Total : 11266 résultats trouvés.
Page 141 sur 564
Le samedi 1er octobre 2022 à partir de 10 heures, se tiendra à Carrefour de Villiers-en-Bière en Seine-et-Marne, une séance de dédicace avec l'écrivaine et sociologue française, antillaise et congolaise (Brazzaville) d’origine, Doris Mandouélé de son quatrième recueil de poèmes paru en août 2019. Cet événement marque une troisième fois la rencontre entre l'auteure de plusieurs livres disponibles sur le marché des œuvres de l’esprit et son public, organisé pour la promotion du livre « Voyages ». Nous profitons donc de cette nouvelle occasion pour publier une interview de l'auteure afin d'en savoir davantage.

Pourquoi « Voyages » ?
C’est mon quatrième recueil de poèmes. Il parle avec luxe et détails de mes voyages à travers le monde, de ma découverte de l’Autre, celui ou celle qui me ressemble, mais aussi de l’être différent.
En effet, en voyageant en France ou à l’étranger pendant plusieurs années pour des raisons professionnelles, j’ai pu ouvrir mon esprit et cela m’a énormément apporté.
«Voyages » est un recueil de poèmes où je parle d’Amour en général, l’Amour de l’Humanité, de mon Frère, ma Sœur, mon Père, ma Mère, de l’Amour du Divin.

Que représente l’écriture pour vous ?
L’écriture est pour moi, un exutoire, un défouloir, un moment pour « DIRE », un plaisir qui me procure de la joie et même une forme d’excitation.
Après Le Mée-sur-Seine et Crepy en Valois en 2019, « Voyages » sera présenté au public Seine-et-Marnais le samedi 1er octobre prochain à Villiers-en-Bière. Comment vous appréciez les échanges avec les friands du livre et vos lecteurs ?
La séance de dédicaces et de vente de livre est pour moi un moment privilégié. J’aime rencontrer le public et échanger avec lui, c’est toujours des temps agréables. Ça crée des liens, car l'écriture est un exercice d'une grande solitude. Les lecteurs sont le miroir de ce qu'on fait.
Aussi, avec la période anxiogène que nous traversons, je pense qu’il est important de rester éveiller et de s’ouvrir au Monde. Le livre est un moyen, une excuse pour rentrer en contact avec des personnes qui sont aussi sensibles à l’écriture et l’Art en général car au final je suis comme un peintre qui utilise des mots pour réaliser des toiles.

Qu’est ce qu’ils vous disent souvent lors de ces rencontres ?
C’est très intéressant car souvent en lisant mes textes les lecteurs vont voir un sens que je n’avais pas du tout imaginé alors je reste surprise et cela s’enchaine sur une conversation où je prête l’oreille à l’histoire de celui qui est en face de moi, et dans cet échange on se nourrit mutuellement.
«J’écris pour être immortel », disait Jean Paul Sartre. Vous écrivez pour se faire connaître ou pour être riche ?
J’écris pour DIRE, pour extirper ce qu’il y a au fond de moi. C’est un peu comme un travail thérapeutique. C’est une de mes passions. J’arrêterai d’écrire lorsque je ne serai plus de ce monde, un peu comme Jean-Paul Sartre in fine (Rire).
Votre message aux férus du livre avant la séance de dédicace du mois d’octobre prochain ?
Venez me rencontrer on pourra échanger. Le tout dans la bonne humeur, nous pourrons passer un temps agréable. Il reste quelques ouvrages, alors c’est le moment de vous en procurez un car ceux qui ne seront pas vendus seront destinés aux étudiants de Brazzaville au Congo.
Vous avez d’autres projets d’écriture ? Si oui lesquels ?
Oui je travaille sur deux romans. Un qui me prendra du temps qui est une biographie, et celui que j’écris en parallèle qui s’appelle « Pour tenir bon, va chez Ninon !» Il parle d’une femme battante qui protège ces sœurs plus fragiles rencontrant des difficultés dans la vie et ayant besoin d’être guidées, épaulées, accompagnées.
J’ai aussi pour projet de faire un don de « Voyages » à des étudiants congolais qui révisent sous les lampadaires de Brazzaville parce qu’il leur est impossible pour des raisons précaires de travailler à la maison. Leur combat me touche et en offrant mon livre c’est leur dire : « Je compatie, Bravo, continuer d’étudier vous y arriverez ».

Votre message de fins à vos lecteurs.
Je remercie tout ceux qui me suivent et m’accompagnent depuis le début de cette aventure. Je suis toujours dans la course même si le COVID a ralenti un peu la danse je ne compte pas m’arrêter là ! Je pense que beaucoup attende que j’écrive « le » roman car il me l’a été demandé à plusieurs reprises.

Donc je leur promets qu’après « « Voyages » un petit roman arrivera « Pour tenir bon, va chez Ninon », et pour la biographie il faudra patienter, mais je tiendrai ma parole ! Après les choses peuvent évoluer un peu différemment car je parle ici de « projets ».
Propos recueillis par Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Crédit photos : Rose N
Créé le 2022-09-25 18:13:03
Au Congo-Brazzaville, les exploitants illégaux de bois ne semblent pas trop effrayés, encore moins prêts à renoncer à leurs activités illicites, malgré les interpellations enregistrées ici et là. Récemment, des militaires congolais ont arrêté sept (7) exploitants forestiers ayant des permis gabonais dans une forêt proche de la frontière congolaise, à Mabanda, dans la Doutsila.
Les militaires congolais reprocheraient aux exploitants gabonais d’exploiter illégalement le bois dans une zone appartement au Congo.
À cet effet, les militaires qui seraient lourdement armées exigeraient que les responsables des Eaux et Forêts et le responsable de la société s’y rendent (au Congo), pour trouver une solution au différend qui les oppose.
Actuellement, l’heure serait à la négociation avec les autorités gabonaises.
Dans une zone où la frontière est plus imaginaire que bornée, un chasseur poursuivant son gibier qu'il a blessé, calibre 12 en bandoulière, a vite fait de se retrouver dans un autre pays.
Le problème de limitation et de démarcation des frontières congolo-gabonaises reste encore entier car la commission mixte ne travaille pas avec sérénité et de manière efficace.
Le secteur forestier est l’une des principales sources de revenus du pays et représente plus de 5% du Produit intérieur brut.
Depuis 2016, l’exportation du bois et des produits forestiers secondaires a atteint environ 6% des revenus générés par le secteur extractif du Congo.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-24 16:30:44
Le communiqué du Président de la République, Dénis Sassou N’Guesso qui annonce la confirmation du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso à la tête du gouvernement congolais après les récentes législatives remportées par le Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir), suscite des polémiques sur les réseaux sociaux. Le Premier ministre lève l’équivoque.
«Bonjour chers amis et merci pour vos messages de félicitations et d'interpellation. Cela m'honore et me commande à plus de rigueur et de responsabilité dans l'exercice de ma mission pour ne pas vous décevoir. Au sujet de ce que vous prenez pour une erreur juridique, je me permets de vous dire ceci :
1- Le mode de désignation du PM au Congo est différent de celui de la France.
Au Congo, l'article 83 dit que le PR nomme le PM et met fin à ses fonctions tandis que l'article 8 de la constitution française dispose : "le PR nomme le PM. Il met fin à ses fonctions sur présentation par celui-ci de la démission du gouvernement". C'est dire qu'au Congo, la révocation du PM n'est nullement conditionnée par sa démission préalable. Voilà pourquoi, il n'y a pas eu de démission dans mon cas.
2- ce communiqué est juste fait pour fixer l'opinion sur le maintien en fonction du PM et annoncer le remaniement de l'équipe gouvernemental.
3- Même si le PR était lié à une démission préalable du PM, il n'est pas tenu de le maintenir en fonction par un nouveau décret. L'exemple de la confirmation de la PM française en est la preuve. Je ne pense pas qu’Élisabeth Borne ait été reconduite par un nouveau décret. Elle est toujours régie par le décret du 16 mai 2022.
Il n’y a donc aucune erreur juridique dans le communiqué qui annonce la confirmation du PM dans sa charge ».
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-24 15:15:27
Depuis le vendredi 23 septembre, le gouvernement de la République en est presque réduit à expédier les affaires courantes, même si le Premier Ministre a été reconduit à son poste par le Président de la République. Il n’en demeure pas moins que sa démission, suite à laquelle, Anatole Collinet Makosso a été reconduit, a de facto signé la fin de l’exercice des ministres actuels. Dire que la nouvelle équipe est très attendue des congolais. Alors de l’ancienne équipe, qui part, qui reste ?
Un communiqué signé du Ministre d’État, directeur du cabinet du chef de l’État a renseigné jeudi 22 septembre, sur ce que le Président de la République a renouvelé sa confiance au Premier ministre Anatole Collinet Makosso et l’a enjoint de faire des propositions, pour la formation du futur gouvernement.
Cette annonce suscite un espoir de renouveau auprès des congolais qui s’attendent à de nouveaux visages dans la nouvelle équipe gouvernementale, alors que d’autres moins convaincus pensent bien au contraire qu’il n’en sera rien. « On prend les mêmes et on recommence » disent-ils, tant depuis des lustres, la mouture existentielle du gouvernement renvoie à la même ossature, à laquelle sont accolés quelques nouveaux visages.
C’est peut-être là, tout le sens du changement qui marquera la réelle rupture que les congolais attendent de l’équipe gouvernementale, qui sera à l’évidence un mix entre quelques anciens et des jeunes, dans la perspective des changements en profondeur.
Sur « qui part, qui reste, qui entre », chacun croit tenir le fin tuyau et déjà, les spéculations vont bon train.
Les spéculations n’en seront qu’à leur comble si d’aventure le Président Denis Sassou N’Guesso faisait un crochet à Oyo, pendant le week-end. « C’est pour mettre la dernière touche à la liste », dira t-on à coup sûr.
Il va de soi qu’en demandant à son premier ministre de lui faire des propositions, Denis Sassou N’Guesso lui a également donné le profil des personnalités qu’il entend voir entrer dans le nouveau gouvernement. Ceux qui ont la mémoire courte l’on peut-être oublié.
Pourtant, il n’y a pas bien longtemps, le 14 août 2022, saluant la présence croissante des jeunes et des femmes dans les institutions publiques, en particulier l’élection de beaucoup d’entre eux à l’Assemblée nationale et dans les conseils locaux lors des scrutins de juillet dernier, le Président de la République avait vu en cela un signe positif de la démocratie congolaise, « élan qu’il importe de conforter pour évoluer vers une transition intergénérationnelle responsable et positive ainsi que vers les objectifs de Parité. »
Voila qui donne déjà une clé sur ce que sera le gouvernement « Makosso 2 ».
Quant au profil des acteurs et aux missions qui leurs incombent, le message sur l’état de la Nation de décembre dernier ainsi que celui du 14 aout 2022 ont décliné en toute clarté les attentes de Denis Sassou N’guesso.
Des marqueurs dont Anatole Collinet Makosso s’est depuis approprié et dont il a décortiqué les moindres subtilités, guideront à l’évidence le choix des hommes et des femmes qu’il proposera au Chef de l’État. Alors, qui reste, qui sort, qui entre.
Qui reste ! Parmi ceux qui restent, il y a ceux dont les actions en cours qui s’inscrivent sur une dynamique de progrès, appellent soit à une amplification de la cadence, soit à une poursuite des efforts qui déjà dessinent un élan nouveau.
Au moins quatre ou cinq départements tenus par des ministres, (hommes et femme) qui débutent à peine dans la fonction, ont l’estime des congolais qui aimeraient les voir reconduits.
Ces ministres ont outre leur lettre de missions, montré leur volonté d’aller de l’avant, fait preuve d’ingéniosité et surtout d’un réel management dans la conduite des affaires, afin d’arriver à des résultats optimum. Des résultats déjà visibles, dans les secteurs dont ils ont la charge.
Il y a aussi ceux qui en dépit des vicissitudes inhérentes à leur bonne volonté pourtant exprimée, tardent à récolter les fruits de leur labeur. Ceux envers lesquels un enseignant attribuerait la mention : « peut mieux faire ».
Et puis, il y a ceux dont l’action ministérielle est doublée de l’action politique. Des caciques certes, mais des personnalités de premier plan dont l’action au sein de l’équipe gouvernementale apporte davantage en termes de crédit que de rendements.
Qui sort ! En dehors de ceux qui à l’instar de la ministre Destinée Hermella Doukaga se trouve dans une incompatibilité fonctionnelle, du fait de ses nouvelles fonctions, il y a des ministres, compagnons de route de longues dates de Denis Sassou N’Guesso, qui aimeraient enfin se mettre en marge des affaires de l’État. C’est avec honneur que ceux là sortiront du gouvernement, après avoir tant donné et même sacrifié l’essentiel de leur jeunesse à la vie de la Nation.
Puis, il y a les autres, les recalés. Jamais les proposés à la sortie ne se sont bousculés, même quand ceux-ci sont personnellement convaincus que leur rendement est nul. Ces ministres qui tirent prétexte de la crise pour justifier leur inaction et leur manque de génie dans le management des hommes et la conduite des affaires. Ceux qui « sont », plutôt que « font ». Ceux qui lestent et alourdissent l’action gouvernementale.
Bien sûr, qu’envers eux, il n’y aura presque pas de choix cornélien pour Denis Sassou N’Guesso et Anatole Collinet Makosso, même si c’est toujours le cœur serré, que l’on se sépare des gens avec lesquels ont a fait équipe. Le sens du devoir, avec le Congo à servir, fait fi de toutes les considérations, quelles qu’elles soient.
Enfin, il y a ceux qui entrent. En dehors de la société civile qui peut être sollicitée, par delà les compétences qu’ils affichent dans leurs domaines et le caractère discrétionnaire de leur choix, les ministres viendront à coup sûr du vivier politique de la majorité. Il s’agit à l’évidence, ainsi qu’il est courant dans presque tous les pays, de se garantir une majorité de gouvernement, portée par le même idéal.
Une majorité, responsable toute ensemble, devant les congolais.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-23 14:27:24
Certains élus locaux du parti congolais du travail (PCT) veulent jeter le bébé avec l'eau du bain. Une nouvelle qui a provoqué le courroux de Pierre Moussa, secrétaire général du parti au pouvoir qui n’a pas hésité jeudi à Brazzaville, avant la prochaine élection des bureaux exécutifs des Conseils départementaux et/ou municipaux, de sortir la chicotte.

Créé le 2022-09-23 13:36:17
Le Président de la République, Dénis Sassou N’Guesso a reconduit Anatole Collinet Makosso à la tête du gouvernement congolais après les récentes législatives remportées par le Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir).
Le chef d’Etat congolais « renouvelle sa confiance à monsieur Anatole Collinet Makosso et le confirme ce jour dans ses fonctions de Premier ministre, chef du gouvernement », souligne un communiqué de la Présidence congolaise parvenue à notre rédaction.
Denis Sassou N’Guesso lui a enjoint dans le même communiqué « de faire dans un délai approprié des propositions susceptibles de concourir à une plus grande efficacité de l’équipe gouvernementale ».

Anatole Collinet Makosso est Premier ministre du Congo depuis le 12 Mai 2021.
Dès 1998, il avait été nommé conseiller à la présidence de la République avant d'être nommé ministre de la Jeunesse et de l’instruction civique de 2011 à 2016, puis ministre de l’Enseignement primaire et secondaire dans le gouvernement de 2016 à 2021.
Le PCT, le parti présidentiel, a remporté 111 sièges sur les 151 de l’Assemblée nationale du Congo, à l’issue des deux tours des élections législatives en juillet et août 2022.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-23 13:00:59
Une chose est sûre le film risque de vous donner « très » faim. Après un long et grand travail avec une équipe choc, le jeune réalisateur franco-congolais, Eric Ntalani Mbala annonce la sortie en avant-première du film « L’Envers du Bonheur » sur la plateforme de Streaming https://www.gwadaliwood.tv/l-envers-du-bonheur.
Ce film de trente minutes, plein de suspens et de rebondissements, a été réalisé et produit en 2017 par Eric Ntalani Mbala. En raison des dysfonctionnements de la récente crise sanitaire due au Covid-19, le court-métrage « L’envers du Bonheur » très explosif et époustouflant se dévoile enfin sur la plateforme de Streaming https://www.gwadaliwood.tv/l-envers-du-bonheur.
Ce projet se concrétise après la rencontre, en 2015, avec le scénariste Benoît Bikindou, journaliste franco-congolais, à Melun en Seine-et-Marne, le plus grand département de la région parisienne.

«L'Envers du Bonheur » écrit par Benoit Bikindou, met en lumière, «la jalousie de Bellevie qui pousse à coller un mouchard (micro) sur son mari François Bakole, un homme d'affaires très riche. Mais la première conversation sur laquelle elle tombe, entre son richissime époux et ses deux proches amis, lui fait regretter son geste… ».
Né à Kinshasa en 1970, Eric Ntalani Mbala est Licencié agrégé en Economie de développement à l'université catholique du Congo.
En 1997, il entame sa carrière théâtrale au sein de la compagnie théâtrale LES BEJARTS, d'abord comme comédien et ensuite comme directeur artistique.
Comme comédien, il a été lauréat avec les Bejarts du grand Festival National du théâtre congolais FENATH.
En qualité de Directeur artistique il a écrit quelques pièces de théâtre.
Arrivé en France en 2002, il obtient en 2012 son diplôme de technicien audiovisuel à l'ESRA RENNES Ecole Supérieure de Réalisation Audiovisuelle.
A son actif on compte " KOLO BILELE" un documentaire sur la sapologie réalisé avec les sapologues congolais de Rennes.
Il a participé également dans plusieurs tournages de film en région parisienne comme cadreur et assistant réalisateur. Il a travaillé aussi comme technicien régie et cadreur à Téléssonne, une chaine de télé Francilienne.
Après ce court-métrage, le jeune réalisateur très doué et talentueux prépare déjà sa série web intitulée « L’inconnu du net ».
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-22 16:39:07
Le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso a regagné Brazzaville, mercredi 21 septembre 2022. Le chef de l’Etat était à Londres, où il a pris part aux funérailles de la Reine Elizabeth II.
La souveraine, morte à 96 ans, était extrêmement populaire après plus de 70 ans de règne, une longévité sans précédent dans l'histoire britannique. Au point que des dizaines voire des centaines de milliers de personnes ont fait la queue, jusqu'à plus de 24 heures, nuit et jour, depuis mercredi pour se recueillir devant son cercueil, exposé à Westminster Hall, la plus ancienne salle du parlement britannique.
Lundi dernier était férié au Royaume-Uni pour ces funérailles d'État, les premières depuis celles de Winston Churchill en 1965.
Quelque 2 000 invités, dont des chefs d'État et de gouvernement du monde entier, étaient à l'abbaye de Westminster, où Elizabeth II a été couronnée en 1953, pour le point d'orgue des hommages rendus dans une immense émotion depuis la mort de la monarque à la popularité planétaire.
Après une dernière procession, Elizabeth II a été inhumée dans l'intimité lundi dernier dans la chapelle Saint-Georges au château de Windsor, à l'ouest de Londres, auprès de son père, le roi George VI, et de son époux, le prince Philip.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-22 15:48:29
Un avion de la compagnie Equaflight immatriculé TN-AIQ en provenance de Brazzaville a eu une défaillance technique au niveau des trains d'atterrissage arrière et a atterri en catastrophe avec ses trains avant sur la piste de l'aéroport de Pointe-Noire.
Cet avion a été affrété par la société Eni Congo pour le transport des restes mortels de son agent décédé au Maroc.
Plus de peur que de mal, les 15 passagers qui étaient à bord pour accompagner le corps sans vie de leur collègue, sont sortis indemnes.
Les dégâts matériels sont très importants.
Parmi les passagers à bord de cet appareil se trouvaient la veuve et les enfants du défunt.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-21 17:15:53
Le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso s’est entretenu en tête-à- tête, mardi 20 septembre 2022, avec son homologue togolais, Faure Gnassingbé.
Cette rencontre, en marge des obsèques de la reine Elizabeth II d’Angleterre qui se sont déroulées lundi 19 septembre en l’abbaye de Westminster, s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens de coopération, de partenariat et d’amitié entre le Congo et le Togo.
Ainsi, les deux Présidents ont échangé sur des sujets d’intérêt commun. Etaient au cœur des discussions, des questions relatives, d’une part, à la situation dans le monde dans un contexte de guerre en Ukraine. D’autre part, Faure Gnassingbé et son homologue Denis Sassou N’Guesso ont également fait le tour des sujets consacrés à la sous-région et aux relations bilatérales.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-21 16:54:55
Pour bien réimaginer les identités africaines et afro-américaines aux côtés de leaders d’opinion et de célébrités dans les arts, la culture et la communauté, les organisateurs du Festival BAAADU (Bridging the African Americans and African Diaspora in Unity) viennent de nommer la journaliste congolaise, Amour Daria, ambassadrice de ce grand « rendez-vous du donner et du recevoir » qui se tiendra à Los Angeles du 28 au 30 octobre 2022. Une couronne qui force respect et admiration pour cette créatrice incomparable de contenus digitaux.
Si les saveurs procurent des étoiles aux destinations, la musique leur donne du rythme, un style, voire une personnalité. Et Amour Daria, passionnée de musique, porte – volontairement ou non – à Paris en France, le chapeau d’ambassadrice pour son pays d’origine, le Congo-Brazzaville.
Aux manettes de plusieurs concepts culturels sur Youtube, ces émissions visionnées par plusieurs internautes à travers le monde, ont suscité un intérêt hors du commun pour la musique d’emblée pour la culture congolaise.
Femme aux multiples casquettes, Amour Daria présentera en avant première au public américain et aux férus des salles sombres, disons mieux du 7e art, l’un de ses films intitulé : « TREFLE ».
En parcourant le résumé de ce film qui parle de l’histoire de quatre vies croisées que le destin va réunir, on est saisi par une envie de comprendre, de savoir…
Le Festival qui vise à rapprocher les Afro-Américains et la Diaspora africaine dans l’unité à travers la musique, la mode, le cinéma et la gastronomie, est considéré comme l’avant-garde de nombreux événements culturels à venir.
Il sera l’occasion de partager la multitude de talents et de compétences qui sont ancrés dans notre riche culture.
Le festival ravivera la prise de conscience et l’acceptation de la diversité.
Le thème du festival BAAADU de cette année sera axé sur la capture de la créativité et l’amplification des voix des personnes à travers les continents.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-21 16:18:15
Placées sous le patronage du Professeur MBUYAMBA LUPWISHI, parrain du festival, les journées de réflexion sur la relance des activités du Festival Populaire et International des Musiques Traditionnelles « FEUX DE BRAZZA » se sont tenues du 16 au 18 septembre 2022 dans la salle de conférences de la Résidence ELONDA à Kintélé. La Cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présentiel et en visioconférence sous la Présidence de Monsieur Hugues Gervais ONDAYE, Directeur Général du festival « Feux de Brazza ».
Dans son discours d’ouverture, Monsieur Hugues Gervais ONDAYE, Directeur Général du festival « Feux de Brazza » a commencé son propos en exprimant la forte émotion qu’il ressentait en retrouvant les siens après quelques années d’éclipse.
Constatant la participation en masse des partenaires et des membres de l’équipe dirigeante à ces retrouvailles, il s’est senti réconforté dans le choix fait par le festival « Feux de Brazza » de promouvoir les musiques traditionnelles. Il a ainsi saisi cette opportunité pour remercier tous les partenaires du festival pour leur soutien depuis la création du festival en 2005 jusqu’à maintenant.
Il a poursuivi son propos en faisant état des multiples interpellations dont les membres de l’équipe dirigeante du festival « Feux de Brazza » ont été l’objet ces dernières années ; ce qui témoigne de l’importance de la place que la musique traditionnelle occupe dans les cœurs des congolais mais aussi des autres peuples à travers l’Afrique et le monde.
Une importance qui se justifie par le fait que la musique traditionnelle est sans doute l’une des expressions les plus profondes de l’âme, de la vie elle-même.

Après avoir présenté les objectifs de départ du festival « Feux de Brazza », déploré les crises économique et sanitaire que le Congo a connues depuis 2014 et face à la forte demande exprimée un peu partout à travers le monde, Monsieur Hugues Gervais ONDAYE a annoncé la relance des activités du festival « Feux de Brazza » par la tenue prochaine de la 6ème édition.
Prenant la parole après le Directeur Général du Festival « Feux de Brazza », Madame Silja FISCHER, Secrétaire Générale du Conseil International de la Musique, intervenant par visioconférence a, tout en s’appuyant sur le Rapport de l’Unesco sur le Patrimoine vivant, félicité le Congo pour l’inscription de la Rumba congolaise sur la Liste Représentative du Patrimoine Immatériel de l’Humanité et salué l’admission de la ville de Brazzaville dans le prestigieux Réseau des Villes Créatives de l’Unesco.
Elle a poursuivi son intervention en rappelant l’importance de l’éducation et la nécessité d’y inclure l’apprentissage du Patrimoine culturel comme inscrit dans l’agenda 2030 pour le développement durable. Clôturant son propos, elle a souligné l’importance de l’usage de la technologie pour promouvoir la culture.
Le Professeur Charles BINAM BIKOÏ, intervenant en visioconférence et prenant la parole en sa qualité de Secrétaire Exécutif du CERDOTOLA a réitéré son soutien au festival « Feux de Brazza » et a exprimé le vœu de poursuivre le partenariat qui lie son Institution à ce festival. Il a terminé sa prise de parole en exprimant le souhait de voir le festival « Feux de Brazza » relancer rapidement ses activités car, a-t-il souligné, il s’agit du deuxième plus grand festival du Congo après le FESPAM et sa disparition serait une grande perte pour la sous-région Afrique centrale.
Intervenant en présentiel, Monsieur Célestin FASSO MUSHINGO, Coordonnateur du Festival National de GUNGU (RDC) a focalisé son intervention sur la genèse du FESNAG, ses objectifs et son parcours. Avec 32 éditions à son actif, le FESNAG a été créé en 1925 et bénéficie d’un appui budgétaire du gouvernement de la RDC depuis 2007. Il a également félicité l’équipe dirigeante de Feux de Brazza pour la relance des activités du festival et a exprimé la disponibilité du FESNAG à accompagner son partenaire dans sa relance.
Le Professeur Damien PWONO, Directeur Général de l’Institut National des Arts de Kinshasa, Monsieur Dodé HOUEHOUNHA, Représentant le Directeur Régional de l’UNESCO (Yaoundé) et Monsieur Kanel ENGADZA de l’OIF se sont réjouis de l’initiative prise par l’équipe dirigeante du festival « Feux de Brazza » en décidant de relancer ce grand événement culturel de portée internationale. Ils ont tous exprimé leur disponibilité à faire rayonner davantage ce festival afin d’assurer sa pérennité.
L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui s’est déjà engagée dans l’organisation de la 6ème édition de « Feux de Brazza » a invité l’équipe dirigeante du festival à mettre sur pied de nouvelles stratégies susceptibles de rassurer tous les partenaires.
A la suite de la cérémonie d’ouverture officielle, les travaux des journées de réflexion sur la relance des activités du festival « Feux de Brazza » se sont déroulés sous la Présidence de Monsieur Hugues Gervais ONDAYE, Directeur Général du festival, et ont porté sur les thèmes suivants :
Diagnostic des dysfonctionnements observés pendant la période d’hibernation du festival ;
Proposition des pistes de solutions pour enrayer les dysfonctionnements constatés ;
Ligne artistique du festival / programmation et production événementielle par Beril NZILA ;
Quel modèle économique pour assurer la pérennité du festival par le Docteur Eric LOEMBET ;
Le management comportemental par madame Mireille PETHAS ;
Orientations sur la 6ème édition du festival Feux de Brazza par le Directeur Général du festival.
L’examen du point relatif au diagnostic des dysfonctionnements observés pendant la période d’hibernation du festival a permis de constater que l’arrêt des activités du festival a été essentiellement causé par des difficultés d’ordre managérial et structurel.
Face à ces dysfonctionnements, les suggestions suivantes ont été formulées :
Revisiter l’organigramme du festival en créant le poste de Directeur Général Adjoint ;
Doter le festival d’un nouveau siège ;
Recruter et former d’autres bénévoles ;
Doter le festival d’une ligne artistique ;
Former les journalistes sur la couverture médiatique de la musique traditionnelle ;
Engager une réflexion sur l’organisation des éditions du festival à l’intérieur comme à l’extérieur de la République du Congo ;
Impliquer les Chefs coutumiers dans l’organisation des éditions du festival ;
Mettre en place un code artistique ;
Créer un corps des ambassadeurs du festival Feux de Brazza ;
Affilier le festival au Conseil International des Organisations des Festivals de Folklore et d’Arts Traditionnels (CIOFF) ;
Identifier et signer des partenariats avec les festivals de musique traditionnelle des villes membres du Réseau des Villes Créatives de l’Unesco ;
Créer les conditions de mise en place d’un Réseau des festivals patrimoniaux en Afrique ;
Créer les conditions de l’autonomisation financière du festival ;
Doter le festival d’un matériel technique moderne ;
Renforcer l’identité visuelle du festival ;
Doter le festival d’une charte graphique ;
Créer le site web du festival ;
Renforcer la présence du festival au niveau des réseaux sociaux.
Echangeant sur les orientations relatives à la tenue de la 6ème édition, les participants sont parvenus aux conclusions suivantes :
La 6ème édition du festival se déroulera du 07 au 10 décembre 2022 à l’esplanade du CNRTV à Nkombo sur le thème : « Apport des instruments traditionnels à la Rumba congolaise ». Elle aura comme contenu : la formation des directeurs de festivals de musique traditionnelle d’Afrique centrale, les spectacles populaires de jour et de nuit qui se dérouleront sur deux plateaux. Un spectacle payant en salle de célébration de la Rumba congolaise sur la base d’instruments traditionnels de musique, à savoir la SANZA et le Balafon.
A l’issue de leurs travaux, les participants aux journées de réflexion sur la relance du festival « Feux de Brazza » ont hautement apprécié l’hospitalité et toutes les marques d’attention dont ils ont été l’objet durant leur séjour à la Résidence ELONDA.
Ils ont, à cet effet, exprimé leurs vives félicitations et leur profonde reconnaissance aux experts, aux partenaires du festival et au patron de la résidence ELONDA pour les contributions diverses à la réussite de leurs assises.
Jarele SIKA / Les echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-21 14:25:56
Il y a 33 ans, le 19 septembre 1989, le vol UTA, UT 772 reliant Brazzaville à Paris via N'Djaména fut victime d'un attentat à la bombe. L'avion explosa au-dessus du désert du Ténéré au Niger, tuant sur le coup les 171 passagers et membres d'équipage, parmi lesquels quatre-vingt et un congolais. Depuis, cette date est marquée par des commémorations en mémoire des victimes.
Mardi 19 septembre 1989, le vol UT772 d’UTA, en provenance de Brazzaville, décolle de N'Djaména à destination de Paris. Vingt minutes après le décollage, à 12 h 30 GMT, le commandant de bord ne signale aucune anomalie à bord au contrôle aérien. Vingt minutes plus tard, il aurait dû entrer de nouveau en contact radio pour signaler la position de l'appareil. Mais, silence radio et l’avion semble avoir disparu des écrans radars.
L’inquiétude grandit à Brazzaville où l’on évoque un probable détournement de l’appareil dont les pirates auraient éteint le transpondeur.
Les recherches sont lacées dans l'après-midi. Un avion militaire français, un Transall C-160 basé au Tchad découvre l'épave le lendemain, à 650 kilomètres au nord de N'Djaména. Il n'y a aucun survivant.

Parmi les passagers se trouvaient le ministre tchadien du Plan et de la Coopération qui se rendait à la réunion du Fonds monétaire international, à Washington, ainsi que l'épouse de l'ambassadeur des États-Unis à N'Djaména.
Le Congo paye un tourd tribu dans cet attentat avec le décès de quatre-vingt et un de ses ressortissants.

L'attentat n'est pas revendiqué. Plusieurs hypothèses sont évoquées par les services français, qui mènent l'enquête.
D'abord la situation géopolitique au Congo, ensuite celle moyen-orientale. Les enquêteurs évoquent l'Iran, le Hezbollah libanais ou encore la Syrie.
Finalement, il apparaît que l'attaque a été organisée par le pouvoir libyen du colonel Kadhafi. Une instruction est ouverte par le Parquet de Paris le 23 septembre 1989.
L'enquête du juge Jean-Louis Bruguière permet d'identifier six ressortissants libyens, hauts fonctionnaires des services secrets et de la diplomatie libyenne.
Un mémorial a été construit dans le désert du Ténéré par « Les Familles de l'Attentat du DC10 UTA ».

Un mémorial existe également à Brazzaville, à l’endroit même où sont enterrées les victimes congolaises.

Chaque 19 septembre, une cérémonie du souvenir y est organisée. Elle implique les officiels gouvernementaux, la direction d’Air France qui a depuis supplanté la compagnie UTA et les familles des disparus.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-18 23:46:13
Dans la nuit de mercredi 14 au jeudi 15 septembre, un commando gabonais de l’unité spéciale de l’Agence nationale des Parcs nationaux, ANPN, dirigé par le Colonel Hubert Ella Ekogha a tiré à balles réelles sur des congolais qui exploiteraient l’or illégalement au Gabon. L’attaque s’est produite dans le département de Lekoko à Bakoumba dans le Haut Ogooué. Le bilan est de plusieurs blessés graves.
Même si elles se rejoignent sur l’essentiel, les versions divergent quelque peu, sur la descente musclée d’une unité commando de l’Armée gabonaise qui a ouvert le feu sur des citoyens du Congo-Brazzaville et de la République démocratique du Congo, taxés d’exploitants d’or illégaux.
D'après les premières informations, recueillies de source officielle congolaises, « tout se serait passé à Moanda, sur le territoire gabonais. Des policiers de ce pays auraient mené une action pour interpeller un présumé braqueur originaire de la RDC du nom de Likofi. Il y aurait eu un échange de coups de feu, car ce dernier avait en sa possession 4 fusils PMK et 1 pistolet automatique, PA. On ignore s'il a été neutralisé.
Il y aurait eu des victimes collatérales, dont un Congolais un certain Mandzaka de Moungoundou sud et une Congolaise une certaine Ruth, de Moungoundou nord. Pour l'instant on ne dénombre aucun décès.
Ce qui est sûr c'est qu'on trouve dans la zone plusieurs orpailleurs étrangers, en majorité des ressortissants de la RDC. »
Les autorités gabonaises et certains médias qui ont condamné cette attaque, sont plus précis, tant sur la date que sur l’unité ayant conduit l'attaque.
Pour la Presse gabonaise dont certains titres saluent un haut fait d’armes, « Hubert Ella Ekogha a la tête d’un ‘’ commando’ ’de l’unité spéciale de l’Agence nationale des Parcs nationaux, ANPN, a dans la nuit de mercredi 14 au jeudi 15 septembre courant, effectué une descente musclée sur un site d’exploitation illégale d’or dans le département de Lekoko à Bakoumba.

Là-bas ces derniers ont ouvert le feu sans sommations préalables sur les exploitants qui seraient tous de nationalité étrangère avant de fondre dans la nature. Le commando a causé à cet effet, plusieurs blessés graves, lesquels ont été secourus jeudi matin par le samu social et la gendarmerie nationale. Plusieurs d’entre eux seraient en soins intensifs à l’hôpital régional Amissa Bongo.
« Abandonnés à leur propre sort, ils n’ont eu la vie sauve que grâce à l’intervention de la gendarmerie et du Samu Social puis admis en soins intensifs à l’Hôpital Régional Amissa », révèle le journal Depeches241.
Si on ne compte aucune perte en vie humaine, il reste que les autorités militaires locales déplorent cependant la méthode peu orthodoxe employée par le ”Colonel” Hubert Ella Ekogha par ailleurs Directeur technique de l’Agence nationale des Parcs nationaux (ANPN).

Selon la même source, les autorités administratives et militaires locales n’ont pas été informées de cette descente qui a créé la psychose au sein des populations qui ont cru être attaqués par des militaires congolais.
Selon Gabon.info, « des agents des Parcs Nationaux, plusieurs gendarmes détachés au sein de l’ANPN et le B2, tous officiers de police judiciaire ont mené une opération conjointe à Bakoumba.
Au cours de cette opération, il était question de mettre la main sur les exploitants illégaux d’or, tous de nationalité congolaise. Le commando a blessé 3 orpailleurs illégaux, dont le pronostic vital n’est pas engagé.

À la suite de cette opération de grande envergure, il y a eu plusieurs interpellations. Ainsi, c’est donc 17 ressortissants étrangers, dont un enfant de 4 ans et une femme blessée au pied qui ont été interpellés au cours de cette opération conjointe menée avec maestria par nos forces de l’ordre. La femme blessée au pied a été très vite prise en charge par l’unité médicale de l’ANPN avant d’être conduite dans une structure hospitalière à Moanda.

Quant aux 16 autres trafiquants illégaux, ils ont été conduits à Libreville où ils doivent être présentés aux juridictions compétentes. Plusieurs orpailleurs illégaux devront écoper de peines de prison fermes, tandis que d’autres seront remis à la disposition de la DGDI qui procèdera à leur expulsion. »
Le Gabon n’en est pas à sa première initiative de lutte contre les orpailleurs clandestins, en tirant à tort ou à raison sur des jeunes congolais dans la forêt de Moungoundou-Nord. Les incidents de ce genre y sont régulièrement signalés.
Dans une zone où la frontière est plus imaginaire que bornée, un chasseur poursuivant son gibier qu'il a blessé, calibre 12 en bandoulière, a vite fait de se retrouver dans un autre pays. Et l’armée gabonaise n’y va pas de main morte, avec parfois de décès, coté congolais.
Tout porte à croire que les actions politiques et diplomatiques seront enclenchées, notamment du coté du Congo-Brazzaville où l’on a toujours fait preuve de retenue dans ce genre d’incidents, afin de garantir le bon voisinage.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-17 09:09:22
L’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) et le Forum pour la gouvernance et les droits de l’Homme (FGDH) ont vu leurs bureaux être cambriolés en début de semaine. Les malfrats ont emporté des documents sensibles, selon les responsables de ces deux ONGs qui soupçonnent des hommes en uniformes.
Les grilles de protection qui avaient été défoncées ont déjà été réparées mais les débris des portes en bois sont encore visibles au sol. Les bureaux des deux organisations l'un en face de l'autre ont été cambriolés au même moment, au deuxième étage d'un immeuble au centre de Brazzaville.
Premier à constater les dégâts, Franck Chardin Aubin Tchibinda de l’OCDH déplore des pertes. « Ils ont pris un ordinateur portatif qu’ils ont emporté avec eux, tout comme son chargeur. Il y avait un écran plasma bien fixé au mur. Nous n’avons pas compris comment cet écran a été déplacé et délibérément cassé », a-t-il décrit.
Maixent Animbat Emeka de la FGDH est aussi choqué : « Il y a des gens qui sont entrés par effraction dans nos bureaux qui ont emporté trois ordinateurs avec quelques documents. Un des ordinateurs contenait des dossiers sensibles. Nous sommes un peu indignés de ce climat d’insécurité dans lequel l’on nous oblige de travailler ».
Les deux ONG qui ont fait appel à la police et à un huissier de justice pour des besoins d'enquête affirment avoir quelques indices. « Les traces laissées au sol et sur les portes indiquent clairement qu’il s’agit des chaussures militaires. Ce qui nous laisse penser que ce sont des gens en uniformes qui sont entrés par effraction dans nos bureaux », a dénoncé M. Animbat Emeka.
Ces derniers jours les deux organisations avaient dénoncé le braquage d’un célèbre restaurant de Brazzaville, ayant impliqué plusieurs agents et responsables de la police.
Jack de MAÏSSA / source Rfi
Créé le 2022-09-15 17:26:09
Après Nairobi au kenyan, le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso est arrivé à Luanda, ce Mercredi 14 septembre 2022. Dans la capitale angolaise, le chef de l’Etat congolais prendra part à la cérémonie d’investiture de son homologue angolais, João Lourenço.
Réélu à l’issue des élections du 24 août dernier, le Président angolais, Joao Lourenço, va prêter serment ce 15 septembre 2022 à Luanda. Plusieurs chefs d’Etat africains dont Denis Sassou N’Guesso ont effectué le déplacement vers la capitale angolaise.
Le président Lourenço a succédé en 2017 à l’ancien chef de l’Etat angolais, Jose Eduardo dos Santos -ayant dirigé l’Angola de 1979 à 2017- décédé le 8 juillet dernier à Barcelone, en Espagne, et inhumé le 28 août à Luanda.
Porté à la tête à la fois du pays et du MPLA, le nouveau chef de l’Etat angolais a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille.
Après sa prestation de serment, il sera appelé, dans le cadre du second mandat, à œuvrer en faveur de la cohésion au sein de sa famille politique et au niveau national au regard des dissensions et des contestations sociales qui ont précédé les élections.
Le chef de l’Etat sortant de l’Angola et son parti, le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), ont obtenu au terme du scrutin électoral 51,7% des suffrages contre 44,05% de son challenger Adalberto Costa Junior de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-14 21:22:24
L’association KIMINOU « Icole pour tous » a participé samedi 10 septembre dernier, de 10h à 18h, au Forum des Associations à Franconville, dans le Val D’Oise, en région parisienne.

Les membres KIMINOU ont présenté trois danses traditionnelles congolaises à l’ouverture, à 10h30. Il y avait la danse Batéké, la danse Babembé et la danse Bakongo pour le grand plaisir des Franconvillois et Franconvilloises.

Ensuite, les membres se sont retrouvés au stand qui leur avait été dédié.

Le stand KIMINOU n’a laissé aucun visiteur indifférent. Tout y était pour attirer les regards. On pouvait y admirer les objets artisanaux comme le « ntsakala », les petits mortiers et leurs pilons en décoratifs et plein d’autres.
Les membres KIMINOU ont assuré à tour de rôle les échanges avec les clients, la vente et l’animation, le tout dans la bonne humeur.
L’argent des ventes a été reversé dans la cagnotte du projet de la réhabilitation de la bibliothèque et du centre culturel de Nkayi.
On peut voir depuis ce matin que la cagnotte a augmenté.

Les KIMINOU peuvent être fiers de leur journée, du travail abattu.

Le Maire de Franconville a visité le stand de l’association humanitaire. Il a félicité et salué le dynamisme et les réalisations de KIMINOU.
Créée en mars 2020 à Franconville en France avec une antenne très efficace et dynamique à Brazzaville, Pointe-Noire, Nkayi, Impfondo, Sibiti..., l’association Kiminou «Icole pour tous » a pour but, d'aider, accompagner et soutenir les enfants et les jeunes de 3 à 15 ans issus de familles vulnérables, dans leur éducation et leur scolarité au Congo-Brazzaville.
Pour soutenir l'action de l’association Kiminou « Icole pour tous », voici les contacts en France, Europe et le reste du monde : (https://www.helloasso.com/associations/kiminou-icole-pour-tous/collectes/salle-d-etude-nkayi).
06.11.12.24.41. Whatsapp : 00336.68.92.71.11. Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Site internet : www.kiminou.fr. instagram :berthe laval. Facebook kiminou "icole pour tous".
Pour ceux qui sont au Congo, ils peuvent participer à la collecte par transfert via Mobile Money au 06.705.89.89 ou via Airtel Money au 05.632.89.89.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-14 16:23:53
Mardi 13 septembre 2022 à Brazzaville, devant les acteurs de l'éducation, les partenaires techniques et financiers, notamment l'Unicef, l'Unesco et la Banque mondiale, le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso a peint un tableau sombre de ce secteur, lors des états généraux de l’éducation.
«Notre système éducatif – du préscolaire à l'université – présente des défis importants dans les domaines de l'accès à l'équité, l'égalité du genre, l'amélioration de la pertinence et de la qualité des apprentissages, l'adéquation de la formation qualifiante aux besoins de l'économie nationale et du marché de l'emploi, le nombre et la qualité des enseignants pour la plupart bénévoles et sans formation, l'intensification de la violence en milieu scolaire et universitaire», a déclaré Anatole Collinet Makosso à moins d'un mois de la rentrée des classes dans le pays.
Au-delà de ces faiblesses soulevées par le chef du gouvernement, les difficultés majeures restent, entre autres, le recrutement et le paiement des enseignants vacataires, la surcharge dans les salles de classes.
De l'avis des experts, le système éducatif congolais s’est beaucoup dégradé à cause des guerres civiles à répétition que le pays a connues pendant la décennie 1990.
Et il faut changer la donne, selon Hellot Matson Mampouya, haut commissaire chargé de l'organisation de ces états généraux. « Construire un pacte social à la fois participatif et inclusif sur l'école pour les cinq ou dix prochaines années. De telles sortes que les anciens ne regrettent plus la belle époque de leur école et que la jeunesse d'aujourd'hui ait confiance en son avenir au regard de la qualité de son environnement scolaire. »
Au terme de ces assises qui visent à relancer un secteur éducatif malade, un rapport sera remis au chef de l'État Denis Sassou N’Guesso.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-14 15:17:36
Ce qui est beau est rare. Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, n'a pas son pareil pour enchanter les sens. Son architecture rayonne partout et ravit les esprits les plus subtiles. Il est donc bien naturel que les appartements situés sur le boulevard Tchicaya U’Tamsi, à un jet de pierre du Centre culturel Jean- Baptiste Tati Loutard, reflètent cet état de grâce.

Ici, studio ou chambre américaine aux dimensions parfaites nous coupe le souffle, nous fait tourner la tête et précipite le battement de notre cœur... C'est à l'émotion qu'il fait naître que l'on reconnaît un appartement de luxe.

Il suffit d'y pénétrer pour être submergé par un merveilleux sentiment, une sensation de complétude à nulle autre pareille : la certitude qu'en ces lieux l'harmonie et l'équilibre s'allient à la beauté pour atteindre la perfection.

Lorsque la magie opère, c'est certain, il vous faudra tout mettre en œuvre pour vous approprier ce lieu unique.

Ces appartements de luxe sont sélectionnés avec soin pour leur emplacement exclusif dans le quartier le plus couru.

Particulièrement spacieux, ils disposent tous d'équipements de qualité. Décorés et meublés avec goût, ils incarnent l'élégance du style ponténégrin.

Ces appartements sont simplement beaux. Chez eux, aucune trivialité, facilité ou banalité. Ils n'ont rien de commun, ils sont uniques : ce sont des logements d'exception.

Très convoités, ils sont particulièrement choyés. Aucun détail n'est négligé pour les faire briller.

Conçus pour satisfaire les attentes de locataires exigeants, ils ne manquent pas d'arguments. Lits haut de gamme, électroménager high tech... tout ce qui est nécessaire à une vie confortable est placé là où il se doit.

Il faut bien se l'avouer, c'est de cela aussi que vient le plaisir de louer un appartement de prestige !
Dans une habitation singulière, tout est singulier y compris vous.

Il se peut que vous recherchiez un appartement meublé de prestige longtemps à l'avance et aux prix défiant toute concurrence.
Nous vous invitons à contacter Teck au 242.06.657.59.98 / 242.05.563.84.03.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-13 20:22:53
Des coups de feu ont mis en émoi les habitants de Mfilou au quartier Mayité, le lundi 12 septembre vers 13 heures. Un braqueur en opération en plein jour, a semé la panique et fait des blessés. L’homme a été interpellé par la police.
Selon notre confrère ‘’Le Troubadour de Brazzaville’’, le braqueur avait pris pour cible un agent commercial du réseau de téléphonie mobile MTN, le nommé Kala Herman. Celui-ci venait de terminer son recouvrement.
Alors que Kala Herman monte sur sa moto Djakarta vers Mayité, surgit un homme qui sort de son sac un fusil calibre 12. Il le tient en joue et lui intime de lui remettre son sac. L'agent de MTN résiste. C'est alors que l'homme tire sur lui à bout portant. L'agent de MTN s'écroule. Le braqueur s'empare du sac et prend la fuite.
Sur son chemin, le braqueur rencontre un autre citoyen, Nguimbi Janvier, qui compte son argent dans sa voiture RV4. Le braqueur le lui arrache sous la menace de son arme. La somme s’élèverait à 300 000 Francs CFA.
Le braqueur, avec les badauds à ses trousses, poursuit sa fuite tout en tirant tous azimuts et, chose curieuse, en jetant l'argent en l'air.
Alertée, la police est aussitôt arrivée sur les lieux. Après un échange de tirs, l’homme a été maîtrisé et interpellé.

Outre son fusil calibre 12, il avait un couteau.
On déplore quatre blessés graves dont deux admis au CHU de Brazzaville et deux autres à l'Hôpital militaire.
Cinq personnes touchées par les plombs du fusil calibre 12 ont été prises en charge dans différents dispensaires.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-09-13 05:48:11