Le sommet des Brics+, qui s'est ouvert le 22 octobre à Kazan, est le plus grand événement international organisé en Russie depuis le début de la guerre avec l'Ukraine. Les dirigeants des pays membres actuels y participent, ainsi que des délégations d'États qui envisagent d'y adhérer. Parmi les invités de marque, le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, qui a appelé entre autres, à la mise en œuvre de la décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique.
La dégradation de l’environnement constitue l’une des grandes menaces de la survie de l’humanité. C’est pourquoi, « le leader écolo-visionnaire », pour paraphraser l’écrivain chercheur congolais, le Dr Michel Innocent Peya, Ambassadeur des Droits et Devoirs de l’humanité et de l'Environnement, a appelé les BRICS + à une coopération plus renforcée dans ce domaine.
« A ce sujet, le Congo vient de soumettre à l’Assemblée générale des Nations-Unies, la résolution sur la décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement, pour consolider le rôle crucial des forêts dans la régulation du climat », a déclaré le numéro un congolais.
« J’invite donc les BRICS+ à se placer à l’avant-garde de cette lutte au service de la survie de l’humanité toute entière », a martelé le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, dont le pays partage pleinement les aspirations des BRICS+, notamment en termes de paix dans le monde, de progrès pour tous et de multilatéralisme constructif.
On rappelle qu’au pays de Denis Sassou-N’Guesso, l’arbre est un compagnon inséparable de l’homme, y compris par la branche transformée en canne en bois qui souvent assiste ce dernier, pour son équilibre locomoteur, pendant le troisième âge.
Plus qu’un symbole, l’accompagnement de l’être humain par l’arbre se révèle incontournable dès lors que la forêt incarne, tout à la fois, la médiation et le dialogue. C’est sous l’arbre à palabres, véritable institution traditionnelle, que sont trouvées les solutions les plus inattendues aux problèmes du village.
La forêt ne sera plus uniquement une ressource pour son bois, mais encore davantage par l’action exercée sur la vie en société et l’oxygène vital qu’elle libère pour la survie de l’humanité.
En outre, au cœur de la lutte contre les érosions, les inondations ou les glissements de terrain, les arbres accélèrent les différents processus de rétablissement ou de régénération.
Par ailleurs, les forêts confèrent de nombreux avantages en matière de santé.
Selon certaines études, un produit pharmaceutique sur 4 est fabriqué à base d’arbres, grâce à leurs propriétés médicinales largement reconnues depuis la nuit des temps.
Enfin, sources d’approvisionnement en denrées alimentaires pour les hommes et les animaux, les arbres rendent l’air plus sain en devenant des réservoirs de séquestration de carbone, contribuant à la réduction de gaz à effet de serre.
Au Congo-Brazzaville, les populations mesurent à présent l’importance de l’afforestation et du reboisement, après avoir mis en doute l’option visionnaire et anticipatrice de Denis Sassou-N’Guesso d’étendre et densifier les forêts, au regard du couvert végétal du pays, sur une superficie de plus de 60% du territoire national.
L’urgence climatique d’aujourd’hui, les canicules de ces derniers temps, les incendies de forêts, l’ensablement des cours d’eau, il n’a pas fallu plus que ces phénomènes pour illustrer l’imminence d’un danger qui menace le Congo-Brazzaville.
La situation, déjà bien connue, demeure préoccupante. La nécessité d’une intervention des BRICS+ est avérée, autant qu’une réflexion pour passer à l’action.
Le tout réside dans la volonté d’agir et d’y consacrer les efforts nécessaires. Là où subsiste une volonté, il y a toujours une brèche pour la réussite.
Pour sa part, le Congo-Brazzaville et son Président pourraient se prévaloir d’une visibilité ancienne, voire lointaine, en ce qui concerne la préservation des écosystèmes forestiers.
A ce sujet, une loi promulguée le 11 septembre 1984 a institué, au Congo, la Journée nationale de l’arbre, pour laquelle, le 6 novembre de chaque année, tout citoyen congolais est tenu de planter un arbre d’essence fruitière ou d’espèce forestière.
40 ans après son instauration, la Journée nationale de l’arbre est devenue une tradition et une pratique durable, de portée patriotique, à travers l’adhésion et la participation massives des populations à cette œuvre salutaire.
Chaque congolaise et chaque congolais accomplissent ce devoir citoyen avec ferveur et en toute responsabilité.
Ainsi, le Congo plante et célèbre toujours les arbres, grâce à son Président Denis Sassou-N'Guesso.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville