Le Président du Conseil départemental du Niari, Armand Moody Mafoumbou séjourne en France pour échanger sur le partenariat, les perspectives et les priorités de développement du Niari avec le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Le département du Niari au sud du Congo et le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France affichent leur volonté de renforcer leur coopération dans divers domaines (éducation, formation, santé, projets de développement...).
C’est la rencontre de deux départements qui entendent proclamer qu’elles s'associent pour agir ensemble et pour confronter leurs problèmes et pour développer entre elles des liens d'amitié de plus en plus étroits.
Avec les membres du bureau du Conseil départemental et ceux du Conseil municipal de la ville de Verquin, les discussions ont mis en exergue les importantes opportunités économiques du Niari.
« Il s'agit de ne pas tout attendre de l'Etat mais de mener des actions dans le cadre de la coopération décentralisée en allant vers d'autres acteurs aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays », nous a confié le Président du Conseil départemental du Niari, Armand Moody Mafoumbou.
Ce partenariat est donc jugé comme très important dans la mesure où les deux collectivités visent à donner aux jeunes des clés de compétence des déséquilibres mondiaux et à encourager leur réflexion sur les moyens de réduire la pauvreté et les inégalités entre les peuples.
Les Verquinois qui ont déjà tissé certains liens avec le Congo (une stèle à Verquin est dédiée au sacrifice des soldats africains et représentant le général De Gaulle passant en revue les troupes africaines à Brazzaville en 1940), se sont montrés très enthousiastes à l'idée de renforcer la coopération avec le Conseil départemental du Niari.
Depuis la fin des conflits en République du Congo, la plupart des secteurs d’activités offrent de nombreuses opportunités d’affaires que ce soit dans la production, les services ou la vente. L’État qui était jusque là très présent dans la majorité des secteurs économiques, mise désormais sur la dynamisation accrue du secteur privé, et s’est progressivement désengagé de la gestion des activités de production, pour concentrer les finances et les efforts publiques dans la construction des infrastructures de base dans les secteurs vitaux tels que les routes, les aéroports, télécommunications, l’eau, l’électricité, le bois et les hydrocarbures. Pour encourager l’investissement privé, le gouvernement a mis en place un cadre incitatif et avantageux pour les entreprises en matière de fiscalité, des douanes.
Le Congo est un pays stable, ce qui permet aux investisseurs d’entreprendre librement. La paix règne au Congo depuis plus de 16 ans.
La République du Congo est un Etat de droit, le multipartisme et les libertés (individuelles, de presse, d’association, syndicales…) sont garantis par la constitution.
Et Armand Moody Mafoumbou, en « VRP » dans le département du Pas-de-Calais, mise sur ses atouts pour séduire les hommes d’affaires de la région Hauts-de-France à investir dans le Niari, terre d’opportunités dans tous les secteurs de développement.
L’expansion de l’économie congolaise, mais aussi sa position géographique privilégiée pour accéder aux marchés de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), sa stabilité politique, ses richesses minières ou forestières sont autant d’atouts pour les entreprises qui souhaitent exporter, développer un partenariat, s’implanter ou y investir.
A Verquin, plus tôt dans la journée, le Président du Conseil départemental du Niari a rencontré, en présence de la Ministre française de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, la députée de Seine-Saint Denis, Madame Nadège Aboumangoli (députée LFI de la 10e circonscription, née à Brazzaville), secrétaire de la commission des affaires étrangères et membre du groupe d'amitié Franco-congolaise à l'assemblée nationale...
Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville