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Congo – Turquie : La 4e session de la Commission mixte de coopération a permis la signature de six accords

Le Congo et la Turquie ont signé six nouveaux accords dans des domaines de la fiscalité, la protection des investissements, l’éducation, les Petites et moyennes entreprises (Pme), la topographie et la culture, lors de la 4e session de la Commission mixte de commerce, de coopération économique et technique tenue du 13 au 14 novembre à Ankara en Turquie. Ces accords visent à élargir le cadre juridique et le portefeuille de projets bilatéraux entre les deux pays afin de renforcer et de diversifier la coopération bilatérale entre les deux pays.

Dans son discours de circonstance, le ministre congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso a mis en avant les opportunités que la position géographique stratégique de la République du Congo offre, notamment en prévision de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

À cette occasion, il a souligné l’importance de diversifier et d’intensifier cette coopération.

Denis Christel Sassou Nguesso, a notamment, insisté sur la mise en œuvre effective des accords existants et la signature de nouveaux partenariats pour exploiter pleinement le potentiel des deux pays.

« Je suis persuadé que nos deux pays peuvent avoir une coopération beaucoup plus fructueuse et plus diversifiée et cela passe nécessairement par la mise en œuvre effective des accords existants et la signature d’accords nouveaux », a-t-il souligné.

Lors de la session, les deux parties ont fait le point sur la coopération existante entre les deux pays sur la base des orientations que les chefs d’État des deux pays ont données lors de leur dernière réunion bilatérale au sommet des Brics à Kazan. Ils ont salué l’héritage de coopération entamé depuis la signature, en septembre 2000, de l’accord-cadre de coopération entre les deux pays.

Cette rencontre a permis au ministre congolais d’inviter son homologue turc à découvrir les potentialités du Congo dont il lui a présenté un aperçu ayant mis en avant les projets prioritaires du pays.

Le ministre congolais a salué le travail des experts des deux pays pour la préparation des accords. Il les a encouragés à poursuivre leurs efforts pour finaliser les dossiers en cours et optimiser davantage les opportunités de coopération entre le Congo et la Turquie.

En outre lors de son séjour, Denis Christel Sassou Nguesso et le ministre turc de l’Éducation nationale, Yusuf Tekin, ont signé un accord de coopération dans le domaine de l’éducation mettant en avant la nécessité de renforcer les compétences et le capital humain pour accompagner le développement économique.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-18 22:16:26

Congo - Guinée-Bissau : Le Président Denis Sassou N’Guesso a rendu hommage à Amilcar Cabral

Le Président Denis Sassou N’Guesso, a rendu hommage, le 16 novembre en Guinée-Bissau, à Amilcar Cabral, héros national et figure emblématique de la lutte de libération africaine. Il a fait cet hommage lors de la cérémonie commémorative marquant le 51e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau et des 60 ans de la création des forces armées de ce pays ainsi que le centenaire de la naissance d’Amilcar Cabral.

Invité d’honneur en Guinée-Bissau, le Président congolais Denis Sassou N’Guesso s’est exprimé devant une assemblée de chefs d’État, de dignitaires et de citoyens bissau-guinéens. Il a salué l’héritage impérissable d’Amilcar Cabral restant une source d’inspiration pour les peuples africains.

Dans son mot de circonstance, le Président Denis Sassou N’Guesso a mis en lumière le rôle déterminant qu’Amilcar Cabral a joué dans la quête de l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, soulignant son engagement face à l’adversité coloniale.

« Nous nous retrouvons ce jour pour magnifier le souvenir d’Amilcar Cabral, digne fils de ce beau pays et d’Afrique qui après s’être vaillamment battu pour le bien public et l’intérêt général, face à l’adversité, a fini par accéder au trône de la gloire et siéger au firmament de l’estime collective, rejoignant ainsi les béatitudes de l’immortalité », a témoigné le Président congolais.

À cette occasion, il a souligné la contribution de Cabral à l’émergence d’une conscience panafricaine, en s’appuyant sur des idées issues du panafricanisme et de la négritude.

« Le nom d’Amilcar Cabral restera gravé à jamais et en lettres d’or sur le fronton du Panthéon des dignes fils de notre continent qui ont payé au prix du sang leur engagement anticolonialiste à l’instar de Patrice Lumumba, Nelson Mandela, Eduardo Mondlane, et Samora Machel ainsi qu’à Marien Ngouabi, ancien président du Congo, qui a soutenu activement les luttes d’émancipation du continent », a-t-il dit.

À cet effet, le Président Denis Sassou N’Guesso a insisté sur la nécessité de préserver l’héritage des pères fondateurs africains tout en œuvrant à l’unité et au développement du continent, qu’il a qualifié de « clé incontournable pour ouvrir les portes du futur ».

Denis Sassou N’Guesso a exhorté la jeunesse africaine à prendre le relais des luttes pour la dignité, la souveraineté et le progrès. « Levons-nous, à notre tour, pour porter aux yeux du monde la dignité de l’Afrique ! », a-t-il déclaré, en appelant à une mobilisation commune pour relever les défis climatiques et socio-économiques.

La décoration des cadres militaires et le lancement du livre du parcours de combattant a aussi marqué cette cérémonie.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-18 21:08:26

Gabon – Référendum : La nouvelle Constitution adoptée à 91,80% des voix

Le ministre de l’Intérieur gabonais, Hermann Immongault, a rendu public, le 17 novembre à Libreville, les résultats de l’élection référendaire donnant vainqueur le « OUI » avec 91,80% des suffrages exprimés.

Le troisième référendum de l’histoire du Gabon, organisé dans un contexte de Transition, s’est soldé par la victoire du OUI au terme du dépouillement des bulletins de l’ensemble des centres de vote du pays.

À cette occasion, Hermann Immongault, a indiqué qu’à l’issue du vote, les Gabonais ont adopté à 91,80% la Nouvelle Constitution contre 8,20% pour le NON. Le taux de participation est de 53,54%.

Cette victoire du peuple annonce une nouvelle page de l’avènement de la deuxième République Gabonaise.

Plus de 200 observateurs nationaux et internationaux ont participé au référendum, lequel s’est déroulé dans la transparence et sans incident majeur, a-t-on noté.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-18 20:23:24

Congo-Lutte contre la délinquance : Arrestation à Owando de deux jeunes en possession du chanvre indien et d’une pointe d’ivoire

Les éléments de la Région de Gendarmerie de la Cuvette, dans leurs opérations de routine, ont successivement interpellé deux personnes, les 06 et 07 novembre dernier à Owando dans le Département de la Cuvette. L’un a été pris avec une grande quantité de chanvre indien et l’autre, cité comme fournisseur, arrêté à son domicile avec ce même produit et une pointe d’ivoire d’un éléphanteau.

Au départ, un jeune âgé de plus de 18 ans, a été pris en possession de cinquante-deux boules du chanvre indien (cannabis) roulés dans des papiers. Interrogé sur l’origine de ces produits interdits par la loi, ce jeune a dénoncé son fournisseur, qui est l’attaché des services administratifs et financiers au Ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage en poste à Owando. Une perquisition effectuée au domicile de cet agent de l’Etat a permis aux gendarmes de saisir une pointe d’ivoire et du chanvre indien contenu dans des sacs de ciment, sachet et sac à dos trouvés dans sa chambre à coucher. 

    

Selon une source proche du dossier, cet individu de 40 ans révolus, aurait ramassé cette pointe d’ivoire dans la zone agricole protégée (ZAP) du village Ambo’Angue, à quelques kilomètres d’Owando, dans le Département de la Cuvette. Ce dernier aurait gardé, dans sa maison depuis 2023, cette pointe d’ivoire, trophée provenant d’une espèce animale intégralement protégée par la loi. Informés de cette saisie incidente effectuée par les gendarmes de la Cuvette, le PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage) et les autorités compétentes, apportent leur appui technique dans cette affaire.

Les deux présumés délinquants interpellés sont poursuivis pour les délits de culture, détention et consommation du chanvre indien. L’un d’entre eux est également reproché d’avoir détenu, fait circuler une pointe d’ivoire, trophée d’une espèce animale intégralement protégée. Ces derniers ont été présentés au Procureur de la République, près le Tribunal de Grande Instance d’Owando, afin de répondre de leurs actes. Ils encourent des peines, allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme avec de fortes amendes, dont le plafond est de cinq millions de Francs CFA, conformément à la loi.

La loi N°37-2008 sur la faune et les aires protégées en son article 27 dispose que « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées, ainsi que de leurs trophées, sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique ». L’article 2 de la loi du 12 juillet 1916, réprime l'importation, le commerce, la détention et l'usage des substances vénéneuses notamment le chanvre indien en République du Congo.

Source : PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage)

 

Créé le 2024-11-18 17:08:18

Congo-Santé : Célébration de la 33e édition de la Journée mondiale de lutte contre le diabète, fusionnée au lancement du Projet PEN-Plus

La 33e journée mondiale du diabète s’est célébrée le 14 novembre 2024 à l’hôtel Pefaco de Brazzaville, sous le haut patronage de M. Gilbert Mokoki, ministre congolais de la Santé et de la Population, en présence du Docteur Vincent Dossou Sodjinou, Représentant par intérim de l’OMS au Congo, de Mme la Conseillère du Chef de l'Etat, Département Santé, des membres des Commissions Santé du Sénat et de l'Assemblée, de l'Inspecteur général de la Santé, du directeur général des Soins et Service de santé, du Doyen de la Faculté des Sciences de la Santé de l'Université Marien Ngouabi et des professionnels de la Santé, sous le thème : « Diabète et bien-être ». Ainsi, l’OMS et le Gouvernement de la République du Congo ont profité pour lancer la Projet PEN-Plus sur les Maladies Non Transmissibles (MNT).

En effet, le diabète sucré (DS) est une maladie liée à une défaillance des mécanismes biologiques de régulation de la glycémie menant à une hyperglycémie chronique. C’est une maladie dans le cadre de laquelle l’organisme ne produit pas assez d’insuline ou n’y répond pas normalement, ce qui entraîne un taux de sucre dans le sang (glucose) anormalement élevé.

A fortiori, le diabète demeure un gros problème de santé ; les chiffres en témoignent. A l’échelle mondiale en 2021, 531 millions de personnes étaient atteintes de diabète et si rien est fait d’ici 2045, 784 millions de personnes le seront, soit une augmentation de 46%. En Afrique malgré cela, nous allons observer une augmentation exponentielle de 134%.

D’ailleurs, l’OMS révèle que le diabète constitue un problème majeur au niveau mondial et l’Afrique est la première région du monde pour le diabète non diagnostiqué.

Pour pallier à cette situation cruciale, l’OMS au Congo, par le biais de son Représentant par intérim, le docteur Dossou Sodjinou, en partenariat avec le gouvernement de la République, ont procédé au lancement d’un programme salvateur, le Projet PEN-Plus sur les Maladies Non Transmissibles, en octroyant au Congo un Kit médical pour le dépistage et la prise en charge des patients diabétiques.

Selon le docteur Dossou Sodjinou, les maladies non transmissibles peuvent être prévenus. « Bien sûr ! On peut remédier au diabète on peut donc le prévenir. C’est une maladie qu’on peut prévenir à travers une bonne activité physique. L’OMS recommande de faire une activité sportive de son choix. Ensuite, à travers une alimentation équilibrée et aussi à travers un contrôle régulier de son état de santé. Parce que, une chose est de prévenir, mais une chose importante est aussi de se savoir très tôt diabétique, parce que, lorsque l’on sait qu’on est diabétique, on peut rentrer dans la chaîne du traitement et prévenir la survenue des complications », a-t-il fait savoir.

« D’abord, l’OMS fournit des directives techniques sur, comment prévenir la maladie, comment prendre en charge, comment traiter les complications, comment accompagner sur le plan psychologique les patients », a expliqué Monsieur le Représentant par intérim de l’OMS au Congo.    

Le docteur Dossou Sodjinou a également confirmé « qu’il n’y a pas une périodicité quelconque, c’est une stratégie permanente, qui a été défini. C’est vrai que, actuellement, la plupart des interventions qui sont mise en œuvre vise 2030, mais en fait, l’idée c’est de renforcer cette capacité de façon durable, on ne va pas s’arrêter, parce que le diabète ne finira pas en 2030, donc, c’est pas un projet d’une courte durée, y a une phase pilote, qui va être mise en œuvre et après, on va le généraliser à tout le système de santé et s’assurer que ces mises en œuvre de façon définitive et pérenne et pour toujours », a-t-il conclu.

En rappel, le stratégie PEN-Plus est une stratégie régionale pour s’attaquer aux maladies non transmissibles graves au niveau des établissements de santé d’orientation-recours de premier niveau. Fournir ensemble des services essentiels de lutte contre les Maladies Non Transmissibles (MNT), afin d’alléger le fardeau des MNT graves et non traitées parmi les populations grâce à des services ambulatoires décentralisés et à une prise en charge intégrée des cas dans la Région Africaine.

En conséquence, le PEN-Plus a pour objectifs : de renforcer la disponibilité et l’accès à des soins de qualité pour les MNT sévères dans les établissements de référence ; d’améliorer et reconnaître la capacité du personnel de santé, en particulier dans les hôpitaux de district, à fournir des soins intégrés pour les MNT ; d’améliorer la disponibilité des médicaments et des équipements essentiels pour la prise en charge des maladies non transmissibles graves dans les hôpitaux de district et de soutenir le suivi, l’évaluation et la recherche sur les interventions PEN-Plus.

Le but visé est de réduire la mortalité prématurée due aux Maladies Non Transmissibles chez les enfants les plus pauvres d’Afrique et les jeunes adultes en améliorant l’accès au diagnostic, traitement et des soins de qualité pour le diabète de type 1, les cardiopathies congénitales, les rhumatismes cardiaques et la drépanocytose.

Signalons que le diabète type 2 est souvent favorisé par l’hérédité, l’obésité, l’alimentation malsaine et l’inactivité physique. Entraîne des complications dans d’autres organes du corps : atteinte du système nerveux (AVC…) ; atteinte du système cardiovasculaire (insuffisance/ crise cardiaque…) ; atteinte oculaire (cécité) ; atteinte rénale (insuffisance rénale…) et pied diabétique.

Par contre, la prévention au diabète est toute indiquée : pratiquer une activité physique ; manger moins salé, moins sucré et moins gras ; se faire dépister puis limiter la consommation d’alcool et arrêter le tabac.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo Brazzaville

 

 

 

Créé le 2024-11-18 06:25:24

Les six casquettes de DENIS SASSOU N’GUESSO à la COP29 à BAKOU en AZERBAIDJAN, présentées par le Docteur MICHEL INNOCENT PEYA

 

Le Président de la République du Congo, Son Excellence Denis Sassou N’Guesso, était présent en Asie plus précisément à Bakou capitale de l’Azerbaïdjan pour participer à la 29ème édition de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Au premier jour du sommet des Chefs d’États et de Gouvernements, la question épineuse du financement est mis en exergue. Le mardi 12 novembre, beaucoup des Chefs d’Etats se sont succédé à la tribune de la COP29. Certains ont vanté leurs efforts et d’autres ont rappelé à quel point les catastrophes climatiques ont affecté leurs pays ces derniers mois. L’enjeu cette année, c’est l’aide financière aux pays en développement pour faire face au changement climatique. Ils ne « peuvent pas repartir les mains vides », a averti le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres.

Quand le Président de la République du Congo, Son Excellence Denis Sassou N’Guesso, est monté à la tribune de la COP29, nous avons eu un autre son de cloche et vu un Chef d’État avec une posture bien particulière celle d’un véritable guerrier qui est au front sur le champ de bataille contre le changement climatique.

Le monde entier a écouté un homme d’action et de terrain aux multiples casquettes, déterminé à faire bouger les lignes et à rendre possible l’impensable dans la lutte contre les changements climatiques. Dans cet article, nous présentons les différentes casquettes et/ou postures incarnées par le Président Denis Sassou N’Guesso lors de son passage dans cette COP29.

Denis Sassou N’Guesso fidèle au rendez-vous de l’histoire pour une thérapie de choc à la COP29 marquant une participation en leader dans la lutte contre le réchauffement climatique et l’érosion de la biodiversité mondiale

La présence du Président de la République du Congo, l’ennemi numéro 1 du réchauffement climatique, à Bakou au COP29 était plus qu’une participation. En effet, cette présence de l’infatigable combattant écolo-visionnaire était une énième monté au front en faveur des générations futures. Déterminé à rester en première ligne sur le front de la guerre climatique mondiale, l’homme de la vision verte et de la décennie mondiale d’afforestation et de reboisement s’est présenté à Bakou avec six (6) casquettes ci-après :

1. Denis SASSOU N’GUESSO pionnier de l’afforestation et du reboisement

« Mon pays a, en réalité, placé les questions liées à la préservation de l’environnement au cœur de sa politique nationale et au centre de son engagement sur la scène internationale. Cette année, au mois de juillet, Brazzaville, la capitale de mon pays, a abrité la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement. Liant l’intention à l’acte, afin de consolider le rôle essentiel des forêts dans la régulation du climat et pérenniser l’initiative d’un reboisement planétaire généralisé, le Congo vient de soumettre à l’Assemblée Générale des Nations Unies l’adoption de la Résolution sur la « Décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement ». (Extrait du discours du Président Sassou à la COP29).

À Bakou (Azerbaïdjan), nous avons entendu avec beaucoup de plaisir et de satisfaction le plaidoyer d’un pionnier de l’afforestation et du reboisement. En effet, le Président Sassou N’Guesso a pris le soin de rappeler au monde de manière directe la nécessité d’engager les Etats sur la voie de l’afforestation et du reboisement dans le cadre de la lutte planétaire contre les changements climatiques. Cette plaidoirie tire sa légitimité dans l’initiative proposée et endossée par l’Union Africaine et trouve tout son sens car, en dépit des engagements pris par les États dans le cadre de l’Accord de Paris, force est de constater que le dérèglement climatique s’accélère. Le sixième rapport du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat, en sigle GIEC, notamment sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité, paru au mois de février 2022, montre clairement que de nombreux risques climatiques sont plus importants que prévu, en particulier pour les pays d’Afrique en raison de leur vulnérabilité

Face à ce péril climatique dont les retombées compromettraient assurément l’atteinte des objectifs de développement durable dans le cadre de l’agenda 2030, d’une part, et ceux de l’agenda 2063 de l’Union Africaine, d’autre part, et indépendamment des solutions technologiques envisageables, le niveau d’engagement collectif visant la préservation des forêts, en général, et des forêts tropicales, en particulier, réputées poumons de l’humanité, va incontestablement monter d’un cran.

Dans un contexte mondial doublement marqué par une crise économique et financière persistante et un accroissement de besoins en produits forestiers divers, les stratégies à mettre en place à cet effet, devraient privilégier, entre autres, l’extension de la couverture forestière mondiale à travers la promotion des plantations forestières et agroforestières, - une des solutions basées sur la nature, réputées à faible coût - , dont les produits constituent de véritables alternatives à ceux issus de forêts naturelles. Toutefois, en considération des implications politiques, techniques et financières complexes liées à cette option, son efficacité réside en ce qu’elle devrait être mise en œuvre dans le cadre d’une coalition mondiale portée par les plus hautes institutions qui régissent les relations entre les États.

La « Décennie Mondiale de l’Afforestation » lancée à l’initiative de la République du Congo par la voix de son Président, Son Excellence Monsieur Denis Sassou N’Guesso, le 7 novembre 2022, à l’occasion de la tenue de la 27ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies pour le Changement Climatique (COP27), procède ainsi de cette nécessité de tisser une sorte de trames entres des cadres stratégiques, Accords, conventions, initiatives et leçons apprises, se rapportant à l’échelle planétaire aux thématiques d’afforestation et de reboisement.

*1 Union Africaine, Décennie africaine et mondiale de l’afforestation et du reboisement, note conceptuelle de la première Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement (CIAR1) Brazzaville, du 02 au 05 juillet 2024, publié en mai 2024, pp. 2-3.

À la demande de la République du Congo, cette initiative a été endossée par l’Union Africaine sous le label de « Décennie Africaine et Mondiale d’Afforestation » suite à la Décision 846 issue de la 36ème session des Chefs d’Etat de l’Union Africaine (UA), tenue du 17 au 18 février 2023, à Addis-Abeba, en Ethiopie, qui annonçait également l’organisation de la première Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement (CIAR), à Brazzaville, en République du Congo, sous l’égide de l’Union Africaine et du Forum des Nations Unies sur les Forêts.

2. Denis SASSOU N’GUESSO avocat de la justice climatique, de la transition juste et des droits humains

« Mon pays par ailleurs, conjointement avec le groupe de pays forestiers africains dits du C-15, la République du Congo porte aujourd’hui ce que l’on pourrait appeler une « Initiative de justice climatique », une démarche qui vise à inclure le capital naturel brut des pays dans le calcul du PIB de leurs États… En 2015, nous avions tous placé nos espoirs dans l’Accord de Paris. Car cet accord qui est fondé sur le principe de la justice climatique et de la transition juste, établit clairement le cadre mondial de la lutte contre le changement climatique pour la stabilisation du réchauffement global à moins de 1,5 degré Celsius. » (Extrait du discours du Président Sassou à la COP29).

À la tribune de la COP29, nous avons encore vu et entendu la voix de l’avocat par excellence de la justice climatique et de la transition juste. En effet, les efforts de Denis Sassou N’Guesso en faveur de la justice climatique s’inscrit dans une réflexion engagée et un combat mené par le Président Denis Sassou N’Guesso, depuis plusieurs années, sur les analyses de la justice environnementale et ses apports pour la compréhension des injustices liées au changement climatique dans le monde.

La justice climatique est couramment appréhendée sous l’angle de la justice distributive. L’accent est mis sur les contributions différenciées des différents pays dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre et les moyens de compenser ces responsabilités par des politiques d’atténuation au changement climatique et des aides à l’adaptation des plus pauvres et plus vulnérables aux variations du climat. Cependant, cette approche distributive de la justice parait trop restrictive pour rendre compte des multiples facettes des injustices sociales et environnementales générées par les changements climatiques.

*2 Michel Innocent PEYA, Justice Climatique : Efforts et plaidoyers diplomatiques de Denis Sassou N’Guesso pour l’équité des peuples du monde, in Les Dépêches de Brazzaville du 9 septembre 2024, pp.2-3.

En bon avocat de la justice climatique et de la transition juste, Denis Sassou N’Guesso continue de véhiculer avec perspicacité ses analyses au sein des négociations climatiques internationales, afin de sensibiliser les arènes diplomatiques et mobiliser les dirigeants voire tous les acteurs concernés. Il s’en dégage une formulation des injustices résultant des discriminations vis-à-vis des changements environnementaux, de la non reconnaissance des confrontations éthiques et cognitives façonnant l’appréhension du changement climatique et son intériorisation dans les projets de transformation des milieux. Cela conduit à mettre l’accent sur le déficit de dialogue et de réflexivité démocratique dans les relations entretenues entre les populations et les gouvernants ou institutions étatiques en charge des politiques climatiques.

Nous montrons ainsi comment la notion de justice climatique peut être réinterprétée par l’articulation des enjeux sociaux et environnementaux, locaux et globaux, éthiques et réflexifs du changement climatique sur lesquels les efforts et la diplomatie climatique du Président Denis Sassou N’Guesso se mobilisent. Puis, nous étudions comment ces efforts, ce plaidoyer et cette diplomatie évoluent et se saisissent de la notion de justice climatique et environnementale pour mettre en question les politiques d’atténuation et d’adaptation menées par les États et les institutions. Par le biais de mobilisations visant une conscientisation, une interpellation de décideurs mondiaux et une sensibilisation de l’opinion mondiale, ce plaidoyer écologique et cette diplomatie climatique du Président Denis Sassou N’Guesso interrogent les dimensions sociales et démocratiques des politiques climat. Ils fournissent des interprétations alternatives de ce qui relie les êtres humains aux milieux, la citoyenneté environnementale à la transition écologique, la justice climatique à la justice sociale.

S’agissant de la transition juste réclamée encore par le Président Denis Sassou N’Guesso à Bakou, on peut remonter aux années 1970 pour retracer des voix critiques du développement économique et de son impact sur l’environnement. La publication en 1972 par le Club de Rome du rapport Halte à la croissance avait offert un aperçu percutant des conséquences environnementales, sociales et démographiques de la poursuite effrénée de l’exploitation des ressources planétaires et de la production industrielle. La même année, les Etats du monde entier réunis sous l’égide des Nations Unies se penchaient pour la première fois, dans le cadre du premier Sommet de la Terre, sur certains des enjeux écologiques auxquels tous étaient confrontés.

*3 Julia Posca et Bertrand Schepper, Qu’est-ce que la transition juste ? Edition Martin Dufresne, Montréal, Québec, pp. 9-11.

Ces nouvelles préoccupations ont amené l’ONU à mettre sur pied la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement, dont les travaux jetteront les bases de l’idée de développement durable qui consiste, selon une définition proposée, en un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le développement durable s’appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des dimensions environnementale, sociale et économique des activités de développement. L’exigence d’adopter un nouveau modèle de développement économique plus respectueux des limites écosystemiques a cependant rapidement rencontre son lot de critiques, en se butant notamment à la résistance des représentants d’industries polluantes, mais aussi d’une main d’œuvre qui craignait la perte d’emplois. Le souci de l’environnement allait selon ses détracteurs sonner le glas d’entreprises qui faisaient par ailleurs vivre des milliers de familles.

La notion de transition juste apparait à l’époque dans le but de dépasser cette opposition entre emplois et environnement et de montrer que le passage à une économie faible en émissions de carbone ou de carbonisée n’est pas synonyme de chômage, bien au contraire.

La transition juste renvoie ainsi à la fois à un résultat et à un processus : on vise la construction d’une économie qui soit faible en carbone et qui offre un emploi décent à tous et à toutes, et pour y parvenir, il faut des balises institutionnelles et une acceptation sociale de la part de la population. Ces principes généraux devaient servir de base afin de formuler des recommandations en matière de politiques gouvernementales et de stratégies sectorielles de transition écologique.

3. Denis SASSOU N’GUESSO Défenseur du financement en faveur des pays victimes

« Nous constatons avec regret que les financements mobilisés depuis 2015 ne sont pas à la hauteur de nos attentes et ne correspondent nullement à nos engagements. Nous nous préoccupons particulièrement du financement climatique, à propos duquel force est de constater que l’engagement des 100 milliards de dollars/an en 2009 pour la période 2010 et 2020, n’a été atteint qu’en 2022. Le nouvel objectif collectif quantifié pour le financement climatique devra s’appuyer sur des données scientifiques qui tiennent compte de l’impact et des besoins des pays en développement pour y faire face. On sait que ces besoins s’élèvent désormais à plus de 1000 milliards de dollars. ». (Extrait du discours du Président Sassou à la COP29).

À Copenhague, lors de la COP15 (2009), il a été convenu, entre autres, que les pays riches mobiliseraient 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 : “Dans l’optique de mesures concrètes d’atténuation et d’une mise en œuvre transparente, les pays développés adhèrent à l’objectif consistant à mobiliser ensemble 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 pour répondre aux besoins des pays en développement. Cet engagement joue un rôle central pour les pays en développement, tant pour leur permettre un développement faible en carbone que pour s’adapter aux conséquences des changements climatiques.

En effet, les coûts réels des pays en développement sont beaucoup plus élevés : le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a ainsi calculé que les seuls coûts de l'adaptation dans les pays en développement pourraient atteindre 140 à 300 milliards de dollars par an en 2030, et 280 à 500 milliards de dollars en 2050.

4. Denis SASSOU N’GUESSO chantre de l’atténuation et de l’adaptation équilibrée

« Notre souhait le plus ardent est que le montant de ce Nouvel Objectif soit fixé et défini dans une perspective de justice climatique et de transition juste. Cet objectif doit permettre à nos pays de réduire le fardeau de la dette plutôt que de l’aggraver. Enfin, ce Nouvel Objectif doit couvrir l’atténuation et l’adaptation de manière équilibrée… ». (Extrait du discours du Président Sassou à la COP29).

L’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques vont de pair, mais présentent des différences notables, en particulier dans leurs objectifs. Elles se différencient également par leurs échelles spatiales et temporelles, et les secteurs concernés.

*4 Ayat-Allah Bouramdane, Ph.D., Pourquoi l’Atténuation et l’Adaptation aux Changements Climatiques sont Complémentaires ? in Energies/Mines & Carrières du 10 Novembre 2022, p.1.

L’atténuation est une stratégie visant à réduire les sources ou augmenter les puits de gaz à effet de serre, et donc traite les causes du changement climatique (i.e., l’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère), et a un effet à long terme en raison de l’inertie du système climatique. La priorité de l’atténuation concerne surtout les secteurs de l’énergie, de transports, de l’industrie et des déchets.

L’adaptation est un ajustement des systèmes naturels ou humains en réponse à des stimuli climatiques présents ou futurs ou à leurs effets, afin d’en atténuer les effets néfastes ou d’exploiter des opportunités bénéfiques. Elle concerne, donc, les impacts du changement climatique, et peut avoir un effet à court terme sur la réduction de la vulnérabilité. L’adaptation donne la priorité aux secteurs de l’eau, d’agriculture ou de la santé.

Les deux approches sont nécessaires. D’une part, même si des efforts importants étaient faits sur l’atténuation, le climat continuerait à changer pendant les prochaines décennies, rendant nécessaire l’adaptation à ce changement.

D’autre part, l’adaptation ne pourra pas éliminer tous les impacts négatifs et donc l’atténuation est cruciale pour limiter les changements dans le système climatique. De plus, même si le changement climatique est une préoccupation internationale, l’adaptation fournit des bénéfices locaux, alors que ceux de l’atténuation sont globaux.

Actuellement, il reste un écart substantiel entre les niveaux actuels d’adaptation et d’atténuation et ce que les gouvernements ont promis de faire, et les niveaux nécessaires pour répondre aux impacts et réduire les risques climatiques. Ces écarts s’expliquent, en partie, par les disparités croissantes entre les coûts estimés de l’adaptation et les financements documentés alloués à l’adaptation. En outre, le financement climatique mondial est, jusqu’à présent, été ciblé sur l’atténuation du changement climatique.

5. Denis SASSOU N’GUESSO porte-parole des pays en développement

« C’est ici le lieu de saluer ce pas encourageant qu’est l’adoption ici, à Bakou, du point 4 de l’article 6 de l’accord de Paris. Nous pensons objectivement que cet outil de l’Accord de Paris, qui permet le transfert de crédits carbone entre pays à faible émission de gaz à effet de serre et pays émetteurs, ouvrira la voie à une coopération interétatique, internationale et structurante en faveur du développement durable, de la résilience et de la diversification économique dans les pays en développement ». (Extrait du discours du Président Sassou à la COP29).

La 29ème Conférence des Parties à contribuer à la confirmation du Président Sassou N’Guesso comme porte-parole des pays en développement lorsqu’il s’agit des questions de lutte contre le réchauffement climatique et de protection de la biodiversité. Alors que le monde doit travailler de concert pour atteindre l’objectif de 1,5°C, les pays partenaires se trouvent dans une position délicate. En effet, pour les pays dépourvus d’infrastructures sociales bien établies, il est extrêmement difficile de développer l’économie tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Cela est notamment dû à la hausse du coût de l’électricité lié à la nécessité de passer aux énergies renouvelables. En outre, les catastrophes naturelles, de plus en plus fréquentes avec le changement climatique, causent d’importants dégâts, notamment aux infrastructures fragiles. La communauté internationale doit donc coopérer et prendre des mesures proactives.

Le réchauffement climatique devrait accroître la fréquence et la gravité des catastrophes naturelles dans le monde. Selon un rapport publié en 2021 par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies, une augmentation de 2°C de la température moyenne entraînera une multiplication par 13,9 de la fréquence des vagues de chaleur qui se produisent une fois tous les 50 ans. Alors que les zones touchées par des sécheresses de plus en plus sévères devraient s’étendre, les fortes précipitations devraient également augmenter et s’intensifier dans des zones plus larges à mesure que le cycle de l’eau devient plus actif.

6. Denis SASSOU N’GUESSO grand protecteur du Bassin du Congo et de sa biodiversité

Certes le Bassin du Congo n’a pas été évoqué de manière directe dans son discours mais en mettant un accent fort sur la question du financement mieux la définition des nouveaux mécanismes financiers innovants et pertinents, le Président Denis Sassou N’Guesso a clairement fait allusion au Bassin du Congo car, financer la protection des forêts du Bassin du Congo ainsi que sa biodiversité, équivaut à protéger la planète. Cette vérité est indiscutable car il est clairement établit à ce jour que le Bassin du Congo associé aux deux autres grands bassins forestiers mondiaux (Bassin de l’Amazonie & Bassin du Bornéo-Mékong) constitue les composantes du salut de la planète.

*6 Agenda mondial de la JICA, Les 20 stratégies de la JICA face aux problèmes de développement mondiaux, Faire face à la menace du changement climatique avec les pays en développement, n°16, p. 2.

En tant que grand gardien du Bassin du Congo, le Chef de l’Etat Congolais n’avait nullement besoin de mentionner le Bassin du Congo dans son discours pour la simple et bonne raison que celui-ci constitue son combat de la vie et sa casquette naturelle. Denis Sassou N’Guesso existe et vit entre autre pour protéger le Bassin du Congo en faveur des générations présentes et futures.

La protection du Bassin du Congo exige un effort majeur qui dépasse les frontières politiques. C’est un enjeu hautement stratégique et planétaire, et toute la diplomatie climatique du Président Sassou repose sur ce combat. Cet enjeu constitue le substrat de son engagement, de son abnégation, de sa détermination et de ses sacrifices. Comme le Bassin du Congo est un don pour la planète, le Président Sassou est un don pour le Bassin du Congo, et spirituellement les deux ne font qu’un. En guise de conclusion, nous pouvons dire que l’action sensibilisatrice du Président Denis Sassou N’Guesso de dirigeants et responsables de 15 pays représentant la région africaine pour une mise en lumière des nouvelles initiatives mondiales fait partie du bilan de ce combat écologique contre le changement climatique évalué à la COP29 à Bakou en Azerbaïdjan. « Investir dans une planète vivable pour tous », tel est le thème de cette COP29 qui continu encore son chemin en Azerbaïdjan. Inspiré par ce thème, le Président Sassou a déclaré lors de son discours au Pavillon national congolais situé dans la zone bleue de la COP29, que toutes les régions de la République du Congo seraient alignées sur le concept de ville verte. Fidèle à son engagement indéfectible en faveur des générations futures, le Président Sassou a quitté la COP29 avec un regard tourné vers la COP30 prévue l’année prochaine.

Bakou en Azerbaïdjan : Docteur Michel Innocent PEYA (Écrivain chercheur)

Créé le 2024-11-16 17:03:37

Congo-Vie des Partis : Hommage de l’UPADS à son Président-Fondateur, le Professeur Pascal Lissouba, qui aurait eu 93 ans, ce 15 novembre 2024

L’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (U.PA.D.S) a célébrée, le 15 novembre 2024, l’anniversaire de naissance de son président-fondateur, le Professeur Pascal Lissouba. La cérémonie commémorative s’est déroulée dans la salle de conférence qui porte son nom, devant un nombre important des membres et sympathisants et d’autres Partis frères, venus des quatre coins de Brazzaville. Depuis sa disparition, il y a exactement 4 ans, le Parti lui rend hommage à cette date anniversaire de naissance. Cet hommage à pascal Lissouba a été marqué par la projection d’un film sur la vie et l’œuvre du Président, suivi d’une synthèse faite par le camarade Daniel Ngoyi, des témoignages et un échange avec l’assistance puis du propos conclusif du Premier Secrétaire, Pascal Tsaty Mabiala.

Les festivités commémorant le 93e anniversaire de naissance du Professeur Pascal Lissouba, ont été marquées par une projection du film sur le parcours du Président Pascal Lissouba, ce 15 novembre 2024, puis d’une messe d’action de grâce, célébrée en sa mémoire, le samedi 16 novembre, en la Paroisse Saint-François d’Assise de Brazzaville.

Né le 15 nombre 1931 à Tsinguidi dans le département du Niari, Pascal Lissouba a marqué la vie politique congolaise. Homme des sciences et d’Etat, il crée son Parti politique à l'issue de la Conférence Nationale Souveraine, l’UPADS, qui le conduira à la magistrature suprême. A l’issue des élections démocratiques, libres et transparentes, il est devenu Président de la République du Congo en 1992. Un mandat qu’il mena bon an mal an, malgré les soubresauts conjoncturels.

Pendant un heure et quart, l’assistance a suivi avec passion et intérêt, les activités professionnelles-scientifiques et politiques de l’illustre personnage qu’a été le Président-Professeur Pascal Lissouba.

Faisant la synthèse du film, le camarade Daniel Mboyi a procédé par une démarche pédagogique. « Le film, c’est quoi, c’est des épisodes, des séquences qui s’appuie sur les images, les images vivantes, donc les images vécues. Ce n’est pas une construction intellectuelle que nous faisons à partir de nos réflexions personnelles de notre mémoire, par ce que notre mémoire faillit quelque fois, mais des images, ce sont des images vécues de bout en bout, depuis sa profession d’homme des sciences, jusqu’à son accession au pouvoir », a-t-il mentionné.

« S’agissant de l’évocation. L’évocation, c’est penser, à celui-là avec qui vous avez vécu. Celui-là avec qui vous aviez en partage et vous vous souvenez un certain moment. Pour une œuvre aussi dense, aussi immense, il s’agit de résumer. Quelle synthèse peut-on faire sur une œuvre aussi grandiose et monumentale », a avoué le camarade Mboyi.

Selon le camarade Mboyi, « l’œuvre est immense, la personne est multidimensionnelle, elle présente beaucoup de facettes dans toutes les sphères de la vie ; qu’il s’agisse des Hommes, de la société, de la gestion, de la vie d’un chef au pouvoir. Les leçons à tirer sur l’homme, c’est la prise des décisions, qui doit partir de la base de la société. Chacun a une parcelle de décision pour une force de proposition, pour la bonne marche de cette société », a-t-il relevé.

Au regard de cette projection, qui a valeur documentaire et archivage, les témoignages des camarades Jérémie Lissouba et de celui de l’honorable Bidounga ont apporté de la lumière sur les faits visuels suivis dans le film.

Le Premier Secrétaire de l’UPADS, Pascal Tsaty Mabiala réitéré le renouvellement du Parti : C’est le signal que nous donnons quant à l’idée que nous avons lancée en 2013, que la modernisation du Parti passait aussi par son rajeunissement ».

« Nous avons organisé de manière un peu singulières ces journées dites de mémoire, des journées mémorielles pour faire vivre la pensée, l’action de Pascal Lissouba, à travers ces deux séquences : la première, celle de ce 15 novembre, son jour anniversaire ; la deuxième, du 16 novembre, celle du culte ou de la messe d’action de grâce », a précisé Pascal Tsaty Mabiala.

« En organisant cette séance, loin de nous, créer ou de construire autour de Pascal Lissouba, un culte de la personnalité. Ce n’était pas le cas de Pascal Lissouba. Il a vécu, il a gouverné ce pays dans l’humilité. Et ce n’est pas nous, à faire qu’il soit déifié, je voudrai que le peuple congolais lui-même reconnaisse le mérite de ce grand homme. Souvent caché. Cet homme qui, en 5 ans a fait des choses, ce Monsieur qui a dit et a fait tant de choses », a rappelé le Premier Secrétaire de l’UPADS.

 Pascal Tsaty Mabiala, démontrant que la politique était le domaine par excellence de l’adaptation, a évoqué cet aspect. « Nous avons su nous adapter à la pensée de Pascal Lissouba. Rassurez-vous que ce Parti, il est fait et il sera toujours construit autour de la pensée de Pascal Lissouba. Faire de ce pays effectivement une petite Suisse. Et ça été galvaudé de manière négative, comme toutes les autres idées de Pascal Lissouba » a-t-il précisé.

Le premier élément de Lissouba est son humilité, c’est ce qui fait sa grandeur. Quand il a dit : ’’je ne suis pas venu pour me servir, je suis venu pour vous servir, je n’en ai pas besoin’’. « Pascal Lissouba a quitté le pouvoir, comme il est arrivé. Ses détracteurs ont beau parlé, à la vérité, il a quitté le pouvoir, comme à son arrivée et peut-être même, dans une position des plus fragiles, parce qu’il a donné de lui-même, de son énergie et de même de la sueur et de sang, mourant en exil. Tout ce qu’il a subi comme sévices, fait partie de ce pouvoir qu’il a pris démocratiquement. Il a assumé avec humilité. Pour lui, ce qui comptait, ce n’était pas sa personne, sa famille biologique ni sa famille politique, c’était le Congo. Servir d’abord le Congo et c’était son mot fétiche. D’abord le pays, le Congo, le reste on verra », a évoqué Tsaty Mabiala.

« Les valeurs de Pascal Lissouba : l’humilité ; la justice ; le respect de la chose publique ; le respect de l’Etat, c’était sacré pour lui. Aujourd’hui, nous n’avons même plus à parler parce que les faits sont parlant. Lissouba a gagé le pétrole, il a bradé les richesses du pays, a nommé ses parents. Pas de commune mesure avec ce qui se fait aujourd’hui. Pas de commune mesure avec la manière avec laquelle on gère l’Etat. Pas de commune mesure avec la manière dont on dilapide les ressources naturelles, les ressources publiques, les ressources même humaines. Et aussi longtemps qu’on remonte dans l’histoire du Congo, on en a jamais vécu comme ça », a fait remarquer le Premier Secrétaire du Parti de Pascal Lissouba.

« Il nous a légué, le respect scrupuleux de la chose publique. Ce qui est à l’Etat, c’est à l’Etat. C’est pour tout le monde, ce n’est pas à vous. Quand on construit une maison, ce n’est pas par le toit qu’on commence, ce sont les fondations. Mais les fondations, on ne les voit pas. L’avantage qu’il y a au sous-sol, ce sont les fondations de cet Etat. Il suffit d’avoir des bons gestionnaires, se servant des fondations laissées par Pascal Lissouba, et le pays serait lancé et se rapprocherait de cette fameuse Suisse. Les Congolais ne s’aiment plus. Pascal Lissouba, panafricaniste, c’est vrai, mais, il était d’abord un patriote. Il nous a appelé tous à l’unité de ce pays, à l’amour de ce pays, il ne rejetait personne : du Nord au Sud ; de l’Est à l’Ouest. Regardez autour de lui, il y avait tout le monde, même aux postes stratégiques, jusqu’aux Ministères régaliens, il y avait tout le monde, c’est des Congolais, aimait-il à nous persuader », a-t-il fait savoir en comparant le pouvoir du Président Pascal Lissouba à celui d’aujourd’hui. l'actuel pouvoir bien évidemment.

La mémoire et la pensée du professeur Pascal Lissouba demeureront toujours vivaces et présentes dans la vie des membres et militants de son Parti, l’UPADS.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo Brazzaville

Créé le 2024-11-16 15:41:34

Les funérailles au Congo-Brazzaville : Des femmes au foyer se livrent à la dépravation des mœurs !

Au Congo-Brazzaville, des femmes, mères de familles, exhibent fièrement l'état de leur corps ou remuent leurs fesses devant une morgue ou dans les rues après chaque enterrement d’un parent, une connaissance ou un ami. Une grossièreté qui tranche d'avec les mœurs congolaises.

Depuis plusieurs années, cette dérive exhibitionniste a pris corps auprès de nombreuses jeunes femmes dans toutes les grandes agglomérations du pays notamment, à Brazzaville, Dolisie et Pointe-Noire.

Postée aux ouvertures des véhicules qui les transportent, chaque femme soulève sa robe, son pagne, sa jupe, voire ôte son sous-vêtement pour exhiber son organe génital sans oublier ses seins et fesses aux passants.

Du jamais vu au Congo-Brazzaville.

Un phénomène social qui gagne de plus en plus le pays mais laisse aussi certains congolais pantois.

Ces femmes déballent leurs seins n’importe où, posent nues, bref, de la pure exhibition devant même les regards impuissants des forces de l’ordre qui se complaisent au spectacle, plutôt que de réprimer l'attentat à la pudeur.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville

Créé le 2024-11-15 13:17:17

Le Sénat adopte la proposition de loi relative à la procréation médicalement assistée (PMA), une grande première dans l’histoire du Congo

Enfin au Congo-Brazzaville, le vide juridique a été comblé. La proposition de loi initiée par le vénérable sénateur, Julien Ignace Matété Mounoi, médecin de formation, rapporteur de la Commission Santé, Affaires Sociales, Famille et Genre que préside le vénérable sénateur Jean Roger Ekoundzola, a été examinée et adoptée avec amendements par le Sénat à la faveur de sa séance plénière organisée jeudi 14 novembre 2024 à 13 heures, sous la haute autorité du vénérable Pierre Ngolo, Président du Sénat.

Dans la présentation liminaire de l'affaire, le vénérable Jean Roger Ekoundzola a expliqué que la PMA est pratiquée au Congo, mais de façon non officielle. La prise d'une loi pour encadrer cette méthode était devenue une impérieuse nécessité.

Dans la lecture du rapport n°01 de la Commission Santé, Affaires Sociales, Famille et Genre par le Vénérable Sénateur Jean De Dieu Kourissa Loufoua, il ressort que l'infertilité est définie comme une incapacité d'un couple (en âge de procréer) d'obtenir de manière naturelle, une grossesse après douze mois ou plus de rapports sexuels réguliers non protégés.

Selon le rapport, l'infertilité impacte considérablement de façon négative les couples affectés, leurs familles et leurs communautés. Une personne en âge de procréer sur six dans le monde est touchée par le problème de l'infertilité, soit environ 17,5% de la population adulte, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

La République du Congo ne fait pas exception, indique le rapport.

Pour lutter contre ce phénomène, plusieurs thérapeutiques ont été utilisées et la PMA est celle qui a donné de meilleurs résultats, a précisé le vénérable Sénateur Julien Ignace Matété Mounoi au cours de la séance plénière.

La PMA est l'ensemble des pratiques cliniques et biologiques in-vitro ou de toute autre technique ou pratique d'effet équivalent permettant la procréation humaine en dehors du processus naturel.

Le coût de la PMA au Congo varie entre 150.000 francs CFA et 3 millions de francs CFA en fonction des différentes techniques utilisées.

A titre d'illustration, une insémination coûte 150.000 FCFA alors qu'une PMA avec Injection Intra Cytoplasmique de Spermatozoïdes (ICSI) chez une mauvaise répondeuse coûte environ 3 millions de francs CFA.

Le vénérable sénateur Julien Ignace Matété Mounoi a souligné que ces tarifs en usage au Congo sont les moins chers de la sous-région d'Afrique Centrale comparativement avec le Cameroun où une insémination coûte 300.000 francs CFA et une PMA avec ICSI coûte 4.500.000 francs CFA. A Kinshasa, en République Démocratique du Congo (RDC) elle coûte environ 5.000.000 de francs CFA.

Notons que le ministre d'État, M. Pierre Mabiala en charge des relations avec le Parlement et le ministre de la Santé et de la Population, M. Gilbert Mokoki, ont, au cours de la séance plénière, apporté des contributions qui ont permis d'enrichir le texte de loi en débat.

De même, l'Ordre National des Médecins du Congo et la Société Congolaise de Biologie et de Médecine de la Reproduction (SOCOBMER) ont été consultés avant l'examen de cette affaire au Sénat. Leurs éclairages ont également contribué à l'amélioration de la proposition de loi adoptée par les sénateurs.

La prochaine étape pour le vénérable sénateur Julien Ignace Matété Mounoi, initiateur de la proposition de loi relative à la PMA, reste l'Assemblée nationale, la deuxième Chambre à être saisie.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-15 09:13:08

Congo-Economie : Le Réseau des Consultants en Mission organise la 1re édition de la Bourse Congolaise des Affaires où elle présente plusieurs offres transversales

L’auditorium du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza a abrité, le 13 novembre 2024, la 1re édition de la Bourse Congolaise des Affaire où elle a présenté plusieurs offres transversales. A cette première édition, le Réseau des Consultants en Mission (RCM), en partenariat avec la Bourse Congolaise des Affaires a présenté au public une variété d’offres dans divers domaines, avec pour but principal, valoriser et mettre en œuvre l’expertise congolaise. Un échantillon de 56 Consultants a répondu présent à cette édition inaugurale.

Après le mot de bienvenue du président du RCM, M. Patrice Passy, Mme Bélinda Ayessa en sa qualité de maîtresse des lieux, a circonscrit l’événement de la journée. « C’est une occasion unique en son genre, pour échanger, des opportunités d’investissements en compagnie des experts que vous êtes. J’aimerai ici vous rappeler que cette première édition de la Bourse Congolaise des Affaires permettra de poser les jalons qui pourraient redéfinir favorablement l’efficience de nos industries et de nos institutions. Et nous le Mémorial, nous ne sommes pas en marge de cet appel », a-t-elle fait savoir.

Elle a par ailleurs adressé ces remerciements spéciaux, sincères et chaleureux aux organisateurs, pour la réalisation de la présente activité. « En effet, aujourd’hui, l’innovation au sein des entreprises est à la fois, un défi majeur, une promesse réelle. A travers cette rencontre, justement nous avons la possibilité d’élargir nos horizons et renforcer nos ambitions », a souligné Bélinda Ayessa.

Ensuite, M. Patrice Passy a fait la présentation des Consultants qui représentent ce réseau d’expertise nationale.

Selon le président du RCM, « c’est une première pierre qui a été posée à l’édifice nationale qui consiste à valoriser notre expertise nationale. Le Cabinet DB-Conseils a fait de ces conférenciers, des véritables Consultants dynamiques, après avoir suivi une formation bien encadrée et bien outillée », a-t-il démontré.

Par ailleurs, il définit le Consultant comme « une personne qui a déjà de l’expérience à qui on enrichit avec des outils et une méthodologie de travail, afin qu’il développe une expertise qui lui permette de faire des prestations sur le marché du travail ».

« Aujourd’hui, l’occasion était là, de leur mettre à la disposition du public et des clients, le fruit de leur expertise », a-t-il précisé.

Mme Gustavine Louzolo, Référent national handicap de la Maison Handicap Congo a exposé sur les présentations des offres transversales. Référence nationale handicap. C'est pour résoudre toutes ces difficultés que le réseau des consultants en mission (RCM), a conçu la maison handicap Congo pour la prise en charge politique de la cause.
Cependant, M. Fiacre Maximin Mbou, expert en management de système d'information, informaticien de formation et actuellement cumule avec son poste de responsable de la composante numéro 1 au sein du projet d'accélération de la série PATN, qui est un projet financé par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars américains qui est donc le projet le plus important.
Le docteur Ngolo Letomo, Consultant en Management des établissements, structures et politique de santé, a fait une présentation sur les Maladies cardio-vasculaire au cœur de l’entreprise.

« Alors, retenez ces chiffres les maladies cardio-vasculaires en fait ce sont les maladies qui détruisent les artères tout ce qui détruit les artères entraînant des maladies comme des AVC et les arrêts cardiaques et la première du chef de filtre de l'hypertension artérielle la prévalence est de 1,2 milliards de personnes dans le monde et d'ici 2030, nous passerons et ça va doubler à 2,3 d'après l'OMS et les ODD disent que d'ici 2030, nous devons réduire la prévalence des maladies cardio-vasculaires de 30 % alors que la tendance est plutôt vers la croissance. Donc retenez 1,2 milliards de personnes hypertendues sont en danger dans le monde. Retenez que dans l'entreprise, la prévalence de l'hypertension artérielle lors d'une étude qui était réalisée, un tiers des travailleurs dont environ 33 % des travailleurs sont hypertendus », a-t-il prévenu.

Outre les Consultants précités, d’autres ont également présenté leurs offres transversales tel que : Le Registre des Métiers du Conseil, par M. Xavier Kitsimbou, Consultant en Ingénierie juridique ; Maison Médicale de l’Enfance et de l’Adolescent, par le docteur Ildevert Cyriaque Ndjobo-Mamadoud ; Prévention buco*dentaires et entreprises, par le docteur Annette Oball-Mond Mwankié ; Sondage et études par M Patrice Passy, président du RCM.

Ces exposés ont permis aux participants d’avoir une parfaite connaissance dans ce domaine des Consultants et de leur apport dans le développement économique national. Notons que le RCM (Réseau des Consultants en Mission), plateforme composée des experts et cadres Congolais, imbus d’une volonté primordiale, celle de faire bouger les choses au Congo.

La clôture du marché de mise en relation d’affaires s’est terminée à la satisfaction totale de tous les Consultants et des participants de cette première édition du Réseau des Consultants en Mission en collaboration de la Bourse Congolaise des Affaires.

La Bourse Congolaise des Affaires, c’est le rendez-vous de l’offre et de la demande.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo Brazzaville

Créé le 2024-11-14 19:37:34

Congo – MCDDI : Les acteurs politiques de tous bords réunis pour les commémorations liées au 15ème anniversaire de la mort de Bernard Bakana Kolelas

Le Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégral MCDDI, a célébré le mardi 12 et le mercredi 13 novembre le 15eme anniversaire de la disparition du fondateur du parti, le patriarche Bernard Bakana kolelas grande figure de la politique congolais. Rendant hommage aux valeurs d’unité et de concorde nationale qu’incarnait Bernard Bakana Kolelas et qu’il laisse en héritage, les personnalités politiques de tous bords ont pris part à ces commémorations. Une façon de chanter juste la congolaise, « oublions ce qui nous divise, soyons plus unis que jamais ».

Étalées sur les journées de mardi 12 et mercredi 13 novembre, les commémorations liées au 15ème anniversaire de la mort de Bernard Bakana Kolelas ont commencé par la déclaration rendue publique par le président du MCDDI  digne héritier de son père, Euloge Landry kolelas.

Dans cette déclaration, Euloge Landry kolelas qui a rappelé l’héritage commun légué par Bernard Bakana Kolelas, a demandé aux Kolelistes de regagner la maison commune et de continuer à perpétuer le message du père fondateur.

Mardi 12 novembre, le président Euloge Landry kolelas a rendu un hommage digne et mérité au président fondateur du MCDDI, en déposant une gerbe de fleurs sur sa tombe à Ntsouélé.

Il était accompagné de quelques membres du bureau exécutif national et d’une forte délégation venue de Pointe-Noire.

La boucle des commémorations a été la messe dite en la paroisse St Pierre Claver de Bacongo. Une « prière pieuse », en hommage à Bernard Bakana Kolelas,  cet homme « d’une dimension hors du commun », figure de proue dans l’avènement de la démocratie au Congo.

Cet office cultuel a réuni autour de son fils biologique et président du MCDDI Euloge Landry Kolélas, au-delà du cercle partisan et familial, au-delà des « Kolélistes, les militants du Grand Soleil de premier plan, ayant ou non quitté le MCDDI à l’instar de Matson Hellot Mampouya, Alphonse Claude N’Silou ou Bernard Tsibambelela, ils étaient tous là.

Des acteurs publics et sociaux de premier plan et de tous bords dont Aimé Emmanuel Yoka, l’ancien ministre d’Etat. Juste Désiré Mondélé, le ministre délégué à la décentralisation et au développement local ; Joseph Kignoumbi Kiamboungou, président de la Chaine ; Joseph Badiabio président de l’UDH-Yuki, Joachim Mbandza, membre du Conseil supérieur de la liberté de communication, Roland Bouity Viaudo, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale ou encore Marie Jeanne Kouloumbou, la députée de Boko dans le Pool. Pas d’opposition ni de majorité.

Cette célébration a été officiée par le vicaire de la paroisse Saint Pierre Claver.

Relevant le combat et l’action politique de l’illustre disparu qui ferma la parenthèse de son aventure parmi les mortels, un 13 novembre 2009 à Paris en France, il a été fait lecture du «message testamentaire du président Bernard Bakana Kolélas, prononcé le 9 décembre 2005. Un message qui marque la vision politique du MCDDI », la vie et le parcours politique de Bernard Bakana Kolélas portée par les valeurs universelles : l'amour, la justice, la liberté, la paix, l'amitié, la sincérité, l'honnêteté, l'intégrité, la fraternité, le partage et la compassion. Le célébrant a tiré ses exhortations, des Saintes écritures dont Tite 3 verset 1 à 5, relatives à la soumission et l’obéissance aux gouvernants et aux autorités ; à la non-violence montrer la douceur à l’égard de tous les hommes.

Un appel à la cohésion, à l’amour du prochain, à l’abandon du tribalisme a été lancé par l’officiant du culte, pour qui, on ne saurait vivre une vraie réconciliation nationale, un vrai développement (…)  en marge de ces valeurs républicaine.

Mais au-delà, cet office religieux aura été une occasion de prouver encore que quinze ans après sa mort, Bernard Bakana Kolélas reste une légende. « Voyez la mobilisation des Congolais de tout bord. Opposants, hommes et femmes du pouvoir, jeunes et vieux, pauvres et riches se reconnaissent en lui. Ya Békol n’est plus une affaire du MCDDI, ni des Kolélistes, mais des Congolais, de la pairie, de la nation » a déclaré Guy Martiel Ndongo, un homme qui avoue n’avoir jamais fréquenté Bernard Kolélas de son vivant.

Pour l’ancien maire de Kibouendé et membre du MCDDI, quinze ans après, « les adeptes refusent d’oublier la mémoire du patriarche Bernard Bakana Kolélas Kolélas ».

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-14 19:08:26

France : Cinq ans de prison dont deux ferme aménageables et 5 ans d’inéligibilité requis contre Marine Le Pen

En occident, l'argent et la politique ne font pas bon ménage. Elle a « été à la manœuvre d’un détournement de fonds européens au profit de son parti ». Le parquet a réclamé, mercredi 13 novembre, cinq ans de prison dont trois avec sursis (la partie ferme aménageable), 300 000 € d’amende et cinq d’inéligibilité avec exécution provisoire (c’est-à-dire avec application immédiate même en cas d’appel) contre Marine le Pen, jugée depuis le 30 septembre dernier dans l’affaire des assistants d’eurodéputés du Front national (devenu RN). Des assistants qui travaillaient en réalité pour le parti.

Les représentants du parquet ont aussi réclamé des peines allant de 6 mois à un an de prison ferme avec des amendes et des peines d’inéligibilité contre les 24 autres prévenus.

Le Rassemblement national écope, lui, d’une amende de deux millions d’euros ferme.

La triple candidate à la présidentielle française, en a dénoncé, elle, la « violence » et « l’outrance» à la sortie de l’audience.

Cette peine d’inéligibilité pourrait sérieusement entraver ses ambitions pour 2027.

Le Parlement européen a évalué son préjudice financier à 4,5 millions d’euros, mais n’en réclame que 3,4 (une partie ayant été remboursée).

Après les réquisitions, le procès reprendra lundi, avec les plaidoiries de la défense prévues sur deux semaines.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-14 08:40:39

Sécurité routière : pourquoi les automobilistes enfreignent les règles au Congo-Brazzaville ?

Au Congo-Brazzaville, qu’il s’agisse de camions, de motos, ou des bus, il y a beaucoup de moments surprenants capturés dans les photos. Voir de telles choses relève du folklore et nous rappelle que la façon de faire dans notre pays, donne l’impression qu’il n’y a pas autant de règles sur les routes congolaises où on assiste régulièrement à des scènes insolites chaque jour, qui sont en fait le quotidien de la population.

La surcharge comme le mauvais arrimage sont en effet susceptibles d’avoir un impact immédiat tel que provoquer ou aggraver un accident.

La Police nationale a une obligation de sécurité qui s’applique à tout moment de l’activité professionnelle.

Sous l’effet d’un choc, la charge d’un véhicule peut être projetée vers l’avant. Lors d’une collision à 50 km/h, le poids des objets mal arrimés est multiplié par 40. Dans les deux cas le comportement du véhicule peut devenir irrationnel et le conducteur peut en perdre le contrôle.

Ces transporteurs ne sont pas régulièrement soumis à des contrôles routiers qui peuvent faire ressortir différents problèmes et infractions.

Les problèmes de surcharge sont un cas courant au Congo-Brazzaville alors qu’il est parfois difficile pour le chauffeur de savoir précisément le poids des marchandises qu’il transporte.

S’il est de la responsabilité de l’expéditeur de fournir les informations exactes sur la marchandise confiée au transporteur, il est compliqué de retrouver les origines précises des écarts entre la réalité et le déclaratif, notamment si le chauffeur a pris en charge plusieurs lots d’expéditeurs différents.

Même si les forces de police hésitent à retirer le permis de conduire du chauffeur, car cela équivaudrait à le priver de son outil de travail, le transporteur reste cependant redevable de l’amende vis-à-vis du Trésor Public.

Si la responsabilité de l’expéditeur peut être engagée, le Transporteur reste en 1ère ligne vis-à-vis de l’administration et devra payer la contravention, avant d’essayer d’obtenir réparation.

Dire qu’avec des véhicules à l’évidence difficiles à manœuvrer, les chauffeurs conduisent parfois, malgré le mauvais état des routes, en toute insouciance face au danger potentiel qu’ils ne peuvent hélas pas éviter du fait de la marge de manœuvre réduite, pour cause de vitesse excessive.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-13 14:20:31

COP29 : Denis Sassou-N’Guesso a souligné l’engagement historique de son pays en matière de protection de l’environnement depuis près de 50 ans

Lors de la COP29 à Bakou, le président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso, a pris la parole devant les chefs d’État, de gouvernement et les instances internationales, notamment le secrétaire général des Nations unies et le président de la COP29. Il a félicité l’Azerbaïdjan pour l’organisation de cet événement mondial et a remercié chaleureusement les autorités pour l’accueil réservé à sa délégation avent de souligner l’engagement historique de son pays en matière de protection de l’environnement, affirmant que le Congo-Brazzaville place les questions de préservation environnementale au cœur de sa politique nationale depuis près de 50 ans.

L’un des exemples récents de cet engagement a été la tenue de la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement en juillet à Brazzaville, un événement ayant réuni des experts et décideurs pour promouvoir la régénération des forêts et la lutte contre la déforestation.

Le président Sassou- N’Guesso a présenté une initiative ambitieuse, appelée « Décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement », pour laquelle la République du Congo a soumis une résolution à l’Assemblée générale des Nations unies. Cette initiative vise à renforcer le rôle crucial des forêts dans la lutte contre le changement climatique et à promouvoir un reboisement planétaire.

En partenariat avec les pays africains du C-15, la République du Congo a également mis en avant une « Initiative de justice climatique » afin de mieux prendre en compte les efforts de conservation et la richesse du capital naturel des nations forestières dans le calcul de leur PIB. Pour le président, il est essentiel que les ressources naturelles des pays en développement soient reconnues comme un capital à part entière et qu’elles soient intégrées dans le calcul de la richesse nationale.

Le Président congolais a ensuite exprimé sa préoccupation quant aux engagements financiers internationaux, rappelant que la promesse de 100 milliards de dollars annuels pour le climat, faite en 2009, n’a été tenue qu’en 2022, bien après la période prévue de 2010-2020.

Il a plaidé pour un nouvel objectif collectif de financement climatique qui, cette fois, prendrait en compte les besoins spécifiques des pays en développement.

Avec des besoins estimés à plus de 1000 milliards de dollars, Sassou-N'Guesso a insisté pour que ce nouvel objectif s’inscrive dans une logique de justice climatique et de transition juste, permettant de réduire le fardeau de la dette des pays vulnérables plutôt que de l’alourdir.

Le Président Sassou-N’Guesso a appelé à un équilibre entre l’adaptation et l’atténuation dans les financements climatiques, afin de répondre de manière adéquate aux catastrophes climatiques et aux pertes et dommages causés par les événements extrêmes. Il a salué l’adoption du point 4 de l’article 6 de l’Accord de Paris à la COP29, un outil visant à encourager la coopération entre pays émetteurs et à faible émission de carbone via le transfert de crédits carbone, qu’il considère comme un levier pour renforcer la résilience et favoriser la diversification économique.

Il a conclu en rappelant que la transition écologique nécessite des mécanismes financiers innovants pour permettre aux pays en développement d’accéder à des perspectives de développement durables, résilientes et neutres en carbone.

Dans un appel à l’action, il a souligné l’urgence d’agir collectivement pour relever le défi climatique.

Ce discours du président de la République Denis Sassou-N’Guesso, porteur d’un message fort en faveur d’une justice climatique et d’une transition juste, résonne comme un appel à la solidarité internationale pour relever les défis environnementaux et économiques auxquels font face les pays en développement.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-13 12:56:53

Denis Sassou-N’Guesso est arrivé à Bakou pour la Cop29

Le Président congolais est arrivé à Bakou. Dans la capitale de l’Azerbaïdjan, Denis Sassou-N’Guesso va participer en leader dans la lutte contre les changements climatiques et la préservation des écosystèmes, à la Cop 29. L’enjeu principal de cette COP, qui durera jusqu’au 22 novembre prochain, est de trouver un compromis sur les montants d’aide financière à destination des pays les plus pauvres et vulnérables au changement climatique afin qu’ils se développent sans charbon ni pétrole, et puissent affronter plus de canicules et d’inondations.

«Il est temps de montrer que la coopération mondiale n’est pas au point mort. Elle est à la hauteur du moment», a lancé le patron de l’ONU Climat, Simon Stiell, en ouverture de l’énorme conférence à Bakou, sur les bords de la mer Caspienne, sans jamais mentionner le pays dont le nom est ici sur toutes les lèvres : les États-Unis.

Aujourd’hui de 116 milliards de dollars par an (en 2022), le nouvel engagement doit se chiffrer en milliers de milliards annuels, réclament les pays pauvres.

Mais les Occidentaux jugent cet ordre de grandeur irréaliste pour leurs finances publiques.

Les négociateurs réunis en Azerbaïdjan ont jusqu’au 22 novembre pour se mettre d’accord sur le montant de l’aide financière des pays riches aux pays en développement.

Le président de la COP29 Moukhtar Babaïev a évoqué des «centaines de milliards» dans son discours d’ouverture lundi, mais aucun négociateur n’a dévoilé ses cartes. Des délégués ont négocié jusqu’à 4 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi. «La COP29 est un moment de vérité pour l’accord de Paris», a lancé Moukhtar Babaïev, ministre azerbaïdjanais de l’écologie, et ancien cadre la compagnie pétrolière nationale, Socar.

Il ne faudra qu’une signature à Donald Trump, à son entrée à la Maison Blanche le 20 janvier, pour rejoindre l’Iran, le Yémen et la Libye hors du texte adopté par les pays du monde entier en 2015. Cet accord est le moteur qui a permis d’infléchir la trajectoire de réchauffement mondial depuis dix ans aux alentours de 3°C ou moins d’ici 2100, selon les calculs.

Le texte engage le monde à limiter à 2°C le réchauffement et à poursuivre les efforts pour le contenir à 1,5°C, par rapport à la fin du 19e siècle.

L’année 2024, diluvienne pour de nombreux pays, sera quasi-certainement à ce niveau. Si cela se maintient sur le long terme, la limite climatique serait considérée comme atteinte.

Depuis mardi dernier, les Européens jurent qu’ils redoubleront d’efforts pour compenser le retrait américain, mais peu iront à Bakou. Ni Emmanuel Macron, ni Olaf Scholz ne participeront au sommet d’une centaine de dirigeants mardi et mercredi.

«Tout le monde sait que ces négociations ne seront pas simples», a lâché la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.

Le Brésilien Lula, hôte de la COP30 l'année prochaine, est absent aussi. Le Colombien Gustavo Petro a annulé en raison d'inondations dans son pays, et le Premier ministre néerlandais après les violences contre des citoyens israéliens à Amsterdam.

Environ 51.000 participants sont accrédités, selon l'ONU Climat, moins que lors de l'extravagante COP28 de Dubaï l'an dernier. Nombre d'ONG critiquent par ailleurs la tenue de la conférence dans un pays qui célèbre le pétrole, et où les autorités poursuivent et ont arrêté plusieurs militants environnementaux.

« Investir dans une planète vivable pour tous », tel est le thème de la 29e Conférence des parties (COP) sur les changements climatiques.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-11 19:20:52

Congo : Malgré ses divisions et querelles au grand jour, l’UPADS institue en son sein les « Journées Pascal Lissouba »

Plus divisé que jamais, le premier parti de l’opposition congolaise, l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS), vient d’instituer en son sein, les « Journées Pascal Lissouba », en hommage au Président fondateur du parti, selon un communiqué dont une copie est parvenue ce lundi après-midi à notre rédaction.

Selon la même source, les « Journées Pascal Lissouba » sont commémorées pendant deux jours, précisément les 15 et 16 novembre de chaque année.

Elles peuvent être célébrées en différé, selon le calendrier propre à chaque Coordination du parti.

Pour la commémoration, des « Journées Pascal Lissouba », les activités prévues sont : l’évocation politique, le culte d’action de grâce et toutes autres activités œuvrant à l’éveil de la conscience politique des militants, précise le même communiqué.

Agronome de formation, Pascal Lissouba est un de ces hommes d'État congolais qui soufflèrent un réel vent du renouveau pour le développement du pays, auprès du président Alphonse Massamba Débat dont il fut le Premier ministre de 1963 à 1966.

Après avoir pris une part active à la conférence nationale en 1991, Pascal Lissouba fonde un parti fédérateur, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads).

Le parti s’inscrit d’emblée au centre du combat politique, dans une confrontation sur le terrain des idées.

Élu président de la République du Congo en août 1992, une guerre civile l’oppose au Président Denis Sassou-N’Guesso au cours des derniers mois de son mandat.

Défait par son adversaire après l'entrée des forces angolaises dans le conflit congolais, il doit quitter le pouvoir le 15 octobre 1997.

Pascal Lissouba s’était installé en France depuis 2004 après un exil à Londres.

Il ne laisse pas aux congolais la « Petite Suisse » promise, mais plutôt un pays ravagé et divisé.

Depuis le 15 octobre 1997 date de sa chute, il ne mettra plus jamais ses pieds dans son Congo natal en raison d’une condamnation.

Né le 15 novembre 1931 à Tsinguidi, dans le district de Mayoko (sud), Pascal Lissouba est décédé à Perpignan en France, à 88 ans.

Devenu un véritable symbole de la démocratie au Congo-Brazzaville, il a été inhumé, le 31 août 2020, dans l’intimité familiale au cimetière du sud de Perpignan.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-11 17:28:04

France : Kaly Djatou rend un vibrant hommage à papa Noël : « Encore une grande valeur qui nous quitte silencieusement »

C'est l'adieu au géant. Kaly Djatou a rendu un vibrant hommage à Antoine Nedule Montswet dit Papa Noël, décédé ce lundi 11 novembre en France, à l'âge de 83 ans : « Encore une grande valeur qui nous quitte silencieusement », a-t-il déclaré. « Au fil des années, cette présence, cette guitare entre toutes s'est installée dans nos vies, quelle que soit notre condition, quel que soit notre âge », a souligné « Monsieur Premier Salaire », saluant la mémoire d'un artiste qui n'a cessé de s'abreuver dans la langue lingala « qu'il sut faire vivre ». Il a salué, entre autres, ses chansons qui « ne furent jamais ces rengaines d'une saison qui nous amusent et qu'on oublie » et qui sont devenues des « remèdes ».

« Ces valeureux musiciens qui ont contribué à l’édification de la rumba congolaise, je m’incline respectueusement devant sa mémoire en lui disant merci », a précisé l’artiste musicien congolais, basé à Nancy en France.

Plus connu, sur la scène artistique, par le nom de Papa Noël, parce que né, en temps de Noël, sous l'ex Congo Belge, Antoine Nedule Montswet (83 ans dont 64 de carrière musicale), l'un des prestigieux guitaristes solo des musiques congolaise et afro cubaine, au style des cordes des célèbres Nico Kasanda et Tino Baroza, est décédé ce lundi 11 novembre 2024 en France, à l'âge de 83 ans, des suites de maladie.

Un colosse de la rumba congolaise s’est éteint. Que Dieu le reçoive dans son paradis éternel !

Les Echos du Congo-Brazzaville adressent à sa famille et aux artistes congolais ses condoléances les plus émues.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-11 16:21:22

La musique congolaise en deuil : Papa Noël Nedule est décédé en France ce lundi matin à l'âge de 83 ans

Plus connu, sur la scène artistique, par le nom de Papa Noël, parce que né, en temps de Noël, sous l'ex Congo Belge, Antoine Nedule Montswet (83 ans dont 64 de carrière musicale), l'un des prestigieux guitaristes solo des musiques congolaise et afro cubaine, au style des cordes des célèbres Nico Kasanda et Tino Baroza, est décédé ce lundi 11 novembre 2024 en France, à l'âge de 83 ans.

On le savait très malade et on espérait qu’il se remettrait de cette mauvaise passe. Malheureusement, il y a des combats qu'aucun homme, aussi fort soit-il, ne peut gagner.

Depuis ce lundi matin, Papa Noël est maintenant très loin de sa guitare. Une guitare qui avait fait les beaux jours de l'orchestre Makina Loca avec Guy Léon Fila à Libreville au Gabon, en début de carrière musicale du guitariste congolais.

Une guitare qui avait fait trembler les murs des bars dancings Chez Faignond, Super Jazz et Cabane Bantou à Brazzaville, les années où Papa Noël, grâce à Jean Serge Essous, avait intègre l'orchestre Bantou de la Capitale. Les chanteurs Jojo et Célestin Nkouka étaient étincelants.

Écoutez l'album Tokumissa Congo, au lendemain de l'indépendance du Congo en 1960. Y sont célébrés le Président de la République Fulbert Youlou, le Président de l'Assemblée Nationale Alphonse Massamba Debat, les Ministres Prosper Gandzion, Stéphane Tchitchelle et autre Isaac Ibouanga.

Une guitare qui avait vibré au rythme de la chanson Tangawissi, lorsque Papa Noël devenait un sociétaire de l'OK Jazz avec Luambo Makiadi Franco, Dalient, Josky Kiamboukouta, Lutumba Simaro.

Une guitare, pièce maîtresse de la formation Bamboula avec le chanteur Jojo, lorsque Papa Noël se distance de l'Ok Jazz.

Une guitare qui avait émerveillé les amateurs de la rumba, dans la série des disques éditées par l'usine IAD, à Brazzaville, avec la collaboration technique du talentueux Freddy Kebano. De cette série, la chanson Bon Samaritain demeure un tube d'une parfaite réalisation.

Une guitare qui, depuis le décès de Grand Maître Luambo Makiadi Franco, avait permis à Papa Noël de gagner péniblement sa vie. Se produisant en solitaire ou avec des grandes figures de la rumba comme Sam Mangwana.

Une guitare grâce à laquelle Papa Noël était, à l'occasion, sur scène en duo avec la mythique accordéoniste Viviane Arnaud.

Une guitare de Papa Noël, jouée dans des œuvres musicales des orchestres qu'il avait servis mais dont les droits d'auteurs ne sont pas versés aux ayant droits.

Merci également à cette guitare de Papa Noël qui avait fait de lui le grand homme qu'il était devenu dans l'univers musical des deux Congo.

Souvenons-nous des grands moments qu'il nous a offerts.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-11 15:18:14

Congo – MCDDI : Le quinzième anniversaire de la disparition du patriarche Bernard Bakana Kolelas placé sous le signe de la pérennité de ses idées

Il y a 15 ans, le 13 novembre 2009, disparaissait à Paris en France, à 76 ans, le patriarche Bernard Bakana Kolelas, l’un des plus charismatiques hommes politiques congolais, président fondateur du Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégral (MCDDI), grande figure de proue de la politique congolaise. En ce quinzième anniversaire de sa mort des activités tant politiques que spirituelles sont organisées en sa mémoire.

Dans une déclaration publiée à l’occasion de ce quinzième anniversaire de la disparition de Bernard Bakana Kolelas, le président du parti, Euloge Landry Kolelas a salué la mémoire du président fondateur du MCDDI, qui a su transformer en quelque chose de bénéfique et de meilleur, pour lui-même et également pour les autres, le laps de temps dont Dieu lui a fait grâce de vivre sur terre.

Euloge Landry Kolelas a rappelé les mots quasi testamentaires contenus dans son discours de retour au pays après huit ans d’exil, lorsque Bernard Bakana Kolelas insistait sur la dynamique de paix, martelant en substance : « nous sommes rentrés au pays, pour contribuer à la consolidation de la paix, de l’entente et de la réconciliation nationale, pour le développement harmonieux de notre pays.

Le temps qui me reste, nous devons le consacrer à œuvrer pour les fondements solides de la démocratie et de la paix au Congo.

J’exhorte la classe politique congolaise à ramener l’homme au centre de son action. Le respect de la vie et le bonheur du peuple congolais doivent nous guider.

À notre jeunesse, je demande l’abandon de la violence, sous quelque forme que ce soit. Le Congo est un héritage commun, nous devons le transmettre à notre tour aux générations futures, uni, préservé embelli et mis en valeur. »

Euloge Landry Kolelas a relevé que « quinze ans après la disparition de Bernard Bakana Kolelas, ses mots continus toujours de résonner, et même plus fort. Il nous a montré le chemin de la paix, de l’amour du prochain, du pardon et de l’unité nationale ».

À l’occasion de ce quinzième anniversaire, un vibrant appel a été lancé aux femmes et aux hommes attachés aux valeurs prônées par le patriarche Bernard Bakana Kolelas, et particulièrement les « kolélistes », de rejoindre la maison commune pour la pérennité de ses idées.

Par-delà le temps qui passe, les congolais retiennent que Bernard Bakana Kolelas avait un idéal politique chevillé au corps, idéal auquel il avait consacré sa vie.

Le quotidien de Bernard Bakana Kolelas se confondait avec les péripéties politiques auxquelles il s’identifiait en fin stratège, ce pour l’avenir et le devenir d’un Congo dont il plaçait l’homme au cœur des transformations de développement, en ce sens que celui-ci devait se dépouiller de tous les comportements avilissants et contreproductifs, ce pour une transformation efficiente de la société. Un développement intégral en somme.

Les militants et fanatiques l’appelaient « Moïse ». « Tâta ». L’homme électrisait les foules et galvanisait les masses dans un élan quasi messianique.

La constance de ses idées lui a valu de tout temps le respect de ses adversaires politiques qui voyaient en lui un homme de convictions, au point que plusieurs fois condamné à mort sous le monopartisme, jamais il ne fut exécuté. Sa leçon d’intégrité politique et morale forçant quasiment l’admiration de ceux dont il n’avait pas la même vision politique.

En ce quinzième anniversaire de la mort de Bernard Bakana Kolélas, la direction politique de son parti organise une série d’activités.

Outre les causeries sur la vie et l’œuvre de Bernard Bakana Kolelas, mardi 12 novembre, il sera procédé au dépôt d’une gerbe de fleurs sur la tombe de l’illustre disparu, à Ntsouélé.

Mercredi 13 novembre, une messe spéciale sera célébrée en l’Église Saint Pierre Claver de Bacongo, à partir de 14 heure 30.

Quinze ans après sa mort, Bernard Bakana Kolelas reste un homme debout dans l’univers politique congolais, tant ses idées et son œuvre luisent tel ce soleil, ‘’Ntangu’’, traversant le temps pour l’éternité. Un soleil dont il avait fait l’emblème de son parti.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-11 07:38:09

Congo-Économie & Finances : Le nouveau Directeur général a officiellement pris les fonctions à la tête de la Caisse Congolaise d'Amortissement

Assurant d'abord l'intérim de la Direction de la CCA, David Martin Obami a été confirmé à ce poste par décret présidentiel en qualité de Directeur général de la CCA. Ayant fait la passation de service avec son prédécesseur, M. Obami, nouveau Directeur général de la Caisse Congolaise d'Amortissement, a organisé une cérémonie de prise de fonctions, le 8 novembre 2024 à l`'hôtel Olympic Palace à Brazzaville. Cette cérémonie s'est déroulée en présence du Conseiller à la dette du ministre de l'Économie et des Finances, des directeurs centraux et collaborateurs des différentes directions. Les nouveau Directeur général, a donné une communication dans laquelle il a décliné les différents axes de son action.

De prime abord, le nouvel occupant de la Direction de la CCA, très ravi, a profité de l'opportunité pour indiquer que, c'est par décret n° 2024-326 du 10 juillet 2024, signé par le Président de la République' qu'il a été nommé, le confirmant à la suite de l’intérim qu’il avait auparavant assuré. « Je voudrais de prime à bord remercié le Chef de l'Etat, Son Excellence M. Denis Sassou Nguesso, de me nommer Directeur général de la Caisse Congolaise d'Amortissement (CCA). Par cet acte, je voudrais ici et maintenant vous exprimer mon immense gratitude pour cette confiance renouvelée à mon nom.
A Monsieur Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, Chef du gouvernement, tous mes remerciements pour son soutien. A Monsieur Jean-Baptiste Ondaye, ministre de l'Économie et des Finances, ayant en charge la tutelle de la Caisse Congolaise d'Amortissement, toute ma reconnaissance. A l'honorable Théodore Ikémo, le Directeur général sortant De La CCA, je vous sais gré de tous vos conseils adressés à mon égard. Et, à vous tous ici présents, cadres et agents de la Caisse Congolaise d'Amortissement, daignez recevoir mes remerciements pour votre accueil et votre soutien indéfectible »
, a-t-il signalé.

Sa communication, David Martin Obami a démontré  un double objectif : primo, les enjeux et les défis de la CCA ; secundo, comment la servir.

Ensuite, dans le cadre des réformes impulsées par le gouvernement en vue de la réorganisation de la Caisse Congolaise d'Amortissement, M. David Martin Obami a rappelé à ses collaborateurs qu’il existe, la loi n° 2- 2024 du 8 février 2024, qui à son article premier stipule : " Il est créé un établissement public spécifique à caractère administratif, doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière dénommée Caisse Congolaise d'Amortissement en sigle CCA. Article 2 : La Caisse Congolaise d'Amortissement est placée sous la tutelle du Ministère chargé des Finances. Par ailleurs, les statuts de la Caisse Congolaise d'Amortissement, approuvés par décret n° 2024-2013 du 27 mai 2024, affirme de façon expresse à l'article 20, que le Directeur général de la Caisse Congolaise d'Amortissement  est le représentant légal de la Caisse Congolaise d'Amortissement en toute circonstance. Il est chargé d'assurer la gestion de la Caisse Congolaise d'Amortissement. Il est assisté dans la gestion des affaires courantes par les directeurs centraux.


Le Directeur général dispose du pouvoir disciplinaire. En cas d'urgence, il effectue les procédures conservatoires qu'il juge utile et en rend compte au président du conseil de direction.
en outre, le rapport d'assistance technique du Fonds Monétaire International de novembre 2022, a révélé au sein de la Caisse Congolaise d'Amortissement que plusieurs tâches sont effectuées par des groupes de travail ad'hoc, composés d'agents retirés de leur service d'origine, en fonction de leur compétence pour la question à traiter.

Par conséquent, à la lumière de ce constat, le rapport a développé les conclusions suivantes : 1- Privilégier la polyvalence des agents ; 2- Échanger systématiquement les informations entre les équipes et Promouvoir un changement d'état d'esprit.

« A ce sujet, le ministre de l'Économie et des Finances, M. Jean-Baptiste Ondaye, qui assure la tutelle de notre institution, à l'occasion de son adresse aux directions techniques du Ministère de l'Économie et des Finances, en date du 26 novembre 2022, nous invite : 1- A l'obligation des performances et des recettes ; 2- La lutte contre les anti valeurs, en d'autres termes, la lutte contre les mauvaises pratiques les déviants de toute nature, la promotion d'éthique, la nécessité de disposer d'une feuille de route relative aux activités à court, moyen et long terme ; l'évolution des activités programmées, fin de citation. Immédiatement, ces orientations de M. le ministre de l'Économie et des Finances, ont dorénavant pour nous, valeur de feuille de route.
Cependant, la mise en œuvre de ces orientations appelle, l'assiduité au travail, la systématisation des réunions de travail au sein de chaque direction et le dialogue permanent »
, a avisé le Directeur général.

« La satisfaction de l'intérêt général doit être la boussole de toutes nos actions. La comparaison d'où qu'elle vienne, ne peut pas s'ériger en certitude, mais devrait plutôt s'arrimer à l'air du temps. Toute réforme implique une remise en cause de certaines pratiques, mais renforce également certains acquis légaux et légitimes car tout pouvoir est une confiance et nous en sommes redevables de son exercice », a-t-il signifié en substance.
Le discours bilan des 100 jours, autour d’un repas convivial, a permis au nouveau Directeur général de la CCA, de rentrer en contact personnel avec les collaborateurs afin de raffermir les liens socioprofessionnels pour un climat harmonieux au travail et le vivre-ensemble.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2024-11-10 13:02:20

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