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Dur, dur. Décidément aucun superlatif ne semble de trop pour les habitants des villages Lebayi, Douakani et Yaka to pema dans le département de la Lékoumou pour qualifier la situation qu’ils vivent par ces temps qui courent.
Alors qu’ailleurs les collégiens friment dans les bus, les taxis ou avec leurs scooters, ceux des villages Lebayi, Douakani et Yaka to pema, parcourent plus de 20km à pieds pour aller à l’école faute de collège à Lebayi.
A ce calvaire s’ajoutent les problèmes d’électricité, de route et d’eau potable, obligeant ainsi les populations à consommer l'eau des rivières avec toutes ses conséquences.
Malgré les rencontres avec les autorités, les habitants grincent les dents, ils sont plongés dans un cauchemar permanent : un véritable calvaire !
Profondément croyants, ils ont tous les raisons de crier vers le père : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? », comme Jésus sur la croix.
Assez pour tirer la sonnette d’alarme.
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JJS/ Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-21 12:21:40
Le trafic était perturbé jeudi, dans les deux sens, sur la route nationale numéro 1, Brazzaville-Pointe-Noire. Des inconnus qui avaient ouvert le feu la veille sur des véhicules en circulation, restaient menaçants. En attendant l’intervention de la Force publique, le trafic a été interrompu une bonne partie de la journée.
De nombreux véhicules partis de Brazzaville pour Pointe-Noire et de Pointe-Noire pour Brazzaville, ont été bloqués jeudi à hauteur du poste de péage de Yé, puis vers Mindouli, en attendant une opération de ratissage de la Force publique, suite à l’incident de la veille dans le secteur de Mayama.
L'incident s'est produit mercredi 19 octobre vers 18h10, près du rond-point de Mayama.
Quatre inconnus ont tiré sur un convoi de deux véhicules de l'Agence de régulation de l'aval pétrolier.

Des balles ont touché le véhicule du directeur général de cette agence, du côté du chef de bord, sans blesser le passager qui s'y trouvait.

Ce convoi rentrait d'une mission de contrôle dans le Pool, la Bouenza et le Niari.
Quelques heures auparavant, d'autres usagers avaient également essuyé des tirs de la part des inconnus.
Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur ces incidents.
L’intervention de la Force publique a conduit à la neutralisation desdits fauteurs de trouble. Le trafic est désormais rétabli.

De cette situation, les nombreux voyageurs en attente du déblocage de la situation en rase campagne, ont déploré le fait qu’ils ont été abandonnés sans assistance, tant par les transporteurs que les autorités.

Exténués par l’attente, de nombreuses personnes n’ont pu continuer le voyage et ont rebroussé chemin.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville (Crédit photo : Le Troubadour de Brazzaville)
Créé le 2022-10-20 20:42:07
Convoqué devant la barre mardi au tribunal correctionnel de Franceville (province du Haut Ogooué), l’ancien président de l’Assemblée nationale gabonaise, Guy Nzouba Ndama a révélé que la somme de 1,190 milliard de FCFA qu’il transportait dans 3 valises chargées à bloc provenait de la vente d’un terrain à Pointe-Noire au Congo Brazzaville.
A Franceville, l’opposant Guy Nzouba Ndama répondait à une convocation du juge pour contrebande de marchandises.
Selon lui, l’argent provenait d’une vente de terrain. L’ancien président de l’Assemblée nationale du Gabon était propriétaire d’une parcelle de 9 700 m² sur le bord de mer à Pointe Noire, cité pétrolière et capitale économique du Congo. Il a donc vendu son terrain au prix de 1 milliard 300 millions de FCFA.
C’est dans la ville de Boundji au nord du Congo que la transaction avec le nouveau propriétaire a été finalisée. Ce jour là Guy Nzouba Ndama a cédé le titre de propriété du terrain. Le président du parti de l’opposition gabonaise, Les Démocrates, affirme avoir obtenu des autorités congolais les documents nécessaires pour transporter légalement son argent.
De retour au Gabon, Guy Nzouba Ndama soutient qu’à la frontière entre le Congo et le Gabon, il n’y avait pas de douaniers. A Léconi où il a été arrêté, il n’y avait pas aussi des douaniers. Ce sont les gendarmes qui les ont fait venir.
«Pourquoi vous avez refusé de présenter les documents aux gendarmes ? », demande le juge. « Pour des raisons de sécurité et j’avais peur pour mon argent », a-t-il répondu dénonçant la violence dont il a été victime ce jour-là.
Il avait refusé de présenter les papiers pour éviter que les gendarmes ne les lui arrachent et les fassent disparaître. Il a avoué qu’il avait aussi peur pour sa sécurité. Les gendarmes l’avaient violenté.
«J’ai demandé que son argent lui soit rendu », a affirmé Me Lubin Ntoutoume, un de ses 3 avocats présents à Franceville.
L’argent reste saisi et placé au trésor public de Franceville.
Le parquet a requis 6 mois de prison avec sursis et une amende représentant le double de la valeur du bien à l’origine de l’infraction soit 2 milliards 380 millions de FCFA.
La décision sera rendue mardi prochain à 13h00.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-18 23:52:57
Le paiement des heures de vacation dues au titre des années académiques 2018-2019, 2019-2020 et 2020-2021 fera l’objet d’un protocole d’accord, selon le relevé des conclusions des échanges entre la délégation de la Primature conduite par la conseillère spéciale chargée des affaires politiques et des relations avec le Parlement, Ysabel Oba Loembe Sauthat, et le Collectif des enseignants vacataires avec à sa tête son président, Julien Loemba. Le document a été signé le 17 octobre à Brazzaville.
Des négociations vont se poursuivre pour le paiement des heures de vacation de l’année académique 2020-2021. Ce qui équivaut à une année sur les quatre ans d’arriérés.
Un protocole d’accord devrait donc être mis en place pour continuer à payer les autres arriérés : 2018-2019, 2019-2020 et 2020-2021.
Les enseignants vacataires de l’Université Marien-Ngouabi ont organisé lundi matin un concert de casseroles devant la présidence de cet établissement pour réclamer les arriérés des heures de vacation impayées depuis 2018.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-18 23:24:11
Ce lundi soir, à Paris, au théâtre du Châtelet, France Football a décerné son 66e Ballon d'Or au Français Karim Benzema, immense favori, pour couronner sa saison 2021-2022 parfaite avec le Real Madrid.
«Ce Ballon d’or, c’est individuel mais c’est d’abord collectif. C’est pour cela que c’est aussi le Ballon d’or du peuple », a déclaré Karim.

Cette récompense suprême est une consécration planétaire pour l'attaquant des Bleus, premier Français récompensé depuis Zinédine Zidane en 1998.
Karim Benzema est devenu le cinquième joueur français à remporter le prestigieux prix après Raymond Kopa (1958), Michel Platini (1983-1984 et 1985), Jean-Pierre Papin (1991) et Zinedine Zidane. Il aura fallu vingt quatre ans pour que le champion du monde 1998 trouve enfin son successeur.
Karim sait tout faire. C’est un joueur complet et d’une telle complexité… Il n’a pas besoin d’être obnubilé par le but ou par le fait d’être une icône.
Par son football, il séduit et convainc. Il est l’opposé du vendeur de fumée, du joueur qui surjoue. Il joue avec le smoking et les chaussures brillantes… Il peut être au départ des actions, au milieu des actions et à leur conclusion.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-17 20:22:47
Les enseignants vacataires de l’Université Marien-Ngouabi ont organisé ce lundi matin un concert de casseroles devant la présidence de cet établissement pour réclamer les arriérés des heures de vacation impayées depuis 2018.
«Cela fait quatre ans que les heures de vacation ne sont pas payées. Il s’agit des années académiques 2018-2019 ; 2019-2020 ; 2020-2021 ; 2021-2022. Après échanges avec les autorités compétentes, qui sont restées insensibles à nos revendications, nous n’avons pas trouvé gain de cause. Nous avons ainsi amorcé les sit-in pour nous faire entendre », a déclaré le président du Collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien-Ngouabi, Julien Loemba, décrivant une situation difficile à vivre avec des charges sociales et d’autres responsabilités.
«Les quatre ans d’arriérés des heures de vacation ne constituent pas l’unique revendication des enseignants vacataires. Ils ont, par ailleurs, exprimé leur ras-le-bol quant au recrutement qui ne se fait pas de manière juste. Certains d’entre eux ont déjà totalisé quinze ans de vacation sans être recrutés comme enseignants permanents », a-t-il ajouté.
Les enseignants vacataires qui manifestent ne sont pas fermés au dialogue.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-17 13:44:00
Dans une publication largement relayée sur les réseaux sociaux, la Russie dit n’est pas être à l’origine de la flambée des prix, de l’inflation et de la famine qui menace l’humanité. Elle pointe plutôt un doigt accusateur sur l’ensemble des pays de l’occident d’être à l’origine de ce désastre à cause des sanctions tout azimut infligées à Moscou. Lecture !
«L’Occident collectif » poursuit sa campagne de désinformation active visant à rendre la Russie responsable de la situation de crise actuelle sur le marché alimentaire mondial. Selon lui, la Russie est la seule responsable de la « famine mondiale à venir » en raison de la hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires, des engrais et de l’énergie. À son tour, la Russie est un participant fiable et responsable du marché alimentaire mondial, l’un des principaux fournisseurs de produits alimentaires aux pays qui en ont besoin.
Les experts internationaux confirment de plus en plus la thèse selon laquelle les causes profondes de l’inflation alimentaire sont les « distorsions » de l’économie mondiale, les erreurs systémiques et les mauvais calculs dans les politiques macroéconomiques, énergétiques et alimentaires des principaux pays occidentaux. Les catastrophes climatiques, la pandémie et les sanctions unilatérales massives contre la Russie ont exacerbé ces tendances négatives, aggravant ainsi le déséquilibre des marchés mondiaux, principalement pour les produits agricoles.
En accusant la Russie d’être à l’origine de la crise alimentaire, « l’Occident collectif » ignore délibérément le fait que les principaux bénéficiaires de la hausse des prix des denrées alimentaires et de la déstabilisation des approvisionnements sont les grandes sociétés occidentales de produits agricoles, notamment les membres des « quatre grands » (les sociétés américaines « Archer Daniels Midland », « Bunge » et « Cargill » et la société néerlandaise « Louis Dreyfus »), qui représentent 75 à 90 % du commerce mondial des produits agricoles. Au cours de 2022, la seule société « Cargill » a augmenté ses ventes de 23 % pour atteindre 165 milliards de dollars, enregistrant un bénéfice net record de 5 milliards de dollars sur la même période. En forçant la Russie à se retirer des marchés alimentaires mondiaux et en encourageant l’incertitude sur ces derniers, les entreprises occidentales sont en bonne position pour continuer à générer des profits supplémentaires. Au contraire, la capacité de la Russie à accroître ses exportations totales de céréales à 50 millions de tonnes et l’approvisionnement continu de produits alimentaires, malgré les mesures restrictives discriminatoires illégitimes des États-Unis, de l’Union Européenne et les pays qui les ont rejoints, ont un effet stabilisateur sur l’équilibre mondial entre l’offre et la demande.
Les statistiques de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) révèlent une baisse continue de l’indice FAO des prix des produits alimentaires, en baisse de 1,9 % en août par rapport à juillet. Dans le même temps, l’indice des prix des céréales a baissé de 1,4%, celui des huiles végétales de 3,3% (en dessous du niveau de septembre 2021), celui des produits laitiers de 2,2% et celui des produits carnés de 1,5%. Les données des plateformes commerciales confirment cette tendance : par rapport aux niveaux record de mars-mai de cette année, les prix des principales matières premières agricoles ont chuté de 30 à 50 % à la fin du mois d’août. Ainsi, à la date du 15 septembre de cette année, le prix du blé a chuté de 460 dollars/tonne en mai à 336 dollars, l’huile de tournesol – de 2400 dollars/tonne en mars à 1315 dollars, le colza – de 1085 dollars/tonne en avril à 592 dollars.
Pour sa part, la Russie continue de remplir de manière responsable et de bonne foi les obligations qui lui incombent en vertu des contrats internationaux d’exportation de produits agro-industriels, d’engrais, d’énergie et d’autres produits d’importance critique. La Russie est bien consciente de l’importance de fournir des biens socialement importants, y compris des denrées alimentaires, pour le développement socio-économique des États d’Asie, d’Afrique, d’Amérique Latine et du Moyen-Orient.
La Russie a suivi les mêmes considérations dans le processus de conclusion des « accords d’Istanbul » sur l’exportation sans entrave de céréales ukrainiennes et la suppression des restrictions unilatérales sur les exportations russes de produits agricoles et d’engrais. La Russie respecte strictement ses engagements en partant du principe que l’augmentation de la fourniture de nourriture répond avant tout aux intérêts de la population des pays les moins développés dont la solvabilité en matière d’importation est insuffisante et dont l’autosuffisance alimentaire est faible.
Toutefois, seule une petite partie des produits alimentaires (principalement des cultures de fourrage – maïs, soja, colza et graines de tournesol) est exportée vers les pays en développement. La majeure partie des céréales est exportée exclusivement vers l’Union Européenne et d’autres pays développés. Ces exportations ne résolvent pas les problèmes alimentaires des pays qui en ont réellement besoin ; seuls 8% de l’ensemble des exportations alimentaires ukrainiennes leur sont destinés. Les conclusions abstraites de l’Occident, selon lesquelles l’exportation vers les pays développés « augmente l’offre sur le marché mondial » et contribue ainsi à atténuer la crise dans les pays en développement, ne résistent pas à la critique et relèvent de l’hypocrisie pure et simple.
La mise en œuvre de la deuxième partie des « accords d’Istanbul » visant à promouvoir les produits alimentaires et les engrais russes sur les marchés mondiaux revêt l’importance particulière du point de vue de la sécurité alimentaire mondiale. Les producteurs et exportateurs russes sont toujours confrontés aux problèmes des transactions financières, aux difficultés logistiques et aux coûts d’assurance excessifs. Il n’y a toujours pas de tendances positives significatives dans la réduction des obstacles aux produits russes.
En outre, certaines actions des Occidentaux exacerbent en fait la crise alimentaire. En particulier, il est surprenant que la Commission Européenne ait publié une clarification le 10 août de cette année selon laquelle la livraison d’engrais potassiques russes via les ports européens n’est autorisée que pour les pays de l’Union Européenne. Les envois en transit vers les marchés asiatiques, africains et latino-américains sont interdits. Cette discrimination directe à l’encontre des pays en développement, qui provoque une crise socio-économique de grande ampleur, est une preuve éclatante de l’approche cynique de l’UE en matière de relations internationales et du vol flagrant par les Européens de la nourriture et des engrais des autres. En guise de geste de bonne volonté, la Russie a proposé de faire don de quelque 300 000 tonnes d’engrais, actuellement bloquées dans les ports européens aux pays qui en ont besoin.
Le seul moyen efficace de normaliser les exportations russes de céréales et d’engrais vers les pays qui en ont besoin est d’inclure dans la législation des pays et associations occidentaux (principalement l’Union Européenne) des dispositions claires qui lèveraient toute interdiction, y compris indirecte, d’importer et de transporter des produits agricoles et des engrais russes, ainsi que d’assurer les transactions avec ceux-ci.
C’est la seule façon d’apaiser les craintes des entreprises étrangères qui hésitent à coopérer avec les producteurs russes en raison de la menace de poursuites pour contournement des sanctions, et de créer ainsi les conditions permettant de remédier à ce problème mondial.
Des progrès substantiels doivent être réalisés, notamment en ce qui concerne le déblocage des ports européens pour le transit des denrées alimentaires et des engrais russes et le rétablissement des opérations de paiement par l’intermédiaire de banques agréées.
C’est le seul moyen de rétablir le fonctionnement normal des chaînes d’approvisionnement alimentaire.
JJS / Source : internet
Créé le 2022-10-17 12:54:46
L’hôpital de la ville de Kinkala dans le Pool est confronté à un manque d’eau. Le forage qui alimente la structure sanitaire est tombé en panne depuis plusieurs mois.
«Les problèmes que nous sommes en train de vivre dans cet hôpital interpellent tout le monde. Parce que ça entame la qualité des soins dans les différents services. Il s’agit de la panne du forage depuis juillet dernier. Jusqu’à présent, nous ne sommes pas fixés sur notre sort. Dans les maisons, s’il n’y a pas d’eau, la vie des populations n’est pas ce qu’elle doit être. Parce que l’eau est une source de vie. D’autant plus que nous sommes dans un hôpital, donc nous sommes appelés à réunir le minimum de conditions pour la bonne marche du travail », nous a confié une infirmière.
L’eau étant source de vie et une nécessité, un hôpital qui accueille des malades et leurs accompagnateurs ne peut pas rester longtemps dans une situation de pénurie.
La situation est très urgente et les autorités compétentes ont été saisies du dossier pour trouver une solution à cette panne.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-16 21:32:20
L’étudiante Chancelia Moulounda, 26 ans, a quitté sa cellule de la maison d’arrêt. Elle a rejoint ses parents, satisfaits de sa libération. Elle était accusée dans un premier temps d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, puis aussi de détention illégale d’armes de guerre. Pour l’heure, le juge d’instruction a abandonné cette dernière charge.

Chancelia Moulounda, étudiante en Master de Langue et littérature française (LLF) à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, a toujours clamé son innocence.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-16 14:46:12
La 22e édition de la Coupe du monde de football se déroulera du 20 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar. A plusieurs semaines du coup d'envoi de la compétition, le ministre congolais de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, conscient du fait que le sport est un facteur de cohésion sociale, met les bouchées doubles pour dissiper des inquiétudes face à la diffusion de cette compétition organisée par la FIFA et qui réunit les meilleures sélections nationales. Il a reçu ce vendredi à Brazzaville, les deux régulateurs Medias (CSLC) et télécoms (ARPCE), le Dg de TV Congo, les télédistributeurs et les fournisseurs d'accès internet, en vue de préparer au mieux la diffusion de la Coupe du monde et lutter contre le piratage.
En août dernier, Thierry Moungalla, a signé l’accord de diffusion exclusive de la 22e édition de la Coupe du monde de football avec le représentant des Stés New world tv, MBS et PC plus group.
En matière de droits TV, Télé Congo sera le seul diffuseur sur le territoire national.
Une très bonne nouvelle pour les congolais férus du ballon rond.
La période inédite à laquelle se déroulera le tournoi est liée au climat du Qatar et aux trop fortes chaleurs y régnant, particulièrement aux dates où se déroule habituellement la compétition (mai-juin-juillet).
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-14 21:43:38
A Brazzaville, la capitale congolaise, l’infraction qui domine c’est le vol, selon le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Oko Ngakala.
«L’infraction qui domine c’est le vol. J’ai interrogé l’officier de police judiciaire du commissariat d’arrondissement Talangaï, il a dit clairement que c’est le vol qui domine », a déclaré le procureur de la République, André Oko Ngakala lors d’une série de visites dans les commissariats de la zone nord et commissariats zone sud de Brazzaville entre le 07 au 13 octobre 2022 pour s’enquérir des conditions de détention et savoir si les délais de garde à vue sont respectés, conformément à la loi.
On rappelle que la ville de Brazzaville est touchée par ce qu'on appelle des vols à la roulotte. Ce type de vol est réalisé par des "voleurs opportunistes" qui regardent dans les véhicules et qui sont prêts à casser les vitres pour récupérer un objet. Des délinquants, agissant souvent en bande organisée, écument des endroits névralgiques où ils observent leurs potentielles proies comme le ferait l'épervier traquant un poulet dans la basse-cour, avant le moment opportun pour fondre sur lui. Le geste dure quelques secondes, et sa justesse n'a rien à envier à la dextérité des serres d'épervier s'emparant de leur proie.
Le phénomène se produit de jour comme de nuit. Personne n'est à l'abri : il suffit que vous oubliiez de verrouiller vos portières ou de monter vos vitres, et vous faites les frais des bandits.
Bien que les statistiques ne soient pas disponibles, la recrudescence de vols de téléphones portables et autres objets aux abords des véhicules est un phénomène présent à Brazzaville.
Les forces de l'ordre et les sociétés de téléphonie mobile enregistrent de nombreuses plaintes à ce sujet.
Faute des caméras de vidéosurveillance publiques dans les quartiers de Brazzaville, il faut éviter de laisser des choses visibles dans l'habitacle. Éviter de laisser une paire de lunettes, un chargeur de téléphone branché à l'allume-cigare. Les voleurs sont capables de casser une vitre en pensant que le téléphone est dans la boîte à gant.
Pendant que certains utilisent les moyens légaux pour subvenir à leurs besoins, d'autres, par contre, passent leur temps à voler. Certains sont mis hors d'état de nuire. Reconnus coupables de vol en réunion et association de malfaiteurs, ils sont écroués à la Maison d’arrêt de Brazzaville.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-14 21:18:19
Ouverture ce jeudi 13 octobre du 5e sommet Youth Connekt 2022 sous le thème : «Accélérer les investissements dans la jeunesse : Jeunesse résiliente, Afrique résiliente » à Kigali au Rwanda. La délégation congolaise est conduite par le ministre de la Jeunesse Hugues Ngouélondélé.

Le 5e sommet Youth Connekt 2022 qui se tient du 13 au 15 octobre 2022 est organisé par le gouvernement du Rwanda à travers le Ministère de la Jeunesse et de la Culture, en collaboration avec le Youth Connekt Africa Hub, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et d'autres partenaires.
S'appuyant sur sa capacité à rassembler, cette édition de la rencontre continentale annuelle de la jeunesse attire plus de 10 000 participants venant d'Afrique et du reste du monde.
Grâce à une série de plénières, de tables rondes, de laboratoires pour les jeunes, d'expositions, de formation, d’espaces d’échange et de réseautage, d'événements pop-up entre-autres, les jeunes auront de nombreuses occasions de faire du réseautage et d’échanger directement avec des dirigeants, des chefs d’entreprises ainsi que des représentants d'organisations internationales, et de présenter leurs solutions aux défis de l’Afrique.
Parmi les thématiques qui seront abordées figurent la contribution des jeunes à l'action climatique, à la paix et à la sécurité durables ; l'économie de la culture, des industries créatives et du sport; les compétences et formations en lien avec l'économie numérique ; l'agriculture et les systèmes alimentaires ; le commerce et la santé des jeunes.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-13 14:45:08
Le bilan global de la première phase de son contrat avec le Congo n’étant guère satisfaisant, la Fédération congolaise de football (Fécofoot) évoque déjà l’idée d’une séparation à l’amiable avec Paul Put dont le mandat s'achève en 2023.
«Le comité exécutif a reçu le sélectionneur national, Paul Put, à qui il a été demandé de faire le point de la dernière journée Fifa et du bilan global de la première année de son contrat avec le Congo. Après son exposé, le comité exécutif lui a demandé de relire le point 9.4 de son contrat dans la perspective d’une séparation à l’amiable », précise le communiqué final.
Paul Put a signé le 27 mai 2021 un contrat de deux ans avec le Congo en vue de qualifier les Diables rouges à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations.
Sous sa direction, les Diables rouges ont joué huit matches des éliminatoires Coupe du monde et Coupe d’Afrique des nations avec pour bilan quatre défaites, trois nuls et une seule victoire obtenue par son adjoint, Frédéric de Meyer, alors qu’il était en convalescence en Belgique.
Le bilan des cinq matches amicaux symbolise la difficulté du technicien belge à s’imposer au Congo (trois défaites, un nul et une victoire).
On rappelle que le Congo a disparu de toutes les tablettes et seuls ses arbitres appelés de ci de là, sur les terrains du continent, renvoient l’image que le football s’y pratique encore.
À propos justement des éliminations congolaises, ce qui choque c’est surtout la manière. Même lors des rencontres livrées à domicile, les équipes congolaises ne payent pas de mine, sans réel « fighting spirit », même quand il s’agit de défendre le drapeau national.
Dire que seuls les supporters y croient vraiment, des supporters hélas désabusés.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-13 12:31:01
Initialement prévu le 22 octobre 2022, le démarrage du Championnat national d’élite direct Ligue 1 a été finalement ramené au 25 octobre prochain.
Cette décision a été prise au cours de la réunion du comité exécutif de la Fédération congolaise de football (Fecofoot) qui s’est tenue le 8 octobre dernier à Brazzaville.
Le nouveau calendrier des rencontres de la phase aller du Championnat national d’élite direct Ligue 1 a été dévoilé le 8 octobre 2022 lors de la réunion du comité exécutif de la Fédération congolaise de football (Fecofoot).
Le match d’ouverture opposera Bana nouvelle génération (BNG) au Club athlétique renaissance aiglons (CARA) puis s’en suivra la rencontre entre le Champion 2022, l’AS Otohô à la Jeunesse sportive de Talangaï (JST).
Les 14 équipes engagées pour cette nouvelle saison 2022-2023 : AS Otohô, Diables noirs, AC Léopards de Dolisie, Interclub, Club athlétique renaissance aiglons (CARA), Jeunesse sportive de Talangaï (JST), V.Club Mokanda, Etoile du Congo, FC Kondzo, AS Cheminots, FC Nathalys, Bana nouvelle génération (BNG), Patronage Sainte-Anne et le promu AS Juk.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-13 12:10:53
La musique adoucit les mœurs même quand elle est sur haut parleur. L’orchestre le plus populaire du Congo sera sur scène ce samedi 15 octobre 2022, de 18h à 23h, à la Détente. Un show époustouflant pour le bonheur des petits et grands dans la capitale congolaise.
Une occasion unique pour aller apprécier sans détours les tubes anthologiques comme « Aimée wa bolingo », « Comité Bantous », « Azoloba azosala », « Rosalie Diop », « Even », « Congo na biso », « Miso na nzela », « Ce n’est que ma secrétaire », « Massuwa », « Bantous Patchanga », « Osala ngai nini »...
Tous les férus des belles sonorités congolaises doivent impérativement être en possession d'un billet (5.000FCFA), y compris les enfants quel que soit leur âge pour aller danser au rythme de l’orchestre Bakolo Mboka qui, comme un bon vin, se bonifie en vieillissant.
La musique des Bantous de la capitale Bakolo Mboka ne se trompe pas. Elle va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore.
Nous autres, citoyens congolais dont la vie sans la musique serait une erreur, comme l'a si bien fait remarquer Friedrich Nietzsche, il ne nous reste qu’une chose : aller soutenir notre patrimoine national ce samedi pour que vive la musique congolaise.
Un show exceptionnel à ne rater sous aucun prétexte !
Après tant de temps passé à égayer le public, les Bantous de la Capitale du Congo n’ont pas rompu malgré les difficultés. Ils répètent chez Macedo, à Bacongo, dans le 2ème arrondissement de Brazzaville.
C’est précisément le 15 août 1959 que se créent les Bantous de la Capitale par d’anciens musiciens de l’OK Jazz au dancing-bar Chez Faignond à Brazzaville au Congo.
L’orchestre est alors soutenu financièrement et matériellement par le gérant Emile Faignond.
Après maintes séparations et ré-formations, le groupe a été renforcé par des jeunes artistes. Plus qu’un groupe musical, les Bantous de la Capitale représentent également une véritable institution et une authentique tranche du patrimoine historique de la musique africaine en général et congolaise en particulier.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville
Créé le 2022-10-13 11:10:50
Ennui, besoin de séduire, de se rassurer..., nous avons mille raisons d’avoir envie d’amours buissonnières. Et de passer à l’acte. C'est une infidélité qui aura couté très cher à Mbinda dans le département du Niari (sud). L’histoire a été racontée sur les réseaux sociaux.
Profitant de l’absence de sa femme, HPM tente une « tricherie ».
Seulement, une chose est de tromper sa femme et une autre est de savoir choisir le moment et le lieu pour le faire.
Le jeune commerçant de l’ex cité Comilog ne trouva pas mieux de recevoir sa petite amie qu’à domicile. Manque de pot pour lui, il a été attrapé en flagrant délit d'adultère par sa femme.

Désormais convaincue de l'infidélité de son mari, elle a été prise d'un coup de colère, qui s'est vite mué en coup de folie. Après avoir rassemblé ses affaires, elle a ainsi entrepris d'incendier la maison conjugale et la boutique pour faire payer cette aventure à son époux.

Quand un couple se retrouve confronté à l’infidélité, une véritable tornade émotionnelle se déclenche. C’est un tremblement de terre, un séisme qui chamboule tout.
Pour le conjoint trompé, c’est souvent un mélange de plusieurs sentiments : on se sent humilié, spolié, sali, trahi, touché dans son amour-propre… Et pas mal de questions qui se posent :
«Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter d’être trompé ?» « Vais-je être capable de pardonner cette infidélité ?» « Comment réagir face à cette trahison de mon (ma) partenaire ? » « Comment lui faire de nouveau confiance après cette infidélité ? »
Pour le conjoint in fidèle, cela peut aussi se traduire par un sentiment de culpabilité, de honte, d’incrédulité aussi.
Comment HPM va reconstruire et redémarrer son couple après cette infidélité ?
Il n’est pas rare qu’en entreprenant quelque chose de trop risqué, un proche vous mette doucement en garde… « Tu risques de te brûler les ailes… » Mais en y regardant de plus près, c’est la malheureuse fin d’Icare qui permet au jeune commerçant aujourd’hui de tirer cette leçon.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-13 10:05:34
Par décret n°2022-1299 du 21 septembre 2022, le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, a nommé l’ancien ministre Alain Akouala Atipault comme président de la Commission nationale d’auto-évaluation du Maep (Mécanisme africain d’évaluation par les pairs).
Selon l’Union africaine, «le Maep est un accord volontaire conclu entre les États africains, pour évaluer et réviser systématiquement la gouvernance au niveau des Chefs d’État afin de promouvoir la stabilité politique, l’intégration économique accélérée au niveau sous-régional et continental, la croissance économique et le développement durable».
Le Maep «a été créé en 2003, par le Comité des Chefs d’État et de gouvernement chargé de la mise en œuvre du Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) comme un instrument d’autoévaluation volontaire de la performance des États membres en matière de gouvernance».
«Chaque évaluation aboutit à un programme national d’action pour l’État concerné, en vue de traiter les problèmes identifiés. Un organisme national de suivi prépare des rapports semestriels et annuels sur les progrès réalisés quant à la mise en œuvre du programme d’action national à l’intention du Forum des Chefs d’État et de gouvernement du Maep».
Au niveau national de chaque État membre, il est prévu trois organes: le point focal, la commission et le secrétariat.
Ancien ministre de la communication porte-parole du gouvernement (2002-2009), Alain Akouala Atipault a été par la suite ministre à la Présidence de la République, chargé des Zes (Zones économiques spéciales), jusqu’en août 2015.

En avril 2016, il est nommé ministre des Zones économiques spéciales, dont il posera d’ailleurs les bases de leur implantation au Congo.
En séjour en Afrique du Sud, dans le cadre de ses activités à la Fondation Thabo Mbeki dont il est le représentant en Afrique centrale, l’homme qui a été porté à la tête du Maep, structure sous tutelle du Ministère du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, est resté longtemps sur la touche, sans qu’il n’en dégage le moindre ressentiment, ni ne se perde en conjectures vis-à-vis de l’action gouvernementale.
Même hors du gouvernement, Alain Akouala Atipault a toujours témoigné de la constance de sa ligne directrice et sa fidélité à Denis Sassou N’Guesso. « Tout vient à point, à qui sait attendre ».
Monsieur le Ministre, pleins succès dans vos nouvelles fonctions.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-12 13:59:41
Un an déjà, depuis le décès à Pointe-Noire, d’Émile Awoué Ibata, ancien journaliste et haut conseiller, au Conseil supérieur de la liberté de communication. De son passage remarqué sur la terre des hommes, en ce jour anniversaire, nous publions l’éloge que voici.
Naître, vivre et mourir, telle est la dialectique qui fonde l’existence humaine et donne un sens à la vie. Pourtant, des trois éléments de ce triptyque, jamais nous ne nous habituons du dernier, la mort, que nous subissons dans la douleur.
Une douleur née de ce que soudain, l’Etre qui illumine de sa présence notre univers, au point de le marquer de tant d’actes gravés dans nos mémoires, s’éteint.
Cette douleur nous a submergé le 12 octobre 2021, quand il a plu à Dieu, de rappeler à lui, Émile Awoué Ibata. Il avait 71 ans, car il naquit le 4 juin 1950 à Itoumbi.

Depuis, le vide qu’il laisse autour de nous, témoigne de l’immensité de sa place d’Époux, de Père, de Frère, de Collègue de travail ou d’Ami.
La vie d’Émile Awoué est tel un sacerdoce, avec un sens de devoir assumé.
De cette vie, s’élève cette lumière qui a aussi fait briller les autres, tant sa volonté d’accompagner, d’aider, d’encadrer, d’encourager au travail, les siens et les autres, nous consolait face à ce que la vie peut parfois avoir d’amer. En un mot, il partageait l’espoir. Cet espoir qui résulte des efforts au bout desquels on se félicite de la réussite.
Une façon de donner le bonheur à sa famille ainsi qu’aux autres.
C’est cela, Émile Awoué Ibata. Un homme de défis qui très tôt a compris, que l’Homme se construit par l’effort et que rien n’est acquis d’avance.
Dans l’univers médiatique congolais, il s’est affirmé par la force du travail, gravissant les marches les unes après les autres, au prix de l’effort et de l’abnégation, avec le ferme engagement de toujours donner le meilleur de lui-même. Des qualités humaines qui ont toujours guidé l’essentiel de son action et qu’il a toujours communiquées à ses collaborateurs.
Quand en 1985, Émile Awoué Ibata rentre de l’Institut Polytechnique de Télécommunication Osvaldo Herrera de la Havane à Cuba, il est loin de s’imaginer l’accueil enthousiaste que lui réservent ses collègues de la Voix de la Révolution Congolaise, l’actuelle Radio Congo.

Alors qu’il arrive à la radio nationale en qualité d’ingénieur, la direction de la chaîne le trouve plutôt plus utile à la Rédaction. Le correspondant de presse local qu’il était à Owando avant son départ en stage et qui rendait compte, entre autres sujets, des activités du président Marien Ngouabi s’y trouvant en séjour, a continué de marquer la corporation qui l’accueille.
Émile Awoué se plie à la volonté de sa hiérarchie en toute humilité, un des traits qui le caractérisent. Il commence comme reporter. Nagra en bandoulière, il s’adonne à la tâche avec un élan tel que son tempérament de bosseur est toujours remarqué.
En cette période où l’Union de la Jeunesse Socialiste Congolaise se renouvelle, Émile Awoué rejoint le département de la Presse, Propagande et Information du Comité central de l’UJSC. Il y occupe les fonctions de chef de la Division "Audiovisuel". Il est à la tête d’une équipe chargée de la production des émissions radio et télé de la jeunesse, intitulées « Jeunesse et Révolution ».
Son sens du management des équipes de communication joue désormais en sa faveur. Émile Awoué va tour à tour occuper les fonctions d’attaché de Presse au ministère de la Jeunesse en 1990. Attaché de Presse au ministère de l’Agriculture et de l’Élevage en 1991. Chef des programmes à Radio Pointe-Noire en 1996. Directeur de Radio Pointe-Noire en1997. Directeur départemental de Télé Pointe-Noire, de 1997 à 2011, un média qu’il a personnellement créé, en compagnie de quelques cadres de la télévision nationale qu’il conviât auprès de lui.
En 2012, Émile Awoué est élu au Conseil Supérieur de la liberté de communication. Il y exercera jusqu’en 2019. Pour de nombreux confrères moins jeunes que lui, Émile Awoué aura été un véritable grand frère, l’aiguillon à la vision juste.

De nombreux jeunes journalistes pour lesquels Télé Pointe-Noire aura été ce laboratoire qui les a façonné et surtout outillé, avant de continuer à exceller à la chaîne nationale à Brazzaville, ont témoigné en Émile Awoué, « un père qui a su donner à chacun sa chance de réussir en mettant toujours en avant le travail bien fait. »
Dans la sphère politique, d’abord à l’UJSC qu’il a toujours considéré comme le socle de sa formation politique, puis au PCT, Émile Awoué Ibata s’est imposé avec force et conviction, engageant sa personne dans les combats pour lesquels il était persuadé de la justesse.
Des pages de son histoire écrites en lettres d’honneur et qu’il aura assumées en dépit des circonstances.
Sa vie durant, Émile Awoué aura été à sa façon, ce soleil qui a illuminé autour de lui, sans irradier, mais en apportant aux uns et aux autres ces rayons vivifiants, comme ce feu partagé que chacun peut exploiter à sa guise.

Les morts ne sont pas morts, a dit le poète. Cela est peut-être bien vrai car en chacun de ceux qui ont connu Émile Awoué ou l’ont côtoyé, quelques braises de ce feu partagé restent ardentes et témoignent du souvenir intarissable vis-à-vis de lui.
Dire qu’Émile Awoué demeure vivant en chacun d’eux à travers ces instants de vie comme pour affirmer avec cet autre poète, « la mort n’est rien, je suis simplement dans la pièce d’à côté. »
Non, « il n’y a pas de morts, il y a des vivants sur les deux rives ».
Benoît BIKINDOU/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-12 07:16:45
Le gouvernement congolais vient de décider d’exonérer des taxes douanières seize (16) produits de première nécessité, en vue de lutter contre la vie chère dans le pays qui dépend essentiellement des importations des denrées alimentaires, selon la circulaire signée par le ministre congolais de l’Économie et des finances, Jean-Baptiste Ondaye.
Ce sont les produits alimentaires de base comme le blé, l’huile végétale raffinée, la viande, le poisson de mer congelés, le poisson salé, le riz, le lait en poudre, les aliments pour enfant, le sel de table, les engrais, les aliments de bétail, les intrants servant à la fabrication de l’aliment de bétail, les animaux reproducteurs, les semences, les œufs destinés à l’incubation et les autres intrants qui sont concernés par cette mesure salvatrice.
Tous ces produits vont bénéficier de « l’exonération du droit de douane, de la redevance informatique et de la taxe sur la valeur ajoutée ». Une exonération qui sera en vigueur pendant une année.

La décision est saluée par Mermans Babounga, secrétaire exécutif de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, qui demande surtout aux autorités de faire plus : «Cette circulaire fait partie des actes que nous attendions pour commencer à percevoir les effets positifs du plan de résilience. Nous ne disons pas que c’est suffisant. Nous exhortons le gouvernement à faire autant pour l’exonération des frais de péage des véhicules qui transportent les produits vivriers ».
Le plan de résilience dont parle Mermans Babounga a été élaboré par le gouvernement pour faire face à la flambée des prix sur les marchés. Une inflation constatée depuis le début du conflit russo-ukrainien.
Le Congo-Brazzaville dépend plus des importations estimées entre 500 et 700 milliards de francs CFA par an.
Brazzaville est plus que jamais parmi les capitales africaines aux coûts de vie les plus élevés. C’est ce qu’indique un récent rapport du cabinet américain Mercer. Ce rapport place le Congo à la 6ème place africaine de la cherté de la vie.
La politique du gouvernement congolais pour lutter contre la vie chère des congolais est loin d’être un succès. A en croire Mercer Human Consulting, notre pays est dans le top 10 des capitales africaines aux coûts de vie les plus élevés.
Un casse-tête insoluble pour le gouvernement qui ne semble pas parvenir à trouver de solutions durables.
En sillonnant les espaces commerciaux, marchés et supermarchés, le brazzavillois lambda reste stupéfait devant la flambée des prix de produits de consommation courante. Même les aliments produits localement deviennent inaccessibles aux ménages à revenus modérés dans la capitale congolaise. Une hausse des prix qui suscite l'indignation et des récriminations.
Nonobstant l’élévation de l’indice salarial à 275 par le gouvernement, le revenu du fonctionnaire moyen reste aléatoire face à la hausse des prix des denrées alimentaires à Brazzaville.
Une chose est sûre, la surveillance des prix sur les marchés et les quartiers populaires de Brazzaville doit s’accentuer. Elle implique non seulement les consommateurs eux-mêmes mais surtout les représentants de l’administration publique, les importateurs et les ONG de défense des consommateurs.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-10 07:17:15
L’Euro Space Center (l’ESC), plus que jamais pilier du tourisme éducatif et scientifique en Europe, nous a mis dans l’esprit de Mars. Attraction touristique et site didactique majeur, l’ESC est au cœur d’une galaxie spatiale qui s’étoffe toujours plus à Transinnes, une section de la commune belge de Libin située en région wallonne dans la province de Luxembourg.
L’Euro Space Center de Transinne, une expérience unique en Europe
«Pour profiter de l’ensemble des attractions, essayer d’être présents pour 10h, car le monde afflue après ! » Voilà le conseil que nous avions reçu avant notre visite à l’Euro Space Center. Sur Google, nous voyons que le temps de visite moyen du centre spatial est de 6 heures. Nous sommes étonnés du temps de visite, on ne pensait pas qu’il y avait tant de choses à y découvrir. Une vraie surprise !
C’est au mois d’août dernier et en plein été que nous nous sommes rendus en famille à l’Euro Space Center. Grâce à cette belle météo, les visiteurs sont nombreux.
L’accueil est chaleureux et on nous indique que l’activité interactive « Space Odyssey » peut accueillir un petit groupe de personnes toutes les 20 minutes. Nous filons donc directement vers « le Moonwalk » et « le Planétarium ». Le « Space Odyssey », c’est pour plus tard !
Le Moonwalk
«Qu’est-ce que le « moonwalk »? » demande Daisy « C’est comme marcher sur la lune, mais je me demande bien par quel moyen …», lui dis-je également interloquée.
Un employé de l’Euro Space Center nous emmène alors dans le hall principal où une grande navette spatiale attire directement notre attention. Ca y est, le monde spatial s’ouvre à nous !

Nous voyons des gens équipés de harnais étranges et des masques de réalité virtuelle. Immédiatement, le franc tombe ! Non, nous n’allons pas apprendre la danse phare de Mickaël Jackson, nous allons faire une marche virtuelle sur la lune !
Daisy est la première à se lancer et à enfiler le harnais. «Tu peux sauter en avant ! » reçoit-elle comme conseil. Elle se lance… L’effet est plus que réel ! Les suspensions font voltiger Daisy à l’allure d’un astronaute, tandis que les lunettes de réalité virtuelle la font évoluer dans un paysage lunaire, puis martien.

Pour les enfants, l’expérience est incroyable ! Avec un grand sourire, Ethan éteint son masque après l’activité et passe le relais à sa sœur Elia, impatiente ! Elle aussi « saute » dans l’espace. Les rires et les souvenirs continueront bien après l’expérience ! Le « Moonwalk » prend moins de 5 minutes par personne.

Le Planétarium
Nous avons terminé le « Moonwalk » juste à temps pour aller au Planétarium. Avant d’embarquer dans la bulle spatiale, nous recevons un audioguide. Durant 15 minutes, nous sommes pris dans l’histoire de l’étude de notre galaxie. Nous avons des étoiles dans les yeux !
En plus de cela, nous en apprenons aussi sur les planètes, la lune, les étoiles et la Voie Lactée. Il est vrai que le jargon spatial est parfois compliqué pour des non-aguerris, mais d’autres explications viendront compléter les informations reçues ici durant le cours de la visite.
Le Planétarium est une chouette expérience visuelle qui vous plonge dans le ciel étoilé et les galaxies. Les explications un peu plus scientifiques ne sont pas à portée de tous. Certains sont comme des canards devant des brosses à dents.
La galaxie et les planètes
Nous commençons par une courte introduction dans une salle de cinéma. Ensuite, notre véritable voyage dans l’espace commence dans la pièce voisine. Toujours de façon ludique et interactive, nous abordons le système solaire et les distances entre les planètes.
Un peu plus loin, en hauteur, c’est toute la galaxie qui s’offre à nous, planètes et autres satellites sont ainsi exposés, comme flottant dans les airs. Les informations viennent en complément de celles reçues au Planetarium mais le fait d’avoir le visuel en 3D sous nos yeux parait déjà beaucoup plus clair !
Restaurant et aire de jeux
Si le cerveau est bien rempli, le ventre l’est également ! Le restaurant vous propose une cuisine simple et goûteuse qui plaît à toute la famille.
La plaine de jeux à l’extérieur permet également de profiter, nous, de la terrasse, pendant que les enfants s’en donnent à cœur joie !
Une visite familiale qui nous a laissé un véritable goût de revenez-y.
L’Euro Space Center, ouvert depuis le début des années 90, est l’un des rares musées et parcs d’attractions d’Europe dédié aux activités spatiales. Il a pour ambition d’attirer un public aussi nombreux et aussi large que possible (groupes scolaires, familles, individuels, passionnés d’espace et néophytes...) et se veut être un outil d’apprentissage et un lieu de divertissement.
Le site de Transinnes n’a pas été choisi par hasard : depuis 1968, diverses installations (station de poursuite des satellites, expositions) ont été créées à cet endroit.
Ce centre de loisirs éducatifs invite à la découverte de l’espace et montre notamment les retombées de l’exploration spatiale sur notre quotidien.
Aux yeux de tous, il constitue en Belgique la référence au niveau de la diffusion des sciences et technologies. Il propose des stages d’initiation à l’espace et des stages pour les astronautes en herbe.
Outre la construction initiale, les investissements successifs réalisés ont contribué à moderniser le site tout en le rendant plus pédagogique, plus cohérent et plus évolutif via une nouvelle scénographie et une adaptation du site au volume de visiteurs attendus, afin que la visite apparaisse comme un voyage dépaysant, voire une véritable odyssée dans l’espace.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-10-08 18:05:47