Magazine

  • Qui sommes-nous ?
  • Contact

Menus

  • Accueil
  • 1xbet Afcon
  • economie
  • Politique
  • Monde
  • Culture
  • Environnement
  • Sport
  • Société
  • Faits divers
  • Contact
Les Echos du Congo Brazzaville Les Echos du Congo Brazzaville Les Echos du Congo Brazzaville
  • Accueil
  • 1xbet Afcon
  • economie
  • Politique
  • Monde
  • Culture
  • Environnement
  • Sport
  • Société
  • Faits divers
  • Contact
  • Congo – Musique : Retour annoncé de l’artiste Sugar Daddy Systématique avec un nouveau single, ’’Taxi Moto’’

    - -
  • Construction du nouveau siège social de la Banque Congolaise de l’Habitat (BCH) : Denis Sassou-N’Guesso pose la première pierre

    - -
  • Dilemme du Prisonnier : Quel futur économique pour l’Afrique et l’Occident ? (Par Charles Abel Kombo)

    - -
  • France – Palais de l’Élysée : De la vaisselle en porcelaine volée au cœur même du pouvoir

    - -
  • Congo : une baleinière prend feu au port de Yoro à Brazzaville

  • Congo : Un véhicule de la SNPC percute et casse l’aile droite d’un avion de Canair

Rechercher :

Total : 11262 résultats trouvés.

Page 127 sur 564

Cemac : les prix des produits agricoles exportés augmentent de 1,6% au 4e trimestre 2022 grâce à la demande mondiale

Après un fléchissement de 4,9% au 3e trimestre 2022, les prix des produits agricoles exportés par les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) sont repartis à la hausse au cours du 4e trimestre. « L’indice a progressé de 1,6 % », souligne la banque centrale des pays de la Cemac (Beac) dans son Indice global des produits de base (ICCPB) exportés.

Cette tendance haussière, apprend-on, « s’explique par l’amélioration des perspectives de remontée de la demande mondiale de certains produits, en l’occurrence le cacao, le riz et la banane et, dans une moindre mesure, l’huile de palme et le caoutchouc, du fait de la reprise de la demande chinoise (premier importateur mondial de l’huile de palme et du caoutchouc) ».

Pour rappel, l’ICCPB est un indice fondé sur les cours de 20 produits de base exportés par les pays de la Cemac, représentant 90% des valeurs des exportations de cette communauté.

Le panier se décompose en cinq grandes catégories : produits énergétiques, métaux et minéraux, produits forestiers, produits agricoles et produits de la pêche.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-16 18:04:18

Mode : Léon-Juste Ibombo ambassadeur du Made in Congo enflamme le web

Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Économie numérique, défend le "Made in Congo" en abacost col Mao sur-mesure, et enflamme le web.

Que ne ferait pas Léon Juste Ibombo pour défendre la créativité de la jeunesse congolaise ?

Sur une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Économie numérique, fait gratuitement la publicité d’un jeune couturier congolais.

«Leme & Co haute couture made in Congo ! C’est ça la jeunesse qui ose. Vive la jeunesse congolaise décomplexée », lance Léon Juste Ibombo avec joie dans cette vidéo de 41 secondes.

Il exhorte également ses collègues ministres de soutenir le jeune couturier.

Le message a littéralement enflammé les réseaux sociaux. Des dizaines de messages commentent la vidéo, parfois avec des propos moqueurs.

A Brazzaville, dans les quartiers populaires et en banlieue, on peut observer parader des Congolais aux allures chics, portant des complets signés Thierry Mugler et chaussés de John Lobb, JM Weston… Pour la plupart issus d’une jeunesse congolaise populaire, ils forment des clubs où il s’agit de briller dans des costumes griffés par des grands couturiers étrangers et arborer un assortiment savamment composé de tenues et d’accessoires. Le but ultime étant de ressembler aux « grands de ce monde ».

Le costume du sapeur devenant l’instrument d’une émancipation, un outil d’autodétermination, une question d’identité, de liberté et de représentation de soi, Léon Juste Ibombo veut juste derrière cette vidéo : encourager les Congolais et tous les sapeurs à acheter des produits "Made in Congo" et à promouvoir le travail des créateurs, stylistes et couturiers congolais qui ne cessent de révolutionner la mode et nous font tantôt rêver, tantôt saliver, tantôt pousser des ailes.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-16 17:52:48

Union Africaine : Denis Sassou-N’Guesso a quitté Brazzaville pour Addis-Abeba

Le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso a quitté Brazzaville, ce jeudi 16 février 2023, pour Addis-Abeba.

Dans la capitale éthiopienne, le chef de l’Etat prendra part au 36e sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA).

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-16 14:18:18

Congo : Malgré les menaces subies, il appartient aux journalistes de défendre leur liberté et de protéger leur profession (Pascal Tsaty Mabiala)

«Sans liberté de la presse, la démocratie ne peut survivre », disait António Guterres, le chef de l’ONU. Le Premier Secrétaire de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS/ opposition), Pascal Tsaty Mabiala a déclaré mardi 14 février 2023, lors de la présentation des vœux de nouvel an aux acteurs de la presse nationale et internationale, que « malgré les menaces subies, il appartient aux chevaliers de la plume et du micro de défendre leur liberté, de protéger leur profession et d’en être fiers ».

«Loin de nous conformer à une simple tradition séculaire, ces vœux expriment une vraie reconnaissance de votre part au service de la démocratie. Votre noble profession participe en effet d’une manière décisive à la formation de l’opinion publique. En tant que quatrième pouvoir, vous avez la haute charge et l’impérieux devoir de garantir et de promouvoir la démocratie et d’imposer chaque jour votre espace de liberté quel qu’en soit le prix. Sachez donc, que le silence de la presse ou son inaction est un recul de la démocratie, mieux la stagnation de la Nation », a déclaré le patron de l’opposition congolaise, avant de leur souhaiter les vœux de meilleurs et de réussite.

Pascal Tsaty Mabiala a salué également la bravoure et le professionnalisme des journalistes qui se battent au côté du peuple, au nom de la raison, de la justice et du respect des valeurs éthiques et morales.

Recul de la liberté de la presse

L’Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) rapporte qu’au cours des cinq dernières années, 85% de la population mondiale a connu un recul de la liberté de la presse au niveau national.

C'est l’effet d’attaques de plus en plus nombreuses contre les journalistes, victimes de harcèlements en ligne et de technologies de surveillance, de détentions plus fréquentes, d’utilisations abusives des lois anti-diffamation, de procès visant à museler la presse.

Pire encore : entre 2016 et la fin de 2021, 455 journalistes ont été tués pendant l’exercice de leur travail ou en raison de leur métier.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-16 12:48:21

Coupe de la CAF : Jean-Dominique Okemba affrète un avion pour les Diables Noirs, un geste très apprécié par les férus du football

Le vice-amiral Jean Dominique Okemba, secrétaire général du Conseil national de sécurité, continue d’améliorer ses relations avec cette équipe qui représente aujourd'hui les couleurs du Congo. Il a financé un vol en faveur des Diables Noirs pour son match contre DC Motema Pemba à Luanda en Angola ce dimanche 19 février 2023. Un match délocalisé, aucun stade à Kinshasa n'ayant été homologué par la CAF.

Le manque de moyens financiers est un autre facteur important qui affecte les clubs de football au Congo-Brazzaville.

C'est la deuxième fois que le ministre conseiller spécial du Président de la République, soutient financièrement les Diables Noirs.

Récemment, JDO a remis gracieusement 5 millions de FCFA aux Diables Noirs à l’occasion de leur match contre Rivers united du Nigéria, le 12 février dernier au stade Alphonse- Massamba-Débat de Brazzaville. Score final, 3-0.

Un départ de rêve précieux avant d’affronter, le 19 février à l’extérieur, un adversaire aussi sérieux que le Daring club Motema Pembe (DCMP) de Kinshasa, dans le cadre de la deuxième journée de la Coupe africaine de la Confédération.

Ce geste philanthropique a été un véritable ouf de soulagement pour les Diables Noirs, qui découvrent la phase de groupes d’une compétition africaine.

Les Congolais ont toujours évoqué le caractère social et humaniste lui ayant valu le surnom de "Mora Nzambe", littéralement semblable à Dieu / homme du cœur, sensible et dévoué à l’amélioration des conditions de vie de ses compatriotes.

Un geste qui force respect et admiration.

Un exemple à suivre tout simplement pour tirer le sport congolais vers le haut.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-16 09:39:47

Brazzaville : Des tables-bancs volées à l’école primaire A.A. Neto, les élèves écrivent par terre

Tout n’est pas rose pour l’école primaire Antonio-Agostinho Neto (A.A.N.), dans le sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï, d’aborder avec aisance les cours. À l’origine, les tables bancs ont été volés par des personnes malintentionnées. Une situation qui n’arrange pas tellement l’évolution de cet établissement scolaire qui forme les futures cadres du pays.

Selon certaines sources, il y a des motos-tricycles (Kavaki) qui transportaient nuitamment les tables-bancs en direction d’une école privée de la place. Des responsables de l’école seraient impliqués.

Actuellement, les services habiletés sont à pied d’œuvre pour tirer la situation au clair.

Vivement que ceux qui se livrent à ce genre de comportement arrêtent et aident plutôt ces établissements pour le bien de la population Congolaise.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-15 21:31:46

Hommage : Denis Christel et Claudia Ikia Sassou N’Guesso honorent le Grand Kallé Jeff à Kinshasa, 40 ans après sa disparition

Denis Christel et Claudia Ikia Sassou N’Guesso ont honoré, au cours d'une messe d'action de grâce organisée le 11 février à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), les 40 ans de la disparition de Grand Kallé Jeff, le symbole de toute une époque, l'auteur du tube Indépendance Chacha, un des pionniers de la musique moderne africaine.

«J'ai eu le privilège de faire partie des nombreuses personnalités conviées à cette manifestation, consacrée à cette grande figure qui a profondément marqué la culture et qui est reconnue comme le père de la musique congolaise moderne », a écrit Denis Christel Sassou N’Guesso sur son compte Twitter.

« Nous avons, en amont et au cours de cette messe, eu l'opportunité d'en apprendre un peu plus sur cet homme dont la renommée musicale a dépassé les limites de notre continent. Ce fut un moment de grande inspiration », a-t-il ajouté.

On rappelle que le 11 février 1983, s'éteignait à Kinshasa, dans le dénuement total, l'un des plus prestigieux musiciens africains dont la carrière reflétait tout l'esprit d'une époque. Tshamala Kabassele Joseph Athanase, alias "Grand Kallé" est né le 16 décembre 1930 à Matadi, ville portuaire (aujourd'hui en RDC), l'année même de la première grève des marins congolais.

Peu après sa naissance, ses parents s'installent à Kinshasa où le jeune Kabassélé fait des études primaires et secondaires. La musique a toujours joué pour Kabassélé un rôle important. Très jeune, il fait partie des chorales paroissiales. A 19 ans, il s'engage totalement dans la chanson, anime les séances publiques et veillées mortuaires puis est engagé dans l'OTC (Orchestre de Tendance Congolaise) de Georges Doula et sort ses premières œuvres et succès Chérie Loboga, Para Fifi...

En 1953 il fonde l'orchestre African Jazz avec lequel il va révolutionner la musique congolaise. Il écarte la rumba piquée, la mazurka et autres danses à la mode et opte désormais pour la rumba, la samba. Il est aussi le premier musicien à introduire les tumbas, les trompettes et instruments électroniques dans son groupe. Dans ce célèbre orchestre, il fait venir un jeune chanteur qui deviendra rapidement célèbre, Tabu Ley Rochereau. Jusqu'en 1963 Grand Kallé et l'African Jazz figurent parmi les artistes les plus populaires d'Afrique.

Chef d'orchestre, chanteur, compositeur, impresario, sa personnalité ne cesse d'évoluer. Il crée en 1960 sa propre maison de disques, Surboum African Jazz, qui devient un véritable tremplin pour les musiciens du nouveau courant musical congolais et envoie les meilleurs orchestres enregistrer dans les meilleurs studios de Bruxelles. Il est la première vedette africaine à se produire en Belgique et ce, à l'occasion de la fameuse Table ronde au cours de laquelle devait se décider l'avenir de l'ex-Congo Belge.

A partir de 1960, le ton et le son changent : Kabasselé s'est métamorphosé en artiste engagé, lumumbiste. Lors de la fameuse Table ronde, il crée Indépendance Chacha, un des plus grands succès de la musique africaine, ainsi que Bilombe ba gagné (Les meilleurs ont gagné), Lumumba, Congo se ya biso... Lors du sommet de l'OUA à Kinshasa en 1967, Kabassélé offre à chaque chef d'Etat présent, un 45 tours renfermant une chanson-hommage à son pays.

Mais son engagement pour la paix et l'unité africaine n'a pas été compris, surtout après la mort de Patrice Lumumba. Abandonné en 1963, après une tournée triomphale en Afrique de l'Ouest, par tous ses musiciens qui sont allés formés l'African Fiesta, Kabassélé est traqué et surveillé de toutes parts. Il s'exile alors à Paris où il crée l'orchestre African Team aux côtés de talentueux musiciens tels que Manu Dibango, Jean Serge Essous... mais l'expérience tourne court. Kallé se retrouve seul, sans orchestre, sans fortune, séjourne un peu partout en Europe et dans plusieurs capitales africaines, retourne au Zaïre mais de nouveau déçu, retourne en France. Il finit par revenir à Kinshasa où il meurt à l'âge de 52 ans.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-14 09:34:56

Congo : Manucure, pédicure - Quand l'esthétique gagne les rues de Brazzaville

Nos pieds sont trop souvent les grands délaissés de notre routine de soins. Rien de mieux qu’une pédicure faite par des professionnels afin de leur redonner toute l’attention qu’ils méritent. Pour les chouchouter, les soins ne se font plus seulement dans les salons de beauté à Brazzaville. Avec 1000 F ou 2000 F CFA et pour à peine cinq minutes, le client a des ongles propres et taillés à volonté. Et le jeune esthéticien ambulant, Christian, 21 ans, de nationalité congolaise, continue sa tournée. Ce spécialiste d'un genre nouveau arpente de plus en plus les rues de la capitale congolaise depuis deux ans. Dans les marchés, chez des particuliers et même à bord de véhicules, ce jeune habitant du quartier la Base, sur la route de la Mairie de Mfilou-Ngamaba, dans le 7e arrondissement de Brazzaville, assis face à ses clients, offre des services de manucure et de pédicure.

Christian parcourt la ville de Brazzaville chaque jour, à la quête d'éventuels clients. L'attirail du parfait esthéticien ambulant se résume à quelques ciseaux, un morceau de chiffon, une petite boîte en plastique contenant un liquide moussant et une grande paire de pinces…

Depuis deux ans, il est visible et présent dans les rues de la capitale congolaise.

Rencontré dimanche après-midi au quartier Batignolles dans le Sud ouest de Brazzaville, Christian a accepté de lever un coin de voile sur ce métier qui lui permet de joindre les deux bouts.

«Je demande juste 1000 FCFA pour le vernis simple sur les deux mains et les deux pieds, et 1000f à 2000f pour la pause des faux ongles », nous a confié le jeune esthéticien ambulant, sourire aux lèvres.

Après deux ans, il affirme ne pas se plaindre d’avoir opté pour ce métier de manucure-pédicure. Car, il lui rapporte quotidiennement en moyenne plus de 10.000 F CFA. Ce qui lui permet de subvenir à ses besoins, ainsi qu'à ceux de sa famille.

Christian qui exerce cette activité avec force et détermination, trouve qu'elle nourrit son homme.

Si la pédicure-manucure se fait avec beaucoup de soins et d'attention dans les salons d'esthétique, ce n'est toujours pas le cas chez ces "coupeurs d'ongles".

Le matériel utilisé est parfois vieux, mal stérilisé ou pas stérilisé du tout.

Malgré cela, certains clients habitués de ces manicures- pédicures particulières, trouvent qu'il n'y a rien à craindre.

Selon Tercia, « deux fois dans la semaine, Christian viens me faire tailler les ongles à la maison. C'est un connaisseur et il ne m'a jamais blessé ».

Il lui retire à l'aide d'une pince les cuticules qui bordent ses ongles avec une précision chirurgicale. Tercia aura droit à tout ou presque.

Un moment de réconfort pour ses pieds, ce qui les débarrasse de leurs peaux mortes. Les ongles de Tercia profitent ensuite d’un soin des cuticules, et à la fin, un modelage relaxant et nourrissant à la lavande lui permet de retrouver le confort d’une peau douce et souple.

