Les membres de l’Union syndicale des artistes congolais (Usac) ont réaffirmé leur engagement, lors d’une rencontre à Pointe-Noire, sous l’autorité de son président, d’œuvrer sans relâche pour conférer un statut légal à l’artiste congolais et lutter pour les droits d’auteurs qui permettaient aux artistes de récolter les fruits de l’utilisation de leurs œuvres par la société.
L’Usac répond cette année à l’impérieuse nécessité de fédérer tous les artistes congolais autour d’un idéel commun, afin qu’ils défendent valablement leurs intérêts, participer à la vie socio-économique du pays et vivre de leur art, comme tous les autres corps de métiers.
Dans sa démarche, l’Usac, syndicat professionnel partenaire du Ministère congolais de l’Industrie culturelle, reconnu par les institutions de la République, souhaite donner un autre visage à l’artiste congolais.
Autrement dit, « l’Usac veut développer en chaque artiste et acteur culturel congolais, un nouvel état d’être et nouvel état d’art », selon le président fédéral Pointe-Noire / Kouilou de l’Usac, Bongo Propheta qui exige de plus en plus l’implication de l’Usac au sein du Conseil d’administration du Bureau congolais du droit d’auteur afin de mieux suivre le calcul des droits des auteurs des œuvres de l’esprit de façon équitable entre les artistes de l’hinterland et ceux de Brazzaville.
«Notre pays est indivisible, et quels que soient ses manquements sur le pan artistique et culturel, nous avons la responsabilité de nous organiser pour aider les autorités à réparer les erreurs et bâtir un secteur structuré, serin et promoteur. Tel dans un orchestre, chacun doit jouer sa partition pour un résultat d’ensemble profitable à tous», a précisé Bongo Propheta.
L’Usac est une force de travail et de propositions concrètes pour accompagner le Ministère congolais de l’Industrie culturelle dans la mise en œuvre d’une véritable politique culturelle au Congo-Brazzaville.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville