RDC - Uturi : Aubabe Giridubho Moroo serait-il le doyen de l’humanité ?

Aubabe Giridubho Moroo est désormais au centre de toutes les attentions, depuis que des journalistes ont découvert son existence dans le petit village de Nderi en Uturi. Des informations recoupées font état de sa longévité qui pulvérise tous les records. Aubabe Giridubho Moroo aurait 146 ans, ce qui ferait de lui le doyen de l’humanité, alors que Sœur André, considérée jusque là comme la doyenne de l'humanité, est morte dans la nuit de lundi 16 au mardi 17 janvier à Toulon en France.

La République démocratique du Congo attend son apparition dans le livre Guinness des records, si tant est-il qu’il est reconnu à Aubabe Giridubho Moroo, l’âge qui lui est donné, à savoir 146 ans révolus.

Ce vieillard dont la taille est d’à peine 1 mètre, qui vit dans le village de Nderi, en territoire d’Aru en Ituri, serait né en 1877 à Omundatsi et aurait totalisé 146 ans cette année.

Aubabe Giridubho Moroo est célibataire sans enfants et ne s’est jamais marié de sa vie.

De nombreux témoignages de personnes séniles dont l’âge avoisine la centaine font état de ce qu’Aubabe Giridubho Moroo était déjà un adulte à leur naissance.

Si des expertises scientifiques le démontraient, il est entendu qu’ Aubabe Giridubho Moroo serait donc le doyen de l’humanité et ceux qui ont de tout temps occupé cette place ne seraient alors que de loin ses cadets.

Sur sa longévité, Aubabe Giridubho Moroo qui est presque aphone, justifie que « Dieu l’a tout simplement oublié ».

N’ayant pas de parents biologiques, Aubabe Giridubho Moroo est adopté par tous les villageois qui lui viennent en aide et l’entretiennent comme un parent dont on a assuré les soins de génération en génération, comme un legs que l’on se transmet.

Bien qu’épuisé par le poids de l’âge, il parvient à se lever, en s’aidant de son bâton, mais passe le plus clair de son temps dans sa hutte et ne s’aventure à l’extérieur que par grand soleil, pour s’en réchauffer.

Depuis la découverte de son histoire par des journalistes étrangers au village, Aubabe Giridubho Moroo est devenu une véritable attraction. Tous ceux qui passent par le village de Nderi veulent voir cet homme qui naquit du temps de leurs arrières grands parents.

De nombreuses personnes lui apportent une assistance à travers des vivres et des vêtements ainsi que de l’argent.

Déjà, les autorités parlent désormais de lui en termes de « patrimoine », un vestige vivant.

Le territoire d’Aru en tire une légitime fierté, en attendant que ne soit reconnu à Aubabe Giridubho Moroo le titre de doyen de l’humanité, pourquoi pas !

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville