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Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a procédé vendredi 13 janvier, sur les quais de la grande gare CFCO de Pointe-Noire, en présence des membres du gouvernement, des cadres et agents du CFCO, à la réception de quatre locomotives destinées au CFCO. Cette réception qui en appelle d’autres, vise à redonner au CFCO, les capacités opérationnelles à même de lui redonner son rôle d’épine dorsale de l’économie congolaise.
Le CFCO, Chemin de Fer Congo-Océan avait toujours été considéré comme l’épine dorsale de l’économie congolaise, jusqu’à ce que les évènements socio politiques qu’a connu le pays, ne le plongent au creux de la vague, un gouffre duquel il peine à se relever, malgré les différents plans de relance.
Ce matériel de traction va compléter un parc qui s’est depuis réduit et ne se résume plus qu’en quelques machines, au point que le trafic voyageur est inexistant.
Pour le Premier Ministre, avec ces locomotives, le gouvernement va s’impliquer dans un premier temps pour le transport du fret, notamment les différents produits pétroliers, les marchandises ordinaires, et à terme, la relance du transport des passagers.

Ces acquisitions font partie d’un vaste projet en cours grâce à un financement de la BEAC (Banque des États de l’Afrique Centrale), de près de 21 milliards de francs CFA. Celui-ci va permettre la réhabilitation du réseau ferroviaire, la réparation de la ligne ainsi que des tunnels, notamment celui de Nzoungou Kibangou, long de 4,6 kilomètres, dont la panne du système de ventilation rend dangereux le trafic voyageur, du fait de la concentration de fumée et donc de gaz carbonique et d’oxyde de carbone dans l’ouvrage. Des gaz dont l’inhalation peut être mortelle.

Face à l’état de déliquescence que présentait le CFCO, et au regard de ce que l’essentiel du trafic de fret se fait par route, ce qui est écologiquement inacceptable, le Président Denis Sassou NGuesso avait insisté sur la diligence quant aux travaux de rénovation, de reconstruction et de modernisation du Chemin de Fer Congo Océan.
Cette directive est désormais matérialisée avec l’arrivée de ces quatre (4) locomotives et quatre autres sont attendues en Mars 2023.
Les 4 locomotives ont été fabriquées par le groupe belge John Cockerill.

Puissantes, compactes et robustes, les locomotives John Cockerill sont respectueuses de l’environnement et sont construites en conformité avec les nouvelles normes internationales, en vigueur dans le secteur du ferroviaire.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Presse Primature
Créé le 2023-01-15 22:17:15
Au niveau de la cité Don-Bosco, les pluies de ces trois dernières nuits ont fait rompre une conduite d’eau de deux mètres de diamètre ainsi que la vanne. L’énorme fuite d’eau a provoqué un éboulement qui a emporté au moins trente mètres du mur de clôture du plus grand centre de formation aux métiers de la capitale congolaise.
Pour faire face aux éboulements les responsables de l’établissement se sont tournés vers le gouvernement. Responsables et apprenants appellent les autorités au secours.
Dans cette zone, le centre de formation est en danger et des particuliers ont eux aussi du mal à faire face à ces pluies diluviennes. Certains ont déjà perdu leurs maisons.
Le centre Don-Bosco est reconnu comme le plus important de Brazzaville. Ici, des ouvriers qualifiés sont formés. Une cinquantaine d’étudiants sont internes, parmi eux, des étrangers venus surtout d’Afrique centrale.
Cette année 568 élèves répartis dans cinq départements : en électricité, bâtiment et industriel ; en mécanique automobile et en menuiserie ; en froid et climatisation, puis en tournage sont inscrits.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-15 17:55:54
Ceux là n'ont pas eu besoin de la nuit pour semer la désolation dans la rue. Une violente bagarre a éclaté entre les élèves du lycée 5 février et ceux d’Agostino Neto. Bilan: un élève du 5 février blessé. L'auteur présumé, un élève du lycée Agostino Neto a été interpellé par la police, notamment la Bsir.
De nos jours, le problème de la délinquance juvénile se pose avec beaucoup d’acuité. Les jeunes, emportés par l’agitation, le plaisir d’être vite satisfaits, fournissent de moins en moins d’effort. Pour atteindre leurs objectifs, ils se laissent dans la facilité, par conséquent, ils se livrent à des pratiques peu honorables qui finissent à la délinquance.
Il conviendrait de rappeler que le bien-être de l’enfant est un devoir de tous, en raison de son manque de maturité physique, morale et intellectuelle. En tant que bâtisseur des nations et porteur des espérances du futur, l’enfant a besoin d’une protection et des soins spéciaux de la part de sa famille en particulier et de l’Etat en général.
Tout enfant a droit inhérent à la vie, et tout Etat a l’obligation d’assurer sa survie et son développement.
Le Congo n’est pas exempt des réalités d’autres pays dans cet épineux problème qu’est la délinquance juvénile.
Il ne se passe aucun jour sans que de nombreux jeunes ne soient présentés dans les journaux télévisés, à la une des quotidiens d’information comme étant des responsables des actes malsains et répréhensibles.
L'école était depuis son institution au Congo-Brazzaville, un lieu sacré consacré à l'apprentissage et du savoir et du savoir être. C'est là où l'enfant s'instruit se socialise et développe ses talents. Au sein d'un groupe d'apprenants, l'élève est appelé à communiquer avec ses collègues, s'échanger les idées, influencer et s'influencer.
Il est tout à fait naturel qu'il y ait souvent quelques bagatelles entre les sujets apprenants dues peut-être à la différence de leurs caractères, comportements, de l'éducation subie par chacun d'eux. Mais que ces petits problèmes arrivent jusqu'à la violence verbale ou physique contre les collègues et même contre l'enseignant, cela pousse à réfléchir.
La violence à l'école prend plusieurs formes : racket, Insultes, vols, menaces verbales, extorsion (tapage), bagarres, gangs, armes, vandalisme (...) pratiqués par des garçons et moins fréquemment par des filles. Il ne s'agit plus des écarts de conduite mais de pratiques quotidiennes accrues.
Qu'on le veuille ou pas, le milieu de vie influence notre caractère. On est touché plus ou moins par ce qu'on voit, ce qu'on écoute à travers les mass-médias et notre milieu se caractérise aujourd'hui par une submersion de la technologie audiovisuelle. Internet, télévision, téléphone, développent une nouvelle manière de communiquer favorisant les images. Ces moyens ont effacé les frontières entre les êtres humains. On voit et on entend parler de tout ce qui se passe dans le monde.
A quoi peut-on s'attendre lorsque la démission parentale continue à prendre des galons ?
D'aucuns constatent que les parents cherchent de plus en plus à se faire substituer par les aide-ménagères ou encore les technologies de l'information et de la communication ; lesquelles sont belles et bien impliquées dans l'ancrage de la violence chez les enfants. Et c'est à cause des usages exagérés et très souvent incontrôlés.
D'ailleurs, le désistement des parents est derrière plusieurs problèmes scolaires, qui enfoncent davantage le clou et compliquent la situation.
Décidément pour que l'école puisse réagir aux « traitement », il faut d'abord redéfinir l'autorité au sein de la famille et lui permettre de retrouver son équilibre.
La famille et l'école se complètent.
L'enseignant en classe sème chez l'élève des informations et lui apprend des comportements que la famille doit stabiliser. Les parents éduquent leurs enfants selon des valeurs morales et sociales nobles que l'école est censée développer et étendre. Le soutien familial fait défaut la plupart du temps ou moment où l'enfant, notamment à l'âge de l'adolescence, passe par des changements physiologiques, psychologiques et comportementaux délicats.
Le rôle des parents ne se limite pas à assurer aux enfants les besoins matériels et scolaires : argent de poche, cahiers, livres, beaux vêtements, ordinateurs. L'élève a besoin aussi de parents qui l'écoutent, l'orientent, le guident, dialoguent avec lui et le mettent dans la bonne voie. Des parents qui l'accompagnent et lui fournissent le soutien nécessaire. Laisser en toute liberté, l'enfant, incapable encore de se contrôler et de choisir ses actes - car il n'a pas encore atteint la maturité -, peut trouver une grande difficulté à se repérer et s'écarte souvent de la bonne conduite. La liberté totale peut dans ce cas lui être nocive.
Les changements qu'a subis la société ne sont pas sans participer à l'accroissement de ce problème. Témoins d'une période où règne le matérialisme, nous nous trouvons, inconsciemment engagés dans une longue course en vue d'assurer les dits besoins de la vie. La mère au foyer est supplantée par une mère occupée d'assurer deux tâches en parallèle : s'occuper du foyer, des enfants, du mari et exercer un métier en dehors de la maison : une équation difficile à réaliser et rarement réussie, aboutissant à une sorte de déséquilibre au sein de la famille.
Ce déséquilibre consiste à donner moins de temps à l'éducation des enfants qui devient à nos jours une surcharge souvent embarrassante pour le père et la mère sur un même pied d'égalité. Il en est que les enfants naissent souvent dans une quasi absence de contrôle et d'orientation. Ainsi, influencés pour les changements et les exigences de la vie, les parents abdiquent et se détachent, bon gré mal gré, de leur principale responsabilité : l'éducation des enfants.
Moins contrôlé et de plus en plus ignoré, l'enfant incapable de se repérer essayant de compter sur soi-même et de prouver son existence, choisit la violence pour dire : je suis là, je suis libre.
A cela on ajoute l'abolition du châtiment corporel dans l'enseignement : une nouvelle dose de liberté.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-15 17:02:16
Suite à l’article publié récemment dans le Journal français "Libération" éclaboussant le président directeur général de la société Orion Oil, Lucien Ebata, et les autorités congolaises, le porte-parole Parfait Romuald Iloki, le secrétariat permanent du bureau politique du Parti Congolais du Travail (PCT, parti au pouvoir), estime qu’il s’agit d’une histoire montée de toutes pièces par les détracteurs du Congo, dans le but de nuire à ses autorités.
«Ces allégations reconnues mensongères, indignes et irrespectueuses ont été largement diffusées par le journal français "Libération" au mépris total des procédures en cours. Le secrétariat permanent du bureau politique relève le caractère complotiste de cette affaire et la volonté de salir l’image du président du Comité central du PCT, le camarade Denis Sassou N’Guesso », a déclaré le secrétariat permanent dans sa déclaration publiée le 13 janvier, à Brazzaville.
Parfait Romuald Iloki note dans ce dossier, qu'il juge grossier et vide par manque de preuves tangibles, un « simple acharnement d’une société étrangère qui tente de déstabiliser les pays africains, notamment ceux d’Afrique centrale depuis une vingtaine d’années déjà ».
Au regard des affirmations « gratuites » savamment orchestrées par ces lobbies étrangers, le PCT dénonce avec la plus grande énergie le « dénigrement et le mépris systématique contre les dirigeants africains ».
En conséquence, Parfait Romuald Iloki exhorte le gouvernement à mener davantage des procédures judiciaires contre les auteurs de ce complot, en vue de mettre définitivement un terme à ces « manigances ».
Il invite ses militants et sympathisants, la majorité présidentielle ainsi que les forces vives de la nation à la vigilance.
En France, le journal Libération a publié un article sur des enquêtes menées en France au sujet de l'entreprise de négoce pétrolier Orion Oil et de son dirigeant Lucien Ebata. Sert-elle à siphonner la compagnie pétrolière nationale au profit de ses dirigeants et de ceux du pays ? C'est en tout cas ce que pensent les enquêteurs français, selon le quotidien. Lucien Ebata, par ailleurs déjà mis en cause dans le scandale d'évasion fiscale « Panama Papers », a été mis en examen en octobre 2021 par le parquet national financier pour « manquement à l’obligation de déclaration de capitaux », « blanchiment » et « corruption active ».
La suite d'une enquête de grande ampleur débutée en 2012 à son interpellation à l'aéroport de Roissy en possession de très fortes sommes d'argent non déclaré.
Sur RFI, le gouvernement dénonce « une publication diffamatoire » et annonce que l'État va déposer plainte.
Thierry Moungala, porte-parole du gouvernement, se dit d'une part consterné par la violation des fondations de l'État de droit par certains magistrats et journalistes français – les journalistes disent avoir eu accès à des pièces qui relèvent de l'instruction. Il rejette catégoriquement tout lien entre le chef de l'État, Denis Sassou-N’Guesso, et cette affaire.
« Du point de vue de notre gouvernement, il s'agit pour l'essentiel d'un acte de diffamation, une publication diffamatoire », déclare Thierry Moungalla, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de la République du Congo.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-15 14:56:51
Au total huit colonels, neuf lieutenants colonels, huit commandants, huit capitaines, dix-sept lieutenants, vingt-trois adjudants chef, vingt-neuf adjudants et quarante-deux sergents chef, ont porté, le 14 janvier, à Kintélé, des insignes de grade au titre du premier trimestre 2023 du tableau d’avancement des structures opérationnelles de la Présidence de la République, sous le patronage du conseiller spécial du Président de la République, le directeur général de la sécurité présidentielle, le général Serge Oboa.
Le général Serge Oboa, a demandé aux nouveaux promus de poursuivre le travail dans le strict respect des orientations du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, Chef suprême des armées, le 31 décembre 2022, lors du réveillon d’armes, notamment la discipline, la disponibilité et l’instruction.
Il a profité de l’occasion pour inviter les non-promus à redoubler d’efforts pour que prochainement ils soient sur le tableau des promus.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-15 14:33:21
Qui l’aurait cru ? Enfin, le tabou de l’infertilité se brise petit à petit au Congo-Brazzaville. Le service de fécondation in vitro ultra moderne de la Clinique médicale du Château d’eau de la Fondation Matété (133, Avenue de l’auberge Gascogne) propose une prise en charge qui mobilise les moyens techniques les plus avancés et respectueuse du projet de naissance de chaque couple. C’est la raison pour laquelle les équipes médicales et biologiques apportent tout leur soin à l’accueil, l’information et l’accompagnement des couples qui s’adressent à elles.

