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Inondations à Mossaka et Makotimpoko : Les populations sensibilisées par l’UNICEF avec pour volonté de renforcer la résilience

Entourés par des eaux, du fleuve Congo et de ses affluents comme la Nkéni, l’Alima, la Likouala-Mossaka et la Sangha, les localités des districts de Makotimpoko et de Mossaka sont souvent exposées aux grandes inondations. Il faut de façon permanente procéder aux dragage et au drainage des eaux fluviales qui, lorsqu’elles montent provoquent des inondations, la construction des digues à Mossaka par exemple est plus que nécessaire et faire des constructions des maisons et des écoles à la hauteur de plus d’un mètre, puisque les dernières pluies avaient atteint la hauteur de deux mètres. C’est ce qui ressort de la mission conjointe effectuée par l’UNICEF et les Médias, du 1er au 7 février 2025, à Makotimpoko dans les Plateaux et à Mossaka, dans l’actuel département du Congo-Oubangui.

L’amélioration de leurs conditions de vie dans ce grand bassin fluvial est le vœu le plus souhaité des populations riveraines. Aménagement des structures sanitaires, l’adduction en eau potable et la fourniture en électricité, l’acquisition en infrastructures scolaires fiables sont les désidératas de populations souvent meurtries par les inondations. Des grandes inondations intervenues depuis 2019, en 2023, jusqu’en début 2024 ont toujours occasionné d’importants dommages à travers les populations villageoises.

En conséquence, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), un partenaire social qui répond toujours favorablement à l’aide humanitaire que le gouvernement de la République du Congo avait lancé a organisé une mission conjointe avec les médias, afin de procéder à une évaluation de sa réponse humanitaire aux victimes ce, grâce l’assistance apportée puis au soutien reçu et les capacités de résilience de la population par rapport à d’autres éventuelles inondations avenirs.

Dans toutes les localités visitées, le constat et les réalités sont quasiment les mêmes. Dans le district de Makotimpoko, département des Plateaux puis dans la communauté urbaine de Mossaka, les villages Bonga, Likenzé et Konda, les victimes des inondations et des affres de celles-ci, ont émis un seul vœu, que les gouvernants et les partenaires sociaux puissent toujours leur venir en aide pendant des tels évènements douloureux. « Nous avons toujours été dans l’obligation de faire recourt aux pirogues. Une famille qui n’a pas de pirogue est une famille très malheureuse. Dans ces cas, l’unique moyen de déplacement est la pirogue. On va à l’école, à l’hôpital ou ailleurs, par la pirogue », a décrit un villageois.

« Pendant les inondations, seuls les habitants qui ont des maison surélevées ou construites sur pilotis ne souffrent pas des ravages. C’est pourquoi, il faudra dans le futur faire des constructions en hauteur. Les écoles, l’hôpital ou le centre de santé intégré doit être en hauteur. J’ai eu à faire les accouchements dans la pirogue avec les sages-femmes », a déclaré le chef du centre, un infirmier diplômé d’Etat à la retraite. Mais, n’ayant pas un remplaçant, celui-ci ne peut arrêter de travailler au risque de laisser un vide préjudiciable à l’hôpital.

Mossaka-centre, a connu les inondations de 2023 à 2024 de plein pied. Une sexagénaire, une vielle maman, veuve implore le Seigneur, puisque sa petite case fut détruite par les flots des eaux. « J’ai perdu ma maison pendant les dernières inondations. La maison est en ruine et je ne sais pas où aller. Je vis et dors en insécurité dedans, le jour qu’elle va s’écroulée dans la nuit, je risquerai de rejoindre mon feu mari », s’est-elle apitoyé.

En dépit de manque d’eau potable, l’UNICEF a fait construire un puits amélioré, autrement dit un forage et a doté des médicaments de traitement d’eau au sein de l’hôpital de base de Mossaka.

Sur l’axe Likouala-Mossaka, au village Bonga, à une quinzaine de kilomètre du district de Mossaka, les inondations provoquent toujours des graves épidémies : malaria ou paludisme, écoulement des selles liquides, anémie et autres. Besoin d’un hôpital et d’un agent de santé diplômé. Le seul agent de santé qui tient le CSI est un sujet de la RDC qui, tant bien que mal s’efforce à maintenir ledit centre, en dépit du manque criard des médicaments et autres matériels médicaux.

Pour une population de 300 âmes, les élèves de l’école primaire de Bonga avaient été dotées en kits scolaire, une dotation de l’UNICEF.

En outre, l’école de Likenzé, située en amont de Mossaka (à 25 kilomètres au Nord), a bénéficié des sacs bleus et des cahiers et bics.

Dans le village Konda par contre, ces inondations ont causé la mort d’un enfant. L’Unicef est toujours intervenu dans pareille circonstance et a toujours apporté ce dont les populations ont besoin : espaces des jeux pour enfants ; salles de classe provisoires ; kits scolaires aux élève du primaire ; Aquatabs et centre de traitement des médicaments de traitement d’eau ; dons en produits pharmaceutiques.

Les populations des dernières inondations ont remercié très sincèrement l’UNICEF, pour son implication de tous les temps, en ce qui concerne l’aide et l’assistance aux victimes du sinistre.

Prémunir les prochaines inondations dans la mesure du possible, en construisant des digues, des maisons, écoles et centres de santé en hauteur.

Pour le point de ladite mission, M. Roland Bris Kongo, chargé de la protection de l’enfance à l’UNICEF-Congo en fait la synthèse.

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VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville