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Grève des éboueurs à Brazzaville : Le Ministère de l'Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local en action pour nettoyer la ville capitale

Aux grands maux, les grands remèdes. Alors que les agents de la société Averda sont toujours en grève à Brazzaville et que les poubelles s’accumulent dans plusieurs arrondissements de la capitale congolaise, des initiatives sont prises pour soulager le gouvernement et la Mairie de la ville capitale à résoudre cette situation. Confortés par l’interaction Force publique-population à laquelle ne cesse d’appeler le Président Denis Sassou-N’Guesso, chef suprême de Armées, sur instruction du ministre de l'Intérieur, de la Décentralisation et du Développement Local, Raymond Zéphirin Mboulou, et sous la direction de la DGFE que dirige le commissaire colonel-major Michel Innocent Peya, des éléments de la DGFE ont entamé mardi 22 octobre 2024, des opérations d’assainissement à travers les artères de la ville de Brazzaville, pour améliorer la qualité de vie des citoyens de la première ville du Congo notamment, en matière de salubrité urbaine. Une grande première au Congo-Brazzaville.

Raffermir davantage le lien entre la force publique et la population, voilà une instruction du Président Denis Sassou-N’Guesso, Chef Suprême des Armées, à l’endroit de la troupe. Une instruction qui ne la quitte pas et qui a pris force de commandement. Un commandement qu’elle exprime en actions, chaque fois que le devoir l’exige.

C’est donc fidèle à ses principes dont l’engagement consiste en la défense de la patrie et partant de la population, que la Direction Générale des Finances et de l’Équipement (DGFE) que dirige le commissaire colonel-major Michel Innocent Peya, a engagé à travers la ville des actions de salubrité en ramassant les ordures.

Un geste qui va marquer positivement le paysage urbain et sécuritaire de Brazzaville.

Ainsi, à travers les différents quartiers de la ville capitale, des éléments de la DGFE ont entamé mardi 22 octobre, des opérations d’assainissement à travers les différentes artères. Comme quoi, la sécurité publique va de pair avec la création d’un environnement propice au bien-être des populations.

La population brazzavilloise qui a vu en cette entreprise une véritable action d’intérêt vital, car visant à la préserver des maladies pouvant mettre en péril la vie des citoyens, a apprécié à sa juste valeur l’action de la Force publique qui contribue ainsi, à tisser un véritable lien fusionnel entre la Force publique et la population.

Les opérations de salubrité se sont concentrées sur des zones souvent négligées, où les dépôts d’ordures et l’absence d’entretien étaient devenus un problème récurrent notamment, à la morgue du CHU de Brazzaville, sur le boulevard Alfred Raoul, à Mfilou, Massengo, Mikalou et NKombo...

Grâce à l’implication et la mobilisation des éléments de la DGFE réquisitionnés à cet effet, plusieurs quartiers de Brazzaville ont retrouvé une nouvelle jeunesse, les espaces publics ayant été dégagés des déchets et les voies de circulation assainies, permettant à nouveau la circulation sans encombre des usagers.

Cette action démontre l’engagement de la DGFE à mettre les moyens du Ministère de l'Intérieur au service de la collectivité, au-delà de ses missions traditionnelles de sécurité. Une nouvelle dynamique, où la sécurité publique est liée à des actions concrètes de développement urbain et de gestion efficace des infrastructures.

Il est fort à relever que les hommes et les femmes de la DGFE, sous la direction du commissaire colonel-major Michel Innocent Peya, n’en sont pas à leur première action de haute portée sanitaire.

Suivant les orientations du Président de la République qui a toujours insisté sur les rapports constants entre la Force publique et la population, les hommes et les femmes de la DGFE ont en dehors de leurs missions traditionnelles, participé il y a quelques semaines, à une opération de don sang, pour sauver des vies.

Cette opération s’est révélée être un geste de haute portée du don de soi. Une autre façon de ‘’donner son sang’’, à l’instar du don de sa vie, le sacrifice suprême que les hommes et les femmes de la Force publique sont prêts à consentir et pour lequel ils s’engagent à servir la Nation.

Au Congo, comme dans plusieurs pays du monde, il arrive des moments où les banques de sang sont quasiment en rupture de produits. De nombreux décès pourtant évitables, sont régulièrement enregistrés, du fait de la carence en sang, faute de donneurs.

Aussi, il est désormais fait obligation, pour chaque malade dont la pathologie nécessite des transfusions sanguines, de présenter deux ou trois personnes devant restituer le sang reçu. C’est pourquoi l’action initiée par la Direction Générale des Finances et de l’Équipement que dirige le commissaire, colonel major Michel Innocent Peya, a permis de soulager dans la mesure du possible, un manque en produits sanguins et redonné espoir à des malades dans la détresse, se sentant irrémédiablement perdus, faute de sang.

Cette action se recoupe dans sa portée sanitaire avec celle du ramassage des ordures car l’accumulation des immondices à travers les différentes artères de la ville capitale, en cette période des pluies, constitue un terreau propice aux maladies hydriques telles le choléra, la fièvre typhoïde, l’hépatite A, la grippe intestinale ou encore la cryptosporidiose. Des infections très contagieuses à même de mettre en péril la vie des populations.

Des infections endiguées de manière préventive à travers cette opération d’assainissement.

Les initiatives entreprises par la DGFE et qui sous-tendent le lien entre la Force publique et la population, sont saluées par les Congolais pour leur impact concret qui constituent in fine un modèle de bonne gouvernance et de leadership.

C’est pour la première fois au Congo, que des éléments de la DGFE se mobilisent, comme un nœud gordien, pour devenir des acteurs clés de la salubrité en ramassant les ordures dans les quartiers de Brazzaville.

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Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville