Ces derniers temps, il est constaté à Brazzaville, des pannes en série des transformateurs électriques dans différents quartiers de la capitale congolaise. Ces cas de sabotage seraient l'œuvre d'une bande organisée d'individus non identifiés. Est-ce que ce sont des ex-tâcherons d’E2C n'ayant pas été recrutés ? Est-ce que ce sont des saboteurs aux motivations inavouées ?
A l'évidence, courant février 2025, plus de 8 cas de destruction de transfos ont été enregistrés.
Des sources indiscrètes, il s'insinue une certaine riposte à un cas d'injustice sociale avérée de la part des ex-tâcherons qui n'ont pas été retenus á l'occasion de récents recrutements au sein d’E2C, préludes aux différents contrats d'affermage.
Lorsqu’il y a eu régularisation de la première vague de tâcherons, des gens venus d’ailleurs ont été insérés dans leur quota.
Ils avaient mis en place une commission pour les négociations afin que la situation soit régularisée mais rien n’est fait jusque-là. Ils réclament toujours la régularisation d’embauche.
Les représentants de différentes structures de l’Etat et une représentation des tâcherons ont entamé les pourparlers afin de trouver des pistes de solutions aux problèmes posés par les travailleurs journaliers qui du reste, exercent depuis plusieurs années déjà au sein de cette société.
En janvier dernier, au siège social de la société Energie électrique du Congo (E2C) à Brazzaville, des tâcherons en colère, ont organisé un concert de casseroles pour réclamer la régularisation d’embauche.
Que faire ?
Rétablir la confiance entre la force publique et la population, observer ou appliquer le ratio optimal de sécurité car il est relevé un fait selon lequel la densité démographique de nouveaux quartiers vit dans la déshérence, sans minimum de sécurité.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville