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Sa présence est réclamée lors des grands-messes sur le climat. Ses livres et ses prises de paroles dans les différents panels interpellent et informent sur l’action de son pays dans la lutte pour le climat et la sauvegarde de la planète. En Egypte à Sharm El-Sheikh à la Cop 27, Michel Innocent Peya s’est une fois de plus imposé en VRP de l’action écologique du Congo, conduite par le Président Denis Sassou N’Guesso.
À chaque rencontre publique, la présence de Michel Innocent Peya fait toujours son effet, en témoignent les nombreuses dédicaces de ses livres à l’endroit des chefs d’État et autres personnalités de hauts rangs, ainsi que des participants.
Loin d’attirer à lui la lumière que génère ses écrits et ses prises de position éminemment salués, l’écrivain et chercheur congolais de renommée internationale tient toujours à promouvoir et à vulgariser la vision écologique du leader écolo visionnaire Denis Sassou Nguesso, dans toutes les tribunes où il intervient.
À Sharm El-Sheikh en Egypte, Michel Innocent Peya est arrivé à la Cop 27 avec dans les bras deux ouvrages qui épousent les préoccupations climatiques du moment. C’est justement le titre du premier ouvrage, «Guerre climatique mondiale», qui est une autopsie générale des comportements destructeurs des puissances à l’échelle mondiale face à la guerre climatique.
Le second ouvrage : « La diplomatie climatique de Denis Sassou N’Guesso » présente l’engagement d’un Homme d’État qui au cœur du massif du Bassin du Congo, est foncièrement attaché à la sauvegarde de la planète, à travers ses actions concrètes.
Cet ouvrage s'inscrit dans le le cadre d'un hommage mérité à un homme exceptionnel, Denis Sassou N'Guesso. Il constitue une reconnaissance légitime de tous les efforts consentis et de toutes les énergies dépensées par un chef d'Etat africain amoureux de la nature, mais surtout aux générations futures dans le contexte d'un changement climatique accéléré et non maitrisé.
Michel Innocent Peya s’appui naturellement sur le bassin du Congo, deuxième poumon encore sain de la planète, mais aussi source de richesses. Ses mystères et opportunités, à l'instar de ses tourbières où sont stockées d'incommensurables quantités de carbone, avec pour substrat, le plaidoyer du Président congolais, Denis Sassou N'Guesso. Il contextualise les efforts diplomatiques du président Denis Sassou NGuesso pour le climat, explique les enjeux fondamentaux et majeurs, et résume l'impact réel de cette diplomatie climatique active dans l'optique des intérêts stratégiques et vitaux de l'Afrique.
En véritable auteur de best-seller qu'il est, le Dr Michel Innocent Peya a relèvé avec force-détails, l'action éclairée du président congolais dans la lutte contre le réchauffement climatique, générateur de toutes les catastrophes d'une nature en furie, qui hélas échappent à la volonté des humains qui en subissent les affres, mais dont les actions peuvent tant soi peu corriger la tendance, à l’instar du maintien de l’objectif +1,5 °C, les contributions des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ou encore les financements Nord-Sud.
Sans fléchir et avec pour seule arme sa plume, une plume puissante, saisissante qui sensibilise, Michel Innocent Peya interroge le rôle des hommes face à la fondamentale et urgente question de la protection de la nature.
De nombreux médias étrangers désireux d’en savoir davantage sur le substrat même de ses ouvrages, ont sollicité l’écrivain congolais pour des entretiens et des interviews.
Outre les sollicitations des médias, Michel Innocent Peya s’est adonné à des dédicaces auprès des lecteurs de plus en plus nombreux, auprès desquels il est devenu une véritable référence sur les questions climatiques.
D’autres ont tenu à immortaliser la rencontre avec l’auteur par des clichés photos, à garder en souvenir de la rencontre avec cet homme qui fait la fierté de son pays, mais aussi de l’Afrique, pourquoi pas de l’humanité toute entière, tant le combat qu’il mène et la cause qu’il porte sont de dimension planétaire.
En investissant son intellect et son action littéraire à la cause du climat, sur fond des idées écolo-visionnaires du président Denis Sassou N’Guesso, l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya traduit le sens d’un engagement fondé sur des valeurs qui se perpétueront par-delà les âges, un legs à la postérité.
En cela la contribution de Michel Innocent Peya à la Cop 27 en Egypte, aura porté bien haut l’étendard du Congo. Voila qui est sens du devoir !
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Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-23 16:04:16
L’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (U.P.A.D.S/opposition), a tenue du 18 au 19 novembre 2022 à Brazzaville, la 2e session extraordinaire de son Conseil National, couplée au 91e anniversaire du Président-fondateur du parti, Pascal Lissouba. Les cérémonies d’ouverture et de clôture des dites assises se sont déroulées sous la houlette du Premier Secrétaire du parti, président du Conseil National, le camarade Pascal Tsaty-Mabiala, en présences des délégués venus des départements de la République et de quelques leaders des partis de l’opposition congolaise.
Cette 2e session extraordinaire du Conseil national a coïncidé avec la date anniversaire de naissance de Pascal Lissouba, célébrée le 20 novembre dernier, par une évocation sur la vie de l’illustre disparu, puis ponctuée par une messe en sa mémoire au Temple du Centenaire de l’Eglise Evangélique du Congo.

La cérémonie d’ouverture des travaux a été marquée par le mot de bienvenue du camarade Jean-de Patrick Emery Kihoussa, président de la coordination départementale de l’UPADS Brazzaville puis du discours d’ouverture des travaux, du camarade Premier Secrétaire.
Dans son mot de circonstance, le camarade Kihoussa, a d’entrée de jeu souhaité la bienvenue aux camarades Conseillers nationaux, venus de tous les départements du pays. Concernant la vie effective du parti, il a rappelé aux membres du conseil national que « l’avenir du parti est notre véritable enjeu et que pour cela, nous devrons nous armés de discipline et de respect mutuel ».

Ouvrant les travaux des assises, le Premier Secrétaire et président du Conseil National de l’UPADS, Pascal Tsaty-Mabiala s’est appesanti sur le Règlement intérieur du parti qui a convoqué la Session dite extraordinaire sur un ordre du jour très précis, portant exclusivement sur le bilan exhaustif de la participation aux dernières élections législatives et locales auxquelles s’ajoute une information sur l’élargissement ou le complément du Conseil National.
Par ailleurs, il a d’abord exprimé ses inquiétudes sur la situation politique et sécuritaire internationales. Caractérisée singulièrement par la crise Russo-Ukrainienne, le conflit Congolo-rwandais, ainsi que l’instabilité sécuritaire dans le sahel (Mali, Burkina-Faso et Tchad).
Cependant, il s’est réjoui de l’attitude équilibrée adoptée par la République du Congo lors des votes de délibérations des Nations-Unies et de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) sur ces conflits. « Comment ne pas évoquer ici la résurgence des coups d’Etats en Afrique que l’on croyait constitutionnellement et moralement proscrits depuis que souffle sur le continent le vent de la démocratie. De sorte que les dénonciations tonitruantes de la Françafrique qui justifierait ces atteintes graves aux libertés démocratiques ne sauraient exonérer les juntes militaires qui ont pris le pouvoir successivement au Mali, au Burkina-Faso et au Tchad. L’UPADS, dont le Président-fondateur avait toujours été opposé à l’usage de la force pour arriver au pouvoir ou pour s’y maintenir, ne peut soutenir les régimes qui en sont issus et les condamne fermement », a-t-il désapprouvé.

Au plan national, le Premier Secrétaire, « tout en prenant acte du réaménagement du Gouvernement qui relève du pouvoir constitutionnel du Président de la République, chef de l’Etat, l’UPADS estime que l’essentiel réside dans la solution des problèmes de base de la population, à savoir : l’eau, l’électricité, l’emploi, la santé, l’éducation, la gestion prévisionnelles des catastrophes naturelles ; l’assainissement des villes, etc. », a-t-il renchéri.
Il a également salué les bonnes intentions du Premier ministre, contenues dans son programme d’action présenté devant la représentation nationale à l’hémicycle, tardent à produire les effets escomptés et pourraient se transformer en désillusion, en désespérance, face à l’aggravation des maux.
Pascal Tsaty-Mabiala, en bon guide, s’est appesanti sur le bilan du Parti après les élections législatives et locales de juillet 2022. Il a noté que « l’issue de ces élections n’était pas à la hauteur des attentes. Aussi, a-t-il invité les membres du Conseil National à se départir de la langue de bois, lors du débat sur le rapport circonstancié y relatif. Concluant son propos, il a adressé ces vives et chaleureuses félicitations à tout l’ensemble des élus nationaux et locaux du Parti, avant de les inviter tous, à s’impliquer davantage dans la vie du Parti. Mêmement, il a traduit ses encouragements à tous ceux qui n’ont pas trouvé grâce auprès du peuple souverain. Qu’ils sachent que le Parti est fier de leur engagement d’avoir accepté de défendre ses couleurs dans les conditions de grande pénibilité ».
En ce qui concerne le point sur l’examen et de l’adoption du rapport du Secrétariat National relatif à la participation du Parti aux élections de juillet 2022, on y a souligné certaines causes endogènes et exogènes de cette débâcle électorale, notamment : l’indiscipline de certains candidats ayant choisi de battre campagne publiquement contre les candidats du Parti investi, au profit des adversaires politiques ; l’émiettement ou la dispersion des voix par les éminents cadres du Parti, qui se sont porté candidats indépendants contre les candidats régulièrement investis par le Parti ; la multitude des candidats et des listes, qui a aussi désorienté les militants ; la non maîtrise du corps électoral réel dans la quasi-totalité des circonscriptions ; la transhumance organisée de plusieurs électeurs dans le but de favoriser la fraude massive ; la multiplication des fausses pièces d’Etat civil et des procurations par certains administrateurs, occasionnant ainsi le vote des électeurs fictifs et enfin, la non maîtrise du vote des militaire, devenu un facteur de fraude électorale ».
Après débat sur les élections, le Conseil National a arrêté « les conclusions suivantes : réviser la carte politique du Parti ; redynamiser les structures intermédiaires et de bases sur l’ensemble du territoire national ; impliquer les membres du Conseil National et du Bureau politique dans la vie du Parti ; organiser une campagne nationale d’adhésion ; former les militants dans l’animation de la vie du Parti ; imprimer la discipline au sein du Parti, notamment dans le choix des candidats et pendant les campagnes électorales ; mettre en œuvre une structure des mutualités et de la solidarité entre les militants, en vue de renforcer l’animation des structures intermédiaires et de base du Parti ; améliorer les conditions, les critères et la procédure de présélection des candidats à la candidature aux différentes échéances électorales ; rendre obligatoire le paiement des cotisations statutaires ; élaborer un code moral et d’éthique pour l’ensemble des élus ; créer des activités lucratives afin de régler certaines difficultés financières du Parti ; constituer une réserve financière, c’est-à-dire, un compte spécial pour relever les capacités des financements des campagnes électorales du Parti ; impliquer les structures intermédiaires et de base dans des opérations préélectorales et électorales ; procéder à l’identification des circonscriptions à conquérir ou à reconquérir par la direction du Parti quelques années avant les futures élections, en fonction des résultats obtenus par le Parti au dernier scrutin puis enfin, poursuivre les échanges avec le pouvoir public sur l’amélioration de la gouvernance électorale par la direction du Parti avec les autres forces vives de la nation ».
Le Conseil National a été informé de l’admission, à titre exceptionnel de certains camarades au sein de cette instance nationale du Parti sur propositions du CCUR (Comité de Conciliation pour l’Unité et rassemblement) et du Secrétariat National en vue du complètement de cette instance suscitée par des nombreux camarades décédés.
Malgré les cas d’indiscipline avéré constaté parmi certains membres, aucun n’a été puni ni blâmé par les instances du Parti.
Sur 389 membres attendus aux assises, 193 étaient présents, 86 excusée, 19 absents, 56 décédés et 35 démissionnaires.
Clôturant les travaux de la 2e Session extraordinaire du Conseil National de l’UPADS, le Premier Secrétaire puis président du Conseil National a tenu à remercier tous les délégués pour leur participation efficiente et efficace, tout en donnant des orientations sur la suite de la marche du Parti. « (…) Oui camarades, c’est en se parlant et en dialoguant qu’on parvient à éclairer les zones d’ombre, à se comprendre. C’est pourquoi, j’exprime ma gratitude envers tous les camarades, qui ont déféré à ces assises et se sont exprimés librement, cherchant comment consolider la maison commune qu’est l’UPADS. L’intérêt que nous portons tous à notre survie politique, puisque c’est de ça qu’il s’agit, et la fibre optique qui surpasse nos différences pour que résiste encore et encore le Parti de Pascal Lissouba au grand bonheur des Congolais et nos militants. Je comprends aussi la colère, les frustrations qui nous caractérisent de n’avoir pas atteint les objectifs fixés lors des dernières échéances électorales. Toutefois, le plus important n’est pas d’abdiquer, pour continuer à exister. C’est en frappant chaque jour sur une pierre qu’on parvient à la tailler et à lui donner la forme que l’on veut. Le rapport circonstancié que nous venons d’adopter, sera dorénavant la boussole, notre base de réflexion, notamment dans sa partie suggestions, pour mieux préparer les échéances avenirs. Au sortir de cette salle, nous devrons tous nous mettre au travail. Ce qui sous-entant la fin des jérémiades, des accusations et des regrets, car on ne regrette pas ses fautes, on les assume… Ne l’oublions jamais, mes chers camarades, que la discipline est la clé de toute réussite. Aussi longtemps que nous nous comporterons en irresponsables, le Parti ne pourra se relever de ces faiblesses », a rappelé et insisté le camarade Pascal Tsaty-Mabiala.

Ces assises ayant coïncidé avec la date du 20 novembre, date anniversaire du Président-fondateur, le Professeur Pascal Lissouba, qui aurait totalisé 91 ans d’âge sur terre. A cet effet une évocation sur sa vie fut organisée au siège du parti le dimanche au matin, puis un culte d’actions de grâce fut célébré en début d’après-midi, au Temple du centenaire de l’Eglise Evangélique du Congo à Brazzaville.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-22 16:02:41
De la Maison d’arrêt de Brazzaville où il est en détention, Jean Marie Michel Mokoko a appris le décès de sa sœur cadette, Marie Noelle Mokoko. En cette douloureuse circonstance, Ouabari Mariotti, proche de la famille, a publié un poème libre en forme d’élégie. Voici l’intégralité de ce texte.
De sa prison
Il la pleure.
Comme il avait pleuré sa mère.
Un deuil frappe la famille Jean Marie Michel Mokoko.
Mme Marie Noelle Mokoko, sœur cadette du Général Jean Marie Michel Mokoko nous a quittés le 20 novembre 2022 au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville.
C'est avec tristesse que des amis et connaissances de Jean Marie Michel Mokoko ainsi que ses partenaires politiques de la Fédération de l'Opposition Congolaise ont appris la bouleversante nouvelle.
Un décès qui survient, quelques années après celui de sa mère, elle aussi, morte dans la capitale congolaise.
De sa cellule de détention à la Maison Centrale d'Arrêt de Brazzaville, Jean Marie Michel Mokoko, enfermé dans le chagrin, il pleure sa sœur. Du même endroit, dans le profond désarroi, il avait pleuré sa mère, quelques années auparavant.
Toutes nos pensées accompagnent Jean Marie Michel Mokoko dans cette dure épreuve qu'il traverse. Que la force et le courage l'habitent.
À sa famille, nous adressons nos condoléances les plus attristées et l'expression de notre solidarité.
Une mère ne s'en va jamais vraiment. Elle est là pour ses enfants durant sa vie, et elle reste ensuite dans leur cœur pour toujours. Il en est de même pour une sœur qui, dans nos coutumes et traditions, tient lieu de mère à la disparition de celle ci. La détresse de l'autre nous plonge dans notre propre angoisse de la mort et de la séparation.
Tenez bon, mon Général.
La mort fait partie de ces choses dont nul n'a le contrôle sur cette terre des hommes, de plus en plus menacée de toute part par les forces du mal.
Ouabari Mariotti
Paris 21 novembre 2022
Créé le 2022-11-21 18:02:01
Pour ceux qui critiquent le Professeur Pascal Lissouba, le premier Président congolais élu démocratiquement, Grégoire Lefouoba, enseignant de Philosophie à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, a été amené à se prononcer sur la situation. Et à l'heure de distribuer les mauvais points, l'ancien ministre de Pascal Lissouba n'y est pas allé de main morte. Et évidemment, Asie Dominique de Marseille, le haut conseiller du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication, en a pris pour son grade.
Cher cadet Asie Dominique de Marseille, Très cher frère,
Les latins disent laconiquement « que tout ce qui est [ou paraît] excessif est insignifiant".
Bien entendu dans un sens comme dans un autre. Je n'applique pas cette vertueuse maxime à Vous, mais à votre sentence justifiée par vos questions d’allure sophistique...
Je n'ai jamais entendu comparer deux périodes différentes sur des choses aussi volatiles comme les salaires et crucifier un homme ou un groupe d'hommes socialement constitué ( sic).
L'esprit humain ordinaire ne perçoit que ce qui est sensible et visible. L'invisible c'est rechercher les causes premières afin de fonder la morale de l'action.
Ici, pour Pascal Lissouba c'est détruire la cause première du mal en rendant le Congo digne de sa principale richesse nationale par le moyen du contrat de partage de production doublant notre part.…donc notre crédit et la facilité de crédit à l'international.
Si un cadre supérieur ignore qu'un tel acte à lui seul vaut la reconnaissance directe de ses compatriotes, j'ai dû mal à savoir l'origine du jugement du sujet sur les choses et l'histoire.
BREF !
Croyez -moi, mon admiration pour votre énergie et vos passions me renseigne davantage sur la prétention de Descartes "le bon sens est la chose la mieux partagée".
Cette traduction du latin était une catastrophe sur l'écologie de la pensée occidentale. Il valait mieux dire ou écrire, comme un souhait " que le bon sens serait la chose la mieux partagée.
Ainsi, la compréhension serait assurément nuancée.
Mon cher cadet,
L’impression ressentie par moi est qu'il y a soit absence volontaire de sérénité, soit exposition téméraire de votre opinion.
Le seul dessein de provoquer. Pour ma part, je n'y crois point. Enfin, et c'est mieux l'expression de votre personnalité.
Dans tous les cas, vous êtes un homme libre...et j'y tire une sorte de fierté légitime bien que contrastée.
Votre rhétorique nous donne le tournis tout simplement...à beaucoup d'entre nous dont moi, votre aîné.
En même temps, fort heureusement ... ça nous permet de nous interroger sur le futur de notre pays.
Pour cela, que grand bien Vous fasse... Je crois pouvoir répondre aux trois critères qui fondent l'éthique de la prise de parole en public: la légitimité, la compétence et l'autorité. [Sans aucun doute, je crois remplir les critères sans aucun préjudice majeur...].
A- Vos assertions qui sont autant d’allégations !
1) La pratique politique est tout sauf votre définition...le carnet d'adresse[s] ici est l'expression des rapports en francophonie.
2) On ne dirige pas un État en fonction des contacts, de carnets d’adresse [s], car on est élu chez soi et l'Etat qui existe avant votre élection a des alliés et des ennemis supposés [ cf -Julien Freund in l'essence du politique]. Ce n'est pas une affaire des contacts privés...comme vous semblez nous le montrer avec conviction. B- Votre posture éthique sur la gestion de l'Etat
3) La notion de la permanence des États structure les rapports internationaux.
On peut nouer des nouvelles alliances qu'au nom de l'Etat...lui-même sujet majeur du droit international. Ce n'est donc pas une combine privée, d'un individu privé.
4) Nulle part ailleurs, sauf en Afrique noire francophone engloutie par la force des deux logiques occidentales à savoir: maîtrise ou domination[ 4 siècles d'esclavage] et exploitation [ 1 siècle de colonisation &60 ans de rapports de complaisance sur fond de manipulation économique] pour ensemencer des notions aussi mystiques que mystérieuses.
C-Sérénité versus haine : le sens de la mesure et de la limite.
5) Quel est le problème récurrent de chercher toujours à combattre un mort ?
6) C'est bien la preuve que ce mort est tout, sauf un mort passif, il continue par sa présence au monde de justifier nos arguments. Il est visiblement tout sauf ce que vous avancez sur lui pour minorer son honneur.
Pascal Lissouba est un homme public. Je vous le concède. Son action est toujours l'objet d'exégèse de toutes sortes.
7) Je suis très heureux de savoir qu'être Professeur n'est rien, comme être colonel aussi certainement, mais donc vaut mieux être qui ou quoi à la place du néant. ..ou je ne sais quoi encore n'est rien aussi mais ... Qu'est-ce qui compte donc en dernière instance dans la sphère publique ?
8) En réalité, il y a eu et il y a certainement un problème Lissouba dans ce pays, c'est son immortalité.
D- Le poids de l'histoire Il est inutile d’effacer ou de suggérer le futur ou le passé de l'histoire à coup de décrets à la manière des jeunes Hegeliens de gauche pensant ainsi refaire le monde.
9) Je vous apprends que c'est sous le couple Débat/ Lissouba en 1964 que la Chine Populaire a été reconnue par le gouvernement Congolais.
10) Le jeune officier Sassou puisque vous passez votre temps à comparer les deux ou alors on vous y pousse...était de la délégation Congolaise pour Pékin. Vous pouvez effectuer vos recherches.
E - VOTRE ARGUMENT CRITIQUE
11) À force de vouloir critiquer une maison à étages, l'on risque de penser que vous vivez dans une masure...et que vous êtes mu[s] par le sentiment de jalousie ou d'envie.
Et pourtant, il n'en est rien dans votre cas ici. Sauf que l'esprit humain est habile à structurer son raisonnement sur ce qui s'offre facilement à sa compréhension logique. C'est pourquoi, le risque existe vu le caractère répétitif de vos prises de position à charge ou non contre Lissouba.
F- TITRES ET VALEURS, GRADES ET PROFESSIONS SELON VOTRE DOCTE ÉVALUATION.
12) Les professeurs ne deviennent pas des nuls en politique...d'abord, ils ne sont pas nombreux en politique ou en charge des États. À l’époque dès son magistère, il était le plus gradé de tous les chefs d'Etat du monde [ référence, Emission Questions pour un champion, France 3...sauf omission de ma part, 1994-1995].
Est-ce cela qui justifie le dénigrement du titre de Professeur ? Est-ce parce qu'il signait les décrets et publiait les lois en précédant son nom du prestigieux grade de Professeur. (En Allemagne et dans l'Anglo-saxonie, c'est très usuel).
Ensuite, le spectre qui sert d'échantillon de Professeur [s] est très insignifiant, [ nombre limité, somme nulle].
13) Votre courage et votre audace à pouvoir parler en public sont la preuve que le regard d’un Professeur [école primaire, collège, lycée et université] croisé le vôtre dans votre parcours.
G-Entre mémoire, histoire et oubli
14) Le Pr Lissouba Pascal ne sera plus jamais candidat ou Président du Congo sauf qu'il sera éternellement Professeur et généticien que Vous raillez à tout instant.
Prenez soin d'économiser votre énergie, car tirer sur une ambulance en direction de la morgue ne sert strictement à rien à moins de viser l'assistant en mobilité [chauffeur].
15) Dans le cas présent, peut-être attaquez-vous à ceux qui lui ressemblent par peur d'en ressusciter d'autres.
16) Quand on a raison, on ne crie pas fort, c'est parce que vous avez raison que vous n'avez pas besoin de démontrer votre argument par la puissance musicale de votre expression.
17) On ne défend pas un chef d'Etat en injuriant celui qui a occupé les mêmes fonctions : les chefs d'Etat n'acceptent pas cette extravagance [conseil en situation d'expérience vécue].
Je me suis permis cette liberté parce que c'est Vous...autrement mon cœur m'aurait bien demandé de m'abstenir.
Rassurez-vous que sur un sujet de cette nature venant de vous ou d'ailleurs, ma préférence sera le bienveillant ministère du silence qui est force absorbante de la politesse de l'esprit et des manières.
Je ne vous ai pas condamné, j'ai préféré vous dire ce que je pensais être utile sans vous soumettre à la dictature de mes idées ou sentiments.
J'ai presque lu tous les livres qui parlent de l'évolution des sociétés, des États depuis la Renaissance jusqu'à nos jours. Je connais de tête la méthodologie pour comparer les acteurs politiques.
C'est au Congo et seulement au Congo que j'ai vu un jugement qui se tient au cimetière et les jurés, les accusés sont des défunts ou diables. C'est très curieux !
Indignons-nous de fois....
Pour Fraternelle lecture et surtout du courage pour vos opinions mais il faut éviter de gêner ceux qu'on prétend défendre. Il peut arriver que les personnes défendues soient gênées, si sont allègrement distribuées des injures. Ici, c'est le verbe de l'expérience qui vous parle et non l'expérience du verbe.
Pour les Présidents Lissouba et Sassou, je ne peux être un témoin à charge, l'histoire parle à ma place.
Votre FRÈRE
Pr Grégoire LEFOUOBA
Créé le 2022-11-21 16:14:56
La journée mondiale de lutte contre le diabète célébrée le 14 novembre a connu cette année une touche particulière, apportée par l'association Cercle des Compagnons Volontaires (CCV). Cette association dont le siège est en France, a organisé à Brazzaville, une journée de sensibilisation et de dépistage gratuit du diabète, en collaboration avec le comité de santé le COSA de Moungali.

Le cercle des compagnons volontaires s’est une fois de plus illustré dans ses actions de bienfaisance. À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le diabète, il a fait un don de différents matériels permettant le dépistage du diabète et le contrôle de la glycémie ainsi que divers consommables au comité de santé de Moungali.

Pour coller au principe même de la journée, les compagnons ont participé à l'organisation du dépistage et à la prévention de cette maladie bien souvent sournoise, au Centre de santé intégré de Moukondo.

Les habitants des quartiers de Moukondo ont été nombreux à venir s’informer et se faire dépister. Des personnes de tout âge se sont faites dépister, après avoir été sensibilsées sur ce que cette maladie peut parfois être en sommeil en chacun.

Cette activité s’est déroulée en présence du président de la Cosa, Gaston MASSENGO et a connu la participation des Représentants du CCV à Brazzaville, des bénévoles et des médecins et infirmiers.

Le diabète touche de nombreuses familles Congo où le taux de prévalence est d'environ 5,5 %, selon les chiffres de la Banque mondiale.
Cet indicateur est déjà un signal d’alarme qui appelle à un réel investissement de tous, pour continuer à lutter contre cette maladie en cette journée particulière. Une occasion d’agir, que le cercle des compagnons volontaires n’entendait pas laisser passer.
Le cercle des compagnons volontaires qui n'est pas à sa première initiative au Congo, entent poursuivre cette camapagne prochainement, dans d'autres centres du pays afin de pouvoir informer les compatriotes sur cette maladie silencieuse.

La priorité pour le CCV est d'éduquer les concitoyens et de les sensibiliser afin de les protéger face à cette maladie qui touche de nombreuses familles.
Le Cercle des Compagnons Volontaires est une association à but non lucratif créée en 2012 en France. Son champ d’action porte sur la santé, l’éducation, la formation des jeunes ainsi que les échanges culturels, dans tous les pays du monde, et au Congo en particulier.
L’association est dirigée par un conseil d'administration dont le président est Ilitch Kangoudh.
Contact courriel: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-20 12:39:54
Un colloque de deux jours sur la monnaie et le développement en Afrique centrale s’est ouvert jeudi 17 novembre 2022 à Libreville au Gabon. Objectif : proposer aux chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Centrafrique et Tchad) des pistes de solutions sur les conditions et le cadre d’une nouvelle coopération monétaire avec la France.
Ainsi, les enseignants d’universités, des praticiens du monde économique et financier et la société civile devront « cibler de façon précise et réaliste les mécanismes opérationnels à mettre en place ou la mutation institutionnelle à opérer en vue de proposer un schéma approprié conduisant à l’évolution de la monnaie comme demandé par l’instance décisionnelle de la Cemac », a souligné Nicole Jeanine Roboty Mbou, ministre gabonais de l’Économie.
Le schéma conduisant à l’évolution de la monnaie commune demandé par les chefs d’État se rapporte à « l’évolution des principaux mécanismes actuels de la coopération monétaire avec la France à savoir : la garantie de convertibilité illimitée par la France de la monnaie émise par la Beac, le franc CFA, la fixité du taux de change, la liberté de transfert entre pays membres de la BEAC et la France et la centralisation des réserves auprès d’un compte d’opérations ouvert au Trésor français », a indiqué le président de la Commission Cemac, Daniel Ona Ondo.
Cette rencontre fait suite à la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État de la zone tenue le 22 novembre 2019 à Yaoundé. Au cours de cette réunion, les chefs d’État ont chargé la Commission Cemac et la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) de mener cette réflexion.
Bilan négatif du FCFA
Pour les enseignants des universités et d’autres économistes présents à ce colloque, le bilan du FCFA, 60 ans après les indépendances, exige en effet de mener cette réflexion. « On sort un peu perdant de cette coopération. Puisque quand on met les choses sur la balance, le côté rouge qui indique les pertes est dominant. On n’a pas vu les échanges s’intensifier, on n’a pas vu les investissements entre les pays s’intensifier, on n’a pas vu les institutions gagner en qualité. Donc, globalement, à part la stabilité macroéconomique, le tableau qui ressort de ce bilan est négatif », a affirmé Dieudonné Mignamissi, agrégé des sciences économiques.
« Nous souhaitons qu’au cours de ce colloque, les véritables problèmes que peut générer le FCFA en termes de frein au développement de l’économie puissent être soulevés et débattus. Parce que nous estimons qu’aujourd’hui, la structuration du FCFA, même si elle a un certain nombre d’avantages, affiche également beaucoup d’inconvénients. Et au-delà de ces inconvénients qu’on peut estimer liés à l’accord de coopération monétaire, il y a aussi et surtout, les problèmes liés à la gouvernance de cette monnaie », a affirmé Célestin Tawamba, président du Gicam, principale organisation patronale du Cameroun.
Face à ce tableau, plusieurs Africains pensent qu’il faut simplement se débarrasser du FCFA et créer une monnaie propre aux pays de la zone Franc, capable d’appuyer et soutenir les efforts d’industrialisation. « Sortir du franc CFA est une décision. Mais, est-ce que c’est possible ? Il faut étudier ensemble les stratégies de sortie puisqu’on est un ensemble de pays », poursuit Dieudonné Mignamissi. Pour d’autres, il faut simplement engager des réformes en profondeur des principaux mécanismes de fonctionnement de l’espace monétaire.
Les propositions faites par les experts au cours de ce colloque seront consignées dans un rapport qui sera remis au président de la Commission qui, lui, se chargera de le transmettre aux chefs d’État de la zone.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-18 16:46:07
La lutte contre l'insécurité a été l'un des engagements lors de la campagne présidentielle de Denis Sassou N’Guesso en 2021. Certes, compte tenu de l'ampleur de la tâche, le Congo-Brazzaville n'est pas débarrassé de ce fléau. Lors de l’interpellation du gouvernement jeudi 17 novembre par la chambre basse du parlement sur des questions sur l’insécurité à travers de multiples cas de braquages et de tueries dans notre pays, le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, vient de dresser un bilan encourageant : plus de 600 bandits ont été interpellés par les forces de l’ordre et les enquêtes se poursuivent pour traquer les délinquants qui courent encore des rues en vue de protéger les vies et les biens de la population congolaise.
La problématique de l’insécurité au Congo-Brazzaville est soulevée par la population de manière récurrente. Nombreux affirment que la capitale congolaise passe à l’heure du banditisme sauvage. Depuis lors, le phénomène ne s’est pas arrêté. Bien au contraire, la proportion des crimes et autres délits perpétrés par des congolais et des étrangers est allée grandissant.
Si pendant longtemps l’insécurité était attribuée aux quartiers défavorisés de Brazzaville, les braquages et autres actes délictuels s’étendent désormais dans les quartiers huppés.
La capitale congolaise crée la psychose. Les bandits s’érigent en maître et les populations ne savent plus parfois à quel saint se vouer. La ville s’est transformée en un vaste terrain de jeu où les « Bébés noirs » se donnent à cœur joie à des pratiques criminelles.
Ces hors-la-loi opèrent sans aucune inquiétude de jour comme de nuit, à des actes de banditisme. Braquages à mains armées, viols, assassinats, cambriolages, agressions aux volants pour les particuliers ou à bord de transports en commun. Ce sont là les vices auxquels s’adonnent ces malfrats.
Visages couverts de cagoules, certains à découvert. Fusils, armes blanches sont là les instruments utilisés pour braquer boutiques, magasins, étalages et usagers.
De peur d’être dépouillés de leurs biens ou dans le pire des cas d’y laisser la vie, les populations vivent avec la peur au ventre.
Plus grave encore les individus auteurs de ces atrocités sont parfois connus ; mais n’ont jamais été inquiétés.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-18 16:34:35
La police expérimente une nouvelle façon d'occuper le terrain et de prévenir la délinquance : les patrouilles pédestres dans tous les quartiers de Dolisie, la ville préfecture du Niari (sud) vont s'intensifier 7 jours sur 7, 24h sur 24 avec une activité plus soutenue à la veuille des fêtes de fin d’année. Il s’agit de montrer la présence des agents à la population et aux touristes. Les agents sont sur tous les fronts pour lutter contre l’insécurité.
C'est une consigne délivrée par le Ministère congolais de l'Intérieur pour rendre la police plus visible dans un contexte où les chiffres de la délinquance ne s'améliorent pas à Dolisie, la troisième ville du pays. Les policiers veulent donc occuper le terrain.
Braquage par ici, attaques par-là, voire des viols sous la menace des armes blanches, désormais, il n'est pas de quartier à Dolisie qui ne soit concerné par le phénomène des « Bébés noirs » et la peur habite les citoyens.
Aux dires des populations victimes d’incidents, parfois violents, il n’existe presque pas de nuits tranquilles, à proprement parlé, au sein de la capitale de l’or vert, tant les braquages s’étendent tour à tour d’un quartier à un autre, tel un essaim d’abeilles en perpétuelle quête de butins et au regard des nombreux blessés du fait de l’insécurité, que l’on peut observer au Centre Hospitalier de Dolisie.
En début de cette semaine, plusieurs « Bébés noirs » ont été interpellés et transférés à Brazzaville où ils seront jugés.
Le problème de l’insécurité qui, depuis des années, fait la une des journaux et occupe, quotidiennement, les administrations et les agents du secteur public, exige d’être résolu à partir de stratégies complexes qui soient correctement équilibrées entre prévention et répression.
Pour les forces de police, la recherche de cet équilibre rend nécessaire un engagement pour, à la fois, combattre les principales formes de criminalité et présenter une image positive auprès de la population congolaise afin d’obtenir sa collaboration.
Pour les administrations centrales et locales, chacune dans leur domaine respectif de compétences, cela implique de répondre à la délinquance en développant des actions de prévention qui améliorent aussi la qualité de la vie quotidienne.
Nombreuses sont les recherches et les approches théoriques qui ont contribué à préciser le phénomène de l’insécurité et les différentes solutions applicables. Des solutions qui, compte tenu de la complexité même du phénomène, ne seront jamais définitives. Elles ne peuvent avoir d’autre objet que de chercher à améliorer l’engagement de toutes les personnes concernées, à réduire le sentiment d’insécurité, à éviter les situations d’exclusion et à élever le degré de la qualité de vie dans les grandes et moyennes villes congolaises.
Gérer la sécurité signifie donc gérer la complexité. Une complexité qui réside dans l’organisation des réponses à apporter en raison du nombre des intervenants et aussi dans le traitement médiatique de l’insécurité dont il ressort que, d’une part, la répression pose problème et, d’autre part, la prévention échappe à une logique technocratique.
Vivement que les autorités multiplient les initiatives et mettent tout en œuvre pour mettre fin à cette insécurité à Dolisie.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-17 15:54:16
Les Feux de Brazza, Festival Populaire et International des Musiques Traditionnelles auront lieu du 7 au 10 décembre 2022 à l’esplanade du CNRTV à Nkombo sur le thème : « Apport des instruments traditionnels à la Rumba congolaise ».
Cette 6e édition aura comme contenu : la formation des directeurs de festivals de musique traditionnelle d’Afrique centrale, les spectacles populaires de jour et de nuit qui se dérouleront sur deux plateaux. Un spectacle payant en salle de célébration de la Rumba congolaise sur la base d’instruments traditionnels de musique, à savoir la SANZA et le Balafon.
Les Feux de Brazza ont lieu une fois tous les deux ans en alternance avec le festival panafricain de musique (FESPAM) et privilégie les échanges culturels traditionnels.

Le festival populaire Feux de Brazza est né en mai 2005 afin de créer un événement culturel tourné essentiellement vers la musique traditionnelle. Ce festival international accueille des groupes d’artistes d’Afrique, musiciens et danseurs artistes peintres et chercheurs.
Les flammes du feu de bois inaugurent les festivités et symbolisent la tradition ancestrale qui ne doit pas se perdre.

Les feux de Brazza doivent être la sauvegarde des traditions culturelles africaines et faire en sorte qu’à travers ce festival, les générations futures soient le lien qui fera continuer d’exister cette culture. C’est un défi lancé aux jeunes générations qui doivent se sentir impliquées et préserver comme un joyau cette culture de la musique et de la danse africaine.
Le festival populaire Feux de Brazza est une initiative admirablement et intelligemment goupillée par Gervais Hugues Ondaye.
Gervais Hugues Ondaye qui a finalement compris comme Nicolas Beuglet qu’«un peuple sans culture, c’est un peuple sans mémoire, et un peuple sans mémoire, ce n’est plus un peuple, c’est un troupeau qui préfère se battre pour une télé que pour une idée. De la culture d’un peuple naît son identité, de son identité naît sa liberté. La liberté est notre obstacle, commençons donc par la culture, le reste tombera ».
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-17 15:02:49
Une personne a filmé récemment une scène surréaliste à Brazzaville, la capitale congolaise. L’épouse d'un policier de la circulation routière portant le haut de l'uniforme de son mari pour aller faire des courses. Son mari est passé devant un conseil de discipline pour avoir sali l'image de toute une institution.

Le policier a écopé d'une punition pour négligence, et la femme, après avoir essayé vainement de justifier son acte, a eu droit à quelques remontrances.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-16 21:21:41
La 22e édition de la Coupe du monde va débuter dans quelques jours, au Qatar, avec le match d'ouverture entre le pays hôte et l'Équateur, dimanche 20 novembre prochain.

La rencontre va se dérouler dans le stade Al Bayt, dans la ville d'Al Khor. L'enceinte de 60 000 places a été construite spécialement pour la compétition.
Les 64 matchs de la Coupe du monde 2022 se joueront dans huit stades, dont sept ont été construits pour l'événement.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-14 09:29:35
Les Diables rouges du Congo ont engrangé dimanche, leur troisième victoire en trois matchs, en battant la Tunisie, 25 – 20. Cette performance place les congolaises en tête du groupe B avec 6 points et leur ouvre la porte des quarts de finale.
Et de trois pour les congolaises qui ont bien le vent en poupe, tant leurs sorties à la Can de Handball Dakar 2022 sont concluantes les unes après les autres, et avec la manière.
Dimanche à Dakar Arena, la sélection féminine congolaise de handball n’a pas laissé de chance aux tunisiennes, dominées de bout en bout.
La victoire congolaise s’est construite depuis les lignes défensives où la gardienne Ruth Kodia élue dame du match s’est imposée en dernier rempart face aux assauts des tunisiennes.

Cette dynamique de gagne insufflée au reste de l’équipe a permis aux filles d’assoir leur jeu et de se surpasser en tissant un confortable écart de cinq buts, que jamais les tunisiennes ne sont parvenues à réduire. 9 – 14 à la mi-temps, 20 – 25 au terme de la rencontre.

Dans l'autre match du groupe B, l'Egypte à battu le Maroc 28 - 20. Lequel Maroc sera opposé au Congo ce lundi.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-14 07:00:45
Armand Moody Mafoumbou veut redonner une nouvelle image au Conseil Départemental du Niari (sud). Pour y arriver, il a tracé récemment le cap en sortant de son bureau pour appeler tout son personnel à une opération de salubrité destinée à atténuer le phénomène de l’insalubrité et à rendre plus propre le siège du Conseil Départemental du Niari.
Aux moyens des machettes, pelles, râteaux, pioches et brouettes, l’ensemble du personnel en service au Conseil Départemental du Niari se sont mobilisés pour la bonne cause : assainir leur cadre de travail.
Et l'opération a consisté à désherber les herbes folles qui ont envahi le siège du Conseil Départemental.
Cette opération décrétée tous les premiers samedis du mois par le gouvernement congolais depuis novembre 2018 pour assainir les lieux publics, va permettre au personnel du Conseil Départemental du Niari de travailler dans un environnement salubre.
Un corps sain dans un environnement sain, la mauvaise gestion des déchets ménagers est à l'origine du problème de santé publique. Tout simplement parce qu’elle fait partie des facteurs de création de nids de production des vecteurs de menace de la santé tels les moustiques, les mouches, cafards etc.
A La fin de cette opération retroussons les manches, le Président du Conseil Départemental du Niari, Armand Moody Mafoumbou a procédé à la distribution gracieuse des moustiquaires imprégnées à son personnel pour lutter contre la malaria, (le paludisme), dans leurs ménages en diminuant le nombre de moustiques qui pénètrent dans leurs chambres. Les moustiquaires imprégnées protègent de la piqure par les moustiques.
Chaque année, 500 millions de cas de paludisme sont relevés dans le monde et 1,5 million personnes en meurent. La majorité de ces décès ont lieu en Afrique subsaharienne, qui abrite environ 80 % des personnes atteintes de paludisme.
Les experts en santé publique et les autorités publiques admettent depuis longtemps que la prévention par l'utilisation généralisée de moustiquaires imprégnées d'insecticides est le moyen le plus efficace pour prévenir et contrôler le paludisme. Pourtant, le nombre de moustiquaires utilisées reste particulièrement faible au sein des groupes les plus vulnérables tels que les femmes enceintes et les enfants.
Et le geste d’Armand Moody Mafoumbou à l’endroit de son personnel force admiration et respect. Un exemple à suivre tout simplement.
Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-12 20:28:55
Malgré sa blessure, Sadio Mané figure dans la liste des 26 joueurs du Sénégal pour la Coupe du monde Qatar 2022. Une sélection qui n’est pas du goût du Bayern. En conférence de presse d’avant-match contre Shalke 04 vendredi, son entraineur Julian Nagelsmann a fait valoir l’indisponibilité de l’attaquant Sénégalais en des termes clairs.
« C’est clair que le Sénégal aimerait le voir jouer, mais quand il a mal, il ne peut pas jouer. Les choses médicales passent avant le sport. C’est pareil pour nous et pour tout le monde », a déclaré Julian Nagelsmann vendredi en conférence de presse.
Sur la procédure médicale en vue de la rémission de Sadio Mané, le technicien Allemand informe: « Nous ferons un autre contrôle dans dix jours, puis nous verrons comment se déroule le processus de guérison. Après d’autres décisions seront prises. »
Des conditions qui montrent bien que même s’il se préoccupe de la santé du joueur, le Bayern le Bayern le voudrait d’abord sur pied pour ses propres intérêts, qu’importe si c’est après la coupe du monde, la trêve du mondial étant mise à profit pour la guérison.

De son côté, Aliou Cissé a expliqué pourquoi il a sélectionné Sadio Mané :
« J’ai décidé de le mettre dans le groupe parce qu’on a connu cela avec Sarr lors de la CAN. Sadio est important pour le groupe, raison pour laquelle je l’ai retenu. On fera le nécessaire pour le récupérer. Mais perdre Sadio ce n’est pas quelque chose de mince pour nous et pour le football africain. Je n’ai pas envie de penser à ça. Nous ferons le nécessaire pour le récupérer », a-t-il déclaré.
De explications pas bien vues du coté de Munich où l’on table sur au moins trois semaines d’indisponibilité pour Sadio Mané.
Le « nécessaire pour récupérer Sadio Mané » évoqué par Aliou Cissé, c’est au Bayern d’en décider.
Un diktat, comme on en a toujours imposé aux pays africains, quant à la mise à disposition de leurs joueurs pour les équipes nationales.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-12 09:47:47
Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres, selon les Saintes Ecritures. Ainsi dit, une partie de la centrale à gaz de Djeno, près de Pointe-Noire, poumon économique du Congo-Brazzaville, était à l’arrêt depuis 2017 pour des raisons techniques. Après les travaux de réhabilitation, elle a été relancée, jeudi 10 novembre 2022, par le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso.
L’offre énergétique du Congo vient de s’accroitre avec la remise en service de la centrale à gaz de Djeno. Cette centrale qui après celles de la centrale thermique de Brazzaville, de la centrale hydroélectrique d’Imboulou, d’Oyo et d'autres, a connu une extension de 10% de sa puissance initiale par une société turque et suscite l'espoir des chefs d’entreprise et des populations de Pointe-Noire et du Kouilou.
Maillon essentiel des infrastructures électriques nationales, la centrale à gaz de Djeno est prête à booster le développement du Congo et de créer des emplois pour résorber le problème du chômage qui étrangle les jeunes congolais.
Selon Emile Ouosso, ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, le Congo a une puissance installée de 890 mégawatts, dont la plus grande partie provient du gaz.
Le Président Denis Sassou N’Guesso et son Gouvernement ont fait de l’accès à l’électricité l’une de leurs priorités absolues.
Il s’agit de répondre à une demande en forte hausse en raison tant de l’accroissement de la population (2% par an) et de son urbanisation, que de l’industrialisation du pays qui s’opère à un rythme accéléré.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-11 18:00:11
La Radiologie de l’hôpital de référence de Talangaï dans le 6e arrondissement de Brazzaville, la capitale du Congo, est confrontée à un niveau d’activité important avec un pic d’arrivées de patients les après-midi. La file d'attente ne diminue pas. L’unique opératrice radiologue qui s’occupe à la fois de faire des radios, les urgences des accidentés, des traumatismes, de remettre aussi les résultats des radiologies avancées, scanner, faites le matin, ne sait plus où donner de la tête. Entre deux causeries en langue nationale, les patients, les visages courroucés, attendent depuis des heures.
«Je suis agacée et fatiguée qu’on nous prenne pour des serpillières à l’hôpital de référence de Talangaï », déplore, de manière véhémente, Mme Missitou. « Attention, je ne mets absolument pas en cause le personnel soignant. Je mets en cause seulement la direction qui est incapable d’organiser correctement les choses au niveau de la Radiologie ».
« Il faut réduire le temps d'attente et de passage à la Radiologie », continue Mme Missitou, passablement irritée après avoir attendu pendant plus d’une heure, ce vendredi 11 novembre 2022.
À un certain stade de la maladie, nous sommes tous pris en charge à l’hôpital que ce soit pour des examens, des consultations ou dans le cadre d’un protocole de soins.
Les grands hôpitaux, à Brazzaville comme dans les différents départements du pays ont tous un point en commun : les salles d’attente bondées où nous devons supporter une longue attente.
Nous avons tous assisté à des scènes de lassitude, d’impatience vive, voire d’énervement ou d’agressivité. Nous savons à quel point le temps passe lentement, l’inquiétude pouvant accroître la fatigue.
Une entreprise de « réforme » de ce service public s’impose pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-11 17:26:30
Sadio Mané sera bien de la délégation sénégalaise à la coupe du monde. Il est cependant peu probable que l’international sénégalais livre le moindre match durant la compétition. Sa blessure mardi soir, lors du match du Bayern Munich face au Werder Brême va le rendre indisponible plusieurs jours, à défaut plusieurs semaines. Au Sénégal, la nouvelle prend des allures de cauchemar national.
Jamais les sénégalais ne pouvaient imaginer le forfait de Sadio Mané, même dans les scénarios les plus pessimistes.
Pourtant, même si la Fédération sénégalaise a assuré que Sadio Mané ferait bien partie des 26 joueurs convoqués par Aliou Cissé vendredi, la star des Lions de la Téranga est atteinte au tendon, genou-péroné droit. Ce qui nécessiterait plusieurs semaines de convalescence et impliquerait donc un forfait pour la Coupe du monde. Le coup est très rude pour le Sénégal.
Selon la fédération sénégalaise de football, «Sadio Mané reste zen, il est professionnel, il sait que la blessure fait partie du métier».
Reste à savoir maintenant, dans quel état de forme, il sera et s'il pourra réellement être prêt pour le début de la compétition.
Quoi qu’il en soit, de nombreux sénégalais espèrent un rétablissement miracle pour l’enfant du pays. Pour y parvenir la contribution de tous est mise à profit.
« Outre les traitements des toubabs, (les blancs), les prières des sénégalais, les invocations des marabouts et autres géomanciens qui se sont mis à «travailler» volontairement et gratuitement le cas Mané, vont faire leur effet. Vous ferez bientôt Sadio Mané gambader comme un véritable Gaïndé (lion) pour amener les lions de la Teranga à la victoire, inch Allah », entend-t-on dire dans de nombreuses discussions de férus du football.
Les supporters sénégalais ne veulent pas penser un seul instant que Sadio Mané manque le mondial.
Le Sénégal livrera le premier match du mondial 2022 face aux Pays-Bas, le dimanche 20 novembre à 11 heures. Une ouverture quasi officieuse, avant le match Qatar - Équateur qui aura lieu à 17 heures, heure française, pour le coup d’envoi officiel de la compétition.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-10 16:15:21
Le coup d’envoi de la 25ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations seniors dames de handball a été donné mercredi à Dakar Arena de Diamniadio. Pour leur entrée en lice, les dames Congolaises se sont imposées face aux guinéennes.
Détrôner l’Angola, devenue quasiment indéboulonnable sur le toit de l’Afrique depuis 2016, c’est la mission pour les douze équipes qui avec l’Angola championne sortante, prennent part à la 25ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations seniors dames de handball, qui se tient du 9 au 19 novembre à Dakar au Sénégal.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée dans la pure tradition sénégalaise, avec des chants et des danses.

Médaillées d’argent lors de la CAN 2018 à Brazzaville au Congo, les lionnes du Sénégal qui évoluent à domicile pensent leur heure venue.
Logé dans le groupe B avec la Tunisie, la Guinée, le Maroc et l’Egypte, le Congo qui a une revanche à prendre pour redorer son lustre d’antan, espère enfin s’imposer, avec une équipe désormais plus homogène et des joueuses de plus en plus outillées, même si avec cinq équipes dont trois maghrébines, son groupe est le plus relevé de tous.
Et d’entrée, le Congo s’est imposé face à la Guinée, 25- 21.

La congolaise Fanta Diagouraga a été élue meilleure joueuse du Match.

Le Congo joue ses prochains matchs de groupe le 10 novembre à 12h contre l'Égypte, le 13 à 18h face à la Tunisie et enfin le 14 novembre à 16h contre le Maroc.
En match d’ouverture dans le même groupe, dans une confrontation entre équipes Maghrébines, les « Aigles » de Carthage de Tunisie se sont imposées devant les « Lionnes » de l’Atlas du Maroc, 35 à 25.
Rappelons que les quatre demi-finalistes de cette CAN, vont représenter l’Afrique à la prochaine Coupe du monde de cette discipline, prévue au Danemark, en Norvège et en Suède.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-10 08:15:16
La pluie qui s’est abattue à Pointe-Noire mercredi matin, a inondé tous les quartiers de la capitale économique. C’est d’ailleurs le vocable «économique» qui suscite la colère des ponténégrins qui se demandent bien comment la ville pétrolière, pourvoyeuse d’un si important potentiel financier au pays, peut-elle être dans un si piteux état.
Des véhicules aux moteurs noyés abandonnés à même la chaussée.

Des passagers descendus des bus ou des piétons obligés de se serrer dans des abris de fortune pour se protéger de la pluie.
Des canalisations devenues des pièges où les piétons bravant la pluie ont risqué de s’engloutir à tout moment.
Des femmes et des hommes et des enfants portés au dos ou sur les épaules par des badauds, moyennant finances, avec les risques de chutes.

La ville de Ponton-la-belle a offert un spectacle simplement désolant, pendant et après la pluie de mercredi. Beaucoup de ceux qui allaient au boulot ont rebroussé chemin, tant toutes les artères de la ville étaient devenues impraticables.
Dans le centre-ville, les eaux ont débordé hors des canalisations pour recouvrir toutes les avenues, au point que beaucoup se sont demandés si la mer ne refoulait pas ses eaux sur le continent.

Dans presque tous les quartiers, sans exception, entre pleurs des enfants et colère des parents, de nombreuses familles ont vu leurs logements inondés.
Beaucoup ont perdu leurs bien que personne ne remboursera, encore moins qu’aucune administration ne déclarera ces familles sinistrées.
Comme pour corser le caractère immonde du décor, les toilettes extérieures et autres fosses sceptiques ont déversé dans les eaux, l’essentiel des matières fécales libérées et charriées à tout va.
Dans ce décor presque sauvage, même les canards ont vu une opportunité pour apprendre à nager aux cannetons.

Heureusement que la terre meuble de Pointe-Noire a vite fait d’absorber les eaux et permettre d’accueillir avec faste, le Président de la République arrivé à Pointe-Noire en fin d’après-midi.

Au menu de la visite de Denis Sassou N’Guesso dans la capitale économique, il y a entre autres activités, le lancement des travaux du centenaire de Pointe-Noire, qui intègrent les voiries urbaines et autres infrastructures.
De bon augure pour les populations de Pointe-Noire qui voient en ces travaux, la solution à certains de leurs problèmes urbains.
Il était temps !
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-09 20:38:43
Conformément au quitus reçu du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) va très prochainement mettre en circulation de nouvelles coupures de billets de banque de 500, 1000, 2000, 5000 et 10000 Francs CFA.
Cette opération qui aurait dû intervenir depuis 2019 et qui a toujours connu des reports est désormais lancée. Elle vise au remplacement des anciens billets mis en circulation depuis le 24 novembre 2003, alors que leur durée légale initiale était de dix ans.
C’est au terme de la session du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), réuni en session extraordinaire, le 7 novembre dernier en visioconférence que la décision de l’émission et de la mise en circulation de nouvelles coupures de billets de banque dans l’espace communautaire a été adoptée.

La nouvelle gamme de billets dont les spécimens et les principales caractéristiques ont été présentés, seront mis officiellement en circulation dans les six Etats de l’Union.

Cela signera de facto la démonétisation progressive des anciens billets qui devront être échangés selon le calendrier défini.

Le processus se poursuivra jusqu’en 2024 notamment le 1er juin, date à laquelle, les billets de cette gamme ne seront plus échangés ni auprès des banques commerciales, ni à la BEAC.
Dans la rue congolaise, les ragots vont bon train sur ce que feront les personnes qui ont tésaurisé chez eux, de grandes quantités d'argent. La BEAC non plus ne précise pas le montant maximum à échanger par personne.
Peut-être que ceux qui voudront échanger de grosses sommes d'argent, devront justifier la provenance de leur fortune en sommeil à domicile.
À noter que la BEAC est l’institut d’émission des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), regroupant le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Tchad, la République centrafricaine (RCA) et la Guinée Équatoriale.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-09 17:42:43