Europe – Football : L’attaquant portugais Diogo Jota est mort dans un accident de voiture en Espagne

L'attaquant de Liverpool Diogo Jota 28 ans est mort jeudi, dans un accident de la route survenu dans la province de Zamora, en Espagne. Son frère André est également mort dans l'accident, suivi d'un incendie du véhicule accidenté.

L'international portugais aux 49 sélections pour 14 buts marqués sous le maillot national et attaquant de Liverpool, Diogo Jota, a trouvé la mort jeudi, très tôt dans la matinée, dans un accident de voiture survenu à Palacios de Sanabria, dans la province de Zamora, en Espagne.

Son frère, André, âgé de 26 ans et aussi footballeur professionnel à Penafiel en deuxième division Portugaise est également mort dans cette sortie de route suivie d'un incendie de la voiture dans laquelle se trouvaient les deux hommes.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'accident pourrait avoir été provoqué par un pneu qui aurait éclaté au moment où la voiture, une Lamborghini, était en train d'effectuer un dépassement.

Les secours arrivés d’urgence sur les lieux de l’accident, n’ont pu que constater le décès des deux frères.

Djogo Jota venait de se marier avec la mère de ses trois enfants.

Titré en Ligue des nations le 8 juin dernier à l’issue de la finale contre l'Espagne, Diogo Jota profitait de quelques jours de vacances avec ses proches après une longue saison durant laquelle il a pris part à 37 matches avec Liverpool, pour 9 buts marqués et 4 passes décisives.

Auteur de 136 buts sur l'ensemble de sa carrière, dont 65 avec les Reds, ce joueur est notamment passé par le FC Porto, l'Atlético Madrid et Wolverhampton.

Le club de Liverpool s'est dit dévasté par la mort de Diogo Jota. Dans le communiqué publié sur les réseaux sociaux, le club champion d'Angleterre demande le respect de l'intimité de la famille, des amis, des coéquipiers et du personnel du club de Diogo et d'André, qui tentent de surmonter cette perte inimaginable.

La Premier League déplore de son côté, "la perte pour le football d'un champion qui nous manquera à jamais".

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville