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Une rumeur abondamment relayée sur les réseaux sociaux et reprise par certains médias, fait état du décès de Claude Ernest Ndala, dit Graille. Les auteurs qui n’auraient pas recoupé leurs sources ont pris pour mort Ndala Graille, en lieu et place de son frère, un autre Ndala, décédé en France.
« Ndala Graille est mort ! »
La rumeur prise au premier abord pour une information, tant Claude Ernest Ndala ‘’Graille’’ accuse tout de même le poids de l’âge, a vite fait le tour du monde, vendredi 28 octobre.
Ndala Graille est une notabilité politique congolaise au grand vécu historique, car il est un des acteurs de premier plan de la vie politique congolaise, depuis au moins 1964.
En Fait de Claude Ernest Ndala Graille, c’est plutôt son frère Yves Ndala qui est décédé à Rennes en France, où il résidait.
Sans doute en quête du sensationnel consistant à publier en premier la nouvelle de la mort de Ndala Graille, les auteurs de la rumeur qui se sont affranchis du b-a-ba de la collecte de l’information journalistique, sont allés bien vite en besogne, au point de prendre un Ndala pour un autre, même s’il s’agit de deux frères. Ce qui n’excuse rien, outre mesure.
Claude Ernest Ndala Graille, lui, est bien vivant.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-28 12:22:14
Par décret signé du Président de la République Denis Sassou N’Guesso, en date du 27 octobre à Brazzaville, monsieur Stevie Pea Ondongo a été nommé secrétaire général de la Présidence de la République. Il succède à ce poste, à Jean Baptiste Ondaye qui assure désormais les fonctions de ministre de l’économie et des finances.

Stevie Pea Ondongo assurera dorénavant les fonctions de secrétaire général de la présidence de la république.
L’homme qui prend ce poste prestigieux de la haute administration publique est un cadre de la maison, car il a longtemps assuré la fonction de directeur de cabinet du secrétariat général du gouvernement.
Juriste et administrateur civile de formation, diplômé de la prestigieuse ENA de Paris, Stevie Pea Ondongo est un serviteur de l'État rompu à la tâche. Sa nomination s’inscrit pour ainsi dire, dans la continuité.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-28 00:25:09
Sur un espace de 48 000m2 et comportant, entre autres, cent cinquante magasins, des restaurants, des boutiques et supermarchés, l'ouverture de Brazza Mall situé dans la zone des ex-casernes militaires détruites pendant les explosions du 4 mars 2012, c’est pour bientôt. Et la ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l'artisanat et du Secteur Informel, Jacqueline Lydia Mikolo qui a effectué une visite du grand centre commercial du pays afin d’identifier les différents lieux d’exposition artisanaux, veut mettre de la levure en urgence pour ne pas faire retomber le Made in Congo.
Aujourd’hui, sur les étals des grands centres commerciaux du pays, tous les produits sont pour la plupart importés de l'étranger.
Difficile de s’y retrouver dans la jungle des labels, logos et allégations du made in Congo. L’appétence des consommateurs, renforcée par la crise sanitaire, est pourtant là… de même que celle des entreprises et distributeurs. Et si le gouvernement Makosso II clarifiait les choses ?

La ministre Jacqueline Lydia Mikolo qui veut promouvoir le made in Congo et les entreprises qui produisent au Congo, est persuadée que produire au Congo, c'est la mobilisation des territoires, de l'innovation, du savoir-faire digital et numérique et des savoir-faire ouvriers, ainsi que la mobilisation des circuits courts.
Au fond, dans un monde soucieux de l'impact carbone, l'idée de faire venir une casquette ou un masque qui a fait plus de 10 000 kilomètres avant d'aller l'acheter en magasin est une idée folle, tout comme le fait que 80 % des salades consommées au Congo ont fait plus de 20 000 kilomètres entre le lieu où elles sont produites et celui où elles sont consommées.
Dans tous les villages au Congo, il y a une ou plusieurs églises, mais qu'à la différence en Suisse par exemple, ils ont aussi une usine dans chaque village. Il faut donc retrouver ce Congo des ateliers, des usines, des endroits de production.
Il n'y a rien de plus noble que de produire et rien ne peut faire plus nation que la mobilisation pour produire car on mobilise toute la société, celui qui innove, qui fabrique, qui vend et qui distribue, autour de cette idée du made in Congo.
«Citadins et paysans, la main dans la main, transformons nos campagnes, en de cités rurales agréables pour tous ».
Ces mots qui datent de la décennie 70, expurgés de leur contenu politique, doivent être un frein à l’exode rural mais aussi galvanisé les congolais à produire de générations en générations, avec ce sentiment d’être des dépositaires d’un héritage, celui de Marien Ngouabi, lequel se transmet comme une entrée dans les ordres.
Germaine MAPANGA / Les Echos Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-26 12:42:46
Une singulière découverte. Deux agents de Rénatura Congo basés dans le Bas-Kouilou sont tombés nez à nez avec le cadavre d’un cétacé qui mesure 15 m, vendredi dernier, sur la plage.
Son état est trop dégradé pour connaître la cause du décès, mais il est certain que ce cétacé est mort depuis très longtemps et a dérivé avec les courants d’eau, avant de s’échouer sur la plage.
Restait la question de l’enlèvement, les services de la ville océane ne disposant d’aucun moyen pour transporter un animal d’une telle taille.
Une société devait intervenir d’ici là, avant que la marée n’emporte la carcasse.
Le dernier échouage d'une baleine sur une plage dans le Bas-Kouilou remonte à plus de dix ans.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-26 10:43:10
Les enfants du monde entier ont célébré la Journée Mondiale du Lavage des Mains le 15 octobre 2022. A Bétou dans le département de la Likouala (nord), la Représentation du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en République du Congo, a organisé une journée d’action et de sensibilisation. Au total, 1006 élèves congolais et réfugiés et leurs 12 enseignants ont appris comment bien se laver les mains avec de l’eau et du savon, pour se protéger des maladies et sauver des vies.
80% des microbes se transmettent par les mains
Tout au long de la journée, nos mains vont nous permettre d’interagir avec notre environnement. En serrant la main à une personne, en ouvrant une porte, en tenant la barre des transports en commun, en pianotant sur le clavier de l’ordinateur… elles vont donc être en contact avec de nombreux micro-organismes, dont certains seront pathogènes et à l’origine d’infections et de maladies chez l’homme (la gastro-entérite, le rhume, la grippe, la bronchiolite, la mycose…).
La meilleure façon de se protéger des maladies virales, bactériennes et fongiques transmises par les mains sales et contaminées reste le lavage de main.
Cela peut sembler évident et pourtant l’hygiène des mains est souvent négligée. Ce qui explique que les épidémies se propagent si rapidement.
On rappelle que le 15 octobre 2008, la première Journée mondiale du lavage des mains a été célébrée dans de très nombreux pays. Son objectif principal est de sensibiliser un maximum de personnes sur les conséquences d'une mauvaise hygiène des mains.
L'Unicef, très impliquée dans l'organisation de cet évènement, indique que la cible principale de cette journée est constituée par les enfants, et ce notamment dans les écoles : Par un lavage de mains régulier au savon, le taux de morbidité infantile lié aux maladies diarrhéiques peut être réduit de moitié.
5000 décès chaque année
Ce sont les pays en voie de développement qui sont concernés au premier chef par cette campagne : 5.000 enfants de moins de cinq ans décèdent chaque année des suites d'une maladie diarrhéique due à l'utilisation d'eaux contaminées... alors que le "remède" est connu et simple à mettre en œuvre : se laver les mains après avoir été aux toilettes ou avant de manger.
Le lavage des mains au savon est le moyen le plus efficace et le moins coûteux de prévenir les maladies diarrhéiques et les pneumonies.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-26 10:14:01
Après auditions contradictoires et examen minutieux des plaintes, dénonciations des faits et activités hors vision de certains membres de la Représentation de la FOW en République du Congo, et conformément à la recommandation de Matthieu 5 :29-30 : « Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi », 35 personnes dont Bruno Jean Richard Itoua et Paul Mbot ont été suspendues et mises en prières jusqu’à nouvel ordre.

Cette suspension qui s’applique pour les fonctions spirituelles et administratives, a été prise par le Conseil d’administration et le staff international et signée le 24 octobre 2022 par le président administrateur général de la Fondation OLANGI Wosho, siège international, Alain Gabriel Olangi Nkoy.

En août 2022, le ministre congolais de l'Administration du territoire, de la décentralisation et du développement local, Georges Mbaka, a décidé de suspendre les activités du Ministère Chrétien du Combat Spirituel sur tout le territoire, en attendant que l'ordre et la paix reviennent dans les rangs de la succursale congolaise de cette église.

Motif ? Un ministre en fonction, Bruno Jean Richard Itoua (qui aurait l'habitude de parler avec le Saint Esprit) et un général à la retraite des FAC, Paul Mbot seraient à couteaux tirés dans une lutte de leadership.
Une situation qui suscite de vives tensions au sein de cette église; des tensions de nature à troubler l'ordre public.
La CIFMC est l’une des branches du Ministère Chrétien du Combat Spirituel regroupant toutes les femmes du monde acceptant la vision prônée par le Couple Olangi Wosho.
Cette vision est fondée sur l’obtention de la délivrance intégrale de l’homme, de la femme ainsi que leurs foyers à travers les riches enseignements sur le combat spirituel.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-26 09:38:17
«Le Congo traverse une période d'insécurité chronique. C'est l'échec du PCT » a déclaré le président national du Modec, Evrard Nangho, qui vient de condamner avec la plus grande fermeté, sur son compte Tweeter, l’agression du député (PCT) de Mayama, Prince Bahamboula à son domicile situé au centre-ville de Brazzaville, par des hommes cagoulés.
Selon nos confrères de Brazza net, «Volé par le sommeil » livre en main dans le divan, au salon de son apparentement à une heure du matin alors qu’il venait de suivre un match à la télévision dans la nuit du 23 au 24 octobre, Prince Bahamboula a été tiré du sommeil par l’imposante silhouette d’un de ses deux agresseurs qui tenait un sac en plastique pour « le tuer par étouffement ».
En effet, sorti de son appartement situé au quatrième niveau d’un des nombreux immeubles des Résidences les Flamboyants qui jouxtent l’hôpital central des armées en début de soirée, Prince Bahamboula est rentré tard. Il a suivi la seconde partie d’une rencontre sportive à la télé, seul, installé dans un divan au salon.
Après un petit commentaire au téléphone avec un ami sur le match, il prend un livre et se met à lire. Mais, il est volé par le sommeil, l’ouvrage en mains. Il est une heure du matin, quand il est tiré du sommeil par une présence humaine, alors qu’il se savait seul dans son appartement.
Il voit deux personnes dont une qui s’approche de lui, avec un sac en plastique qu’il voulait lui mettre à la tête et l’étouffer.
Prince réalise le danger qu’il courait. Il prend un pot et vise sur son bourreau qui se trouvait au salon pendant que le deuxième agresseur était à la porte.

Instinct de survie oblige, Prince Bahamboula brise les vitres qui donnent accès au balcon. Il devrait choisir entre se faire massacrer par ses bourreaux et sauter du quatrième étage où il se trouvait avec peut-être la probabilité de survivre à sa chute.
En désespoir de cause, il se mit à lancer les éclats de vitres sur l’agresseur au salon. Celui-ci réalisa qu’il est entrain de rater son plan.
Puisque Prince s’est mis à crier dans l’espoir de susciter l’intervention et la réaction des voisins. Pris lui aussi de panique, l’agresseur dit : « c’est un avertissement ».
C’est ainsi que Prince Bahamboula se rend compte qu’il est entrain de saigner d’un peu partout. Et, c’est en ce moment-là, qu’un agent de sécurité est venu à son secours. Il le porta au dos et l’amena à l’hôpital central des armées où Prince a bénéficié des soins.
C’est un Prince Bahamboula sous le choc, portant cinq bandes aux bras et au pied droit qui reçoit depuis le matin du 24 octobre, la compassion de ses ainés, cadets, camarades de la FMC ou collègues députés.

A ceux à qui il a pu raconter sa mésaventure, Prince raconte : « Ils sont venus pour me tuer, j’ai pu m’en tirer grâce à Dieu. Et, l’agresseur a lancé que c’est un avertissement ».
Cependant, on se demande comment les agresseurs de Prince Bahamboula ont réussi à couper l’électricité dans l’immeuble, sans susciter l’attention de la société de gardiennage. On est également curieux de savoir comment ils sont arrivés au quatrième étage, pour identifier avec exactitude l’appartement de ce dernier. On veut aussi comprendre comment sont-ils ressortis sans être vus et interpellés par les vigiles pourtant installés à l’entrée de la cité résidentielle.
La seule certitude est que les agresseurs qu’ils agissent pour leur propre compte ou qu’ils soient commandités, connaissent bien Prince Bahamboula et ont du bien faire un bon repérage bien avant, calculer son calendrier, filer ses va et viens.
Par ailleurs, il parait assez osé d’engager une telle opération dans en plein centre-ville tout en sachant qu’un camp militaire, un hôpital militaire et une école militaire entourent cette cité où ne vivent presque rien que des hommes et des femmes censés être protégés par l’Etat.
Ce qui est vrai, le brillantissime jeune Bahamboula pressenti à un bel avenir administratif et politique ne pouvait pas manquer de jaloux, d’ennemis, de complexés et autres qui lui en veulent à mort.
Il s’avère que les services de sécurité auraient été mobilisés la nuit même. On espère qu’ils donneront la réponse à toutes ces interrogations.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-25 13:23:37
Les militants réunis en assemblée générale extraordinaire le 22 octobre, à Paris, à l’initiative du secrétaire général du PCT, Pierre Moussa, ont élu le nouveau bureau mis en place par le parti, représenté par Gabriel Ondongo, secrétaire à l’organisation et à la mobilisation. Anatole Guy Elenga devient le président à l’issue de la "Restructuration des instances dirigeantes du PCT en Europe".
Au bureau de la Fédération, Anatole Guy Elenga ne sera pas seul, parce qu’il compte travailler en harmonie avec une nouvelle équipe de chargés de portefeuille ambitieuse prête à l’épauler : Franck Gandziri , à l’organisation ; Alain Poaty, aux affaires électorales ; Salomon Babemdze, à l’éducation et aux ressources humaines ; Rinala Aya, à la justice et au droit ; Charles Kombo, aux affaires économiques ; Guy Taty, à la communication et porte-parole ; Sosthène Pala Mawa, à l’administration des finances et du patrimoine ; Françoise Kythouca, à la culture et au sport ; Patrick Obami Itou, au développement durable ; Léa Mokoko, pour la promotion féminine.
La Commission de contrôle et de vérification sera composée de Jean Bastien Makoundou, président ; Alphonse Mannée-Batschy, vice-président ; Viviane Koumou, secrétaire générale ; Jeanine Ipembat et Félix Malonga en tant que membres.
Anatole Guy Elenga, membre du Comité central du parti présidentiel au Congo depuis 2011, Succède à Gabriel Dion.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-25 11:23:46
L’assemblée générale élective de l’Association des parents d’élèves et étudiants du Congo (APEEC) qui s’est tenue samedi dernier a mis en place le bureau exécutif de l’Université Denis Sassou N’Guesso (UDSN) avec pour mission d’assurer le bon fonctionnement des activités académiques et administratives de cette université, de sensibiliser et de mobiliser les parents sur la nécessité de payer les droits des étudiants dans les temps réglementaire mais aussi d’aider cet établissement d’enseignement supérieur public, à faire face aux nombreux problèmes auxquels se heurte cette administration, parmi lesquels le vol persistant des matériaux nécessaires pour la formation des étudiants.
En juillet 2021, malgré ses 40 millions mensuel de frais de gardiennage, le campus de l’Université Denis Sassou N’Guesso de Kintélé, avait été victime d’actes de vandalisme.
Des panneaux solaires servant à alimenter le système d’éclairage extérieur du site ont été arrachés, des lampadaires, plusieurs climatiseurs splits ont été volés, du câblage électrique retiré, des meubles, de la literie saccagée.
Une situation inadmissible pour le gouvernement congolais qui dit pourtant recevoir une colossale facture de 40 millions de francs CFA par mois, de la part de la société de gardiennage chargée de sécuriser le site.
40 millions de FCFA pour organiser un vol systématique.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-25 10:30:42
L’application de messagerie détenue par Meta était en panne ce mardi matin. Impossible pour des utilisateurs de plusieurs pays dont le Congo-Brazzaville de se connecter, d’envoyer et de recevoir des messages. WhatsApp ne fonctionnait plus.
Les premiers signalements étaient intervenus peu avant 9 heures.
Trente minutes plus tard, près de 10 000 internautes avaient indiqué avoir des difficultés pour utiliser l’application de messagerie, détenue par le groupe Meta (anciennement Facebook), selon Libération.
Auprès de l’AFP, l’entreprise de Mark Zuckerberg assurait travailler pour restaurer le service «aussi rapidement que possible». Aux alentours de 11 heures, c’était chose faite, comme a pu le constater Les Echos du Congo-Brazzaville.
«Nous sommes conscients que certaines personnes ont actuellement des difficultés à envoyer des messages et nous travaillons à restaurer Whatsapp pour tout le monde aussi rapidement que possible», a indiqué un porte-parole du groupe américain.
Sur Twitter, des centaines de milliers de messages d’internautes de différents pays s’empilent, ce qui suggère que la panne pourrait être mondiale.
«Ça veut dire que ton internet et ton téléphone n’étaient pas le problème», plaisante un internaute Pakistanais.
Il y a un an, en octobre 2021, l’application connaissait une panne similaire, rendant l’envoi de messages impossible.
Pour l’instant, WhatsApp n’a pas encore communiqué sur l’origine de ces perturbations.
Jarele SIKA / Source Libération
Créé le 2022-10-25 09:28:30
L’honorable François Ndouna, maire de la ville de Mossendjo dans le département du Niari (sud), est plutôt tranquille et serein, malgré les insinuations de biens mal acquis que les gens malintentionnés voudraient répandre à propos de la société FORALAC SARL qui appartenait au défunt Fernando Barreto, selon nos confrère du Journal d'investigation et d'information générale Le Troubadour.

Cette photo prise à Londres montrant l'honorable François Ndouna et Fernando Barreto, marque le jour de la cession par le second au premier de "l'entièreté de la société FORALAC SARL, entreprise agricole, industrielle et commerciale au capital de 400 millions FCFA".

L'attestation de vente dit bien que l'entreprise a été cédée au prix de 2 milliards de FCFA.

Le reste, nous dit l'entourage de l'honorable François Ndouna, n'est qu'une affaire de procédure qui finira par trouver un dénouement heureux pour le véritable propriétaire de l'entreprise.
On rappelle que depuis ces derniers temps, une vaste campagne de diffamation orchestrée par une certaine presse friands du « buzz » et hostile à François Ndouna inonde les réseaux sociaux.
Certaines informations sont parfois sans fondement réel. Des informations qui ont juste une très bonne place dans la corbeille des ragots. La rumeur tout simplement.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-25 09:04:16
Dans le cadre de l’Histoire commune France-Afrique, ce jeudi 27 octobre 2022 à 15 heures, Congolais et Français vont se rassemblés à Verquin, autour de la stèle dédiée au sacrifice des soldats africains et représentant le général De Gaulle passant en revue les troupes africaines à Brazzaville en 1940, pour célébrer le 82e anniversaire de son appel à Brazzaville, moment fondateur de la France libre. La cérémonie sera placée sous la présidence du maire de cette commune, Thierry Tassez, et de l'ambassadeur du Congo en France, Rodolphe Adada.
27 octobre prochain : 82 ans jour pour jour après que, le 27 octobre 1940, le général de Gaulle lançait, depuis Brazzaville, son Manifeste annonçant la création d'un Conseil de défense de l'Empire. C'est de l'appel de Brazzaville, alors capitale de la France libre, que tous les peuples africains étaient partis, pendant la Seconde Guerre mondiale, pour s'engager à lutter contre le nazisme et à libérer la France.
L’engagement du maire de Verquin, Thierry Tassez pour rétablir une dimension mémorielle dans sa ville était prévisible après avoir posé, il y a plus de deux ans, le premier jalon de cette nouvelle approche de la coopération décentralisée, impliquant sa ville et le Congo-Brazzaville.

Dès le départ, il avait invité l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo en France, Rodolphe Adada, à visiter le terrain offert par la Mairie de Verquin, en reconnaissance du rôle historique majeur que Brazzaville avait joué lors de la mobilisation des soldats de l’Afrique équatoriale française dans la lutte pour la libération de la France, en présence des élus locaux du Pas-de-Calais, en France.
C’est sur cet espace de terrain, devenu un bout du Congo, en France, que la municipalité a décidé de l’érection d’une stèle et d'un jardin du souvenir en mémoire de ces soldats morts pour la France durant la Seconde Guerre mondiale, au cimetière de Verquin, rue de l’Egalité.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-25 08:34:29
Alors qu’elle siégeait à l’Assemblée Nationale depuis le 15 août dernier, Gaétane Princesse Line Mouangassa, candidate du PCT à Makélékélé, dans le premier arrondissement de Brazzaville, a dû céder son siège à Léonce Alban Oscar Kaky, le député indépendant, régulièrement élu, selon le verdict de la cour constitutionnelle du 30 septembre dernier. Dans une interview accordée à la radio nationale dimanche 23 octobre, le secrétaire à la Communication et aux technologies de l’information du Parti congolais du travail (PCT), Parfait Iloki a déclaré que « le PCT est une association et non un pouvoir pour stopper un pouvoir » avant d’accepter la décision de la Cour constitutionnelle annulant la victoire de sa candidate éjectée de l’Assemblée nationale après recomptage des voix.
«Le PCT s’incline devant la décision de la cour constitutionnelle. C’est la loi de la démocratie. Le PCT est une association et non un pouvoir pour stopper un pouvoir », a déclaré Parfait Iloki.
«Nous avons postulé pour cette élection législative 127 candidats et nous avons eu 112 au départ sur les 127 postés par le Parti congolais du travail, que la cour constitutionnelle nous démontre que la candidate de Makélékélé n’a pas été admise, nous avons pris acte… Ce n’est peut–être pas un fait banal, mais c’est la démocratie qui respire. Ça veut dire quoi ? ça veut dire que le pays est en train d’avancer », a-t-il ajouté.
«Vous vouliez que le gouvernement après avoir proclamé, que la cour constitutionnelle après avoir relu la loi, et rétabli dans ses droits, Alban Kaki, que le PCT organise une marche pour cela ? Non, nous sommes un parti républicain… Pour nous, c’est un événement qui est passé. Je n’ai pas voulu le qualifier de banal simplement. C’est ça la respiration de la démocratie. Le reste ce sont des gens qui disent mais le PCT a bien pris acte de cela », a conclu le secrétaire à la Communication et aux technologies de l’information du Parti au pouvoir.
Les législatives de juillet dernier se sont soldées par une écrasante victoire du Parti congolais du travail (PCT) du président Denis Sassou N’Guesso qui a obtenu 112 des 151 sièges.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-24 13:39:22
La mobilité est une condition préalable au développement. Dans une large mesure, de même qu’une économie dynamique dépend du mouvement des produits et des services, les populations sont tributaires des routes pour l’accès à l’emploi, à l’éducation et aux soins de santé. Les routes constituent un bien collectif, qu’il faut traiter comme tel. Leurs effets sont transnationaux. Les pouvoirs publics doivent s’attacher à partager ce bien collectif au profit du développement et de la lutte contre la pauvreté, ainsi que pour le bénéfice de tous. Quelle est le délai de garantie d’une route nouvellement façonnée ? Quelle en est la durée de vie, avant que ne soient réalisés sur celle-ci, des travaux d’envergure, aux fins de la pérenniser ? La construction des routes congolaises obéit-elle à des études géologiques, environnementales et climatiques conséquentes ? Les entreprises intervenant dans la construction des routes au Congo, sont-elles à la hauteur des missions qui leurs sont confiées ? Qui doit rendre des comptes en cas de malfaçons avérées ? Autant de questions et bien d’autres encore, alimentent les conversations des congolais, après la dégradation de la route « flambant-neuve », Ketta-Sembé (nord). Dire qu’une fois de plus, l’État congolais est placé devant un fait accompli de tromperie, sur la qualité d’un ouvrage sur lequel reposaient de grands espoirs et réalisé à coût de milliards de FCFA.

Les routes congolaises sont-elles réalisées selon les règles de l’art, au point d’en garantir une longévité qui ne tiendrait qu’à un entretien d’usage et moins onéreux ? L’assertion est bien difficile à soutenir, tant la dégradation de nombreux ouvrages réalisées à grands frais, intervient avant même que ne soit terminé le remboursement des emprunts ayant servi à leur réalisation.
La désagrégation de la couche de roulement sur près de 13 kilomètres sur la route Ketta-Sembé renvoie aux non initiés en matière de ponts et chaussées, l’image d’un travail à la limite bâclée, si ce n’est qu’il a été réalisé en totale méconnaissance du milieu géographique ou pluviométrique, pour en accommoder les caractéristiques techniques à la route ainsi construite.

Lorsque, il y a quatre ans, le président Denis Sassou N’Guesso lançait la construction de cette route, il était loin de s’imaginer que celle-ci ne tiendrait que le temps de la fête de sa mise en service. Désormais, tous les discours vantant la qualité d’un ouvrage réalisé selon ''les techniques appropriées'', sont démentis par une réalité qui s’impose là, toute nue, révélant la surenchère à travers une lamelle de bitume posée à même de la terre argileuse compactée et qui s’est décapée pour peu que la pluviométrie de la région a retrouvé ses volumes initiaux et quasiment normaux. QUELLE INCURIE ?

Tout le monde sait que la certification des ouvrages et leur agrément, ainsi que la validation des ouvrages réalisés, jusqu’à leur réception provisoire, avant la réception définitive, obéit à un protocole drastique, conduit tout au long de la réalisation dudit ouvrage.
C’est donc dire que les problèmes de pluviométrie, d’instabilité des sols voire même l’impact du rayonnement solaire sur l’asphalte ont été étudiés, pour aboutir à une expertise ayant produit l’ouvrage ainsi réalisé.
Dans le cas d’espèce, l’entreprise chinoise, Sino-hydro Tianjin Engineering Corporation Ltd et les différents services ayant certifié l’ouvrage réalisé, doivent rendre des comptes et à défaut d’une commission d’enquête au parlement sur la question, le procureur de la République devrait en toute logique ouvrir une information aux fins de faire la lumière sur ce qui apparait fort bien comme un abus de confiance dans la réalisation d’un ouvrage d’art.
« Ouvrage d’art », cette expression a de quoi être revue à minima, au regard de nombre d’ouvrages réalisés au Congo et qui sont sujet à caution.
Les réalisations laissent même planer le doute sur leur coût réel ou sur l’impartialité dans l’octroie des marchés aux entreprises adjudicataires qui en dépit de leurs contre-performances sur des réalisations antérieures, concourent encore et gagnent d’autres marchés, plus imposants que les précédents, hélas bâclés sinon ratés.
En parlant de la dette congolaise, une grande partie de celle-ci a été contractée pour la réalisation des infrastructures de base, au nombre desquelles, les routes. Mais, que vaut le remboursement d’une dette, si l’objet du remboursement n’existe plus, ou que l’on doit à nouveau s’endetter, pour consolider ce pourquoi on s’est déjà endetté ?
Si sous d’autres cieux, il existe un dépôt de garantie qui correspond à un pourcentage prélevé sur le montant global de l’ouvrage réalisé et libérable après un certain délai d’approbation certifié par des études conséquentes sur l’ouvrage, cette pratique semble absente au Congo où l’Etat se voit obligé d’investir à nouveaux.
Peut-être, le moment est-il venu pour certains, de rendre véritablement des comptes…
Germaine MAPANGA Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-24 12:53:46
La classe politique sera-t-elle prompte et unanime à condamner cet acte lâche et grave avec la même fermeté que sa famille biologique ? Selon plusieurs sources concordantes, les faits se seraient déroulés dans la nuit de dimanche à lundi, au centre-ville de Brazzaville. Le député (PCT) de Mayama dans le département du Pool, Prince Bertrand Bahamboula, membre de la Commission Économie et Finances, ancien directeur de Cabinet au Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Artisanat et du Secteur Informel, aurait été pris à partie à son domicile par des « hommes cagoulés ».
Ce fait divers a choqué sa famille, qui s'est indignée sur les réseaux sociaux, provoquant par la même occasion l'ire des internautes.

Une scène extrêmement choquante que le parlementaire s'efforcera certainement de restituer dans les moindres détails.

Difficile d'en savoir plus pour le moment quant aux circonstances exactes de cette agression.
Mais en attendant que les résultats de l’enquête permettent de faire la lumière sur cette agression, tout porte à croire que les agresseurs n’ont pas choisi leur cible fortuitement.

Annoncée à grands renforts médiatiques, l'opération « Uppercut » visant à sécuriser la ville de Brazzaville de toutes incivilités et actes de banditisme, n'aurait pas eu un réel impact, aux dires des populations qui continuent de subir les assauts des bandits et autres malfrats.
La problématique de l’insécurité au Congo-Brazzaville est soulevée par la population de manière récurrente. Nombreux affirment que la capitale congolaise passe à l’heure du banditisme sauvage. Depuis lors, le phénomène ne s’est pas arrêté. Bien au contraire, la proportion des crimes et autres délits perpétrés par des congolais et des étrangers est allée grandissant.
Si pendant longtemps l’insécurité était attribuée aux quartiers défavorisés de Brazzaville, les braquages et autres actes délictuels s’étendent désormais dans les quartiers huppés.
Les rues de Brazzaville sombrent dans l’insécurité. La ville s’est transformée en un vaste terrain de jeu où les briguants encore appelés les « Bébés noirs », se donnent à cœur joie à des pratiques criminelles. Ces hors-la-loi opèrent sans aucune inquiétude de jour comme de nuit, à des actes de banditisme.
Braquages à mains armées, viols, assassinats, cambriolages, agressions aux volants pour les particuliers ou à bord de transports en commun. Ce sont là les vices auxquels s’adonnent ces hors-la-loi. De peur d’être dépouillés de leurs biens ou dans le pire des cas d’y laisser la vie, les populations vivent avec la peur au ventre.
Aménager les rues avec plus de lampadaires semble n’avoir aucun effet. L’on constate à plus de crimes, des corps ensanglantés et parfois sans vie. Faudrait-il laisser les populations se faire justice ? Des mesures drastiques doivent être mises en place car même les séjours en centre de détention semblent être inefficaces désormais.
Tout le monde est un candidat potentiel à un braquage, au vol ou à autre genre d’agressions.
Même si les citoyens considèrent que le Congo est un pays sûr pour y vivre, ils estiment aussi que la sécurité s’est dégradée au cours des cinq dernières années. Au cœur de ce sentiment d’insécurité, l’infraction qui domine c’est le vol, selon le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Oko Ngakala.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-24 12:04:39
Rien de tel qu'un smoking pour faire une apparition remarquée le samedi 19 novembre prochain. Justement pour finir cette année 2022 en beauté, GT Expérience organise une soirée smoking, un concert VIP à 19 heures au Palais à Kinshasa. Le président de la nation Salsa, Delvis El Salsero profitera de cette occasion unique pour égayer les mélomanes et endormir le chagrin dans les cœurs agités de tous les salseros de la capitale congolaise.
Élégant et intemporel, le smoking, vêtement attitré du gentleman parfait, est la clé d’une tenue de soirée audacieuse sur laquelle tout le monde se retournera. Et quelle soirée est plus audacieuse que celle du samedi 19 novembre prochain au Palais à Kinshasa ?
GT Expérience, déterminé à réussir cette prestation de Delvis El Salsero fait payer les billets à 100$.

Une Soirée atypique qui vous laissera un souvenir indélébile à Kinshasa. Des effets spéciaux Inédits, la musique du président de la nation Salsa ira droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui vous dévore. Un show exceptionnel à ne rater sous aucun prétexte !
Depuis le milieu des années 80, Mulongo-Khama alias «Delvis El Salsero » est au sommet de son art tout en cultivant une discrétion absolument unique.
Originaire de Kinshasa, Delvis El Salsero grandit aux rythmes de la rumba congolaise de ses compatriotes (Joseph Kabasélé dit «Le Grand Kallé Jeff, Franco», Tabu Ley) et du Brazzavillois Franklin Boukaka. Mais celui qui l’a le plus marqué est sans aucun doute le célèbre auteur, compositeur et chanteur kinois, feu Gérard Madiata, pour sa voix de rossignol et ses inflexions multiples… Ce n’est qu’aux débuts des années 1980, en écoutant les disques du manager français, Eric Madvon, qu’il découvre les chanteurs cubains Oscar Lopez (décédé à Paris en 2004) et Beni More («le roi de la timba») et le guitariste virtuose mexicain, Carlos Santana. Dès lors, il se consacre à la musique afro cubaine et à la salsa alors que le Congo Kinshasa est dominé par la rumba et le soukouss.
En 1989, Delvis El Salsero débarque à Paris et enregistre, deux ans plus tard, son premier album afro cubain, Bolingo (amour en lingala – sa langue). Dans la capitale française, il fait la connaissance d’une de ses idoles cubaines, Oscar Lopez, puis du chanteur panaméen, Azuquita. A leurs contacts, il développe un style salsa-jazz-rumba mettant en exergue sa voix haut perchée.
Il faut attendre 1994 et sa rencontre avec le compositeur, arrangeur, producteur, claviériste, bassiste et guitariste Bamba Yang pour la sortie de son deuxième opus, Dimencion internacional, dont le titre phare, «Salsa Africa», fait le bonheur des discothèques africaines de France et de l’Afrique. Ce morceau lui vaut même le surnom de «Pavarotti africain» pour sa voix qui rappelle celle du ténor italien.
Le succès de cet album est tel que Delvis El Salsero est invité au concert de solidarité Soleil de l’espoir organisé en 1995 à Paris par l’Unesco puis en Afrique pour une tournée continentale. S’ensuivent plusieurs concerts et galas et une compilation, Coco Salsa vol 2 (2005).
Pour l’album Africa Salsa Mix réalisé un an plus tard par le label capverdien Espace Music Tropica, Delvis El Salsero a invité les rappeurs Léoni Héritier («Guantanamera» et «La Bamba») et MAM’S («Oye Como Va»). Il a aussi rajouté «Del Pierrot» à son nom, un surnom que lui a donné sa nièce en 2003 (en référence au footballeur international italien de la Juventus Turin).
En 2007, il pose sa voix dans «Kitoko», la vidéo clip rap/R&B/ndombolo du Congolais Trésor Manuaku (chanteur, danseur et mannequin), une manière de rester au contact de la nouvelle vague.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-24 10:28:17
En visite de travail à Pointe-Noire le 22 octobre 2022, le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso a visité le site qui abritera l’université de Loango dans le Kouilou.

On rappelle que le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso a promis aux populations du Kouilou et de Pointe-Noire la construction de l’université de Loango afin de répondre à la problématique de la migration des bacheliers de la ville océane et de ses environs vers Brazzaville où ils sont en majorité confrontés aux problèmes de logement.
Nombreux s’inscrivent souvent dans des instituts privés locaux pour ceux dont les parents peuvent supporter la charge. Et pour les autres, c’est la fin des études.
L’université de Loango sera le premier établissement du genre, plus de soixante années après la création de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville et récemment celle de Denis Sassou N’Guesso de Kintélé au nord de la capitale congolaise.
L’université catholique de Liambou, dont la pose de la première pierre avait eu lieu le 11 décembre 2015, est en cours de construction entre Pointe-Noire et le Kouilou.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-23 19:05:44
Libreville, la capitale gabonaise, va accueillir du 25 au 28 octobre prochain, la 11e réunion du conseil des ministres du Commerce de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) afin de trouver un consensus pour conclure les protocoles relatifs à la phase II de la mise en œuvre de l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale notamment, des points qui ont été laissés en suspens lors de la 10e réunion du Conseil des ministres tenue les 7 et 8 octobre dernier à Accra au Ghana.
Les protocoles à conclure pendant la rencontre de Libreville sont ceux qui portent sur les investissements, la politique de la concurrence, les droits de propriété intellectuelle et le commerce électronique. La première phase ayant consisté à la signature et à l’adoption par les États, des protocoles sur le commerce des marchandises, le commerce des services et le règlement des différends.
L’accord de la Zlecaf a été officiellement lancé depuis janvier 2021. Il engage les pays africains à supprimer les droits de douane sur 80 % des biens qu’ils produisent.
L’ambition à terme est de créer un marché commun africain de 1,3 milliard de consommateurs où les produits circulent et s’échangent sans barrières douanières afin de booster le développement des pays membres.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-23 18:04:59
Les chances pour les congolais de voir Brice Samba endosser le maillot des Diables rouges semblent s’éloigner. Après la blessure de Mike Maignan forfait pour le mondial, le choix du franco-congolais Brice Samba qui a le vent en poupe en championnat, semble acté pour le remplacer.
Arrivé au RC Lens l’été dernier en provenance de Nottingham Forest où il avait brillé de mille feux, Brice Samba fait sensation chez les Sang et Or, au point que son nom figure déjà sur le carnet de Didier Deschamps au nombre des potentiels gardiens.

Brice Samba peut jouer la Coupe du monde avec l’équipe de France et l’hypothèse n’est pas à exclure.
Récemment noté par les journalistes du journal L’Équipe, le portier d’origine congolaise est devenu le meilleur gardien de Ligue 1 avec une note moyenne de 6,27 par rencontre, loin devant le Rennais Steve Mandanda (5,56) et le Nantais Alban Lafont (5,55).
Brice Samba garde une constance dans les buts et s’impose en dernier rempart et il le prouve à chaque match sur le terrain.

Mike Maignan, le gardien du Milan AC et doublure d’Hugo Lloris chez les Bleus est blessé au mollet depuis le 22 septembre. Il aurait fait une rechute qui pourrait l’empêcher de jouer la Coupe du monde.
Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, pourrait appeler Brice Samba en cas de forfait de Maignan. Ce qui est du reste confirmé car les soins et la récupération sortent des clous du délai pour le mondial, pas avant 2023.
Agé de 28 ans, Brice Samba, est né le 25 avril 1994 à Linzolo en République du Congo. Le gardien de but du RC Lens est le fils de Brice Samba, ancien gardien international congolais.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-22 11:16:03
Un autocar de la société Transbony assurant la desserte Brazzaville-Pointe-Noire, a fait une sortie de route puis s’est couchée sur le coté, vendredi matin, à la sortie du péage de Yé, dans la sous-préfecture de Mayama. On déplore quelques blessés, mais pas de morts.
Le véhicule avait franchi le péage et reprenait de la vitesse, en dépit du fait que la pluie venait de cesser de tomber et la chaussée demeurait encore trempée.
En abordant un virage serré, le véhicule roulant sur une plaine découverte et donc soumis aux vents violents, n’a pu tenir la route, l’aquaplaning contribuant à faire décoller les pneus.
Entre le vent qui frappait la partie latérale, la vitesse qui délestait l’autocar de son poids, le rendant léger et la pellicule d’eau qui faisait planer les roues sans adhérence sur la chaussée, l’accident était inévitable, tant que le chauffeur n’avait pas réduit sa vitesse. Et l’accident est vite arrivé.
Tentant de tenir la route, le chauffeur a fait plusieurs embardées, avant que l’autocar se couche sur le coté et glisse sur l’herbe humide, puis soit freinée par des arbustes.
Le bilan fait état de quelques blessés dont deux admis à l'hôpital. Mais pas de mort.

Cet énième accident intervenu dans des conditions qui impliquent l’inobservation des règles élémentaires de la circulation par temps de pluie, relève à l’évidence que beaucoup de conducteurs congolais déplacent plutôt les véhicules, qu’ils ne conduisent, car la conduite exige l’observation des règles tant pour eux-mêmes, pour la route, pour les autres usagers que pour l’environnent et surtout la météo, notamment l’adaptation de la conduite au climat.
C’est à croire que beaucoup conduisent d’instinct.
Mais il y a aussi les contrôles techniques rigoureux, pour des véhicules soumis à un trafic intensif, notamment la vérification de l’état des pneus qui par temps de pluie, peuvent être sources d’accidents.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-22 09:24:17