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Congo : Les dessous de la visite de Denis Sassou N’Guesso à Kinshasa

Le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso est arrivé à Kinshasa, ce Samedi 08 octobre 2022, pour une visite d’amitié et de travail. Il a été accueilli par son homologue de la R.D. Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Plusieurs questions liées à la coopération bilatérale et régionale seront évoquées entre Denis Sassou N’Guesso et son homologue Félix Tshisekedi.

Parmi les sujets chauds, il y a notamment l’épineux dossier de la résurgence du M23 qui empoisonne les rapports entre Kinshasa et Kigali.

Il se trouve que Sassou N’Guesso entretient de bonnes relations tant avec Félix Tshisekedi qu’avec Paul Kagame et se positionne comme un pont plus ou moins facile entre Kinshasa et Kigali dans le processus de désescalade.

Le Congo et le Rwanda ont signé en avril des accords, des protocoles, des mémorandums d’entente et une convention de concession dans le domaine agricole. Les deux pays sont aussi liés par la présence de 8000 rwandais qui attendent la régularisation de leur situation après avoir perdu leur statut de réfugié en 2017.

On rappelle que les rencontres sont régulières entre Félix Tshisekedi et Denis Sassou N’Guesso. Rien qu’en juin dernier, ils s’étaient vus deux fois à Oyo et à Kinshasa.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-10-08 17:45:10

L’expert-comptable congolais Igore Bikandou participe à la Conférence internationale des finances en Italie

De nombreux participants, un format novateur, des intervenants de qualité, les associations des experts comptables du monde entier planchent sur comment redresser l’économie mondiale, du 6 au 8 octobre 2022 à Capri en Italie. Igore Bikandou, expert-comptable congolais qui vit en Afrique du Sud, PDG de Royal Services spécialisée dans la tôlerie, la mécanique, la peinture, l’assurance et l’auto-école à Pointe-Noire, fait partie de la délégation sudafricaine présente sur l'île italienne fastueuse de Capri.

Pour sortir de la crise économique mondiale engendrée par la pandémie de coronavirus, plusieurs pays ont déclenché des plans de relance exceptionnels.

Comment savoir s'ils seront efficaces ? Les sommes faramineuses débloquées seront-elles investies à bon escient ? Quels enseignements tirer de l’histoire pour ne pas creuser la dette ?

Les professionnels du chiffre, des acteurs majeurs de l’économie, vont mettre leur profession au cœur du dispositif de relance de l’économie mondiale tout en répondant aux besoins du cadre économique unique de chaque pays.

"Les experts-comptables sont les gardiens de la transparence et de la responsabilité. Cette Conférence internationale des finances est donc le cadre idéal pour qu’ils se réunissent, partagent leurs idées et trouvent des solutions idoines aux problèmes les plus urgents d’aujourd’hui", nous a confié Igore Bikandou.

Les discussions portent également sur les défis et les opportunités qui sont propres à une région particulière. Le panel couvre une variété de sujets.

La Conférence offre aussi une chance unique de découvrir Capri avec une abondance de vues naturelles à couper le souffle, de jardins impeccablement entretenus et de magnifiques sentiers de randonnée isolés dont vous pourrez profiter sans vider votre compte en banque.

Les experts-comptables qui ont prévu de sortir leur carte de crédit auront également un grand choix de boutiques et de restaurants haut de gamme à leur disposition.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-10-07 21:35:53

Congo : Loin d’être un simple producteur et distributeur des boissons, BRASCO s’engage à favoriser la création d’emplois durables au bénéfice de la jeunesse congolaise

Loin d’être un simple producteur et distributeur des boissons, la société Brasseries du Congo (Brasco) veut aussi être un acteur économique qui agit davantage pour favoriser la création d’emplois durables au bénéfice de la jeunesse congolaise de plus en plus phagocytée par le chômage. C’est l’engagement pris par son directeur général, François Gazania, lors de la célébration des 70 ans de cette entreprise, le 3 octobre dernier à Brazzaville, en présence de nombreuses personnalités dont le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso et des membres du gouvernement.

«Brasco, depuis ses débuts, a toujours affirmé sa volonté de ne pas se limiter à un simple rôle de distributeur. Chaque jalon dans le processus de structuration de notre économie est important, et la confiance de nos partenaires nationaux et internationaux est un témoignage de la qualité de nos actions. Nous voulons être un acteur économique qui agit davantage pour favoriser la création d’emplois durables au bénéfice de la jeunesse », a déclaré François Gazania lors de la soirée de Gala qui l’a permis de présenter, avec luxe et détails, le parcours des 70 dernières années de Brasco et les faits qui ont marqué la vie de cette entreprise depuis sa création jusqu’à nos jours.

Depuis sa création grâce à la fusion de deux groupes internationaux, Heineken et Cfao en 1952, la société Brasco n’a cessé de se développer pour répondre à la demande de ses consommateurs.

Avec son programme d’approvisionnement local, Brasco s’engage pour l’avenir à promouvoir la production durable de maïs, de riz, et de sorgho toujours en partenariat avec les autorités congolaises.

Par ailleurs, un vaste programme de recrutement et de formation des jeunes et des talents locaux a été mis en œuvre afin de contribuer à la montée en compétence et à la diffusion pérenne du savoir.

Brasco importe, brasse, embouteille et distribue localement des millions d’hectolitres de bières et de boissons gazeuses chaque année, ce qui fait d'elle l’un des leaders de l’industrie agro-alimentaire congolaise.

Ses valeurs sont : la passion, le respect et l'excellence.

Leader sur chacun de ces marchés, son activité crée de l’emploi direct et indirect de manière significative et contribue ainsi au développement économique du pays.

Son actionnariat international (CFAO et Heineken) illustre la modernité d’une entreprise du 21e siècle : une société fortement ancrée au Congo et qui respecte les standards locaux et internationaux en matière de management de la qualité.

Placé sous le thème : « Ensemble pour les 70 prochaines années », le 70e anniversaire de Brasco a connu un franc succès.

«La bière est la preuve indéniable que Dieu nous aime et veut nous voir heureux », disait De Benjamin Franklin.

Joyeux anniversaire Brasco !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Rose NZILA

Créé le 2022-10-07 09:26:14

Ouesso : un bus se renverse avec plusieurs passagers à bord

Ce nouvel accident de la route s’est produit jeudi 6 octobre dans la nuit, à un jet de pierre de la ville de Ouessso, dans le département de la Sangha (nord), a-t-on appris. C’est un bus de la compagnie de transport Océan du Nord qui, en provenance de Brazzaville, s’est renversé avec plusieurs passagers à bord.

Bilan provisoire, une blessée grave non encore identifiée. Elle a été évacuée à l’hôpital de base de Ouesso pour des soins.

A signaler qu’au moment où nous mettons cette dépêche en ligne, des agents de la police de Ouesso étaient présents sur les lieux de l’accident pour évaluer la situation et prendre des dispositions qui s’imposent.

Personne ne se félicitera pour autant de ce palmarès, en l’espace d’un an seulement, les bus de la société Océan du Nord ont fait cinq accidents mortels.

Un vrai record !

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-10-07 08:48:02

Quand Alain Mabanckou dédicace son livre «Le commerce des Allongés » à Doris Mandouélé

L’écrivain franco-congolais, Alain Mabanckou, a présenté jeudi à Saint Lazare, son roman de 304 pages intitulé : « Le commerce des Allongés » paru, le 19 août dernier, aux éditions du Seuil. Était-ce la rencontre entre deux écrivains originaires du Congo-Brazzaville à Paris la ville lumière ? L’auteur d'une dizaine de romans, a dédicacé son nouveau roman social, politique et visionnaire, à l'écrivaine et sociologue française, antillaise et congolaise (Brazzaville) d’origine, Doris Mandouélé auteure de quatre livres disponibles sur le marché des œuvres de l’esprit : « L’insertion professionnelle des jeunes de milieu populaire », «Africains, africaines regardez comme vous avancez ! », «Réflexions sur des principes de vie » et « Voyages ».

Dans son nouveau roman « Le commerce des Allongés », Alain Mabanckou, raconte l’histoire de Liwa Ekimakingaï qui a passé son enfance et continue d’habiter chez sa grand-mère, Mâ Lembé, car sa mère, Albertine, est morte en lui donnant la vie. Il est employé comme cuisinier à l’hôtel Victory Palace de Pointe-Noire. Et il attend de rencontrer l’amour.

Un soir de 15 août où l’on fête l’indépendance du pays, il réunit ses plus beaux atours à peine achetés l’après-midi, et assez extravagants, pour aller en boîte. Au bord de la piste de danse, la belle Adeline semble inatteignable. Pourtant, elle accepte ses avances, sans toutefois se compromettre. Elle signera sa fin…

Le roman est une remontée dans la vie et les dernières heures du jeune homme, qui assiste à sa propre veillée funèbre de quatre jours et à son enterrement. Aussitôt enseveli, il ressort de sa tombe. Pour se venger ?

En toile de fond, la ville de Pointe-Noire et ses cimetières – en particulier le Cimetière des Riches, où tout le monde rêverait d’avoir une sépulture mais où les places sont très chères, et celui dit Frère-Lachaise, pour le tout-venant dont Liwa fait partie.

Dans ce grand roman social, politique et visionnaire, la lutte des classes se poursuit jusque dans le royaume des morts, où ceux-ci sont d’ailleurs étrangement vivants.

Alain Mabanckou est un écrivain et enseignant.

Fils unique, il a perdu sa mère en 1995 et son père en 2004. Son enfance se passe à Pointe-Noire, capitale économique de République du Congo, ville côtière, où il commence des études primaires et secondaires et obtient un baccalauréat option Lettres et Philosophie. Comme le voulait sa mère (elle le dédiait à une carrière de magistrat ou d’avocat), il commence des études de Droit à Brazzaville, puis en France, à l’Université Paris-Dauphine (Paris IX) où il obtient un DEA en Droit des affaires.

La Lyonnaise des Eaux (aujourd’hui Suez) l’engage alors comme conseiller, et il occupera ce poste pendant une décennie. Parallèlement il publie des livres de poésie couronnés par le Prix Jean-Christophe de la Société des poètes français, puis fait paraître un premier roman en 1998, "Bleu-Blanc-Rouge", qui lui vaut le Grand prix littéraire d’Afrique noire.

Il bénéficie d’une résidence d’écriture aux États-Unis en 2001, démissionne de la Lyonnaise des Eaux lorsque l’Université du Michigan lui propose le poste de Professeur des littératures francophones en 2002.

Il y enseigne pendant 4 ans avant d’accepter l’offre de la prestigieuse Université de Californie à Los Angeles (UCLA), où il enseigne actuellement au Département d’études francophones et de littérature comparée.

Son roman, "Mémoires de porc-épic" (Seuil 2006), lui vaut en 2006 l'obtention du prix Renaudot.

En 2009 paraît "Black Bazar" aux Éditions du Seuil, roman classé parmi les 20 meilleures ventes de livres en France. Suivront "Demain j'aurai vingt ans" (2010) et "Le sanglot de l'homme noir" (2012).

En 2012, l'Académie Française lui décerne le Prix Henri Gal pour l'ensemble de son œuvre. En 2013, il obtient le Prix littéraire Prince Pierre, attribué par la Principauté de Monaco, pour l'ensemble de l'œuvre.

"Lumières de Pointe-Noire" (2013), un récit de souvenirs autobiographiques obtient un accueil favorable de la critique. "Petit Piment" (2015) est classé parmi les vingt meilleures ventes en France et reçoit le prix Liste Goncourt : le choix polonais 2015.

En 2016, il intègre le Collège de France.

Alain Mabanckou vit à Santa Monica, en Californie. Son œuvre est traduite dans une vingtaine de langues.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-10-07 08:12:18

Congo – Police : La compagne d’un « bébé noir » gardé à vue tente de ravitailler en drogue son compagnon à travers la nourriture qu’elle lui a apportée

Des agents de police ont découvert du chanvre et des gélules de Tramadol dans de la nourriture destinée à un gardé à vue. Sa campagne qui tentait d’alimenter le réseau a été interpellée.

Selon notre confrère ‘’Le Troubadour de Brazzaville’’ qui a eu la primeur de l’information, la scène s’est passée au commissariat de police d'arrondissement 3, Poto Poto, mardi 4 octobre dans l'après-midi.

Des gardés à vu apparemment sous l’emprise des stupéfiants, le fait peu paraitre incompréhensible auprès des agents de police, à moins qu’ils ne bénéficient d’une complicité extérieure. Mais laquelle ?

Même s’il est impérativement demandé à chaque personne apportant de la nourriture pour un détenu de goûter tous les plats, en ce mardi 4 octobre, plutôt que de simplement demander aux parents de goûter leur nourriture, les policiers ont exigé de l’étaler, comme lorsqu’on recherche un objet perdu, dans un tas d’ordure.

C’est en dépiautant les boules de farine de manioc, (foufou) que les policiers ont fait la trouvaille.

Dans le foufou destiné à un présumé Kuluna gardé à vue, connu sous le nom de "1000 démons", ils ont trouvé du chanvre et des gélules de Tramadol.

La responsable de cette dissimulation, la femme de ce Kuluna, a été aussitôt interpellée.

Qui donc avait dit : « ce qui se ressemble, s’assemble ».

Désormais, la nourriture apportée aux gardés à vu est soumise à une analyse minutieuse. Foufou, pains et maniocs sont complètement disséqués. Et il en est de même dans tous les commissariats du pays où on s’est passé le mot.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-10-05 12:26:10

ENI de Dolisie : un prix d'excellence pour le travail abattu cette année

Des efforts récompensés ! À l'issue de la 25e session ordinaire du conseil national de l'enseignement technique et professionnel tenue du 27 au 29 septembre 2022, le travail abattu par les responsables de l’École Normale d'Instituteurs (ENI) de Dolisie dans le Niari (sud), a été couronné par un prix d'excellence décerné par le ministre congolais de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Ghislain Thierry Maguessa Ebome, après un résultat de 100% au certificat de fin de formation des études des écoles normales (CFEEN), 100% en classe de passage et après avoir mis fin aux pratiques rétrogrades de fuite de matières de favoritisme de corruption et autres antivaleurs.

L’École Normale d'Instituteurs (ENI) de Dolisie qui relève du Ministère de l’Enseignement technique et professionnel, installée dans le département du Niari assure depuis quarante-quatre ans la formation des instituteurs du préscolaire et du primaire et délivre, en 2 ans de formation, un certificat de fin de formation des études des écoles normales (CFEEN).

Il sied de signaler les conditions de vie pénibles des élèves maîtres internes de cet établissement, le manque des enseignants qualifiés dans plusieurs disciplines.

Joseph Mabi qui a pris la direction de l’École Normale d'Instituteurs (ENI) de Dolisie en septembre 2021, a salué, avec véhémence, l’initiative du ministre congolais de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Ghislain Thierry Maguessa Ebome, déterminé à faire bouger les lignes et à récompenser l’effort des meilleurs sinon des acteurs les plus méritants de son département.

Joseph Mabi a lancé aussi un appel aux autorités tant locales que nationales et aux personnes de bonnes intentions de porter un regard exceptionnel à cette école fondatrice de l'avenir de notre République.

«Notre ambition c'est de donner une formation de qualité pour reprendre les mots du ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebome à ces élèves maîtres. Ce prix d’excellence est amplement mérité au regard des efforts fournis depuis que nous sommes à la tête de l’ENI. Nous sommes fiers d’avoir bien accompli notre devoir, fiers d’avoir fait œuvre utile à la Nation qui nous le reconnait à sa juste valeur. Cette reconnaissance nous incite à maintenir le cap, à poursuivre nos efforts pour agir au plus près des besoins des élèves maîtres avec qualité, discernement, professionnalisme et responsabilité », a déclaré Joseph Mabi.

L’admission à l'ENI de Dolisie se fait par concours avec le baccalauréat comme niveau requis à l’entrée.

L’ENI a été construite en 1977 pour résoudre le problème de manque criard d’effectifs d’enseignants qui faisait défaut au Congo-Brazzaville.

Depuis 2016, le déficit en personnel enseignant est chiffré à 20 000. Deux facteurs principaux expliquent ce chiffre colossal : les départs massifs à la retraite, plus de mille enseignants, sans compensation de recrutement à la Fonction publique pendant de nombreuses années et l’augmentation vertigineuse de la population scolaire.

Pour ne pas laisser les classes totalement vides, le gouvernement a signé en septembre 2018 un protocole d’accord avec les enseignants finalistes des écoles de formation. Ce contrat permet de les affecter dans les écoles comme enseignants volontaires moyennant une bourse.

En retour le gouvernement doit avoir un quota pour les recruter chaque année progressivement à la Fonction publique. L’idéal est d’éviter que le déficit continu à se creuser à un rythme où la situation serait difficile à maîtriser dans les prochaines années.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-10-05 11:07:01

Congo – France : Asie Dominique de Marseille échappe à un attentat à Paris

À la tête d’une mission du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication, le haut conseiller Asie Dominique de Marseille a été agressé le mardi 4 octobre, Gare d’Austerlitz à Paris. Son agresseur un certain « Makoy », ancien ninja-cobra de l’écurie de Willy Mansanga. Il a avoué être à sa deuxième tentative et reprocherait à Asie Dominique de Marseille ses accointances avec le gouvernement de Brazzaville.

Alors qu’il conduit une mission du Conseil Supérieur de la liberté de communication, qui prend part à la 7ème conférence du réseau francophone des régulateurs des médias qui se tient à Paris, Asie Dominique de Marseille est attaqué au moment où lui est ses collaborateurs sortent de la gare d’Austerlitz.

Son agresseur un certain « Makoy » pseudo combattant de la diaspora congolaise de France, serait un ancien ninja-cobra de l’écurie de Willy Mansanga. L’homme qui a visiblement pris la délégation en filature avoue être à sa deuxième tentative d’attentat à la vie d’Asie Dominique de Marseille. Il lui reprocherait ses accointances avec le gouvernement congolais.

Asie Dominique de Marseille qui s’en est sorti indemne, grâce à l’intervention spontanée de ses collaborateurs et autres passants explique son agression avec un réel sentiment d’incompréhension.

« Ce fameux Makoy déclare exactement ce qui suit : j’ai combattu, j’ai tué des gens pour ce pouvoir. Je suis du Pool. Aujourd’hui dans le Pool, on me prend pour un traitre, un infiltré. J’ai été abandonné sur le carreau, par ce pouvoir de Brazzaville qui a réussi. Ils m’ont abandonné, alors que j’ai combattu pour eux. Ce n’est pas normal, ce n’est pas sérieux.

Vous, monsieur Asie, je suis contre vous, parce que c’est vous qui défendez toujours le pouvoir de Brazzaville. Vous intervenez toujours en faveur du pouvoir de Brazzaville.

Lors de votre dernier séjour à Paris, je vous ai vu à l’aéroport de Roissy. J’ai failli commettre un crime. J’allais vous poignarder. Je me suis dit que j’allais me retrouver avec du sang pour rien. J’ai hésité, j’ai laissé tomber.

Aujourd’hui, je vous trouve encore à Paris, vous êtes à la gare d’Austerlitz. Je vous répète encore la même chose. Tant que vous parlerez toujours du pouvoir de Brazzaville, je m’opposerai à vous. J’ai failli vous tuer à l’aéroport pour ça et je vous le répète aujourd’hui. »

Face à ces aveux qui font froid dans le dos, fidèle à son tempérament et sa gouaille légendaires, Asie Dominique de Marseille a « remonté les bretelles » de son agresseur, le fameux Makoy, en lui demandant ce que lui Asie avait à voir avec le fait qu’on lui ait payé en monnaie de singe.

Est-ce que le fait de soutenir le pouvoir de Brazzaville suffit-il comme argument pour ôter la vie à quelqu’un ?

En quoi la mort d’Asie qu’il planifie réglerait-elle son problème.

Et de lancer tel un défit au fameux Makoy : « Ils t’ont abandonné sur le carreau, ils ne se sont pas occupé de toi, la mort d’Asie t’apportera t-elle tous ces bien réclamés ?

Vas-tu les gagner à partir du corps d’Asie qui va gésir dans le sang à Paris ?

Si défendre Sassou, si défendre le gouvernement de Collinet Makosso doit me coûter la vie, alors amène la mort. J’en ai encore pour une semaine à Paris. Je ne peux pas me laisser intimider par quelqu’un qui peut parler comme ça. »

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-10-05 10:22:34

Congo – Département du Pool : Une déforestation à marche forcée

Sa proximité avec Brazzaville la capitale, qui du reste intègre son périmètre géographique, offre au département du Pool une aubaine en termes d’échanges commerciaux. Au nombre des produits les plus vendus, il y a le bois de chauffe et le charbon de bois. Leur exploitation intensive interroge désormais sur la déforestation sournoise du département.

Le long de la route Brazzaville-Kinkala, mis à part le manioc, le bois de chauffe et le charbon en sac sont les produits les plus exposés à la vente dans les villages traversés.

Outre l’ouverture des champs agricoles qui nécessitent le défrichage et l’abattage des arbres sur les étendus à cultiver, l’exploitation du bois et du charbon de bois autrement appelé ‘’or noir ‘’ dans la région, conduisent également aux prélèvements des arbres qui se dressent encore dans les rares massifs où quelques arbres tiennent encore debout. 

Même les arbustes de savanes y passent, rendant les savanes à l'état presque désertique.

Alors que l’exploitation du bois de chauffe et du charbon de bois se faisait naguère avec le bois issu du brulis des plantations, désormais cette activité consiste en des prélèvements des essences ciblées, ainsi qu’en la confection des fours à charbon au voisinage des massifs exploités, bien souvent des terres agricoles.

L’agression de la nature est alors de deux ordres. La déforestation et l’appauvrissement des sols rendus inexploitables pour des activités agricoles, tant ils sont brûlés.

Ce phénomène crée de vives tensions dans les villages entre les jeunes de plus en plus favorables à l’exploitation du charbon de bois et les anciens qui plaident pour une activité modérée, afin de ne pas appauvrir les terres arables proches des villages.

Là où les forêts ont carrément été décimées, et ne se réduisent désormais qu’en des arbustes, les producteurs de charbon se tournent vers les arbres fruitiers et certains types de manguiers sont carrément promis à l’abattage.

Le phénomène est très prononcé dans les sous préfecture de Goma Tsé-Tsé, Kinkala et de Mbanza Ndounga où les facilités d’écoulement de la marchandise vers Brazzaville ainsi que la demande toujours croissante, pérennisent l’activité.

Il est vrai que de nombreux jeunes justifient leur entreprise de destruction forcée de l’environnement par le manque de débouchés porteurs, afin de se prendre en charge. Cependant, aucune politique conséquente de reboisement n’est menée dans les villages concernés et les pouvoirs publics semblent s’accommoder de la situation.

Même la journée nationale de l’arbre n’est pas vraiment respectée, alors qu’elle devrait à tout le moins contribuer au reboisement de tous ces arbres saccagés.

En dehors du massif de Bangou vers Mayama, le Pool ne compte presque plus de forêts.

Michel Rafa l’a si bien chanté : « Médi ma sangui, bivuku kwa bia sâlà » autrement dit, « Les forêts sont depuis devenus des buissons et champs de ronces ».

Au regard du péril environnemental observé dans certaines partie du département du Pool, une politique rigoureuse de repeuplement des massifs forestiers s’impose, de la part des pouvoirs publics, à défaut des ONG qui interviennent dans le secteur de l’environnement et du reboisement.

Le programme DDR mené par le Haut Commissariat à la réinsertion des ex combattants accorde une attention particulière aux risques et impacts environnementaux éventuels, y compris ceux sur l’environnement (air, eau et sol), la santé, la sécurité humaine et les ressources culturelles et physiques.

Tenant compte de la présente exigence, il est mis place dans chaque projet, un responsable en charge de la gestion environnementale et sociale. Ainsi, les actions de développement se mènent en synergie avec la sauvegarde de l'environnement.

Ces actions méritent d’être vulgarisées sur l’ensemble du département, afin de travailler à changer certaines mentalités fortement enracinées dans la population, en apportant des approches nouvelles, dans la gestion des écosystèmes.

C’est un travail de longue haleine certes, que de reboiser. Mais plus on attend, plus le danger s’enracine davantage. Peut-être ce chantier sera-t-il au nombre de ceux dont les membres du tout nouveau conseil départemental auront à cœur de mener.

Les services du ministère de l’Économie forestière n’en sont que disposés à les y aider.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-10-03 13:26:54

Congo : Démenti de la Présidence de la République suite aux allégations du journal Africa intelligence sur une prétendue implantation du groupe Wagner au Congo

Par un communiqué signé du Ministre d’État Florent Ntsiba, Directeur du cabinet du Président de la République, le 2 octobre à Brazzaville, le Congo dément avec fermeté les allégations du journal en ligne Africa Intelligence sur la possibilité d’ouvrir les installations du port de Pointe-Noire à la société paramilitaire privée russe Wagner.

Ci-dessous, le fac-similé dudit communiqué.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-10-03 05:01:45

Congo – Ville de Pointe-Noire : Les fresques de la route de la frontière désormais sanctuarisées

Il y a quelques jours, nous publiions un reportage sur les tableaux qui recouvrent le mur d’enceinte de l’école maternelle et l’école primaire de Tchimbamba, sur la route de la frontière, autrement dite route de Ngoyo. Nous relevions que ces fresques qui racontent l’histoire du Congo, sont de fait un patrimoine national qui devrait être protégé. C’est désormais chose faite. Les autorités culturelles et administratives de la ville de Pointe-Noire ont pris des mesures visant à sanctuariser le site.

En agissant en lanceur d’alerte, dans l’article intitulé « Des fresques offertes aux passants racontent l’histoire et subliment l’art », nous appelions la Direction de la Culture à Pointe-Noire, à défaut la mairie de la ville, à prendre des dispositions, pour protéger ces œuvres d’art.

''De nombreuses fresques sont menacées de dégradation et nécessitent une restauration. Pire, un kiosque de téléphonie installé à même le trottoir et qui du reste barrait certaines fresques de la vue des passants, apposait sa porte métallique à même le mur, une fois décrochée, avec le risque d’entailler les chefs-d’œuvre chaque jour davantage'', disions-nous.

Nos constatations et remarques ont été entendues à la Direction de la Culture à Pointe-Noire ainsi que la mairie de la ville. Des dispositions adéquates sont désormais prises, afin de sanctuariser ces fresques dont les figures ainsi représentées et qui chantent l’éternité, ont dans leurs domaines respectifs, marqué d’un trait appuyé, le marbre de l’histoire congolaise. 

Le Kiosque de téléphonie qui barrait certaines fresques, notamment Germain Bicoumat de la vue des passants, a été retiré. En témoigne la dalle sur laquelle reposait ledit kiosque.

Même les vendeurs n'ont plus le droit de pratiquer leur commerce le long du mur.

Mesdames et Messiers de la Direction de la Culture à Pointe-Noire et de la mairie de la ville, cette décision de sanctuariser ces œuvres d’art vous honore. Par ce fait, vous garantissez le culte du bel art, celui qui par delà la contemplation, interpelle l’âme des passants conviés à ce cours visuel d’histoire, comme dans un musée à ciel ouvert.

Ces fresques réalisées avec raffinement dévoilent des pages de l’histoire du Congo. Leur préservation, à travers la décision que vous avez prise de protéger leur environnement et partant les œuvres elles-mêmes, perpétue ainsi la mémoire collective que représente ce patrimoine national.

Soyez-en remerciés.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Crédit photos: Janique Murcia Ougambou

Créé le 2022-10-01 18:42:43

«Le masque des sentiments » le roman bouleversant, satirique, dramatique et comique de Brice Patrick Ngabellet à lire au plus vite !

Voilà un bouquin qui va vous accompagner pendant les longs trajets en voiture, à la plage les pieds dans le sable ou sur un transat au bord de la piscine. Faites place nette sur les étagères de vos bibliothèques à «Le masque des sentiments », le roman bouleversant, satirique, dramatique et comique de Brice Patrick Ngabellet paru chez Le Lys Bleu Éditions, Paris. Incapable de reposer une fois ouvert. On lit une page, puis deux, puis un chapitre et sans s’en rendre compte, on a (déjà) dévoré le livre en entier. Très vite, un besoin irrépressible de connaître la suite vous envahit.

Pour se plonger dans une lecture à en oublier quel jour on est, le romancier Brice Patrick Ngabellet, originaire du Congo-Brazzaville, vient de publier «Le masque des sentiments ».

Dans ce roman qui intervient après «Fétiche dans la poche, arme à la main » paru aux Editions Mon Petit Editeur, l’auteur qui vit en France depuis plusieurs années,  parle avec luxe et détails de l'histoire de Zola.

« Zola, une fille des quartiers populaires où la misère est criante, jetée telle une rate par son père et qui, pour survivre ira par moult chemins à la recherche de l'homme idéal, mais elle souhaiterait qu'il soit blanc, car les blancs dit-on, qu'ils brassent et amassent l'argent et qu'il transformerait sa vie en or. Seulement, à Pointe-Noire, ville pétrolière du Congo-Brazzaville, Zola est confrontée à la plus absurde des galères et ses nombreuses difficultés vont la pousser dans les bras d'un influent homme politique. Ce dernier, n'aime que femmes, bières, argent et complots politiques. Vite Zola, découvre les travers de cet univers impitoyable... », résume l’auteur du roman disponible sur le site : https://www.lysbleueditions.com/.../le-masque-des.../ Et sera disponible dans l'ensemble du réseau des librairies sous peu.

Laissez-vous séduire par ce roman lumineux et étonnant.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-09-30 12:20:11

Consommation : les prix du poisson en forte augmentation à Pointe-Noire

C’est un nouveau produit qui voit son prix augmenter : le poisson. Sur les étals des marchés à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, les prix ont doublé, bien plus cher qu’avant. Une nouvelle hausse qui ne fait pas plaisir aux clients et aux restaurants spécialisés dans le poisson.

Le hareng (une caisse de 20 kilos) coûtait 20 000 francs CFA, mais aujourd’hui, il revient cher. Ça grimpe parfois jusqu’à 40 000, 50 000, voire 60 000 francs CFA.

D’autres espèces de poissons subissent la même flambée des prix. C’est le cas du poisson barre. Avant, les pêcheurs remplissaient les caisses de poissons et ne les pesaient parfois pas. Mais aujourd’hui, quelques 20 kilos reviennent à 75 000 francs CFA, parfois 100 000 francs CFA.

Dans un pays où les poissons meurent de vieillesse faute des pêcheurs, les marchands de la ville océane dénoncent la surpêche pratiquée notamment par les Chinois et appellent les autorités municipales à combattre la flambée des prix de toutes les denrées.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-09-30 10:01:45

Agression de l’abbé Fred Mbemba Makiza : une enquête ouverte pour tirer au clair la situation

La police judiciaire a ouvert une enquête pour tirer au clair la situation de l’abbé Fred Mbemba Makiza, prêtre de l’Archidiocèse de Brazzaville, physiquement agressé par des hommes armés de machettes et de poignards à un jet de pierre du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, dans la nuit du 20 septembre dernier.

La violence des coups a engendré de graves blessures sur la victime, l’abbé Fred Mbemba Makiza.

«Ses jours ne sont pas en danger, quoiqu’il soit encore soumis à plusieurs interventions chirurgicales », précise un communiqué de presse de l’Archidiocèse de Brazzaville, rendu public le 27 septembre 2022, signé par l'abbé Donatien Bizaboulou, vicaire épiscopal, chargé du clergé.

Les services de la police judiciaire ont été saisis, une plainte a été déposée et une enquête est déjà en cours.

« Nous attendons l’aboutissement afin que les coupables soient punis conformément à la loi », souligne le même document.

En attendant les conclusions de cette enquête, il est demandé aux catholiques de Brazzaville de porter l’abbé Fred Mbemba Makiza en prières.

Le communiqué de presse de l’Archidiocèse a, par ailleurs, souligné que la violence comme moyen de régler les conflits ou de parvenir à ses fins semble devenir de plus en plus banale dans le pays.

Une réalité observable avec la montée en puissance du banditisme incarné par des gangs de ‘’Bébés noirs’’ qui se prolifèrent un peu partout.

«Bébés noirs », ce terme est le symbole d’une violence urbaine morbide équivalente à celle accouchée, voici peu, par les kuluna, autres enfants terribles de la délinquance urbaine exportée par Kinshasa (RDC).

Tous ceux qui ont eu affaire à ces féroces lionceaux humains dont l’âge varie entre 15 et 30 ans, ne sont près de l’oublier mais se murent dans un éloquent silence.

On parle d’un niveau d’attaque bestial ne faisant pas de quartier. Les victimes s’en sortent délestées de leurs biens avec, à la clef, de profondes balafres au visage, des bras amputées quand elles n’y laissent pas leur vie.

Les Congolais avec leur manie de l’oxymore sont étonnés qu’on puisse être adolescent et se comporter en boucher !

Les « Bébés Noirs », arborent des cagoules noires quand ils passent à l’attaque, preuve que ceux qui sont attaqués sont des connaissances qui pourraient les reconnaître.

Alors qu’on le croyait éradiqué ou maîtrisé par les forces de l’ordre, le spectre continue de faire parler de lui dans les villes congolaises où des paisibles citoyens sont parfois tués ou agressés à longueur de journée.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-09-30 09:23:01

Congo – Santé infantile : Des changes pour bébés pas très hygiéniques

Depuis quelques années déjà, les couches jetables sont entrées dans les mœurs des mères congolaises, en matière de change pour bébés et jeunes enfants. L’utilisation quasi banalisée de ces couches naguère reservées aux nantis, conduit à leur vente à grande échelle et même au détail. Une vente qui n’obéit toujours pas aux règles d’hygiène en matière de santé infantile.

Pour langer leur bébé ou jeune enfant, de plus en plus de mères congolaises délaissent les couches lavables en tissu et optent pour les couches jetables qui outre le confort qu’elles apportent au bébé, n’exigent pas de la maman, le repassage après lavage, voire des gestes appropriés pour les faire enfiler, comme il en était naguère pour les couches fixées au moyen des épingles de sûreté dites épingles de nourrice.

Si la pratique paraît hygiénique, la vulgarisation des couches jetables désormais vendues au détail, pose un réel problème de santé publique, car leur conservation, voire leurs conditions de vente interrogent quant à la garantie de la santé corporelle des bébés et jeunes enfants à la peau encore fragile, que ces couches devraient préserver.

En dehors des grandes boutiques et autres magasins qui respectent les règles de Santé publique, ailleurs dans les marchés, les boutiques de quartier ou autres coins de rues, ces couches qui devraient faire partie de la gamme des médicaments pour soins corporels, sont hélas présentées sans aucune mesure d’asepsie, encore moins d’hygiène.

Étalées à même le sol, exposés à la poussière que soulèvent les passants et autres véhicules, ces couches sont également livrées aux manipulations des acheteurs, dont personnes ne garantie la propreté des mains.

Que dire du vendeur ou la vendeuse qui manipule divers produits à la fois, quand ce ne sont pas carrément les couches libérées de leur emballage, qui côtoient sur l’étal les autres produits dangereux tels les raticides, dont le contact avec la peau serait très nocif, voire dangereux.

Même quand elles sont livrées emballées, les couches sont parfois jetés au sol sans précaution aucune, pour ce genre de produits qui nécessiteraient un protocole d’hygiène rigoureux.

Pourtant, beaucoup de mamans qui les utilisent, ne s’embarrassent pas de poudre ou autres crèmes protectrices pour la peau, dites crèmes barrière, assez coûteux du reste, au moment de langer leur bébé ou protéger leur jeune enfant. Elles plaquent la couche à même la peau nue, convaincues de la pureté du produit.

Et les conséquences de cet état de fait se font ressentir au niveau de nombreux bébés et jeunes enfants, avec des maladies dermatologiques. Des démangeaisons, des érythèmes fessiers récurrents, des mycoses, voire des gales inexpliquées. Les mamans qui ne pensent pas à l’asepsie douteuse des couches, cherchent la cause ailleurs.

Il est vrai que la vente au détail des couches pour bébé permet à quasiment toutes les mamans de s’en procurer à moindres frais. Il importe donc d’entourer la pratique éminemment sociale des mesures d’hygiène drastiques, tel que la non exposition desdites couches, gardées dans leur emballage dont on ne les sortirait qu’au moment de les livrer au client.

L’autre aspect de la question, c’est la non homologation de quantités de marques de couches admises à l’importation, dans le pays. Personne ne peut certifier si ces couches ne contiennent pas de produits toxiques, ni allergènes, voire du chlore. Nul ne sait quels sont les matériaux utilisés pour la fabrication de certaines couches parfois bas de gamme et de qualité sanitaire douteuse. « On a des couches, c’est l’essentiel », semble t-on dire coté pouvoirs publics.

Le Congo ne disposant pas de laboratoires adaptés pour l’analyse de ce type de produits et d’en contrôler la qualité, les importateurs-grossistes peuvent bien être sommés, de fournir aux autorités compétentes, une certification dûment délivrée par des laboratoires étrangers avec lesquels le Congo acterait un partenariat d’analyses desdites couches et qui intègrerait un cahier de charges spécifiques, tel qu’il est fait en matière d’homologation des médicaments.

À travers les changes pour bébés dites couches à jeter vendus à la sauvette, sans précautions d’hygiène et de mesures appropriées, un véritable problème de santé publique couve en sourdine.

Les pouvoirs publics, à travers les ministères de la Santé et du Commerce sont interpellés afin de réglementer ce secteur dans lequel certains commerçants grossistes et même les détaillants qui ont trouvé le filon porteur, misent plus sur les profits que sur la santé des bébés et jeunes enfants.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-09-28 06:48:16

Congo – Gouvernement Makosso 2 : La parité devra encore attendre

La composition du nouveau gouvernement congolais ‘’Makosso 2’’ a été dévoilée samedi soir sur Télé Congo, par le ministre d’État Florent Ntsiba, directeur de cabinet de la présidence. Alors que la dynamique féminine a été en action lors des dernières élections législatives et locales, les femmes sont toujours sous représentées dans le gouvernement. Huit femmes sur trente huit membres, le premier ministre compris, soit une moyenne de 21%. C’est vraiment ‘’le minimum syndical’’.

Voici en image, le nouveau gouvernement de la République.

Outre le jeu de chaises musicales qui concerne trois départements notamment Émile Ouosso qui passe des Zones économiques spéciales (ZES) à l’Énergie, Jean-Marc Thystère Tchicaya des Transports aux ZES, et Honoré Sayi, de l’Énergie aux Transports, on note les entrées de Jean-Baptiste Ondaye au ministère des Finances et de l’Économie, Lydie Pongault à la Culture et Juste Désiré Mondélé qui devient ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-09-26 20:55:27

Doris Mandouélé : Séance de dédicace, présentation de son quatrième recueil de poèmes « Voyages » en octobre à Villiers-en-Bière

Le samedi 1er octobre 2022 à partir de 10 heures, se tiendra à Carrefour de Villiers-en-Bière en Seine-et-Marne, une séance de dédicace avec l'écrivaine et sociologue française, antillaise et congolaise (Brazzaville) d’origine, Doris Mandouélé de son quatrième recueil de poèmes paru en août 2019. Cet événement marque une troisième fois la rencontre entre l'auteure de plusieurs livres disponibles sur le marché des œuvres de l’esprit et son public, organisé pour la promotion du livre « Voyages ». Nous profitons donc de cette nouvelle occasion pour publier une interview de l'auteure afin d'en savoir davantage.

Pourquoi « Voyages » ?

C’est mon quatrième recueil de poèmes. Il parle avec luxe et détails de mes voyages à travers le monde, de ma découverte de l’Autre, celui ou celle qui me ressemble, mais aussi de l’être différent.

En effet, en voyageant en France ou à l’étranger pendant plusieurs années pour des raisons professionnelles, j’ai pu ouvrir mon esprit et cela m’a énormément apporté.

«Voyages » est un recueil de poèmes où je parle d’Amour en général, l’Amour de l’Humanité, de mon Frère, ma Sœur, mon Père, ma Mère, de l’Amour du Divin.

Que représente l’écriture pour vous ?

L’écriture est pour moi, un exutoire, un défouloir, un moment pour « DIRE », un plaisir qui me procure de la joie et même une forme d’excitation.

Après Le Mée-sur-Seine et Crepy en Valois en 2019, « Voyages » sera présenté au public Seine-et-Marnais le samedi 1er octobre prochain à Villiers-en-Bière. Comment vous appréciez les échanges avec les friands du livre et vos lecteurs ?

La séance de dédicaces et de vente de livre est pour moi un moment privilégié. J’aime rencontrer le public et échanger avec lui, c’est toujours des temps agréables. Ça crée des liens, car l'écriture est un exercice d'une grande solitude. Les lecteurs sont le miroir de ce qu'on fait.

Aussi, avec la période anxiogène que nous traversons, je pense qu’il est important de rester éveiller et de s’ouvrir au Monde. Le livre est un moyen, une excuse pour rentrer en contact avec des personnes qui sont aussi sensibles à l’écriture et l’Art en général car au final je suis comme un peintre qui utilise des mots pour réaliser des toiles.

Qu’est ce qu’ils vous disent souvent lors de ces rencontres ?

C’est très intéressant car souvent en lisant mes textes les lecteurs vont voir un sens que je n’avais pas du tout imaginé alors je reste surprise et cela s’enchaine sur une conversation où je prête l’oreille à l’histoire de celui qui est en face de moi, et dans cet échange on se nourrit mutuellement.

«J’écris pour être immortel », disait Jean Paul Sartre. Vous écrivez pour se faire connaître ou pour être riche ?

J’écris pour DIRE, pour extirper ce qu’il y a au fond de moi. C’est un peu comme un travail thérapeutique. C’est une de mes passions. J’arrêterai d’écrire lorsque je ne serai plus de ce monde, un peu comme Jean-Paul Sartre in fine (Rire).

Votre message aux férus du livre avant la séance de dédicace du mois d’octobre prochain ?

Venez me rencontrer on pourra échanger. Le tout dans la bonne humeur, nous pourrons passer un temps agréable. Il reste quelques ouvrages, alors c’est le moment de vous en procurez un car ceux qui ne seront pas vendus seront destinés aux étudiants de Brazzaville au Congo.

Vous avez d’autres projets d’écriture ? Si oui lesquels ?

Oui je travaille sur deux romans. Un qui me prendra du temps qui est une biographie, et celui que j’écris en parallèle qui s’appelle « Pour tenir bon, va chez Ninon !» Il parle d’une femme battante qui protège ces sœurs plus fragiles rencontrant des difficultés dans la vie et ayant besoin d’être guidées, épaulées, accompagnées.

J’ai aussi pour projet de faire un don de « Voyages » à des étudiants congolais qui révisent sous les lampadaires de Brazzaville parce qu’il leur est impossible pour des raisons précaires de travailler à la maison. Leur combat me touche et en offrant mon livre c’est leur dire : « Je compatie, Bravo, continuer d’étudier vous y arriverez ».

Votre message de fins à vos lecteurs.

Je remercie tout ceux qui me suivent et m’accompagnent depuis le début de cette aventure. Je suis toujours dans la course même si le COVID a ralenti un peu la danse je ne compte pas m’arrêter là ! Je pense que beaucoup attende que j’écrive « le » roman car il me l’a été demandé à plusieurs reprises.

Donc je leur promets qu’après « « Voyages » un petit roman arrivera « Pour tenir bon, va chez Ninon », et pour la biographie il faudra patienter, mais je tiendrai ma parole ! Après les choses peuvent évoluer un peu différemment car je parle ici de « projets ».

Propos recueillis par Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Rose N

Créé le 2022-09-25 18:13:03

Arrestation de sept exploitants forestiers gabonais par des militaires congolais à Mabanda

Au Congo-Brazzaville, les exploitants illégaux de bois ne semblent pas trop effrayés, encore moins prêts à renoncer à leurs activités illicites, malgré les interpellations enregistrées ici et là. Récemment, des militaires congolais ont arrêté sept (7) exploitants forestiers ayant des permis gabonais dans une forêt proche de la frontière congolaise, à Mabanda, dans la Doutsila.

Les militaires congolais reprocheraient aux exploitants gabonais d’exploiter illégalement le bois dans une zone appartement au Congo.

À cet effet, les militaires qui seraient lourdement armées exigeraient que les responsables des Eaux et Forêts et le responsable de la société s’y rendent (au Congo), pour trouver une solution au différend qui les oppose.

Actuellement, l’heure serait à la négociation avec les autorités gabonaises.

Dans une zone où la frontière est plus imaginaire que bornée, un chasseur poursuivant son gibier qu'il a blessé, calibre 12 en bandoulière, a vite fait de se retrouver dans un autre pays.

Le problème de limitation et de démarcation des frontières congolo-gabonaises reste encore entier car la commission mixte ne travaille pas avec sérénité et de manière efficace.

Le secteur forestier est l’une des principales sources de revenus du pays et représente plus de 5% du Produit intérieur brut.

Depuis 2016, l’exportation du bois et des produits forestiers secondaires a atteint environ 6% des revenus générés par le secteur extractif du Congo.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-09-24 16:30:44

Il n’y a aucune erreur juridique dans le communiqué qui annonce la confirmation du Premier ministre Collinet Makosso dans sa charge

Le communiqué du Président de la République, Dénis Sassou N’Guesso qui annonce la confirmation du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso à la tête du gouvernement congolais après les récentes législatives remportées par le Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir), suscite des polémiques sur les réseaux sociaux. Le Premier ministre lève l’équivoque.

«Bonjour chers amis et merci pour vos messages de félicitations et d'interpellation. Cela m'honore et me commande à plus de rigueur et de responsabilité dans l'exercice de ma mission pour ne pas vous décevoir. Au sujet de ce que vous prenez pour une erreur juridique, je me permets de vous dire ceci :

1- Le mode de désignation du PM au Congo est différent de celui de la France.

Au Congo, l'article 83 dit que le PR nomme le PM et met fin à ses fonctions tandis que l'article 8 de la constitution française dispose : "le PR nomme le PM. Il met fin à ses fonctions sur présentation par celui-ci de la démission du gouvernement". C'est dire qu'au Congo, la révocation du PM n'est nullement conditionnée par sa démission préalable. Voilà pourquoi, il n'y a pas eu de démission dans mon cas.

2- ce communiqué est juste fait pour fixer l'opinion sur le maintien en fonction du PM et annoncer le remaniement de l'équipe gouvernemental.

3- Même si le PR était lié à une démission préalable du PM, il n'est pas tenu de le maintenir en fonction par un nouveau décret. L'exemple de la confirmation de la PM française en est la preuve. Je ne pense pas qu’Élisabeth Borne ait été reconduite par un nouveau décret. Elle est toujours régie par le décret du 16 mai 2022.

Il n’y a donc aucune erreur juridique dans le communiqué qui annonce la confirmation du PM dans sa charge ».

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-09-24 15:15:27

Congo – Gouvernement : Qui sort, qui reste, qui entre !

Depuis le vendredi 23 septembre, le gouvernement de la République en est presque réduit à expédier les affaires courantes, même si le Premier Ministre a été reconduit à son poste par le Président de la République. Il n’en demeure pas moins que sa démission, suite à laquelle, Anatole Collinet Makosso a été reconduit, a de facto signé la fin de l’exercice des ministres actuels. Dire que la nouvelle équipe est très attendue des congolais. Alors de l’ancienne équipe, qui part, qui reste ?

Un communiqué signé du Ministre d’État, directeur du cabinet du chef de l’État a renseigné jeudi 22 septembre, sur ce que le Président de la République a renouvelé sa confiance au Premier ministre Anatole Collinet Makosso et l’a enjoint de faire des propositions, pour la formation du futur gouvernement.

Cette annonce suscite un espoir de renouveau auprès des congolais qui s’attendent à de nouveaux visages dans la nouvelle équipe gouvernementale, alors que d’autres moins convaincus pensent bien au contraire qu’il n’en sera rien. « On prend les mêmes et on recommence » disent-ils, tant depuis des lustres, la mouture existentielle du gouvernement renvoie à la même ossature, à laquelle sont accolés quelques nouveaux visages.

C’est peut-être là, tout le sens du changement qui marquera la réelle rupture que les congolais attendent de l’équipe gouvernementale, qui sera à l’évidence un mix entre quelques anciens et des jeunes, dans la perspective des changements en profondeur.

Sur « qui part, qui reste, qui entre », chacun croit tenir le fin tuyau et déjà, les spéculations vont bon train.

Les spéculations n’en seront qu’à leur comble si d’aventure le Président Denis Sassou N’Guesso faisait un crochet à Oyo, pendant le week-end. « C’est pour mettre la dernière touche à la liste », dira t-on à coup sûr.

Il va de soi qu’en demandant à son premier ministre de lui faire des propositions, Denis Sassou N’Guesso lui a également donné le profil des personnalités qu’il entend voir entrer dans le nouveau gouvernement. Ceux qui ont la mémoire courte l’on peut-être oublié.

Pourtant, il n’y a pas bien longtemps, le 14 août 2022, saluant la présence croissante des jeunes et des femmes dans les institutions publiques, en particulier l’élection de beaucoup d’entre eux à l’Assemblée nationale et dans les conseils locaux lors des scrutins de juillet dernier, le Président de la République avait vu en cela un signe positif de la démocratie congolaise, « élan qu’il importe de conforter pour évoluer vers une transition intergénérationnelle responsable et positive ainsi que vers les objectifs de Parité. »

Voila qui donne déjà une clé sur ce que sera le gouvernement « Makosso 2 ».

Quant au profil des acteurs et aux missions qui leurs incombent, le message sur l’état de la Nation de décembre dernier ainsi que celui du 14 aout 2022 ont décliné en toute clarté les attentes de Denis Sassou N’guesso.

Des marqueurs dont Anatole Collinet Makosso s’est depuis approprié et dont il a décortiqué les moindres subtilités, guideront à l’évidence le choix des hommes et des femmes qu’il proposera au Chef de l’État. Alors, qui reste, qui sort, qui entre.

Qui reste ! Parmi ceux qui restent, il y a ceux dont les actions en cours qui s’inscrivent sur une dynamique de progrès, appellent soit à une amplification de la cadence, soit à une poursuite des efforts qui déjà dessinent un élan nouveau.

Au moins quatre ou cinq départements tenus par des ministres, (hommes et femme) qui débutent à peine dans la fonction, ont l’estime des congolais qui aimeraient les voir reconduits.

Ces ministres ont outre leur lettre de missions, montré leur volonté d’aller de l’avant, fait preuve d’ingéniosité et surtout d’un réel management dans la conduite des affaires, afin d’arriver à des résultats optimum. Des résultats déjà visibles, dans les secteurs dont ils ont la charge.

Il y a aussi ceux qui en dépit des vicissitudes inhérentes à leur bonne volonté pourtant exprimée, tardent à récolter les fruits de leur labeur. Ceux envers lesquels un enseignant attribuerait la mention : « peut mieux faire ».

Et puis, il y a ceux dont l’action ministérielle est doublée de l’action politique. Des caciques certes, mais des personnalités de premier plan dont l’action au sein de l’équipe gouvernementale apporte davantage en termes de crédit que de rendements.

Qui sort ! En dehors de ceux qui à l’instar de la ministre Destinée Hermella Doukaga se trouve dans une incompatibilité fonctionnelle, du fait de ses nouvelles fonctions, il y a des ministres, compagnons de route de longues dates de Denis Sassou N’Guesso, qui aimeraient enfin se mettre en marge des affaires de l’État. C’est avec honneur que ceux là sortiront du gouvernement, après avoir tant donné et même sacrifié l’essentiel de leur jeunesse à la vie de la Nation.

Puis, il y a les autres, les recalés. Jamais les proposés à la sortie ne se sont bousculés, même quand ceux-ci sont personnellement convaincus que leur rendement est nul. Ces ministres qui tirent prétexte de la crise pour justifier leur inaction et leur manque de génie dans le management des hommes et la conduite des affaires. Ceux qui « sont », plutôt que « font ». Ceux qui lestent et alourdissent l’action gouvernementale.

Bien sûr, qu’envers eux, il n’y aura presque pas de choix cornélien pour Denis Sassou N’Guesso et Anatole Collinet Makosso, même si c’est toujours le cœur serré, que l’on se sépare des gens avec lesquels ont a fait équipe. Le sens du devoir, avec le Congo à servir, fait fi de toutes les considérations, quelles qu’elles soient.

Enfin, il y a ceux qui entrent. En dehors de la société civile qui peut être sollicitée, par delà les compétences qu’ils affichent dans leurs domaines et le caractère discrétionnaire de leur choix, les ministres viendront à coup sûr du vivier politique de la majorité. Il s’agit à l’évidence, ainsi qu’il est courant dans presque tous les pays, de se garantir une majorité de gouvernement, portée par le même idéal.

Une majorité, responsable toute ensemble, devant les congolais.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-09-23 14:27:24

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