Avec une Fiv : Fécondation in vitro, la fécondation a lieu en laboratoire, et non dans l'utérus de la femme. Un spermatozoïde est alors directement injecté dans l'ovule pour former un embryon. L'embryon ainsi conçu est ensuite transféré dans l'utérus de la future mère. Cet acte est réalisé sous analgésie ou anesthésie générale ou locale.

Aujourd’hui, nombreux poussent sans hésitation la porte de la clinique médicale du Château d’eau de la Fondation Matété installée à Brazzaville. Cette Clinique, l’une des rares au Congo qui offre des services complets d’assistance à la reproduction à des couples en difficulté, profite d’une proximité stratégique avec la capitale congolaise totalisant 1. 696. 392 d’habitants et plus de 150.000 de touristes annuels.

Tous les jours, la Clinique médicale du Château d’eau de la Fondation Matété reçoit en consultation des femmes ou des couples qui ne parviennent pas à concevoir et qui vivent cela comme un drame.
Une chose est sûre, la plupart du temps, lorsque le premier enfant tarde à venir, c’est la femme qui est pointée du doigt comme étant celle qui est incapable d’enfanter. Au Congo-Brazzaville, être infertile, c’est être sans but, maudite, mauvaise épouse. Ce sont souvent aussi les premières à chercher une solution. Mais beaucoup ne s’adressent qu’à leurs proches. Elles ne savent pas toujours qu’il existe des médecins spécialistes de l’infertilité à la Clinique médicale du Château d’eau de la Fondation Matété à Brazzaville.

Dans 40 % des cas, les couples ne se rendent pas dans une structure sanitaire, mais cherchent de l’aide auprès de personnes sans formation médicale. Les autres vont s’adresser aux pasteurs ou charlatans. Elles prennent toutes sortes de médicaments.
La réserve ovarienne des femmes est souvent complètement effondrée quand elles arrivent chez les vrais spécialistes de l’infertilité.
Un parcours du combattant qui met les couples congolais à rude épreuve. Les mariages vont bien souvent exploser avant.
Bon nombre d’hommes congolais ne vont pas accompagner leur femme dans tout ce processus, et se tournent vers d’autres femmes pour tenter de procréer. Et même lorsqu’une femme ou un couple a franchi la porte d’un centre spécialisé, des problèmes culturels et sociaux encombrent encore ces situations d’infertilité. C’est le plus souvent du côté du mari que le bât blesse.
Nouvelle référence au Congo-Brazzaville et dans la sous-région Afrique centrale dans le domaine de la reproduction assistée, les patients de la Clinique médicale du Château d’eau de la Fondation Matété bénéficient aujourd’hui de traitements de reproduction médicalement assistée de pointe. L’objectif premier étant de mutualiser les acquis et les techniques dans chaque phase des différents traitements de procréation médicalement assistée, qu’il s’agisse de pratiques cliniques ou de technologies de pointe.
Depuis plusieurs mois, des patients en quête d’espoir consultent cette clinique. Et le Dr Julien Ignace Matété Mounoi, impeccable dans sa blouse blanche, et son équipe sont là pour apporter de l’espoir à tous les patients qui ont des problèmes d’infertilité.
Grâce à son expertise scientifique, allant du dépistage complet des chromosomes au transfert d’embryon unique, et avec la fusion des savoir-faire et le partage d’une éthique commune, le service de fécondation in vitro ultra moderne de la Clinique médicale du Château d’eau de la Fondation Matété , enregistre un taux de réussite qui force respect et admiration.

Bienvenue donc à la Clinique médicale du Château d’eau de la Fondation Matété, où une atmosphère intime, une équipe expérimentée et pleine de compassion de spécialistes en fertilité vous attend pour commencer avec vous le projet d’agrandir votre famille.

Le Dr Julien Ignace Matété Mounoi et son équipe sont impatients de vous aider dans un proche avenir, avec l’espoir de concrétiser vos objectifs en matière de reproduction et de construire avec succès votre famille.
Un suivi médical complet coûte environ 3.000 euros.
L’infertilité n’est pas un problème réservé aux riches pays occidentaux. En Afrique, les taux d’infertilité sont les plus élevés du monde : entre 15 % et 30 % des couples seraient touchés, contre 5 % à 10 % en Europe. Et c’est en Afrique que les traitements sont les plus rares : seul 1 % des 5 millions d’enfants nés par fécondation in vitro depuis la mise au point de la technique sont africains.
Les mauvaises conditions sanitaires étant un facteur aggravant.
L’infertilité est donc un problème de santé publique majeur qui reste dans l’ombre de celui des grandes épidémies et des problématiques liées à la santé de la mère et de l’enfant, invariablement associés à l’Afrique. Et qui laisse bon nombre de couples sans aucun recours.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-15 13:43:58
Manque de médicaments, de personnel médical et bien d’autres, le centre de santé intégré du village Tsinguidi dans le département du Niari (sud) près de Mayoko, croule sous le poids d’une vétusté choquante et les populations crient à l’aide pour leur survie.
Depuis plusieurs années, l’unique centre médical, permettant aux populations du cru de recevoir des soins de base n’est pas fonctionnel sans motif valable. Il a cessé de fonctionner. Pas même un médicament encore moins, un homme en blouse blanche n’a été aperçu depuis belle lurette.
Impossible donc pour les populations de recevoir des soins médicaux, ne se reste que pour une simple plaie ou encore des maladies bénignes.
Si pour certains le manque de personnels soignants qualifié est l’une des causes principales justifiant de l’abandon de cette infrastructure, il n’en demeure pas moins qu’aucune autorité administrative du département n’a apporté un changement drastique à cette problématique qui fait tant de mal surtout aux personnes du 3ème âge.
La désolation s’observe chaque jour qui passe et le bâtiment n’a de cesse de tomber en ruine, dans l’indifférence totale des pouvoirs publics.
Les fenêtres sont abîmées, les murs décapés, la toiture trouée, la cour centrale bondée d’herbes, l’électricité dysfonctionnelle, le plafond effrité, etc.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-14 20:48:39
L’équipe des Diables rouges composée exclusivement des joueurs locaux, prend part à la 7ème édition du CHAN en Algérie. Alors que les congolais entrent en compétition lundi face au Cameroun, le moral est au plus bas chez les joueurs qui menacent de faire grève, en ne jouant pas le match. Leurs primes de qualification au CHAN n’étant toujours pas payées par le ministère des Sports.
Leur qualification au CHAN avait été saluée par les autorités et les joueurs pensaient recevoir leurs primes de qualification dans la foulée. Pourtant, rien ne fut fait.
Les joueurs continuaient de garder espoir, sachant que cela se règlerait avant le départ en Algérie, à cette compétition pour laquelle ils étaient qualifiés. Là encore, rien.
En embarquant pour l’Algérie, les joueurs espéraient que les autorités sportives solderaient en toute responsabilité, la dette. Mais, toujours rien n’est fait.
Alors qu’une autre compétition commence, tandis que les primes de qualification ne sont pas payées, les joueurs qui ont perdu patience et qui se trouvent bien à Oran, ont unanimement décidé de faire grève, en refusant de livrer la rencontre face au Cameroun, tant que les primes qui leurs sont dues, ne seront pas payées.
Cette situation inattendue embarrasse les délégués du ministère des Sports qui accompagnent l’équipe. Tout penauds face aux joueurs qui leurs ont craché les vérités, ils auraient câblé le ministre pour lui faire état de la situation, alors que règne le statut-quo.
Dire que la boulimie financière devient décidément endémique au Ministère des Sports où il est toujours fait état de problèmes d’argent, au sein des sélections, quelle que soit la discipline. Soit le décaissement des finances prend du retard par rapport aux échéances des compétitions, ou quand les fonds sont disponibles, ceux à qui ils sont destinés, tardent à en disposer ou n’en voient parfois pas du tout la couleur.
La cacophonie autour des primes des Diables Rouges handball dames qui ont pourtant vaillamment représenté le Congo à la CAN handball 2022 à Dakar, en se classant 3ème, avec une qualification pour la coupe du monde à la clé, est fort révélatrice des griefs faits par les sélections au ministère des Sports, en matière d’argent.
Une attitude qui sape le moral des athlètes et décourage leur bonne volonté, autant qu’elle freine leur engagement. Des conditions pourtant indispensables pour produire de meilleurs résultats.
L’Algérie accueille du 13 janvier au 4 février 2023 la 7ème édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN). Le CHAN est une compétition organisée par la Confédération africaine de football, un équivalent de la CAN mais réservé aux joueurs évoluant dans les championnats nationaux.

Les 18 équipes disputent d’abord une phase de groupes, à l’issue de laquelle les premiers et deuxièmes des groupes A B et C, ainsi que les premiers des groupes D et E sont qualifiés pour les quarts de finale.

Logé dans le groupe E basé à Oran avec le Cameroun et le Niger, le Congo débute le tournoi par le match contre le Cameroun, lundi 16 janvier.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-14 20:00:28
Il y a quelques jours, le Ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, annonçait l’initiative de la reprise des patrouilles pédestres et mécanisées de la Force publique, avec en outre des contrôles d’identité étendus aux citoyens de tout âge le cas échéant, tard dans la nuit. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le banditisme et la criminalité qui prolifèrent dans les villes congolaises avec entre autres acteurs, les « bébés noirs » comme principaux malfrats. Pourtant, de la société congolaise d’où beaucoup criaient à l’insécurité pour laquelle ils invitaient le gouvernement à la prise de mesures draconiennes, certaines voix s’élèvent pour dénoncer une action qui serait rétrograde à leurs yeux. Un retour aux méthodes dites du PCT, du temps du monopartisme. De quoi ceux qui élèvent la voix, sans rien proposer en retour auraient-ils peur ?
« Quand on s’est trompé de route, on repart à la croisée des chemins »
Depuis quelques années, les violences urbaines sont devenues quasi endémiques, avec des délinquants de plus en plus jeunes. Dans la recherche des solutions au problème, le rôle des parents, de l’école, de la justice ou autres psychologues est souvent évoquée. Dans les différents secteurs précités, les actions n’ont presque jamais produit les effets escomptés. Sans doute par manque de coercition, ce qui va de soit, tant les personnes à insérer sont dans une rupture de socialisation et foncièrement adeptes de la violence.
Il va s’en dire qu’un problème de sécurité ne peut avant tout se régler qu’avec des moyens sécuritaires. Et dans l’histoire sociale du Congo, celle-là même à laquelle nombre d’adultes et surtout de décideurs actuels furent soumis, à une époque où la violence urbaine était des plus résiduelles et presque inexistante, des us et méthodes acceptés de tous garantissaient la paix et la quiétude, dissuadant de facto les malfrats à la commission de certains crimes et délits.
Là où, (ayons tout de même le courage de l’avouer), toutes les méthodes axées sur la donne sociale actuelle, en terme de garantie sécuritaire pour les citoyens n’apportent que des résultats mitigés, en dessous des attentes tant de la hiérarchie que des citoyens, qui sont les plus exposés à cette insécurité et cette violence qui nous débordent de tous les côtés, le Ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, a cru bon de proposer de revisiter le passé, à travers des principes qui garantissaient les résultats que l’on ne peut atteindre aujourd’hui.
Une décision responsable. Car autant, l’homme reconnait en toute humilité que l’on s’est peut-être trompé dans certaines approches de solutions, autant il s’arme de ce courage politique qui veut que ne compte que l’intérêt du grand nombre, ce peuple dont il a reçu mission de Président de la République, de garantir la paix et la sécurité, en veillant entre autres missions qui lui sont dévolues, à la quiétude et la libre circulation des personnes et des biens.
De son initiative, le Ministre avait naturellement informé sa hiérarchie, en l’occurance le Président de la République et le premier Ministre. De là, en proposant la mesure dont il est désormais l’objet des réactions toutes aussi mal venues qu’incompréhensibles surtout auprès de ceux qui devaient en soutenir l’initiative, il y a de quoi se demander, pourquoi ?
Souvenons-nous et osons comparer !
Lorsqu’en 1991, lors de la conférence nationale, les congolais affirmèrent leur volonté du renouveau démocratique, certains conférenciers crurent s’inscrire dans le véritable changement, en faisant table-rase du passé. Le changement ne fut ni plus ni moins qu’une réhabilitation des anciennes structures, à défaut d’un ''détricotage'' de toutes les structures mises en place par le système monopartiste.
Dans cette œuvre de changement, la jeunesse fut complètement dépouillée de ce qui faisait sa base idéologique et sécuritaire. Il fallait ''tuer'' l’UJSC et la Milice populaire, que l’on ''rendait responsables du délitement de la jeunesse'', aux dires de certains conférenciers.
Dans cette volonté du changement, on avait nullement pensé aux solutions de rechange, afin de ne pas laisser un vide qui régénérerait tous les vices tant soi peu longtemps refrénés.
Qu’il s’agisse de la discipline à l’école ou dans la société, la disparition de l’UJSC et de la Milice populaire fit apparaitre des comportements plus libertins, dans une espèce de ''tout permis où personne n’a le droit d’interdire''.
Dans les écoles, très vite, les surveillants dépourvus des ''brigades disciplinaires'' que composaient les activistes et postulants de l’UJSC, furent submergés et confrontés à toutes les incivilités. Depuis, la situation a évolué de mal en pis, avec des faits qui parfois dépassent l'entendement.
Dans la société, les comportements antisociaux n’en proliférèrent pas moins et en l’absence de la Force d’appui que représentait la Milice populaire, notamment pour les patrouilles de nuit, la police fut rapidement confrontée à un problème d’effectifs et surtout de déploiement sur le terrain.
Être partout à la fois, là où était signalé un danger, se révélât quasiment une mission impossible. Depuis, la situation est exponentielle face aux villes de plus en plus grandes et aux effectifs de police au ratio déséquilibré, par nombre d’habitants.
C’est justement ici que les créateurs de la Milice populaire étaient peut-être visionnaires. Qu’il s’agisse des entreprises ou les arrondissements, structures dans lesquelles elle était déployée, la Milice populaire était avant tout une Force de proximité. Elle était composée d’hommes et de femmes habitant le même quartier et disposant des renseignements de première main, quant aux points chauds qui seraient des repères de bandits et autres malfrats. D’autre part, les patrouilles exclusivement pédestres, à travers les rues, pas ou mal éclairées, avaient un caractère dissuasif et étouffaient la commission même du crime ou délit, car empêchant le déploiement des malfrats. Ceux qui osaient s’entêter, étaient bien souvent pris.
Elle avait certes des défauts, cette Milice populaire. Nulle structure humaine n’est à l’abri des brebis galeuses. Cependant, son action pour la paix et la quiétude des citoyens, se ressent depuis qu’elle n’existe plus. Beaucoup l'évoquent encore avec une pointe de nostalgie, quand des actes sordides sont commis dans leur quartier ou qu'ils en sont victimes, surtout la nuit.
Sans réduire les libertés individuelles, les comportements nocturnes des citoyens étaient plus responsables et la loi Portela, (jamais abrogée), interdisait le vagabondage nocturne pour les moins de 18 ans non accompagnés d’une personne majeure, elle même munie de sa carte d’identité.
Paradoxe congolais. De quoi les pourfendeurs du Ministre Mboulou ont-il peur ?
Dans la période que nous venons d’évoquer et dont les personnes victimes de violences font souvent référence, avec une pointe de regret, jamais personne de se sentit en restriction de liberté.
Nombre de textes qui garantissaient cette période, n’ont jamais été abrogés et demeurent toujours d’application, même si s’appuyant sur la nouvelle donne politique, plus personne n’y fait recours, chacun se complaisant à la situation actuelle, tout en la dénonçant, sans jamais agir en conséquence.
Désormais, on tire prétexte du contrôle de la carte d’identité évoquée par le Ministre de l’Intérieur, pour récuser une initiative dont la pratique a déjà fait ses preuves et en bien.
Ce que les pourfendeurs du Ministre Mboulou manquent de préciser, c’est que la carte d’identité est un document obligatoire que tout citoyen devrait avoir sur lui. Elle ne sert pas seulement au contrôle de police, en donnant l’identité de la personne. D’autres informations qu’elle contient sont souvent utiles selon les situations. Lors d’un accident où la personne ne peut s’exprimer du fait de son traumatisme, ses parents sont souvent retrouvés sur la base de ce document.
Ceux qui vivent en occident, d’où certaines voix se sont élevées, savent que jamais ils ne s’aventurent loin de chez eux, sans avoir ce document sur eux.
À mois d’être mesquins, ou de verser dans la politique politicienne, ils savent bien que la présentation de la carte d’identité à des agents de police n’est en rien le signe d’un État policier. Du reste tard dans la nuit, il est de règle que lors d’un contrôle de police, aux occupants d’une voiture, il est demandé la présentation de leurs pièces d’identité, en plus des documents du véhicule.
« La nuit, tous les chats sont noirs ! »
La commission d’un crime ou délit est toujours favorisée par un environnement jugée propice pour le malfaiteur, car aussi téméraire soit-il, il n’aimerait nullement se retrouver dans les mains de la police, partant dans celles de la justice.
Si l’environnement de la commission du crime ou du délit lui est défavorable, il s’avisera, dans l’attente d’un moment propice. Et si jamais, celui-ci ne vient pas, il commencera, face à la mouise, à envisager de lui-même une reconversion, dans des activités plus licites.
Le Ministre Mboulou n’a nullement demandé de ''ressusciter'' la Milice populaire, ni d’instaurer un couvre-feu permanent. Mais face aux défis sécuritaires urbains qui imposent d’attaquer le mal à la racine et compte tenu des résultats mitigés engrangés dans la lutte contre tous ces fléaux d’insécurité pour lesquels tous les congolais sont pourtant unanimes, le Ministre a proposé de revenir à ce qui marchait avant.
Même du temps où le contrôle de la carte d’identité était de rigueur la nuit, il n’était pas empêché aux citoyens de sortir de nuit. Et puis, une actualité récente nous a démontré qu’en dehors des bébés noirs reconnus comme tels, catégorisés en « américains », « arabes » ou autres jamaïcains, à qui on attribuaient tous les crimes recensés ici ou là, d’autres « tontons », plus barbus que les « bébés », pourtant investis de la mission d’assurer l’ordre et la sécurité, profitaient de l’environnement créé par eux, pour agir en toute impunité. Dire que le vers était aussi dans le fruit.
Peut-être qu’il en existe encore d’autres de façon résiduelle, ceux qui de tout temps, tiraient quelques subsides de l’insécurité ainsi maintenue et ils savent que les mesures édictées par le Ministre Mboulou risqueraient de les exposer, à défaut, de les priver de sources additionnelles de revenus.
Une Force publique investie dans sa mission première
La Force publique, notamment la Police et la Gendarmerie pourquoi pas, des unités de l’armée sur réquisition, selon que l’exigerait la situation, a pour mission (cette Force publique), de garantir la paix et la sécurité des citoyens. Cette mission emprunte du sens du Devoir pour la Patrie, conditionne l’engagement premier pour lequel on est appelé sous les drapeaux.
Cette mission est noble et le Ministre Raymond Zéphirin Mboulou entend simplement y redonner toute sa dimension, ainsi que lui en a missionné le Chef suprême des Armées, le président Denis Sassou N’Guesso, lors du réveillons d’armes. C’est bien l’une des raisons pour lesquelles un recrutement est à venir, afin de disposer des effectifs opérationnels conséquents, pour l’accomplissent de cette mission, l’une de celles qui fondent les liens entre la Force publique et la population.
Déployée aux moyens de patrouilles pédestres ou motorisés qui vont mailler coins et recoins des villes et campagnes surtout de nuit, la Force publique mènera des actions répressives et dissuasives à la fois.
Soutenue par un renseignement de proximité qu’apporteront les autorités, tant au niveau de la zone, du quartier ou de l’arrondissement, afin d’orienter la force publique sur les zones à traiter, il va de soi que ce sera bien un début de solutions à un fléau qui a vite fait de gangrener toute la société.
Ainsi face à cette nouvelle donne, on se sera inscrit dans la dynamique: Action, Répression, Dissuasion, Insertion.

Le Président de la République le rappelait en ces termes : « Ce travail doit se poursuivre et le gouvernement a reçu la mission de réaliser en 2023 la mise en place de deux centres de rééducation, d’encadrement à des jeunes délinquants dont un à Aubeville dans la Bouenza et l’autre à Bokania, dans la Cuvette. Ces centres devraient connaître leur fonctionnement effectif au cours de l’année 2023. Ainsi, de façon résolue nous devrions mettre un terme à ce banditisme violent qui a des noms divers dans les villes. Nous devons mettre un terme à ce phénomène ».
Cette problématique est abordée par l'écrivain-chercheur Michel Innocent Peya dans son livre intitulé Jeunesse et Destin - Jeunes du monde, monde des jeunes.

Un livre dans lequel il analyse le phénomène et esquisse des pistes de solutions, entendu qu'à cette jeunesse dont on est en charge de garantir l'avenir, il faut savoir canaliser le devenir.
Chacun devrait enrichir la réflexion, de quoi a-t-on peur ?
Reste au parlement de définir le cadre de la loi. Au moins, la réflexion est lancée par le Ministre Mboulou et elle peut être approfondie, sans s’interdire de quoi que ce soit.

Les réactions en chaîne notées de ci de là, devraient conforter le Ministre Raymond Zéphirin Mboulou, en ce qu’il est sur la bonne voie. À moins que certains de ceux qui s'agitent, n'aient des agendas cachés et que la nuit ne soit leur moment d'une nuisance incognito.
Permettez, que nous vous rappelons, Monsieur le Ministre, ces mots de Jules Claretie qui ne vous échappent pas: « Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d'autant plus sévères qu'ils ne font rien du tout. »
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-13 13:22:27
Après le violent incendie survenu mardi 10 janvier 2023 en fin de matinée dans un dépôt d’armes à Impfondo dans le département de la Likouala, le commandant de la sécurité civile, le général Albert Ngoto, a dressé le bilan du drame à la télévision nationale.
«Au plan matériel, le magasin de munitions a été soufflé par les explosions, puis le secrétariat du commandant de zone dont les bureaux ont été endommagés, notamment le matériel informatique. Au plan humain, il y a deux blessés légers. Il s’agit d’un motocycliste et un passager qui, pris de panique, ont chuté de leur moto », a précisé le général Albert Ngoto.
L’armée doit ouvrir une enquête pour déterminer l’origine de l’incendie et établir les responsabilités.
Une source militaire écarte d’ores et déjà l’hypothèse d’un court-circuit ; le magasin des munitions n’étant pas électrifié.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-11 19:48:04
Un incendie s’est déclaré ce mardi 10 janvier 2023 en fin de matinée dans un dépôt d’armes à Impfondo dans le département de la Likouala, causant des dégâts matériels en cours d’évaluation par les services habilités des Forces Armées congolaises (FAC).
Ce sinistre dont l’origine n’est pas encore déterminée n’a pas fait de victime, rapportent des témoins, mais les fortes détonations entendues dans la ville abritant la 6e zone militaire de défense du pays ont créé une peur panique parmi la population avant que le calme ne revienne.
Des responsables de la force publique partis de Brazzaville sont sur place à Impfondo pour faire le point de la situation.
On rappelle que le 4 mars 2012, le quartier de Mpila à Brazzaville était soufflé par l'explosion d'un entrepôt d'armes et de munitions.
L'explosion avait fait plus de 300 morts, 2 500 blessés et détruit des milliers d'habitations.
Environ 13 854 personnes se sont retrouvées sans-abri.
Régulièrement les rescapés manifestent pour réclamer des indemnités. La plupart des sinistrés, qui dorment essentiellement dans les baraques depuis les explosions de mars 2012, réclament la reconstruction de leurs maisons détruites.
Interpellé récemment par le Parlement sur ce sinistre, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a déclaré que 5 à 10 milliards de FCFA pouvaient être inscrits au budget, tout en reconnaissant que ce montant n'était pas suffisant pour régler le problème, estimé à quelque 100 milliards de francs CFA.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-10 18:01:58
Les Brasseries du Congo (Brasco) ont toujours considéré « l’humain » comme l’une des valeurs essentielles pour assurer son développement. Et travailler pour cet acteur incontournable du paysage industriel congolais qui propose un large portefeuille de marques de boissons, avec une spécialité sur les bières et les boissons gazeuses, c’est saisir l’opportunité de bâtir vos rêves que ce soit au niveau professionnel ou personnel. Fatigué des offres d'emplois à rallonge ? Trouve ton job aux Brasseries du Congo qui recrutent en ce moment : (Technicien Automaticien- Maintenance Engineer- Chef de District Commercial - Brand Manager- Coordonnateur Trade Marketing - Délégué Commercial).
Venez unir vos forces aux équipes de Brasco, l’un des plus gros employeurs du Congo, et contribuer réellement, par vos compétences, à la grandeur de cette entreprise fortement ancrée au Congo et qui respecte les standards locaux et internationaux en matière de management de la Qualité.
Pour celles et ceux qui souhaitent postuler, merci d’envoyer vos CV et Lettres de Motivation à l'adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. au plus tard le 13 janvier 2023.
Bonne chance à tous !
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-10 17:23:53
Le ministre congolais de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso et l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, ont échangé ce mardi 10 janvier 2023 à Brazzaville, en prélude de la réunion des pays du C10, sur l'importance de la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies afin de garantir une plus grande représentation de l'Afrique, notamment en obtenant deux sièges de membres permanents avec droit de véto.
L’Afrique veut être mieux représentée au Conseil de sécurité de l’ONU. Deux sièges permanents avec droit de veto et deux sièges non permanents supplémentaires au Conseil de sécurité des Nations unies, c’est ce que réclament les pays africains.
Pour Cessouma Minata Samate, commissaire aux affaires politiques de l’Union africaine, il s’agit de « réparer une injustice historique ».
« Le continent africain a le plus souffert de cette injustice du système depuis la création de l’Organisation des Nations unies en 1945, alors que la majorité des États africains étaient encore sous le joug de la colonisation », estime en effet Cessouma Minata Samate.
Le monde a changé, le Conseil de sécurité doit s’adapter, selon le Comité. Une question « fondamentale » pour le président sénégalais Macky Sall : « Aujourd’hui, l’Afrique compte le plus grand nombre d’adhérents aux Nations unies, avec cinquante-quatre États membres. De plus, les questions africaines occupent l’essentiel de l’agenda du Conseil de sécurité. Or, on ne peut pas régler les problèmes africains sans les Africains. »
Et pour un Conseil de sécurité plus « inclusif et plus démocratique », a insisté Macky Sall, l’Afrique doit être « unie » et « solidaire ».
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-10 16:34:59
Portée disparue depuis le 8 janvier 2023 au quartier Tié-Tié dans le troisième arrondissement de Pointe-Noire, la jeune fille de 9 ans Jodelvie Sabou Bouanga a été retrouvée saine et sauve, a annoncé la famille lundi soir.
Un véritable ouf de soulagement pour ses parents Josymar Sabou et Aldie Missengué.
Jodelvie Sabou Bouanga a été retrouvée à Vindoulou à proximité du hameau Mengo et Mongo Kamba.
Jodelvie s’est séparée de ses parents dimanche matin au sortir du marché Kissoko, à un jet de pierre du quartier fond Tié-Tié.
Dans le quartier, l'ambiance était pesante, les habitants choqués par la sombre nouvelle. Tous attendaient avec impatience de nouvelles informations.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-10 16:10:46
Le 5 janvier dernier, répondant aux vœux du Corps diplomatique, le Président Denis Sassou N’Guesso rappelait sa participation à la Cop 27 en Egypte, marquée par sa suggestion à la communauté internationale, d’instituer la décennie mondiale de l’afforestation. À cet effet, il a invité les diplomates à porter leur plaidoyer, auprès des dirigeants de leurs pays. Les diplomates étant des porteurs de connaissances qui régulent les rapports mutuels entre les États. Cette orientation aussi responsable que viable des enjeux éminemment planétaires, nécessite une vulgarisation multiforme et par tous supports. Une mission dont l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya ne se lasse point de porter, en véritable « messager de la vision écologique du Président Denis Sassou N’Guesso ».
Situé à cheval sur l’équateur, le Congo est au cœur des forêts du bassin du Congo, le deuxième massif forestier tropical après la forêt amazonienne et qui couvre près de trois millions de Kilomètres carrés. Un massif partagé entre six pays, que sont le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon et la Guinée équatoriale.

Pourtant, fort ce confort naturel avec lequel il aurait pu se complaire et même tirer davantage de dividendes, sous l’impulsion de Denis Sassou N’Guesso, le Congo s’est plutôt investi pleinement dans l’action écologique axée sur la préservation des massifs, partant de leur écosystème.
Une dynamique qui prenait corps il y a un peu plus de quarante ans, alors que cette vision qui deviendra avec le temps, une doctrine idéologique, n’était encore, en occident, que le fait de quelques « robins des bois » qui défendaient plutôt un vivier, qu’ils n’anticipaient sur une préservation pérenne des écosystèmes.
Dans ce combat de l’afforestation et de la sauvegarde de ce patrimoine vital, et en missionnant le corps diplomatique d’en être le relais auprès de qui de droit, Denis Sassou N’Guesso se retrouve bien sur ce terrain où il a ses marques, celui de la diplomatie climatique, comme le mentionne Michel Innocent Peya dans son livre intitulé « La diplomatie climatique de Denis Sassou N’Guesso – Plaidoyer du messager de la nature et porte-voix des générations future ».

Cet ouvrage s’inscrit dans le cadre d’un hommage mérité à un homme exceptionnel. Il constitue une reconnaissance légitime de tous les efforts consentis et de toutes les énergies dépensées par un chef d’État africain amoureux de la Nature, mais surtout soucieux de l’avenir de la planète et de l’héritage à léguer aux générations futures, dans le contexte d’un changement climatique accéléré et non maîtrisé.
L’auteur, Michel Innocent Peya y contextualise les efforts diplomatiques du Président Denis Sassou N’Guesso pour le climat, explique les enjeux fondamentaux et majeurs, et résume l’impact réel de cette diplomatie climatique active, dans l’optique des intérêts stratégiques et vitaux de l’Afrique et partant, du Monde.

Oui, à travers son action, Denis Sassou N’Guesso n’en saisit pas moins cette dualité quasi mystique entre l’homme et la nature, partant, son milieu. Une vision qui s’appui non seulement sur le temps présent, mais qui transcende les générations pour s’inscrire dans la durée, afin, ainsi qu’il l’a toujours souligné, de ne pas sacrifier l’avenir au présent.
Nous sommes les héritiers de ceux qui sont morts, les associés de ceux qui vivent et la providence de ceux qui naîtront.
Par delà le legs d’une planète viable et vivable dans lequel il s’inscrit, Denis Sassou N’Guesso universalise ses efforts, en citoyen du Monde, convaincu que l’Homme n’appartient pas à un pays, à peuple, à une nation ou à un continent, mais il appartient à l’humanité.

De ce fait, le Massif du Bassin du Congo est un véritable espoir. Puisant sur l’analogie médicale, Michel Innocent Peya a toujours expliqué que de ses deux poumons, notre planète renverrait le diagnostic d’un poumon sain, le massif du Bassin du Congo et d’un autre gravement affecté, le massif de l’Amazonie tant celui-ci est dévasté a un point tel que même les photos satellites en montrent l’étendue des dégâts.
« Le Bassin du Congo, grâce à sa forêt et ses tourbières, est le deuxième poumon du monde. Depuis la déforestation de l’Amazonie, le monde peut compter sur nos forêts équatoriales pour combler le manque d’oxygène de la planète. Et cet oxygène est africain.
Cette réalité fait de notre sous-région le premier poumon écologique au service de l’Afrique et du monde. Un poumon africain qui fait respirer le monde. Cette réalité fait également de nous un poumon économique générateur d’emplois pour la jeunesse », rappelait Denis Sassou N’Guesso dans son message à la tribune des Nations-Unis.
Nous ne le dirons jamais assez, de nombreuses idées émises par des hommes d’État et qui peut-être auraient pu changer le cours de l’histoire des peuples, ne furent pas mises en chantier, faute d’acteurs capables et surtout acquis à la cause, à même de les vulgariser.
Sur le front de la bataille pour la protection de l’environnement et la promotion du leadership écologique et climatique du Président de la République du Congo Denis Sassou N’Guesso, le Docteur Michel Innocent Peya s’est positionné véritable relais, à travers ses livres.

La reconnaissance qu’il en tire à l’international, montrent que le message porte et que la vision écologique de Denis Sassou N’Guesso intègre les consciences à travers la planète.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-10 13:28:19
«La vengeance est un plat qui se mange froid ». Pour le vengeur, les représailles les plus réjouissantes s’exécutent un certain temps après l’affront. Il peut ainsi les préparer avec soin pour qu’elles frappent son adversaire au dépourvu, quand ce dernier n'est plus sur ses gardes. C’est lors d’un voyage à Brazzaville, que Fred a fait la connaissance de Fragéla à travers une cousine. Sa foi chrétienne a attiré le parisien qui a rêvé avoir enfin la femme de ses rêves, une, qui a la crainte de Dieu. Une relation sentimentale commence et se poursuit en France avec l’arrivée par regroupement familial de Fragela qui a donné naissance à un enfant à Brazzaville, peu avant son voyage.
Une fois en France, Fragéla n’écoute plus les conseils de Fred et fréquente ses amies qui reviennent de Brazzaville. Ces femmes seules avec enfants intoxiquent Fragéla qui change négativement son comportement au foyer.
Fred supporte tout et se rabaisse devant son épouse tout en planifiant son coup qui mettra fin à l’impolitesse de son épouse.
Des humiliations, Fred en a subi tous les jours de son épouse qui menaçait plusieurs fois d’appeler la police et de ne plus lui permettre de voir leur fils.
L’homme offre à son épouse un voyage au Congo qui s'apparente à son premier retour. Elle extase et saute dans un vol d’Air France avec ses bagages. Le couple loge dans une auberge à Makélékélé et l’ambiance est plutôt bonne avant que Fred ne passe à l’action.
Il change la date de retour à l’insu de son épouse et de sa propre famille.
Entre temps, il a retiré les papiers de Fragéla et de leur fils.
Alors qu’elle était avec sa famille à l’auberge, Fred prétend rendre visite à un ami au plateau de 15 ans accompagné de son fils.
C’est le lendemain qu’il appelle Fragéla pour lui annoncer la mauvaise nouvelle. Son fils et lui ont pris le vol de nuit d’Air France à destination de Paris et qu’elle n’était plus son épouse.
Fragéla va demander pardon pour tout le mal fait à son époux.
Malgré ses supplices et celles de sa famille, Fred est catégorique sur la fin de leur relation : "Je t’ai connue au Congo et je te laisse aussi au Congo. Si tu veux revenir cherche un autre idiot."
Comme quoi, « la grande malice des uns est le plus souvent faite de la stupidité des autres », disait Henri de Maret.
L'ambition et la vengeance ont toujours faim. Rira bien qui rira le dernier.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-09 17:05:30
Une jeune fille de 9 ans a disparu dimanche à 9 heures au quartier Tié-Tié dans le troisième arrondissement de Pointe-Noire, le plus vaste et le plus peuplé de la commune. Depuis ses parents, Josymar Sabou et Aldie Missengué tentent par tous les moyens d’obtenir des informations. Ils ont même lancé un avis de recherche de la jeune fille.
«Sabou Josymar et Missengué Aldie informent la population de Pointe Noire et principalement celle de Tié-Tié de la disparition de leur fille de 9 ans nommée Sabou Bouanga Jodelvie.
Jodelvie s’est séparée de ses petites sœurs hier à 9h au sortir du marché Kissoko, à un jet de pierre du quartier fond Tié-Tié.
Jodelvie était habillée d’une robe violette, des chaussures rouges avec une tête à moitié tressée. Un côté des fines tresses et l’autre une grosse tresse.
Nous demandons à la personne qui a vu notre fille de nous contacter au plus vite ou de la déposer à la radio Pointe-Noire, vers Loukabou.
Une petite récompense en guise de remerciement lui sera remise », peut-on lire sur l’avis de recherche dont une copie est parvenue à notre rédaction parisienne ce lundi après-midi.
On espère que Jodelvie Sabou Bouanga est en sécurité et qu’elle sera bientôt de nouveau réunie à ses parents.
Dans le quartier, l'ambiance est pesante, les habitants choqués par la sombre nouvelle. Tous attendent avec impatience de nouvelles informations.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-09 16:28:58
«Le paradoxe des représentations sans objet : Recherches sur la genèse de l’intentionnalité », c’est le livre du philosophe congolais, Charles Thomas Kounkou, paru le 5 janvier 2023 aux éditions Paari.
L’ouvrage de 320 pages, disponible actuellement sur AMAZON, « rassemble les recherches qui présidaient aux séminaires que nous avons organisés à la formation doctorale de Philosophie de l’Université de Brazzaville durant les années 2010-2015. Le coup d’envoi de ces recherches a été donné par la méditation de la fameuse lettre du 26 décembre 1926 de Martin Heidegger à Karl Jaspers – une lettre qui précède de quelques mois seulement la publication de Sein und Zeit qui intervient en 1927 », selon Charles Thomas Kounkou, qui, depuis plusieurs années, essaye d’éveiller les plus jeunes congolais et africains à sa discipline.
« Si le traité (i.e. Sein und Zeit) est écrit « contre » quelqu’un, c’est contre Husserl, qui l’a vu tout de suite, mais s’en est tenu à l’aspect positif. » (Martin Heidegger, Correspondance avec Karl Jaspers, traduit de l’allemand par Claude-Nicolas Grimbert, Paris, Gallimard, 1996, p. 62). On sait, depuis les travaux de Rudolf Bernet (voir La vie du sujet, Paris, PUF, 1989, pp. 40-92), que la source du différend entre Heidegger et Husserl est constituée par l’intentionnalité, dans la mesure où Heidegger oppose la transcendance du Dasein à l’intentionnalité de la conscience qui est à l’œuvre chez Husserl. En revanche, ce que l’on sait peut-être beaucoup moins, c’est la genèse de l’intentionnalité. Si l’on travaille à la reconstruction du contexte philosophique de la genèse de la question de l’intentionnalité, on s’aperçoit qu’elle apparaît dans un contexte particulier – celui des représentations sans objet qui ont mobilisé les efforts de Bolzano, Frege et Twardowski. Le mérite est revenu à Husserl d’avoir, au moyen de l’intentionnalité, résolu le paradoxe des représentations qui ne représentent aucun objet dans un essai important demeuré pourtant inédit – Objets intentionnels. Avec cet essai s’opère déjà la percée de l’intentionnalité que Husserl n’a eu de cesse d’attribuer aux Recherches logiques », résume le philosophe congolais.
Docteur d’Etat en Philosophie (Université de Paris IV Sorbonne) et docteur de troisième cycle (université de Tours), Charles Thomas kounkou a enseigné la Philosophie à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville.
Charles Thomas kounkou dirige actuellement une revue de Philosophie intitulée : «Les Cahiers Congolais de Métaphysique ».
Cette revue de Philosophie intelligemment et admirablement conçue par Charles Thomas kounkou est un véritable espace de travail et de discussion régie par les règles de compétence, de sérieux et surtout de probité intellectuelle, afin qu’une rencontre puisse se faire entre les philosophes Congolais mais aussi Africains.
Charles Thomas kounkou voulait tout simplement mettre à la disposition des doctorants et jeunes docteurs, une véritable structure d’accueil pour leurs premiers travaux, car, selon lui, c’est un drame quand on a fini son Doctorat d’accéder facilement à la publication.
Si vous avez du mal à choisir vos cadeaux livresques pour cette nouvelle année qui commence, alors «Le paradoxe des représentations sans objet : Recherches sur la genèse de l’intentionnalité » est fait pour vous et pour tous les friands de la Philosophie.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-09 11:25:12
Le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, qui recevait jeudi 5 janvier 2023, les vœux du corps diplomatique pour le Nouvel An à Brazzaville, a condamné avec fermeté les exactions commises par les groupes rebelles à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
«Tout en condamnant fermement ces barbaries, nous renouvelons notre soutien inconditionnel aux initiatives de paix engagées en vue de ramener le calme et la quiétude à l’est de ce pays frère », a déclaré le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso.
Le numéro un congolais a annoncé la tenue dans son pays, du 12 au 16 janvier prochain, d’une importante réunion du comité consultatif permanent des Nations unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale.
Contre qui se bat l'armée congolaise au Nord-Kivu ?
Depuis la résurgence, en novembre dernier, du M23, groupe armé à dominante tutsie pourtant défait en 2013, les observateurs s'interrogent.
La RD Congo accuse l'armée rwandaise de soutenir le mouvement et de combattre à ses cotés sur le sol congolais.
Faux, répond Kigali.
La communauté internationale, elle, reste silencieuse.
Dans leur dernier rapport, publié en juin dernier, les experts de l'ONU ont confirmé la présence de militaires rwandais dans des camps du M23 en RD Congo, évoquant des images aériennes et des preuves photographiques.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-06 17:05:12
Pour les automobilistes, les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. Après avoir pu profiter pendant plusieurs mois de baisses des prix à la pompe, le 31 janvier prochain, les usagers auront la mauvaise surprise de voir le tarif de l'essence et du gazole repartir à la hausse.
Un litre d’essence se vendra à 625 FCFA contre 595 FCFA. Soit une augmentation de 30 FCFA.
Pour le gasoil à la pompe, un litre coûtera 500 FCFA contre 475 FCFA. Soit 25 FCFA de plus.
«Le minimum attendu était l’augmentation de 30% au 1er janvier. Il n’y aura aucune augmentation de quoi que ce soit. Nous allons ensemble réfléchir sur les mesures d’accompagnement. Cela ne doit servir d’aucun prétexte pour augmenter le prix de transports. Ce n’est pas pour 25 FCFA qu’on va augmenter le prix des produits et du transport ». », a indiqué le chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso.
Cette option sera applicable dès le 31 janvier 2023.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-01-06 15:18:46