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La sixième session ordinaire administrative du Conseil départementale et municipale de Brazzaville s’est ouverte, ce 17 septembre 2024 dans la salle de conférences de l’hôtel de ville de Brazzaville. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le député-Maire de la ville de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, en présence du Préfet du département, Pierre-Cébert Iboko Onanga, du Sous-préfet du district de l’Île Mbamou, Jean Amboua, des administrateurs-maires des neuf arrondissements de Brazzaville, des distingués conseillers départementaux et municipaux, et des chefs de quartiers présents aux assises.
Dans la présentation de l’ordre du jour de ces assises, le premier-secrétaire du Conseil municipal, le distingué Ludovic Oniangué a dévoilé le rôle de la présente session. « En application de la loi 7-2003 du 6 février 2003, portant organisation et fonctionnement des collectivités locales, le Conseil départementale et municipale de Brazzaville se réuni ce jour, mardi 17 septembre 2024 pour sa 6e session ordinaire administrative. Au cours de la présente session, il sera soumis au plénum du Conseil, les affaires-ci après : 1/-projet de délibération portant débaptisation de l’espace qui longe le mur de la Primature en Place des Héros ; 2/-projet de délibération portant sur l’autorisation à la Mairie, à adhérer à la Convention dernière pour le climat et l’énergie en Afrique subsaharienne ; 3/-projet de délibération portant autorisation de la signature du contrat de concession et de gestion des frais d’armoirie, de numérotage sur, les taxis, les bus, minibus et tous les autres véhicules à usage commercial ; 4/-projet de délibération portant examen de la convention de partenariat entre le Ministère de l’Intérieur du Royaume du Maroc, le conseil provincial de Warzazat et la ville de Brazzaville », a-t-il évoqué.
Prenant la parole pour son mot d’ouverture, le député-maire, président du Conseil départemental et municipal a fixé les participants à cette Assemblée locale, sur la quintessence de ladite session.
« En application des dispositions de la loi et du règlement intérieur de notre parlement local, le Conseil départemental et municipal de la ville de Brazzaville, se réuni en session ordinaire administrative à compter de ce jour, jusqu’au 27 septembre 2024. Pendant 10 jours, les élus locaux que nous sommes, sont appelés à se pencher sur diverses affaires qui sont au cœur des préoccupations de nos concitoyens. Se tenant un mois après la célébration du 64e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, cette session constituera en n’en point douter, un moment d’intenses réflexions sur les principaux problèmes de notre département et sur les solutions idoines pour y faire face », a fait savoir le député-maire et président du Conseil départemental et municipal de Brazzaville.
En outre, Dieudonné Bantsimba a rappelé l’intérêt que les élus locaux accordent aux activités de l’Assemblée local. Il a aussi, au nom des membres du Bureau Exécutif, de ses collègues conseillers départementaux et municipaux et à son nom propre, remercié puis salué tous ceux et toutes celles qui ont bien voulu rehausser par votre présence, l’éclat de cette cérémonie.
« Vivant au plus près des populations et connaissant mieux que quiconque, les problèmes et attentes de nos concitoyens, nous devons par conséquent multiplier les initiatives sur le terrain, et redoubler d’efforts, afin d’atténuer les effets de cette crise », a-t-il renchéri.
Signalons que cette session s’ouvre après la tenue du Forum sur la coopération sino-africaine, au cours duquel la coopération multiforme sino-congolaise était réaffirmée. « Les chefs d’Etat chinois, Xi Jinping et congolais, Denis Sassou Nguesso, ont réaffirmé le 6 septembre dernier à Beijing en République Populaire de Chine, leur engagement à poursuivre le développement commun, la déclaration conjointe portant sur l’approfondissement du partenariat stratégique global entre la Chine et le Congo, relèvent l’importance de la coopération amicale sino-congolaise, qui a donné l’exemple de la solidarité, de la coordination et de la coopération gagnant-gagnant, entre la Chine et l’Afrique », s’est-il exprimé.
Concernant la coopération internationale, le Bureau Exécutif du conseil départemental et municipal de Brazzaville s’est engagé dans une diplomatie des villes, qui commence déjà à donner ses fruits : la coopération entre Brazzaville et les villes de Paris et de Reims ; le financement des travaux d’aménagement du jardin d’essai et bientôt, la mise en place d’une assistance technique dans le domaine de la musique et des spectacles ; le financement dans le domaine d’adduction d’eau, dans les quartiers périphériques de Brazzaville.
Par ailleurs, comme Brazzaville devient de plus en plus un grand carrefour culturel et artistique, la cité a besoin des espaces de diffusion, pour maintenir son leadership en Afrique. La construction en cour du cercle culturel de Poto-poto et la pose prochaine de la première pierre de construction de la plateforme de diffusion artistique et culturelle de Talangaï, son à inscrire dans cette vision.
« Brazzaville est en pleine croissance démographique, les populations de divers horizons, de diverses religions et de diverses classes sociales, affluent vers la capitale du Congo, posant ainsi des problèmes d’intégration et de cohésion sociale. Face à ses problèmes, la diplomatie coutumière a un grand rôle à jouer pour anticiper sur les éventuels conflits, afin de garantir la cohabitation pacifique et le mieux-vivre ensemble », a expliqué Dieudonné Bantsimba.
Par conséquent, le Conseil départemental et municipal de Brazzaville doit continuer à rechercher l’efficacité, en améliorant la performance de ces outils de travail, dont l’administration municipale, qui doit être capable de prendre en compte les exigences contextuelles, de faire face aux défis du moment, notamment, ceux liés aux changements climatiques et à la lutte contre les antivaleurs.
En sommes, le député-maire de la ville capitale, a ainsi interpelé tous les acteurs de l’administration municipale, pour assumer la plénitude de leurs fonctions. Cette session, la 6e du genre serait l’occasion propice pour la mise en pratique.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-19 19:32:35
Le Forum Economique des Femmes Entrepreneure et les 1ères journées de l’Entrepreneuriat coopératif, ont clos leurs travaux, ce 17 septembre 2024. Cette dernière journée a été un véritable état de source d’inspiration, un moment d’échanges et de réflexion autour des sujets majeurs, qui impactent notre développement économique, social et humain. L’assistance a ensuite suivi et écouté les ’’Success story’’ des femmes exceptionnelles, qui ont su transformer les défis en opportunité. Ces témoignages sont des exemples vivants, de ce que les femmes peuvent accomplir, lorsqu’elles sont soutenues et lorsqu’elles ont accès aux outils nécessaires. Voici in extenso, la restitution des conclusions de la première édition du Forum, faite et lue par une représentant de la Chambre Nationale des Femmes Cheffes d’Entreprises et Entrepreneures du Congo participante :
Créé le 2024-09-19 10:10:48
Créé le 2024-09-19 09:25:00
Odeur envahissante, prolifération des rongeurs... Brazzaville, la capitale congolaise croule sous les déchets. Parfois alignés sur toute la largeur des trottoirs. Au cinquième jour de la grève des éboueurs car ils ne perçoivent plus leur salaire depuis plus de trois mois, les poubelles s'accumulent dans plusieurs arrondissements de Brazzaville. Aucune benne de ramassage n'est sortie dans les quartiers où la collecte est gérée par la société Averda.
Les bacs à ordures débordent aussi le long des principales artères de la ville, qui se rétrécissent par endroits.

Les déchets sont brûlés à toute heure du jour ou de la nuit, sans considération pour la sécurité des habitants.
La situation est inacceptable pour la population, et la société Averda continue d’attendre les montants qui doivent être alloués par le gouvernement.

Autrefois rayonnante, attrayante, Brazzaville était une ville où il faisait bon vivre grâce à sa propreté d'antan.
Les congolais qui suivent l'actualité de leur pays, se souviendront d'un voyage à Brazzaville de Son Excellence, Paul Biya, Président du Cameroun au cours duquel, il a dit au Président Denis Sassou-N’Guesso : " Donne moi le secret, je trouve Brazzaville rayonnante".
Ces propos nous avaient ragaillardi et avaient suscité en nous, congolais, un sursaut d'orgueil et la fierté d'être congolais de Brazza la verte.
De même, lors du symposium littéraire international contre l’apartheid tenu à Brazzaville en 1987, le professeur Niang s’exclamait : « Nous sommes à Brazzaville l’altière, la luxuriante et coquette. Une ville où il fait bon vivre ».
De nos jours, cette fierté d'avoir Brazzaville comme capitale s'étiole à cause de l'état dans lequel se trouve aujourd'hui notre ville capitale.

Du nord au sud de la capitale, les grandes artères sont jonchées des immondices qui même les obstruent.
L'état actuel de Brazza vient donner un coup d'arrêt à la volonté et au patriotisme des artistes qui ont tant vanté la beauté de notre ville capitale.
En somme, si les autorités municipales ne ni réagissent pas au plus vite, Brazzaville risquerait de perdre sa belle réputation connue de tous les africains qui y ont séjourné et égratigner l'amour que quelques congolais ont encore pour leur ville capitale.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-19 07:53:08
Etudiant à l’école pastorale de l’Eglise Evangélique du Congo (EEC) de Ngouédi, l’élève pasteur est un chantre. Il procède à l’évangélisation à travers les œuvres musicales. Auteur-compositeur et chanteur, Sosthène Dandy a d’ailleurs mis sur le marché du disque un opus intitulé : « Dieu créateur, l’Incomparable », douze titres de louange, d’adoration et d’exhortation au peuple de Dieu tout entier. Décryptage de l’album avec l’artiste-musicien gospel dans cet entretien qu’il a accordé à notre Rédaction.
Les Echos du Congo-Brazzaville : Votre album porte le titre de ’’Dieu créateur, l’Incomparable’’.
Sosthène Dandy : Oui, ’’Dieu, créateur l’Incomparable’’. Il faut parler de ce Dieu créateur, parce que vous voyez, aujourd’hui, dans le monde, on confond Dieu à des idoles. Quand on sait que nous avons l’eau, le bois, du pétrole et de tant de nombreuses richesses sur le sol et dans le sous-sol, cela n’est pas le fait d’un hasard. C’est la puissance d’un être suprême, l’être invisible, le Tout Puissant Dieu. Avec tout ce que nous vivons, nous nous sommes résolus de donner ce titre à notre premier album, pour magnifier cette puissance. Ce grand mystère, car c’est véritable mystère, cette vie que nous vivons.

LECB : N’est-ce pas une redondance dans votre confirmation ? Puisque le créateur ne peut être comparé à personne.
S.D. : Non du tout ! Il y a plusieurs dieux pour certains. Quand on parle de Dieu, il faut bien le découvrir. Il s’agit de quel Dieu ? C’est pour cette raison, j’ai précisé, le Dieu créateur, l’incomparable. Toujours imité, mais jamais égalé.
LECB : votre album contient douze titres. Pourquoi ce nombre douze. Comme les douze apôtres de Jésus ?
S.D. : Voilà ! Vous l’avez su le dire, quand j’ai le nombre 12, j’ai 1 + 2, qui donne 3, c’est le chiffre de la trinité. Pour nous chrétiens, quand on lit la Bible, on dit que Dieu a créé le monde en 6 jours et le 7e, il s’est reposé. Ce qui fait, 6+1, ça fait 7.
LECB : le 1er titre c’est, ’’Vive le Seigneur’’. Que dites-vous dans cette chanson ?
S.D. : Dans ce titre, Vive le Seigneur, je reconnais ce que Dieu a fait, il m’a délivré d’une famille donnée, il a fait de moi celui qu’il a voulu que je sois. Donc, je le glorifie, je le loue et je montre que, oui, il m’a pardonné, il m’a fait miséricorde. Et, j’invite tout le monde, les anglophones ou les anglicistes disent « Evry body ». Nous devons le louer, ce Jésus Christ que certains semblent mépriser.
LECB : la chanson ’’Lingomba na bisso té’’, quel est le message ?
S.D. : il y a quelques jours, j’ai prêché sur les hérésies. J’ai demandé aux chrétiens d’examiner, toutes les prophéties, toutes les prédications, tous les enseignements, bref, tout ce qu’on peut nous parler de la part de Dieu. Il y a tellement de, ce que j’appelle des ’’faux billets’’, peu de ’’vrais’’. Donc, il y a plus de faux pasteurs que des vrais pasteurs. Actuellement, il faut leur enseigner, leur appeler à plus de discernement, de vigilance. Le chrétien qui souffre, toujours dans l’acceptation de certaines choses, le oui-oui à l’aveuglette. Toujours amen ! Amen sans examiner. Ici, dans cette chanson, je prends la responsabilité de rappeler aux collègues et confrères serviteurs, que nous ne devons pas extorquer, piller le peuple de Dieu, nous devons au contraire l’enseigner, reconnaitre les vocations, parce que, il y a certains, dans leur fonction, déborde un peu. Nous hommes de Dieu, il arrive que nous débordions un tout petit peu. Il fallait donc dire que, ce n’est pas notre Eglise, nous travaillons dans une société qui ne nous appartient pas. Nous travaillons de la part de Dieu, conformons-nous donc à cette Parole. On peut dire que c’est un rappel à l’ordre que je lance.
Je voudrai enchainer avec le titre ’’Yokéla bana’’, qui est une lamentation. Le Congo pleure, le Congolais pleure toujours et je dis à Dieu d’entendre les prières de ses enfants. Chaque fois nous sommes dans les retraites spirituelles, d’écouter les pleures des enfants qui t’implore.
LECB : Au secours nkolo, vous faites allusion à quel secours ?
S.D. : dans cette chanson, parce que l’Eglise est en danger. Comme les disciples dans la barque, beaucoup d’églises sont dans des problèmes. L’Eglise se divise, les serviteurs se séparent pour le bien matériel, pour les intérêts égocentriques.
Par contre, ’’Nana ngo’’ est un titre composé pour le pays. Je l’ai écrit avant le Corona Virus, la COVID 19. Pourquoi toutes épidémies, les maladies, les pandémies commencent toujours en Afrique ? Il y a la révélation dans l’album. Il faut croire et vous allez découvrir.
LECB : Evangéliste Sosthène, en quelles langues chantez-vous ?
S.D. : Je chante en Français, en Lingala, en Mbochi pour la gloire de l’Eternel.
LECB : l’album est-il toujours disponible ?
S.D. : Oui, il est encore disponible sur le marché. On peut l’acquérir dans les Paroisses de l’Eglise Evangéliques ici à Brazzaville, notamment à Mayangui, au Plateau des 15 ans, où j’effectue mon stage pastoral. A un prix très démocratique.
J’ai réalisé ledit album en France sur CD, alors que de nos jours, ce sont des clés USB qu’on utilise le plus. Donc j’en appelle aux bienfaiteurs, de nous venir en aide, afin que nous produisions des clés USB, les plus usuelles à l’instant. S’il y a quelqu’un qui veut participer à l’œuvre de Dieu, qui peut nous aider pour intensifier la promotion, il sera le bienvenu. C’est une belle œuvre qui n’a juste besoin d’un coup de pouce promotionnel, afin que cet opus
Créé le 2024-09-18 02:10:56
À l'occasion de la première édition du Forum Economique des Femmes Entrepreneures, plusieurs femmes entrepreneures qui se sont distinguées dans leur travail, leur capacité managériale et leur génie d’entreprendre, dans n’importe quel domaine, ont reçu des récompenses : Les ’’Awards Woman Business Champion’’. Ces prix leur ont été décernés par Flavie LOMBO, présidente fondatrice de la Chambre Nationale des Femmes Cheffes d'Entreprises et Entrepreneures du Congo. La cérémonie de remise des prix s’est effectuée lors d'une soirée de gala, le lundi 16 septembre 2024 à Radisson Blu Mbamou Palace hôtel de Brazzaville.
Créé le 2024-09-18 01:27:03
Une audience portant sur l’affaire de deux individus interpellés, le 10 août dernier à Owando, dans le dossier département de la Cuvette, aura lieu, ce 19 septembre au Tribunal de Grande Instance d'Owando. Les deux présumés délinquants avaient été pris avec deux gros sacs contenant une importante quantité d’écailles et griffes de pangolin géant, espèce animale intégralement protégée par la loi en République du Congo.
Créé le 2024-09-18 00:57:54
Alors qu’on le croyait résorbé, le phénomène des enfants dits de la rue repart à travers les grandes agglomérations du Congo. À Brazzaville, il est désormais courant de les rencontrer dans certains carrefours, parfois jusqu’à des heures indues, avant de coucher à même la rue.
Ils sont encore des enfants ou adolescents pour les plus grands. Leur âge varie entre 7 et 15 ans, qu’ils sont déjà livrés à eux-mêmes, parfois dans l’indifférence d’une société qui les a catalogué en « enfants de la rue », comme si, « la rue faisait des enfants », ainsi que nous a répondu l’un de ceux que nous avons croisé au Rondpoint Moungali, derrière le mur de clôture de la station-service.
Errant à travers les rues, vivant de mendicité et de petits larcins, ces enfants, filles et garçons, se sont soudés en une famille, celle des compagnons d’infortune.
Ils ont pour point commun, l’histoire de leur rejet. Celle-ci tourne autour du décès soit d’un des parents, ou des deux, ou encore une indexation en sorcellerie orchestrée par un pasteur, auprès des parents les ayant récupérés, après le décès des leurs.
Ces enfants qui se montrent solidaires entre eux, se partageant la moindre pitance selon leur nombre, parlent de leur histoire avec un détachement quasi stoïque, décidés à s’élever par leurs propres efforts, dans une société qui leur a tourné le dos, en les jetant à la rue, tels des indésirables.
Certains y sont en fratrie. Deux frères, voire un frère et sa sœur.
Leurs récits sont si émouvants, qu’ils montrent le sadisme d’une société qui a perdu une part de son humanité.
« À la mort de mon père, nous avons été chassés de la maison familiale par les parents de papa. Maman qui était également malade est décédée quelques mois après. On vivait chez la grand-mère.
Un jour, elle s’est réveillée, elle avait mal au cou. Elle a dit qu’elle m’avait rêvé en train de l’étrangler. Elle m’a amené chez son pasteur. Il a dit que j’étais sorcier et m’a forcé à avouer ma sorcellerie, sinon il allait me brûler dans le feu dévorant.
J’avais peur qu’on me brûle. Pourtant, il m’a quand-même brûlé avec la cire d’une bougie, après avoir enlevé ma chemise. J’avais très mal. Sous l’effet de la douleur, et pour arrêter le supplice, j’ai avoué que j’étais sorcier.
Depuis ce jour, ma grand-mère m’a chassé de chez elle. Deux ans, je dors dans la rue avec mes camarades, mes potes »
. Comment faites-vous pour manger ?
« Des gens bien nous donnent de l’argent ou le reste de leur nourriture. Celui qui trouve à manger partage avec les autres. Même s’il n’y en a pas beaucoup, on se le partage tous. Nous sommes une famille.»
Des récits de ce genre, il y en a encore et encore et ils semblent avoir marqué ces enfants au fer rouge.
Si la journée ces enfants se sentent en sécurité, errant ça et là sans crainte, le soir venu, ils dorment dans la rue, dans des maisons désaffectées, voire en construction ou sous le pont de la Mfoa sur l'avenue des trois martyrs.

Dans la pénombre, ils sont sans défense. Certains, surtout les filles à peine pubères et même les garçons, sont la proie des prédateurs sexuels qui exploitent leur misère en assouvissant leurs désirs, moyennant de modique sommes d’argent. Leurs bourreaux ne se soucient pas de toutes les conséquences que cela peut entraîner pour ces enfants qui semblent dépouillés de tout droit.
Beaucoup arguent que ces « enfants de rue » sont en rupture familiale et auraient choisi de mener une vie autonome. Pourtant, en discutant avec eux, on saisi l’immensité de la peine qui les habite et qu’ils dissimulent derrière ce semblant de bonne humeur.
Tous aimeraient aller à l’école, apprendre un métier. Ils ont des rêves et aspirent à une vie meilleure. Ces enfants ont besoin d’aide. Une aide qu’ils attendent désespérément, et leur vadrouille devrait plutôt être interprétée tel un appel au secours. Hélas, personne ne l’entend.
Personne, c’est le cas de le dire, car tout le monde les voit, les responsables s’occupant de ces questions sont informés et personne n’ose agir.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-17 13:02:19
Au Congo-Brazzaville, la rentrée scolaire 2024-2025 aura lieu le mardi 2 octobre prochain sur toute l’étendue du territoire national.
En dépit de ces aspects de pure forme, les problèmes de fond se posent toujours avec la même acuité d'une année à une autre.
Les déficits en personnel enseignant à tous les niveaux, leurs revendications d'avancement, de reclassement ou salariales traitées à l'usure occasionnant des grèves, le manque de formation du personnel enseignant, les classes pléthoriques dépourvues du mobilier pédagogique, autant de maux toujours diagnostiqués mais jamais éradiqués sinon traités.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-17 06:54:54
La Chambre Nationale des Femmes Cheffes d’Entreprises et Entrepreneures du Congo organise, du 16 au 17 septembre 2024 à Radisson Blu de Brazzaville, des Journées de l’Entrepreneuriat Coopératif, avec pour thème principal : « l’inclusion et le développement de l’entrepreneuriat féminin », sous le haut patronage de Madame Antoinette Sassou Nguesso, première dame de la République du Congo.
Créé le 2024-09-16 23:55:01
Depuis quelques temps, le cimetière d’Itatolo est labouré par une érosion qui entraîne les tombes vidés des cadavres, qui se retrouvent à découvert, par le fond. La situation semble ne pas émouvoir les pouvoirs publics, alors que la saison des pluie approche avec une érosion qui s’annonce encore plus dévastatrice.

« Améliorer les conditions de vie de nos morts ». Ces mots de l’ancien maire de Makélékélé, Maurice Kihoundzou dit Maurel, naguère moqués, prennent aujourd’hui tout leur sens, au regard du spectacle qu’offre le cimetière d’Itatolo. De nombreuses tombes sont emportées par l’érosion.

Le spectacle est désolant. Les cadavres se retrouvent dans le bas fond, avec ou sans linceul.
D’autres reposent encore dans des tombes partiellement détruites, en attendant les prochaines pluies qui achèveront à coup sûr de les détruire.

L’arrivée inéluctable de la saison de pluie va en emporter encore davantage, éparpiller les corps ou ce qu’il en reste, alors que les pouvoirs publics restent indifférents aux troubles de ce qui serait un repos éternel pour les défunts.

Les familles qui le peuvent, procèdent à l’exhumation de leurs défunts, pour les réinhumer au village.

Un travail titanesque, pour retrouver la tombe, si par chance, elle existe encore.

Quand la tombe est trouvée, l’action d’exhumer est toute aussi périlleuse que les agents des pompes funèbres risquent la chute qui peut être mortelle, pendant toute la durée de l’opération.

Avouer que ces agents n’opèrent pas pour l’argent que procure le travail qu’ils effectuent, mais d’abord par devoir d’humanité. Un devoir vis-à-vis de ces restes mortels qui furent aussi des hommes comme eux et pour lesquels ils ont du respect. Leur cachet dérisoire ne représente rien par rapport à l’immensité du travail accompli.

Le processus d’exhumation et de réinhumation est aussi onéreux que le premier enterrement. Outre un nouveau cercueil, il y a à la clé, des contraintes administratives pour lesquelles les familles doivent payer les services, à la justice ou aux pompes funèbres, sauf au ministère de l’Intérieur où les autorisations ne sont soumises à aucun paiement, donc gratuites.

Itatolo est un cimetière municipal. C’est donc à la municipalité de Brazzaville de garantir « les conditions de vie des morts », si tant est-il, ainsi que le disait si bien le maire Maurel, les morts ont aussi une « vie ».

Face au désastre en cours et à l’urgence de trouver des solutions à cette situation, beaucoup de familles en appellent à un coup de pouce des pouvoirs publics, afin de procéder à l’exhumation et à la réinhumation de leurs défunts dans des endroits ou leur sera garanti le repos éternel en paix.

Personne n’ose prédire quel sera l’affect de tout parent qui le premier novembre prochain, les fleurs dans les mains, trouvera une immense crevasse à l’endroit où aurait dû se trouver la tombe de son défunt parent.
Pareille situation procure un sentiment de culpabilité qui ne vous quitte plus de toute votre vie, surtout si pour des raisons bassement financières, vous avez remis à plus tard une exhumation longtemps programmée.

Dans une moindre mesure, la situation est presque la même au cimetière de la Tiémé où des tombes sont profanées, et rasées, pour y construire des logements. Une pratique devenue courante et qui semble également bénéficier de l’indifférence des pouvoirs publics.
« Un pays qui n’honore pas ses morts n’a plus d’avenir » enseigne le dicton. Il souligne l’importance des rituels funéraires et du respect envers les défunts dans une société.

Honorer les morts est souvent considéré comme un pilier fondamental de la civilisation humaine, permettant de maintenir la mémoire collective et de renforcer les liens sociaux
Il est à se demander, au regard du drame post-mortem qui affecte nos défunts à Itatolo, si le congolais a-t-il encore toute son humanité ?
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-16 22:05:09
L’équipe médicale du navire-hôpital chinois propose, depuis ce lundi 16 septembre 2024, et pendant 7 jours, des services gratuits à la population congolaise.
« L’Arche de la paix » est arrivée au port de Pointe-Noire dimanche 15 septembre 2024, avec une équipe médicale à son bord. Celle-ci interviendra durant une semaine, dans le cadre de la coopération médicale entre l’Empire du Milieu et le Congo-Brazzaville.

Cette deuxième visite, après 7 ans, représente une signification profonde et historique entre les deux pays.
Les conditions médicales au Congo-Brazzaville ayant du retard, le pays a grandement besoin de services comme ceux proposés par le navire-hôpital chinois.

L’équipe médicale à bord traitera des maladies cardiovasculaires aux soins dentaires, en passant par la gynécologie, l’ophtalmologie, la pédiatrie, ou encore la médecine interne.
De 2010 à 2017, « l’Arche de la paix » s’est rendue en Asie, en Afrique et en Océanie. Un total de 29 pays et régions et près de 120.000 personnes ont pu profiter des services de l’équipe médicale du navire-hôpital.

L’Arche de la paix fait 178 mètres de long et dispose d’une surface totale de 4.000 mètres carrés. Avec huit salles d’opération, sept centres de soins et de santé et 300 lits, le navire hôpital peut offrir un large éventail de services.
Le bateau arrivé au port de Pointe-Noire doit rester sur place pendant sept jours. Pour cela, des registres d'inscription des patients sont ouverts dans les hôpitaux de la place : Loandjili, Adolphe Sicé, Tié Tié, Clinique Océan, Hôpital des Armées, Ngoyo.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-16 16:34:45
À Brazzaville, la capitale congolaise, les montagnes d’ordures servent désormais de points de repère aux chauffeurs de taxi et à leurs clients. En quelques années, l’insalubrité est devenue la bête noire des habitants. Les rues ressemblent de plus en plus à un dépotoir depuis que l’unique entreprise chargée du ramassage des ordures ménagères éprouve toutes les peines du monde à en assurer la collecte. Si ce phénomène, récurrent dans cette ville, offre son lot d’odeurs nauséabondes, il met surtout en place de véritables nids à maladie.
Les immondices s’entassent sur plusieurs mètres et macèrent parfois pendant des semaines sous une chaleur étouffante avant d’être évacuées.
Dans les quartiers populaires, les odeurs nauséabondes ulcèrent les résidents, qui se sentent abandonnés par l’État. Cela fait des années que ça dure. Les déchets atteignent la rue et bloquent même la circulation.
L'incivisme des riverains vivant dans la capitale congolaise met en lumière un nouveau comportement : ils déversent désormais leurs déchets ménagers directement sur la voie publique. Cette situation, incontestablement, constitue un véritable danger.

Automobilistes et piétons se disputant le peu d'espace qui reste de la chaussée. Pis, les trottoirs en font eux aussi les frais de cet incivisme. Ce qui occasionne souvent des accidents de la circulation.
Pour certains riverains, cette situation trouve son origine dans le fait que la société Averda, chargée du ramassage des ordures ménagères dans la commune de Brazzaville et ses environs, peine à remplir sa tâche.
Ajouté à cela, l’incivisme des populations qui, malgré la présence des bacs à ordures, choisissent de jeter la saleté sur la voie publique.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-16 16:01:36
Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a dissout, le 12 septembre à Dakar au Sénégal, l’Assemblée nationale et a annoncé la tenue des prochaines législatives au 17 novembre prochain, conformément à la constitution fixant les limites soixante (60) jours au moins et quatre-vingt-dix (90) jours au plus après la dissolution.
Cette dissolution vise à clarifier le jeu démocratique et donner une majorité stable afin de gouverner, d’ouvrir la voie à des élections législatives anticipées ayant pour objectif de lui offrir les moyens de dérouler ses réformes sans entraves, répondant aux critiques sur son absence de projet et de vision, selon le président sénégalais.
À ce sujet, l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, a fait savoir que cette dissolution est un soulagement général.
« Nous nous mobiliserons pour demander à nos concitoyens de parachever la victoire du 24 mars en donnant une large majorité à notre régime afin d’avoir les coudées franches pour travailler à l’avènement d’un Sénégal souverain, juste et prospère », a-t-elle indiqué.
Pour le membre de la coalition « Diomaye Président », candidat à la présidentielle 2024, Malick Gackou, cette dissolution est une étape nécessaire pour aligner la majorité parlementaire sur les priorités économiques et sociales du Sénégal, amorcées par l’élection de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour.
« En choisissant le changement systémique à travers l’élection du Président Bassirou Diomaye Faye au premier tour, le peuple sénégalais a décidé d’amorcer les mutations et transformations pour changer le Sénégal de manière irréversible », a-t-il déclaré.
De son côté, le président du groupe parlementaire de l’opposition Benno bokk yakaar (Bby), Abdou Mbow, a qualifié cette décision de « parjure » et a accusé les nouvelles autorités de vouloir en finir avec la démocratie et installer une dictature».
« En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale en pleine session extraordinaire qu’il a lui-même convoquée et à la veille de la déclaration de politique générale dont il a lui-même fixé la date, le Président de la République vient de commettre un parjure, exécutant en cela, et de manière cynique, les instructions de son Premier ministre »,a-t-il déclaré.

Le Parlement sénégalais était toujours dominé des fidèles de l’ex-président Macky Sall. Le parti, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) de l’actuel président, élu le 24 mars dernier, avec 54 % des suffrages ne comptait que 23 députés sur 165 et une quarantaine, en totalisant ses alliés de la coalition Yewwi Askan.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-16 12:23:47
L’accessibilité, une promesse difficile à tenir au Centre national de Radio Télévision congolais (CNRTV) situé à Nkombo, et à l’adapter aux besoins des personnes à mobilité réduite. L’ascenseur du complexe de cinq étages construit par la société chinoise China Beijing pour un coût global de 16.700.000.000 de francs CFA, financés par l'Etat congolais, est absolument hors service depuis plusieurs années. Les réparations se font toujours attendre. Pourtant, le quotidien du personnel est devenu très compliqué. Impossible pour une personne à mobilité réduite de monter et descendre les escaliers. Le personnel voit leur immeuble se dégrader au jour le jour.
Malgré les alertes et les plaintes du personnel excédé de Radio et Télé Congo, les décideurs n'ont donné aucune information et le service dépannage est aux abonnés absents.
Cette situation devrait conduire les autorités à prendre une décision forte.
Les nouveaux immeubles de plus de 3 étages doivent avoir un ascenseur pour garantir l'accessibilité. Mesure phare en faveur de l'inclusion, cette réglementation impose que l'ascenseur desserve l'ensemble des niveaux de l'immeuble, y compris le rez-de-chaussée. Un contrat de maintenance est signé avec une entreprise spécialisée pour assurer son bon fonctionnement ainsi que le respect des normes.
En effet, bien que cela puisse paraître comme étant un vrai gadget pour certaines personnes, dans la pratique il se trouve que cela est très utile notamment pour les personnes handicapées.
Pour toutes celles et ceux qui ont des problèmes pour pouvoir se déplacer en toute sécurité, c’est l’occasion ou jamais de prendre les devants et de naviguer enfin librement, mais ce ne sont pas les seuls avantages et il y en a beaucoup d’autres !
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-13 14:38:36
D’une importance vitale pour le logement, la construction et les infrastructures de base, le ciment était devenu jusque-là accessible pour le plus grand nombre au Congo-Brazzaville. Mais depuis que la cimenterie Dangoté a arrêté sa production, le prix du sac de ciment a augmenté chez plusieurs revendeurs agréés et non agréés. Il est passé ainsi de 4500 FCFA à 6000 FCFA, il y a dix jours, l'offre devenant inférieure à la demande.
Il est important de répondre au besoin de plus en plus croissant de la consommation du ciment au moment où le Congo-Brazzaville est entrain de s'attaquer au gros déficit de logement et à l'augmentation attendue des projets de développement.
Les Congolais qui se disent inquiets pour l’avenir de leurs chantiers de construction, gardent les yeux rivés sur ceux qui ont la moindre parcelle d’autorité dans ce secteur.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-13 11:19:28
Les travaux de construction de la centrale hydroélectrique de Sounda, sous-préfecture de Kakamoeka, département du Kouilou, seront lancés courant premier semestre 2025. Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, a signé, le 11 septembre, à Brazzaville, avec le PDG de la société China Overseas co.Ltd, Li Xi Zhen, un protocole d’accord pour la construction de l’un des plus grands barrages que disposera la République du Congo.
« On fera un bon travail, comme cela a été dans les autres pays. Ce sera un puissant et très bon barrage », a déclaré M. Xi Li Zhen.
Il est prévu en septembre, une visite des lieux, la mise en place du Comité de pilotage, sous l’égide du premier ministre, chef du gouvernement, la mise en place du Comité technique et la préparation du projet de convention de construction.
Quant au prochain trimestre 2024, il se fera l’évaluation des activités du mois de septembre, la validation des études et la planification du projet, la préparation des équipes techniques, l’importation du matériel, les travaux d’ouverture de la route d’accès au site, et le nettoyage dudit site.
De janvier à mai de l’année 2025, débuteront les travaux du barrage, la poursuite des travaux de construction ainsi que la pose de la première pierre par le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso.
La poursuite des travaux du barrage s’effectueront de juin 2025 à 2030.
Ainsi, les deux parties envisagent l’inauguration de ce barrage et l’injection de l’énergie sur le réseau national, en juin 2030.
Par ailleurs, du côté du gouvernement, certains engagements sont pris en même temps que la construction de la centrale devant débiter sur la nouvelle ligne 400KV à construire entre Pointe-Noire, Brazzaville et Kinshasa.
Le projet d’un barrage sur les gorges de Sounda date du 20e siècle. Il a été évoqué en 1888 avant d’être remis à l’ordre du jour en 1952.
Les autorités espéraient alors y produire 1 000 MW d’électricité.
En 2017, une nouvelle étude de faisabilité a été faite par la Société financière internationale, un membre du groupe de la Banque mondiale. Cette dernière a revu la capacité de l’infrastructure à, entre 450 et 500 MW.
L’infrastructure que propose de construire la compagnie chinoise aura une capacité de 600 MW. Elle permettra de doubler la capacité électrique actuelle du pays confronté à une crise énergétique marquée par des coupures d’électricité régulières.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-13 09:26:45
La gendarmerie ferroviaire a interpelé récemment à Nemba, dans la sous-préfecture de Mvouti, trois individus, dont deux mineurs, pour vol de matériel sur le Chemin de fer Congo océan (Cfco). Ils sont accusés de vol de ferraille et d’accessoires essentiels à la sécurité ferroviaire. Parmi les objets saisis figurent des tirefonds et des consoles, pièces cruciales pour la fixation des rails.
Au moment où le Cfco s’efforce de relancer ses activités, le secrétaire général du Cfco, M. André Guy Edmond Loemba, a exprimé son inquiétude au regard de ces actes de vandalisme mettant en péril la sécurité des usagers et fragilisant l’infrastructure ferroviaire nationale.
« Quand ces pièces sont enlevées, le rail n’est plus fixé à la traverse, ce qui expose les trains à tous les risques possibles de déraillement et d’accidents », a-t-il déclaré.
Les responsables du CFCO soupçonnent l’implication de fonderies locales dans le recel de ces matériaux volés.
A cet effet, M. Loemba a lancé un appel à la responsabilité civique, et a exhorté les Congolais à protéger cet outil de production vital pour le pays.
Les suspects ont été transférés au parquet pour la poursuite de l’enquête.
L’entreprise publique de transport ferroviaire est en pleine déliquescence, confrontée à des difficultés financières et des revendications sociales. Endommagé durant le conflit armé dans le département du Pool entre 2016 et 2017, le réseau ferroviaire du CFCO est fortement dégradé avec des rails peu résistants aux inondations.
