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Forces Armées Congolaises : Après son brillant stage passé en Chine, Gilbert Moupegnou a été promu au grade de lieutenant-colonel

«La réussite est liée à la patience mais elle dépend également de beaucoup de bonne volonté », disait Gilbert Brévart. Gilbert Moupegnou, actuel gestionnaire des domaines et infrastructures au commandement de la Marine nationale a été promu au grade de lieutenant-colonel comptant pour l'avancement cadre des Forces Armées Congolaises (FAC), au titre de l'année 2022. Une promotion qui intervient après son brillant stage passé à l'université logistique de Chogqing en Chine et après seize ans passés à la direction générale des ressources humaines des Forces Armées Congolaises.

Deux cérémonies ont couronné cette accession à son grade supérieur. Il s'agit du pot offert au personnel du commandement de la Marine nationale et le pot offert en son honneur par les parents, le dimanche dernier.

Outre les amis et connaissances, les représentants des mutuelles ont été des hôtes de l'événement, entre autres, la mutuelle des frères d'armes de la classe 94, la mutuelle des épouses des frères d'armes de la classe 94, la mutuelle des anciens élèves du lycée de Mossendjo surnommé dans les années 90, de « Village Abandonné » par son premier proviseur Pierre Djestone Nkou, (représentée par Rose et Baruc), la mutuelle Mouloulou Solidarité et la mutuelle MESAM.

Dans une ambiance festive, les épouses des frères d'armes de la classe 94 ont agrémenté la cérémonie, ponctuée par la musique chrétienne, par des ovations, à la grande satisfaction des invités.

Après toutes ces émotions, il était temps de fêter ça avec une coupe et des petits fours.

Le régal des mets congolais est intervenu au dernier moment à la grande satisfaction des invités. Les boissons aussi. Chacun a donc eu sa part dans le verre et dans l’assiette.

Très humaniste et altruiste, le lieutenant-colonel Gilbert Moupegnou, dans son mot de circonstance a souhaité la bienvenue aux invités à ladite cérémonie. Il n’a pas manqué de dire que ce port de galons fait suite à tous les moments de sacrifice pour la mission qui leur est dévolue.

Le lieutenant-colonel Gilbert Moupegnou a témoigné,  avec véhémence,  sa gratitude à l’endroit du gouvernement, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, sous la très haute impulsion du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso pour l’appui constant et la ferme volonté pour la restructuration des Forces de défense et de la sécurité.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-11-09 08:08:23

Brazzaville : Les ordures perdurent et les poubelles se rebellent !

Les montagnes d’ordures pullulent dans la plupart des rues de Brazzaville depuis plusieurs jours déjà. La santé des populations est exposée à toutes les maladies. Elles espèrent et attendent, ces populations de la capitale congolaise, que les ordures et les odeurs qui menacent la santé publique, soient mises hors d’état de nuire.

Les poubelles se rebellent et les ordures perdurent. Elles font leur part belle. Elles ont aussi leur indépendance.

Brazzaville, c’est la liberté. Poubelles et ordures s’offrent en spectacle sous le regard impuissant des autorités en charge de les gérer.

Les mouches acclament, les hérons chantent et les souris dansent. Que du spectacle, quelle belle ambiance. Leur défilé est connu. Les odeurs nauséabondes interpellent et personne n’y échappe. On n’y passe les narines parfois bouchées, la bouche aussi. On étouffe, on suffoque, après ouffff, comme pour exprimer la liberté après avoir été pris en otage par les fortes odeurs.

Les fortes odeurs, qui parfois, rendent nerveux et nous obligent à hâter les pas comme un super athlète à l’épreuve de la marche. Les déchets, les ordures, les odeurs ou bien d’autres saletés, qu’on les aime ou qu’on les déteste, ils imposent leur hégémonie en mettant la santé des populations en danger. Dans tous les quartiers de Brazzaville, le scénario est partout ou presque le même. Une désolation sans pareille.

Sur l’avenue Loutassi,  à l’entrée de la rue Sounda au quartier Plateau des 15 ans, les immondices sont en liberté provisoire et prolongée. Les ordures offrent leur spectacle haut standing, ça fait pitié.

A l'intersection  Avenue de France et l'Avenue Marien Ngouabi, à un jet de pierre du marché de Poto-poto, les déchets de tous les âges et de toute nature nagent au bord des voies empêchant parfois piétons et automobilistes de circuler librement.

C’est quand même Brazza la verte ! Les ordures qui perdurent doivent aussi avoir leur liberté. Les poubelles doivent également faire leur part belle.

Aux autorités en charge d’empêcher que les ordures perdurent et aux poubelles d’être rebelles.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : R. Missitou

Créé le 2022-11-08 15:52:05

Les réseaux sociaux, un réel danger dans les familles congolaises !

Facebook, Twitter, Instagram, Google+, autant de noms devenus courants sur internet aujourd’hui. Quelques centaines de millions d’utilisateurs, peu importe leur âge ou leur culture passent des heures et des heures à interagir sur les réseaux sociaux les plus populaires. Avec l’importance qu’ont de tels sites aujourd’hui, une problématique se pose : Quel en est l’impact des médias sociaux sur les relations familiales ? Au Congo-Brazzaville, les familles vivent l’introduction des réseaux sociaux en leur sein avec une certaine notion de fatalisme, avec une forme d’obligation de faire avec, de s’y adapter. Ils sont extrêmement présents dans les familles congolaises dont ils impactent très significativement la dynamique interne.

Créé le 2022-11-08 15:12:15

France : un congolais au gnouf pour avoir forcé sa femme à avoir des relations sexuelles la nuit

C’est un dossier particulièrement sordide. Sa femme a porté plainte contre lui pour viol et le juge a décidé de le condamner à deux ans de prison dont une ferme. Au Congo-Brazzaville, la famille de l’homme a déclenché les hostilités contre celle de la femme et la tension est vive.

En couple depuis cinq ans, les deux amoureux du quartier Kinsoudi de Brazzaville, ne s’entendaient plus et les disputes étaient récurrentes. Devant les juges, l’homme de 35 ans s’est fondu en larmes, ne pouvant admettre comment faire l’amour à sa propre femme pouvait être apprécié comme un viol. « Mr le juge, nous sommes africains et ce que vous venez de faire ne va pas avec nous ! Cette femme, je l’ai épousé et fait venir ici en France et c’est son droit de me satisfaire »… « Vous n’êtes pas au Congo, mais en France Mr » lui a rétorqué le juge.

Père de deux enfants, J.NK purge depuis quelques semaines une peine de deux ans de prison pour viol sur sa propre femme. Originaire du Congo Brazzaville, il vit en France depuis plus de huit ans et travaille comme préparateur de commande pour le compte de plusieurs agences intérim.

J.NK, selon sa version, est rentré du Congo après y avoir été contraint par la pandémie du Coronavirus de rallonger son séjour. Parti pour deux mois, en février 2020, il y est resté confiné jusqu’en juillet 2020. A son retour en France, il affirme avoir voulu profiter au maximum de son épouse, du fait qu’il lui est resté fidèle pendant son séjour au pays. Une version que la femme battait en touche.

« La première nuit, elle n’a pas voulu me donner et je l’ai un peu forcé avant qu’elle ne cède sans violence d’ailleurs…Je me souviens encore, qu’elle n’arrêtait de gémir et me demander de la rassurer de ne la pas avoir trompé au Congo. » racontait J.NK devant la salle du tribunal de Bobigny avant de poursuivre : « …Je crois qu’on l’a fait trois fois la nuit et tôt le matin, c’est elle-même qui m’en a demandé une pour la route avant d’aller au boulot, alors je ne comprends pas qu’elle m’accuse de viol ! ».

Devant la barre, son épouse lui en enfoncé, rappelant que ce n’était pas pour la première fois que son mari l’obligeait à avoir des rapports sexuels. « Mais, tu m’as toujours dit que t’aimes bien qu’on se chamaille avant pour t’exciter non ? » a exclamé l’homme avant d’âtre rappeler à l’ordre par le juge.

Pour la femme, son mari est un violent qui n’hésite pas à la frapper quand elle refuse de le satisfaire sexuellement. « Cette nuit, il m’a tellement brutalisé qu’à bout de force et de peur, je me suis laissé faire…Oui, on l’a fait trois fois, mon époux ne se fatigue jamais et peut même aller jusqu’à 6 coups… »

Le juge a décidé de le condamner à deux ans de prison assorti d’une interdiction de se rapprocher d’elle de moins de 500 mètres.

Germaine MAPANGA / Source : lecongolais.fr

Créé le 2022-11-08 12:05:29

Pointe-Noire, « la Venise africaine »

Doucement mais sûrement, le dérèglement climatique menace les villes congolaises. Résistance bec et ongles contre les éléments naturels ou déménagement résigné d’une ville entière, quelles mesures prendre pour faire face au déluge ? A Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, les habitants ont les pieds dans l’eau et cherchent des solutions à court et long terme. Que les climatosceptiques le veuillent ou non, le dérèglement climatique est une vérité scientifique que les villes congolaises vérifient quotidiennement.

Aucun arrondissement de la capitale économique du Congo n’est épargné par les inondations liées à de fortes précipitations de cette semaine. Des bas-fonds des quartiers périphériques au centre-ville, toutes les rues et toutes les grandes artères ont été rendues impraticables et des quartiers sont restés coupés les uns des autres.

Les eaux de pluie ont dangereusement occupé tous les espaces praticables par les usagers routiers, forçant les habitants à se retrancher dans des abris plus ou moins sûrs. La pluie a mis à rude épreuve tout le monde. Elèves, enseignants, commerçants, travailleurs, tout commun des mortels qui osait braver dame la pluie a dû subir la rigueur des intempéries.

Ceux qui connaissent la Vénétie, une région du sud de l’Italie, n’ont guère hésité à assimiler le paysage qu’a présenté Ponton la belle à celui de la ville de Venise. La traversée des chaussées se fait à dos d’homme ou à l’aide des chariots pour 200 FCFA.

Les ouvrages de drainage en cours de réhabilitation et d’autres qui attendaient un petit coup de travaux de curage ont à nouveau été envahis par des déchets domestiques et industriels.

En attendant d’être fixé sur le bilan de la pluie qui est tombée pratiquement toute la semaine dernière, d’importants dégâts matériels y ont été enregistrés, si l’on en croit les cris de détresse reçus des habitants des quartiers.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-11-08 11:46:03

COP 27: Denis Sassou N’Guesso pour une décennie de l’afforestation qui obligerait l’humanité à inverser le cours actuel de destruction de nos forêts

« Hier, avant de quitter mon pays, j’ai accompli avec l’ensemble du peuple congolais le devoir citoyen de planter un arbre. Ce devoir de portée universelle traduit la haute conscience de la population dont le rôle n’est plus à déterminer dans la lutte contre le réchauffement climatique. Au regard de cette expérience salutaire venue de la République du Congo et pour un monde plus sûr et plus juste sur le plan environnemental et climatique, je lance, du haut de cette tribune, l’appel solennel à l’instauration d’une décennie de l’afforestation qui obligerait l’humanité à inverser le cours actuel de destruction de nos forêts. Bien plus qu’une solution, il s’agit d’un impératif de raison, l’afforestation apparaissant comme un réel cri de cœur qui nous interpelle tous », a déclaré le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso à la tribune de la COP 27 en Egypte pour relancer le combat contre le réchauffement climatique.

Monsieur le président Abdel Fattah Al-Sissi, président de la République arabe d’Egypte,

Mesdames et messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement,

Monsieur le secrétaire général des Nations unies,

Mesdames et messieurs ;

Je saisis cette opportunité pour réaffirmer la ferme volonté et la détermination de la République du Congo à participer activement à l’effort mondial de la lutte contre les changements climatiques.

Sans la moindre hésitation, j’apporte mon soutien au président désigné de cette COP 27 qui est sans doute l’une des plus déterminantes depuis la signature de l’Accord de Paris sur le climat en 2015.

La COP 27 doit être une COP de l’action après tant d’annonces depuis des années et tant de promesses non tenues. Le temps est venu de passer aux actes concrets, il y va de notre crédibilité.

Mesdames et messieurs,

La nécessaire survie de l’humanité appelle le respect, sans atermoiements, des engagements pris et la mise en œuvre d’initiatives efficaces, en lien avec la préservation de l’environnement.

Face aux dérèglements climatiques, le reboisement de la planète constitue, sans le moindre doute, l’une des solutions salvatrices les plus pertinentes.

Avec un couvert forestier estimé à 220 millions d’hectares, soit environ 6% de la surface forestière planétaire et 10% de la biodiversité mondiale, le Bassin du Congo constitue la deuxième région forestière tropicale dense et humide après l’Amazonie. Les études estiment qu’il est peut-être le dernier grand puits de carbone tropical terrestre dans le monde, donnant ainsi une importance vitale à ces forêts dans la lutte mondiale contre les changements climatiques.

A lui seul, le Bassin du Congo capture plus de 30 milliards de tonnes de gaz carbonique, soit l’équivalent de trois années d’émissions cumulées de l’ensemble de nos pays.

C’est à ce titre que, conserver et préserver nos forêts est devenu une urgence qui nous engage tous à faire un choix politique décisif et d’exprimer notre solidarité avec le reste de l’humanité.

Il convient de rappeler que la République du Congo a très tôt pris conscience de l’absolue nécessité de protéger, de reconstituer et d’étendre son couvert forestier.

Depuis 40 ans, l’ensemble de notre population est ainsi invité à planter un arbre dans le cadre de la Journée nationale de l’arbre, célébrée dans notre pays le 6 novembre de chaque année.

C’est ce type d’action volontariste, jointe à un code forestier rigoureux, qui nous a permis de maintenir l’un des taux de déforestation le plus faible au monde.

C’est dire que cette COP s’ouvre à une date symbolique et hier, avant de quitter mon pays, j’ai accompli avec l’ensemble du peuple congolais le devoir citoyen de planter un arbre.

Ce devoir de portée universelle traduit la haute conscience de la population dont le rôle n’est plus à déterminer dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Au regard de cette expérience salutaire venue de la République du Congo et pour un monde plus sûr et plus juste sur le plan environnemental et climatique, je lance, du haut de cette tribune, l’appel solennel à l’instauration d’une décennie de l’afforestation qui obligerait l’humanité à inverser le cours actuel de destruction de nos forêts.

Bien plus qu’une solution, il s’agit d’un impératif de raison, l’afforestation apparaissant comme un réel cri de cœur qui nous interpelle tous.

Je vous remercie.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-11-08 11:28:07

Journée nationale de l’arbre : Denis Sassou N’Guesso a procédé au planting sur le site du port d’Oyo pour sauver la planète

Dans le cadre de la célébration de la 36e Journée nationale de l’arbre placée sous le thème « La planète a besoin de nous, plantons les arbres », le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a procédé au planting sur le site du port d’Oyo, dans le département de la Cuvette, où une étendue de deux hectares (d’une densité de 400 tiges, 800 plants) a été réservée pour l’événement. Le wéngé est l’espèce plantée.

«Nous avons réussi le bouturage et le clonage des eucalyptus dont des millions ont été plantés autour de Pointe-Noire dans les années 1980. A cette époque, nous parlions déjà de la protection de la forêt du Bassin du Congo », a déclaré le numéro un congolais.

Denis Sassou N’Guesso estime qu’il s’agit là d’un message fort au moment où se tient la 27e Conférence des Nations unies sur le climat, en Egypte, dont les travaux ont débuté le 6 novembre 2022.

Le temps qui s’écoule et qui perpétue la tradition d’un acte désormais entré dans les mœurs des congolais est en soi un symbole, celui de la datation d’une vision, celle de Denis Sassou N’Guesso, d’instituer une journée pour planter, avec ses compatriotes, un arbre, d’essence fruitière ou pas.

36 ans déjà que ce geste est accompli chaque année.

La forêt couvre entre 60 et 65% du territoire congolais (342.000 km2) et 10% de la superficie du Bassin du Congo, considéré comme le deuxième poumon écologique de la planète avec 220 millions d’hectares derrière l’Amazonie.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-11-07 17:12:12

Le Congo se dote d’une plateforme d’innovation « Agro-industrie »

L’hôtel Grand Lancaster a abrité du 3 au 4 novembre 2022, un atelier de validation des lignes directrices et de la mise en place de la plateforme d’innovation ’’Agro-industrie’’. Organisé par le Ministère congolais de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique à travers sa direction générale de l’innovation technologique, avec la participation des cadres de la recherche scientifique de l’Université Marien Ngouabi, les représentants des Instituts et Centres de recherches, les opérateurs économiques, les inventeurs et les autres acteurs agro-pastoraux puis le partenariat exclusif du PNUD (Programme des Nations-Unies pour le Développement), cet atelier a permis de mettre en place un comité paritaire de pilotage, un cadre collaboratif d’innovation en agro-industrie. C’est en présence de Mme Edith Delphine Emmanuel, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique et du représentant du PNUD, M. Opia Mensah Kumah que s’est déroulé la cérémonie de clôture dudit atelier.

En effet, cet atelier a abouti à la mise en place d’une plateforme, très nécessaire pour favoriser un rapprochement efficient entre le secteur privé, les Universités et les structures de recherches et d’innovations. Initiative émanent de la recommandation du projet de droit de la propriété intellectuelle et d’innovation en Afrique, projet du reste piloté par l’organisation Africaine de la propriété intellectuelle, avec l’appui technique de l’Union Européenne.

Selon le docteur Aimé Bertrand Madielé Mabika, Directeur général de l’innovation technologique, « le but de ce projet est d’aboutir à l’identification des pistes et thématiques spécifiques pour la création et l’amélioration des cadres nationaux et d’innovation, qui regroupera le secteur privé et le secteur de la recherche ».

«L’histoire des pays émergents montre que le développement passe absolument par la mise en valeur des produits de l’intelligence humaine, d’une part, et de la formulation des politiques de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation, d’autre part », a-t-il souligné dès l’entame de son propos. Marquant ainsi l’importance et la spécificité en la matière.

Le représentant résident du PNUD a quant à lui, promis et rassuré le gouvernement de la République du Congo sur la poursuite de la collaboration et du partenariat de son institution. « Nous allons poursuivre cette dynamique partenariale, en concertation avec les agences sœurs du Systèmes des Nations Unies qui toutes placent l’innovation au centre de leurs efforts », a-t-il rassuré.

«Cet atelier se termine, mais le travail en lui-même ne fait que commencer aves des défis de mise en œuvre effective qui se profilent, dont : la mobilisation et la mutualisation des ressources techniques et financières pour assurer le fonctionnement de la plateforme ; l’implication et la responsabilisation des différents acteurs selon leur rôle dans l’atteintes des objectifs fixés. En tant que PNUD, nous souhaitons que cette plateforme puisse jouer pleinement son rôle, afin d’appuyer la vision du gouvernement de la République du Congo, qui fait de l’agriculture une des priorités dans son plan national de développement (PND 2022-2026). Ces lignes directrices ainsi validées, faciliteront la mise en place d’un cadre d’échanges qui permettra à son tour de construire une synergie entre les différents acteurs du secteur agricole.

L’action conjuguée de ces acteurs que sont les Universités et Instituts de recherche, les entreprises, les groupements et coopératives agricoles et les innovateurs est indispensable pour stimuler l’innovation, qui constitue une véritable force motrice et catalytique dans l’atteinte des objectifs du développement du secteur agricole au Congo », a martelé, le représentant résident.

En conséquence, un comité de pilotage paritaire, une plateforme d’innovation « Agro-industrie »a été constitué et se présente ainsi qu’il suit : Dr.Aimé Bertrand Madielé Mabika (Directeur général de l’innovation technologique) ; Arsène Saya (PNUD) ; Pr. Jean-Paul Issoko (Université Marien Ngouabi) ; Pr.Bertin Mikolo (Université Marien Ngouabi) ; Arnaud Tamba Sampila (Chercheur) ; Ndembé Bibalou(cheurcheur) ; Gilmar Mboungou Malanda(Innovateur) ; Otoka Lyengué (Innovateur) ; Farel Kand(cheurcheur) ; Mme Louméto Ndoundzi (opératrice économique) et André Nzaou de l’UNOC.

Dans son mot de clôture Mme la ministre a remercié infiniment la franche collaboration et le bon partenariat qui exige entre notre pays et le PNUD, qui ne ménage aucun effort pour l’amélioration des performances dans les différents secteurs de production de notre pays, dont l’Agro-industrie.

Mme Edith Delphine Emmanuel a exhorté toutes les forces vives, les inventeurs, les entrepreneurs et tous les acteurs du domaine de la recherche à plus d’inventivité et d’innovation technologique. Afin de la modernisation et l’industrialisation de l’agriculture, des telles initiatives sont et seront toujours les bienvenues.

La fin de la cérémonie de l’atelier a été marquée par une photo de famille.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-11-07 16:46:11

Guerre à l’Est de la RDC : le Congo-Brazzaville a accueilli 2.000 réfugiés

Le Congo-Brazzaville est connu pour son hospitalité souvent accordée aux réfugiés de la RDC. Alors que les affrontements redoublent d'intensité à l'Est de ce pays, le Congo-Brazzaville commence déjà à enregistrer une vague de réfugiés en provenance de cette ancienne colonie belge.

Ngabé et Ignié sont les deux localités congolaises qui accueillent un flux important de réfugiés.

En quelques jours, on en a dénombré 2000 à Ignié, localité située à 45 km de Brazzaville.

Les réfugiés arrivent à Ngabé et à Ignié par le fleuve Congo.

Un fait surprenant : tous ces réfugiés ne viennent pas principalement de l'Est de la RDC.

Le Président de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a lancé, le 3 novembre, un appel à la mobilisation générale, dans son adresse à la nation en rapport avec la situation sécuritaire qui prévaut actuellement à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

« La situation actuelle, loin de nous affecter, n’est qu’une épreuve de plus que nous allons surmonter pour raffermir davantage notre unité », a déclaré le cinquième président du Congo indépendant. Et d’ajouter que « la Nation a besoin de l’engagement de toutes ses filles et de tous ses fils ».

L’occasion était également donnée au chef de l'Etat de galvaniser les troupes au front en boostant leur moral par des propos motivants. Aux vaillants soldats, le président Félix Tshisekedi les a invités au sens élevé du patriotisme en ce temps particulièrement exceptionnel de l’histoire de la RDC.

Il leur a rappelé le sens de l’engagement qu’ils ont pris de servir sous le drapeau, celui de défendre le pays, de protéger l’intégrité de son territoire et d’assurer la sécurité des Congolaises et des Congolais contre toute agression ou attaque d’où qu’elle vienne.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-11-07 09:31:10

Congo – Lutte pour le climat : Les nouvelles publications de Michel Innocent Peya ont visé le cœur de la cible

«Viser le cœur de la cible », ainsi peut-on filer la métaphore, tant les nouvelles publications l’écrivain et chercheur congolais de renommée internationale, Ambassadeur des Droits et Devoirs de l’humanité et de l'Environnement, le Docteur Michel Innocent Peya, deux ouvrages de belles factures à savoir «Guerre climatique mondiale » et «La diplomatie climatique de Denis Sassou N’Guesso », font un carton plein sur la situation climatique qui s’apparente désormais à une guerre.

Alors que s’ouvre la Cop 27 à Charm el-Cheikh en Egypte, de nombreux pays de l’hémisphère nord sortent d’un été qui a battu des records de chaleur, avec des conséquences faites des incendies de forêts ou l’assèchement des cours d’eau. Ces phénomènes de plus en plus dévastateurs impactent de façon irréversible le quotidien de l’homme sur les deux hémisphères.

Constant dans son combat pour la planète, traduit dans ses ouvrages, Michel Innocent Peya, le Messager du Congo dans le cadre de l’action pour la protection de l’environnement pour paraphraser le Président du Sénat congolais, Pierre Ngolo, ne fait pas dans la demi-mesure.

«Guerre climatique mondiale » est une autopsie générale des comportements destructeurs des puissances à l’échelle mondiale face à la guerre climatique. Il dénonce le caractère abandonné de cette guerre planétaire et s’articule autour de la démonstration comparative du coût humain, matériel et  financier entre les deux typologies de guerre, à savoir la guerre militaire conventionnelle et la guerre climatique, afin d’alerter les États et décideurs sur les risques qu’encourt la planète, si cette guerre climatique aux ravages insoupçonnés n’est pas catégorisée comme une priorité et une urgence mondiale. Il constitue un appel au réveil des États et des pays industrialisés qui sont non seulement les principaux pollueurs, mais surtout les plus indécis dans le combat acharné contre le dérèglement climatique, préférant privilégier et prioriser les dépenses de défense au détriment de celles du climat.

Autant «Guerre climatique mondiale » relève une lutte cruciale sous-estimée, au point que l’auteur décrit les défis auxquels est confrontée la planète au plan climatique, autant « La diplomatie climatique de Denis Sassou N’Guesso » présente l’engagement d’un Homme d’État qui au cœur du massif du Bassin du Congo, est foncièrement attaché à la sauvegarde de la planète, à travers ses actions concrètes.

« Aux grands hommes, les grandes idées, de grandes actions ».

Cliquez sur la photo, pour lire la vidéo.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-11-05 10:07:41

Oyo : Denis Sassou N’Guesso reçoit Yannick Noah dans la convivialité

Le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso , décontracté, a reçu récemment la célébrité franco-camerounaise de tennis, Yannick Noah qui séjourne à Oyo au Nord du pays pour un tournoi de tennis.

La star mondiale de la musique et ancienne gloire du tennis français, Yannick Noah, séjourne en République du Congo, où il a été reçu par le Chef de l’Etat dans sa résidence privée à Oyo son village, au nord du pays.

Les deux personnalités apparaissent décontractées, entourées de leurs proches respectifs, Yannick Noah en compagnie de l’une de ses filles, et le Président congolais avec ses hommes de main.

«Depuis ton passage là, plus personne n’est arrivé (…) Bienvenue dans ton village Yannick Noah », a lancé Denis Sassou N’Guesso dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.

Et celui-ci de rétorquer : «J’ai appelé tous les sorciers pour qu’ils attachent tous les petits qui viennent prendre ma place ».

Les deux, taquins, ont poursuivi l’échange dans un salon feutré qui côtoie de près la rivière Alima.

Il faut préciser que le représentant légal de l’équipementier français Le Coq Sportif séjourne au Congo dans le cadre d’un tournoi de tennis à Oyo dans le département de la Cuvette.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-11-05 09:23:24

Meurtre à Bétou, Raymond Zéphirin Mboulou s’est rendu sur place

Le ministre congolais de l'Intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou s’est rendu à Bétou dans le département de la Likouala, après la mort d'un jeune lycéen de 21 ans, égorgé par son père, le pasteur Galako sous prétexte d’avoir entendu la voix de Dieu. Ayant voulu venger leur camarade, des élèves ont affronté militaires et policiers. Bilan : 2 morts et 11 blessés.

Lors de ce déplacement, le ministre de l'Intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou, choqué par ce drame et déterminé de maintenir la paix sur toute l’étendue du territoire national, en appelle à la vigilance des autorités locales et surtout des chefs des quartiers pour faire appliquer scrupuleusement les lois et règlements de la République du Congo, afin que règne à jamais la paix et la tranquillité dans la sous-préfecture de Bétou connue pour son hospitalité souvent accordée aux réfugiés de la RDC.

Le pasteur Galako, dont l’église porte son nom, et deux membres de sa famille originaires de RDC ont commis le meurtre le 2 novembre dernier. Raison évoquée par le père infanticide : il aurait entendu la voix de Dieu lui demandant de faire un grand sacrifice en abrégeant la vie de son garçon, un lycéen âgé de 21 ans. Les élèves de Bétou ont décidé de faire justice eux-mêmes mais les forces de l’ordre se sont interposées à temps. Selon certains témoins, les affrontements ont été violents.

Le pasteur et les deux autres personnes impliquées dans ce crime sont désormais incarcérés.

Après la visite du ministre de l’Intérieur, le calme est revenu dans la sous-préfecture.

Il s'agit du premier meurtre recensé dans la ville depuis début 2022.

Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-11-05 08:43:29

Bétou : Un pasteur a égorgé son fils sous prétexte d’avoir entendu la voix de Dieu

Les images ont fait le tour des réseaux sociaux et provoqué l’effroi à travers tout le Congo-Brazzaville. A Bétou, dans le département de la Likouala (nord), un pasteur a égorgé son fils sous prétexte d’avoir entendu la voix de Dieu. Ayant voulu venger leur camarade, des élèves ont affronté militaires et policiers. Bilan : 2 morts et 11 blessés.

Créé le 2022-11-04 14:57:43

Congo : Le directeur départemental de l'industrie à Pointe-Noire retrouvé mort

La disparition de Moubé Emmanuel, directeur départemental de l'industrie à Pointe-Noire était annoncée depuis une semaine. Son corps a été retrouvé à la Loémé à quelques encablures de Pointe-Noire. La mort serait intervenue de façon violente.

Le corps en décomposition de Moubé Emmanuel, directeur départemental de l'industrie à Pointe-Noire, a été retrouvé à la Loémé, sur le chantier d’une porcherie abandonnée, vers une caserne de la gendarmerie.

Le corps sans vêtements, présentait des traces de grande violence. Ce qui fait penser à un assassinat. La gendarmerie s'est chargée de l'enquête.

Il y a une semaine déjà, après avoir reçu un coup de fil le conviant à un rendez-vous, Moubé Emmanuel était sorti pour ne plus revenir.

Les recherches menées depuis lors pour le retrouver, sont restées infructueuses, car même sont téléphones semblait éteint. La suite, c’est la découverte de son cadavre.

L’enquête qui ne fait que commencer, pourra déterminer s’il s’agit d’un crime crapuleux ou d’un règlement de compte.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-11-03 12:02:54

Nedule Papa Noël : Jamais sans sa guitare

Les mystères les plus profonds résident dans les choses les plus simples. A vue d'œil, la guitare, comme tout autre instrument de musique, est un objet simple. Placez la guitare entre les mains d'une virtuose, comme Papa Noël (82 ans), cet instrument se mue en un objet magique d'où émane des sons au toucher des cordes.

Des sons enivrants qui font danser, poussent au rêve, éclipsent, du moins pour un temps, les soucis qui encombrent l'esprit. La guitare est un mystère. Comme sont des mystères les artistes, de par le monde.

Sans le mystère qu'ils ont en eux, les artistes ne vivraient pas avec le charisme et la beauté des choses que nous reconnaissons en eux. C'est le cas de Papa Noël qui lutte depuis plusieurs années contre la maladie. Toujours la guitare à ses cotés.

Sans le mystère qu'il fait corps avec lui, Papa Noël ne serait plus sur cette terre des hommes.

Il tient debout. Jamais sans sa guitare. Une guitare qui a fait les beaux jours de l'orchestre Makina Loca avec Guy Léon Fila à Libreville, en début de carrière musicale de Papa Noël.

Une guitare qui a fait trembler les murs des bars dancings Chez Faignond, Super Jazz et Cabane Bantou à Brazzaville, les années où Papa Noël, grâce à Jean Serge Essous, intègre l'orchestre Bantou de la Capitale. Les chanteurs Jojo et Célestin Nkouka étaient étincelants.

Écoutez l'album Tokumissa Congo, au lendemain de l'indépendance du Congo en 1960. Y sont célébrés le Président de la République Fulbert Youlou, le Président de l'Assemblée Nationale Alphonse Massamba Debat, les Ministres Prosper Gandzion, Stéphane Tchitchelle et autre Isaac Ibouanga qui venait de nous quitter à Dolisie, dans la région du Niari, quelques mois sont passés.

Une guitare qui a vibré au rythme de la chanson Tangawissi, lorsque Papa Noël devient un sociétaire de l'OK Jazz avec Luambo Makiadi Franco, Dalient, Josky Kiamboukouta, Lutumba Simaro. Une guitare, pièce maîtresse de la formation Bamboula avec le chanteur Jojo, lorsque Papa Noël se distance de l'Ok Jazz.

Une guitare qui a émerveillé les amateurs de la rumba, dans la série des disques éditées par l'usine IAD, à Brazzaville, avec la collaboration technique du talentueux Freddy Kebano. De cette série, la chanson Bon Samaritain demeure un tube d'une parfaite réalisation.

Une guitare qui, depuis le décès de Grand Maître Luambo Makiadi Franco, permet à Papa Noël de gagner péniblement sa vie. Se produisant en solitaire ou avec des grandes figures de la rumba comme Sam Mangwana.

Une guitare grâce à laquelle Papa Noël est, à l'occasion, sur scène en duo avec la mythique accordéoniste Viviane Arnaud.

Jamais, sans sa guitare.

Une guitare de Papa Noël, jouée dans des œuvres musicales des orchestres qu'il a servis mais dont les droits d'auteurs ne sont pas versés aux ayant droits.

Que Papa Noël et sa chère épouse qui ont bien voulu accueillir Maman Nicole et moi, en leur belle résidence de Grigny, trouvent ici, l'expression de nos remerciements.

Merci également à cette guitare de Papa Noël qui a fait de lui le grand homme qu'il est devenu dans l'univers musical des deux Congo.

Honneur à Papa Noël. Par extension, à tous les Artistes des deux Congo et à ceux des autres pays de tous les continents.

Ouabari Mariotti

Créé le 2022-11-02 15:19:06

Ambassade du Congo en France : l’enrôlement des personnes en vue de la délivrance des passeports est interrompu

L’Ambassade du Congo en France informe les usagers que l’enrôlement des personnes en vue de la délivrance des passeports est interrompu pour des raisons techniques.

Créé le 2022-11-02 13:51:45

Denis Sassou N’Guesso attendu à Washington pour le 2e sommet USA – Afrique

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso est attendu à Washington pour le 2e sommet USA - Afrique qui se tiendra du 13 au 15 décembre 2022.

L'invitation du Président américain, Joe Biden à son homologue congolais, ą été remise au Président Denis Sassou N'Guesso par l'ambassadeur des USA au Congo, Eugene Young, au cours de l'audience qui lui a été accordée récemment à Brazzaville.

On rappelle que le Président américain a annoncé en juillet dernier la tenue d’un sommet entre les États-Unis et plusieurs dizaines de pays africains au mois de décembre à Washington afin de s’entretenir de défis allant de la sécurité alimentaire au changement climatique.

Ce sommet démontrera l’engagement durable des États-Unis envers l’Afrique et soulignera l’importance des relations entre les USA et l’Afrique et d’une coopération accrue sur des priorités mondiales communes, a déclaré Joe Biden dans un communiqué.

Selon un responsable de l’administration américaine s’exprimant sous couvert d’anonymat, une cinquantaine de dirigeants africains devraient y participer.

Le sommet visera à établir un nouvel engagement économique, à promouvoir la démocratie et les droits humains, à faire progresser la paix et la sécurité et à relever des défis tels que la sécurité alimentaire et le changement climatique ainsi que la pandémie de COVID-19, a dit Joe Biden.

Washington veut par ailleurs mobiliser des « milliards de dollars » d’investissements en faveur du continent africain, en partenariat avec le secteur privé.

Joe Biden, entré en janvier 2021 à la Maison blanche, ne s’est pas encore rendu en Afrique en tant que président des États-Unis alors qu’il a effectué des déplacements en Asie, en Europe et au Moyen-Orient.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-11-02 13:39:39

Denis Sassou N’Guesso l’invité d’Emmanuel Macron au Forum de Paris sur la paix

L'axe Brazzaville-Paris se porte très bien. Le Président congolais Denis Sassou-NGuesso est invité par son homologue français Emmanuel Macron pour participer, du 11 au 12 novembre 2022, au Forum de Paris sur la paix dont le thème est "Surmonter la multicrise".

Le Forum de Paris sur la Paix se tiendra à Paris en présence d’Emmanuel Macron, Président de la République et de Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

Cette 5e édition centrée sur les grands défis d’aujourd’hui, rassemblera des experts et des intervenants de toutes les régions du monde autour du thème « Surmonter la multicrise ».

La lutte contre le réchauffement climatique, les efforts pour atteindre les objectifs de développement durable et renforcer les systèmes de santé, la coopération économique, ainsi que la gestion commune des biens publics mondiaux avaient déjà été mis à mal par pandémie de la Covid-19. Depuis l’attaque de l’Ukraine par la Russie, une grande partie du monde est également touchée par les conséquences que cette guerre engendre : crise humanitaire, hausse de l’inflation et des prix de l’énergie, insécurité alimentaire croissante et perturbations économiques et politiques majeures.

Fondé sur l’idée que la coopération internationale est essentielle pour relever les défis mondiaux et assurer une paix durable, le Forum de Paris sur la Paix a vocation à rassembler et faire interagir, chaque année, sous un même toit, tous les acteurs de la gouvernance mondiale : chefs d’État et de gouvernement, organisations internationales, gouvernements locaux, organisations non gouvernementales, fondations, entreprises, médias, syndicats, groupes religieux et citoyens.

Chaque année depuis 2018, le Forum de Paris sur la Paix met en lumière des projets ou initiatives de gouvernance en proposant des solutions et des actions concrètes face aux défis mondiaux. Ces solutions se distinguent par leur dimension internationale et multi-acteurs, et par leur capacité à créer un changement durable au sein de la gouvernance mondiale.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-11-02 08:07:36

Le Rwanda « regrette » l’expulsion de son ambassadeur par la RDC

«Il est regrettable que le gouvernement de RDC continue de faire porter au Rwanda la responsabilité de ses propres échecs de gouvernance et de sécurité », ont répondu les autorités rwandaises dans un communiqué dimanche matin, en ajoutant que les forces de sécurité rwandaises à la frontière avec la RDC étaient désormais placées en état d’alerte.

Après des mois de tensions, la République démocratique du Congo (RDC) accusant le Rwanda de soutenir la rébellion du M23 (pour « Mouvement du 23 mars », une ancienne rébellion tutsi qui avait repris les armes à la fin de 2021), Kinshasa a annoncé, samedi 29 octobre, l’expulsion de l’ambassadeur du Rwanda présent dans le pays.

Cette décision a été communiquée à l’issue d’une réunion du conseil supérieur de défense, présidée par le président congolais, Félix Tshisekedi. Ce dernier avait fait état d’« une arrivée massive d’éléments de l’armée rwandaise » pour appuyer le M23 « en vue d’une offensive générale contre les positions des forces armées » congolaises.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-11-01 12:33:43

RD Congo : L’ambassadeur rwandais expulsé du pays

Après avoir été déclaré persona non grata, l’ambassadeur du Rwanda en République démocratique du Congo, Vincent Karega a reçu lundi à Kinshasa, sa notification d’expulsion du territoire congolais.

Vincent Karega, n’a plus tardé à quitter effectivement le territoire de la République démocratique du Congo après son expulsion.

Faute de vol en direction de Kigali depuis Kinshasa, c’est donc par le beach Ngobila que cet ambassadeur a quitté Kinshasa pour Brazzaville, d'où il va rallier Kigali.

Avant d’embarquer pour Brazzaville, Vincent Karega a tenu à remercier le personnel de l’ambassade, avec lequel il a immortalisé l’instant par une photo d’ensemble.

Le gouvernement de la RDC avait pris samedi soir, la décision d’expulser l’ambassadeur du Rwanda dans le pays. Kinshasa reproche à Kigali son « appui » au mouvement rebelle M23.

48 heures, c’est le délai qu'avait été donné par le gouvernement congolais à Vincent Karega, pour quitter son territoire. La décision avait été prise à l’issue d’une « réunion élargie du Conseil supérieur de défense » présidée par le chef de l’État Félix Tshisekedi, à Kinshasa.

« Il a été observé, ces derniers jours, une arrivée massive d’éléments de l’armée rwandaise pour appuyer les terroristes du M23, en vue d’une offensive générale contre les positions des forces armées de la RDC », avait déclaré le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya.

Le gouvernement congolais a pris cette nouvelle résolution au moment où le M23 connaît des avancées fulgurantes en territoire congolais.

Samedi, le mouvement rebelle a mis la main sur deux nouvelles villes, avec une facilité relative. Il s’agit de Rushuru-centre et Kiwandja, situées à environ 70 km de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

L’expulsion du diplomate rwandais traduit le passage à une étape supérieure dans les tensions existant entre les deux voisins.

Depuis quelques mois déjà, le ciel congolais a été fermé à la compagnie aérienne Rwandaise, Rwandair.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-10-31 17:52:09

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