«Que voulez-vous qu’on fasse quand la misère fait rage ? Nous voyons très bien les salons de pédicure-manucure. Mais avec le coût exorbitant de leurs soins, nous sommes obligés d’avoir recours à ces coupeurs d’ongles ambulants qui nous font la pédicure-manucure à 1000 F CFA », a ajouté Tercia avec humour.

Pour éviter d'éventuelles contaminations, les clients doivent exiger des mesures hygiéniques plus rigoureuses. Ne dit on pas que mieux vaut prévenir que guérir ?

On rappelle que plus de la moitié de la population brazzavilloise a moins de 18 ans. La plupart sans éducation ni formation.

Nombreux sont devenus des « Bébés noirs » ou « Kuluna » pour fuir les abus et la pauvreté.

L’exemple de Christian, devrait faire école car : « Il n’y a pas de sot métier, il n’y a que de sottes gens. », Tout métier a une valeur et requiert des qualités chez le travailleur.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

 

 

Créé le 2023-02-13 10:11:46

Congo – Coupe de la CAF : Les Diables Noirs s’imposent à domicile

Pour leur entrée en lice dans le groupe B de la Coupe de la Confédération africaine, dimanche à Brazzaville, les Diables Noirs ont battu l’équipe nigériane de Rivers United, 3 buts à 0. La victoire de l’équipe congolaise s’est dessinée en première mi-temps.

Il n’y avait pas véritablement foule au stade Alphonse Massamba-Débat dimanche, tant les congolais ont été habitués ces derniers temps, aux contreperformances de leurs équipes, même à domicile.

Pourtant, en dépit des gradins clairsemés, les Diables Noirs, tout de jaune vêtus,  ont foulé la pelouse avec une motivation inhabituelle, qui s’est traduite par leur engagement, d’entrée de jeu.

Ceux qui avaient fait le déplacement à ‘’Massamba-Débat Stadium’’ ont vu une équipe alerte, qui a étalé un football de grande classe, avec une harmonie offensive exprimée sur toutes les lignes.

Après avoir pris la mesure de leur adversaire, les Diables Noirs ont exploité les failles de celui-ci.

Trois buts en moins de dix minutes, les Diables Noirs les ont enfilés telles des perles, en première mi-temps.

30ème minute, Carla Wunda ouvre la marque pour les Diables Noirs, suite à un corner de Domi Massoumou. Deux minutes après, Jaures Ngombe a doublé la marque. Huit minutes avant la mi-temps, alors que l’on joue la 37ème minute, Domi Massoumou marque à son tour d’un tir tendu des 11 mètres, depuis le point de penalty, pour donner une avance de 3 buts aux Congolais, à la mis-temps.

Ebube Duru a manqué l’occasion de réduire l’écart pour les Rivers United à la 57ème minute, l’unique occasion nette de but de l’équipe nigériane.

En deuxième mis-temps, les Diables Noirs ont verrouillé, pour l’emporter 3 buts à 0.

L’autre match du groupe B s’est terminé par un match nul 0-0 à Abidjan entre l’ASEC Mimosa et le DC Motema Pembe.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-12 23:14:04

REX : «Les routes de l’impossible»

Situé entre l’arrondissement 1, Lumunba et 2, Mvoumvou, le quartier cosmopolite Rex, classé parmi les vieux quartiers de la ville de Pointe-Noire, automobilistes et populations vivent un véritable calvaire au quotidien.

En empruntant le titre de la série documentaire française de France 5 pour évoquer le quotidien haletant des usagers des routes du quartier REX à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, la ville pétrolière, il ne fait l’ombre d’aucun doute que le parallèle est saisissant. Bien plus encore, lorsqu’on est un automobiliste et obligé de parcourir chaque jour ses rues truffées de nids de poule et crevasses.

Au quartier REX, réputé ambiant par la présence de nombreux bars dancings et restaurants, comme Gaspard, Total bar, Total Madeso, très peu de trajets d’un kilomètre offre une circulation fluide.

Les routes, dont l’entretien a cessé depuis plusieurs années, sont pour certaines sur le point de se désagréger complètement.

Arthur, taximan à Pointe-Noire se méfie particulièrement de ce quartier pourtant pourvu de clients. «Il faut armer son mental lorsqu’on prend la résolution d’y aller», raconte-t-il. «La conduite à pas de tortue est épuisante et couteuse en carburant. Ces routes délabrées qui ne nécessitent à certains endroits que des petites réparations sont à l’origine de ce rythme lent des automobilistes», pense-t-il.

Le goudron abîmé, ainsi que les gros bétons armés dont la présence gêne plus qu’elle ne protège, rendent déjà l’accès au quartier difficile.

Les automobilistes doivent slalomer entre les nids de poule sur les routes dont le goudron est inexistant sur une dizaine de mètres.

Les automobilistes usent d’extrême prudence pour s’en tirer à bon compte. En cette période de la saison des pluies, les taximans ne se risquent pas dans ce quartier de la ville océane.

Un handicap certain pour les populations.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-11 16:45:42

Dongou : De l’oisiveté au chemin de l’école grâce à l’association Kiminou « Icole pour tous »

Ces quatre jeunes filles ont reçu des kits scolaires de l’association Kiminou « Icole pour tous » et vont aller pour la première fois à l’école primaire Sainte Odile de Dongou, dans le département de la Likouala. Une très bonne nouvelle et une très grande victoire pour les parents qui ne savaient plus à quel saint se vouer depuis le 3 octobre dernier, début de la rentrée scolaire au Congo-Brazzaville.

Parce que la rentrée des classes est souvent synonyme de dépenses importantes pour les familles en situation de précarité, l’association Kiminou « Icole pour tous », présidée par Mme Berthe Blanche Laval Mouandza, se mobilise pour la deuxième année consécutive pour aider les enfants démunis du Congo-Brazzaville.

A travers son opération Kit Scolaire de la réussite, l’association humanitaire qui a pignon sur rue en France et au Congo-Brazzaville, vient à nouveau en aide aux familles démunies de Dongou pour distribuer gracieusement des fournitures scolaires neuves provenant des donateurs et des personnes généreuses.

Équiper leurs enfants pour la rentrée : un challenge pour certaines familles congolaises. Le coût de la rentrée scolaire ne cesse d’augmenter chaque année.

Bien souvent au Congo-Brazzaville, précarité est synonyme d’échec scolaire.

En effet, les enfants de familles défavorisées souffrent de parcours scolaires compliqués et peuvent être stigmatisés à l’école.

Des fournitures scolaires neuves et de qualité telles que des trousses, cartables, cahiers, stylos crayons de couleur… aident l’enfant à réussir sa rentrée et favorise son intégration dans l’école.

C’est le cas ici pour ces quatre jeunes filles de la ville de Dongou qui vont aborder, pour la première fois, la rentrée des classes en toute sérénité et dans les meilleures conditions possibles dans l'une des meilleures écoles primaires du département de la Likouala.

Ce geste philanthropique de l’association Kiminou « Icole pour tous », force respect et admiration. Un investissement utile et noble pour l'avenir du Congo.

La vocation de l’association Kiminou « Icole pour tous » est d'aider, accompagner et soutenir les enfants démunis dans leur éducation et leur scolarisation au Congo-Brazzaville.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-11 15:33:10

Congo : Fin des délestages sur toute l’étendue du territoire national

Le directeur général de la société Energie électrique du Congo (E²C), Jean Bruno Danga Adou, a annoncé, mercredi 8 février à Brazzaville, la fin des délestages sur toute l’étendue du territoire national.

«Aujourd’hui, nous ne devons pas confondre les black-out et les délestages. Il n’y a plus de délestage au Congo. Ce que nous vivons ce sont des black-out, c’est-à-dire le réseau qui s’écroule par rapport aux paramètres qui ne sont plus bons et les appareils de protection agissent », a déclaré Jean Bruno Danga Adou.

Malgré sa nouvelle appellation, la société Energie électrique du Congo (EEC) peine à améliorer la qualité de ses services toujours en dents de scie depuis plus de 20 ans.

Pourtant, la construction du barrage d’Imboulou dans le département des Plateaux avait pour objectif de combler le déficit énergétique criard constaté sur l’ensemble du territoire national.

Mais, il ne se passe plus un seul jour sans que Brazzaville ne soit plongée dans le noir. Les consommateurs s’en plaignent et demandent à la société d’énergie d’améliorer la desserte.

Cette société reconnaît que les problèmes sont d’ordre technique et promet d’y remédier.

Brazzaville et Pointe-Noire sont plus touchées par les délestages que les autres villes du pays.

Le défi du boulevard énergétique au Congo a encore du chemin à parcourir.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-11 10:38:23

Congo – Primature : Le développement du secteur privé au cœur des échanges entre le Premier Ministre et la Directrice régionale de l’IFC

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Anatole Collinet Makosso a reçu en audience, une délégation de l’IFC, la Société financière internationale affiliée à la banque mondiale. Les questions de développement du secteur privé ont été au centre des entretiens.

La nouvelle Directrice régionale de l’IFC pour l’Afrique centrale, le Libéria, le Nigeria et la Sierra leone, Dalhia Khalifa a été reçue en audience par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Anatole Collinet Makosso à l’Hôtel de la Primature.

La Représentante de la Banque Mondiale au Congo, Mme Korotoumou Ouattara faisait également partie de la délégation conduite par la Ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Ebouka-Babackas.

Avec un portefeuille d’investissement et de services conseils en finances, infrastructures et agroalimentaire de près de 3 milliards de dollars en Afrique centrale et au Nigeria, L’IFC, la société financière internationale affiliée à la banque mondiale propose sa collaboration au gouvernement pour le développement du secteur privé.

Fondée en 1956, l’IFC a pour mission de promouvoir le développement économique et améliorer les conditions de vie des populations en favorisant l’essor du secteur privé dans les pays en développement.

Mme Khalifa dirigera les équipes d’IFC chargées des investissements et des services-conseils dans les pays cités plus haut.

Alors que ces pays sont confrontés à des défis tels que la hausse de l’inflation et les effets du changement climatique, leur population jeune et entreprenante est un atout pour créer un secteur privé plus dynamique.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source DCRM-Primature

Créé le 2023-02-10 12:36:17

RDC – Musique : Koffi Olomide interdit à huit chroniqueurs de citer son nom

Dans un courrier qu’il a posté sur sa page Facebook certifiée le 9 février, Koffi Olomide signale aux chroniqueurs concernés par son interdiction qu’il s’agit de la « dernière mise en garde ». Il joute qu’il n’hésitera pas à porter plainte en cas de récidive.

Dans ce courrier dont une copie serait déjà transmise au procureur général de Kinshasa en date du 8 février, Koffi Olomide dresse la liste des chroniqueurs mis en cause. Il s’agit de : Naty Lokole, Ken Mpiana, Thierry Mombaya, Vincent Tshiluizi, Aydor, Chantal Bola, Popol Mupasula et Mbuta Lukasu .

À leur endroit, Koffi est on ne peut plus clair ; « Interdiction formelle de citer mon nom dans vos émissions de chroniques musicales : télévision, YouTube et autres », écrit-il.

Koffi Olomide serait excédé par les propos des huit chroniqueurs indexés à qui il fait une « dernière mise en garde ».

Il leur reproche leur manque de retenue parlant de sa vie privée. « Je suis au regret de constater que mon nom est cité abusivement et sans vergogne à longueur de journée dans vos chroniques musicales, ternissant ainsi mon image et allant jusqu’à porter atteinte à ma vie privée », s’indigne l’artiste.

Dès lors, ajoute-t-il, évoquant la loi fondamentale de la République démocratique du Congo, « Je m’oppose catégoriquement à cette pratique aussi légère et sans scrupule et tiens à vous informer que votre agissement constitue une violation de l’article 31 de la Constitution de notre pays qui garantit le droit à la vie privée ».

Il achève sa communication par une mise en garde soulignant avoir mis au parfum le procureur général de la République de l’outrage dont il se dit victime. « Je mets en copie monsieur le procureur général auprès de qui je n’hésiterai de porter plainte contre vous, si vous vous entêtez au lieu de vous amender », menace-t-il.

De nombreuses personnes ont réagi à la démarche de Koffi Olomide.

Si ses fans trouvent la démarche justifiée, d’autres disent qu’en tant que musicien de renom, Koffi ignore qu’une personnalité publique est une personne bien exposée et soumise à de controverses. L’artiste devrait si besoin, prendre conseil auprès de ses avocats, sur la notion de personnalité publique qui aliène de fait une partie de ses droits privés et l’expose davantage qu’un citoyen lambda.

Beaucoup d’autres par contre, estiment l’artiste mal placé pour donner des leçons de morale et parler de dignité. Lui dont la thématique musicale, les chansons et surtout la chorégraphie sont depuis meublées par l’outrage pornographique, en agressant les bonnes mœurs, n’a jamais été porté devant les tribunaux par des tiers, pour attentat à la pudeur. 

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-10 07:30:19

Congo – MAEP : Anatole Collinet Makosso a participé à une réunion de haut niveau sur la gouvernance en Afrique

Au nom du Président de la République, le Premier Ministre Chef du Gouvernement Anatole Collinet Makosso a pris part, le jeudi 9 février, par visioconférence, à la Réunion de Haut Niveau sur la Gouvernance en Afrique, organisée sous l’égide du Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP).

Cette réunion s’est tenue, prélude au 36ème sommet de l’Union Africaine prévue à Addis-Abeba, les 18 au 19 février prochains, a été consacrée à l’examen des rapports d’évaluation soumis par le Lesotho, le Tchad, les Comores, la République de Guinée et le Soudan, en vue de la finalisation du rapport annuel du Mécanisme d’évaluation par les Pairs, sur l’état de la gouvernance en Afrique.

Rappelons que le Mécanisme Africain d’Évaluation par le Pairs (MAEP) a été crée en 2003 par le comité des Chefs d’État et de Gouvernement chargé de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEAP), comme un instrument d’autoévaluation volontaire de la performance des États membres en matière de gouvernance, pour faire asseoir la stabilité politique et le développement durable sur le continent.

Au Congo, la Présidence de la commission d’autoévaluation du MAEP est assurée par Alain Akouala Atipault.

Une personnalité qui sied bien à la mission qui lui a été conviée par le Président Denis Sassou N’Guesso, tant l’homme est toujours porté par l’action cognitive pour trouver des solutions innovantes et améliorer substantiellement les situations, en usant d'une réflexion plus poussée, plutôt que de se contenter des sentiers battues.

Des qualités qui épousent les missions du MAEP qui consistent en une immixtion dans la société à travers ses piliers fondamentaux, pour proposer des approches mélioratives en fonction des prescrits bien définis.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-09 20:55:21

Brazzaville : Le pneu d’un avion éclate à l’aéroport international Maya-Maya

Ce jeudi 9 février 2023 vers 0h10, lors de l’atterrissage à l’aéroport international Maya-Maya à Brazzaville, un cargo DHL a vu son pneu éclater et son train d'atterrissage s'affaisser.

L’appareil se retrouvant immobilisé sur la bretelle d’accès de l’unique piste de l’aéroport Maya-Maya, le temps que les pompiers et le personnel de l’aéroport puissent intervenir.

Mais plus de peur que de mal : l'équipage (3 personnes) a pu être évacué sans encombre et la situation a été vite maîtrisée. Cet incident n’a pas fait de blessé.

L’aéroport a été momentanément fermé, le temps de dégager le cargo.

Ce matin, le trafic avait repris progressivement.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-09 13:08:31

Les cantines scolaires : Des questions sur le contrôle de la qualité des denrées alimentaires reçues et distribuées dans nos écoles

Les cantines scolaires ont été lancées en 2001 au Congo. Aujourd’hui, plusieurs parents d’élèves et observateurs de notre système éducatif sortent des sulfateuses contre les initiateurs et se posent aussi des questions sur les opérations de contrôle de la qualité des denrées alimentaires reçues et distribuées dans nos écoles, leur mode de préparation. Des missions spécifiques sont-elles organisées dans les écoles avec les diététiciens et nutritionnistes pour analyser les impacts auprès des élèves consommateurs ? Dans certains établissements scolaires de Brazzaville par exemple, il y a des enfants qui connaissent une indigestion à cause de ce qu'ils consomment à l'école parce que mal préparés, selon plusieurs témoignages.

Dans une série de messages, une mère d’enfants à Brazzaville, attaque avec force les décideurs.

La raison ? Des assiettes à la cantine scolaire peu garnies, selon elle. Des enfants qui mangent sans se laver les mains avant et après les repas.

Le repas à la cantine au Congo-Brazzaville véhicule souvent une image négative et cristallise les mécontentements : repas froids et de mauvaise qualité, nuisances sonores, manque de temps, dames de cantine virulentes,…

La cantine scolaire peine à se départir de cette représentation encore présente dans l’imaginaire collectif d’un espace bruyant, insalubre et anarchique.

L’environnement dans lequel les enfants prennent leur repas influence leur consommation alimentaire et leur satisfaction de la restauration scolaire. Il est donc primordial que les lieux qui accueillent les enfants soient agréables et incitent à la détente et à la convivialité.

Cependant, 90% des élèves de primaire estiment que les salles de classes transformées en cantines scolaires sont trop bruyantes et ils mangent entassés comme des sardines dans des boîtes.

La cantine scolaire au Congo-Brazzaville n’a pas fini de s’améliorer. Près des trois quarts des enfants interrogés se sont dit gênés par les bruits. Pire ils sont nourris 4 fois par semaine aux haricots.

Huit heures par jour, voire plus si on tient compte du temps des horribles cantines, chaque enfant est condamné à vivre dans un espace restreint en constante promiscuité avec vingt à trente de ses camarades.

Dans l’indifférence absolue, aussi bien de ceux qui les « enseignent », que de ceux qui les y envoient, que de ceux qui prétendent se pencher doctement sur leur sort.

Dans le même temps, les citoyens s’offusquent que des prisonniers ne puissent avoir de cellules personnelles. Et pourtant la plupart de ces prisonniers sont mieux lotis que la totalité des enfants scolarisés au Congo-Brazzaville.

La promiscuité dans les cantines scolaires est en plus concentrationnaire. Non seulement les enfants ne peuvent jamais avoir un moment tranquille seul, mais ils sont confrontés en permanence avec d’autres dans une proximité immédiate (les voisins de tables alignées) sans avoir même la possibilité de choisir, d’y échapper.

Promiscuité physique. Promiscuité psychologique. Promiscuité sociale. Et promiscuité qui ne génère même pas un embryon d'organisation sociale, celle-ci n'étant en général que les règles imposées coercitivement du fait du prince, c'est-à-dire du maître ou du directeur de l’école.

Si dans les prisons le manque d’espace et la promiscuité font au moins l’objet de regrets, semblent avoir surtout des causes financières, rien de tout cela à l’école ou dans les cantines scolaires. A l'école, c'est voulu. Il faut que le « maître » ait tout le monde sous le regard, dans la permanence absolue. Un maître doit évidemment maîtriser. Et surtout surveiller. D’ailleurs, s’il arrive quoi que ce soit hors de son regard sa responsabilité sera mise en cause et il pourra même être condamné !

Cet état de fait n’est ni perçu, ni pris en compte, ne fait l’objet d’aucun constat et, lorsque l’on construit une école neuve, rien n’est fait pour la rendre plus vivable. Il n’y a que des espaces collectifs, ni coin où l’on pourrait échapper aux autres, ni espaces plus intimes… en dehors des WC, et encore, quand on a le droit d’y aller et s’ils ne sont pas dans un état rebutant.

Finalement, il vaut bien mieux passer 20 ans dans une prison modèle que dans une école, on a plus de chances d’en ressortir en meilleur état.

N’importe qui ayant déjà mis un pied dans un réfectoire d’école vous le confirmera : le niveau sonore peut parfois s’avérer excessif, en particulier à l’heure des repas.

Alors, la protection de la santé des enfants et du personnel doit être le premier enjeu d’une action de prévention du bruit mais d’autres enjeux coexistent : l’amélioration de la qualité du temps consacré à l’alimentation, la qualité de vie de l’enfant à l’école.

Pour protéger le bien-être des enfants, favoriser une bonne nutrition, améliorer l'apprentissage, inciter les parents à envoyer leurs enfants à l'école, offrir des opportunités commerciales aux petits producteurs locaux, construisons alors des bonnes structures à visage humain.

Le Congo a initié les cantines scolaires qui permettent aux élèves du primaire, évoluant notamment en zones rurales, de manger à l’école des repas équilibrés entre les heures des cours.

Les autorités congolaises et leurs partenaires, les gouvernements américain et japonais, ainsi que le Programme alimentaire mondial (PAM), sont convaincus que cette politique attire de plus en plus les élèves et les maintient à l’école dans un pays qui veut améliorer davantage son taux d’alphabétisation.

Plus de 16 000 élèves de 408 écoles primaires de sept départements du pays mangent à l’école.

Il s’agit des départements de la Bouenza, Lékoumou, Pool, Plateaux, Cuvette, Likouala et la Sangha.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-09 11:30:02

Brazzaville : Les «caniveaux» de la honte, que font donc nos élus ?

Si l'on considère Brazzaville comme une poubelle, il n'est pas surprenant d'y croiser autant d'ordures. Un seul regard suffit parfois, et le dégoût vous prend à la gorge. Essayez donc par vous-même ! Et quel désastre ! Certaines boutiques de fortune implantées au cœur de la capitale et donnant sur des voies publiques très fréquentées, des hôtels, des restaurants… appellent désespérément au secours. On étouffe ! Le niveau de négligence citoyenne monte en grade lorsque l'on se place devant des points servant d'ateliers à des mécaniciens des véhicules. Plusieurs voies d’évacuation des eaux sont transformées en dépotoirs d’ordures par les habitants qui, chaque jour, y déversent les ordures aux yeux des autorités municipales qui semblent marquer une indifférence totale, avec des impacts négatifs pour l’environnement et la santé humaine.

Dans certains quartiers de la capitale congolaise, notamment sur l’avenue Marien Ngouabi à Talangaï, au terminus de l’Océan du Nord, devant l’Hôtel des Impôts du sixième arrondissement de Brazzaville, le spectacle est choquant.

Des hommes, des femmes et enfants se précipitent vers les caniveaux pour y déverser les ordures ménagères accumulées dans les concessions.

Bouteilles et sacs en plastique, ferrailles, vieilles couverture, vieux vêtements, etc. se disputent le passage et souvent ne parviennent pas à être évacués par l’eau de pluie à cause de leur poids.

Déchets plastiques, ferraille et eaux usées dansent « Mopacho » sous vos yeux et bouchent le caniveau... Cela, aux yeux de tous (Congolais d'en bas comme d'en haut...), sans exception et sans que cela ne suscite parfois, de manière active, une attention particulière.

Désormais bouchés, la plus part des canaux ne répondent plus à la fonction initiale, occasionnant dans certains quartier des inondations en saison des pluies. L’eau se sent obligée de se frayer un chemin, sortant ainsi de son lit.

Et devant cette calamité dite naturelle, les populations oublient qu'elles-mêmes sont aussi à leur origine.

Conséquence : les drains sont jonchés d’ordures et de bouteilles plastiques en particulier.

Le phénomène qui s’observe à Brazzaville est également visible dans d’autres villes congolaises (Pointe-Noire, Dolisie...).

L’une des missions prioritaires d’une Mairie, n’est-ce – pas offrir aux habitants une ville propre et agréable à vivre ?

Que font donc nos élus ?

En attendant, les déchets continuent à s’entasser et les architectes de l’incivisme continuent de polluer la ville.

Quelle honte pour notre Brazza la Verte, mon Dieu !

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-09 09:26:18

Congo – Enseignement général : Un nouveau directeur pour le CEG Nganga Édouard

Jean Michel Nziengui est le nouveau directeur du Collège d'enseignement général (CEG) Nganga Édouard. Il a été installé dans ses fonctions le 8 février à Brazzaville, en remplacement d’Hervé Manana, mis aux arrêts pour tentative de viol d’une élève mineure dans son bureau.

Un moment emprunt d’émotion, que celui de la présentation du nouveau directeur du CEG Nganga Édouard, tant l’établissement défraie encore la chronique, suite aux faits de tentatives de viols dénoncés par des élèves et qui ont abouti à la mise aux arrêts de l’ancien directeur, Hervé Manana, pris en flagrant délit de tentative de viol sur une élève.

Pour le Ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, l’occasion était toute indiquée, pour redonner confiance aux élèves, notamment les filles. Une façon d’exorciser le « spectre Manana ».

« Ce qui s’est passé ici ne doit pas déboussoler les élèves. Nous sommes très attachés à ces jeunes filles qui ne demandent qu'à apprendre. Il ne sera plus jamais ainsi ni à Nganga-Edouard ni dans aucun autre établissement », a déclaré le ministre Jean Luc Mouthou, lors de la présentation du nouveau directeur aux élèves, personnel enseignant et parents d’élèves.

Pour le nouveau directeur, Jean Michel Nziengui, outre le travail pédagogique habituel, un travail psychologique s’impose également sur les élèves, surtout les filles, marquées par la prédation de leur ancien directeur. Faire que ces élèves ne soient pas gagnées par le stress qui peut avoir des effets négatifs sur leurs résultats scolaires.

« Le code de bonne conduite et d’autres textes qui régissent le fonctionnement de l’école congolaise doivent être appliqués à la lettre », a-t-il souligné.

Pour sa part, le président de l'Association des parents d'élèves et étudiants du Congo, Grégoire Epouma, a salué la sanction administrative en attendant la décision de la justice. « La justice dira le droit pour décourager d’autres pédagogues qui se comportent de la sorte avec les élèves », a-t-il dit.

Rappelons que le remplacement de l’ancien directeur résulte d’une sanction administrative, outre les poursuites judiciaires dont il fait l’objet.

Hervé Manana 49 ans, célibataire, père de 4 enfants, a été présenté devant le procureur de la République André Oko Ngakala, le lundi 6 février dernier. Celui qui était encore directeur du CEG Nganga Édouard à Brazzaville, avait été interpellé en flagrant délit de tentative de viol sur une fille mineure, élève audit collège.

Un véritable prédateur que ce directeur de collège qui a reconnu qu’il se livrait à cette pratique depuis quatre ans déjà.

Dans le bureau du procureur où était conviée la presse, quatre victimes, toutes âgées de 14 ans, élèves en classe de troisième, ont expliqué ce qu’elles avaient subi de la part de leur directeur. Toutes ont évoqué des attouchements, après des menaces diverses et répétées, en rapport avec leur scolarité pour les contraindre à accepter de faire la volonté du directeur.

Le mode opératoire était toujours le même. Le directeur conviait les filles dans son bureau, les intimidait et tentait d’abuser d’elles.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-09 07:54:14

Le FMI approuve un nouveau décaissement en faveur du Congo-Brazzaville

Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un nouveau décaissement de 87 millions de dollars en faveur de la République du Congo, selon un communiqué de l'institution parvenu mercredi aux Echos du Congo-Brazzaville.

«Le Conseil d'administration du FMI a achevé la deuxième revue au titre de l'accord de Facilité élargie de crédit, permettant à la République du Congo de tirer l'équivalent de 64,80 millions de DTS (environ 87 millions de dollars américains) », précise le communiqué.

Selon le FMI, la reprise économique renforcée s'accélère dans le pays, mais les risques liés à la baisse des prix et de la production du pétrole et à la faiblesse de la mise en œuvre des réformes subsistent.

Le Conseil d'administration du FMI avait approuvé en janvier 2022 en faveur de la République du Congo un nouvel accord de 36 mois au titre de la Facilité élargie de crédit, pour un montant d'environ 455 millions de dollars.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-02-08 14:00:27

  • Début
  • Précédent
  • 122
  • 123
  • 124
  • 125
  • 126
  • 127
  • 128
  • 129
  • 130
  • 131
  • Suivant
  • Fin
Copyright © 2025 Les Echos du Congo Brazzaville - Tous droits réservés .