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C’est l’expression d’un ras-le-bol des agents de la Caisse Congolaise d'Amortissement (CCA). Ils sont en grève ce mardi matin à Brazzaville. Les agents grévistes réclament le paiement de trois mois d’arriérés de salaire et revendiquent également l’amélioration de leurs conditions de travail.
La situation de la Caisse Congolaise d'Amortissement est délicate et va au-delà ce que l’on peut penser.
Exaspérés parce qu'abandonnés à leur sort depuis trois mois, la situation sociale de ses agents de la CCA laisse à désirer. Ils condamnent surtout le silence de la direction générale.
Très en colère, les grévistes ont cadenassé, sans pitié et remords, le luxueux bureau du directeur général depuis lundi 30 septembre dernier.
Si pour l’heure, aucun signe ne semble annoncer une issue favorable, les employés de la CCA, qui n'ont plus jamais perçu leur salaire depuis trois (3) mois consécutifs, espèrent toutefois qu’une solution sera trouvée.
Pour le moment, ils sont tous dans l’expectative.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-01 13:23:36
La décharge de Lifoula, à un jet de pierre du poste de péage de la route nationale numéro 2, constitue la seule et l’unique centre d’enfouissement des déchets ménagers des neuf arrondissements de Brazzaville, y compris de la Mairie de Kintélé. Et chaque jour, près 20 camions font chacun huit tours, pour déverser l’équivalent d’environ 16m3 de déchets. L’intensité de trafic dénote simplement de la quantité des déchets ménagers recueillis dans cette décharge à ciel ouvert. En dépit des précautions prises de contenir les déchets ménagers dans les camions, pour ne pas indisposer les habitants de Lifoula dans le département du Pool, jusqu’au lieu d’entreposage, ces dispositions ne sont que vaines. Dans la mesure où au moindre passage d’un véhicule, les odeurs nauséabondes se propagent dans toute la zone, occasionnant plus d’un désagrément de la population qui plaide aujourd’hui pour la délocalisation de cette décharge de la société Averda se trouvant à quelques encablures de leurs habitations.
L’accumulation des ordures ménagères de la société Averda offre son lot d’odeurs nauséabondes et met en place de véritables nids à maladie à Lifouta.
À Brazzaville, il n’existe qu’une seule décharge publique. Saturée depuis des années, elle continue quand même d’accueillir un flot incessant d’ordures.

A Lifouta, la situation est particulièrement catastrophique. Évidemment, cela ne se limite pas à une pollution visuelle. De tels dépotoirs entraînent la prolifération de rats et de moustiques qui véhiculent des maladies graves. Quand il pleut, comme en ce moment, c’est encore pire. Les moustiques en profitent pour pondre leurs larves, ce qui accentue le risque de paludisme.
Par ailleurs, la putréfaction engendre des odeurs incommodantes et des vapeurs irritantes, susceptibles de provoquer des réactions allergiques voire des pneumonies.
Gouverner c’est prévoir. Une décharge ne marche pas sans une usine de traitement des déchets. Or, ici, on accumule mais on ne traite pas.
Les congolais n’arrivent pas à comprendre pourquoi ce marché des ordures n’a pas été ouvert à la concurrence. Averda en a obtenu le monopole mais ne fait que la moitié du travail. Pourquoi ne pas faire appel à une autre société exclusivement dédiée au traitement des déchets qui travaillerait main dans la main avec Averda ?
Une cause principale de la pollution c’est l’existence des décharges qui contiennent des déchets en grande quantité. C’est un mélange entre les déchets organiques et l’eau, ce qui provoque un gaz à l’effet de serre. Ainsi, les décharges deviennent une cause de la pollution de l’air.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-10-01 12:31:22
Le ministre congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso a mis en lumière, le 27 septembre 2024 en Russie, les progrès majeurs de la coopération entre la République du Congo et la Fédération de la Russie.
Au cours d’une interview exclusive à la presse russe, il a principalement axé son intervention sur le projet d’oléoduc stratégique reliant Pointe-Noire à Brazzaville, dont la construction a récemment reçu l’aval des autorités russes. Ce projet d’une importance capitale pour l’indépendance énergétique du Congo, bénéficie de l’expertise reconnue de la Russie dans le secteur des hydrocarbures.
«Le choix de la Russie comme partenaire pour cette infrastructure cruciale témoigne de la confiance que nous avons en son savoir-faire et des retombées économiques positives qu’elle générera pour notre pays », a déclaré Denis Christel Sassou Nguesso.
Outre ce projet majeur, le ministre congolais a, également, abordé plusieurs autres axes de la coopération bilatérale, notamment, dans les domaines de l’énergie, des mines et de l’agriculture.
A cet effet, il a exprimé l’intérêt du Congo à explorer de nouvelles opportunités de partenariat avec la Russie, tout en réaffirmant la volonté de diversifier et d’approfondir les relations bilatérales.
On rappelle qu’après les soubresauts du début de la décennie 90, avec la chute du mur de Berlin, l’avènement de la démocratie pluraliste en Afrique et l’éclatement de l’URSS, la Fédération de Russie avait perdu « la main » sur certains pays africains dit du bloc communiste. Il eut alors une espèce de passage à vide dans les relations entre la Fédération de Russie et les pays de l’ancien camp soviétique, dont le Congo qui dans ce relations, occupait une place de choix.
Les relations diplomatiques n’ont, certes, jamais été ébranlées entre le Congo et la Russie. Excepté la parenthèse ouverte du fait des mutations générées par la pérestroïka, le Congo et la Russie ont eu une relation fructueuse. C'était déjà le cas lorsque le Congo s'appelait République populaire entre 1969 et 1992 et que près de 7 000 étudiants congolais faisaient leurs études en URSS.
La Russie a envie d'un Congo stable, car les entreprises russes notamment dans le secteur énergétique y sont de plus en plus présentes. Les Russes participent notamment à l'étude de faisabilité de l'oléoduc Pointe-Noire Brazzaville Ouesso via Oyo.
Les échanges entre les deux pays sont passés de 3 milliards de dollars en 2011 à 11,5 milliards de dollars en 2014.
La Russie forme des militaires et des policiers congolais et 3 000 jeunes Congolais apprennent le russe, notamment grâce au centre culturel russe de Brazzaville.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-30 17:02:36
Adam Silver, le commissionner de la NBA, a annoncé que Dikembe Mutombo était décédé. L'ancien pivot des Sixers, notamment, avait 58 ans. Il souffrait d'un cancer du cerveau.
De 1991 à 2009, Dikembe Mutombo aura marqué les esprits dans la grande Ligue nord-américaine. Pivot de très grande taille (2,18 m), sa force de dissuasion sous le cercle aura notamment fait sa légende.
Grâce à sa science du contre, le natif de Kinshasa a été élu quadruple meilleur défenseur de la ligue en 1995, 1997, 1998 et 2001 (record qu'il partage avec l'ancien Pistons Ben Wallace et Rudy Gobert). Avec 3.289 blocks infligés, il est d'ailleurs le deuxième meilleur contreur de l'histoire, derrière Hakeem Olajuwon.
Depuis la fin de sa carrière, il était connu pour ses œuvres humanitaires.

En 1997, il créa une fondation à son nom. Et en 2007, après des années d’efforts et 15 millions de dollars investis de la poche de l’ancien joueur, un hôpital a vu le jour à Kinshasa, dans la commune de Masina. Il porte le nom d’hôpital Biamba Marie Mutombo, en l’honneur de la mère de Dikembe Mutombo.
L’ex-pivot, membre de l’Unicef et engagé dans de multiples associations de santé et d’éducation aux États-Unis, en RDC et en Afrique, avait répété lors de son intronisation au Hall of Fame : « Je veux garantir à nos jeunes en Afrique, et en particulier aux femmes, un bon accès aux soins de santé. »
L’hôpital Biamba Marie Mutombo a ainsi permis de soigner plusieurs centaines de milliers de patients congolais.
Avec sa disparition, le basket et la RDC perdent plus, beaucoup plus qu’un immense basketteur.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-30 16:12:25
L’ex avocat français, Robert Bourgi, grand héritier des réseaux de Jacques Foccart (fondateur de la Françafrique) a écrit dans ses mémoires, dont il assure actuellement la promotion en France, qu’il percevait d’Ali Bongo Ondimba, ancien président gabonais, 1 million de dollars par an entre 2009 et 2013.
Robert Bourgi a donc empoché la coquette somme de 5 millions de dollars durant 5 ans soit environ 3 milliards de FCFA.
Interrogé sur le plateau de France 24 par le journaliste Marc Perelman si l’avocat a bonne conscience pour avoir perçu des sommes aussi faramineuses, Robert Bourgi a botté en touche.
« Je suis là pour parler de mes mémoires. Je ne suis pas devant un juge d’instruction », s’est-il agacé sachant qu’aucun juge n’ouvrira contre lui une information judiciaire ou ne l’inculpera dans cette affaire.
Le titre de ses mémoires est évocateur : « Ils savent que je sais tout ».
Poursuivre cette relique de la Françafrique pourrait ouvrir la boitte de pandore d’où probablement son arrogance et sa liberté de ton lorsqu’il évoque les magouilles africaines de Jacques Chirac, de Dominique de Villepin ou de Nicolas Sarkozy.
« Le million de dollars, Monsieur Perelman, était versé dans mon compte professionnel. Ça n’échappait pas à l’impôt », a encore lâché Bourgi acculé sur la cagnotte reçue du Gabon, le pays qui l’a engraissé alors que les populations souffraient.
Les querelles entre Ali Bongo et Bourgi avaient éclaté lorsque l’ancien président gabonais avait décidé de revoir la cagnotte à la baisse.
Une somme de 1,5 milliard de FCFA lui aurait été proposée. Furieux, Bourgi avait rejeté l’offre d’où ses virulentes attaques contre Ali Bongo avant et après l’élection présidentielle de 2016.
L’argent servait officiellement pour des opérations de lobbying auprès des dirigeants politiques, des milieux d’affaires et des réseaux d’influence en France.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-30 10:33:21
A la veille de la rentrée scolaire et universitaire, le collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi (UMNG) a publié, le 26 septembre dernier, à Brazzaville, un préavis de grève dans 72 heures en raison du non-paiement des salaires depuis le mois de juillet 2024. Les agents plaident également pour le paiement de toutes les heures diverses dues depuis 2018, la signature du nouveau Protocole d’accord, gage d’une paix sociale à l’UMNG.
Le collège intersyndical de l’UMNG qui regroupe le Syndicat du personnel non-enseignant du supérieur, le Syndicat national de l’Université et le Synesup constate avec amertume le non-respect des engagements pris par le gouvernement concernant les questions qui se posent à l’UMNG.
Il met aussi en garde toute personne qui tenterait de récupérer politiquement ce préavis de grève.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-30 10:14:15
Des membres influents de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS/Opposition modérée), menés par M. Martin Koumba, membre du Conseil National del’UPADS, ont décidé de porter plainte contre leur leader Pascal Tsaty Mabiala. Cette plainte, déposée devant les instances judiciaires, accuse le député de Loudima de plusieurs délits, graves menaces, usurpation de titre, faux et usage de faux, refus de reconnaître les différents courants qui s'expriment au sein du parti...
Selon les plaignants, ces infractions menaceraient non seulement la sécurité de M. Martin Koumba, mais aussi la survie même du parti crée par le Professeur Pascal Lissouba.
Les militants dénoncent des actes qui, selon eux, mettent en péril l’intégrité et la cohésion interne du parti. Dans ce contexte tendu, ils ont estimé qu’il était de leur devoir de faire appel à la justice pour que lumière soit faite sur ces accusations.
La plainte, en plus de revendiquer la protection des droits de M. Martin Koumba, vise également à garantir l’équité et à préserver les valeurs démocratiques de l’UPADS.
En effet, cette décision de porter l’affaire devant les tribunaux n’est pas seulement motivée par des intérêts individuels, mais aussi par un désir de préserver l’image du parti et d’assurer sa stabilité à long terme.
Les plaignants, tout en exprimant leur confiance en la justice congolaise, ont annoncé qu’ils se réservent le droit de se constituer partie civile pendant le procès, afin de s’assurer que la procédure suive son cours dans le respect des lois de la République.
La situation autour de l'UPADS soulève des questions sur l'avenir de ce grand parti de l'opposition, et les suites de ce procès pourraient bien redéfinir ses équilibres internes.
Cette plainte marque un tournant majeur dans la vie politique du parti, avec des implications qui pourraient avoir un impact à la fois sur son leadership et sur la scène politique nationale.
Ces faits, bien que lourds, ne sont pas prescrits et relèvent d'une importance capitale pour l'avenir du parti.
On rappelle que plusieurs cadres de l’UPADS ont toujours reproché à Pascal Tstay Mabiala, entre autres, sa mauvaise gestion des ressources humaines du parti dans la répartition des rôles tant au sein des différentes commissions de l’Assemblée nationale que dans le choix des candidats et leur positionnement sur les listes, le favoritisme, le clanisme, primant sur le mérite et la préséance au sein du parti, la haine, la rancune et la mise à mort politique des militants et dirigeants exprimant un avis contraire, la bureaucratie en lieux et place de l’animation du parti depuis le sommet jusqu’à la base, le fait de décider seul, sans en avoir reçu mandat, de la vente de l’immeuble abritant l’ancien siège, en violation flagrante des articles 85 des statuts et 183 du règlement intérieur, caractéristique de faute lourde et passible de graves sanctions, la non présentation au Conseil national des pièces authentifiées : l’acte de vente de l’immeuble du parti, la facture des honoraires payés au notaire, les pièces administratives relatives au titre foncier de l’ancien et du nouveau siège, l’acte d’achat du terrain de Diata, abritant le nouveau siège, les factures avec le coût total de la construction du nouveau siège, la déliquescence du parti en matière électorale dans ses fiefs historiques, l’absence d’un projet de société lu et approuvé par les instances du parti…
Plusieurs fois reporté depuis 2017, le congrès de l’Upads aura lieu au deuxième semestre 2025.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-30 09:52:02
Plus de peur que de mal, ce lundi 30 septembre 2024, à la station-service SNPC Distribution de Illanga Edou dans la Cuvette (nord), où un feu s’était déclaré.
L’incendie, qui s’était déclaré sur une pompe à essence, a finalement été éteint au moyen des extincteurs. Bien heureusement, et grâce à l’intervention rapide des riverains et agents de cette station-service, aucune victime n’a été à déplorer.

Les causes du feu demeurent inconnues.
Entre mégot, problème électrique ou mauvais branchement, toutes les pistes sont envisagées.
Cet incendie intervient quelques jours après un meurtre crapuleux qui a été perpétré à la station SNPC d’Oyo, située sur l’avenue principale qui traverse la ville. Le vigile Ekili Blaise qui assurait le gardiennage de la station a été tué par des malfrats qui ont pris la fuite.
Les services de police ont ouvert une enquête aux fins de rechercher et retrouver les criminels.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-30 09:11:17
Dans la nuit de mercredi 25 à jeudi 26 septembre, un meurtre crapuleux a été perpétré à la station SNPC d’Oyo, située sur l’avenue principale qui traverse la ville. Le vigile Ekili Blaise qui assurait le gardiennage de la station a été tué par des malfrats qui ont pris la fuite. Rien n'indique s'ils ont emporté un butin.
Les habitants de la ville d’Oyo se sont réveillés dans l’émoi jeudi. Et pour cause, le vigile de la station-service SNPC a été retrouvé mort dans son bloc de couchage.
La nouvelle qui a parcouru la ville comme une trainée de poudre, a fait converger le tout Oyo vers la station SNPC, comme si doutant de la nouvelle, chacun voulait se convaincre de la véracité de ces faits qui sortent de l’ordinaire.

Le constat des forces de police arrivées sur place renvoyait à l’évidence même, le vigile Ekili Blaise qui assurait le gardiennage de la station avait bien été tué.
L’homme, allongé sur le ventre, la face dans les draps, les pieds et les mains ligotés, baignait dans son sang. Ce qui laisse présager que ses agresseurs étaient nombreux.
Les services de police ont ouvert une enquête aux fins de rechercher et retrouver les criminels.

De nombreux indices recueillis sur les lieux du drame sont à même d’orienter l’enquête. La vidéo surveillance des lieux se montrera également d’un apport évident.
Passés les moments d’émoi, une seule question trotte dans la mémoire de tous. Comment cela a-t-il pu être possible, dans une ville qui a toujours bénéficié d’un confort sécuritaire rassurant. Seule l’enquête et surtout l’arrestation des meurtriers y apporteront la réponse.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-26 18:50:39
Même si le temps de la justice n’est pas celui de l’opinion, depuis le 26 aout, le procureur de la république près le tribunal de grande instance de Sibiti est saisi de la plainte de monsieur Mboungou Jacques, Directeur départemental des affaires sociales de la Lékoumou. Le plaignant accuse Ndekou Bonaventure Jean de Paul, vice-président du conseil départemental de la Lékoumou, de ‘’viol de mineur, détournement de mineur et inceste’’. La victime serait sa fille âgée de 16 ans, qui vivrait chez sa mère et dont l’époux de celle-ci, Ndekou Bonaventure Jean de Paul aurait abusé d’elle à deux reprises.


Même si l'accusé qui n’a fait aucune déclaration, jouit de la présomption d'innocence et que les allégations qui l’accusent doivent faire l’objet d’une enquête, cette affaire en rappelle une autre de triste mémoire et dont l’intéressé a depuis été remplacé au sein du conseil départemental de la ville de Brazzaville.
Dans cette affaire, en dépit du statut social de l’accusé, force avait été donnée à la loi.
Depuis lors, dans l’affaire de Sibiti, tous les yeux sont rivés sur le procureur de la république près le tribunal de grande instance de Sibiti, quasiment mis sous pression. Chacun attend de voir quelle suite donnera-t-il à la plainte de monsieur Mboungou Jacques.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-26 13:22:39
À l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies, Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, a annoncé la création d’un réseau de jumelage des lieux de mémoire et des musées de l’esclavage d’Afrique, des Amériques et d’Europe. Il soutiendra le partage des connaissances et le dialogue interculturel.
« Nous devons mieux reconnaître, considérer et nous souvenir des millions d’Africains, d’hommes, de femmes et d’enfants capturés, déportés vers les Amériques puis exploités pour approvisionner l’Europe en sucre, en café, en indigo et en coton », a plaidé lundi la Directrice générale de l’UNESCO lors d’un événement à New York en l’honneur des victimes de l'esclavage.
Alors que l’UNESCO célèbre les trente ans de son programme « Routes des personnes mises en esclavage », créé en 1994 à l’initiative du Bénin et d’Haïti, Audrey Azoulay souhaite donner une nouvelle impulsion au nécessaire travail de mémoire et de transmission de « l’un des plus grands crimes de l’histoire de l’humanité, qui marque encore des communautés entières ».
Avec le soutien du Brésil, de la Colombie, du Congo, de la France, de la Jamaïque et des Pays-Bas, l’UNESCO va constituer un réseau de jumelage des lieux et des musées de mémoire de l’esclavage d’Afrique, des Amériques et d’Europe. Il créera des opportunités d’interactions et de coopérations d’une rive à l’autre de l’Atlantique, pouvant prendre la forme de festivals et d’événements, d’échanges scolaires et de visites virtuelles, ou encore de partage de bonnes pratiques entre professionnels.
En fédérant ces lieux historiquement liés, l’UNESCO compte renforcer leur visibilité auprès du grand public et promouvoir une meilleure compréhension mondiale de l’histoire de l’esclavage, en particulier auprès des jeunes générations.
Dans ce même but, Audrey Azoulay a appelé les Etats « à accorder une plus grande importance à l’histoire de l’esclavage dans les manuels et les programmes scolaires ».

Une alliance des chaires universitaires
Pour continuer à faire progresser les connaissances sur ces faits historiques et leur impact sur les sociétés contemporaines, l’UNESCO va aussi constituer une alliance de chaires universitaires. Elle mettra en relation des chercheurs des trois continents autour d’enjeux prioritaires comme la lutte contre le racisme et la discrimination envers les populations d’ascendance africaine.
Dès les années 60, l’UNESCO a été pionnière dans la recherche d’un nouveau narratif sur le continent africain et ses souffrances liées à la mise en esclavage, avec la rédaction de l’Histoire générale de l’Afrique. Cet ouvrage en plusieurs tomes, qui a mobilisé plus de 230 historiens, continue d’être une référence dans la recherche scientifique. Un 9e volume a vu le jour en 2023.
L’UNESCO œuvre aussi à la reconnaissance et à la protection de lieux de mémoire de l’esclavage, comme en témoigne par exemple l’inscription de l’Île de Gorée au Sénégal et des Montagnes bleues et monts John Crow en Jamaïque sur la Liste du patrimoine mondial. Ils représentent aujourd’hui des lieux d’éducation et de transmission importants pour les populations locales.
La Rédaction Les Échos du Congo-Brazzaville/Source UNESCO
Créé le 2024-09-24 20:23:25
Le Comité National Olympique et Sportif Congolais et le Ministère des Sports ont organisé, le 21 septembre 2024 au siège du CNOSC à Mpila, une séance de travail avec les présidents et secrétaires généraux des Fédérations sportives nationales, les Associations affinitaires, les présidents des Commissions électorales indépendantes desdites Fédérations et Associations affinitaires. Cette séance de travail a été présidée par Monsieur André Blaise Bollé, 1er vice-président du CNOSC, en présence de son 2e vice-président et Conseiller du Président de la République, Pascal Akouala Goelot, du Directeur général des Sport, Jean Robert Bindélé et des dirigeants sportifs congolais.
Créé le 2024-09-24 09:54:47
Créé le 2024-09-24 09:20:37
Deux audiences dont une au Tribunal de Grande Instance de Pointe-Noire et l’autre au TGI de Sibiti dans le Département de la Lékoumou sont prévues pour ce vendredi 27 septembre 2024. Elles portent toutes sur les affaires liées à la délinquance faunique.
La première affaire implique deux individus. Ils avaient été pris, le 03 août dernier à Loandjili dans le 4e arrondissement de Pointe- Noire, avec deux pointes d’ivoire, trophées d’éléphant, une espèce animale intégralement protégée par la loi au Congo. L’interpellation de ces deux présumés délinquants avait été effectuée par les éléments de la police de Pointe Noire, qui ont par la suite saisies les agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière de cette ville pour la suite de la procédure.
Les pointes d’ivoire saisies étaient emballées dans un sac. Selon une source proche du dossier, ces ivoires proviendraient des forêts du village Mabanda dans le District de Nyanga, Département du Niari. Un éléphant aurait été abattu dans cette zone et ses ivoires arrachés par ces présumés trafiquants. Ivoires que ces deux individus comptaient vendre à Pointe Noire. Ces derniers vont comparaitre ce vendredi 27 septembre au Tribunal de Grande Instance de Pointe Noire. Ils sont poursuivis pour les délits de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire.

La deuxième audience attendue pour ce 27 septembre au Tribunal de Grande Instance de Sibiti, porte sur un présumé délinquant faunique interpellé, le 27 août dernier dans cette localité. Celui-ci avait été interpellé par les éléments de la Région de Gendarmerie de la Lékoumou en collaboration avec les agents des Eaux et Forêts de ce Département. Il a été pris en flagrant délit de détention et circulation des dents (canines) d’éléphant.
Interrogé sur la provenance de ces produits, cet individu avait conduit les gendarmes et les Eaux et Forêts sur le lieu où l’éléphant avait été abattu, plus précisément dans une forêt du village Satou, située à plus de 100 kilomètres de Sibiti. Ici, une carcasse d’éléphant avait été découverte. Il a été présenté le 04 septembre dernier au Procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance de Sibiti.
Les trois présumés délinquants fauniques interpellés, sont poursuivis pour présomption d’abattage, détention et circulation des trophées d’éléphant, espèce animale intégralement protégée par la loi congolaise. Dans ces deux affaires, le Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage (PALF), en collaboration avec les autorités compétentes, apporte son appui technique. Les individus mis en cause, encourent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme avec de fortes amendes dont le plafond est de cinq millions conformément à la loi n° 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.
L’article 27 de la loi congolaise sur la faune et les aires protégées stipule que « L’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts pour les besoins de la recherche scientifique ».
Source : Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage (PALF)
Créé le 2024-09-24 09:05:55
Le commandant des forces de police, le général André Fils Obami Itou, a reçu le lundi 23 septembre 2024, à son cabinet de travail, madame Itoua Grâce, faisant suite au souhait de la dame de le rencontrer. Il est à relever que dans une vidéo devenue virale, dame Itoua Grace rend responsables les policiers du décès de son concubin Miantsouba Jacques, auteur reconnu de plusieurs braquages. Celui-ci était en situation de garde à vue, dans un commissariat de Pointe-Noire dans une affaire récente de braquage, dont l’enquête est en cours. Voici le fac-similé du communiqué de presse publié à cet effet.


Ainsi qu’on le voit, le communiqué de presse donne les détails de cette affaire tout en en relevant les incohérences consciemment ou inconsciemment tues par dame Itoua Grace et qui entretiennent le flou dans la vidéo.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-24 07:21:32
Un an après le coup d’État ayant mis fin à son mandat présidentiel, Ali Bongo Ondimba sort de son silence. Dans une lettre adressée au peuple gabonais et dont l’authenticité a été confirmée par Me Gisèle Eyue Békalé l’un de ses trois avocats, l’ancien chef de l'État annonce son retrait définitif de la vie politique et appelle à la libération de son épouse Sylvia et de son fils Noureddin, emprisonnés depuis les événements d’août 2023. Tout en reconnaissant les insuffisances de sa présidence, Ali Bongo Ondimba demande l’arrêt des violences contre sa famille et plaide pour une réconciliation nationale.
Voici l’intégralité de la lettre.
« Gabonaises. Gabonais. Chers compatriotes
Le soir du 29 août 2023 a mis fin à l’exercice de mon mandat de Chef de l’État dans des circonstances douloureuses.
Ces évènements ont porté au pouvoir un dispositif de transition, qui, ces prochains mois, se confrontera aux urnes et au vote pour engager notre pays sur une nouvelle voie. Les Gabonaises et les Gabonais, auront, à cette occasion, l’opportunité d’élire leur Président de la République.
Conscient qu’une évolution était nécessaire pour améliorer la vie de nos concitoyens, j’ai cru, longtemps, pouvoir changer un système qui s’est finalement retourné contre une famille, symbole d’une époque.
Ma femme et mon fils en sont aujourd’hui les bouc-émissaires impuissants. Notre pays en constitue le témoin, spectateur, espérant le légitime changement.
Pour ma part, je respecte et je comprends la volonté des citoyennes et des citoyens de souhaiter, pour construire l’avenir, de nouveaux responsables politiques et je tiens à réaffirmer mon retrait de la vie politique et le renoncement définitif à toute ambition nationale. Cela vaut également pour Sylvia et Noureddin.
L’idée que je me fais de mon devoir est de dire avec sincérité et honneur que je ne souhaiterai jamais constituer, pour le Gabon, un risque de menace, de trouble et de déstabilisation dans ce moment de reconstruction.
Parce que notre pays est, a toujours été et sera toujours un pays d’honneur, j’en appelle à l’apaisement, à l’arrêt des violences et des tortures intentées contre ma famille, plus particulièrement mon épouse Sylvia et mon fils Noureddin et à leur libération, car depuis trop longtemps désormais emprisonnés pour des faits dont ils n’ont pas été reconnus coupables, bouc-émissaires d’une situation qui va bien au-delà de leur personne.
Je leur ai imposé, tout au long de la vie, bien des épreuves par mes choix. Mais leur emprisonnement et les sévices qu’ils subissent depuis plus d’une année vont bien-au-delà de tout ce qu’une épouse et un fils ont à supporter.
Moi-même, je demeure non libre de mes déplacements et soumis à surveillance quotidienne. Mes visites dépendent de l’autorisation des militaires. Isolé du monde extérieur sans communications, sans nouvelles de ma famille.
Je suis pleinement conscient de ce qui a été accompli sous ma présidence, comme également des insuffisances dont j’assume seul la responsabilité, tant sur le plan social que s’agissant du fonctionnement de nos institutions. Mais ce bilan aussi sincère que douloureux ne saurait justifier que tant d’abus soient perpétrés contre ma femme et mon fils, qui n’a pas serré ses enfants dans les bras depuis plus d’un an. Je connais trop les Gabonais pour savoir qu’ils savent la différence entre justice et vengeance.
J’insiste sur ce point, seul Président et responsable de mes décisions, je comprends que malgré les réalisations effectuées sous mes mandats, trop de Gabonais souffrent encore et cela reste mon plus grand regret. Je souhaite de tout cœur que nous soyons en mesure de tourner la page de cette souffrance intime et nationale. Avec un seul et unique but : notre réconciliation nationale.
Aussi, j’appelle mon pays, ses dirigeants et mes concitoyens à renoncer à la vengeance et à écrire sa prochaine Histoire avec harmonie et humanité.
Que Dieu vous bénisse.
Que Dieu bénisse notre patrie le Gabon.
Ali Bongo Ondimba »
La Rédaction
Créé le 2024-09-20 17:52:50
Selon notre confrère ‘’Le Parisien’’, le journaliste et écrivain congolais Ghys Fortuné Bemba Dombé a reçu un coup de couteau dans le cou, le samedi 14 septembre en gare de Corbeil-Essonnes. L’auteur présumé de ces violences aggravées, qui a été interpellé, n’a pas expliqué son geste. Sa comparution immédiate prévue pour le mardi 17 septembre a été reportée au 23 octobre.
Un énorme bandage entoure sa tête. Après la violente agression dont il a été victime dans le RER D à Corbeil-Essonnes, Ghys Fortuné Bemba Dombé se pose beaucoup de questions.
Il était mardi au tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes (Essonne), espérant y trouver des réponses. Mais l’auteur de cette agression au couteau, qui passait en comparution immédiate, a demandé un délai, de droit, pour préparer sa défense. Il sera finalement jugé le 23 octobre.
En attendant, il a été maintenu en détention. L’auteur présumé du coup de couteau est, lui, ramené au commissariat d’Évry-Courcouronnes pour y être placé en garde à vue. Il passe d’abord par la case dégrisement : le quinquagénaire était très alcoolisé au moment des faits.
Le parquet d’Évry confirme les faits et le placement en garde à vue du mis en cause, précisant qu’une enquête est ouverte pour « tentative d’homicide volontaire » afin de cerner le motif de cette agression.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-20 07:27:06
Dans le cadre d’un plan triennal d’un coût total de 135 milliards de Fcfa, le gouvernement congolais, en partenariat avec l’Italie, va mettre en œuvre des actions en faveur du renforcement de l’offre de l’eau en République du Congo, a annoncé le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, lors de la troisième « Quinzaine du gouvernement », le 18 septembre à Brazzaville.
Ce projet sera réalisé dans le cadre du plan Mattei, une nouvelle politique africaine du gouvernement italien.
La phase 1 de ce plan prévoit de construire d’ici 2025, des unités compactes de potabilisation d’eau devant desservir, en ce qui concerne Brazzaville, les quartiers Kibina, Kombé, Madibou, Mafouta, Massissia, Ngangalingolo et les zones environnantes.
Concernant la phase 2 de ce plan, elle démarrera en 2026 et couvrira plusieurs arrondissements et quartiers, parmi lesquels Mfilou, Kitsoundi, Diata, Mayanga, Oms, la Base, la Poudrière et Batignolles.
La phase 3 quant à elle, prévue pour l’exercice budgétaire 2027, concernera les quartiers Caserne militaire et les quartiers environnants, a précisé Thierry Moungalla.
Les premiers quartiers à couvrir à Brazzaville sont : l’OCH, Plateaux des 15 ans, Batignolles et la Base.

On rappelle que les brazzavillois sont nombreux à vivre au rythme des coupures d’eau, résultat d’un système de distribution vétuste, non entretenu depuis un demi-siècle.
Environ la moitié de la population de Brazzaville subit un stress hydrique « élevé » depuis plusieurs années. La capitale congolaise peine à fournir de l’eau potable à ses habitants. Face à une pénurie d’eau devenue récurrente dans plusieurs quartiers, certains riverains usent de tous les moyens comme la récolte de l’eau de pluie à partir des puits pour la cuisson et la lessive. Cette eau peut entraîner des maladies.

Les coupures prolongées, jusqu’à plusieurs jours d’affilée, entraînent régulièrement des jérémiades et grincements des dents dans plusieurs foyers. Une situation exceptionnelle qui met les nerfs des Brazzavillois à rude épreuve.

Tout près de là coule le Congo, avec ses 4 700 kilomètres de longueur, le huitième plus long fleuve du monde mais le second après l’Amazone pour son débit de 80 832 m3/s au maximum, et des pluies torrentielles s'abattent sur Brazzaville pendant huit mois de l'année. Mais pour de nombreux habitants de la ville de Brazzaville en pleine expansion, l'eau courante potable est une denrée rare. Le problème est particulièrement aigu dans les quartiers périphériques, vastes étendues urbaines presque totalement coupées des services publics et ressemblant à des villages densément peuplés.
Selon une source proche de la société Énergie électrique du Congo, ces coupures s’expliquent par le fait que la centrale électrique du Congo qui fournit 72% du courant à des soucis pour s’approvisionner en gaz. Il faut également noter la croissance rapide de la population et à l'incapacité des pouvoirs publics de suivre le rythme. Et la situation semble s'aggraver.
La ville de Brazzaville compte deux pôles de production d’eau notamment Djiri qui fournit 80% grâce à deux usines et Djoué qui vient en appoint.
Dans son discours d’investiture du 16 avril 2021, le Président congolais, Denis Sassou- N’Guesso avait déclaré qu’il voulait d’un Etat protecteur.
Selon le numéro un congolais, l’Etat protecteur, ce n’est pas simplement la sécurité physique de chacun, des personnes et des biens, que nos forces de défense et de sécurité assurent au quotidien. L’Etat protecteur, c’est aussi l’électricité et l’eau potable pour tous, des soins de santé de qualité pour tous.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-20 06:28:10
Le Congo-Brazzaville ambitionne d’être le hub énergétique de l’Afrique centrale. Le gouvernement a annoncé, mercredi 18 septembre dernier, le démarrage de la construction, en janvier 2025, de son plus grand barrage hydroélectrique à Sounda, dans le sud du pays, en vue de la production de 600 à 800 mégawatts d’électricité. Son coût global est estimé à 1 300 milliards de F CFA préfinancés par la Chine. Les travaux de ce grand projet vont s’achever en juin 2030.
Avec plus de 2,5 millions d’habitants, Brazzaville et Pointe-Noire sont fréquemment confrontées aux problèmes de coupures prolongées d’énergie.
Les autorités évoquent souvent des pertes dans le circuit de transport du courant entre Pointe-Noire, qui dispose entre autres d’une centrale à gaz de plus de 450 mégawatts, et Brazzaville.
« Nous perdons dans une production totale de 720 mégawatts, entre 80 et 120 mégawatts entre Pointe-Noire et Brazzaville. Ce qui est produit se perd dans le réseau de transport », qui est défectueux, a expliqué Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement congolais.
À ce problème s’ajoute la mauvaise gouvernance d’Énergie électrique du Congo (E2C), l’opérateur public chargé de gérer le courant, selon le ministre de la Communication et des Médias.
Le projet d’un barrage sur les gorges de Sounda date du 20e siècle. Il a été évoqué en 1888 avant d’être remis à l’ordre du jour en 1952.
Depuis son indépendance en 1960, le Congo-Brazzaville a déjà bénéficié de trois barrages hydroélectriques construits par la Chine sur son sol.
Ce soutien s’inscrit dans un historique de coopération entre Brazzaville et Pékin.
Outre le barrage d’Imboulou, l’on compte celui de Moukoukoulou (sud) d’une capacité de 74 mégawatts, inauguré en 1979, ainsi que le barrage de Liouesso (nord) de 19 mégawatts, inauguré en 2019.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-20 05:56:25
Le gouvernement congolais a fixé la rentrée des classes au premier octobre prochain. À moins de deux semaines de cette échéance, les responsables des établissements scolaires s’activent déjà pour accueillir les élèves dans de bonnes conditions. Cela ne sera sans doute pas le cas pour les élèves de l’école primaire Massamba Paul de Loulombo dans le district de Mindouli, département du Pool. Leur école ou plutôt ce qui en reste est dans un piteux état et appelle à une action urgente.
Loulombo, anciennement connu sous le nom de De Chavane, une gare ferroviaire pleine de vie, chantée par Clotaire Kimbolo pour son vin de palme succulent, a perdu de sa superbe depuis de nombreuses années déjà.
La localité qui a vu nombre de ses infrastructures détruites lors des troubles sociopolitiques qu’a connu le département du Pool, peine à se relever de ces destructions.
Alors que les armes se sont tues depuis, les conséquences de ces évènements meublent encore le paysage de la localité et l’école Massamba Paul de Loulombo dépouillée naguère de sa toiture en porte toujours les stigmates.
Si les pouvoirs publics semblent ne pas s’activer pour redonner à l’école une toiture afin de garantir aux élèves des conditions d’études tant soi peu décentes, un congolais de la diaspora, de passage dans la localité, a lancé un cri de cœur pour mutualiser le moyens afin de redonner à l’école Massamba Paul la toiture qui lui fait défaut.
Cliquez sur la photo pour lire la vidéo.
Arielle KAMBISSY/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-09-19 20:06:18