Mis en service depuis 1934 puis relancé en 1962, le chemin de fer dispose d’un réseau d'une longueur de 886 km, soit 510 km entre Pointe-Noire et Brazzaville, 285 km de Mont-Bélo à Mbinda et 91 km du tronçon hors de la ligne.
En avril 2017, le gouvernement congolais et la société China civil engineering construction corporation (CCECC) ont signé un protocole d’accord pour la reprise de l’opérateur public de chemin de fer.
La société chinoise CCECC s’était engagée à dépêcher ses meilleurs experts à Brazzaville pour les études de faisabilité.
À travers ce protocole d’accord, la société chinoise devrait réhabiliter non seulement des lignes Pointe-Noire/Brazzaville (510km) et Mont-Belo/Mbinda (285km), mais également construire de nouvelles lignes entre Lékana et Sembé (330km), Ouesso et Garabinzam (340km), Lékana et Brazzaville (386km) enfin entre Komono et Mossendjo (80km).
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-13 09:03:39
Que se passe-t-il au village paralympique ? Après la disparition d’une athlète rwandaise et celle du vice-président du Comité érythréen olympique, la délégation congolaise s'est volatilisée.
La porte-drapeau et spécialiste du lancer de disque et de javelot Mireille Nganga, avait participé à la cérémonie d’ouverture avec le sprinteur non-voyant Grâce Mouambako, qui était accompagné de son guide.
Mireille Nganga avait fait le show. Le drapeau du Congo-Brazzaville planté sur son fauteuil roulant, la championne nationale du lancer de disque et de javelot esquissait des mouvements de danse avec les bras sous les vivats du public.
Selon Le Parisien qui rapporte l’information, une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte pour tenter de retrouver les deux athlètes et un guide de la délégation du Congo-Brazzaville.
Dans leurs chambres, il n'y avait plus rien.
Une disparition groupée et inquiétante de toute la délégation paralympique congolaise qui a amené le procureur de Bobigny à ouvrir une enquête et à saisir la brigade de répression de la délinquance contre la personne.
Jeudi dernier, soit le jour auquel les trois disparus n’ont plus donné signe de vie, Mireille Nganga, Emmanuel Grâce Mouambako et Sharon Victor Loussanga avaient été vus au village paralympique. C’était la dernière fois.
Un responsable de la délégation paralympique du pays a d’ailleurs effectué un signalement auprès de la police le week-end dernier.
Emmanuel Grâce Mouambako et son guide Sharon Victor Loussanga avaient eux terminé quatrièmes et derniers de leur série sur 100m hommes (12’’07), le mercredi 4 septembre. Soit, comme Mireille Nganga, à la veille de leur dernière apparition.
L’hypothèse d’une fugue serait explorée par les enquêteurs.
Ce ne sont pas les premiers cas de disparations d’athlètes lors de ces Jeux paralympiques. La para-volleyeuse du Rwanda, Claudine Bazubagira (44 ans), s’était volatilisée le 20 août en ne rentrant pas dans son lieu de résidence après un dîner, manquant ainsi l’intégralité de la compétition avec ses partenaires. L’Erythrée a, pour sa part, signalé la disparition du vice-président de son comité olympique.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-11 08:56:53
La Fédération Congolaise de Volleyball a procédé, le lundi 9 septembre 2024, au renouvellement de ses instances dirigeantes. L'assemblée générale élective s'est déroulée dans la salle VIP du complexe sportif Alphonse Massamba-Débat, en présence du Directeur général des sports, Jean Robert Bindélé, représentant le ministre en charge des Sports, du Vice-président du Comité national Olympique Congolais et des différentes ligues de Brazzaville.
C'est dans un esprit de franche collaboration et grande camaraderie que la commission électorale indépendante a organisé le scrutin du vote à la Fédération Congolaise de Volleyball (FECOVO).
Le poste de président de la Fédération, qui n'a eu qu'une seule candidature, celle du sortant a gagné haut les mains le vote. Quant à celui du 2e vice-président, il n’a pas ru de candidat.
Dans son programme de développement sportif pour l'Olympiade 2025-2028 intitulé : ’’Œuvrons ensemble pour notre Volleyball’’, Jean Claude Mopita tracé un bilan plutôt positif sur l’olympiade 2020-2024, qui vient de s’achever.
Selon Jean Claude Mopita, au Volleyball, comme dans les sports collectifs de haut niveau, ont recherche comme dans les entreprises, des leaders, des athlètes à potentiel qui savent, non seulement écouter, mais aussi persévérer et qui ne reculent ni devant le travail, ni devant la difficulté, pour tendre vers le succès escompté.
« Nous sommes arrivés au terme de notre mandat de l’olympiade 2020-2024 durant lequel notre programme d’action a été quantitativement et qualitativement réalisé, et nous en sommes fiers », s’est-il félicité.
En outre, Jean Claude Mopita ne s’empêche pas d’évoquer les trois principaux plans ciblés de la réussite de son mandat. « Primo, sur le plan sportif : nous avons eu le mérite de consolider la confiance de nos jeunes athlètes en les faisant participer aux différentes compétitions nationales et internationales, les résultats ont été alléchant. La redynamisation des activités de la Zone IV va redonner un élan à la vie et à l’animation du Volleyball Zonal. Secundo, sur le plan de la formation : au cour de cette olympiade qui s’achève, la politique de la formation des cadres officiels et techniques a été un véritable leitmotiv. Un nombre important des stagiaires ont été formés avec le soutien de la Fédération Internationale de Volleyball (FIVB) et de la Confédération Africaine de Volleyball (CAVB). Le lancement des centres de formation des jeunes joueurs a été entamé sur l’ensemble du territoire national. Tertio : sur le plan administratif : notre Fédération nationale a entretenu de très bons rapports aussi bien avec les instances nationales (Ministère des Sports, Comité National Olympique et Sportif Congolais), qu’avec les instances internationales, notamment la Zone IV, CAVB et la FIVB », a-t-il démontré.
Aussi, at-il projeté sa vision future sur l’olympiade prochaine (2025-2028), qui s’articulera sur les 4 années avenir, sur deux démarches à privilégier, à savoir : la concertation et l’engagement.

Le comité exécutif issu de l’assemblé générale élective de la FECOVO se présente comme suit :
Président : Jean Claude Mopita ;
1er vice-président : Jean-Marie Ompébé ;
3e vice-président : Jean-Paul Kiba ;
4e vice-président : Landry Matsimi Makita ;
Secrétaire général : Jean-Baptiste Matondot Paunel ;
Secrétaire général-adjoint : Louis-Marie Mizingou ;
Trésorier général : Francis Diawa ;
Trésorière adjointe : Anna MadahMoungala ;
Membres :
1-Omer Makoumbou
2-Mme Ndéké née Ahoui Sarah
3-Divion Ossié Moussimba
Commissaire aux compte : Epiphanie Ambéto
Signalons que le président Jean Claude Mopita a été réélu sans un challenger. Par contre, le poste de 2e vice-président n’a pas été pourvu de candidat, donc, il reste vacant. Le nouveau président réélu aura un mandat de quatre ans, la durée d’une olympiade.
VALDA SAINT-VAL/ Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-11 03:34:04