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Congo – Immixtion flagrante du politique dans le sportif : Le siège de la FECOFOOT bloqué par la gendarmerie

Selon notre confrère ‘’le Troubadour de Brazzaville’’, la gendarmerie a barricadé le siège de la FECOFOOT vendredi à Brazzaville, à la suite du contentieux qui oppose une certaine commission Adhoc affidé au ministre des Sports, au comité exécutif de cette association, dument installée. Les congolais ne sont pas dupes. Les fermetures fallacieuses de stades à la veille de la finale de la coupe du Congo, l’empêchement de la tenue des assemblées générales des fédérations sportives, des mesures toutes prises par le ministère des Sports, sont évocatrices des manœuvres d’obstruction entreprises par ce département ministériel. La guerre déclarée entre le ministre des Sports Hugues Ngouélondélé et le président de la FECOFOOT Guy Blaise Mayolas est désormais ouverte. C’est à se demander si elle ne sera pas préjudiciable au football congolais.

Le Congo risque-t-il des sanctions de la part des instances continentales et mondiales du football ?

Le conflit de leadership qui couvait depuis de long mois entre le ministre des Sports Hugues Ngouélondélé et le président de la fédération congolaise de football, Guy Blaise Mayolas est arrivé à un point tel que, après avoir fait obstruction sur la marche de la fédération par des mesures fallacieuses cousues de fil blanc, le ministère des sports est sorti du bois pour agir à découvert, en empêchant à la FECOFOOT de continuer à user de son siège, en recourant aux Forces de Gendarmerie, pour en empêcher l’accès aux instances dument reconnues, après un simulacre d’assemblée générale extraordinaire qui a ‘’élu’’ d’autres dirigeants.

La Fédération congolaise de football (Fécofoot), a tenue mercredi 25 septembre à Brazzaville, une assemblée générale extraordinaire des dirigeants des clubs dont la commission Adhoc qui en est sortie s’est empressée de remercier le ministre des Sports.

Et comme pour empêcher que Guy Mayolas et les troupes qui lui sont restées fidèles ne tiennent également une assemblée générale, Hugues Ngouolondele, a suspendu momentanément, le 26 septembre à Brazzaville, les assemblées générales électives des fédérations sportives pour des raisons techniques.

Cette suspension a été notifiée aux dirigeants sportifs dans une note circulaire. Selon cette note, ces assemblées générales seront reprogrammées pour une date ultérieure.

Le ministère des sports a justifié ce report par l’application des dispositions de la circulaire du 18 juillet passée, stipulant qu’ « en cas d’empêchement prolongé dûment constaté du président de la fédération, les assemblées générales sont reportées par décision du ministre en charge des sports. Ce report ne peut excéder un mois. Après ce délai, l’assemblée générale devra se tenir sous la présidence d’un vice-président par ordre de préséance ».

Serait-ce cette disposition qui empêchait la réalisation de bons résultats dans le sport congolais, pour que le ministre eut jugé diligent la suspension des assemblées générales ?

La lettre de la FIFA demandant de surseoir une pseudo assemblée générale de la FECOFOOT, convoquée par ceux qui paraissent être une frange dissidente de la fédération dirigé par Jean Guy Blaise Mayolas, montre bien que le pays est dans le viseur de l’institution sportive qui peut prendre à tout moment, des sanctions à son encontre.

S’il est un fait sur lequel la FIFA ne transige pas, c’est celui de l’immixtion du politique dans le sportif.

Or au Congo, même si personne n’ose l’avouer, plus rien ne va entre le ministère des Sports et la FECOFOOT version Mayolas, au point que le conflit est sorti de la dimension des structures pour concerner deux hommes, le ministre des Sports Hugues Ngouélondélé et le président de la FECOFOOT, Jean Guy Blaise Mayolas.

Désormais, les deux hommes qui devraient pourtant constituer un binôme complémentaire pour le bien du football congolais, se détestent plus qu’ils ne conjuguent les efforts.

Il y a d’ailleurs des signes qui ne trompent pas. Quand pour les entrainements de l’équipe nationale, le ministre des sports y arrive sans qu’il n’y ait la présence de celui qui serait le maître de céans, le président de la FECOFOOT.

Cette entorse aux us protocolaires et bonnes manières en la matière, montre bien qu’il y a de l’eau dans le gaz.

Comme dans une bataille pot de fer contre pot d’argile, chacun use de ses capacités de nuisance et en la matière, et Hugues Ngouélondélé semble être parvenu à son but.

Comment expliquer d’en aout, sans s’en référer, même de façon consultative à la FECOFOOT, le ministère a pris une note fermant à la pratique du sport tous les stades du Congo, alors que la FECOFOOT avait des compétitions programmées et notamment la coupe du Congo.

Comble de l’incongruité, le ministère autorisait dans la même période, la tenue d’un concert dans un lieu prétendument fermé, notamment le Stade Alphonse Massamba Débat. Si ce ne fut pas une manœuvre pour nuire à la FECOFOOT, ça y ressemble.

Depuis, la fédération s’est scindée en deux blocs. Il y a ceux qui sont restés fidèles aux textes réglementaires et au président Mayolas, et ceux proches du ministre, qui sont visiblement entrés en dissidence contre Jean Guy Blaise Mayolas, les auteurs de la pseudo assemblée générale extraordinaire, dont le but inavoué n’était autre que l’éviction du président Mayolas. Une éviction que Hugues Ngouélondélé aurait effectuée de lui-même, s’il en avait les capacités.

Tous les regards se tournent maintenant vers la FIFA et la CAF pour l'issue de ce différend.

Les représentants de la FIFA ainsi que ceux de la CAF sont déjà dans la capitale congolaise. Tous ont été invités à l'assemblée générale extraordinaire de la FECOFOOT programmée pour ce samedi 5 octobre 2024, qui, selon la note infame du ministre des Sports, ne devrait pas se tenir.

Reste à savoir si pour l’intérêt du football congolais, Hugues Ngouélondélé désormais à découvert, reviendra à des sentiments sportifs, ou s’il continuera sur sa manœuvre d’obstruction, au point de faire sanctionner le pays, ce qui semble le cadet de ses soucis, tant qu’il l’emporte sur Jean Guy Blaise Mayolas.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-04 20:26:23

Oyo : Quarante-cinq jeunes joueurs ont intégré l’Académie Alima

Quarante-cinq jeunes joueurs qui ont été détectés et retenus pour intégrer l'Académie de football Alima d'Oyo, dans le département de la cuvette (nord), ont quitté Brazzaville, le 29 septembre dernier. Un moment très émouvant pour les parents venus accompagner leurs progénitures qui font le déplacement pour Oyo où ils vont suivre leur formation sportive et éducative.

Le départ de cette première vague des pensionnaires de l’Académie Alima était attendu puisqu’à leur sortie ces jeunes pourront être capables de prospérer dans les grands clubs de football ainsi qu’à l’équipe nationale.

Le complexe sportif d'Oyo, notamment le gymnase qui abrite actuellement l'Académie Alima, est en plein chantier puisque les autorités souhaitent l'adapter aux standards des grands centres de formation de football.

L'Académie Alima d'Oyo a pour objectif, non seulement de former et développer des joueurs de niveau mondial, mais aussi, de dynamiser le football congolais et continental.

Cette Académie est une véritable opportunité pour le développement et la perfection du sport congolais, afin d'optimiser les performances en matière de sport en général et du sport en particulier.

Le lancement officiel de cette Académie Alima d'Oyo a eu lieu le 10 février 2024 à Radisson Blu Mbamou Palace Hôtel de Brazzaville. Ce projet est une ambition qui se matérialise grâce à la volonté de l'international français de football, Blaise Matuidi et du gouvernement congolais par l'entremise de son ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé.

Récemment, dans un geste qui marque l'engagement continu des légendes du football africain envers le développement du sport sur le continent, Samuel Eto'o et plusieurs autres icônes du ballon rond ont effectué une visite remarquée à l'académie de football de l'Alima au Congo. Cette visite, orchestrée sur invitation du Président congolais,  Denis Sassou-N'Guesso, souligne l'importance accordée au développement des jeunes talents dans la région.

L'ancien attaquant camerounais, aujourd'hui président de la Fédération Camerounaise de Football, était accompagné d'un aréopage de stars continentales, dont le Nigérian Jay Jay Okocha, connu pour ses dribbles déroutants, le Togolais Emmanuel Adebayor, ancien fer de lance de l'attaque d'Arsenal, le Sénégalais El Hadji Diouf, double Ballon d'Or africain, et le Ghanéen Asamoah Gyan, meilleur buteur de l'histoire de sa sélection nationale.

La présence de ces icônes du football africain à l'académie de l'Alima revêt une signification particulière. Elle témoigne de l'intérêt croissant pour le développement des infrastructures sportives en Afrique et de la volonté de transmettre l'expérience du haut niveau aux générations futures.

Cette visite pourrait bien catalyser de nouvelles initiatives visant à améliorer la formation des jeunes joueurs congolais et, par extension, africains.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-04 13:16:26

Jean-Claude Gakosso réaffirme l’engagement du Congo à soutenir les initiatives de l’OIF

Le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, a réaffirmé l’engagement du Congo-Brazzaville à soutenir les initiatives de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) visant à encourager les jeunes à entreprendre et à innover, tout en préservant et valorisant la langue française comme outil de développement.

Jean-Claude Gakosso a réaffirmé cet engagement lors la quarante-cinquième session de la conférence ministérielle de la Francophonie tenue le jeudi 3 octobre 2024 à Paris.

Cet événement, préparatoire au 19e sommet de la Francophonie qui se tiendra les 4 et 5 octobre dans la capitale française, a réuni les ministres des pays membres de l’OIF, pour échanger autour du thème « Créer, innover et entreprendre en français».

Cette participation active du Congo à la conférence ministérielle témoigne de la volonté du pays de renforcer ses liens avec les autres États membres de la Francophonie, tout en contribuant à l’édification d’un espace francophone dynamique et prospère.

Lors de son intervention, Jean-Claude Gakosso a tenu à féliciter Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’OIF, pour son engagement et son travail acharné à la tête de l’organisation. Il a salué sa détermination et son abnégation, qui ont permis de renforcer la place de la Francophonie sur la scène internationale.

La présence du ministre Jean-Claude Gakosso à cette conférence souligne l’importance accordée par le Congo aux objectifs de l’OIF, à savoir promouvoir la diversité linguistique, encourager les innovations économiques, et soutenir le développement de l’entrepreneuriat francophone.

Pendant deux jours, plusieurs dizaines de chefs d’État et de gouvernement issus des pays membres de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) vont se retrouver en France pour parler de l’avenir de la langue française et des grandes crises internationales du moment.

Un événement qui a lieu tous les deux ans, et que l'Hexagone n'avait plus accueilli depuis 33 ans et auquel de très nombreux dirigeants africains sont attendus, mais tout de même, 19 chefs d'État sont seront là.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-04 12:38:35

Déjeuner de travail entre Emmanuel Macron et Félix Tshisekedi

Déjeuner de travail ce vendredi matin entre le Président français, Emmanuel Macron et son homologue congolais, Félix Tshisekedi au palais de l’Elysée à Paris. Ce repas de travail marque un moment clé dans la coopération diplomatique entre les deux pays, alors que la situation sécuritaire et humanitaire dans l'Est de la RDC demeure préoccupante.

Les deux dirigeants ont évoqué l’agression de la RDC par le Rwanda et les efforts en cours pour restaurer le dialogue entre Kinshasa et Kigali, dans le cadre du Processus de Luanda.

Ce processus, soutenu par plusieurs partenaires internationaux, vise à apaiser les tensions et à ouvrir la voie à une résolution pacifique des conflits qui ravagent la région des Grands Lacs.

L’engagement d’Emmanuel Macron à discuter de ces questions montre la volonté de la France de s'impliquer activement dans la stabilisation de l’Est de la RDC.

Le processus de paix et la sécurité régionale restent au cœur des priorités, tandis que la communauté internationale observe attentivement les avancées du dialogue entre la RDC et le Rwanda.

La rencontre a également été l’occasion de préparer la suite des échanges, les deux chefs d'État devant se revoir cet après-midi lors de la cérémonie d'ouverture du 19e sommet de la Francophonie à Villers-Cotterêts.

Ce sommet, qui se déroule au sein de la Cité internationale de la langue française, promet d’être un espace de dialogue multilatéral sur des enjeux cruciaux, dont ceux liés à la sécurité régionale.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-04 11:54:29

Congo : La saison des champignons, c’est parti !

Ça y est, c’est la saison des pluies au Congo-Brazzaville, et de nombreux amateurs et experts du fungus, nom scientifique du champignon, arpentent les forêts à la recherche de ces derniers. A Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, les friands des champignons ne ratent pas certains plaisirs que leur offrent les vastes forêts qui s’étendent à perte de vue après les premières pluies. Des trésors qu’eux seuls savent trouver.

A Pointe-Noire et dans le département du Kouilou, parallèlement aux travaux des champs, habituels en cette saison, des jeunes et même des adultes se lancent à la cueillette des champignons.

Dès que leur emploi du temps le permet, de jeunes enfants descendent en groupes vers les champs. Ils y restent plusieurs heures à sillonner dans les forêts à la recherche de cette denrée rare et si délicieuse.

Difficile d’en trouver, mais les plus hardis arrivent à en cueillir jusqu’à deux ou trois kilogrammes.

Pour cela, seuls les habitués des champs, qui connaissent les endroits susceptibles d’en receler, réussissent à en trouver. Il faut ratisser, avec une grande patience, centimètre par centimètre.

Revenant chez eux, ces cueilleurs se font un plaisir d’exhiber ce produit cueilli à tous ceux qu’ils rencontrent et à partager des photos sur les réseaux sociaux, avant de passer à table pour satisfaire leur gourmandise.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-04 09:50:12

Denis Sassou-N’Guesso a reçu l’ambassadrice de France au Congo Claire Bodonyi

L'axe Brazzaville-Paris se porte très bien. Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso a reçu, ce Jeudi 3 octobre 2024, l’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès la République du Congo, Claire Bodonyi.

Les deux personnalités ont échangé, avec luxe et détails, sur les questions d’intérêt commun entre leurs deux pays.

L’ambassadrice de France au Congo, Claire Bodonyi, a fait le point au Président de la République, Denis Sassou -N’Guesso, de divers sujets de coopération dont celui du drainage des eaux pluviales à Brazzaville.

D’autres dossiers de coopération, notamment la protection de la biodiversité, le patrimoine historique et mémoriel liant les deux pays, ont également été évoqués.

Dossiers sur lesquels les Présidents Denis Sassou-N’Guesso et Emmanuel Macron ont posé les bases de coopération en juin 2023 à Brazzaville.

La France entretient depuis toujours des relations privilégiées de coopération avec la République du Congo et se place aujourd’hui au premier rang des bailleurs de fonds bilatéraux.

Près de 200 entreprises ayant des intérêts français sont présentes en République du Congo, pour la moitié au travers de filiales de sociétés françaises, auxquelles s’ajoutent autant d’entreprises congolaises ayant un management et/ou des actionnaires français.

Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée, la relation entre le Congo et la France reste toujours forte.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-03 16:07:50

Denis Christel Sassou Nguesso en Côte d’Ivoire : ce qu’il faut retenir de sa séance de travail avec la société Quipux

En visite de travail en Côte d’Ivoire, le ministre congolais de la Coopération internationale et du partenariat public privé, Denis Christel Sassou Nguesso a eu une séance de travail avec la société Quipux pour discuter du déploiement de nouvelles initiatives axées sur la sécurisation routière au Congo-Brazzaville, dans le cadre d'une délégation de service public.

À l'issue de cet échange fructueux, les deux parties ont signé un mémorandum d'entente qui marque le début de cette collaboration.

Ce partenariat prévoit la mise en place d'un programme destiné à sensibiliser et éduquer les chauffeurs congolais aux bonnes pratiques de conduite.

En complément, Denis Christel Sassou Nguesso et les responsables de la société Quipux, société anonyme de droit privé ivoirien au capital de 1 milliard F CFA, dirigée et animée par de jeunes ivoiriens ont envisagé de renforcer la signalisation routière et de mettre en œuvre la vidéo-verbalisation, avec pour objectif de réduire les accidents de la route et d'encourager une conduite plus responsable de la part des usagers.

Ce projet a pour vocation de sauver des vies en contribuant à une meilleure sécurité routière dans le pays.

Au Congo-Brazzaville, la route fait peur. Inimaginables, ces accidents sur les routes congolaises, ces derniers temps. Certains graves, dans bien de cas, avec morts d'hommes. Ou moins graves. D’autres mineurs.

Avec le recul, on réalise que le réseau routier congolais n’a profondément pas changé, comparé à celui d’hier, sous l’occupation française, en matière de sécurité de la circulation. Il est aussi périlleux que sous l’ère coloniale. Les sinistres se succèdent à un rythme inquiétant.

Il ressort nettement de ces accidents que de nombreux facteurs y contribuent, de près ou de loin. Sans hiérarchiser les risques desdits facteurs, on relève d’abord l’état des chaussées qui se dégradent, sur certains tronçons. Viennent ensuite le volume de la circulation, né du net accroissement de l’activité des transports et l’ouverture, ces dernières années, de nouvelles routes qui relient les départements du pays. Enfin, une vitesse de circulation inadaptée à laquelle s'ajoutent l’environnement routier et la météorologie du climat équatorial. Au-dessus de toutes ces causes, la soi-disant expérience des conducteurs de véhicules, ainsi que leurs comportements et leur état physique.

Pourtant, la plupart des accidents sur le réseau routier congolais sont classables dans la catégorie des sinistres évitables. Ce qui épargnerait les dégâts humains et matériels. Les Congolais, au volant de véhicules, quel que soit leur statut social, surtout sur les routes de campagne, sont connus pour être susceptibles de prendre des risques. Ils sont en quête de sensations fortes, en roulant, très vite. La consommation d’alcool aidant, des fois.

La lutte contre l’insécurité routière a toujours été l’une des priorités du Gouvernement congolais.

Éduquer les conducteurs à la prudence pour développer en eux, la valeur prudence. Les automobilistes devant passer d’une logique de conduite à celle de se conduire correctement sur la route.

Il est à noter que les statistiques de l’accidentologie auCongo-Brazzaville montrent que 75% des accidents sont du fait du conducteur, 20% de l’état du véhicule et 5% de l’état de la route.

Ce projet de partenariat public-privé a été élaboré avec l'appui du Comité national de pilotage des PPP en Côte d'Ivoire, représenté lors de la rencontre par son président, Moussa Kouyaté.

L'ambassadeur du Congo en Côte d'Ivoire a également participé à cette séance de travail.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-03 15:34:22

Congo : La route Mfouati-Boko-Songho- Madingou mise en service

Après les travaux d’entretien lancés le 13 mai dernier, la route Mfouati-Boko-Songho- Madingou, longue de 90 km, a été inaugurée le 1er octobre 2024 par le ministre d’Etat, ministre des Industries minières et de la Géologie, Pierre Oba, en présence du ministre chargé de la Jeunesse et de l’Education civique, Hugues Ngouélondelé, et des autorités départementales de la Bouenza (sud).

Les travaux d’entretien, lancés le 13 mai dernier à Madingou, et exécutés par la Société de recherche et d’exploitation minière (Soremi SA), ont consisté, entre autres, au dégagement de l’emprise sur un linéaire total de 90 km, à l’aménagement de la plateforme avec le traitement des bourbiers et des pentes ravinées, au rechargement de certaines sections avec de la latérite extraite des emprunts, la consolidation des remblais d’accès aux ouvrages.

Il s’agit notamment de deux axes routiers, longs chacun de 45 km, avec une largeur circulable variant entre 7 et 9 m.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-03 14:34:30

La France accueille le XIXᵉ Sommet de la Francophonie les 4 et 5 octobre, une première depuis trente-trois ans

Pour la première fois depuis 1991, la France accueille les Chefs d'Etat et de gouvernement francophones à Villers-Cotterêts et Paris, les 4 et 5 octobre 2024, à l'occasion du XIXe Sommet de la Francophonie.

A l’occasion du Sommet de Villers-Cotterêts, les chefs d’État et de gouvernement pourront pour la première fois échanger avec de jeunes créateurs, innovateurs et entrepreneurs qui évoqueront leurs réussites mais également les défis qu’ils rencontrent.

Le Sommet de Villers-Cotterêts sera l’occasion de prendre des engagements forts dans ces différents domaines et de démontrer la force et l’attractivité de la langue française et de la Francophonie.

En marge des rencontres politiques, les cultures et savoir-faire francophones sont mis à l'honneur du 2 au 6 octobre au Village de la Francophonie (au Cent Quatre), au Festival "Refaire le monde" (à la Gaîté Lyrique) et au salon FrancoTech (à la Station F.).

Le Sommet se réunit tous les deux ans. Il est présidé par le chef d’Etat ou de gouvernement du pays hôte du Sommet jusqu’au Sommet suivant. Il statue sur l’admission de nouveaux membres de plein droit, de membres associés et de membres observateurs à l’OIF.

Bien plus qu'une langue, la Francophonie est un ensemble culturel et linguistique avec 88 États et gouvernements membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Le français est la 5ᵉ langue mondiale et compte 320 millions de locuteurs francophones dans le monde.

Fondé en 1970, l’OIF rassemble 88 États et gouvernements membres, associés et observateurs. L’organisation est dédiée à la promotion du français et à la mise en œuvre d’une coopération politique, éducative, économique et culturelle.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-03 12:53:10

Congo : Voici pourquoi Denis Christel Sassou Nguesso et Adama Bictogo se sont rencontrés à Abidjan

Le ministre congolais de la Coopération internationale et du partenariat public privé, Denis Christel Sassou Nguesso a eu un entretien avec le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Adama Bictogo à Abidjan.

Cette rencontre à Abidjan s’inscrit dans un contexte de renforcement des relations bilatérales et économiques entre le Congo-Brazzaville et la Côte d’Ivoire.

Une rencontre qui pourrait ouvrir de nouvelles opportunités pour des collaborations économiques bénéfiques aux deux nations.

Au cours de cet échange, le président de l'Assemblée nationale ivoirienne a partagé son expérience avec le secteur privé de son pays.

Il a notamment souligné l'importance des partenariats publics-privés en présentant une vision de ce domaine qui s'aligne avec les perspectives du ministère congolais de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-Privé.

L'engagement réitéré du président de l'Assemblée nationale ivoirienne à renforcer ces relations ouvre la voie à des initiatives collaboratives concrètes dans divers domaines d'intérêt mutuel.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-03 10:33:53

Congo - Tournoi de l’Uniffac : Les Diables rouges et les Léopards se retrouvent à nouveau en finale

Les Diables rouges U-20 ont validé leur qualification pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations en battant les Fauves du Bas Oubangui de la République centrafricaine 2-0, en demi-finale du tournoi de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale (Uniffac). La RDC s’est également qualifiée pour la finale en battant le Cameroun. Les léopards sont également qualifiés pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN U-20) en 2025.

Congo-RDC, un match aux allures de revanche ou de confirmation de la suprématie des U-20 congolais sur leurs homologues de la RDC.

Lors de l’ouverture du tournoi, le Congo avait pris le meilleur sur la RDC, battue 1 but à 0. Depuis lors les Diables rouges ont enchaîné les victoires, la dernière étant celle en demi-finale, face aux Fauves du Bas Oubangui de la République centrafricaine, 2 buts à 0.

Chez les Léopards, la qualification relevait d’un exploit. En demi-finale, les Léopards U20 ont éliminé les Camerounais 1-1 ( 4-3) après un match héroïque à 10 contre 11 pendant 65 minutes.

La RDC affrontera donc en finale la meilleure défense de la compétition. Les Diables rouges n’ont encaissé aucun but en trois matches, pour cinq but marqués. Une affiche qui promet d'être palpitante ce jeudi 3 octobre, pour le public du stade Alphonse Massamba Débat.

Un avantage que les poulains de Clément Massamba tenteront d’entretenir pour conserver le trophée qu’ils détiennent depuis 2022.

Toutefois, les deux équipes sont déjà qualifiées pour la CAN U-20 de 2025.

Après la victoire, le président de la FECOFOOT Jean-Guy Blaise Mayolas est allé féliciter les Diables Rouges, leur demandant de se surpasser davantage pour la finale.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-02 21:48:26

Congo / Russie : Denis Christel Sassou Nguesso et Pavel Sorokin signent un accord sur le projet de pipeline Pointe-Noire-Brazzaville- Maloukou

Le ministre congolais de la Coopération internationale et du partenariat public privé, Denis Christel Sassou Nguesso et le vice-ministre russe de l’Energie, Pavel Sorokin, ont apposé récemment à Moscou en Russie, leurs signatures sur l’accord intergouvernemental sur le projet de pipeline Pointe-Noire-Brazzaville- Maloukou.

Ce document, concrétisant l’engagement des deux pays dans ce projet stratégique pour l’acheminement des hydrocarbures, a été paraphé, lors de la 7e commission mixte Congo-Russie tenue à Moscou.

En mai 2019, devant le parlement russe, le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, en visite à Moscou, avait trouvé des mots justes pour évoquer avec une clarté biblique, le projet de construction, avec l’appui du Kremlin, d’un oléoduc devant traverser le Congo sur près de 1000 km.

«Ce projet pourrait offrir à nos deux pays l’opportunité d’une grande action qui s’inscrira durablement dans l’histoire de notre coopération », avait déclaré le numéro un congolais, Denis Sassou-N’Guesso.

Ce pipeline qui sera dédié à la fourniture des produits pétroliers et gazeux devrait relier les villes de Pointe-Noire, de Brazzaville et de Ouesso.

Cet ouvrage outre qu’il vise à rendre disponibles les produits pétroliers sur tout le territoire congolais et mettre fin à leur convoyage via certains pays comme la RD Congo, a aussi l’objectif de renforcer la capacité de transit du Congo, grâce à sa situation géographique.

Le Congo fait partie des 5 premiers pays producteurs de pétrole en Afrique. La principale raffinerie du Congo, comble à peine 35% des besoins locaux.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-02 19:20:01

Conflit au Proche-Orient : Mahmoud Ahmadinejad relève l’infiltration des agents israéliens dans les services de renseignement iraniens

Avant même que Téhéran ne lance sur Israël un déluge de missiles mardi, l'ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad a fait des déclarations stupéfiantes. Une équipe d'agents doubles israéliens auraient investi les services secrets iraniens anti-Mossad, pendant plusieurs années. Ces révélations permettent de comprendre pourquoi Israël a atteint avec autant de facilité la structure de commandement du Hezbollah, jusqu’à en tuer le chef ainsi que des commandant qui prenaient part à une réunion ultrasecrète.

Il s'agit de l'une des plus grosses affaires d'espionnage de notre temps. L'ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'est illustré Le lundi 30 septembre par une déclaration fracassante à CNN Turk. Selon lui, le chef d'une unité des services secrets iraniens anti-Mossad (les services secrets israéliens), s'est avéré être lui-même un agent israélien.

Un rebondissement particulièrement embarrassant pour Téhéran, d'autant que 20 autres agents de l'équipe des services secrets chargés de surveiller les activités d'espionnage israéliennes se seraient également retournés contre l'Iran.

Si le chef de l'unité de contre-espionnage a été démasqué en 2021, lui et toutes les autres taupes présumées du Mossad ont pu fuir le pays et vivent maintenant en Israël, où ils ont pu fournir aux autorités juives des informations fondamentales sur le programme nucléaire iranien, selon Mahmoud Ahmadinejad.

Ainsi la petite équipe d'agents doubles serait à l'origine d'un certain nombre de succès des services israéliens en Iran, tel que le vol en 2018 de documents relatifs au programme nucléaire, portés à la connaissance du Premier ministre Benjamin Netanyahou.

Espionnage et contre-espionnage au cœur des tensions au Proche-Orient

Si les faits avancés par Mahmoud Ahmadinejad, qui n'a pas fourni de preuves, n'ont pas été confirmés du côté israélien où de nombreux médias ont tout de même rapporté l'affaire, la méfiance de Téhéran sur les activités d'espionnage de Tel Aviv en Iran n'est pas nouvelle.

Téhéran affirme régulièrement mettre au jour des espions israéliens.

En janvier 2024, la République islamique a exécuté par pendaison quatre hommes arrêtés en 2022 sur des soupçons d'espionnage pour le compte de l'État hébreu. Ils étaient accusés d'avoir coopéré avec les services d'espionnage israéliens dans un projet de sabotage d'un site de la défense iranienne.

En août 2023, l'Iran avait affirmé avoir déjoué un projet "très complexe" initié par le Mossad de "sabotage" de son industrie de missiles balistiques.

Quelques mois plus tôt, en février, Téhéran avait accusé Israël d'être responsable d'une attaque par drone d'un site militaire à Ispahan.

La déclaration de l'ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad est intervenue quelques heures après la confirmation par le Hezbollah, soutenu par Téhéran, de la mort de son leader historique Hassan Nasrallah de la main d'Israël.

Selon une source libanaise du Parisien, l'État hébreu a pu procéder à son élimination grâce aux informations d'une taupe iranienne, qui a informé les services israéliens de l'arrivée du chef de l'organisation dans son QG dans la banlieue sud de Beyrouth. Les pilotes de Tsahal ont alors lâché six bombes de 2 tonnes chacune sur le lieu indiqué.

Depuis l'assassinat par Tel Aviv d'Hassan Nasrallah, la réponse iranienne se faisait attendre, certains observateurs se questionnant même sur l'abandon du Hezbollah par Téhéran.

Lundi 30 septembre, la République islamique a d'ailleurs affirmé qu’elle ne déploierait pas de combattants au Liban et à Gaza pour affronter Israël. "Les gouvernements du Liban et de Palestine ont la capacité et la puissance nécessaires pour faire face à l’agression du régime sioniste", avait déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne.

La riposte n'a finalement attendu que quelques heures. Dans la nuit de mardi à mercredi, l'Iran a tiré environ 180 missiles en direction d'Israël.

La plupart auraient été interceptés par le système de défense aérienne israélien Dôme de fer, Tsahal ayant anticipé une attaque iranienne de grande ampleur.

L’Iran assure de son coté avoir touché de nombreuses cibles visées.

Une chose est au moins sûre, Tsahal a interdit à quiconque de diffuser des vidéos ou des images des lieux d’impact, au risque de poursuites pour atteinte à la sûreté de l’État, car ce serait donner à l’Iran des indications pour corriger ses tirs.

Les médias iraniens ont rapporté que l’armée iranienne avait utilisé pour la première fois des missiles hypersoniques Fattah contre Israël.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-02 18:20:00

ONU - 79e Assemblée Générale : La voix du Congo a appelé au retour urgent à la paix et à la sagesse collective face aux crises

En lieu et place du Président Denis Sassou N’Guesso, le ministre des Affaires étrangères, de la francophonie et des congolais de l’étranger, a pris la parole à la tribune de la 79ème assemblée générale des Nations Unies. Jean-Claude Gakosso, a appelé à un retour urgent à la paix mondiale et à la sagesse collective face aux multiples crises auxquelles la planète est confrontée.

« La paix n’est pas une option, elle ne peut pas être une alternative. La paix est un impératif qui doit s’imposer à tous, partout et en tout lieu », a fait savoir Jean-Claude Gakosso, dans son discours lu au nom du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies tenue du 29 au 30 septembre à New-york aux États-Unis.

À cet effet, Jean-Claude Gakosso a évoqué les conflits armés persistants en Ukraine, en Palestine, au Soudan, dans le Sahel, ainsi que dans l’Est de la République démocratique du Congo (Rdc), en soulignant que ces situations représentent des défis existentiels pour l’humanité.

« Notre monde est à la croisée des chemins, plongé dans une spirale de crises imbriquées qui questionnent la conscience humaine et appellent au ressaisissement des dirigeants politiques mondiaux », a-t-il déclaré.

Le ministre congolais a souligné que c’est à force de persévérance qu’aujourd’hui la Libye renaît de ses cendres. Il a insisté sur l’urgence d’unir les efforts pour la paix.

Sur ce, Jean-Claude Gakosso a salué le travail acharné du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, que le Président Sassou N’Guesso préside, ayant réussi à rassembler les protagonistes libyens dans une démarche de réconciliation inclusive.

« C’est précisément cet impératif de paix, qui porte aujourd’hui les efforts de médiation en Libye. Le président Denis Sassou Nguesso s’investit depuis des années pour un apaisement général, pour une réconciliation inclusive. À force de persévérance et d’opiniâtreté, ce comité de haut niveau est parvenu à faire asseoir autour de la même table les frères ennemis d’hier », a-t-il fait savoir.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-02 16:52:56

Sabotage des pylônes d’E2C : La Congolaise Des Eaux condamne avec fermeté ces actes d’incivisme contre le service public

Suite au sabotage des pylônes de la société Energie Electrique du Congo (E2C), La Congolaise Des Eaux (LCDE) condamne avec fermeté, dans un communiqué dont une copie est parvenue ce mercredi après-midi à notre rédaction, ces actes d’incivisme contre le service public qui mettent à mal le quotidien des populations en les privant d’électricité et par ricochet de l’eau potable.

LCDE reste, selon le même communiqué, solidaire à E2C et à ses équipes techniques qui sont à pied d’œuvre, nuit et jour, pour rétablir le service dans les meilleurs délais.

LCDE présente ses excuses à son aimable clientèle et à l’ensemble des usagers du service public de l’eau de la ville de Brazzaville pour le désagrément causé et les rassure qu’en attendant le retour au fonctionnement habituel, un plan de distribution alternée est mise en place, précise le communiqué.

On rappelle qu’un acte de sabotage sur un pylône électrique a entraîné une perturbation de l’alimentation électrique au centre-ville de Brazzaville.

Selon le directeur d’exploitation Brazzaville de la société Energie Electrique du Congo (E2C), Roland Darius Ikieri, ce pylône alimentait une puissance de 20 mégawatts en provenance du centre de dispatching.

Cet incident a affecté environ 500 clients au centre-ville, subissant désormais des délestages rotatifs pour compenser la perte de 20 mégawatts. L’incident équivaut à la panne de plus d’une quarantaine de transformateurs de 630 kVA.

Cet acte de vandalisme résulte du démantèlement des pylônes que des tiers emportent en coupant les cornières de soutien.

La société E2C a déjà pris des mesures pour pallier la situation.

Face aux difficultés liées au terrain et aux risques d’érosion, la société a commandé 30 kilomètres de câble haute tension (30 000 volts) pour créer une nouvelle ligne passant par le viaduc.

L’arrivée du câble a été confirmée et les travaux de remplacement débuteront prochainement.

Cette perturbation intervient dans un contexte de défis récurrents liés à la maintenance du réseau électrique congolais, face aux actes de vandalisme que les responsables d’E2C déplorent à plusieurs reprises.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-02 15:24:55

Congo : ouverture confirmée à la rentrée 2024-2025 du Lycée de Mayoko

Un rêve hier, aujourd’hui une réalité ! L'information a été annoncée par le ministre congolais de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l'Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, dans une note de service, signée le 30 septembre dernier, et dont une copie est parvenue ce mercredi matin à notre rédaction.

«Il est ouvert à compter de l’année scolaire 2024-2025, un lycée d’enseignement général dénommé Lycée de Mayoko dans le département scolaire du Niari », souligne la note signée par le ministre Jean-Luc Mouthou.

L’érection de ce lycée d’enseignement général dans la contrée était très attendue tant par les parents que les élèves qui sont obligés de se rendre à Mossendjo pour leurs études secondaires.

Un exode lourd de conséquences, surtout quand on n’a pas de parent chez qui aller vivre.

Ces difficultés sont la cause de nombreux décrochages pour les élèves issues des familles démunies.

L’implantation d’un lycée à Mayoko réaffirme la volonté constante du Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso de placer le système éducatif au diapason de ses missions de formation des jeunes à l’esprit d’entreprise et de préparation à la création d’emplois et de richesse.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-02 14:52:59

Barack Obama rend un vibrant hommage à Dikembe Mutombo

Sans surprise, les hommages affluent en masse depuis 24 heures, aussi bien dans le microcosme NBA qu’en-dehors. Sur son compte Twitter, l’ancien Président des États-Unis, Barack Obama a par exemple pris la parole pour adresser un dernier mot à celui qui était aimé de tous les passionnés de basket. Il manquera, c’est certain.

« Dikembe Mutombo était un grand joueur de basket, l’un des meilleurs contreurs et l’un des meilleurs défenseurs de l’histoire de la NBA. Mais il a aussi inspiré des générations de jeunes enfants en Afrique. En tant que premier ambassadeur mondial de la ligue, il a changé la manière dont les athlètes jugent leur impact hors des terrains. Michelle et moi pensons à sa famille ainsi qu’à ceux qui le connaissaient et l’aimaient », a écrit Barack Obama sur son compte X.

Avec la disparition de Dikembe Mutombo, la NBA ne perd pas seulement l’un de ses meilleurs défenseurs, elle perd aussi son premier ambassadeur global.

Si les athlètes sont aujourd’hui nombreux à s’impliquer dans des combats hors des terrains, le Congolais était un pionnier.

Dikembe Mutombo nous a quittés lundi dernier à seulement 58 ans, des suites d’un cancer du cerveau.

Dikembe Mutombo c’était une voix, un sourire, mais aussi une tête bien remplie.

Il s’est toujours servi de sa réussite en NBA pour améliorer le quotidien de ses compatriotes, ce qui a inspiré des générations en RDC et dans le monde.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-02 14:06:32

À Brazzaville, une école est devenue une poubelle à ciel ouvert

Depuis plusieurs mois, la sécurité de l’école publique Bounsoungou à Kisoundi dans l’arrondissement 1 Makélékélé, ne cesse de se dégrader, avec une accélération depuis la rentrée d’octobre 2024. Ce temple du savoir subit quotidiennement les jets d’objets et de déchets en tout genre par des habitants qui sont devenus un véritable fléau dans ce quartier populaire : mégots, cannettes de sodas, déchets ménagers voire carcasses d’animaux domestiques sans compter les vieux frigos ou laves linges, vieilles chaussures, bouteilles en plastique de toutes les couleurs, contenants en polystyrène, la plupart jaunis par le temps, morceaux de cuvette en plastique, des sachets, vielles sandales en caoutchouc, valises usagées, cuillers en plastique, gobelets, bouchons, emballages de biscuits et bonbons, tubes de déodorant, crème pour la peau, shampoing et bouteilles d’huile vides … Une situation dangereuse pour les enfants qui doivent étudier malgré ces mauvaises odeurs.

Les déchets qui entraînent en premier lieu une dégradation des paysages peuvent aussi avoir une implication pour la santé publique : les zones infestées sont parfois responsables de la propagation d’épidémies.

Il n’y a qu’à voir les moustiques qui s’accumulent sur les déchets un peu humides et qui peuvent véhiculer des maladies.

Une situation intenable pour les enseignants et enseignés de cette école publique, mais aussi pour les touristes qui visitent pour la première fois Brazzaville, la capitale congolaise.

Si l’on tient compte des différentes études publiés par des grands organismes comme l’OMS, l’Afrique est l’un des continents les plus ciblés par les programmes de santé eu égard à son taux de mortalité particulièrement importants, notamment le taux de mortalité infantile et maternelle.

A tous ces problèmes se substituent également les problèmes de santé liés à l’insalubrité. Ces problèmes génèrent leur part de désastres environnementaux visibles ou invisibles, dans lesquelles l’être humain et notamment le brazzavillois, n’est plus une victime mais plutôt un acteur important quant à son agir.

En l’état actuel des choses, les habitants du quartier Kisoundi ont intérêt à s’imprégner et à aborder la question de la santé et du cadre de vie de l’homme en plaçant ce dernier au centre de l’action. Cette démarche consistera à adopter une approche Écosanté, c’est-à-dire qu’il devra remettre l’humain au centre des préoccupations environnementales en reconnaissant son influence ainsi que l’impact de son action sur l’environnement.

La somme des actions humaines est si considérable dans nos sociétés modernes qu’elle nécessite une prise de conscience en termes de comportement.

Dans  son livre intitulé « Bombe N », le Docteur Michel Innocent Peya, écrivain chercheur congolais, a rappelé l'adresse du Président  de la République, Denis Sassou- N'Guesso, qui dans une classe, dans un élan intergénérationnel, interpellait la jeunesse mondiale pour son implication sans faille à la sauvegarde de la nature.

Il va falloir que les gens intègrent ce nouveau réflexe à Brazzaville : on ne doit rien jeter par terre, sur la route et devant un établissement scolaire.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-02 12:04:38

CFCO : Les cheminots accumulent plus de 30 mois d’arriérés de salaires et menacent de décréter une grève

L’inter sections syndicale du Chemin de fer Congo-océan (Cfco), a lancé, le 30 septembre dernier à Pointe-Noire, un préavis de grève suite aux retards de paiement des salaires des cheminots. Cette décision a été prise suite à la situation critique à l’approche de la rentrée scolaire prévue le 1er octobre 2024.

A cet effet, les partenaires sociaux ont exigé l’engagement visant à garantir le paiement effectif des salaires du mois de juillet 2024 avant la sus- citée, estimant que chaque employé mérite d’être rémunéré en temps et en heure, surtout en cette période importante pour les familles.

Les cheminots accumulent à ce jour plus de trente (30) mois d’arriérés de salaires et commencent à désespérer quant à leur avenir et celui de leurs familles.

Le CFCO, Chemin de Fer Congo-Océan avait toujours été considéré comme l’épine dorsale de l’économie congolaise, jusqu’à ce que les évènements socio politiques qu’a connu le pays, ne le plongent au creux de la vague, un gouffre duquel il peine à se relever, malgré les différents plans de relance.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-01 21:46:50

Les abonnés de la société Energie électrique du Congo se plaignent de la surfacturation des coûts de consommation d’électricité

Les indices prélevés par certains agents de la société Energie électrique du Congo (E2C) ne concordent pas souvent avec ceux indiqués sur les compteurs et l’addition à payer est très salée en dépit des délestages à répétition qui privent beaucoup de ménages d’électricité pendant des jours. Ce qui devrait réduire considérablement les coûts de consommation à la base. Hélas ! Cette façon de faire sape les efforts du Chef de l’Etat dans sa quête du bien-être des populations.

Les agents de l’E2C passent de parcelle en parcelle relever les indices qui concourent à la facturation de la consommation des ménages.

Malheureusement ces indices, relevés souvent en l’absence des propriétaires des maisons, sont contestés par certains consommateurs qui se disent victimes d’une surfacturation. Le phénomène peut donner lieu à des interprétations de tous ordres.

Les plus naïfs se voient obligés de payer ce qu’ils n’ont pas consommés. Parfois l’écart est grand entre les indices relevés et ceux affichés sur les compteurs.

Lorsque le consommateur va réclamer à l’agence, on lui demande d’apporter l’image du compteur qu’il doit filmer avec son téléphone et imprimer, par la suite, et la facture incriminée. Le traitement du dossier peut prendre deux semaines voire plus. La lenteur administrative oblige. Entre temps, les allées et venues se multiplient. Ce qui n’arrange pas les ménages. Ces pratiques dégradantes n’honorent pas l’image de la société qui a déjà du mal à alimenter les deux principales villes.

Les délestages sont devenus monnaie courante et agaçants, si bien que les coûts de consommation devraient baisser.

On pensait qu’avec la dissolution et la création de l’Energie Electrique du Congo (E2C), les choses allaient s’améliorer. Fausse illusion. On a déshabillé Pierre pour habiller Paul.

En dépit de tout, les performances techniques, commerciales et managériales de cette entreprise ne se sont guère améliorées. Aucune justification n’est donnée à la population qui demeure dubitative et s’interroge sur le pourquoi de ces surfacturations et des pénuries récurrentes qui affectent leurs affaires.

On ne peut plus faire des provisions dans les ménages. Les Congolais sont condamnés à vivre du jour au jour. Les conséquences sont importantes : des appareils tombent en panne, les provisions pourrissent, la vie économique tourne au ralenti, etc. La situation devient infernale surtout par ces temps de grande chaleur !

Tous les jours, les gens se plaignent de la mauvaise qualité du service rendu par l’E2C. Un retard de cinq jours à la date du dépôt de la facture vaut une pénalité de 5000 FCfa.

Une décision unilatérale qui n’a pas eu l’approbation du Parlement. Pire encore, ces agents viennent couper l’électricité d’un avis de relance qui, en réalité, n’est qu’un rappel de ce que l’on doit.

Ensuite, l’abonné doit recevoir un avis de coupure, puis un ordre de coupure. Ce qui, malheureusement, n’est pas le cas. Nombreux se plaignent aussi de ne pas recevoir les factures et sont surpris de se voir couper l’électricité sans aucune forme de procès. Lorsqu’ils se présentent à l’agence, on leur imprime les factures qu’on leur fait payer. Et ils se voient imposés 5000 FCfa de pénalité et d’autres 5000 FCfa pour le rétablissement qui n’est pas mentionné dans le reçu.

C’est le service de recouvrement qui encaisse à la main.

Les abonnés coupés ou en attente d’électricité à la suite de la cessation de fonctionnement d’un transformateur se voient aussi obligés de payer les frais d’entretien des compteurs comme si les techniciens de l’E2C venaient faire de la maintenance à domicile.

Une forme d’arnaque tout simplement !

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-10-01 14:04:35

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