Nuisances sonores à Brazzaville : des riverains au bord de la crise de nerfs

Bars, night-clubs, rassemblements populaires, disquaires, klaxons intempestifs des automobilistes, fêtes à domicile, veillées de prière, cultes… polluent la quiétude du voisinage au mépris de la santé psychologique des populations. Ouverts presque 7 jours sur 7 ces lieux bruyants gênent de jour comme de nuit les populations environnantes.

Si les lieux de culte se sont multipliés pour éviter de longs trajets à ceux qui s’y rendent, cette proximité avec les habitations ne plaît pas à tout le monde.

Les baffles aux décibels mis à l’extrême au point de ne plus s’entendre parler, de la musique religieuse résonnant aux heures dites d’apprentissage pour les enfants du voisinage, tout y passe.

Au Congo, la circulaire n°523/MID-CAB du 4 octobre 2017 portant éléments constitutifs des enquêtes administratives et de moralité sur les associations culturelles et les établissements de culte exige que les Églises soient construites en matériaux durables avec des issus de secours, qu’elles détiennent des récépissés de déclaration, qu’elles ne soient pas bâties à proximité des édifices publics comme des écoles ou des hôpitaux et qu'elles ne soient pas des sources de nuisances sonores à répétition.

Mais chacun y va de son bruit à Brazzaville.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : Dr