Total : 11251 résultats trouvés.
Page 53 sur 563
Toujours dans la lancée de la 13e journée africaine de la sécurité routière, après la sensibilisation des chauffeurs de véhicules et d’engins, le 21 novembre dernier, avec comme tâche, la sensibilisation de proximité sur le port de la ceinture de sécurité et le port du casque pour les conducteurs de motocycles, la distribution des flyers et documents pouvant permettre aux populations et/ou, les usagers de la route de saisir l’intérêt de l’insécurité de nos routes. Ceci, par une centaine d’agents et personnes déployés à travers la ville capitale, des équipes de la DGTT (Direction Générale des Transports Terrestres) guidées par son Directeur Général. Le DG Patou Atali Mopaya, a organisé une rencontre avec le collectif des conducteurs des taxis-motos de Brazzaville, le 21 novembre 2024 dans la salle de conférence de l’hôtel de la Préfecture, en présence du président du collectif des taxi motos, pour leur donner les mesures et les lois prises par le gouvernement de la République sur l’organisation et le fonctionnement du métier de conducteur de taxis-motos, en vue de leur encadrement et de la professionnalisation de ce secteur de transport public.
C’est dans une salle de conférence de l’hôtel de la Préfecture que le Directeur Général des Transports Terrestres, Patou Atali Mopaya a rencontré les conducteurs de motos de la ville, en présence du président de leur collectif,

Au cours de la rencontre, le Directeur des Transports Urbains et Routiers, Monsieur Mouandza, a présenté puis expliqué les règles autour de l’utilisation des motos dans le pays. Dans un langage pédagogique et instructeur, mesures du décret visant à améliorer la sécurité des usagers. Le gouvernement de la République, par décret N° 2024-324 du 9 juillet 2024, a mis en place une réglementation stricte pour encadrer l’activité de transport public de personnes par motocycle.

« Désormais, tous les motocycles utilisés dans le transport public devront être immatriculés, assurés et passer un contrôle technique périodique. Ils devront également être équipés de deux casques, d’un désinfectant pour les casques et d’une trousse des soins pour les premiers secours », a-t-il mentionné.
Parmi les conditions exigées pour l’exercice et la pratique de la profession des conducteurs de taxi motos, ceux-ci doivent remplir les exigences suivantes : être âgés de 18 ans ou plus ; détenir un permis de conduire de catégorie A ou A1 ; avoir un certificat de capacité pour le transport public ; fournir un certificat médical valide et porter un gilet fluorescent numéroté.
Pour des raisons de sécurité, il leur est strictement interdit de transporter plus d’un passager ou rouler à plus de 50 km/h. La position ’’amazone”, où la cliente s’assoit de travers.
« Le décret réserve l’exercice de l’activité de taxi motos aux citoyens congolais, hommes et femmes, et exige que les conducteurs soient affiliés à des groupements professionnels ou entreprises agréés par l’Etat. Les collectivités locales, quant à elles, sont chargées d’adapter ces règles aux besoins spécifiques de leurs territoires.
Toute infraction aux dispositions du décret expose les contrevenants à des amendes ou à une suspension temporaire ou définitive de leur activité, conformément à la réglementation en vigueur », a renchéri Monsieur Mouandza.
Ensuite, M. Ossa, le directeur de la stratégie et des politiques interdépartemental à la DGTT, a présenté de son côté, les documents d’identité pour les utilisateurs des deux roues. Ii a aussi défini les documents nécessaires et leur utilisation pour la pratique de cette nouvelle profession.

Enfin, dans son propos explicatif et conclusif, le DGTT Patou Atali Mopaya s’est exprimé clairement devant l’auguste auditoire, venu nombre l’écouter. Atali Mopaya, comme un bon père à ses enfants, a donné la quintessence de cette réunion, qui avait valeur de leçon de formation, pour l’exercice et la pratique dans ce secteur qui devient dorénavant une profession bien encadrée et bien règlementée par l’Etat congolais.

Il les a exhortés à plus de responsabilité afin d’adhérer à cet encadrement et à la professionnalisation de ce secteur qui tant soit peu soulage les populations de nos cités et grandes agglomérations, qui connaissent au problème crucial de transport public, notamment dans les périphéries et les milieux ruraux.

Les conducteurs des taxi-motos et leur président du collectif étaient très satisfait au sortir de cette rencontre d’échanges avec Monsieur le Directeur Général des Transports Terrestres et, ont pris l'engagement de se mettre en règle et ont aussi promis de s’exécuter à cette nouvelle réglementation, qui finalement protège et rassure dans ce secteur de transport public.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo Brazzaville
Créé le 2024-11-23 07:05:40
L’ombre du découragement, moins d’un mois après avoir ouvert son exploitation. À Madingou, dans le département de la Bouenza (sud), un jeune fermier a été victime d’un vol de moutons. Sept (07) bêtes de son troupeau ont été emportées de son exploitation, au milieu de la nuit du lundi 18 au mardi 19 novembre 2024. Si d’autres agriculteurs de la ville de Madingou ont également eu à déplorer de précédents vols de moutons, le coup est particulièrement dur pour l’agriculteur. Âgé d’une trentaine d’années, le jeune père de famille venait de commencer son activité, une vingtaine de jours plus tôt.
Des traces d’un véhicule ont été identifiées sur le terrain clôturé où Aimé Blaise Kaya laissait paître son troupeau d’une dizaine de têtes.
Les lattes qui protégeaient l’enclos ont également été jetées bas. Une brebis rescapée a été retrouvée à l’écart du site, en état de panique, ses pattes attachées.
Toujours en état de choc, l’agriculteur concerné, selon une source proche du dossier, soupçonne les habitants de la ville en complicité avec ceux des villes proches de Madingou.
Sonné par le vol de ses bêtes et farouchement décidé à les retrouver, le jeune homme a dû être dissuadé par ses proches de visiter les quelques bidonvilles qui enserrent la capitale départementale de la Bouenza.
Une enquête a été ouverte, après le dépôt d’une plainte, pour tenter de retrouver des traces des personnes impliquées dans le vol.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-22 16:47:54
Il y a peu, l’écrivain chercheur congolais, le Docteur Michel Innocent Peya, Ambassadeur des Droits et Devoirs de l’humanité et de l’Environnement, prévenait qu’aucun pays au monde, même parmi les plus nantis, n’était à l’abri des affres du climat, pour lequel tous doivent conjuguer les efforts, pour sa préservation. L’inondation de la ville de Pointe-Noire ce matin, conforte la justesse de ces propos contenus dans son ouvrage intitulé « Ultimatum de la nature : Enjeux et perspectives du retour en urgence des États-Unis dans la bataille climatique ». Ainsi dit, le centre-ville, les administrations décentralisées, les banques, les écoles et les lieux de commerce de Pointe-Noire ont été victimes des inondations. En effet, dans la nuit du 21 au 22 novembre 2024, aux environs de 3 heures du matin, une pluie avec des fortes précipitations s’est abattue sur la capitale économique du Congo.
Au bout de 2 heures la ville océane s’est retrouvée envahie d’eau de ruissellement.

Une situation qui a causé la colère des victimes qui estiment ne pas voir les actions de l’équipe municipale, visant à lutter efficacement contre la problématique des inondations récurrentes dans la deuxième ville du pays.
Au bout de plusieurs heures de pluie intense, les dégâts matériels se sont multipliés en millier ; table banc, tabouret, ustensiles de cuisine, réfrigérateur, congélateur, téléviseur écran plasma, vêtements, cosmétiques rien n’a été épargné par cette catastrophe naturelle, la première du genre depuis le retour des vacances.

À près de 20 centimètres de hauteur, les microbes et autres bactéries ont cohabité avec les populations des quartiers. C’est tous les Ponténégrins qui avaient les pieds trempés dans l’eau.
Une situation qui remet au goût du jour l’urgence d’aménager la presqu’île Ponton la belle où vivent 1.420.612 habitants, selon le recensement 2023.
Désormais à Pointe-Noire, on ne regarde plus sur terre, mais dans le ciel, dont on perçoit « l’ultimatum » dirait le Docteur Michel Innocent Peya, le véritable porte étendard de la vision écologique du Président congolais, Denis Sassou-N'Guesso, le leader écolo-visionnaire.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-22 13:55:15
La dent en or de Patrice Lumumba, le héros de l'indépendance de la République démocratique du Congo (RDC), est en sécurité et n'a pas été volée, selon sa fille Juliana Lumumba. Un véritable ouf de soulagement pour une nation saisie par la peur que la seule relique du vénéré premier Premier ministre du pays ait été volée après que son mausolée dans la capitale, Kinshasa, a été vandalisé dans la nuit de lundi 18 à mardi 19 novembre 2024.
Des images ont circulé montrant qu'une porte vitrée avait été brisée pour accéder à la chambre où l'on pouvait voir un cercueil.
Juliana Lumumba a déclaré que des inquiétudes antérieures concernant la sécurité du site avaient incité la famille à déplacer la dent dans un endroit plus sûr.
La dent n'a été rendue à la famille Lumumba par l'ancienne puissance coloniale, la Belgique, qu'il y a deux ans, et avait été placée dans le bâtiment commémoratif spécial.
Lumumba était très apprécié, non seulement dans son pays, mais aussi dans toute l'Afrique, pour sa critique virulente du colonialisme, et il est devenu une icône du panafricanisme.
Il était considéré comme un symbole de changement et d'espoir après les années pénibles passées sous la domination belge, au cours desquelles des millions de Congolais sont morts ou ont été torturés.
Mais quelques mois après l'indépendance du pays vis-à-vis de la Belgique en 1960, il a été renversé de son poste de premier ministre.
Alors qu'il était seulement agé de 35 ans, il a été fusillé par un peloton d'exécution en janvier 1960, avec le soutien tacite de la Belgique.
Son corps a ensuite été dissous dans de l'acide, mais l'officier de police belge Gérard Soete, qui a supervisé l'odieuse destruction de ses restes, a emporté la dent en guise de souvenir.
Le retour de la dent en or de Lumumba en juin 2022 a fait l'objet de célébration en République démocratique du Congo, et la dent a été transportée lors d'une tournée dans le vaste pays pour que les gens puissent lui rendre hommage.
Selon les autorités locales, quatre suspects ont été arrêtés pour cette profanation, mais leur identité n'a pas été rendue publique.
Juliana Lumumba indique que la Fondation Lumumba souhaite reprendre la gestion du mausolée en raison de problèmes de sécurité et qu'elle fait pression sur le gouvernement pour qu'il le fasse.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2024-11-22 11:00:32
Le Congo-Brazzaville, à travers la société de téléphonie mobile MTN-Congo, a lancé officiellement, jeudi 21 novembre 2024 à Brazzaville, la cinquième génération de technologie (5G), en vue d’améliorer la connectivité à haut débit et de favoriser l’inclusion financière au Congo. Cette technologie de pointe a été lancée par le Président de la République, Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, en présence de plusieurs autorités du pays.
Avec ce lancement, la République du Congo devient le premier pays à implémenter la 5G en Afrique centrale.
En effet, la 5G, opérationnelle dans les deux grandes villes du pays, va permettre à MTN-Congo non seulement de contribuer à réduire la fracture numérique et à faire progresser la réalisation des Objectifs de développement durable (Odd) des Nations unies à travers ses activités, mais également de poursuivre ses efforts pour développer de nouvelles technologies et solutions qui contribuent au progrès du pays.
La 5G, ou 5G NR (New Radio) est, comme son nom l’indique, la 5e génération de communications mobiles qui succède à la 4G LTE, et avant elle la 3G et la 2G.
Parmi les promesses phares de la 5G, on retrouve d’abord un débit multiplié par 10, mais aussi une latence fortement réduite, divisée par 10. Surtout, la 5G devrait permettre de gérer le nombre toujours plus grand d’appareils connectés.
On ne parle plus uniquement des smartphones, mais aussi des ordinateurs, de tout un écosystème d’objets connectés, en particulier dans le monde professionnel.
Derrière cette dernière notion se cache surtout l’idée que de plus en plus de machines autonomes seront connectées au réseau mobile : sécurité, maison connectée, etc.
La 5G a pour objectif également d’éviter la saturation des réseaux 4G qui sont déployés sur plus de 96% du territoire. Les utilisateurs auront un débit qui sera supérieur. Il sera par exemple possible d’utiliser des services de visioconférence davantage performants ou d'utiliser des drones dans l'agriculture.
La mise en place d’une 5G utile, répondant aux besoins du plus grand nombre, sera au bénéfice de domaines variés parmi lesquels les infrastructures de santé publique, de transport, services publics, biens collectifs, etc.

Au cours de cette cérémonie de lancement, un échantillon de huit agents du groupe Mtn a été décoré, entre autres, aux grades d’officier et chevalier.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-22 10:17:38
Des ouvrages de drainage d’eau de pluie sont réalisés à Mouana-nto dans le premier arrondissement de la ville sucrière (sud), autrefois affecté par les inondations et l’avancée des érosions.
Sur la principale avenue qui débouche sur la rivière Divouba, un ouvrage en gabions a été construit pour stopper l’avancée des érosions et protéger la voie ferrée.
Comme dans les autres quartiers ciblés par les travaux, les ruelles du quartier 1 Mouana-nto sont désormais aménagées et ornées de pavés.

Un peu plus loin au quartier 23 Moukoukoulou, dans l’arrondissement 2 Soulouka, réputé être une zone des ravins, d’importants travaux sont en cours de finition pour mieux canaliser les eaux et surtout préserver les habitations.
« Ces ouvrages sont exceptionnels. C’est pour la première fois qu’au Congo le système de Matelas Reno et de Terramesh a été utilisé pour construire les ouvrages de traitement des érosions. Il s’agit d’un type de gabion destiné à conduire les eaux tout en protégeant le sol. Nous saluons l’appui du gouvernement congolais, des partenaires de l’UE, ainsi que des partenaires de mise en œuvre de ce programme Villes résilientes en République du Congo », s’est réjoui Michel Batomissa Malanda, le maire de Nkayi, dans le département de la Bouenza (sud).
Pour le maire de Nkayi, la réalisation des infrastructures d’assainissement, avec le système de gestion des eaux pluviales et de collecte des déchets ménagers, contribuera au développement local, au bien-être des communautés et à l’attractivité de la ville.
Il envisage également de renforcer l’éclairage public au niveau des sites aménagés, notamment « la Corniche » de Mouana-nto, dans le but d’en faire un site d’attraction.
Les autorités municipales comptent valoriser aussi les ouvrages d’assainissement pour renflouer les caisses locales.
A ce jour, près de 7 km de voies ont été aménagées, avec des caniveaux et dalots, en plus de 8 km de pistes en latérite compactée.
La commune de plus de 100 000 habitants est donc bénéficiaire du programme ‘‘Villes résilientes’’, financé par l’Union européenne(UE), visant à assurer le développement équilibré des villes secondaires.
La ville d’Owando, chef-lieu de la Cuvette (nord), est aussi bénéficiaire de ce programme phare de la coopération Congo-UE.
Depuis près de quatre années, les partenaires européens ont déboursé 21 milliards FCFA pour l’ensemble du projet, dont 12,5 milliards FCFA pour la construction des ouvrages de canalisation et d’assainissement.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-22 08:58:46
A l’occasion de la journée mondiale de l’enfance, le 20 novembre 2024, un rapport intitulé : « La Situation des enfants dans le monde 2024 : L’avenir de l’enfance dans un monde en mutation projette qu’à l’horizon 2050, les pressions climatiques et démographiques poseront des défis de taille aux enfants à travers le continent », a été publié simultanément à Washington, aux USA et à Johannesburg en Afrique du Sud. Des mesures urgentes sont nécessaires pour protéger l’avenir des enfants, d’après ce nouveau rapport de l’UNICEF.
En effet, le rapport qui s’intitule La Situation des enfants dans le monde 2024 : L’avenir de l’enfance dans un monde en mutation projette qu’à l’horizon 2050, les pressions climatiques et démographiques poseront des défis de taille aux enfants à travers le continent. Bien que la croissance démographique reste élevée, la proportion d’enfants par rapport aux adultes devrait diminuer, passant de 50 % dans les années 2000 à moins de 35 % dans les années 2050. À mesure que nous avançons dans le 21e siècle, l’avenir de l’enfance sera de plus en plus lié à l’Afrique : d’ici 2100, il y aura plus d’enfants en Afrique que dans toute autre région du monde.

Par ailleurs, le rapport met en avant trois grandes tendances mondiales : le changement démographique ; les crises climatiques, environnementales et les technologies de pointe, et souligne leur impact disproportionné sur des régions vulnérables comme l’Afrique subsaharienne.
« Des chocs climatiques aux dangers en ligne, les enfants sont confrontés à une myriade de crises vouées à s’intensifier au cours des années à venir », indique Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « Les projections présentées dans ce rapport montrent que le monde que nous léguerons aux enfants sera façonné par les décisions que les dirigeants mondiaux prennent, ou ne prennent pas, aujourd’hui. L’imagination ne suffira pas à leur offrir un avenir meilleur. Il faut agir. Des décennies de progrès, en particulier pour les filles, sont menacées ».
Aussi, l’Afrique a-t-elle réalisé d’importants progrès pour les enfants ces dernières décennies, mais des problèmes majeurs persistent, notamment la crise de l’apprentissage. Si le continent ne fait pas davantage pour développer les compétences et le potentiel énorme de ses enfants et jeunes, il risque de rater une opportunité sur le dividende démographique qu’offre sa jeune population.

Cependant, la crise climatique pose des menaces immédiates, avec des prévisions qui indiquent que les enfants d’Afrique subsaharienne seront de plus en plus exposés à des phénomènes météorologiques extrêmes d’ici 2050, notamment des vagues de chaleur extrême et des inondations. Ces aléas climatiques affecteront de manière disproportionnée les enfants ayant un accès limité à des infrastructures résilientes, des soins de santé, de l’eau potable et une éducation de qualité.
Il est à noter que, l’Afrique subsaharienne est également l’une des régions les plus touchées par la fracture numérique. En 2024, l’accès à Internet est quasiment universel dans les pays à revenu élevé, tandis que seulement 26 % de la population est connectée dans les pays à faible revenu. Cet écart limite l’accès des enfants aux compétences numériques essentielles et freine leurs opportunités futures, alors que l’utilisation des outils numériques devient incontournable dans l’éducation et l’emploi. D’ici 2030, plus de 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne nécessiteront des compétences numériques.
Malgré ces défis, il y a de l’espoir. Avec des investissements accrus dans l’éducation, l’espérance de vie et l’accès à l’éducation en Afrique subsaharienne devraient s’améliorer. Le rapport prévoit que près de 96 % des enfants dans le monde auront accès à une éducation primaire d’ici les années 2050 – une tendance soutenue par l’UNICEF à travers l’Afrique.

Le rapport de l’UNICEF appelle à des mesures urgentes pour relever les défis liés aux trois grandes tendances, notamment : Investir en faveur de l’éducation, de services et de villes durables et résilientes pour les enfants ; Renforcer la résilience aux changements climatiques des infrastructures, des technologies, des services essentiels et des systèmes d’aide sociale ; Fournir une connectivité et des technologies sûres et accessibles à tous les enfants.
« La Journée mondiale de l’enfance constitue une occasion pour les dirigeants de démontrer leur engagement à l’égard des droits et du bien-être de chaque enfant », conclut Catherine Russell.
« Nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour les enfants de demain, mais nous devons nous y atteler dès aujourd’hui », a insisté avec force et détaille Catherine Russell, Directrice général de l'UNICEF.
VADLDA SAINT-VAL / Source : UNICEF-Congo
Créé le 2024-11-22 06:39:00
Denis Pryen, le fondateur de la maison d’édition indépendante, spécialiste des sciences humaines et de la francophonie, a porté plainte contre son neveu. Il l’accuse d’avoir pris le contrôle du groupe à son insu et d’avoir utilisé ses ressources financières à son profit.
À l’approche du cinquantième anniversaire des éditions L’Harmattan, institution spécialiste des sciences humaines et de la francophonie qu’il a cofondée en 1975, Denis Pryen se préparait à célébrer l’étonnante pérennité de sa petite maison indépendante. Mais la fête s’annonce mal : c’est devant les tribunaux que l’homme, âgé de 85 ans, s’apprête à passer les prochains mois. Car il dénonce la captation de son entreprise par son propre neveu, Xavier Pryen. « Il s’est rendu propriétaire d’un groupe valorisé à 15 millions d’euros sans mettre un seul euro. Il a siphonné l’argent et maintenant il veut vendre. L’Harmattan va dans le mur », s’indigne Denis Pryen dans son appartement parisien du Quartier latin.

Mercredi 13 novembre, l’éditeur a adressé à la procureure de Paris une plainte contre X pour plusieurs motifs dont « abus de biens », « escroquerie », « abus de faiblesse » et « faux et usage de faux ». Cette plainte est « en cours de traitement »,fait savoir le parquet de Paris. Consultée par Le Monde, elle dénonce « une entreprise massive et systématique de pillage du groupe L’Harmattan, par des actions conçues, concertées et indivisibles entre elles et sciemment conduites sur la durée, qui devaient aboutir finalement à la cession d’un groupe d’édition et d’activités culturelles emblématique du monde éditorial français, gravement affaibli ». Par ailleurs, une procédure est également en cours devant le tribunal de commerce de Paris. Une audience a eu lieu le 15 novembre, dont la décision a été mise en délibéré.
Sollicités, Xavier Pryen et son avocat, Me Marc Delassus, également visé en tant que complice, n’ont pas souhaité s’exprimer en détail. « Ma priorité absolue, comme président du groupe, vigilant de ses intérêts et de ceux des équipes, est d’être sur le pont et de continuer de porter l’élan nécessaire à l’activité et l’organisation de l’entreprise, dans une phase ardente de reconfiguration et d’adaptation au marché », se contente de déclarer Xavier Pryen.
Un modèle économique singulier
Les éditions L’Harmattan (environ 8 millions d’euros de chiffre d’affaires par an) ont été créées il y a un demi-siècle pour accompagner les mouvements tiers-mondistes et donner une voix aux cultures du Sud. Particulièrement intéressée par le monde francophone, et notamment l’Afrique, la maison publie, en très grande quantité, de la littérature, des ouvrages de sciences humaines et des travaux de recherche – des écrits souvent ultra-spécialisés, au lectorat confidentiel.
Son modèle économique est singulier, parfois décrié : les auteurs sont rémunérés seulement, et faiblement, à partir du 501e exemplaire vendu. Ce qui revient pour beaucoup à ne pas toucher de droits d’auteur, l’enjeu primordial étant d’être publié. « C’est une maison d’édition universitaire internationale, une référence dans le monde », commente le philosophe Jacques Poulain, l’un des 250 directeurs de collection qui sélectionnent les textes publiés.
Pour comprendre l’affaire qui secoue aujourd’hui cette institution, il faut remonter à l’année 2006. Affaibli par un cancer, Denis Pryen choisit de concentrer ses forces sur le travail éditorial et de transmettre la direction de L’Harmattan à Xavier Pryen. « C’est le fils de mon frère Jacques, avec qui je m’entendais à merveille et en qui j’avais toute confiance », raconte Denis Pryen. Chef d’entreprise, son neveu est nommé président de HDP, la société holding détenant la maison d’édition parisienne.
À cette place, selon le récit de son oncle, Xavier Pryen se serait rendu propriétaire du groupe avec une série d’opérations financières dont le fondateur n’aurait pas mesuré les implications. La première intervient en 2011, quand HDP rachète, pour 2 millions d’euros, une société appartenant pour moitié à Xavier Pryen. Sofip a peu de choses à voir avec l’édition : elle gère des aires de jeux pour enfants. Et elle ne semble pas alors au mieux de sa forme, sortant de deux exercices de perte nette (près de 1,9 million d’euros cumulés).
« Denis Pryen a signé en confiance »
Xavier Pryen a-t-il cherché à se débarrasser d’une activité déclinante en la faisant absorber par un groupe prospère ? S’abstenant de percevoir la somme de 1 million d’euros qui lui revient, il préfère l’inscrire en créance en compte courant de HDP et la convertir en capital le 28 février 2012. Le voici propriétaire de 10 % de la holding de L’Harmattan, à travers des actions dotées de droits de vote quadruples, qui lui donnent 30 % des pouvoirs.
S’ensuivront, au fil des années, plusieurs augmentations de capital réservées, attributions d’actions de préférence et distributions de dividendes mis en réserve qui aboutiront à donner au président de HDP le contrôle de 65 % du groupe et le droit à 85 % des dividendes, le maigre solde restant entre les mains de Denis Pryen et de son fils Guillaume.
Pour le fondateur, cette « expropriation », réalisée grâce à des actes officiels votés en assemblée générale, s’est faite à son insu. Comment est-ce possible ? Denis Pryen assure que des faux imitant sa signature ont été commis. Mais il reconnaît aussi – sa faiblesse dans le dossier – qu’il a validé certaines propositions sans y prêter attention. « Nous publions 2 500 livres par an. Au quotidien, on est pris par la nécessité de faire tourner la machine », se justifie-t-il.
« Denis Pryen a signé en confiance, parce qu’il avait affaire à son neveu et à l’avocat historique du groupe. C’est un intellectuel, pas un gestionnaire. Il aurait dû être plus attentif, mais on l’entretenait dans une croyance trompeuse », avance Me Jean-Pierre Gastaud, son conseil. Denis Pryen se serait seulement rendu compte qu’il était devenu minoritaire au capital à l’automne 2023, lors de la vente par HDP (pour 7,3 millions d’euros) du Lucernaire, un théâtre parisien qu’il avait racheté en 2004.
Recherche de « repreneurs constructifs »
D’autres actes de gestion de Xavier Pryen sont dénoncés par le plaignant, qui les juge contraires à l’intérêt de L’Harmattan. C’est notamment le cas d’une « convention de prestation de services » signée en 2013 entre HDP et une société personnelle de Xavier Pryen, par laquelle ce dernier aurait touché 354 000 euros de rémunération annuelle supplémentaire. Il lui est également reproché d’avoir utilisé les ressources de la maison d’édition pour acheter, par le biais de sociétés civiles immobilières, des biens immobiliers dont HDP avait l’usufruit et lui-même la nue-propriété à titre individuel. Le préjudice est estimé par Me Gastaud à plus de 4 millions d’euros.
Pour Denis Pryen, cette gestion « délictueuse » a asséché les capacités financières du groupe et menace son avenir. Il insiste sur la volonté de « démantèlement » de son neveu, illustrée par la cession du Lucernaire, prélude à une vente complète. De fait, dans un courriel adressé en janvier aux directeurs de collection, Xavier Pryen a indiqué qu’il souhaitait quitter son poste « d’ici à septembre 2024 » – projet non réalisé à ce jour – et trouver des « repreneurs constructifs ».
Plusieurs dizaines de directeurs de collection et d’auteurs de L’Harmattan se sont réunis en association pour soutenir Denis Pryen, le Collectif Harmattan. « Tout ce qui intéresse Xavier Pryen, c’est de partir avec la caisse. Nous craignons qu’il vende L’Harmattan à quelqu’un qui ne comprend pas les enjeux et que cette maison soit détruite », commente Jacques Poulain, le président de ce collectif. « L’Harmattan est un modèle unique dans l’édition, qui publie des travaux universitaires publiés nulle part ailleurs, renchérit Patrick Karam, docteur en sciences politiques et vice-président de ce collectif. Pour nous, il y a une dérive mercantile depuis plusieurs années. L’objectif n’est plus de remplir une mission d’intérêt public, mais de capter l’argent d’une entreprise. »
Les Échos du Congo-Brazzaville/Source JustePaste.it(Jérôme Lefilliâtre)
Créé le 2024-11-21 22:21:25
A l’occasion de la célébration de la 13e journée africaine de la sécurité routière, le Directeur général de la DGTT (Direction Générale des Transports Terrestres), Monsieur Patou Atali Mopaya, en compagnie de ses collaborateurs, ont organisé, le 20 novembre 2024 à Brazzaville, une opération d’information, de sensibilisation, d’éducation et de distribution des flyers aux automobilistes et motocyclistes de la ville capitale. Cette journée, la 13e du genre s’est célébrée sous le thème : « La formation à la conduite de tout véhicule et engins routier, gage de la sécurité routière ». Des équipes des collaborateurs du DG étaient mobilisés dans les différents ronds-points et grandes artères de la place pour une descente de sensibilisation sur le terrain.

Comme chaque année depuis maintenant 13 ans, la Direction Générale des Transports Terrestres organise la journée africaine de la sécurité routière a l’instar de nombreux pays Africains. Cette année, la DGTT n’a pas dérogé à sa règle et organise deux évènements, sous le thème « La formation à la conduite de tout véhicule et engins routier, gage de la sécurité routière », afin d’éduquer, sensibiliser et informer la population congolaise sur les risques des conséquences des accidents de la circulation routière.

En effet, une centaine d’agents, constitués par des équipes d’une dizaine de personnes, ont distribué des flyers traitants de 4 sous-thèmes liés au thème principale à savoir : L’Alcool au volant, La vitesse, Cédez le passage et le port de la ceinture de sécurité. Ils étaient ainsi déployés pour sensibiliser, éduquer et informer directement la population congolaise dans les points suivants : Rond-point Poto-Poto ; Rond-Point Koulounda ; Antonio Agostino Neto ; Rond-point Mikalou ; l’esplanade du CNTV à Nkombo-Matari ; Mazala, Rond-Point Moungali ; Virage Maya-Maya ; Rond-point de la place de la République (IFC ex CCF) et le Pont du Djoué.

Cette ronde avait pour objectif de rappeler aux usagers de la route, les différentes règles de circulation, en insistant surtout sur le port obligatoire de la ceinture de sécurité pour tous les occupants ou passagers du véhicule, mais également du port du casque pour les motocyclistes et leur client à bord.
Le Directeur général du transport terrestre a d’ailleurs indiqué « qu’en cinq ans, nous avons enregistré plus de 12.562 accidents, dont 1040 mortels ».

Par ailleurs, M. Atali Mopaya prévoit une rencontre, ce jeudi 21 novembre 2024 avec le collectif des motos-taximen de la ville capitale, pour les inciter à mieux se former et de respecter le port du casque et de limiter le nombre de clients à transporter, qui se limite à une seule et unique personne. Une entrevue avec les élèves est aussi prévue, car « les élèves d’aujourd’hui sont les conducteurs de demain », a-t-il martelé.

Sur les différents flyers partagés, on pouvait lire des messages dénonciateurs et apostropheurs comme : rouler vite, c’est raccourcir sa vie respectez les limites de vitesse pour préserver la vôtre et celle des autres ; un verre de trop, un destin brisé. Si vous buvez, ne conduisez pas ; conduire sous l’emprise de stupéfiants met votre vie ainsi que celle des autres en danger ; la ceinture, votre première ligne de défense en cas d’accident. Ne l’oubliez jamais.

Cette activité de la Direction général des Transports terrestres a pour but de favoriser une meilleure sécurité routière et baisser de façon raisonnable le taux d’accidents de circulation en République du Congo.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo Brazzaville
Créé le 2024-11-20 20:52:05
Ce génie a mis, à travers son émission Vidéo 45 sur Télé Congo, son talent au service de la musique congolaise, africaine et mondiale. Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, Charly Noël, hospitalisé depuis plusieurs semaines à l’hôpital de Makélékélé, dans le premier arrondissement de Brazzaville, et incapable de faire face aux frais hospitaliers, sollicite l´aide des personnes de bonne volonté pour sa prise en charge.
L’immense, le célébrissime animateur et producteur de Télé Congo traverse une période difficile de sa vie, loin de son micro et de son studio.
Une voix qui a fait les beaux jours de Télé Congo dans les années 80. Et une émission qui a fait trembler les murs des habitations de plusieurs congolais : Vidéo 45, tous les samedis après-midi.
Dans les années 80, la Musique congolaise va connaître un renouveau extraordinaire, impulsée par l’emblématique animateur et producteur de Télé Congo.
Grâce à lui, plusieurs artistes de l’époque, peu connus au Congo-Kinshasa (ex Zaïre) ou au Congo-Brazzaville ont été propulsés très loin des frontières nationales et ont connu un succès phénoménal.
L'on ne devait pas attendre que l'irréparable se produise pour agir.
C'est plus que jamais le moment de lui témoigner la reconnaissance car, en le faisant, l'on reconnaît sa valeur, son engagement, son influence sur la jeune génération des animateurs et producteurs congolais et africains.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-20 15:53:22
Elle est Simbou Vili. Sa voix se veut singulière pour exprimer des sonorités musicales qui s’égrènent tel une ode à la nature. Cette nature chargée d’histoire et qui s’élève altière, entre la forêt du Mayombe et les plages de Pointe-Noire, meuble ses créations multiples, notamment un livre de belle facture, le roman « La Légende de Kumba ». Simbou Vili s’est prêtée à nos questions.
Les Échos du Congo-Brazzaville : On vous connaît musicienne, plasticienne et peintre, on vous découvre auteure… La voix et le pinceau ne vous suffisaient-ils pas ?
Simbou Vili : Il est des choses que la voix et le pinceau seuls ne peuvent retranscrire. Parler de l’accès à soi, par exemple, nécessite que l’on passe par la plume, pour ne serait-ce que décliner les différentes étapes du cheminement personnel…

LECB : Vous faites-là allusion à l’initiation, un motif qui caractérise votre œuvre…
Simbou Vili : Effectivement, convoquant souvent l’imaginaire Kongo-Vili, les thèmes de l’oralité et des traditions sont récurrents dans mon œuvre, je ne m’en cache pas. Mais la connaissance de soi n’est pas que l’apanage d’une culture, aussi millénaire et structurée soit-elle ! Elle est universelle. De fait, comme partout ailleurs, cet exercice noble s’apparente à une odyssée, et il passe obligatoirement par des étapes, des péripéties devrai-je dire, et cela exige du courage, de la détermination et de la force.
Si le savoir découle de l’éducation ou de la transmission, la connaissance, elle, vient de notre volonté à percevoir le mystère en nous. C’est pourquoi je rapporte la légende de cette jeune femme Kumba, prédisposée à aller à sa propre découverte.
En fin de compte, l’héroïsme, le vrai, c’est la connaissance de soi ! De la verticalité découle l’horizontalité, je veux dire que tant qu’on n’est pas en harmonie avec soi-même, tant qu’on ne descend pas dans la grotte de son inconscient et subconscient, on ne peut prétendre à l’altérité.

LECB : Pourquoi avoir fait le choix d’une femme plutôt que d’un homme ?
Simbou Vili : (Rires) J’ai beaucoup dessiné et chanté la femme africaine en général et congolaise en particulier, alors je ne pouvais pas déroger à ce qui me tient à cœur. D’ailleurs, je ne suis pas la seule à faire d’elle la détentrice du savoir ou à la doter de qualités morales susceptibles de l’accompagner son cheminement.
Je crois savoir que dans « Le Banquet » de Platon, c’est la femme qui détient le savoir ! Dans « La flûte enchantée » de Mozart, Tamino est sauvé par trois femmes, lesquelles, courageuses, tuent le monstre qui le poursuivait.
Propos recueillis par la Rédaction
Créé le 2024-11-20 13:30:42
Un incendie d’une rare violence s’est déclaré ce mercredi matin au grand marché de Pointe-Noire. Les dégâts matériels sont importants et risquent de s’aggraver. Après plusieurs heures de lutte contre le brasier, les riverains n’ont pas réussi à maîtriser les flammes qui sont venues à bout de plusieurs magasins du plus grand marché de la capitale économique du Congo.
Selon plusieurs témoignages, l’incendie s’est déclaré ce matin. Pendant plus de deux heures, les sapeurs-pompiers ont lutté contre les flammes tandis qu’un vent violent propageait l’incendie à d’autres bâtiments dégageant une fumée noire et asphyxiante au grand marché de la ville océane.
Des centaines de badauds s’étaient massés à proximité pour observer le sinistre.
L’origine de celui-ci n’est pas encore connue.
Les pompiers qui sont arrivés assez tôt sur les lieux ont plus ou moins circonscrire le feu qui avait déjà ravagé plusieurs locaux commerciaux.
Comme d’usage, une enquête a aussitôt été ouverte pour déterminer s’il s’agit d’un acte criminel ou accidentel.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-20 12:49:36
Le tronçon qui relie Ollombo-Abala (50km) est dans un état de dégradation avancée. Cette situation rend difficile la libre circulation des biens et des personnes pendant la saison pluvieuse et déplorer par la population.
Pour effectuer un voyage sur l’axe Ollombo-Abala pendant la saison pluvieuse est un calvaire. La pluie constante, le ruissellement d’eau, et l’embourbement des véhicules sont à l’origine de ces dégradations.
L’urgence est là, comme l’indique la population, qui a signalé le problème depuis plus d’un an.

Il s’observe un impact négatif sur la vie des habitants d’Ollombo et d’Abala. Les échanges de biens et de personnes s’amenuisent de plus en plus.
Pour l’heure, les populations subissent le caprice de dame pluie. Difficile de s’imaginer l’axe routier Ollombo-Abala opérationnel à toute épreuve.
Vivement une prise de conscience des autorités locales et départementales qui connaissent les urgences et les enjeux qui y sont liés.
La route constitue toujours le principal mode de déplacement des Congolais : elle est utilisée lors de 90 % des déplacements de voyageurs et de marchandises.
Le réseau routier congolais joue un rôle essentiel dans l’économie du pays, il est précieux pour l’aménagement et l’attractivité des territoires.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-20 10:04:55
Ces chiffres éloquents reflètent malheureusement la triste réalité. La dépendance alimentaire de notre pays vis-à-vis de l’extérieur est effectivement très forte. Le Congo-Brazzaville importe chaque année pour près de 800 milliards FCFA, c’est-à-dire que nous enrichissons chaque année d’autres pays à hauteur de ce même montant. Ce qui veut implicitement dire que nous nous appauvrissons chaque année de 800 milliards FCFA, selon le ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, Claude Alphonse N’Silou.
Claude Alphonse N’Silou a fait cette déclaration devant les sénateurs, lors de la séance de questions orales avec débat au gouvernement sur les statistiques qui ne sont pas favorables à l’économie nationale, le 15 novembre dernier à Brazzaville.
D’après des récentes statistiques, le Congo importe 78 000 tonnes de riz ordinaire, 24 705 tonnes d’huile de palme végétale, 16 000 tonnes de viande bovine, 46 000 tonnes de viande porcine, 106 000 de volailles et 32 000 tonnes de poissons de mer congelés, pour un montant annuel de plus de plus de 800 milliards FCFA.
Aujourd’hui, les efforts du gouvernement vont dans le sens de créer des conditions propices à une production nationale susceptible de couvrir dans un premier temps les besoins du pays, puis dans un second exporter sa production excédentaire.
Le but étant de permettre au Congo de s’enrichir, donc de devenir prospère.
« L’exécution du Plan national de développement dans les meilleures conditions ainsi que le respect de la stratégie nationale de la Zone de libre-échange continentale africaine vont permettre au Congo d’être prêt dans cinq ans, c’est-à-dire en 2030 quand les frontières seront ouvertes. Soyez-en rassurés, le gouvernement prend des dispositions de sorte que notre pays soit prêt dans cinq ans et que nos entreprises tirent davantage du marché unique qui arrive », a déclaré le ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-20 09:31:15
Les conducteurs des motos-taxis seront obligés d'acheter les plaques d'immatriculation pour leurs engins, le port des casques devient une obligation et un passager et non deux voire trois, selon la décision de la Direction générale des transports terrestres (DGTT).
Pour mieux organiser l'activité du transport des personnes par moto-taxi, la DGTT a pris des mesures importantes.
Il s'agit de l'obligation du port du casque, l’acquisition d'une plaque d'immatriculation et un passager et non deux voire trois.
Une mesure prise pour freiner l’augmentation des accidents de circulation dont la majorité des cas impliquent les engins à deux roues.
Le combat pour diminuer les accidents de circulation sur nos routes et surtout pour la sécurité du conducteur d’engin à deux roues et de son passager est désormais la grande préoccupation de la DGTT.
Au Congo-Brazzaville, les statistiques officielles indiquent que sur les 12.564 accidents routiers observés dans le pays, 3.708 impliquent les motocycles, soit un pourcentage de 29,51%.
Ce corps de métiers apporte du sang neuf dans le monde du transport, une vraie valeur ajoutée. Une réponse aux problèmes de transport dans les villes congolaises. Un business qui soulage plusieurs jeunes congolais étranglés par le chômage.
Près de 18 000 motocycles roulent au Congo. Ces engins, essentiellement importés d’Asie, sont souvent impliquées dans les accidents de la circulation.
On rappelle que le casque protège la partie centrale du corps humain, il protège le centre de commandement du corps humain : le cerveau. Bien que le crâne soit à l'origine résistant, la vitesse de la moto, le poids du motard et le poids des obstacles qu'il pourrait heurter ne lui laissent quasiment aucune chance de survie.
Sachez que ce type d'accident (sans protection) conduit soit à la mort immédiate, soit à la paralysie (dans le meilleur des cas). Le casque de moto est donc la meilleure protection qu'un motocycliste puisse avoir. Il absorbe les ondes de choc et offre des caractéristiques qui rendent la conduite plus confortable et plus sûre.
Entre autres, le port du casque est à la fois une mesure préventive (pour éviter les accidents) et une mesure curative (pour réduire l'impact du choc).
N'hésitez pas à porter un casque de moto, votre vie en dépend !
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-19 12:12:34
Le Congo-Brazzaville a enregistré 12.564 accidents de la route, occasionnant ainsi 1.040 décès, 4.707 blessés graves dont 4.376 blessés légers. Ces statistiques se situent pendant la période allant de 2020 à 2024, selon le Ministère congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande.
Les mêmes statistiques indiquent également que sur les 12.564 accidents routiers observés dans le pays, 3.708 impliquent les motocycles, soit un pourcentage de 29,51%.
Pour le Ministère congolais des Transports, les causes de ces accidents mettent l’homme au premier plan de par sa mauvaise prise de décision notamment l’excès de vitesse, les dépassements hasardeux, les défaillances du système technique de véhicules, y compris des comportements inciviques étaient à la base de nombreux accidents.
Le Ministère congolais des Transports a invité les conducteurs de véhicules, qui exercent déjà, à se faire recycler et à ceux qui s’intéressent à ce métier de se faire former, afin de s’imprégner des aptitudes de conduite nécessaires pour éviter les accidents afin de se déplacer avec un maximum de sécurité.
Éduquer les conducteurs à la prudence pour développer en eux, la valeur prudence. Les automobilistes devant passer d’une logique de conduite à celle de se conduire correctement sur la route.
La route cause des morts. Les Congolais en savent quelque chose.
Les cimetières du Congo sont garnis de ces milliers de passagers, innocents, poussés à la mort par des conducteurs irresponsables d'engins.
"La vie est un bien qui ne se reprend pas. Aucun homme ne peut la faire revenir, dès qu'en s'exhalant elle a franchi les lèvres" disait Homère.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2024-11-19 09:35:23
Malgré les efforts des responsables de la sécurité routière au Congo-Brazzaville, le phénomène des cascadeurs persiste à Pointe-Noire depuis plusieurs années. Les autorités ont précédemment sensibilisé les transporteurs en commun et les jeunes de la ville océane, menaçant de prendre des mesures drastiques en cas de récidive. Cependant, le phénomène semble reprendre après une brève accalmie
Alors que le gouvernement congolais s’évertue à remettre au bout du jour le civisme et les bons usages en commun, il reste qu’une frange de la population brille par des attitudes peu orthodoxes.
C’est le cas des apprenants cascadeurs qui refont, peu à peu surface sur le toit des autobus avec des figures acrobatiques au péril de leurs vies.
En effet, il n’est plus rare de les observer sur les toitures de moyens de transport en commun, se balançant avec allégresse en scandant des chants régulièrement obscènes. Et ce, sans se soucier des risques encourus en cas de loupés dans l’exécution d’une figure acrobatique.
Cette situation a attiré l’attention sur le besoin pressant de continuer les sensibilisations accrues sur les dangers des cascades, ainsi que sur la nécessité d’une supervision plus stricte de la part du personnel éducatif avec l’appui de la police nationale. Car la traque des cascadeurs reflète une préoccupation nationale qui appelle à une action concertée pour garantir la sécurité des jeunes congolais.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-19 09:09:27
Le Congo et la Turquie ont signé six nouveaux accords dans des domaines de la fiscalité, la protection des investissements, l’éducation, les Petites et moyennes entreprises (Pme), la topographie et la culture, lors de la 4e session de la Commission mixte de commerce, de coopération économique et technique tenue du 13 au 14 novembre à Ankara en Turquie. Ces accords visent à élargir le cadre juridique et le portefeuille de projets bilatéraux entre les deux pays afin de renforcer et de diversifier la coopération bilatérale entre les deux pays.
Dans son discours de circonstance, le ministre congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso a mis en avant les opportunités que la position géographique stratégique de la République du Congo offre, notamment en prévision de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
À cette occasion, il a souligné l’importance de diversifier et d’intensifier cette coopération.
Denis Christel Sassou Nguesso, a notamment, insisté sur la mise en œuvre effective des accords existants et la signature de nouveaux partenariats pour exploiter pleinement le potentiel des deux pays.
« Je suis persuadé que nos deux pays peuvent avoir une coopération beaucoup plus fructueuse et plus diversifiée et cela passe nécessairement par la mise en œuvre effective des accords existants et la signature d’accords nouveaux », a-t-il souligné.
Lors de la session, les deux parties ont fait le point sur la coopération existante entre les deux pays sur la base des orientations que les chefs d’État des deux pays ont données lors de leur dernière réunion bilatérale au sommet des Brics à Kazan. Ils ont salué l’héritage de coopération entamé depuis la signature, en septembre 2000, de l’accord-cadre de coopération entre les deux pays.
Cette rencontre a permis au ministre congolais d’inviter son homologue turc à découvrir les potentialités du Congo dont il lui a présenté un aperçu ayant mis en avant les projets prioritaires du pays.
Le ministre congolais a salué le travail des experts des deux pays pour la préparation des accords. Il les a encouragés à poursuivre leurs efforts pour finaliser les dossiers en cours et optimiser davantage les opportunités de coopération entre le Congo et la Turquie.
En outre lors de son séjour, Denis Christel Sassou Nguesso et le ministre turc de l’Éducation nationale, Yusuf Tekin, ont signé un accord de coopération dans le domaine de l’éducation mettant en avant la nécessité de renforcer les compétences et le capital humain pour accompagner le développement économique.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-18 22:16:26
Le Président Denis Sassou N’Guesso, a rendu hommage, le 16 novembre en Guinée-Bissau, à Amilcar Cabral, héros national et figure emblématique de la lutte de libération africaine. Il a fait cet hommage lors de la cérémonie commémorative marquant le 51e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau et des 60 ans de la création des forces armées de ce pays ainsi que le centenaire de la naissance d’Amilcar Cabral.
Invité d’honneur en Guinée-Bissau, le Président congolais Denis Sassou N’Guesso s’est exprimé devant une assemblée de chefs d’État, de dignitaires et de citoyens bissau-guinéens. Il a salué l’héritage impérissable d’Amilcar Cabral restant une source d’inspiration pour les peuples africains.

Dans son mot de circonstance, le Président Denis Sassou N’Guesso a mis en lumière le rôle déterminant qu’Amilcar Cabral a joué dans la quête de l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, soulignant son engagement face à l’adversité coloniale.

« Nous nous retrouvons ce jour pour magnifier le souvenir d’Amilcar Cabral, digne fils de ce beau pays et d’Afrique qui après s’être vaillamment battu pour le bien public et l’intérêt général, face à l’adversité, a fini par accéder au trône de la gloire et siéger au firmament de l’estime collective, rejoignant ainsi les béatitudes de l’immortalité », a témoigné le Président congolais.

À cette occasion, il a souligné la contribution de Cabral à l’émergence d’une conscience panafricaine, en s’appuyant sur des idées issues du panafricanisme et de la négritude.
« Le nom d’Amilcar Cabral restera gravé à jamais et en lettres d’or sur le fronton du Panthéon des dignes fils de notre continent qui ont payé au prix du sang leur engagement anticolonialiste à l’instar de Patrice Lumumba, Nelson Mandela, Eduardo Mondlane, et Samora Machel ainsi qu’à Marien Ngouabi, ancien président du Congo, qui a soutenu activement les luttes d’émancipation du continent », a-t-il dit.

À cet effet, le Président Denis Sassou N’Guesso a insisté sur la nécessité de préserver l’héritage des pères fondateurs africains tout en œuvrant à l’unité et au développement du continent, qu’il a qualifié de « clé incontournable pour ouvrir les portes du futur ».
Denis Sassou N’Guesso a exhorté la jeunesse africaine à prendre le relais des luttes pour la dignité, la souveraineté et le progrès. « Levons-nous, à notre tour, pour porter aux yeux du monde la dignité de l’Afrique ! », a-t-il déclaré, en appelant à une mobilisation commune pour relever les défis climatiques et socio-économiques.
La décoration des cadres militaires et le lancement du livre du parcours de combattant a aussi marqué cette cérémonie.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-18 21:08:26
Le ministre de l’Intérieur gabonais, Hermann Immongault, a rendu public, le 17 novembre à Libreville, les résultats de l’élection référendaire donnant vainqueur le « OUI » avec 91,80% des suffrages exprimés.
Le troisième référendum de l’histoire du Gabon, organisé dans un contexte de Transition, s’est soldé par la victoire du OUI au terme du dépouillement des bulletins de l’ensemble des centres de vote du pays.
À cette occasion, Hermann Immongault, a indiqué qu’à l’issue du vote, les Gabonais ont adopté à 91,80% la Nouvelle Constitution contre 8,20% pour le NON. Le taux de participation est de 53,54%.

Cette victoire du peuple annonce une nouvelle page de l’avènement de la deuxième République Gabonaise.
Plus de 200 observateurs nationaux et internationaux ont participé au référendum, lequel s’est déroulé dans la transparence et sans incident majeur, a-t-on noté.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2024-11-18 20:23:24