Après des décennies d’investissements politiques et économiques, la stratégie de la Russie évolue pour préserver ses intérêts au Congo-Brazzaville. Dans la ville de Kazan, le président Vladimir Poutine et son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso, ont la ferme volonté d’intensifier la coopération entre Moscou et Brazzaville.
Après les travaux du 16e sommet des BRICS, le programme prévoit deux séances plénières élargies au pays invités dont la République du Congo.
Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a été invité au sommet des BRICS.
Il a été également salué par Vladimir Poutine avant les plénières, lors d’une cérémonie d’accueil.
Les Brics représentent près de la moitié de la population mondiale et près du tiers du PIB de la planète.
Comptant quatre membres (Brésil, Russie, Inde, Chine) à sa création en 2006 et ayant intégré l'Afrique du Sud en 2010, les Brics (les initiales de ces Etats en anglais) ont été rejoints cette année par l'Ethiopie, l'Iran, l'Egypte et les Emirats arabes unis.
Moscou préside actuellement l’organisation.
Plus de 30 pays, dont la Turquie, membre de l’OTAN, ont demandé à y adhérer, révèlent enfin des responsables russes.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville