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Le Gouvernement de la République, à travers le Ministère en charge de la fonction publique, organise du 9 décembre 2022 au 27 janvier 2023, à Brazzaville, l’opération d’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat et des enseignants volontaires et communautaires du Ministère de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation (MEPPSA). Ceci, dans le but de consolider les résultats du recensement physique des agents civils de l’Etat sur l’ensemble du territoire national et dans les missions diplomatiques et consulaires du Congo à l’étranger, tenu en 2016.

En effet, cette opération d’enrôlement biométrique est organisée avec l’appui du Groupe de la banque mondiale, à travers le projet des réformes intégrées du secteur public (PRISP) et le projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (PASEED).
Par conséquence, l’objectif ultime, la maitrise des effectifs des fonctionnaires de l’Etat et la masse salariale. Outre cet objectif principal, cette opération d’enrôlement a pour but de : consolider les résultats du recensement physique des agents civils de l’Etat de 2016 ; mettre à jour le fichier des agents civils de l’Etat ; alimenté le système intégré de gestion des ressources humaines de l’Etat (SIGRHE) ; assurer l’automatisation du processus d’admission à la retraite des agents civils de l’Etat ; garantir la gestion prévisionnelle des enseignants volontaires et communautaires du MEPPSA.
Cette opération d’enrôlement biométrique réservée spécialement, les agents civils de l’Etat recensés physiquement en 2016 ; les agents civils de l’Etat non recensés en 2016 ; les agents nouvellement recrutés et les enseignants volontaires et communautaires du MEPPSA.
Concernant les agents civils de l’Etat recensés physiquement en 2016, les pièces exigées sont : photocopie d’acte de naissance ; arrêté d’adjonction, de suppression ou de changement de prénoms ; jugement civil d’adjonction, de suppression ou de changement de prénom (s) ; ancien NUI (le cas échéant) : NUI des parents, des enfants et des conjoint (e)s (le cas échéant) ; bulletin de solde (récent) ; relevé d’identité bancaire (RIB) ; arrêtés des différentes promotions ; note de nomination à la fonction actuelle ; attestation de présence au poste ; actes de naissance des enfants à charge ; acte de mariage (cas échéant) ; attestation d’immatriculation à la CNSS pour les agents non-titulaires (contractuels).
Cependant, les agents civils de l’Etat nouvellement recrutés doivent, quant à eux, fournir : décret ou arrêté de recrutement ; note de première prise de service ; attestation de présence au poste ; diplôme justifiant le grade actuel ; photocopie de pièce d’identité en cours de validation ; photocopie de l’acte de naissance ; deux (2) photos d’identité ; dernier bulletin de solde ; texte de dernière promotion ; autorisation de mise en stage ; attestation de détachement, de disponibilité ou de congé maladie de longue durée ; acte de mariage (le cas échéant) ; actes de naissance des enfants à charge ; arrêté d’adjonction, de suppression ou de changement de noms ; jugement civil d’adjonction, de suppression ou de changement de prénoms ; ancien NIU (le cas échéant) ; NUI des parents, des enfants et des conjoint (es), le cas échéant ; relevé d’identité bancaire (RIB) ; arrêtés des différentes promotions ; note de nomination à la fonction actuelle et une attestation d’immatriculation à la CNSS pour les agents non-titulaires, c’est-à-dire, les contractuels.
Les enseignants volontaires et communautaires du MEPPSA, dénommés communément « appelés volontaires » doivent fournir les pièces suivantes : note de service ou attestation de bénévolat/prestation ; certificat de prise de service ; attestation de présence au poste ; diplôme de fin de formation ; photocopie de pièce nationale d’identité en cours de validité ; photocopie de l’acte de naissance ; deux(2) cartes photos d’identité en couleur ; acte de mariage, le cas échéant ; actes de naissance des enfants à charge ; arrêté d’adjonction, de suppression ou de changement de noms ; jugement civil d’adjonction, de suppression ou de changement de prénoms ; ancien NIU, le cas échéant ; NIU des parents, des enfants ou des conjoint(e)s (cas échéant) puis le relevé d’identité bancaire (RIB).
Ainsi donc, cette opération de recensement et d’enrôlement des agents civils de l’Etat, des volontaires communautaires du Ministère de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation (MEPPSA), qui démarre le 9 décembre prochain et prendra fin le 27 janvier de l’année prochaine ne concernera que le département de Brazzaville, uniquement.
Pour cette première phase de recensement et d’enrôlement des agents civils de l’Etat et des enseignants volontaires communautaires, dans le département de Brazzaville les sites retenus sont : les Ministères ; les sièges des institutions constitutionnelles ; sièges des établissements publics ; Préfecture ; Mairie centrale ; les sièges d’arrondissements et les structures publiques qui y sont implantées et le siège de l’île Mbamou.
Signalons qu’après cette première phase qui ne concerne que le département de Brazzaville, la seconde phase de l’opération de recensement et d’enrôlement des agents civils de l’Etat et des enseignants volontaires et communautaires du MEPPSA se fera deusio, dans les autres départements du pays, au sein des sièges des préfectures, des mairies, d’arrondissements, des communes et des communautés urbaines et des districts puis, tertio, à l’étranger, dans les sièges d’ambassades et des missions diplomatiques.
Il sied de noter que la confidentialité des données biométriques est garantie conformément à la loi n°29-2019 du 10 octobre 2019, portant protection des données à caractère personnel. « Des données fiables pour construire demain ». Le recensement et l’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat, des enseignants volontaires et communautaires du MAPPSA, sous la férule du Gouvernement de la République, par le biais du Ministère de la fonction publique est une nécessité impérieuse pour mon pays et la gestion de ma carrière administrative.
Cette opération permettra à notre pays de disposer d’une base des données fiables et de résoudre le problème épineux de la maitrise des effectifs et de la masse salariale de la fonction publique. Pour la réussite totale de cet enrôlement biométrique, tous les moyens technologiques ont été mis en place : on peut se faire enrôler en ligne via le site web : https://fonctionpublique.gouv.cg/servicesauxusagers/teleservices/enrôlement.
Pour des plus amples informations appeler les contacts ci-après : 067831718 / 056918383.
Le recensement et l’enrôlement peut également se faire via : Facebook, Twitter, YouTube et Instagram. Un numéro vert est même prévu, pour d’éventuelles urgences, c’est le 15-16.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-12-06 15:53:10
Ce lundi matin, le véhicule de la société nationale des pétroles du Congo (SNPC), a percuté et cassé l’aile droite d’un avion de Canair.

Le véhicule venait pour ravitailler l’avion de Canair en kérosène.

On note d'importants dégâts matériels.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-12-05 16:37:55
Une baleinière a pris feu au port de Yoro ce lundi 5 décembre 2022 en début d'après-midi. Le port de Yoro, lieu où accostent des petites embarcations de pêcheurs et de transport des produits vivriers, situé à Mpila en amont du beach fluvial de la capitale congolaise.
Elle contenait principalement des produits pétroliers que les trafiquants font passer clandestinement en RDC.

Si, pour l'instant, on ne déplore aucun mort, on note cependant d'importantes pertes matérielles.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-12-05 16:06:04
A la suite des négociations entre le Ministère congolais de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement Local et l’union des syndicats des Mairies du Congo (USYMCO), à l’invitation du ministre Raymond Zéphirin Mboulou, les participants ont décidé la levée de la grève déclenchée dans toutes les Mairies du Congo le 1er décembre 2022. Le gouvernement assure que tout est mis en œuvre pour que la situation se normalise.
A cet effet, le gouvernement congolais s’est engagé le 3 décembre 2022 :
sur la demande de paiement des cinq mois de salaires, le gouvernement a débloqué deux mois de salaires. Ce paiement prend en compte les salaires et les cotisations sociales.
Sur le paiement des rétrocessions des impôts et taxes des collectivités locales, le gouvernement a pris le ferme engagement de rationaliser les procédures du guichet unique de paiement, afin de permettre le versement régulier centimes additionnelles des impôts et taxes, grâce auxquels, les collectivités locales prennent en charge les arriérés des salaires et des cotisations sociales.
Sur le versement des subventions de l’Etat en vue de garantir la tenue des sessions des conseils et le paiement des salaires des agents locaux, le gouvernement s’emploie à étudier, dans un premier temps, la possibilité du versement régulier des salaires des agents des collectivités locales (des départements et communes). Ces versements des salaires sont assortis de la partie décimale que constitue les cotisations sociales.
Il revient donc aux ordonnateurs de veiller aux reversements réguliers de ses cotisations à la CNSS.
Enfin, sur les arriérés dus par les collectivités locales aux agents locaux et à la CNSS, le gouvernement suggère à chaque collectivités locales de négocier les moratoires d’apurement, ceci pour permettre la consolidation de la dette, la recherche des solutions pour son apurement et la négociation du retranchement des pénalités.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-12-04 15:27:56
Tel est désormais le constat. Des pseudos « combattants » naguère hostiles au gouvernement congolais reçus au nom de la paix par des autorités du pays. Des vidéos des exhibitions des quantités faramineuses d’argent, de grosses coupures en euros, avec des commentaires qui en désignent la provenance et les remerciements qui s’y rattachent, inondent les réseaux sociaux. D’autres vidéos présentent les disputes après un partage mal assuré de l’argent prétendument obtenus des autorités congolaises, par des égarés qui auraient décidé de rentrer dans les rangs. Autant ces vidéos créent le Buzz sur la toile, autant elles suscitent de l’incompréhension auprès de ces nombreux autres patriotes pourtant bien connus, mais laissés pour compte, alors qu’ils ont de tout temps bataillé contre ces égarés qui les prenaient pour des traitres, des ennemis de la République. Des égarés qui peuvent se targuer d’avoir reçu ce qui apparait comme une belle prime à l’incivisme et au discrédit qu’ils ont de tout temps causé aux autorités et à leur pays.
Ce constat est d’autant plus insupportable pour ceux des patriotes vivants au Congo, dépourvus d’emplois, qui voient chaque jour les opposants d’hier nommés aux postes de responsabilité, récompensés de leur incivisme, mieux de l'injure distillée à souhait contre les autorités du Pays, lors de leur traversée du désert.
Pendant ce temps, ces congolais respectueux des institutions et qui continuent de défendre bec et ongles le pays et ses institutions sans que les mêmes autorités n’accordent la moindre considération à ses dignes fils du Pays, sont laissés pour compte et beaucoup disent qu’ils sont « à la limite traités pour de la merde ».
La Paix chèrement acquise avec l’implication personnelle du Président de la République Denis Sassou N’Guesso, est devenue pour certains, un véritable fond de commerce exploité par une frange des congolais véreux, en deal avec certains décideurs qui font aussi de la surenchère politique leur créneau.
En offrant des primes d’incivisme aux congolais « égarés », certaines autorités encouragent l’incivisme. Elles brouillent de ce fait le message de paix et de responsabilité prêché de longue date par le Président de la République et créent il va s’en dire, une démobilisation sournoise auprès de ceux qui se sentent délaissés et se demandent naturellement : « à quoi bon ... »

Quelle place pour les patriotes dévoués, respectueux des lois et règlements pour ne pas dire des institutions et des autorités de la République ? S’opposer systématiquement ou sauvagement deviendrait-il le seul moyen de se faire entendre ou d’être récompensé par les autorités du Pays ?
Il est vrai que la paix n’a pas de prix. Et si débourser quelques subsides permettrait de la garantir, auprès d’une frange des congolais « égarés » qui ont de tout temps œuvré à discréditer le Congo et ses dirigeants, violentant au passage les autorités, distillant haine et calomnie à travers des actions hostiles, quoi de mieux.
Cependant, l’exhibition ostentatoire de cet argent engrangé comme « rançon de la paix » par des pseudos combattants, produit auprès de ceux des autres congolais, qui de tout temps se sont opposés aux pratiques de ces égarés, le sentiment de se sentir désabusés.
Beaucoup de ces congolais, luttent par patriotisme, à faire un contrepoids face aux manœuvres dilatoires et autres allégations mensongères ciblant les institutions de la République. Ils se dressent face aux brigands, quand le pays est trainé dans la boue, quitte à en subir parfois des menaces allant jusqu’à l’atteinte de leur intégrité physique. Désormais, ils sont simplement dégoûtés.
S’ils ne sont pas émoussés dans leur conviction pour ce cher Congo qu’ils portent chevillé au corps, ces patriotes sont raillés par leurs ‘’ennemis’’ d’hier, qui désormais entrés dans les rangs, les narguent outre mesure, en exhibant des postes ou des colossales sommes qui apparaissent comme leur prime à l’incivisme envers leur pays.
Certains de ces congolais touchés dans leur chair par cette indifférence des autorités congolaises à leur égard, sans le moindre regard face au travail non négligeable connu pourtant de tous qu’ils abattent et pour lequel ils s’entendent toujours dire « tenez bon », de la part de certaines autorités du pays, osent la comparaison avec l’histoire de l’enfant prodigue, dans la bible.
D’autres de ces congolais qui tant par leurs écrits ou leurs prises de position dans des tribunes, ont toujours défendu le Congo, ressentent l’amertume sur cette différence de traitement qui leur revient telle une insulte et qui est loin de les motiver.
Pourtant, ceux-là, ont dans des sujets divers et variés, de tout temps, aiguisé leur plume, pour apporter la réplique, notamment face aux articles mensongers publiés sur les réseaux sociaux ou sur des forums de discussions, instillant un travail de sape et de discrédit, ciblant les hautes autorités du pays, le gouvernement de la république ou encore les parents des dirigeants, tous choisis au gré de la nuisance qui justifie la publication.
Ces congolais se sont dressés comme de véritables pare-feux, face à ces élucubrations tentant de décrédibiliser autant le pays que ses dirigeants.
Désormais, l’ennemi d’hier jubile et brasse les billets de banque, tandis que, eux, les fidèles, rongent leur frein. Même si à leur égard, certains osent reconnaître à demi-mots que « l’injustice envers ces compatriotes qui mouillent les maillots pour la cause nationale, est trop flagrante et risque de créer une démobilsation lourde de conséquences ».
Aryelle KAMBISSY/ Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-12-03 07:37:48
L’opposant congolais, Destin Gavet Elongo, président du Mouvement Républicain (MR), a fait l’objet d’une arrestation ce vendredi à 14h par des agents de la DGST à son domicile à Pointe-Noire. Rien ne lui a été notifié, selon des sources concordantes.
Destin Gavet Elongo, est un Ingénieur Technicien en forage et production pétrolière à l'Institut du Pétrole et du Gaz (Kinshasa -RDC) et défenseur des droits humains depuis 2011, formé à l'Institut congolais de formation international en droits humains.
En 2012, il crée l'association des jeunes luttant contre les injustices sociales; ensuite un parti politique, dénommé : "Mouvement Républicain" (MR) en août 2017 à Dolisie dans le Niari, en République du Congo. Le MR est un parti d'opposition, d'idéologie libérale et progressiste.
En tant que Président Exécutif de ce parti, il souhaite se présenter à l'élection présidentielle de Mars 2021, et son dossier est recalé malheureusement pour non-conformité avec l'âge requis pour les candidats.
Le 04 mars 2021, à la veille de l'ouverture de la campagne présidentielle des 17 et 21 mars 2021, il signe finalement un "accord de gouvernement" avec le parti "UDH-YUKI" de feu Guy Brice Parfait Kolelas.
En septembre 2021, Destin Gavet membre de la « Confrérie des Lissoubistes » a été victime d’une agression à son domicile privé. L’homme politique a été agressé à l’arme blanche par deux inconnus dont un s’était infiltré dans la maison du politicien.
Récemment il a lancé une campagne en faveur de la libération des prisonniers politiques. Il a sollicité l’intervention du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso pour la libération du général Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa.
Cette campagne qui durera un mois (Du 19 novembre au 19 décembre 2022) constitue d’après le président exécutif de ce parti Destin Gavet une action patriotique qui mérite l’accompagnement des personnalités politiques, acteurs de la société civile et organisations non gouvernementales.
Le Mouvement Républicain a fait savoir que cet appel à la libération des « prisonniers politiques » sera accompagné de l’organisation des pétitions sur toute l’étendue du territoire national.
Le parti d’opposition prévoit initier une marche pacifique après le recueil des signatures de la pétition qui sera déposée au Parlement.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-12-02 18:48:46
Le crime a été perpétré cette nuit à 02 h, au quartier Ngoyo. La victime s'appelait Bouh Oumrou, sujet mauritanien, âgé de 40 ans, propriétaire d’une boulangerie. Après avoir été ligoté, ce dernier a été abattu par trois de ses employés qui assuraient le service.
En quittant les lieux, les présumés assassins ont emporté deux téléphones et une somme de trois millions de F CFA.
Selon Le Troubadour de Brazzaville, Journal d'investigation et d'information générale, l’un des travailleurs, témoin des faits, a pu alerter une patrouille de police.
Des visites effectuées aux domiciles des trois présumés meurtriers révèlent que l’acte serait le résultat d’une préméditation, leurs maisons ayant été vidées de leur contenu et des résidents.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-12-02 17:54:39
L’Union des syndicats des Mairies du Congo a lancé une grève illimitée dans toutes les mairies du pays notamment, Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Ouesso et Mossendjo, à compter du 1er décembre 2022.
Selon une déclaration rendue publique le 29 novembre dernier à Brazzaville, les agents évoluant dans les Mairies de plein exercice, actifs et retraités non pensionnés vivent une « situation sociale précaire et insoutenable ».
Les travailleurs des Mairies de Ouesso, dans la Sangha; Mossendjo et Dolisie, dans le Niari; et Nkayi, dans la Bouenza; traversent depuis plusieurs années une situation très difficile.
Au 19 juillet 2021, ils avaient respectivement 52, 51 et 46 mois d’arriérés de salaires. Jusque-là épargnées, les mairies de Brazzaville et Pointe-Noire ont également emboîté le pas, cumulant actuellement des dizaines de mois d’arriérés de salaire.
Les représentants syndicaux des six Mairies reprochent aux pouvoirs publics la non-prise en charge de leurs doléances contenues dans le cahier de charges et la suspension des négociations avec le gouvernement, le 11 novembre dernier.

Face à la non-reprise de ces négociations et au regard de l’épuisement des procédures syndicales conformément aux lois et textes en vigueur, l’Union des syndicats des mairies du Congo a décidé de l’entrée en grève illimitée à compter du 1er décembre.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-12-02 16:40:21
Le 10 août 2019, SARDP et PEPA, un consortium congolais travaillant en tant qu'opérateurs du bloc, a annoncé la découverte du gisement pétrolier du Delta de la Cuvette. Celui-ci qui s'étend sur une superficie de 9.392 m2, couvre quatre puits. Il se situe dans le bassin du Congo, une zone de tourbières qui constitue un puits à carbone considérable. Cette zone serait le deuxième poumon de la planète, après la forêt amazonienne. Les premiers jets indiqueraient que les gisements de Delta pourraient produire jusqu'à 359 millions de barils de pétrole, soit 983 barils/jour. Ce qui quadruplerait la production actuelle du Congo Brazzaville.
Une bonne nouvelle pour l'économie du pays qui pourrait être boostée, générer des emplois et réduire la pauvreté. Avec la possibilité de construire des voies d'évacuation du pétrole sur le port autonome de Pointe Noire. Et peut-être même, pour accroître localement la plus value, créer une raffinerie de pétrole dans le Nord du pays pour accroître la capacité nationale de raffinage, couplée à la CORAF de Pointe Noire.
Depuis la publication de la nouvelle de Delta de la Cuvette, un silence pesant s'est installé. Les autorités n'en parlent pas. Pas un seul baril n'a été extrait du gisement.
Le Delta de la Cuvette semble avoir pénétré le domaine du secret au point de passer pour un mystère qui n'est pas ou qui ne doit pas être connu par autrui ou par un grand nombre.
Les Congolais, en patriotes et bons citoyens, sont en droit légitime de savoir de quoi il en retourne. Le pétrole, patrimoine stratégique dans le développement de leur pays, est leur propriété inaliénable.
Les autorités nationales, en vertu de leur obligation légale d'instruire la nation, sont en devoir de fournir aux populations les informations nécessaires sur le gisement pétrolier Delta de Cuvette.
Ce gisement demeure pour les Congolais un immense espoir pour la mise en valeur des territoires où coulera le pétrole, parallèlement à son effet induit sur l'ensemble de la Nation.
Nous voudrions bien savoir à quoi sert le silence lourd sur le Delta de la Cuvette. Il y a comme quelque chose de troublant dans ce silence, même si le silence dans la recherche pétrolière est le sanctuaire de la prudence.
Ouabari Mariotti / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-12-02 15:55:00
Le Congo a commémoré le 28 novembre 2022, les 64 ans de la proclamation de la République. L’administrateur-maire de la communauté urbaine de Mbinda dans le département du Niari (sud), Davy Patrick Boupassy s’est réjouit de la paix qui règne à Mbinda et sur toute l’étendue du territoire national sous la très haute impulsion du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

«Ce jour d'anniversaire de notre République mérite donc d'être fêté avec faste et éclat. Je me réjouis de la paix qui règne dans tout le pays grâce au Président de la République, chef de l'État, son excellence Denis Sassou N’Guesso », a déclaré l’administrateur-maire de la communauté urbaine de Mbinda, Davy Patrick Boupassy.

De son côté, le Secrétaire Général de la sous-préfecture de Mbinda, après avoir souhaité la bienvenue aux invités, a loué lui aussi les efforts du Président de la République dans la sauvegarde de la paix au Congo.
Il a terminé son discours sur l'instruction au niveau de la force publique à veiller nuit et jour pour barrer la voie aux fauteurs de troubles et aux ennemis de la paix, de la cohésion nationale et du mieux vivre ensemble dans le district de Mbinda.

Prévue à 8h30 mn au siège de la sous-préfecture, la commémoration des 64 ans de la proclamation de la République a commencé à Mbinda, l’ex cité Comilog, par la levée des couleurs par la force publique et la tonalité de l'hymne national.
L'administrateur maire s'est rendu après au stade Henri Touré de Mbinda pour lancer le match de gala qui opposait les éwawas à la sélection des amateurs de M'binda. Un match qui s'est soldé par une victoire de 3 à 2 en faveur de la sélection des amateurs.
L’utile à été liée à l'agréable au complexe commercial Maman Auguy où chacun a eu sa part dans l’assiette et dans le verre.
Toutes les couches sociales de la ville frontalière étaient largement représentées à la fête.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-12-01 14:21:35
Il s'en est allé le samedi 30 novembre 2013, au matin à l'hôpital Saint-Luc de Bruxelles, en Belgique, à l'âge de 76 ans. 9 ans déjà, au 30 novembre 2022. Victime d'un accident vasculaire cérébral en 2008, il ne s'en était jamais remis. Après les hommages de la communauté artistique de toute l'Afrique, Tabu Ley a été porté en terre le 9 décembre 2013 à la Nécropole de la Nsélé à Kinshasa. Un jour où la translation de la terre autour de son étoile le soleil, s'est arrêtée, dans la capitale de la République Démocratique du Congo, pour faire place aux gigantesques funérailles populaires du prestigieux artiste musicien. Les 17 millions d'habitants de la ville de Kinshasa désiraient, dans un élan général et spontané, accompagner le Seigneur Rochereau à sa dernière demeure.
Depuis sa disparition, les 30 novembre de chaque année, le monde de la culture célèbre la mémoire de Rochereau. Il fut le premier artiste africain à se produire à l'Olympia. Bien émouvants sont ses abondants souvenirs, cette richesse qu'on ressuscite en plus de la magie de sa musique.
Comme Tabu Ley qui a connu une fin de vie difficile, pour des questions logistiques, sont aujourd'hui dans une situation quasi similaire d'autres artistes musiciens congolais.
A l'instar de Tabu Ley, les porteurs de la rumba congolaise nous quittent. Chacun selon son destin. Cette année 2022, trois sont décédés. A Brazzaville, Ricky Siméon Malonga et Henri Gilbert Adampot de l'Orchestre Bantou de la Capitale. A Kinshasa, Kiamouangana Mateta Verkys.
Mais, il en reste encore qui survivent à peine.
Au Congo Brazzaville, Michel Boyibanda est ceux -là. Lui dont le jardin secret contient un répertoire de chansons non connues, qu'il ne livrera, peut-être, jamais, au public, n'en ayant plus les moyens nécessaires et les aptitudes. Casimir Zoba Zao, Celi Bitshou, Auguste Fall et Michel Ngoualali, eux aussi en mauvaise santé. Tous les cinq n’ont plus de vie pleine d'adulte, en communion avec leur environnement social.
Antoine Nedule Monswet, plus connu sous le nom d'artiste Papa Noel, Congolais des deux Congo, est depuis quelques années souffrant, affaibli par la maladie. Sans soutien de ses deux pays, il passe des journées pénibles, aux côtés de sa compagne Dadie, seul renfort humain qui lui reste, dans son appartement de Grigny, en région parisienne.
Sans cesse, il appelle pour guérir à l'aide spirituelle de son père Michel Mampouya, l'enfant de Mindouli, mis en terre dans le secteur de l'IAD à Mafouta, dans le Sud de Brazzaville.
Tous ces artistes musiciens, mal en point ne se sentent plus dans un état de complet bien-être physique, mental et social. Ils ne demandent qu'à être pris en charge, au plan médical, par leurs Etats, en reconnaissance des loyaux et nobles services rendus à leurs nations, par leur musique et par les artistes qu'ils sont. Ils refusent les égards et autres considérations somptueux post-mortem lorsque rien n’a été entrepris pour leur apporter aide et assistance pendant les moments critiques de leurs vies.
Les Ministères congolais de la Culture et des Arts des deux Congo devraient s’y pencher avant qu'il ne soit trop tard.
De la musique avant toute chose, clamait Tabu Ley, au firmament de sa forme, lorsqu'il se produisait sur scène. Parce que disait-il, la bonne musique ne se trompe pas d'itinéraire. Elle va droit au fond de l'âme humaine chercher, grâce à ses mystères, le chagrin qui nous dévore et l'en sortir hors de nous. Autant dans nos cœurs agités par le chagrin nous aurons besoin d'apaisement. Autant la musique de Tabu Ley viendra pour endormir ce chagrin.
Jamais nous n'arrêterons d'écouter Tabu Ley.
Notre immortel Seigneur Rochereau.
Que là-bas, à l'éternel infini, il repose en paix.
Ouabari Mariotti / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-30 18:35:00
le Conseil des Ministres a annoncé le déblocage d'une aide d'urgence aux sinistrés d'un milliard de frs CFA pour venir en aide aux sinistrés suite aux pluies diluviennes et inondations récentes dans plusieurs localités et départements du Congo.
Ces inondations ont occasionné des dégâts matériels importants, notamment la destruction d’habitations et d’énormes pertes de moyens de subsistance des populations (plantations, bétail, volailles, réserves alimentaires).
Elles ne touchent pas que le nord du pays. Brazzaville et Pointe-Noire, les deux principales villes, sont également dans la zone d'expansion des crues. De nombreux dégâts matériels sont à déplorer, mais ce n'est encore que le début de la saison pluvieuse qui va durer jusqu'en mai prochain.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-30 18:17:23
Le cœur de la Coupe du monde Qatar FIFA 2022 ne battra pas seulement dans les stades. BRASSERIES DU CONGO “BRASCO”, société fortement ancrée au Congo et qui respecte les standards locaux et internationaux en matière de management de la qualité, consciente du fait que le sport est un facteur de cohésion sociale, ont mis en place un programme ambitieux : des fans zones, un puissant outil de promotion du football, à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Oyo, pour partager des expériences uniques de la compétition avec ses consommateurs et ses marques (Coca-Cola, Class et Ngok’).
Les "fans zones" ou "fan fests" sont des périmètres réservés aux supporters au cœur des villes afin de leur permettre de participer à des animations, de visionner les matchs sur des écrans géants tout en se rafraichissant avec les marques BRASCO (Coca-Cola, Class et Ngok’). Ces zones sont gratuites d'accès.
Pour les férus du football à Brazzaville, il est prévu des fans zone au Centre Culturel Soni Labou Tansi de Bacongo, l’Esplanade Télé Congo de Kombo et le Gymnase Nicole OBA de Talangaï.
A Pointe-Noire, BRASCO, acteur incontournable du paysage industriel congolais en proposant un large portefeuille de marques de boissons, avec une spécialité sur les bières et les boissons gazeuses, vont installer une fan zone au Stade Anselmi du centre-ville. A Dolisie à l’Esplanade la Cour des Grands et enfin à OYO à l’Esplanade non loin de la préfecture avec bien sûr une présence continue dans les médias, notamment Télé Congo qui et le seul diffuseur officiel de la compétition.
Il y aura également des promotions dans de nombreux points de vente (mainstream, premium, boutiques, superettes et Supermarchés).
Par ailleurs, et comme il est de coutume, Coca-Cola partenaire officiel de la Coupe du monde, organise des challenges pour les délégations pouvant vivre l’expérience de la Coupe du monde Qatar 2022.
Aussi, pour le Qatar trois places ont été mises en jeu : un distributeur à Pointe-Noire, un distributeur à Brazzaville et un consommateur de la Promo Capsules Croire et Gagner.
A l’issu des deux challenges ci-dessous la liste des gagnants et du Chaperon qui accompagnera la Délégation :
Jean Flavien KANIKI (Chaperon)
Rock PUMBA (Distributeur BZV)
Aminata DJIKINE (Distributeur PNR)
Grec ANDISSA (Consommateur de BZV)
Notons que BRASCO qui existent depuis 1952 sont déterminées à poursuivre leur développement au grand bonheur de leurs consommateurs. Elles comptent quatre sites à travers la République du Congo dont deux brasseries à Brazzaville et Pointe -Noire puis deux centres de production à Dolisie et à Oyo.
Avec 19 marques, Brasco totalisent, à ce jour, 30.000 points de vente au Congo et emploient plus de 850 personnes et 500 sous-traitants.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-30 16:55:57
Le 28 novembre dernier, le Président de la République, chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso s’est adressé au Parlement réuni en congrès sur l’état de la Nation 2020, sous la présidence de l'honorable Léon Alfred Opimbat, premier vice-président, en lieu et place du président empêché, Isidore Mvouba, dans la salle des congrès, du Palais des Congrès, ancien siège du Parlement congolais. Devant les vénérables sénateurs, honorables députés, le gouvernement puis les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques vivant au Congo, le Président de la République a fait un état des lieux du pays dans toutes ces dimensions. Il a ainsi abordé tous les problèmes cruciaux qui minent la vie des Congolais, ses compatriotes. Le Président s’est entre autre appesanti sur la sécurité alimentaire, qui est du reste un crédo fondamental et la lutte contre la corruption, véritable fléau qui gangrène le pays.
En effet, la date de cette activité présidentielle (l’événement ayant un aspect impératif et constitutionnel), n’est pas fortuite. C’est le jour anniversaire de la proclamation de la République du Congo. Le Moyen-Congo avait ce jour-là, donné naissance à une République, celle du Congo. D’où, son caractère symbolique. Denis Sassou N’Guesso a profité de ce jour anniversaire, le 64e, puisque la République du Congo fut proclamée, le 28 novembre 1958 à Pointe-Noire.

A l’entame de son discours, le Président de la République, chef de l’Etat, a rendu un hommage déférent aux Pères fondateurs de la Nation : « Je voudrais rendre un hommage mérité à nos illustres Pères, pionniers bâtisseurs d’un Etat moderne ainsi qu’à la génération de ceux qui ont porté à leur côté ou assumé, par la suite, le destin de la République et de la Nation », a-t-il fait remarquer.
« S’agissant de l’an 2022, la particularité provient de ce que cette adresse est faite aujourd’hui, 28 novembre, Journée de la République instituée au terme de la loi n°18-2010 du 27 novembre 2010. En effet, à la différence des seules évocations historiques d’antan à la Place qui porte son nom, sur les thèmes correspondant à cette cérémonie, l’hommage à la République, le 28 novembre de chaque année, sera à l’avenir rendu, avec plus de solennité et de densité », a-t-il précisé.

Il a par ailleurs confirmé que désormais, à l’instar de cette édition, la célébration de la Journée de la République se déroulera sur fond de message sur l’état de la Nation devant le Parlement réuni en congrès. « C’est l’opportunité, pour nous, de magnifier les symboles de la République ; à savoir notre Devise, notre Drapeau et nos Armoiries », a-t-il ajouté.
Le Président de la République a également rappelé l’évolution des différents services administratifs embryonnaires que comptait la République à la proclamation de la République du Congo. Sur le plan sanitaire par exemple, le Congo n’avait qu’un seul hôpital général, affecté aux quatre (4) Etats membre de l’Afrique Equatoriale Française (AEF), à savoir : le Moyen-Congo (actuel Congo) ; le Gabon ; l’Oubangui-Chari (actuelle Centrafrique) et le Tchad.
Abordant le domaine de l’agriculture, Denis Sassou N’Guesso a eu à rappeler quelques engagements pris lors de la dernière campagne électorale. « L’agriculture au sens large est véritablement recentrée au cœur de notre marche vers le développement. Je ne rappellerai jamais assez ’’qu’un peuple qui ne produit pas ce qu’il consomme, n’est pas un peuple libre’’. Ainsi, nous réaffirmons la nécessité de renforcer notre résilience devant les chocs survenant sur les marchés agricoles et de réduire nos importations alimentaires. Plusieurs initiatives entamées en 2021 et prolongées en 2022 méritent d’être poursuivies. Une attention particulière devrait être accordée à la stratégie de développement des zones économiques spéciales protégées, des fermes aquacoles et des unités de fabrication de l’aliment de bétail pour soutenir l’effort de nos éleveurs.
Le projet manioc-banane plantain devrait être pris en compte dans le cadre des Zones agricoles protégées. De même, l’appui aux producteurs du secteur café-cacao devra s’amplifier à travers le Projet de développement de l’agriculture commerciale », a-t-il réitéré.
Par conséquent, « La mobilisation de l’investissement privé participe d’un ensemble de préalables liés à l’attractivité du climat des affaires ainsi qu’à la crédibilité et l’image de marque de notre pays. Dans cette optique, nous appelons une fois de plus, au ressaisissement de nos cadres, pour s’abstenir de toute attitude rétrograde, de nature à décourager nos investisseurs, en subordonnant l’accomplissement d’un acte ou d’un service administratif au paiement d’une commission. J’exhorte également notre justice à un réel réajustement des comportements, des attitudes et des pratiques des personnels en charge de dire le droit au nom du peuple congolais. L’intensification de la lutte contre la corruption, la fraude et la concussion, à travers la consolidation de la bonne gouvernance au sein de l’appareil étatique en général et judiciaire en particulier, reste l’un des leviers majeurs de notre action pour rassurer nos partenaires », a renchéri et appuyé le chef de l’Etat congolais.
D’ailleurs, « la tenue de la prochaine session du Conseil supérieur de la magistrature offrira l’occasion de mettre un coup d’arrêt à ces pratiques qui risquent de ruiner des pans entiers de l’économie nationale », a déclaré Denis Sassou N’Guesso, en sa qualité de premier magistrat. Il a en outre invité l’ordre au gouvernement de poursuivre cette œuvre de redressement des mentalités par des conseils de disciplines et des sanctions exemplaires à l’endroit des fonctionnaires indélicats ».
« De façon général et malgré les turbulences de l’économie mondiale, les efforts déployés par le gouvernement pour garantir le paiement régulier des salaires et des pensions de retraite devraient être maintenus, voire redoublés, en intégrant, désormais, les bourses des étudiants actifs pendant que se poursuit la réflexion en cours sur l’arriérés de bourse des étudiants et de pensions de retraite. En outre, j’exhorte solennellement le gouvernement à : œuvrer pour des réponses judicieuses à la demande sociale et aux besoins vitaux de nos populations ; poursuivre les efforts de modernisation des systèmes éducatif et sanitaire ; intensifier, au-travers des filets sociaux, le soutien nécessaire aux compatriotes les plus démunis ; engager des solutions appropriées pour éradiquer la délinquance juvénile, l’insécurité péri-urbaine et les violences au genre qui prennent des proportions inquiétantes », a-t-il souligné.
A ce sujet, des sites de rééducation, de réinsertion et de formation aux métiers et au civisme ont été identifiés par le gouvernement à Bokania et à Aubeville.
« […] De même, j’ose espérer que la loi n°19 – 2022 du 4 mai 2022 (loi dite mama Mouebara) contribuera à donner un nouvel élan à la lutte contre les violences faites aux femmes au Congo», a souhaité Sassou N’Guesso.
En définitive, « après deux années consécutive de récession, due essentiellement à la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 et aux effets néfastes de la forte baisse des cours des matières premières, notamment du pétrole, l’économie nationale se redresse progressivement, ce qui se traduit par un taux de croissance de 2,6% en 2022. Les activités et les réformes à impact durable sur la vie économique, financière et sociale à venir de notre pays augurent de perspectives encourageantes avec, notamment : la révision de la Charte des investissements ; l’accélération du processus de simplification de la fiscalité ; la poursuite du paiement de la dette sociale. La consolidation des finances publiques se poursuit et la croissance devrait se raffermir davantage.
(…) Je ne le dirai jamais assez : la Paix constituera toujours la clé de voute de notre édifice commun le plus précieux, le Congo, sur une superficie de 342.000 km2, peuplé de 5 millions (5.000.000) d’habitants. Plus de la moitié de la population est jeune, un atout de choix en terme de ressources humaines. Le progrès doit être cumulatif et ne pas porter les germes de construction-destruction-reconstruction, d’où, l’impérieuse nécessité de préserver la PAIX. C’est à ce prix que notre marche vers le développement aboutira à des résultats pertinents », a-t-il conclu.
Pendant plus d’une heure et demie, le Président de la République, chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, s’est ainsi adressé aux congressistes pour un état des lieux économique, politique et socio-culturel de notre pays. Sans lunette, il a égrené son discours dans une salle plus qu’attentive et concernée puis un auditoire captivé par les propos du locuteur.
VALDA SAINT VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-30 16:19:49
Chaque année, le 31 décembre, très nombreux sont les spectateurs dans les salles de spectacles et tout aussi nombreux sont les artistes sur scène. Si vous voulez tentez l'expérience du 31 décembre 2023 avec Quentin Moyascko et Extra Musica International dans la salle de spectacles de Télé Congo, c’est une occasion à ne rater sous aucun prétexte ! Une expérience tellement unique, de celles que l'on ne vit qu'une fois dans sa vie.
On n'y pense pas forcément, mais outre le traditionnel lourd repas de la Saint-Sylvestre, il est aussi possible de passer le réveillon du nouvel an devant un spectacle époustouflant.
Les artistes aussi sont nombreux à vouloir passer à la nouvelle année, sur scène, en compagnie de leur public. Et, encore plus en cette année si particulière où ils ont trop longtemps été privés de scène.
Dans le cadre de la promotion de leur bombe lyrique intitulée « Ya Nzambé » et dans le but d’endormir le chagrin dans les cœurs agités, le célébrissime artiste congolais, Quentin Moyascko et le groupe mythique Extra Musica International en partenariat avec Télé Congo et le Ministère congolais de l’industrie culturelle, Tourisme et Loisirs, organisent un spectacle en live la nuit du 31 décembre 2022 au 1er janvier 2023.

Le show aura lieu dans la salle de spectacles de Télé Congo et sera diffusé en direct sur la chaine nationale.
Prévu de 23h 45 mn à 5h du matin, ce spectacle connaîtra la participation de deux artistes comédiens et une chanteuse. Ceci dans le but de promouvoir le vivre ensemble et proposer aux mélomanes une diversité culturelle. Comme quoi, c’est la diversité des couleurs qui fait la valeur d’un tapis !
Le spectacle sera accompagné d’un diner organisé pour l’occasion.
On rappelle que l'artiste congolais qui continue de tutoyer le sommet des charts après 26 ans de carrière musicale, phénomène des années 1990, fait salle comble partout où il passe en France, en Europe et aux USA. Une manière de porter la musique congolaise toujours plus haut et toujours plus loin.
Ses morceaux ont la couleur et la chaleur des feux de joie, le rayonnement des grands embrasements populaires.
Le chanteur de « Merci » a réussi à s’imposer en nouveau magicien de la rumba congolaise. Ses belles mélodies envoutantes et captivantes ont fini par mettre les férus de la musique africaine à ses pieds.
Tous les friands des belles sonorités africaines doivent impérativement prendre part à ce spectacle de fin d’année, y compris les enfants quel que soit leur âge. Et on appréciera un autre Quentin Moyascko, qui, comme un bon vin, se bonifie en vieillissant.
Sa musique ne se trompe pas. Elle va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui vous dévore.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-25 16:49:04
L’administrateur-maire de la communauté urbaine de Mbinda dans le département du Niari (sud), Davy Patrick Boupassi et les chefs des quartiers de l’ex cité Comilog étaient en conclave ce vendredi matin pour préparer entre autres, la journée de la proclamation de la République du Congo le 28 novembre.
Ils ont également échangé sur l'importance du recensement administratif lancé le 3 octobre dernier.
"Il était important de voir si le travail avançait ou pas. Ils doivent nous déposer les données de ce recensement d'ici le5 décembre prochain", nous a confié Davy Patrick Boupassi.
On rappelle que le territoire du moyen-Congo est devenu République du Congo, le 28 novembre 1958. Cette date a longtemps été reléguée dans les oubliettes de l’histoire.
Mais, dans l’élan de devoir de mémoire en 2010, le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso décida de la réhabilitation de cette date de la proclamation de la République.
Le 28 novembre 2010, Le Congo a organisé pour la toute première fois de son histoire, la « proclamation de la République ».
Dans ce cadre, le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso avait décoré tous ses prédécesseurs à la tête du pays: les défunts Fulbert Youlou (1960-1963), Alphonse Massamba-Débat (1963-1968) et Marien Ngouabi (1968 -1977) à titre posthume, puis Jacques Joachim Yhomby Opango (1977-1979) et Pascal Lissouba (1992-1997), en vie, ainsi que plusieurs autres personnalités.
Sassou N’Guesso lui-même avait été élevé au rang de « citoyen d’honneur » de Brazzaville par le député-maire de la capitale, Hugues Ngouélondélé. Il est la cinquième personnalité à bénéficier de cette distinction depuis la création de la ville en 1880, avait précisé M. Ngouélondélé.
Et, depuis lors, les Congolais célèbrent chaque 28 novembre, la naissance de leur République, sous le nom de journée de la République.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-25 13:27:05
Il était enfin l'heure, depuis quelques jours, de découvrir, sur YouTube, le premier court-métrage du réalisateur franco-congolais Eric Ntalani Mbala. «L'Envers du Bonheur » s'est enfin révélé au grand jour. Comme on pouvait s’y attendre, c'est très prometteur.
«L'Envers du Bonheur » écrit par le journaliste franco-congolais, Benoit Bikindou, met en lumière, «la jalousie de Bellevie qui pousse à coller un mouchard (micro) sur son mari François Bakole, un homme d'affaires très riche. Mais la première conversation sur laquelle elle tombe, entre son richissime époux et ses deux proches amis, lui fait regretter son geste… ».
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-24 18:00:54
En marge de la rencontre entre la Suisse et le Cameroun jeudi au Qatar, le légendaire attaquant du Cameroun, Roger Milla, a reçu, en présence de membres de la FIFA avec notamment Gianni Infantino et de la CAF, Patrice Motesepe et Samuel Eto’o, un prix symbolique.
Roger Milla a reçu cet hommage de la FIFA pour être le joueur le plus âgé à avoir marqué un but dans une Coupe du monde.
Pour avoir marqué à 42 ans et 39 jours contre la Colombie en quart de finale du Mondial 1990, Roger Milla reste à ce jour, le plus vieux buteur des 22 éditons de cette grand-messe du football mondial.

Ce jour là, se jouant du gardien René Higuita, qui s'élança à ses trousses,

le vieux lion s’en alla conclure tranquillement.

La célébration de ce but d’anthologie fut vibrer tout un continent.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-24 11:43:51
C’est l’émoi et la consternation dans la ville de Mayoko dans le département du Niari (sud). En effet, le jeune « Chirac », la vingtaine révolue, est mort noyé le 18 novembre dernier dans la rivière Louessé au moment où la victime, en compagnie de son grand-frère, partait chercher de l’or.
C’est en traversant la rivière que la pirogue à chaviré.
Le corps sans vie a été découvert mardi 22 novembre à 9 heures. Premières constatations : des blessures au cou et au coude gauche érodées par les poissons.
A Mayoko, c’est le choc, beaucoup avaient un lien de parenté avec la victime.
C’est la première noyade depuis le début de l’année à Mayoko.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-23 18:11:05
Le ministre congolais de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso a échangé, le 21 novembre 2022 à Abidjan avec le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, sur les axes de coopération que les deux pays entendent de développer.
«Il se tient à Abidjan la première grande réunion de commission mixte de coopération entre la République du Congo et la République de la Côte-d’Ivoire, c’est dans ce cadre que nous avons eu un échange avec le premier ministre sur l’étendu des travaux qui auront lieu pendant les trois jours de travaux, et la liste des accords de coopération, la liste des accords de coopération qui vont être signés », a déclaré le ministre, Denis Christel Sassou N’Guesso à l’issue de son entretien avec le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi.
Les deux personnalités ont profité de cet échange pour faire un partage d’expérience sur le partenariat public-privé, qui est un mode de financement utilisé en Côte d’Ivoire depuis plusieurs années et qui a permis le financement de projets importants.
Denis Christel Sassou N’Guesso a été également porteur d’un message du Président de la République du Congo à son homologue de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2022-11-23 16:52:42