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Aucun ressortissant libanais en provenance de Dubaï, porteur de passeports diplomatiques congolais, n’a été non-admis à Roissy

Dans sa publication du 31 janvier 2023, le site Actu242 Presse libre du Congo a fait état du refoulement, à l’aéroport Roissy Charles De Gaulle, Paris (France), par la Police aux frontières (PAF), de six ressortissants libanais détenteurs de passeports diplomatiques congolais, en provenance de Dubaï.

L’Ambassade du Congo en France voudrait, à travers un communiqué de presse, signé le 7 février 2023, par le ministre conseiller, Jean Félix Mokiemo, rassurer l’opinion que cette information a été fortement démentie par les autorités compétentes françaises.

En effet, en réponse à la demande de l’Ambassade qui souhaitait un éclairage à ce sujet, la police française a indiqué ce qui suit :

«Après avoir fait des recherches et sollicitations auprès des divers services de la plateforme de Roissy CDG, il apparaît qu’aucun ressortissant libanais en provenance de Dubaï, porteur de passeports diplomatiques congolais, n’a été non-admis à Roissy ».

L’Ambassade du Congo en France note que les allégations de cette nature discréditent non seulement le Congo et ses institutions, mais également cette presse en ligne qui se veut garante de la liberté d’expression, source d’information de qualité.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-08 09:40:25

Brazzaville : Le casse-tête des fuites d’eau, LCDE fait la sourde oreille

Les données brutes ont de quoi inquiéter. Le réseau de distribution de Brazzaville présente le taux de fuite le plus élevé du pays avec un litre sur deux dans la nature. Trop d’eau s’échappe des réseaux vieillissants à l’heure de la raréfaction de la ressource et du réchauffement climatique. Un gâchis qui joue indirectement sur les factures d’eau des brazzavillois. Le problème n’est pas nouveau. Son ampleur varie selon les arrondissements. A cet égard, le septième arrondissement Mfilou n’est pas un bon élève. Au quartier l’ombre du plaisir par exemple, les populations ne savent plus à quel saint se vouer. L’eau est partout sauf dans les robinets.

Au quartier l’ombre du plaisir à Mfilou, bénéficier de l’eau potable 24h/24 relève du miracle. Et lorsque le précieux liquide daigne pointer le bout de son nez, un phénomène bien connu des populations se manifeste : les fuites d’eau en raison des tuyaux percés. Une situation gênante, causant bien de soucis.

En effet, ces fuites occasionnent la dégradation des voies, favorisent l’émergence de zones boueuses sur des routes non bitumées et les pistes, rendant difficile la circulation des véhicules et surtout des piétons.

Sur les deux avenues qui encadrent le marché l’ombre, il y a des zones où les fuites sont tellement importantes qu’elles ont formé des “ruisseaux“, encore plus dans les zones sous-intégrés.

Le phénomène des fuites d’eau a tellement pris de l’ampleur, que La Congolaise des Eaux (LCDE) semble être dépassée par les évènements.

Résultats des courses, les populations trinquent et des milliers de m3 d’eau potable se déversent dans la nature.

Les populations de Mfilou dénoncent les « tuyaux de la honte » et demandent à La Congolaise des Eaux de détecter, anticiper et limiter les fuites de réseaux d’eaux vieillissants qui laissent échapper en moyenne 20 % d’eau potable.

Un gaspillage qui peut être limité.

Il y a de vrais défis à relever en termes de gestion de l’eau, avec notamment le changement des pratiques et avec l’affirmation des priorités dans les activités économiques.

Au lieu de construire de nouveaux tuyaux il faudrait aider les communes à limiter les gâchis en remplaçant les nombreux tuyaux de la capitale congolaise percés.

Vivement que les pouvoirs publics et La Congolaise des Eaux trouvent une solution idoine à cet épineux problème, qui ne touche pas que Brazzaville mais également l’intérieur du pays.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-08 08:30:08

Congo – Coupe de la confédération africaine : Anatole Collinet Makosso et Jean Dominique Okemba apportent leur soutien aux Diables-Noirs

Les Diables-Noirs de Brazzaville recevront l’équipe des Rivers du Nigéria, dimanche 12 Février 2023, au stade Alphonse Massamba Débat, dans le cadre de la phase de poule de la coupe de la Confédération africaine de football. Afin de soutenir l’équipe ‘’jaune-noir’’ et l’encourager à la victoire, le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso et le Vice-amiral Jean-Dominique Okemba ont dans un élan de cœur, apporté leur soutien aux Diables-Noirs.

Le Premier ministre, Collinet Makosso, en bon sportif et patriote a remis gracieusement lundi, une somme de 10 millions de FCFA au Club Sportif Diables Noirs, qui est engagé en coupe de la confédération africaine et disputera dimanche son match à domicile.

Ce geste du Premier Ministre a été suivi mardi, par celui du Vice-amiral Jean-Dominique Okemba qui apporte également son soutien à l’équipe de Diables-Noirs avec une contribution de 5 millions de FCFA.

Le Vice-amiral Jean-Dominique Okemba est de facto la deuxième personnalité à apporter son soutien, après le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

Par delà les sommes données, le geste de ces deux personnalités réveille une tradition altruiste, en matière de soutien aux causes nationales que les congolais ont depuis perdu.

Désormais, presque tous les maillots des équipes civiles engagées en compétitions internationales, sont floqués du drapeau de leur pays. Anatole Collinet Makosso et Jean-Dominique Okemba veulent par leur geste, rappeler simplement à chacun et à tous, que la cause des Diables-Noirs de Brazzaville va au-delà de l’aspect du club, pour devenir une cause nationale, devant fédérer tous les congolais autour de ce représentant congolais.

Nous osons croire que d’ici à dimanche, d’autres personnalités et pourquoi pas également, de prestigieuses enseignes de la place de Brazzaville, suivront de chemin de ces deux personnalités, qui ont tracé la voie.

Plus une équipe est soutenue de partout, plus elle ressent le poids de la charge et se sent investie d’une mission qui dépasse le cadre du club, pour devenir une mission nationale.

Les divers soutiens apportées crées pour ainsi dire un contrat de confiance qui pousse l’athlète, non seulement à donner le meilleurs de lui-même, mais à se sentir, comme un soldat, investi de cette noble mission de défense de la Patrie. Une symbolique pour laquelle Anatole Collinet Makosso et Jean Dominique Okemba n’ont pas fait d’économie, car l’acte est à la fois civique, patriotique et surtout emprunt du sens du Devoir.

Merci Messieurs, de nous rappeler ces valeurs que beaucoup d’entre-nous ont presque oublié.

Soyez-en honorés.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-07 16:57:21

Le Premier ministre Collinet Makosso casse sa tirelire pour venir en aide aux Diables Noirs

«Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir (Actes 20, 35) ». Il correspond tout à fait à l’idée que l’on se fait de la morale chrétienne. Des générations successives se sont saisies de cette invitation, en la prenant pour loi, faisant de la charité un devoir. Aujourd’hui, le geste du Premier ministre congolais qui a fait l’unanimité sur les réseaux sociaux, force admiration et respect. Grand fan du football congolais, Collinet Makosso, a remis gracieusement 10 millions de FCFA au Club Sportif Diables Noirs pour sa rencontre de ce dimanche 12 Février 2023, au stade Alphonse Massamba Débat de Brazzaville, contre les Rivers du Nigeria. Le manque de moyens financiers est un autre facteur important qui affecte les clubs de football au Congo-Brazzaville.

Diables Noirs reçoit Rivers Utd le dimanche 12 février 2023 à 17h00 dans le cadre de la Phase de poules - Groupe B - journée 1 de Coupe de la Confédération CAF 2022/2023.

L’arbitre somalien, Hassan Mohamed Hagi dirigera ce match.

L’heure est à la concentration pour le représentant du Congo-Brazzaville à la de la phase de poule de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), en vue de son entrée prochaine et respective à la phase des groupes de cette compétition, au regard du calendrier déjà rendu public par l’instance suprême de football continental.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-07 13:47:04

Congo – Programme DDR : Euloge Landry Kolelas détaille l'évolution du processus

Dans une interview aux "Dépêches de Brazzaville", le Haut commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolelas, a indiqué que le programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-combattants n’est pas arrêté. Il est dans la phase préparatoire de son lancement officiel de pair avec le plaidoyer international auprès des partenaires techniques et financiers.

Nous reprenons dans nos colonnes cet entretien dans lequel Euloge Landry Kolelas aborde avec force-détails, l’évolution du processus qui naturellement suit son cours.

Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Le Conseil national des républicains (CNR) a dénoncé l’arrêt du processus Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-combattants dans le département du Pool. Quelles en sont les causes de cet arrêt et où en êtes-vous exactement aujourd’hui ?

Euloge Landry Kolelas (E.L.K.): Je voudrais d’abord vous remercier pour cette occasion que vous m’offrez afin d’apporter des réponses aux questions relatives au programme DDR dans le département du Pool.

Certes, ce programme, signé le 31 août 2018, a connu un retard dans son démarrage mais jamais arrêté, du simple fait de la non disponibilité de la contrepartie nationale à son financement. Aujourd’hui, je peux vous rassurer que le gouvernement congolais a versé la contrepartie nationale selon la programmation souhaitée.

Par le premier versement de cette contrepartie, notre pays vient donc de respecter son engagement pour la mise en œuvre effective du programme DDR dans le département du Pool. Ces fonds sont bel et bien disponibles dans le « Basket found » du Programme des Nations unies pour le développement et participent au démarrage imminent du programme DDR. Ainsi, ce programme est dans la phase préparatoire de son lancement officiel de pair avec le plaidoyer international auprès des partenaires techniques et financiers.

L.D.B: Selon les prévisions de 2018, le DDR était chiffré à plus de 8 milliards FCFA, soit 6,3 milliards FCFA financés par les partenaires et le reste, soit 2 milliards, par le gouvernement. Est-ce que ce budget reste le même ou a-t-il subi un réaménagement ?

E.L.K: En rappel, le budget du programme DDR est estimé à la somme de huit milliards trois cents millions de F CFA, dont deux milliards pour la contrepartie congolaise. À ce jour, ce budget reste le même mais pourrait être réajusté pendant sa mise en œuvre.

L.D.B. : Le CNR estime à quinze mille le nombre d’ex-combattants en attente de réinsertion sociale. À combien vos services chiffrent-ils le nombre exact des ex-combattants dans le Pool ?

E.L.K. : Au cours de l’opération ramassage des armes réalisée par la Commission ad hoc mixte paritaire et les partenaires, 5665 ex-combattants ont été profilés. Le programme DDR prévoit le désarmement de 7 500 ex-combattants, la démobilisation et la réinsertion de 10 000 bénéficiaires dont 7 500 ex-combattants et 2 500 membres associés et la réintégration de 20 000 bénéficiaires dont 7 500 ex-combattants, 2 500 membres associés et 10 000 membres des communautés.

L.D.B.: Pensez-vous que les conditions s’y prêtent, pour la mise en œuvre effective de ce programme dans les meilleures conditions? Si oui, à quand envisagez-vous son démarrage et quels sont les partenaires impliqués ?

E.L.K. : Je peux affirmer que toutes les conditions sont réunies pour un bon démarrage du programme DDR dans le département du Pool. En effet, après la signature de l’accord de cessez-le feu et de cessation des hostilités du 23 décembre 2017, plusieurs actions significatives de nature à ramener la paix dans le département du Pool ont été entreprises. Je peux citer, entre autres, la restauration de l’autorité de l’État, la tenue de seize plateformes de dialogue ayant abouti à la mise en place des comités locaux de dialogue et de réconciliation dans tous les districts et les deux communes de pleine exercice, le retour à la vie normale par la reprise des activités économiques et socioculturelles, la libre circulation des personnes, biens et services et l’organisation des scrutins électoraux sur l’ensemble du département du Pool.

L.D.B.: Vous lanciez, en septembre 2021 à Kinkala, le projet d’assistance « Bisalu bia kidzunu » visant à soutenir les femmes, les jeunes et les ex combattants pour les aider à se réintégrer dans la société. Quel bilan faites-vous au terme de son exécution ?

E.L.K. : « Bisalu bia kidzunu » est un projet à caractère social et inclusif qui s’exécute principalement dans quarante villages de deux districts du département du Pool, notamment Mayama (vingt villages) et Kindamba (vingt villages).

Ce projet qui cible les jeunes et les femmes (ex-combattants et membres des communautés) des villages précités a permis à mi-parcours les résultats, entre autres, ci-après : la contribution à la diversification de l’économie rurale à travers le développement des activités génératrices de revenus; l’amélioration de l’indice de pauvreté des ménages, avec la méthode de l’auto-épargne appelée Silc, faisant la promotion de l’épargne locale; le renforcement de la cohésion sociale et le développement de l’esprit d’initiative et entrepreneuriale.

En guise de conclusion et au regard de ce qui précède, j’affirme avec force et convictions que le programme DDR dans le département du Pool est bien sur les rails et ne connaît à ce jour aucune entorse, ce qui justifie les préparatifs en cours de son lancement officiel.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac

Créé le 2023-02-07 07:13:12

Transports en commun à Brazzaville : la persistance du phénomène «demi-terrain » n’a de cesse de lasser les populations

Depuis la semaine dernière, le phénomène de « demi-terrains » à Talangaï, le sixième arrondissement de Brazzaville, jusqu’au pont de Djiri, n’a de cesse de lasser les populations malgré les efforts du gouvernement à aider les transports en commun en occurrence dans la ville capitale. Certains exigent 250 FCFA pour une distance réduite en deux.

Brazzaville, ville de 1, 5 million d’habitants bientôt, fait aujourd’hui face à un sérieux problème : le phénomène dit «demi-terrain».

Le demi-terrain, c’est le fait qu’un bus n’arrive pas au bout de son itinéraire. L’astuce est fréquente à Brazzaville en période de pénuries de carburant, mais aussi en fin de journée quand beaucoup de personnes rentrent.

En période scolaire, le phénomène s’aggrave, et, associé à l’état défectueux des routes, il devient pire. Les populations de Talangaï en font actuellement la triste expérience.

Les chauffeurs des bus et minibus, appartenant essentiellement aux particuliers, sectionnent les itinéraires fixés par les autorités municipales, ce qui est à l’origine d’un phénomène dit «demi-terrain». Ces chauffeurs évoquent les embouteillages causés par l’étroitesse des voies de communication.

Les usagers se livrent à des bagarres pour espérer trouver la moindre place. Certains passent trois quart d’heure en attente dans une station de bus.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-06 18:20:24

Moungoundou-Nord : La route en déroute ?

Cet étrange tronçon de route congolaise laisse certains automobilistes complètement interloqués. Un tronçon de route poussiéreux et défoncé qui représente un véritable calvaire pour les chauffeurs et les passagers qui l’empruntent au quotidien. D’aucuns diront, la «route de l’impossible ». Le calvaire est réel et la désolation totale. Même les véhicules 4X4 ont du mal à circuler convenablement. Entre les moteurs qui calent, les roues qui s’arrachent, les arbres à came qui cassent, les automobilistes sont obligés de faire des zigzags sur ces gigantesques pistes d’éléphants.

Faute des travaux adéquats, la route Mayoko-Moungoundou-Nord dans le département du Niari (sud) est défoncée de toutes parts et les automobilistes slaloment autant qu’ils peuvent pour se frayer le chemin.

Samedi dernier, le sous-préfet de Moungoundou-Nord, Adrien Mavoungou a mobilisé la population, notamment les jeunes, les agents de la sous-préfecture, les chefs et secrétaires des quartiers et villages, les responsables de la Force publique, les confessions religieuses, pour une opération traitement manuel des bourbiers concomitamment avec l’opération salubrité en application de la circulaire 0012/PM-CAB du 6 octobre 2018 du Premier ministre.

Le travail réalisé à l’aide des pioches, pelles, houes, machettes, haches… a consisté à dégager la boue, poser des morceaux ou troncs d’arbres là où cela s’est avéré nécessaire en vue de stabiliser tant soit peu le sol.

Pendant ces deux opérations couplées qui se sont déroulées de 8h à 14h, toutes les activités commerciales de Moungoundou-Nord étaient momentanément suspendues.

Quatre sur près d’une douzaine de bourbiers ont été traités manuellement.

Des bourbiers, nids de poules, érosions par recul de tête et excavations de tous genres jonchent cet axe routier. A l'allure où vont les choses, si rien n'est entrepris le risque est grand de voir cette circonscription être coupée du reste du département du Niari ou du pays.

La zone connaît une pluviométrie quotidienne abondante à l'origine de la situation déplorable actuelle que le premier citoyen de ce District (Dépositaire de l'Autorité de l'Etat) s'est toujours senti interpeller en organisant, sans moyens nécessaires, cette action patriotique et civique.

Des demandes d'aides maintes fois formulées à travers des multiples lettres et rencontres à l'endroit de la société Asia Congo Industries, adjudicataire des concessions forestières de la zone, restent depuis des mois au stade de promesses non tenues.

L'attitude que font montre les responsables de cette société ne cesse d'indigner les populations qui, par ailleurs, sollicitent l'intervention des autorités nationales en vue de sortir leur circonscription du sempiternel enclavement qu'il connait depuis des lustres.

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso a instruit le Gouvernement, lors du Conseil des Ministres du mercredi 1er février 2023 au Palais du Peuple, de procéder à l’entretien des pistes agricoles et rurales, voies de communication absolument essentielles à l’intérieur de notre pays.

Pour ce faire, le Gouvernement doit étudier les modalités d’abondement (une aide financière complémentaire) du Fonds routier.

Partout, les paysans congolais peinent à évacuer leurs produits agricoles vers les centres de consommation. Cette situation est due au mauvais état des routes de desserte agricole.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-06 17:44:01

Congo – Justice : Levée d’écrou pour le Général Norbert Dabira qui est sorti de prison

La libération du Général Norbert Dabira est intervenue, comme annoncée, le lundi 6 février 2023 en matinée, après les formalités administratives lui notifiant sa levée d’écrou.

Après avoir purgé la peine qui lui avait été infligée par le tribunal, le Général Norbert Dadira est sorti de prison lundi, au terme de sa durée de détention.

Cette sortie a été fêtée dans sa famille où ses parents ainsi que ses amis ont tenu à lui témoigner de leur affection et leur amitié, comme pour dire avec Lamartine : « un seul être vous manque et tout est dépeuplé ».

Né le 24 juin 1949 à M’Bomo, le Général Norbert Dabira avait été condamné à 5 ans de prison en 2018, pour tentative de putsch, notamment "atteinte à la sécurité intérieure de l'État".

Norbert Dabira qui n’aura bénéficié d’aucune réduction de peine, retrouve la liberté après cinq ans de détention.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-06 15:45:53

Congo – Justice : Le directeur du CEG Nganga Édouard pris en flagrant délit de tentative de viol

Hervé Manana 49 ans, célibataire, père de 4 enfants, a été présenté devant le procureur de la République André Oko Ngakala, lundi. Ce directeur du CEG Nganga Edouard à Brazzaville, a été interpellé en flagrant délit de tentative de viol sur des filles mineures, élèves audit collège.

Un véritable prédateur que ce directeur de collège qui a reconnu qu’il se livrait à cette pratique depuis quatre ans déjà.

Dans le bureau du procureur où était conviée la presse, quatre victimes, toutes âgées de 14 ans, élèves en classe de troisième, ont expliqué ce qu’elles avaient subi de la part de leur directeur.

Toutes ont évoqué des attouchements, après des menaces diverses et répétées, en rapport avec leur scolarité pour les contraidre à accepter de faire la volonté du directeur.

Le mode opératoire était toujours le même. Le directeur conviait les filles dans son bureau, les intimidait et tentait d’abuser d’elles.

Certaines de celles qui ont déposé devant le procureur, ont évoqué des attouchements non consentis, après la menace de ne pas se voir inscrites sur les listes d’examen.

Devant le procureur qui lui a demandé si ces jeunes filles l’ayant accusé de tentative de viol mentaient, l’homme a reconnu qu’elles disaient bien la vérité. Une façon sans doute de plaider coupable.

Les manœuvres du directeur ont été mises au jour, quand il a voulu s’attaquer à une jeune fille à la vie bien rangée, il va s’en dire pieuse.

Celle-ci a repoussé les avances du directeur, y compris sous la menace de voir son nom disparaître de la liste des candidats au brevet d’études du premier cycle, BEPC.

Alors qu’elle avait accepté le rendez-vous du directeur l’ayant convié à arriver très tôt à son bureau samedi matin, la jeune fille en a parlé a ses parents. Ceux-ci ont eu recours à la police qui s’est présentée à l’établissement.

En arrivant, le directeur qui avait pourtant vu le véhicule ‘’BJ’’ de la police garée au voisinage de l’établissement, était loin de se douter qu’il était là pour lui.

Afin de commettre son forfait en toute quiétude, le directeur avait pris le soin de demander au personnel de bureau de prendre son week-end, surtout qu’il n’y avait pas beaucoup de boulot en ce samedi, leur avait-il dit.

Quand la jeune fille s’est présentée, le directeur l’a aussitôt enfermée dans son bureau et a commencé à se dévêtir.

Entretemps, la jeune fille a envoyé un texto à ses parents, leur signifiant que le directeur était sur le point d’abuser d’elle.

La police a fait irruption, trouvant le directeur « en tenue d’Adam », à ses côtés, la jeune fille tremblotante.

Il va s’en dire que de nombreuses jeunes filles ne se sont pas encore annoncées pour diverses raisons. Le procureur a demandé au colonel qui supervise l’enquête au niveau du commissariat central, de continuer les investigations.

En attendant la fin de la procédure Hervé Manana est encore dans les geôles de la police, desquelles il partira vers la maison d’arrêt, à la fin de l’enquête de police.

L’acte d’Hervé Manana n’est pas un fait isolé. Dans de nombreux établissements, surtout en zones rurales, de nombreux enseignants aux mœurs douteuses, abusent régulièrement de leurs élèves, profitant de l’autorité qu’ils ont sur elles.

Les jeunes filles qui osent refuser, ont souvent une scolarité difficile et manquent de voies de recours.

Quand ils sont identifiés, leurs petits amis, élèves comme elles, subissent également les foudres des professeurs et sont sanctionnés pour un prétexte ou un autre.

Très peu d’autorités administratives osent donner des suites à ces dénonciations, pour ne pas s’attirer la colère des enseignants qui refuseraient de servir dans les établissements de leur circonscription administrative. En voulant régler un problème, ils créeraient un autre problème, plus grave à leurs yeux, que les contraintes imposées à une jeune fille.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Avec la gracieuse autorisation du Troubadour de Brazzaville

Créé le 2023-02-06 13:07:21

Doris Mandouélé prépare la sortie de son cinquième livre « Pour tenir bon va chez Ninon »

Doris Mandouélé dont l’écriture demeure son art, son salut et ses amies se sont réunies ce samedi pour la page de couverture de son prochain livre « Pour tenir bon va chez Ninon ». Un livre qui va vous aider à se relever et à être dans une bonne atmosphère en dépit des vicissitudes de la vie auxquelles le monde est confronté.

Stéphanie, Nadège, Laurence, Gwen, Muriel et Afiwa étaient là. Belles et fidèles, toujours présentes pour accompagner et encourager.

Nadège a insisté sur ce point : « 7 » est un chiffre bonheur !

Après une séance photos réalisée dans la joie et la bonne humeur, l’auteure a souhaité partager le premier texte de son prochain livre.

Elle se réjouit de ce moment où son travail verra le jour.

Dans cette attente, pour votre plus grand plaisir laissez-vous emportez par son premier texte :

Une drôle d’idée a hanté Ninon !

Aujourd’hui, elle s’est réveillée avec une drôle d’idée.

Elle voudrait vous parler de ces femmes oubliées. Elle les a nommé « les (in)visibles de la société.

Elles ont toutes un point commun c’est qu’elles se battent, en avant, le poing.

Comme des athlètes de haut niveau, elles avancent, chaque jour pour aller toujours de plus en plus haut.

Comme c’est beau de voir des femmes qui se lèvent tôt.

Elles sont heureuses et non peureuses.

Joyeuses et non soucieuses.

Elles avancent, toujours avec une longueur d’avance.

Elles peuvent tomber, mais toujours savent se relever.

Elles préfèrent la lumière parce qu’elle éclaire.

Ainsi elles ne sont jamais en enfer.

Mais toujours dans une bonne atmosphère.

L’une d’entre elles s’appelle Ninon.

Ninon, c’est un joli prénom.

Mais ça, c’est aussi parce qu’elle sait dire « Non » .

Même si parfois au « oui » elle sourit.

Nous allons la découvrir.

Elle pourra vous faire rire.

Vous surprendre, vous détendre, ou vous laisser un « je n’ai rien à dire ».

Ninon c’est son prénom, elle sera accompagnée de son compagnon.

Et d’autres amies avec qui elle fait « union ».

Alors prenons le temps d’un regard sur sa vie, en toute modestie.

A toi ma jolie.

Jarele SIKA / DM/ Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-04 19:45:27

Diplomatie : Denis Sassou-N’Guesso rappelle ses ambassadeurs

Deux ambassadeurs congolais viennent d’être rappelés définitivement à Brazzaville, a-t-on appris auprès d’une source proche du Ministère congolais des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger.

Il s’agit de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo auprès du Royaume de la Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, Pascal Gayama et de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo en Afrique du Sud, Chantal Maryse Itoua-Apoyolo.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-04 10:30:17

Le célèbre couturier, parfumeur et hommes d'affaires Paco Rabanne est mort à 88 ans en Bretagne

Il a marqué l'univers de la mode pendant plus de 50 ans. Paco Rabanne - Francisco Rabaneda y Cuervo de son vrai nom -, l'un des premiers couturiers à faire défiler des mannequins à la peau noire, s'est éteint en Bretagne, vendredi 3 février 2023.

"Il faisait partie des figures les plus visionnaires de la mode du XXe siècle, (et) son héritage restera une source constante d'inspiration", peut-on lire dans un communiqué de la marque publié sur les réseaux sociaux.

Il avait révolutionné la mode avec ses robes en métal.

Paco Rabanne était diplômé des Beaux-Arts de Paris, section architecture.

Son père, le général Rabaneda Postigo, qui commandait la garnison de Guernica, a été fusillé par les soldats de Franco en 1936. En 1939, la famille s'était réfugiée en France.

Il a commencé sa carrière en créant des accessoires, bijoux, cravates, boutons qu'il proposait à Dior, Saint-Laurent, Cardin.

Après une première collection d'accessoires en 1964, il se lance à son tour dans la mode pour la faire vivre en adéquation avec les techniques et les matières nouvelles, du métal à l'aluminium.

Ainsi sa première collection, Manifeste, est dévoilée en 1966 dans un défilé provocateur où des mannequins noires, dansant pieds nus, défilent pour la première fois. Elle se compose de "12 robes importables en matériaux contemporains".

En 1968, il signe un contrat de licence avec la famille Puig, parfumeur barcelonais, pour l'exploitation de parfums et lance "Calandre", le premier d'une série à succès.

Depuis 1986, le groupe Puig, également propriétaire de Nina Ricci, des marques Carolina Herrera et des parfums Prada et Comme des Garçons, détient la totalité de la maison.

Tout au long de sa carrière, le couturier, qui pratiquait assidument l'ésotérisme, s'est aussi fait remarquer par nombre de déclarations excentriques et de prédictions hasardeuses : il affirme avoir eu plusieurs vies, avoir vu Dieu et prédit que la station spatiale Mir va s'écraser sur la France en 1999.

Des déclarations qui ont quelque peu terni sa réputation.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-04 08:12:39

Mbinda : La maison du notable Antoine Pivi Malata soufflée par un violent orage

Le ciel s’est brusquement assombri à Mbinda dans le département du Niari (sud), dans la nuit du jeudi au vendredi. Les premières gouttes d’eau de pluie ont commencé à tomber suivi d’un violent vent ressenti dans la plupart des quartiers de l’ex cité Comilog. Au quartier Mpassia, la toiture de la maison de M. Antoine Pivi Malata,  la quatre vingtaine révolue, ancien agent comilog et ancien chef de quartier, est détruite au grand dam des populations environnantes et des usagers. Les dégâts sont importants.

La victime, très affaiblie par la maladie, n'a toutefois été blessée.

Un sinistre qui va perturber le moral de ce notable affectueusement appelé « Le blanc ».

Gageons que les autorités locales en tête desquelles l’administrateur-maire de la Communauté urbaine de Mbinda, Davy Patrick Boupassy,  se rende au chevet de ce notable qui vit seul et dont le moral est dans les chaussettes,  en y apportant des solutions idoines.

Pour aider cet ancien chef du quartier Mpassia, nous lançons un appel aux dons financiers et matériels. Il faut le faire tout de suite, dans l'urgence, parce qu'il a tout perdu, la maison, les vêtements, l'alimentaire, les meubles…

Vivement que des initiatives officielles comme spontanées fleurissent pour apporter soutien et aide au sinistré.

La solidarité et l’entraide sont plus que jamais nécessaires pour accompagner au mieux cet originaire de Doumani dans le district de Mayoko touché par les intempéries.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-03 10:29:05

Congo : les boulangers augmentent le prix du pain, l'Etat sort la chicotte

Bagarre autour du pain. De nombreux boulangers ont augmenté le prix de cette denrée précieuse. Une augmentation sans précédent de leurs factures énergétique et de farine, qui les menacent de faillite. Mais, depuis mercredi matin, une traque de ces boulangers récalcitrants a été lancée par le Ministère congolais du commerce en collaboration avec les services de la police administrative. Des sanctions sévères sont prévues.

Récemment, le gouvernement a accordé un certain nombre d'avantages aux boulangers afin de leur permettre de faire face à l'augmentation du prix du sac de farine.

Parmi ces avantages, un taux réduit pour le gazole et une réduction du grammage du pain. En plus, les boulangers sont libres dorénavant d'importer leur farine sans payer la douane congolaise.

Pour garantir le prix et le poids du pain ainsi que celui du sac de farine en République du Congo, le gouvernement a accepté de rembourser aux minotiers le montant au-dessus du prix d’achat. La somme correspondant au dernier stock s’élève à 2 204 000 000 FCFA.

Aujourd'hui, pour préserver leur marge bénéficiaire, et conformément à un arrêté signé par le Ministère congolais du commerce, une majorité de boulangers refusent les intermédiaires dans la chaîne de distribution, plus souvent des sujets ouest africains.

Ils préfèrent vendre directement aux tenanciers des boutiques, aux mamans et autres revendeurs.

Malheureusement, certains boulangers s'obstinent à continuer à travailler avec les intermédiaires, ce qui a pour conséquence l'augmentation du prix du pain dans certains quartiers de Brazzaville.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-03 09:29:06

Congo : Grosse colère des commerçants du marché central de Dolisie contre leur Mairie

Le torchon brûle entre les commerçants du marché central de Dolisie (sud) et Marcel Koussikama élu maire de la ville préfecture du Niari en septembre 2022. Sa décision de demander aux commerçants d’aller occuper les étalages de l’étage du marché depuis longtemps abandonnés, a mis le feu aux poudres. Ces derniers préfèrent occuper les abords de la grande avenue que de faire la volonté du premier citoyen de la capitale de l’or vert.

Selon la Mairie de la troisième ville du Congo, cette communication est adressée uniquement aux différents vendeurs des produits secs : Poissons fumés, poissons salés, haricots, riz… afin d’éviter de salir les étalages. Tous les produits frais sont à vendre au rez-de-chaussée puisqu’il est entretenu au quotidien.

Les commerçants ont exprimé leur lassitude et leur colère après cette décision municipale. Une manifestation était organisée mercredi pour protester.

Plusieurs commerçants ont répondu à l'appel. Ils ont battu le pavé jusqu’à la Préfecture pour dénoncer la mesure prise par la Mairie.

Depuis longtemps, les étalages de l’étage du marché central de Dolisie sont abandonnés.

« La nature à horreur du vide », a-t-on coutume de dire. Le premier étage du marché est devenu le repère des fumeurs du chanvre. La nuit, ces étalages sont des véritables fumoirs du tabac indien. Nombreux se livrent également au commerce du sexe.

N'empêche, la situation est tendue et pourrait encore s'aggraver.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-03 09:02:07

Mindouli : une ville abandonnée à elle-même !

Alors qu’elle était classée parmi les villes du département du Pool ayant bénéficié d’infrastructures plus ou moins acceptables dans le cadre de la Municipalisation accélérée en 2013, Mindouli n’est plus que l’ombre d’elle même. Confrontée à un manque d’activités économiques, la Mairie de cette ville semble désormais avoir baissé les bras au détriment du bien être des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer.

En franchissant l’entrée de la ville, le constat est sans équivoque. L' herbe semble désormais faire la loi sur les différentes rues.

Le marché est dans un état de décrépitude hors du commun, il ressemble désormais à une poubelle grandeur nature.

L’état de dégradation de la voirie urbaine est très avancé. Des nids de poule se sont formés à plusieurs endroits.

Autre fait et non des moindres la dégradation de plusieurs bâtiments qui faisaient le charme de la ville, et qui semble ne pas gêner les habitants qui s’accommodent à vivre dans l’insalubrité.

Il faut noter que cette ville n’est pas un cas isolé dans le pays, ne disposant pas de budget de fonctionnement conséquent, il est difficile pour ces petites municipalités de garder propre leur ville ou même de créer des activités pour booster l’économie.

Malgré la bonne volonté que peut avoir le maire, il est confronté au manque de moyens.

La crise de l'eau a un impact sur la vie des habitants, qui sont nombreux à devoir se lever tous les matins pour se rendre à la source d’approvisionnement d’eau la plus proche pour ne pas à avoir à faire la queue.

Plusieurs centaines d’hommes, de femmes et d’enfants n’ont pas accès à l’eau potable au robinet. La ville qui a atteint quatre vingt dix (90) ans cette année, a connu ces dernières décennies une forte croissance urbaine, laissant derrière elle de sérieux problèmes d’adduction d’eau potable.

Depuis, certains ont opté pour la construction de forages privés.

Comme d’autres dispensaires du pays, l’unité de santé de Mindouli accuse d’énormes difficultés de fonctionnement.

Outre les médicaments et la vétusté des structures, il manque aussi des infirmiers. Impossible donc pour les populations de recevoir des soins médicaux, ne se reste que pour une simple plaie ou encore des maladies bénignes.

Si pour certains le manque de personnels soignants qualifié est l’une des causes principales justifiant de l’abandon de cette infrastructure, il n’en demeure pas moins qu’aucune autorité administrative du département n’a apporté un changement drastique à cette problématique qui fait tant de mal surtout aux personnes du 3e âge.

Un autre problème soulevé par les habitants de cette localité, c’est l’absence d’éclairage public, depuis plusieurs années sous le regard complaisant des personnalités politique de la contrée qui n’intercède auprès les autorités pour régler cette situation.

Autant de maux qui devraient interpeller non seulement les personnalités politiques originaires de cette ville qui se meurt peu à peu, mais aussi les pouvoirs publics qui peinent à mettre en œuvre la loi sur la décentralisation pour assurer une autonomie financière aux localités de l’intérieur du pays.

La ville de Mindouli  desservie par le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) est également dans un piteux état.

Mindouli a été fondée en 1933 par les spiritains comme poste de mission, sous l'épiscopat de Mgr Guichard.

Au cours des années 2000, le district de Mindouli a été la principale région affectée par la rébellion du pasteur Ntumi.

Mindouli, la ville de Jonas Bahamboula Mbémba Tostao, la légende du football congolais, est l'un des districts les plus peuplés du département du Pool.

On compte, en temps normal, 53 000 habitants, mais plus de la moitié ont fui la zone à cause des violences qui ont suivi la présidentielle de 2016.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-02 16:20:38

Brazzaville : Les Tours jumelles de Mpila d’un coût de 174 milliards FCFA dans la phase des finitions

Lancés le 1er juillet 2015 et démarrés officiellement le 29 mars 2016, les travaux de construction des tours jumelles de Mpila, de trente étages chacune, dans le 6e arrondissement Talangaï, sont réalisés à ce jour à plus de 90%. Présentement, la société BCEG s’attelle sur les finitions en vue de livrer l’infrastructure d’ici quelques mois.

Les travaux de l’ouvrage sont effectués par la société chinoise Beijing construction engineering group. Le gros œuvre ayant été réalisé, l’heure n’est plus qu’à la décoration, aux aménagements extérieurs et aux travaux connexes.

L’ouvrage est financé à un montant de 173.939.422.040 FCFA, dans le cadre des accords de coopération économique entre le Congo et la Chine.

Les travaux ont porté sur la construction d’un centre commercial moderne de plus de 135,80 m de hauteur, composé de deux tours identiques de trente étages chacune.

La première tour est réservée à un hôtel 5 étoiles, d’une capacité d’accueil de 349 chambres parmi lesquelles 20 suites présidentielles, 105 suites ministérielles, 249 chambres standards et un restaurant tournant de haut standing. Il y est prévu aussi des grandes salles de conférence.

La seconde tour, quant à elle, est réservée exclusivement aux bureaux. Il s’agit d’un centre d’affaires où des investisseurs étrangers pourront s’installer pour nouer des partenariats.

Composées de vingt-huit ascenseurs, les tours jumelles de Mpila sont déjà équipées à plus de 90%.

Pour le ministre congolais de l’Aménagement du territoire, Jean Jacques Bouya, qui a visité le chantier le 31 janvier 2023, « la construction de cet édifice s’inscrit dans la politique du gouvernement de créer des cadres appropriés en vue d’attirer le maximum d’investisseurs ».

Ces tours jumelles en construction au bord du majestueux fleuve Congo à Mpila, viendront s’ajouter au chapelet des ouvrages construits au Congo grâce à la coopération chinoise.

Les deux pays sont depuis 2016 liés par un partenariat stratégique global, couvrant plusieurs domaines d’activités.

Hormis ces immeubles, la zone de l’épicentre des explosions de Mpila a été reconstruite avec l’appui des partenaires du gouvernement dont la Chine.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-02 14:36:25

Le CHU de Brazzaville dispose (enfin) de son propre scanner dernière génération

Avec son scanner neuf, le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville s’est mis à jour. Jusqu’à présent, les patients de la capitale congolaise devaient se rendre ailleurs pour passer cet examen. Désormais, fini les heures de route ou de vol.

Les équipements ont été obtenus grâce à un prêt du gouvernement congolais auprès de la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale d’un montant de plus de 2,866 milliards FCFA.

L’objectif étant de permettre au CHU de rénover ses infrastructures et ses équipements. En effet, ces appareils ont été installés depuis quelques mois par la société Ingénierie service développement.

Il s’agit notamment d’un appareil scanner encore appelé TDM tomodensitométrie de dernière génération de 80 baret, injecteur à double tête. L’appareil de radiologie est composé d’un régulateur de tension de 12 KVA, d’un groupe électrogène de 135 KVA, d’un onduleur de 100 KVA.

Le scanner peut faire tout type d’examen: scanner cérébral, un scanner qui a trait aux maladies cancéreuses. Au même moment que se réalise l’examen cardiaque du patient, on peut monitorer le cœur pour voir le rythme cardiaque de ce dernier, le diagnostic de certaines maladies grâce à l’utilisation des rayons X, on peut aussi faire rapidement et détecter précocement les maladies et confirmer les cas avérés.

Plus de quinze patients par jour seront examinés moyennant une somme de 60 000 FCFA.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-02 14:04:07

Congo : Découvrez les dates officielles des examens d’État de l’Enseignement général et concours national d’entrée en 6e

Les dates des examens d’Etat de l’Enseignement général et du concours national d’entrée en classe de sixième aux lycées d’excellence de Mbounda et d’Oyo, au titre de l’année scolaire 2022-2023, sont fixées, selon une note de service rendue publique par le Ministère congolais de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation. Nous publions in extenso l’ensemble du calendrier pour mieux se préparer aux épreuves.

Créé le 2023-02-02 13:41:01

Denis Sassou N’Guesso veut des meilleures routes pour la vitalisation rurale et pour éradiquer la pauvreté absolue au Congo

«Le développement économique passe par le développement de la route » dit-on. Tout commence par une route. Pour qu’une économie se développe, que de la richesse soit créée et que la prospérité soit partagée, il faut que les personnes et les biens puissent circuler. La mobilité est une condition préalable au développement. Dans une large mesure, de même qu’une économie dynamique dépend du mouvement des produits et des services, les populations sont tributaires des routes pour l’accès à l’emploi, à l’éducation et aux soins de santé. Au Congo-Brazzaville, le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso a instruit le Gouvernement, lors du Conseil des Ministres du mercredi 1er février 2023 au Palais du Peuple, de procéder à l’entretien des pistes agricoles et rurales, voies de communication absolument essentielles à l’intérieur de notre pays. Pour ce faire, le Gouvernement doit étudier les modalités d’abondement (une aide financière complémentaire) du Fonds routier. Partout, les paysans congolais peinent à évacuer leurs produits agricoles vers les centres de consommation. Cette situation est due au mauvais état des routes de desserte agricole.

La route est considérée comme une fenêtre d’opportunités qui s’ouvre et facilite le déplacement des personnes, des produits et des services. Au Congo-Brazzaville, les routes de desserte agricole sont totalement impraticables et menacées par des têtes d’érosions.

Et Denis Sassou N’Guesso est persuadé que la lutte contre la pauvreté de la population congolaise passerait à coup sûr par le rétablissement des infrastructures de transports nécessaires pour la relance socioéconomique et faciliter l’accès aux marchés.

En cette période pluvieuse, les transporteurs n'osent pas s'aventurer dans des villages reculés pour acheter l’arachide, les bananes, les maniocs, les fruits, le foufou, le maïs…

De nombreux paysans établis sur plusieurs tronçons routiers de nos différents départements ne savent que faire de leurs productions. L’état des routes ne permet pas aux villageois une fois la récolte effectuée, d’évacuer ces produits afin de les vendre à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Owando, Sibiti…

Les grandes villes congolaises font face à la rareté de certains produits agricoles, alors que certains villages périphériques en disposent en quantité suffisante, malheureusement, ils ont de difficultés pour acheminer ces marchandises. C’est un véritable parcours de combattant.

Même si les Motos taxis tentent de combler le vide, mais les risques d’accident sont énormes.

Cette décision du Président de la République liée à l'amélioration des routes rurales va aider les agriculteurs à expédier leurs biens et en amenant des touristes et d'autres ressources, facilitant le développement d'industries telles que le tourisme et l'agriculture avec des spécificités locales.

Au Congo-Brazzaville, en attendant un grand impact des Zones agricoles protégées (ZAP), le coût des denrées alimentaires importées varie entre 500 et 700 milliards de francs CFA par an.

Ce montant équivaut à 25 % du budget du Congo pour 2019 ou à 64,6 % du budget en 2020 !

L’agriculture comme principal secteur de diversification économique attire peu. Le potentiel agricole du Congo est inestimable, au moins 10 millions d’hectares de terres arables, la pluviométrie est abondante. À travers le pays, les petits exploitants pratiquent essentiellement une agriculture d’autoconsommation.

L’engagement politique est clairement exprimé, et le temps n’est plus au discours. Construisons et faisons avancer les routes rurales !

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-02 12:09:08

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