nous espérons que la situation s'améliorera avec l'implication de partenaires fiables comme 1xBet. La coopération avec le meilleur bookmaker d'Afrique est très importante pour nous.

Le soutien de 1xBet nous donne l'espoir d'améliorer les résultats, de développer l'infrastructure du club et de faire progresser les jeunes talents. Nous espérons faire passer cette coopération au niveau supérieur.

Nous devons améliorer l'organisation, créer des écoles de football et des académies. La fédération a déjà commencé à travailler dans ce sens et j'espère qu'à l'avenir, nous pourrons rivaliser avec les meilleures équipes d'Afrique.

- Comment parvenez-vous à déceler le potentiel des jeunes joueurs ?

- Nous donnons aux joueurs talentueux une chance de faire leurs preuves et nous ne prêtons pas attention au manque d'expérience. Cette philosophie fonctionne : il y a des joueurs qui ont commencé aux Diables Noirs et qui jouent aujourd'hui à l'étranger.

Nous continuons de développer les jeunes talents et à les préparer pour les grands matches.

- Comment motivez-vous vos joueurs tout au long de la saison ?

- Le soutien de la direction et des partenaires comme 1xBet est important. Nous avons un président et un comité exécutif qui soutiennent l'équipe, ce qui aide les joueurs à rester motivé.

La collaboration entre 1xBet et le CSMD Diables Noirs a débuté en septembre 2023 comme un projet à long terme qui ne s'éloignera pas du bon chemin par manque de succès rapide.

Les fans de Yaka dia Mama peuvent être assurés qu'avec le soutien d'un bookmaker fiable, leurs favoris se battront pour les trophées. Et dès maintenant, vous pouvez vous inscrire sur le site ou l'application 1xBet avec le code promo de club avantageux DiablesNoirs1 et commencer le grand jeu ! N'oubliez pas non plus de vous abonner aux pages Facebook, Instagram et Twitter de 1xBet au Congo pour suivre l'actualité et les activités du meilleur bookmaker d'Afrique !

Créé le 2024-07-25 10:50:54

Congo - Caisse de retraite des fonctionnaires : Anatole Collinet Makosso rassure les pensionnés

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a annoncé, le 23 juillet à Brazzaville, aux représentants des organisations des syndicats des pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF), le paiement immédiat de la pension du mois de mai et celle du mois de juin avant la fête nationale du 15 août prochain.

Lassés par le non-versement de la pension depuis près de trois mois, les retraités de la CRF avaient lancé un appel au sit-in à la primature et dans les différents départements du pays. Soucieux de la prise en compte de leurs doléances, les représentants les trois syndicats des organisations des retraités de la CRF ont eu le mardi une séance de travail avec le chef du gouvernement. Les discussions ont tourné autour du paiement de deux mois d’arriérés de pensions de l’année 2024.

« La réunion s’est bien passée, nous avons l’information que le mois de mai sera payé dans les heures qui suivent, que le mois de juin est également promis et que juillet le sera également. Voilà ce qui se dégage de cette réunion, nous en sortons avec un peu de confort et nous rassurons les retraités que toutes les solutions vont être trouvées pour que la pension revienne régulière », a expliqué un membre de la délégation des retraités.

Après un échange fructueux, Anatole Collinet Makosso, qui s’est réjoui de l’esprit de dialogue entre les deux parties, ne veut pas rentrer en 2025 avec des arriérés de pensions. Il projette la reprise des équilibres pour la fin du mois d’août et début septembre. C’est ainsi que le Premier ministre a demandé aux syndicalistes de la CRF de donner au gouvernement le temps de se libérer du poids de la dette. Selon lui, le Congo est en train de conduire un programme avec le Fonds monétaire international jusqu’au bout, une première dans l’histoire du pays. Les résultats du processus avec le FMI permettront au gouvernement d’être capable de traiter le remboursement de la dette sociale.

« Nous n’avons pas insisté sur les autres problèmes parce qu’ils sont sur la table du gouvernement. Il nous reste juste à faire un calendrier pour les traiter. Le Premier ministre nous a rassurés que ces problèmes seront traités et qu’ils trouveront de solution. Nous avons suspendu le sit-in et demandons aux retraités de rester à l’écoute », a conclu le chef de la délégation des syndicats de la CRF.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac

Créé le 2024-07-24 20:21:47

Longtemps interdit, le transport public par motocycles est désormais autorisé au Congo-Brazzaville

Le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso vient de prendre un décret pour réglementer ce secteur. Un décret que le ministre des transports, Honoré Sayi, a expliqué le 22 juillet 2024 au cours d’une rencontre avec plusieurs acteurs du secteur public et privé, le maire de la capitale, le syndicat des conducteurs des motocycles et quelques responsables de la sécurité publique.

Le Décret interdit désormais, par exemple, la pratique de ce métier aux étrangers installés au Congo.

Selon le même texte, l’exercice du transport public par motocycles est autorisé dans les périphéries des grandes villes, dans les communautés urbaines et dans les zones rurales.

« Nous sommes arrivés à un mode de transport un peu plus décent, a expliqué le ministre Honoré Sayi. Il n’y aura plus possibilité de passer entre les mailles des policiers et des gendarmes. Il y a désormais des motos immatriculées, de telle sorte que la commission d’un délit quelconque soit facilement repérable et sanctionnée ».

Au début, les taxis-moto étaient boudés par les populations. Beaucoup ne voulaient pas prendre le risque de s’exposer ainsi.

A ce jour, la réalité est toute autre. Il y’a des amoureux des taxis-moto qui même pour une distance de 5 mètres ne peuvent s’en passer.

Aujourd'hui, quelques autres villes congolaises développent le transport au moyen des « wewas ». Il s'agit de Sibiti dans la Lékoumou, de Dolisie dans le Niari et de Nkayi dans la Bouenza.

Ce corps de métiers apportent du sang neuf dans le monde du transport, une vraie valeur ajoutée.

Cette réponse est la bienvenue aux problèmes de transport dans les villes congolaises. Un business qui soulage plusieurs jeunes congolais étranglés par le chômage.

Près de 18 000 motocycles roulent au Congo. Ces engins, essentiellement importés d’Asie, sont souvent impliquées dans les accidents de la circulation.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-07-24 09:46:38

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