50 ans de sacerdoce de l’Abbé Michel Samba : un moment empreint de solennité et d’émotions

Il y a tout juste cinquante ans, le 29 juin 1975, Michel Samba était ordonné prêtre dans son Congo natal, pour répondre à l’appel du Christ. Il ne s’agissait pas pour lui d’une simple passion dévorante, mais d’une réelle vocation pastorale.

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » Ce long verset de Matthieu 28 :20 a dû résonner plusieurs fois dans les oreilles de l’Abbé Michel Samba, en ce dimanche 29 juin 2025 dans l’église Notre-Dame-des-Bans à Treignac en Corrèze, où il officie depuis l’année 2000.

L’émotion se lisait sur presque tous les visages, d’autant plus que pour ce jubilé, famille de Paris et amis proches, sans oublier les fidèles de la paroisse, avaient répondu présent. Et ce jusqu’au pot.

Avec des trémolos dans la voix, l’Abbé Samba a remonté le temps et a évoqué sa rencontre avec le Christ, « le Christ qui vit en nous », a-t-il dit. Tout commence en 1962, quand il se fait baptiser à Mouléké par celui qui deviendra plus tard cardinal, Émile Biayenda. Une rencontre marquante qui dessine déjà les contours de sa vocation pastorale. Par la suite, ordonné prêtre à Brazzaville en 1975, il rencontre son deuxième Père spirituel, Monseigneur Auguste Nkounkou, qu’il accompagnera jusqu’à la fin de sa vie.

De ses deux Pères spirituels, l’Abbé Michel Samba va apprendre le sens du sacerdoce, « l’amour du Coeur de Jésus ». « Le prête n’est pas pour lui, il est pour vous », écrivait Saint Jean Marie Vianney au dix-neuvième siècle. Pour tout dire, le sacerdoce constitue « un don du Christ fait à ses apôtres et leurs successeurs au profit de tous les hommes ».

L’amour du Christ, et donc des autres, sera le fil rouge du sacerdoce de l’Abbé Michel Samba. De Brazzaville à Treignac en passant par Goma Tsé-Tsé et Paris !

BB&/ Les Échos du Congo-Brazzaville

Photos : DR