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Congo : l’accès à l’eau potable, une problématique insoluble à Ewo ?

Cela fait plusieurs mois voire des années que tous les quartiers de la ville d’Ewo, dans le département de la Cuvette-Ouest, vivent sans eau potable. Une situation difficile qui pousse d’ailleurs les populations qui ne savent plus à quel saint se vouer, à parcourir plusieurs kilomètres pour en trouver. Nombreux se contentent de plaintes sur les réseaux sociaux pour manifester leur mécontentement sous l’indifférence de ceux qui ont une moindre parcelle d’autorité dans ce domaine malgré les promesses faites concernant l’accessibilité à cette denrée précieuse et vitale aux ménages.

La passivité de l’Etat couplé à l’extrême pauvreté ont conduit les populations à la mise en place des puits, les sources ou la rivière kouyou pour leurs besoins élémentaires.

Par conséquents ces oubliés de l’eau potable consomment de l’eau souillée au détriment de leur santé.

Cette situation est connue dans de nombreuses villes congolaises.

En effet, pour le Congo dont le régime de pluie est important, la production d’eau potable est pourtant insuffisante pour satisfaire la demande. Avoir de l’eau potable est devenue un luxe.

Vétusté des infrastructures, défaillances dans la gestion et le suivi de l’exploitation des ouvrages, insuffisance dans l’entretien des machines, difficultés d’acquisition de nouveaux outils de production et de distribution, forte croissance de la population urbaine, tels sont les principales causes auxquelles il faut trouver des solutions.

En attendant que le Saint Esprit ne touche les cœurs des décideurs, les populations de la ville d’Ewo sont toujours dans l’expectative.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-19 12:37:55

Finale de la Coupe du monde 2022 : l’Argentine de Messi championne du Monde !

Les Argentins l’ont emporté face à la France à l’issue de la séance des tirs au but (4 t.a. b. à 2) au terme de 120 minutes absolument haletantes (3-3) marquées par un doublé de Messi (23 s.p., 109) et un triplé de Mbappé (80 s.p., 81, 118 s.p.).

L'Argentine est l'une des équipes de football les plus prestigieuses de la planète et a produit des joueurs extraordinaires comme Diego Maradona et Lionel Messi.

 

L'Argentine a participé à 18 éditions sur 22 de la Coupe du monde : 1930, 1934, 1958, 1962, 1966, 1974, 1978, 1982, 1986, 1990, 1994, 1998, 2002, 2006, 2010, 2014, 2018 et 2022.

L'Argentine a été une seule fois pays organisateur de la Coupe du monde : en 1978.

L'Argentine a été absente quatre fois de la phase finale de la Coupe du monde : en 1938, 1950, 1954 et 1970.

Les Argentins ont refusé de participé aux éliminatoires de la Coupe du monde 1938 (dont la phase finale était organisée en France) car ils souhaitaient que l'épreuve se déroule en Amérique du Sud afin d'avoir une alternance Europe/Amérique du Sud. Quatre ans plus tôt, l'édition 1934 avait en effet été déjà organisée en Europe (en Italie).

L'Argentine a également refusé de participé aux éliminatoires de la Coupe du monde 1950 dont la phase finale avait lieu au Brésil en raison d'un conflit avec le Fédération brésilienne de football. L'Argentine reprochait au Brésil de ne pas avoir boycotté la Coupe du monde 1938 en France. De plus, en 1948, une grève des joueurs argentins éclata (estimant qu'ils n'étaient pas assez payés) et ils furent nombreux à quitter le pays pour aller jouer en Colombie.

Rebelote en 1954 : l'Argentine est absente des éliminatoires, subissant encore les conséquences de la grèves des joueurs de 1948. La sélection argentine ne jouait pratiquement jamais à cette époque, manquant ainsi la Copa América 1949, la Coupe du monde 1950, la Copa América 1953 et la Coupe du monde 1954 !

Enfin, pour la Coupe du monde 1970, l'Argentine n'est pas parvenue à se qualifier, échouant dans le groupe 1 de la zone Amérique du Sud des éliminatoires. Les Argentins ont été devancés dans un groupe à trois par le Pérou et la Bolivie.

L'Argentine a gagné deux fois la Coupe du monde de football : en 1978 et en 1986.

L'Argentine a également été finaliste trois fois de la Coupe du monde : en 1930, en 1990 et en 2014. L'Argentine n'ayant jamais été éliminée en demi-finale, elle n'est jamais montée sur la troisième marche du podium.

Au total, 44 joueurs ont remporté la Coupe du monde de football. Un seul y est parvenu deux fois : Daniel Passarella qui était présent en 1978 et 1986.

Diego Maradona aurait pu lui aussi faire ce doublé mais il n'a pas été retenu par le sélectionneur argentin en 1978, à la grande surprise des médias et des supporters.

Ils sont deux sélectionneurs argentins à avoir été sacrés champions du monde : César Luis Menotti en 1978 et Carlos Bilardo en 1986.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-18 18:12:12

Brazzaville : Autour d’un repas convivial, les AEVA fêtent le 3e anniversaire de leur Forum

Les initiatives solidaires, les mains tendues, les sourires et les rires pour donner chaque jour un peu plus de sens au projet de leur association. Et parce qu'on ne loupe pas une occasion de fêter ces victoires quotidiennes, les Anciens élèves du village abandonné (AEVA) se sont retrouvés ce dimanche à Mayanga pour fêter, autour d’un repas convivial, le 3e anniversaire de leur plateforme sur Whatsapp. « Trois ans d’existence, plusieurs membres et que du bonheur » se réjouit le Président fondateur,  Valentin Ngot Bordas.

Ils ont de nombreux souvenirs en commun, dont la création du lycée des trois glorieuses de Mossendjo surnommé du « village abandonné » dans les années 80 par son premier proviseur Pierre Djestone Nkou.

Et c’est un véritable avant-goût des fêtes qu’ils ont pu déguster, avec entre autres les poissons, aubergines… au menu.

Ce rassemblement a également été l’occasion de regarder la finale de la coupe du Monde 2022 entre la France et l’Argentine (3-3). Finale remportée par l'Argentine aux tirs au buts (4-2).

Le Forum de plus de 40 membres se réunit chaque année surtout à cette période où les forums sont en déclin, pour discuter et partager des idées pour faire avancer la Mutuelle des anciens élèves du lycée des trois glorieuses de Mossendjo.

Un don d’un sachet de haricots de Kimongo a été offert par Emma Loundou à chaque mutualiste.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-18 17:49:20

Congo – Nécrologie : Camille Bongou s’en est allé

Il s’était retiré de la vie politique congolaise et vivait une retraite paisible. Camille Bongou est décédé le vendredi 16 décembre 2022, à Poitiers en France, à l'âge de 78 ans.

Homme calme et pondéré, Camille Bongou est une des Grandes figures politiques congolaises, de la décennie 80, après la réhabilitation des personnalités naguère épurées de tous les corps de l’État et du Parti, pour leur participation à la tentative de coup d'état du 22 février 1972 conduite par le lieutenant Ange Diawara sous le label du M22.

Revenu au devant de la scène politique, cet idéologue du parti reprend du galon.

Au sein du Parti Congolais du Travail qu’il a réintégré, Camille Bongou accède au comité central puis au bureau politique. Il devient le numéro 2 du PCT à l’issu des travaux du troisième Congrès du Parti Congolais du Travail.

Son ascension coïncide avec le retour en grâce de ses compagnons du « M22 » qui occuperont autant les postes ministériels que ceux des autres secteurs de l’appareil de l’État, en assumant les fonctions de préfet, de maire d’arrondissement, voire de directeurs généraux d’entreprises d’État.

Après avoir quitté le parti, en 1989, Camille Bongou s’était reconverti dans la culture. Licencié en philosophie de l’université de Brazzaville en 1974, ce natif de Bokouélé fut le premier licencié sorti du département de Philosophie de l'université de Brazzaville (actuelle Université Marien Ngouabi). Aussi animait-il des mouvements philosophiques.

À 78 ans, Camille Bongou s’en est allé rejoindre ses compagnons du « M 22 », qui représentaient en leur temps, l’aile gauche au sein du PCT ou de l’APN, parmi lesquels Ange Diawara, Ambroise Edouard Noumazalaye, Franklin Boukaka, Élie-Théophile Itsouhou, Prosper Matoumpa Mpolo, Jean-Baptiste Ikoko, Jean-Pierre Olouka et bien d'autres.

Acteur politique de convictions, Camille Bongou restera cet homme intègre qui privilégiait le débat d'idées, la conciliation des contraires et l'intérêt général.

Son décès ferme davantage le banc sur cette génération du PCT de la première heure, qui disparaît et se meurt peu à peu.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-16 23:38:37

Congo – Djiri : Les populations fortement agressées par les nuisances sonores et tectoniques d’une briqueterie implantée en plein quartier

Quartier 908, dans la zone de l’Académie militaire Marien Ngouabi, dans l’arrondissement 9 Djiri, Les populations sont fortement agressées par les nuisances sonores et tectoniques de la briqueterie ‘’ Chine Jiangsu’’. Cette unité de fabrication de parpaings en ciment, implantée en plein quartier, utilise des machines dont outre la poussière, le bruit et les vibrations ont des effets dévastateurs sur les populations, ainsi que leur habitat. Leurs différentes sollicitations auprès des autorités et même leur action en justice sont jusque là restées lettres mortes.

Ils crient leur exaspération, ces résidents du quartier 908 de Djiri, celui-là même qui jouxte l’académie militaire Marien Ngouabi.

Ici, la quiétude qui caractérise tout quartier d’habitation, a été soudain troublée et même remise en cause, depuis que s’y est installée la briqueterie ‘’ Chine Jiangsu’’.

Outre le bruit quasiment invivable des machines, les vibrations qu’elles produisent engendrent un réel effet tectonique sur les habitations dont nombreuses présentent désormais des fissures. Ce qui les fragilise, avec le risque de catastrophes de masse, que des maisons s’écroulent sur leurs occupants.

À part les nuisances sonores, les habitants sont en proie au développement de pathologies telles l’hypertension artérielle, les maladies coronariennes et même des lésions auditives irréversibles, sans compter les troubles du sommeil, tant l’usine les soumet à des vrombissements et vibrations du sol occasionnés par des machines qui tournent à une cadence répétée toutes les 15 secondes, de 7 heures à 17 heures et 7 jours sur 7.

Ce cocktail infernal influe également sur les conditions d’étude à l’Académie militaire Marien Ngouabi, ainsi qu’aux écoles du voisinage.

S’appuyant sur l’article 60 de la loi sur la protection de l’environnement, les habitants du quartier, regroupés en comité, ont mené des démarches, tant auprès du promoteur de la briqueterie, du maire de l’arrondissement, de la ministre de l’environnement, de même qu’ils ont dû ester en justice, en déposant plainte entre les mains du procureur de la république.

De toutes ces démarches, aucunes n’a connu un semblant d’aboutissement et comme pour narguer les populations, la société ‘’ Chine Jiangsu’’ continue impunément son action de sape sur la santé des populations ainsi que sur l’environnement, en intensifiant ses activités.

Excédés par ces nuisances dont les effets néfastes se ressentent dans chaque famille et face à l’inertie des autorités qui font la sourde oreille face à la détresse des populations, de nombreux jeunes du quartier et même des adultes envisagent de régler le problème à leur manière.

Très remontés, certains nous ont confié leur colère et envisagent même le pire. « Puisque l’État nous a abandonné, c’est par nos propres moyens que nous devons réduire cette briqueterie au silence. Si l’État qui a rédigé la loi ne veut pas la respecter en agissant, eh bien, nous entrons dans une espèce de désobéissance civile face à l’inertie des autorités, en prenant les choses en mains. ‘’ Chine Jiangsu’’ use de violence en nous agressant au quotidien. Nous allons les renvoyer à la lecture du petit livre rouge du président Mao qui disait : ‘’à la violence réactionnaire, il faut opposer la violence révolutionnaire’’. Sans doute que les autorités ne nous en voudront pas, puisqu’elles sont restées les bras croisés, face à nos sollicitations. Trop, c’est trop, nous n’en pouvons plus. Autant mourir dans l’action, que de mourir dans l’inaction, quand le bruit de ‘’ Chine Jiangsu’’ nous aura achevé ».

Reste qu’il est encore temps pour les autorités, de se bouger enfin, avant que l’irréparable ne survienne.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-14 19:51:08

Pascal Tsaty-Mabiala face à la presse pour exiger la réalisation d’un audit de tous les projets relevant des Grands travaux

Le Premier Secrétaire de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (U.PA.D.S) et chef de fil de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty-Mabiala, a tenu une conférence de presse mardi 14 décembre 2022 dans la salle Professeur Pascal Lissouba, au siège du Parti à Brazzaville. Dans son mot liminaire le Premier Secrétaire de l’UPADS a échangé avec les chevaliers du micro, de la plume et du Net sur les préoccupations majeures des congolais, surtout après le dernier message du Président de la République, sur l’état de la Nation, devant le Parlement réuni en Congrès, le 28 novembre dernier au Palais des congrès.

En effet, après la tenue récente de la 2e Session extraordinaire du Conseil national du Parti, l’occasion était toute indiquée à Pascal Tsaty-Mabiala de revenir sur les grandes décisions prises par l’instance suprême de son Parti dans l’intervalle des Congrès, à mi-parcours du renouvellement du mandat des parlements locaux.

« Conformément à la Constitution, le Président de la République procède à la reddition des comptes devant le Parlement réuni en Congrès une fois l’an. Cet impératif constitutionnel colle désormais à l’hommage rendu à la République depuis le 28 novembre 2010, selon la nouvelle vision des autorités », a souligné M. Pascal Tsaty-Mabiala.

Sur le message du Président de la République, le Premier Secrétaire, chef de fil de l’opposition a évoqué l’appel que le chef de l’Etat lance à la génération actuelle. « Situant son allocution dans le temps et l’espace, le Président Denis Sassou N’Guesso a invité la nouvelle génération à un regard rétrospectif, lui demandant de s’approprier les évolutions consécutives à la modernisation du Congo, en relevant à la dérobée que notre pays aurait réalisé un succès notable quasiment dans tous les secteurs : éducation ; santé ; défense nationale ; infrastructures routières et sportives ; banques et transport aérien ». Il a d’ailleurs illustré son propos en s’appuyant sur des faits qu’il estime probants, en comparaison avec l’héritage colonial.

« Dans son rôle de premier Parti de l’opposition, l’U.PA.D.S ne se contentera pas du superficiel et ne se lancera pas dans la critique vaine et facile sans proposition concrètes. C’est pourquoi, les thématiques abordées ici sont assorties de suggestions, à charge pour les gouvernants de s’en approprier le contenu ou d’en juger la pertinence », a précisé le chef de fil de l’opposition.

Concernant l’unité et l’hommage rendu par l’Etat aux Pères fondateurs de la République, M. Tsaty-Mabiala estime que « la question de l’unité nationale est plutôt cruciale, en ce qu’elle constitue l’âme qui fonde toute Nation. Or, depuis la fin des événements tragiques de 1997, le pays est divisé, nonobstant le constat objectif qui offre à chaque citoyen la liberté de se placer géographiquement ou de s’installer dans la localité de son choix. A la vérité, des rigidités sociopolitiques et psychologiques sont, entre autres, des stéréotypes qui maintiennent les Congolais dans les chaînes du sous-développement, surtout avec l’affirmation du phénomène ethnique pris comme base subjective de la gestion publique ».

« Les Pères fondateurs de la République, auxquels nous nous référons si souvent, sont malheureusement effacés de l’imaginaire collectif et de la conscience patriotique. Il nous faut réhabiliter leur mémoires », a-t-il martelé.

Ainsi, pour la consolidation cette Unité nationale, l’U.PA.D.S fait des suggestions suivantes : la construction d’un mausolée dédié aux Pères fondateurs afin de reconstituer objectivement l’histoire de notre pays en restituant son passé ; la prises des mesures d’apaisement en faveur de tous les protagonistes des conflits politiques de 1997 à nos jours (une amnistie générale) ; le lancement d’un débat national sur le phénomène ethnique et ses conséquences dans la gestion du pouvoir politique et même dans les relations humaines.

Sur la transformation et la modernisation, « en 64 ans d’existence en tant que République, le progrès réalisé dans notre pays est mitigé. Les avancées constatées au cours de ces deux dernières décennies posent non seulement le problème de la qualité des infrastructures, en termes de dualité, mais surtout de leur financement. En effet, l’opacité sciemment entretenue dans ce domaine ne permet pas d’accéder aux coûts réels de réalisation de ces importants investissements », s’est interrogé M. Tsaty-Mabiala. « De surcroit, ces travaux réalisés essentiellement sur emprunt placent le Congo sous curatelle économique des puissances étrangères, la Chine en particulier. Ce qui, au demeurant, nous a valu le statut moins valorisant de pays pauvre très endetté (PPTE), alors qu’avant la survenue de la crise économique et financière en 2014, nous connaissions une embellie financière du fait de l’envolée des cours mondiaux du pétrole », a-t-il dévoilé.

Cependant, en comparaison avec le travail titanesque accompli par le Président Alphonse Massamba-Débat entre 1963 et 1968, avec son Premier ministre Pascal Lissouba (jusqu’en 1966), sur fonds propres et avec pour principale ressource le bois, dont le budget annuel ne dépassait pas 19 milliards de francs CFA, le progrès réalisé aujourd’hui dans le domaine des infrastructures se devrait d’être relativisé », a dévoilé le Premier Secrétaire, chef de fil de l’opposition congolaise.

« En cinq (5) ans d’exercice du pouvoir, le Président Massamba-Débat a réussi l’exploit de doter le Congo d’un tissu industriel performant composé à la fois d’entreprises publiques et mixtes, ainsi que des projets porteurs dans plusieurs secteurs qui ont fait la fierté de notre pays, le plaçant en tête des pays de l’espace U.D.E.A.C. Signalons qu’à cette époque, le Congo était un pays à revenu intermédiaire selon le classement de la Banque mondiale qui s’effectue en fonction du revenu national brut par habitant », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le Premier Secrétaire de l’U.PA.D.S. M. Tsaty-Mabiala, chef de fil de l’opposition indique aussi que : « Tout en reconnaissant les efforts réalisés dans la construction des infrastructures nécessaires pour booster le développement du pays, comment ne pas s’interroger sur l’opportunité de certaines réalisations dispendieuses à faible impact sur le développement, et qui apparaissent comme des investissements de prestige. On peut citer dans ce cas la construction tous azimuts des stades dans les départements où il n’existe aucune ligue de sport, ou des aéroports dont le trafic aérien ne peut en justifier la nécessité, ou encore des palais présidentiels dans les chefs-lieux de département où le Président de la République ne s’y séjourne tout au plus qu’une fois tous les cinq ans ». « Devant un tel gâchis, l’U.PA.D.S exige la réalisation d’un audit de tous les projets relevant des Grands travaux, exécutés ou en voie d’achèvement, ou encore purement et simplement abandonnés. De même, mon Parti suggère une meilleure gestion des logements sociaux auxquels la classe moyenne au Congo ne peut accéder en raison des coûts prohibitif », a-t-il déclaré.

En outre, abordant l’aspect de la lutte contre la corruption et les antivaleurs, le camarade Tsaty-Mabiala estime que ce phénomène devient un véritable fléau dans notre société. Cette corruption et la pratique des antivaleurs ont atteint des proportions exponentielles et inquiétantes qui méritent qu’on s’y attarde. « A l’issue de l’élection présidentielle de juillet 2009, et à l’occasion de sa prestation de serment le 14 août de la même année, le Président Denis Sassou N’Guesso réélu avait fait de la lutte contre les antivaleurs, l’un des piliers du ’’Chemin d’avenir’’, son projet de société d’alors ». Eradiquer la corruption est avant tout une question de volonté politique et de liberté d’exercice du pouvoir judiciaire et non des commissions parlementaires », a-t-il renchéri. Néanmoins, son Parti propose quelques pistes de solutions : renforcer l’éthique des magistrats et l’application des sanctions disciplinaires à l’encontre des juges corrompus ; autosaisir par le Parquet de tout fait lié à la corruption, la concussion, la fraude et le trafic d’influence ; créer un pôle financier indépendant auprès de la direction générale de la police judiciaire formé de cadres rompus aux techniques financières, lequel pôle bénéficiera du pouvoir de s’autosaisir et de déférer au Parquet tout contrevenant à la loi sur la corruption, la concussion, la fraude et l’enrichissement illicite.

« S’agissant du volet économique, et sans vouloir énumérer tous les scandales financiers que notre pays a connus et qui l’ont fragilisé sur tous les plans, la principale problématique de notre économie demeure sa nature, précisément sa dépendance aux marchés et aux échanges extérieurs soumis aux fluctuations monétaires. Malgré les atouts que nous offre la nature, le niveau de production agropastorale et halieutique de notre pays est de plus en plus bas. Après le projet ’’Nouveaux villages agricoles’’ que le gouvernement n’a pas pu faire aboutir, nous sommes passés à un autre concept, à savoir les ’’Zones agricoles protégées’’, sans en donner un vrai contenu ou même faire le point des échecs précédents », s’est-il exclamé.

« En ce qui concerne le bien que nous avons de commun, c’est-à-dire le Congo, votre rôle combien important exige de vous un engagement patriotique. Au fond, nous sommes tous emportés par ce rêve de voir notre pays briller dans le concert des Nations. Le développement et le bien-être ne connaissent ni les Partis politiques, ni rivalité Opposition-Majorité. C’est un souci partagé pour le bonheur de tous », a conclu le Premier Secrétaire, en interpelant la presse.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-14 16:55:20

Washington et les dirigeants africains planchent sur le financement des infrastructures et la transition énergétique en Afrique

«Construire un avenir durable : des partenariats pour financer les infrastructures africaines et la transition énergétique », c’est l’un des thèmes qui focalise les débats ce mercredi entre les africains et leurs partenaires américains à l’occasion de la 2e journée du sommet Etats-Unis / Afrique ouvert mardi à Washington.

Les africains sont assez outillés pour évoquer cette question avec l’administration Biden hôte du sommet.

Quasiment tous les pays africains ont élaboré sinon élaborent des stratégies pour concilier la nécessité d’élargir l’accès à l’électricité pour 600 millions de citoyens – la moitié de la population de l’Afrique subsaharienne – dans l’immédiat avec la priorité de construire un système énergétique durable basé sur une énergie propre à long terme pour faire face aux impacts croissants du changement climatique.

Ces stratégies envisagent de financer à la fois la transition à long terme des combustibles fossiles, qui représentent 46 % du mix énergétique actuel du continent, et l’élargissement de l’accès à l’électricité, tout en soutenant le rôle croissant que l’Afrique jouera dans la sécurité énergétique internationale en tant que source de carburants d’aujourd’hui et de demain, y compris les minéraux nécessaires à une économie plus verte.

Cette session s’appuiera sur les résultats des discussions de la COP27 et du G20, ainsi que sur les enseignements tirés des partenariats existants entre les États-Unis et l’Afrique, tels que le Partenariat sud-africain pour une transition énergétique juste (JETP).

Washington veut étudier avec ses partenaires africains des stratégies pour capitaliser sur les opportunités émergentes pour développer et adopter de nouvelles technologies. Il s’agira de mettre en place les bons régimes réglementaires et d’investissement qui attireront les investissements nécessaires et mieux intégreront les marchés africains de l’énergie à l’échelle transcontinentale et mondiale.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-14 16:15:45

Washington annonce une aide de 55 milliards de dollars sur trois ans pour l’Afrique

C’est l’une des principales annonces enregistrées au sommet Etats-unis Afrique qui se déroule du 13 au 15 décembre 2022 à Washington, la capitale américaine, en présence de près de 50 chefs d’Etat dont celui du Congo-Brazzaville, Denis Sassou N’Guesso, et de gouvernement africains.

L’annonce a été faite par le conseiller à la sécurité nationale du président américain Jake Sullivan.

Les États-Unis vont consacrer 55 milliards de dollars (environ 34 mille milliards de FCFA) à l’Afrique sur trois ans.

Les fonds seraient consacrés à la santé et à la réponse au changement climatique, selon quelques précisions livrées par Jake Sullivan sans plus de détails sur les critères à remplir pour bénéficier d’une partie de cette enveloppe.

Jake Sullivan a tout de même assuré que ces financements ne seraient pas liés à l’attitude des pays africains face à la guerre en Ukraine.

Beaucoup des pays du continent refusent en effet de condamner ouvertement la Russie suite à la guerre en Ukraine.

Cette aide marque semble-t-il le nouveau tournant pris par Washington en faveur de l’Afrique.

Donald Trump, l’ancien Président américain avait quasiment ignoré le continent noir très riche en matières premières convoitées par la Chine, l’Inde et maintenant la Russie.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-14 16:09:43

Coup d’envoi de la première édition du sommet Etats Unis / Afrique

Le sommet Etats unis / Afrique a démarré mardi à Washington par un forum de la diaspora et des jeunes leaders, en présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement africains et des responsables américains 8 ans après le tout premier organisé par Barack Obama en 2014.

C’est le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken qui a pris la parole pour le compte du pays hôte du sommet qui durera du 13 au 15 décembre.

Antony Blinken a souligné l’engagement de son pays envers le continent africain. Ce qui n’était pas le cas sous l’administration de Donald Trump.

Dans son discours, M. Blinken a mis en avant l’apport de certains programmes américains en Afrique, dont l’Initiative des jeunes leaders africains et l’Académie des femmes entrepreneurs.

Le président américain, Joe Biden prendra pour sa part la parole jeudi devant tous les chefs d’Etat et de gouvernement invités à ce sommet.

Quelques 49 chefs d’Etat, dont celui du Congo-Brazzaville, Denis Sassou N’Guesso, et de gouvernement prennent part au sommet.

Le Burkina Faso, la Guinée, le Mali et le Soudan n’ont pas été invités. Ces quatre pays, qui ont connu des coups d’État, sont sous sanctions de l’Union africaine. Les États-Unis disent s’être basés sur la ligne de l’UA. Le Tchad, en revanche, est convié puisqu’il n’est pas sous sanctions de l’UA.

Les sujets à l’ordre du jour du sommet sont multiples et variés. L’économie, la paix et la sécurité en Afrique, le changement climatique, la santé et bien d’autres.

Quelques jours avant l’ouverture du sommet, le président américain a déjà annoncé qu’il soutient l’idée d’attribuer un siège à l’Afrique au sein du G20, le groupe rassemblant dix-neuf des économies les plus avancées ainsi que l’Union européenne. Le siège serait attribué à l’Union africaine (UN), l’organisation la plus représentative du continent.

Washington est par ailleurs disposé à densifier ses efforts pour relever le défi de la sécurité en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

La semaine dernière, la secrétaire américaine adjointe pour les Affaires africaines, Molly Phee, a réitéré l’engagement de son pays à relever les défis sécuritaires en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

Les dirigeants africains plaideront pour une reconduction de l’AGOA, mis en place en 2000 et qui arrive à échéance en 2025. Plusieurs délégations africaines estiment que des nouvelles améliorations sont nécessaires pour permettre aux pays africains de profiter pleinement de ce mécanisme.

En rappel, L’African Growth and Opportunity Act (AGOA, en français Loi sur le développement et les opportunités africaines) est une loi du Congrès américain adoptée en mai 2000 et signée par le président Bill Clinton.

Grâce à cette loi 1.800 produits africains peuvent bénéficier de réductions de taxes à l’importation.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-14 15:58:41

Etat-Major de la Garde Républicaine Française : Décoration du Docteur Michel Innocent Peya par la ligue Universelle du bien public

L’écrivain-chercheur congolais de renommée internationale, le docteur Michel Innocent Peya s’est vu décerner la médaille d’or de la Ligue universelle du bien public, dans l'enceinte de l'Etat-Major de la Garde Républicaine Française, le vendredi 9 décembre à Paris.

Cette distinction vient après la médaille d'argent avec palme reçue en 2019. Il reçoit aujourd'hui une medaille d'or, qui vient une fois de plus reconnaître le mérite d’un homme. Michel Innocent Peya, dont l’œuvre littéraire essentiellement axée sur la vulgarisation du noble combat du President Denis Sassou Nguesso, sur la préservation des écosystèmes et partant de la planète, force l’admiration.

Pourtant, cet honneur, Michel Innocent Peya, qui n’en revendique point la primauté, se disant être plutôt un catalyseur, le dédie à celui dont il revient la prépondérance, le Président Denis Sassou N’Guesso, qui est pour lui comme un vivier d’inspiration, dont le combat pour la planète s’articule autour d’un développement responsable, efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.

Cette orientation aussi responsable que viable des enjeux éminemment planétaires, concentre des interactions scientifiques, politiques, économiques, voire socioculturelles dans lesquels Michel Innocent Peya tire le substrat même de son inspiration littéraire. Une vulgarisation desdits principes en somme, tant les enjeux dessinent les contours de la vision écologique de Denis Sassou N’Guesso.

Toujours au front de la bataille pour la protection de l’environnement et la promotion du leadership écologique et climatique du Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, il va s’en dire que le Docteur Michel Innocent Peya magnifie bien le sens du devoir dont la reconnaissance se traduit par le sublime honneur, à l’instar de la médaille d’honneur reçue à l'état-major de la garde républicaine, avenue Henri IV, dans le 4ème arrondissement de Paris.

Cliquez sur la flèche lecture  (photo couverture), pour visionner la vidéo sur la cérémonie de remise de la médaille d'or.

Bertrand BOUKAKA / Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-13 21:11:33

Congo : Denis Sassou N’Guesso au sommet Etats-Unis / Afrique du 13 au 15 décembre à Washington

Le Président de la République, Denis Sassou N'Guesso a quitté Brazzaville ce dimanche 11 décembre 2022 pour Washington où il prendra part du 13 au 15 décembre 2022, au Sommet USA - Afrique.

Le sommet regroupera des chefs d’Etat, de gouvernement et des leaders de la société civile.

Le principal enjeu de ce Sommet sera pour l’administration américaine de démontrer à ses partenaires africains l’engagement des Etats-Unis à l’endroit du continent africain, pour qui l’Amérique a un rôle prioritaire à exercer dans la gestion des grandes questions qui impactent le monde.

Les questions de paix, de sécurité, de santé, de changements climatiques, d’énergie, d’investissement dans les infrastructures, de sécurité alimentaire ainsi que la gestion des impacts liés à la pandémie de la Covid -19, seront au centre de ce sommet.

Ce Sommet intervient après celui organisé par l’ancien Président américain, Barack Obama en 2014.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-11 17:17:33

Coupe du monde 2022: le Maroc élimine le Portugal et devient le premier pays africain à atteindre les demies d’un Mondial

Le 10 décembre 2022 marquera-t-il l’histoire du football africain ? Après l’Espagne en huitièmes de finale, l’équipe du Maroc a, une nouvelle fois, réussi un grand exploit en éliminant le Portugal de Cristiano Ronaldo (1-0).

Les hommes de Walid Regragui sont désormais dans l’histoire en devenant le premier pays d’Afrique et du monde arabe à atteindre les demi-finales d’une Coupe du monde.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-10 17:08:54

Congo : Si le journalisme ne m'avait pas kidnappé, je serais devenu un artiste-musicien ou un boxeur (Michel Mboungou-Kiongo)

Si le journalisme ne m'avait pas kidnappé, je serais devenu un artiste-musicien ou un boxeur. Car ce sont deux arts majeurs qui me transportent au-delà de ma condition humaine, a écrit Michel Mboungou-Kiongo, ancien DG de Télé Congo (1994-1997), sur sa page Facebook.

«J'ai grandi dans la musique. Déjà enfant, tous mes frères et toutes mes sœurs vivaient pleinement dans la musique. Une de mes sœurs avait pour mari un chef d'orchestre : Ok Band. Tout l'orchestre et les musiciens habitaient chez nous. Notre père le leur avait permis.

Enfant, je jouais avec tous les instruments de musique. Je me suis intéressé à la flûte, puis à la guitare. Je connais la plupart des instruments de musique. J'ai été bercé par la rumba des années 1950 et 1960. Car un de mes frères aînés, Mahoungou, était parti de l'autre côté du fleuve Congo à ses 20 ans. Si bien que sa nouvelle patrie d'adoption a occasionné un effet de pays presque mythique, tout à la fois lointain et proche dans nos cœurs.

Car, en silence, mais dans un élan d'amour pour ce frère parti, et presque perdu pour la famille, chacun de nous rêvait, en secret, dans ses pensées les plus follement chahutées par cette longue absence silencieuse, qu'il reviendra un jour. Et moi, et probablement nombreux parmi, je caressais au creux de mon cœur d'enfant, qui plus est le benjamin de la fratrie, le muana nsuka, le rêve d'aller un jour visiter ce pays pour retrouver ce frère parti loin de la famille, et qui nous manquait tant.

Là-bas, il avait épousé une femme et eu deux enfants. L'aînée, était une fille à qui il donna le nom de notre mère, Bouanga. Le second, fut un garçon. Il nous avait envoyé une photo de famille sur laquelle nous pouvions le voir comment il était devenu, sa femme leur premier enfant dans ses bras. La fillette était visiblement âgée de six mois environ.

Jamais, il n'était revenu au Congo Brazzaville. Alors, le Congo Léopoldville devint une seconde patrie d'adoption pour notre famille. Toutes les sonorités du Congo Léo étaient présentes dans notre famille.

Nous écoutions la musique de là-bas, celle qui provenait de la rive gauche du majestueux fleuve Congo, charriant tous les dénominateurs communs sociologiques et culturels le long de ce grand couloir de vie, dont je souhaitais que le limon crée un pont entre ces deux capitales les plus rapprochées au monde, à peine séparées par le pool Malebo, une langue d'eau de moins de cinq kilomètres à certains endroits du deuxième fleuve le plus puissant du monde.

À l'adolescence, j'ai découvert la musique pop et le Rock'n Roll. J'écoutais les variétés françaises, mais surtout la pop, la soul et le jazz. Je connaissais tous les musiciens produits par la Motown. Puis, je suis tombé dans la salsa portoricaine et cubaine dont les grands noms avaient des sonorités exotiques comme Johnny Pacheco, Celia Cruz, Jose Chambo, etc. Il s'en est suivi l'épisode de la musique haïtienne avec le succès fracassant des groupes comme Shleu-Shleu... Ensuite, c'était la vague Reggae avec les Jimmy Cliff, Bob Marley, Peter Tosh, etc. J'ai fait l'expérience bouleversante de la musique sud-africaine. Et là, Myriam Makeba a été La révélation.

Au sortir du lycée, l'entrée dans le monde du travail et la poursuite des études universitaires, j'ai rencontré l'univers musical ouest africain. J'ai aimé la musique de Salif Keïta, les Amazones de l'armée guinéenne, Bella Belo, Youssou N'Dour, Baba Male, Francis Bebey, Manu Dibango, Eboa Lotin, Youssou Ndour, Baba Male, etc.

Pendant mon séjour en France, je me suis pris en plein visage la tsunamique de la musique antillaise avec les Kassav. C'était renversant et enivrant. Comment ne pas être heureux en baignant dans un tel torrent de sensualité ensoleillée dans un pays où le froid gelait même l'eau des canalisations ! Mais le nirvana, était l'amour. J'étais amoureux. J'étais aux anges. Même la neige congelée de l'hiver 1984, ne parvenait pas à me décourager.

C'est dans cette atmosphère froide mais aux ambiances chaudes de l'amour que j'ai rencontré la musique classique : Hendel, Beethoven, Mozart, Vivaldi, Pachelbel, et bien d'autres porteurs de symphonies exquises ont élargi mon horizon musical et ouvert mon esprit à l'universalité artistique. Je me sentais complet. Je me sentais fort comme un rock.

En fait, si le journalisme ne m'avait pas kidnappé, je serais devenu un artiste-musicien ou un boxeur. Car ce sont deux arts majeurs qui me transportent au-delà de ma condition humaine ».

Michel Mboungou-Kiongo ancien DG de Télé Congo (1994-1997)

Créé le 2022-12-10 16:54:15

RDC - Musique : Décès de l’artiste Tshala Muana

Elle était donnée pour morte depuis une semaine, Tshala Muana était en fait en soins intensifs et vraisemblablement dans un coma irréversible. À 64 ans, « La reine du mutuashi » est finalement décédée aux premières heures de la matinée du samedi 10 décembre, à Kinshasa. La nouvelle a été annoncée par sa famille, notamment son époux.

« Aux petites heures de ce matin, le bon Dieu a pris la décision de reprendre la Mamu nationale Tshala Muana. Que le bon Dieu soit glorifié pour tous les bons moments qu’elle nous aura fait passer sur cette terre. Adieu Mamu de moi », a-t-il écrit dans un message publié sur les réseaux sociaux.

Aucune précision n’a été donnée sur les causes du décès.

Élisabeth Tshala Muana Muidikayi est entrée dans la vie publique comme une danseuse, une chanteuse puis une productrice, avant d’embrasser une brève carrière politique.

Sa beauté, sa voix et son coup de rein dont la volupté prenait source dans le folklore du Kassï avaient conquis l’Afrique et séduit le monde, au point de faire de Tshala Muana une artiste de dimension planétaire.

Oui, elle est devenue célèbre en ayant modernisé et donné ses lettres de noblesse au folklore du peuple Luba, le Mutuashi. De fait, Tshala Muana en était devenue la reine, aussi l’appelait-on la « Reine du Mutuashi ».

Tshala Muana était aussi appelée par les congolais "Mamu Nationale" (mère de la Nation).

Sa discographie s’est imposée à travers tous les continents où ses chansons dont l’originalité du terroir est sublimée par l’orchestration toute aussi raffinée, ont presque toutes été acceptées comme des chefs-d’œuvre.

Au faite de sa gloire, Tsala Muana accumule les sollicitations des médias. De plus en plus de magazines féminins affichent en une le portrait de la sublimissime chanteuse dont la beauté et le déhanché mettent tous les hommes d'accord. Et il faut bien que jeunesse se vive. L'artiste en usera, sans regrets.

À Paris où elle est installée Tsala Muana décrochera même un contrat d’exclusivité avec Amina, « le magazine de la femme africaine », où son image tapisse de nombreuses pages d'articles tout aussi évocateurs, d'une actualité toujours riche.

En 1997, de retour au pays après une vingtaine d'années passées à Paris, Tshala Muana s'engage en politique. Ce qui lui vaudra plus tard, après le départ de Joseph Kabila, bien de démêlés avec les nouvelles autorités du pays et même des passages dans les locaux de l’Agence nationale du renseignement.

Certaines de ses prises de position et même ses chansons étant jugées subversives. Sa dernière composition : « Ingratitude » sera principalement ciblée.

Depuis de nombreux mois déjà, Tshala Muana faisait face à des ennuis récurrents de santé. Plusieurs fois elle avait été hospitalisée pour des problèmes d’hypertension artérielle, entre autres maladies.

Née le 13 mai 1958 à Élisabethville (aujourd'hui Lubumbashi), Tshala Muana s’est éteinte le 10 décembre 2022 à Kinshasa, à 64 ans.

Les mélomanes garderont de Tshala Muana, le souvenir d’une étoile qui aura brillé de toute sa clarté et ses chansons continueront de perpétuer sa mémoire.

Adieu l’Artiste !

Bertrand BOUKAKA / Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-10 09:52:50

Alain Mabanckou était invité au défilé des Métiers d'Art de Chanel

L’écrivain franco-congolais, Alain Mabanckou, auteur d'une dizaine de romans dont Verre Cassé (2005) et Mémoires de Porc-épic (prix Renaudot 2006) était invité au défilé des Métiers d'Art de Chanel aux côtés de l’inégalable Naomi Campbell, mannequin, chanteuse, productrice et actrice britannique, d'ascendance jamaïcaine.

Présenté chaque automne, le défilé des Métiers d'Art de Chanel célèbre l'excellence de ses différentes maisons d'artisanat.

Véritable hommage au savoir-faire des Métiers d’art, ce défilé témoigne une fois de plus de l’attachement de Chanel à cet héritage artisanal d’exception dans le monde entier. Un défilé dont l'idée appartient à Karl Lagerfeld et qui a pour ambition de montrer l'étendu des savoirs-faire français en matière d'artisanat de mode.

C’est en 2002 que le directeur artistique de la Maison a lancé cette collection rue Cambon.

Si les deux premières collections ont été présentées dans les salons de la maison Rue Cambon, Karl Lagerfeld a rapidement décidé de faire voyager ces défilés hors-calendrier. Tokyo, New York, Londres, Moscou, Shanghaï : chaque année la collection des Métiers d’Art est présentée dans une des grandes villes du monde, certaines étant intrinsèquement liées à l’histoire de Gabrielle Chanel.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-09 12:06:23

France : L’Association Kiminou « Icole pour tous » organise une exposition-vente solidaire au Centre Commercial So-Ouest à Levallois-Perret

L’Association Kiminou « Icole pour tous » organise jusqu’au 24 décembre prochain, une exposition-vente solidaire d’objets Africains au Centre Commercial So-Ouest (devant H&M), à Levallois-Perret, une commune française située sur la rive droite de la Seine, dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France.

Grâce à la grande générosité des membres de l’Association Kiminou « Icole pour tous » de France et du Congo-Brazzaville et leur présidente Mme Berthe Blanche Laval Mouandza, toutes les œuvres d’arts exposées et vendues seront destinées à financer le grand projet de rénovation de la bibliothèque de la ville de Nkayi, de la toiture au sol, la salle multimédias, le studio, le hall, la galerie d’art pour éviter que ça s’effondre, ainsi que des éléments décoratifs pour les protéger.

Le but visé, donner un espace d’étude et de travail digne aux enfants de familles pauvres de la cité sucrière et des villages environnants.

Des pièces rares en bois et en porcelaine pour la déco de vos maisons en cette période des fêtes de fin d’année, bureaux et autres espaces de travail, de réception, bijoux, porte-clés, polos, casquettes, clés USB… sont au rendez-vous sous les voûtes du Centre Commercial So-Ouest (devant H&M), à Levallois-Perret.

Aidez l’Association Kiminou « Icole pour tous » à venir en aide aux enfants démunis du Congo-Brazzaville en effectuant un achat d’un objet d’art Africain à des prix défiant toute concurrence.

Cet événement solidaire à Levallois-Perret intervient trois mois après celui de la ville d’Orléans sur les rives de la Loire.

La vocation de l’Association Kiminou « Icole pour tous », est d'aider, accompagner et soutenir gracieusement les jeunes dans leur éducation et leur scolarisation au Congo-Brazzaville.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-09 11:26:26

Congo : Une clinique médicale multidisciplinaire privée aux allures futuristes voit le jour à Brazzaville

«Si ta santé n'est pas bonne rien n'ira bien loin » disait Meily Chen. Et aujourd'hui, Brazzaville franchit une nouvelle étape dans la consolidation de son offre « Santé » en s'équipant d'un ensemble hospitalier novateur : la clinique médicale du Château d’eau de la Fondation Matété (133, Avenue de l’auberge Gascogne). Ce projet qui a reçu un bel accueil de la part de la population, comme le fruit «d'une véritable réflexion sur l'organisation du système de santé du futur », propose depuis septembre dernier, le meilleur des pratiques médicales et délivre des soins personnalisés de haute qualité. Elle est le symbole d'un virage de modernisation et d'une nouvelle page qui s'ouvre dans le domaine de la santé au Congo. Cela devrait améliorer le service aux personnes soignées. Cet établissement qui compte parmi les plus modernes de la sous-région Afrique Centrale, offrira la possibilité aux congolais de se soigner à moindre cout localement et permettra aussi à terme, le développement du tourisme médical au Congo. Une véritable révolution !

Située au quartier Château d’eau, au cœur d'une zone urbaine en pleine expansion, la clinique médicale de la Fondation Matété offre une nouvelle impulsion à l'offre de soins de la capitale congolaise. Depuis son origine, le projet est animé par la volonté de servir l'intérêt collectif, en améliorant continuellement la qualité de ses services.

Par son envergure (35 lits et places dont 4 VIP et 15 individuels avec accès au Wifi), la clinique médicale de la Fondation Matété compte parmi les acteurs sanitaires majeurs du pays.

«Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays » disait John Fitzgerald Kennedy.

Cette citation est un appel fort lancé à chaque citoyen pour l'inviter à vivre pour sa patrie. C'est une invite au don de soi, au partage, à la solidarité, à l'apathie. Elle nous invite à témoigner des valeurs humaines au lieu d'être des hommes de succès. Même si ce n’est pas à la portée de tout le monde d’aider son pays, cette citation a le mérite de réveiller le patriotisme et d’encourager les bonnes initiatives.

Le Dr Julien Ignace Matété Mounoi a appliqué cette belle citation pour apporter sa pierre à l’édifice et dans son domaine de prédilection : la santé de ses compatriotes.

Le Dr Julien Ignace Matété Mounoi a dû donc surmonter toutes les entraves pour concrétiser intelligemment et admirablement ce projet salvatrice.

Un objectif : l'Excellence

Les progrès de la médecine permettent, dans l'intérêt du patient, de raccourcir les durées de séjour et de favoriser les prises en charge dans la journée.

Une attention particulière a été portée, dans la conception du bâtiment, pour concilier les différents flux, par nature très différents : logistique, technique, patients, accompagnants, personnels soignants, etc.

La conception du bâtiment a donc constitué un véritable défi. L'organisation de l'établissement a été revisitée dans son ensemble pour trouver les innovations nécessaires en matière de prise en charge, avec leur déclinaison architecturale.

Un projet en marche !

La clinique médicale de la Fondation Matété repose sur un socle de cinq niveaux. La clinique qui souhaite être à la pointe des services de santé, est administrée par une équipe de médecins chevronnés. Elle dispose de nombreux services : Radiologie, Stomatologie, Ophtalmologie, Gynécologie, Cardiologie, Pédiatrie, Psychologie, Neurologie, Urologie, Endocrinologie, Hématologie, Rhumatologie.

La clinique dispose également un congélateur en panneau solaire pour la conservation des vaccins, un restaurant, une salle de réunion du staff, 4 box de consultation, l’accueil, deux salles de prélèvements labo, une salle de soins, trois salles d’hospitalisation, une pharmacie, une salle de réanimation avec trois lits, un bloc opératoire, un bloc d’accouchement, une salle de néonatologie, une salle de garde pour médecins, des salles d’hospitalisations équipée de wifi, des différents labo de la reproduction FIV (Fécondation in vitro).

Le bonheur c’est simple comme un coup de fil

Femmes en couple et femmes non mariées, mais aussi femmes sans souci médical désireuses de conserver leurs gamètes, la clique médicale de la Fondation Matété accompagne toutes les femmes dans leur projet parental.

La fécondation in vitro (FIV) consiste à reproduire au laboratoire ce qui se passe naturellement dans les trompes : la fécondation et les premières étapes du développement embryonnaire. Elle se déroule en six étapes : La stimulation ovarienne, le déclenchement, le prélèvement, la fécondation, le transfert d'embryons et la grossesse.

Au-delà de l'acte médical, il s'agira d'accompagner les futurs parents pour les préparer à la réalité de l'enfance.

 

La construction du bâtiment de la clinique médicale de la Fondation Matété a été l’un des plus importants chantiers hospitaliers à Brazzaville de ces dernières années.

Un projet qui force respect et admiration.

Et c’est le Congo qui gagne !

Jarele SIKA/ Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-09 08:44:09

Université Marien-Ngouabi : les vacataires brandissent le spectre d’une grève générale

C'est un véritable bras de fer qui s'est ouvert entre les enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi et l'État. A compter du 12 décembre, ils vont relancer leurs manifestations qui ne prendront fin qu’au moment où une solution sera trouvée à leurs revendications.

« Ayant constaté le non aboutissement des clauses consignées dans le relevé des conclusions issues de la réception du collectif des enseignants vacataires de l’université Marien-Ngouabi par la primature en date du 17 octobre 2022, relatives au recrutement de ces derniers en qualité de permanents et au paiement des heures de vacation des années académiques 2018-2019, 2019-2020, 2020-2021, 2021-2022, le collectif des enseignants vacataires s’est vu obliger de reprendre ses manifestations suspendues le lundi 17 octobre 2022 » », indique la lettre d’information que ce collectif a adressée au président de l’Université Marien-Ngouabi, le 7 décembre 2022.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-08 21:18:37

Congo : Destin Gavet a été libéré après six jours de détention illégale

Le président du Mouvement républicain, Destin Gavet vient d'être remis en liberté après six (06) jours de détention illégale à la Centrale d'Intelligence et de la Documentation de Pointe-Noire.

«Je vous confirme que J'ai été libéré ce Jeudi 08 décembre 2022 à Brazzaville. En effet, ce matin aux environs de 09h00 J'ai été transféré de Pointe-Noire pour Brazzaville par le Vol régulier d'Africa Airlines. C'est une fois arrivé à Brazzaville que J'ai été informé de ma liberté. J'ai eu à passer six (06) jours de détention illégale à la Centrale d'Intelligence et de la Documentation de Pointe-Noire. Jusqu'à ma libération, aucun motif ne m'a été notifié. Je tiens à remercier vivement les Partis Politiques, les organisations de la société civile, les médias, les personnalités, le Peuple Congolais en Général, la Jeunesse Congolaise en particulier, la diaspora Congolaise ; car tous, ont pris une posture solidaire conduisant à ma libération. Dans les jours à venir, Je reviendrai vers vous pour des informations complémentaires », a écrit Destin Gavet sur sa page Facebook.

D'après une source proche du dossier, cette interpellation serait liée à sa campagne de sensibilisation lancée il y a quelques semaines pour exiger la libération du général Jean Marie Michel Mokoko et d'André Okombi Salissa.

Le principal reproche qui serait fait à Destin Gavet est d'attribuer au général Jean Marie Michel Mokoko et à André Okombi Salissa le qualificatif de "prisonniers politiques" alors que ces derniers ont été condamnés respectivement à 20 ans de prison à l'issue d'un procès.

Par ailleurs, Destin Gavet a fait imprimer des tee-shirts portant cette mention de "prisonniers politiques" qui devaient être distribués à Pointe-Noire et ailleurs.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-08 20:32:22

La reprise des vols de la société ECAir est prévue pour mars 2023

Equatorial Congo Airlines (ECair), qui avait déposé le bilan en 2016 en raison de son surendettement, va relancer ses activités en mars 2023.

Cette annonce a été faite par sa directrice générale Fatima Beyina-Moussa.

Le 7 janvier 2022, Jean-Marc Thystère-Tchicaya, le ministre congolais des Transports, et Denis Christel Sassou N’Guesso, le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, ont signé à Brazzaville un mémorandum d’entente avec la société sud-africaine Allegiance Capital pour permettre à ECAIR, de refaire surface.

Depuis 2016, le gouvernement avait exprimé à plusieurs reprises sa volonté de relancer les activités de la compagnie-reine du ciel congolais, sans pour autant présenter de plan concret.

Le partenaire sud-africain Allegiance apportera un investissement initial d’environ 15 milliards de F CFA [23 millions d’euros]. Cet apport en numéraire va permettre de réaliser des investissements techniques, de régler la question de la dette sociale et d’assurer les vols nationaux, pour commencer.

En 2016, l’État congolais détenait 99,99% du capital d’ECAir. La nouvelle répartition du capital n’a pas été divulguée.

Si l’apport en numéraire d’Allegiance Air devrait, selon les autorités congolaises, permettre de « régler la dette sociale » d’ECAir, plusieurs questions subsistent s’agissant de la santé financière de ce dernier et de la disponibilité des capitaux nécessaires à sa relance et à ses opérations futures.

Il y a encore quelques mois, et jusqu’en août 2021, plusieurs ex-employés d’ECAir avaient organisé une série de manifestations devant le siège de la compagnie, à Brazzaville. Ils réclamaient cinq ans d’arriérés de salaires et dénonçaient le silence des autorités face à cette situation.

Créée en 2011, la compagnie aérienne, qui se voulait la vitrine du Congo à l’étranger, a connu une série de déboires financiers. Ainsi, en octobre 2016, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) l’a contrainte à cesser ses activités en raison d’arriérés de paiements qu’elle lui faisait encourir. Des frais qui « n’auraient pas dû être trop importants, puisqu’il ne s’agit que d’une petite partie des coûts totaux d’une compagnie aérienne », s’était étonné, en 2018, Tomas Chlumecky, associé de la société Avaero Capital Partners, sise à Lagos et spécialisée dans la structuration de deals dans le secteur aérien.

À la fin de 2015, un an avant son dépôt de bilan, ECAir affichait une dette vis-à-vis de ses fournisseurs de près de 14 milliards de F CFA. Ses dettes financières atteignaient, elles, 124 milliards de F CFA, dont 39 milliards sous forme de « crédit-bail et contrats assimilés ». Son capital social avait bondi de 100 millions à 65 milliards de F CFA entre 2013 et 2014, non en raison d’une injection de capitaux frais, mais à la suite de la « conversion de la créance de l’actionnaire majoritaire » – en l’occurrence, l’État congolais.

Selon nos informations, les premiers vols relieront Brazzaville à Pointe-Noire, une liaison sur laquelle des concurrents tels qu’Africa Airlines, Canadian Airways Congo et Trans Air Congo sont déjà très présents.

Les vols seront assurés par le Boeing 737 que ECAir avait envoyé à Addis-Abeba pour des travaux de maintenance et qui a été renvoyé à Brazzaville depuis presque un an. Pour accompagner ce nouvel élan, la compagnie s’attèle à organiser le retour d’une partie de la flotte restante, clouée à Johannesburg.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2022-12-06 16:25:40

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