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Le Gabon suspendu des instances de la Ceeac jusqu'au retour à l'ordre constitutionnel

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) a décidé le 4 septembre 2023, de suspendre le Gabon de toutes ses instances « jusqu'au retour à l'ordre constitutionnel », indique l’Organisation.

Cette décision qui fait suite au coup d’État qui a renversé le 30 août dernier le président Ali Bongo, a été prise au cours de la 4e session extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation, tenue à Djibloho, en Guinée équatoriale. Une rencontre consacrée à la situation politique et sécuritaire au Gabon et présidée par Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, qui est désormais président en exercice de la Ceeac en remplacement du président Ali Bongo.

Bien plus, au cours de cette 4e session extraordinaire, les chefs d'État ont aussi exigé l'organisation d'un dialogue entre les acteurs politiques gabonais afin de faciliter un retour à l'ordre constitutionnel dans un bref délai dans le pays.

Cette 4e session de la Ceeac s’est tenue le jour de la prestation de serment du général Brice Oligui Nguéma comme président de la transition du Gabon. Il faut dire que jusqu’à présent, la durée de la transition n’est pas encore connue. La nomination d’un Premier ministre suivie par la formation d’un nouveau gouvernement sont attendues.

Avant cette décision, la Ceeac a condamné le coup d’État au Gabon et désigné par le président de la République centrafricaine, Pr Faustin Archange Touadera, comme facilitateur, pour engager des pourparlers avec les militaires et tous les acteurs gabonais pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans le pays.

Rappelons qu’avant la Ceeac, l’Union africaine avait déjà suspendu le Gabon de ses instances pour les mêmes raisons.

« Le Gabon a été un des membres fondateurs de nombreuses organisations régionales et sous régionales. Il entend, à ce titre, jouer pleinement son rôle dans le concert des nations », a déclaré le général Brice Oligui Nguema lors de son investiture comme « président de la transition » lundi 4 septembre à Libreville.

Ce dernier affirme que le Gabon honorera les engagements vis-à-vis de ses partenaires à l’extérieur.

Le général Oligui a promis de « remettre le pouvoir aux civils » à la fin de la transition par l’organisation « de nouvelles élections libres, transparentes et crédibles ».

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-09-05 20:27:04

Congo : Bientôt une université à Oyo

C’est un projet qui vise à rapprocher l’offre de formation des populations comme c’est actuellement le cas avec le projet de construction de l’université de Loango dans le département du Kouilou. La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel, a prospecté un site qui pourrait abriter la future université d’Oyo dans le département de la Cuvette (nord).

Longtemps considérées comme de simples équipements urbains, les universités congolaises tendent progressivement à devenir des acteurs de l’aménagement et de l’urbanisme.

En effet, la qualité de leur campus – dans ou hors la ville –, leur desserte, leur accessibilité, leur offre de services ou leur mixité d’usages et de fonctions, contribuent de plus en plus souvent à leur attractivité et à celle des territoires.

La qualité de leurs sites apparaît aussi comme un marqueur d’identité pour les étudiants.

La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique a également prospecté des sites qui vont abriter le laboratoire vétérinaire et la cité scientifique pour promouvoir la recherche et l’innovation.

Au-delà de former une génération de scientifiques et d’innovateurs, le laboratoire vétérinaire va permettre d’accentuer le contrôle sanitaire des productions animales.

« Plusieurs pathologies qui touchent les hommes peuvent découler de la mauvaise gestion des espèces animales. Il faut donc créer des conditions pour s’assurer que celles-ci ne soient pas source de maladies », a expliqué la ministre Delphine Edith Emmanuel.

Ce projet est appuyé par l’Agence internationale pour l’énergie atomique.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-09-05 19:59:35

Année 2023-2024 : les dates des vacances scolaires et de la rentrée

Le ministre congolais en charge de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation (Meppsa), Jean-Luc Mouthou, a fixé, dans une note de service rendue publique lundi 28 août dernier, le calendrier scolaire pour l’année scolaire 2023-2024.

La rentrée des classes 2023-2024 aura lieu le 2 octobre 2023 sur l’ensemble du territoire, selon ladite correspondance.

Les dates des prochains congés sont également connues. Les congés de Noël se dérouleront du vendredi 22 octobre au lundi 1er janvier 2024, tandis que ceux de Pâques auront lieu du mardi 19 au dimanche 31 mars 2024.

Pour ce qui est de la période de grandes vacances, celle-ci aura lieu du samedi 13 juillet au dimanche 29 septembre 2024.

On rappelle que le gouvernement congolais a procédé mercredi 30 août dernier à l’uniformisation de la tenue scolaire pour tout le cycle secondaire, tant à l’enseignement général et technique que professionnel.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-09-04 11:12:22

La société de Paris 1xBet devient le sponsor général de la Coupe du Congo de football

La finale de la Coupe du Congo, qui s'est déroulée le 14 août dernier au stade Alphonse Massamba-Débat de Brazzaville, a vu s'affronter le champion national, l'AS Otohô, et les Diables Noirs, vainqueurs en titre de la Coupe. Le club d'Oyo occupe une position de leader dans la première division congolaise depuis 5 ans, mais l'équipe n'a pas réussi à remporter la coupe nationale – avant ce match, l'AS Otohô avait perdu trois finales d'affilée et rêvait de changer ces statistiques désagréables. Les Brazzavillois ont joué avec le soutien de leur public et n'allaient pas céder le trophée à un rival.

Les Diables Noirs ont commencé fort la partie et ont ouvert le score à la 28ᵉ minute. Yann Ngatse profite d'une passe de Gautran Ngouenimba et marque un but de la tête. Le score est resté sans changement jusqu'à la fin du match, malgré des attaques désespérées, et les Diables Noirs ont défendu leur trophée.

Le vainqueur entre dans l'histoire de la Coupe nationale et reste le club le plus titré de la compétition. La victoire du 14 août a permis au club de Brazzaville de remporter sa dixième Coupe du Congo. Il deviance l'Étoile du Congo avec 6 trophées et enfin l'AC Léopards avec 5 coupes nationales.

Le sponsor général de la Coupe du Congo, la société de bookmakers 1xBet, a organize une retransmission télévisée et radiophonique du match, ce qui a permis à des millions de Congolais de voir la finale de la Coupe ou d'écouter le reportage sur celui-ci. Après le match, les vainqueurs de la Coupe ont été récompensés par le président du pays sur un podium portant le logo 1xBet, et les joueurs des Diables Noirs ont reçu leurs médailles des mains d'Anatole Collinet Makosso, le Premier ministre de la République du Congo. Le meilleur buteur du tournoi a également reçu un trophée spécial de 1xBet.

Pour la Coupe féminine du Congo, l'équipe de l'Amical Club Colombe a remporté le tournoi en battant Galactic Excellence en finale sur le score 3:1.

1xBet opère en République du Congo sous une licence officielle de l'État et soutient pleinement le sport et la culture nationale. Par exemple, le chanteur populaire Tidiane Mario est devenu l'ambassadeur officiel de la marque.

Parmi les autres partenaires officiels de 1xBet figurent le FC Barcelone, le Paris Saint-Germain, le LOSC Lille, la Liga, la Serie A, la Confédération Africaine de Football (CAF) et d'autres marques et organisations sportives de renommée mondiale.

LECB

Créé le 2023-09-04 10:17:31

Coup d’État au Gabon : La France suspend sa coopération militaire

Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu a annoncé depuis la France la suspension de la coopération militaire avec le Gabon suite à un coup d’Etat militaire le 30 août dernier qui a renversé le Président Ali Bongo Ondimba.

«En ce qui concerne la présence militaire, ce sont des soldats qui font de la formation et qui ont toujours été aux côtés de l'armée gabonaise. À l'heure actuelle, leurs activités ont été suspendues en attendant que la situation politique se clarifie », a déclaré Sébastien Lecornu.

Ces forces permanentes, dites prépositionnées, participent à la protection des ressortissants français, se tiennent prêtes à venir en renfort d'opérations et coopèrent avec les armées nationales gabonaises et de pays voisins comme le Cameroun pour des exercices ou encore des formations.

Au Gabon, la France dispose d’une base militaire à Libreville appelée « Camp de Gaulle », non loin de l’aéroport international Léon Mba où les militaires français ont un terminal privé.

Les Eléments français du Gabon (EFG) disposent de plusieurs centres d’entrainement et d’aguerrissement au combat en zone tropicale. Forte d’environ 800 à 1 000 hommes en temps de paix jusqu’à la fin des années 90, la présence militaire française au Gabon s’est progressivement réduite. Il ne reste plus que 350 à 400 soldats, tous dédiés à la formation des militaires du Gabon et de la région.

La présence de l’armée française sur le sol gabonais est diversement interprétée. Pour certains gabonais, c’est le symbole du néocolonialisme. Alors que d’autres, notamment le pouvoir, estiment sans l’avouer, que cette présence est une assurance sécurité de plus.

Des militaires putschistes ont annoncé mercredi avoir mis "fin au régime en place" au Gabon et avoir placé en résidence surveillée le président au pouvoir depuis 14 ans, juste après l'annonce officielle de sa victoire à la présidentielle organisée samedi.

Ils ont annoncé à la mi-journée la réouverture des frontières dès ce samedi. L'annonce a été faite à la télévision d'État par le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).

« Soucieux de préserver le respect de l'État de droit, les bonnes relations avec nos voisins et l'ensemble des États du monde, et afin de favoriser la continuité de l'État tout en démontrant notre ferme volonté de tenir nos engagements internationaux », le CTRI « décide avec effet immédiat de la réouverture des frontières terrestres, maritimes, et aériennes » à compter de ce samedi.

Le couvre-feu en revanche demeure en vigueur sur l'ensemble du territoire de 19 h00 à 6h00, mais « les voyageurs arrivant en République gabonaise ou désireux de partir seront autorisés à circuler sur présentation de leur document de voyage », a précisé M. Manfoumbi Manfoumbi.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-09-02 21:19:24

Coup d’Etat militaire au Gabon : La CEEAC et la Cemac appellent au retour instantané et rapide à l'ordre constitutionnel

La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et le Tchad ont condamné le 30 août 2023, le coup d’Etat militaire au Gabon et ont demandé le retour instantané et rapide à l’ordre constitutionnel.

« En se conformant aux principes fondamentaux sous-tendant le Traité de la CEEAC, la Commission de la Ceeac condamne fermement le recours à la force comme voie de résolution des conflits politiques et d'accès au pouvoir et en appelle au génie politique du peuple Gabonais pour qu'il puisse, dans un dialogue républicain, prendre toutes les dispositions pour un retour rapide à l'ordre constitutionnel », a écrit la Commission de la CEEAC dans un communiqué signé le 30 août 2023.

Le président en exercice de la Cemac et président de la République centrafricaine, Pr Faustin Archange Touadera, a pour sa part, rappelé que tout changement anticonstitutionnel de gouvernement constitue une violation intolérable des principes fondateurs de la Communauté. Il a également a appelé « au respect physique et à la libération immédiate et sans condition » du président de la République, Ali Bongo Ondimba, et des membres de sa famille. Dans le même sens, le Tchad a demandé aux « militaires de veiller à la sécurité et à l’intégrité physique du président Ali Bongo et de sa famille ».

Par ailleurs, la Commission Ceeac comme celle de la Cemac et le Tchad, soutient qu’elle continue de suivre de près la situation dans le pays en attendant la convocation imminente d'une session extraordinaire de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement, en format Conseil de paix et de sécurité de l'Afrique centrale (Copax), en vue d'un examen approprié de la situation politique et sécuritaire au Gabon et de la détermination de la voie à suivre.

Avant ces institutions, l’Union africaine, l’Organisation des Nations Unies (ONU), la France, les Etats-Unis… ont condamné plus tôt le 30 août le coup d’État.

En visite de travail à Oyo (nord), ce jeudi 31 Août 2023, le Président angolais, João Joâo Lourenço a eu un` entretien avec son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, au cours duquel les deux chefs d’État ont échangé sur les derniers événements relatifs au changement inconstitutionnel survenu en République Gabonaise le 30 août 2023.

Les deux chefs d’État ont condamné sans équivoque la prise du pouvoir par la force et en appellent au respect de l’intégrité physique du Président Ali Bongo-Ondimba, celle de sa famille et de ses proches, ainsi que celle des hauts responsables des institutions de l'Etat.

Les deux dirigeants ont par ailleurs exhorté « tous les acteurs à privilégier les voies politiques pour préserver la paix, l’unité et la sérénité du peuple gabonais ».

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-31 19:57:14

Congo-Angola : Denis Sassou N’Guesso et Joâo Lourenço condamnent le coup d’Etat militaire au Gabon

En visite de travail à Oyo (nord), ce jeudi 31 Août 2023, le Président angolais, João Joâo Lourenço a eu un` entretien avec son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso, au cours duquel les deux chefs d’État ont échangé sur les derniers événements relatifs au changement inconstitutionnel survenu en République Gabonaise le 30 août 2023. Les deux chefs d’État ont condamné sans équivoque la prise du pouvoir par la force et en appellent au respect de l’intégrité physique du Président Ali Bongo-Ondimba, celle de sa famille et de ses proches, ainsi que celle des hauts responsables des institutions de l'Etat.

Les deux dirigeants ont par ailleurs exhorté « tous les acteurs à privilégier les voies politiques pour préserver la paix, l’unité et la sérénité du peuple gabonais ».

Tenant compte de ce que l’éviction du chef de l’Etat gabonais qui présidait aux destinées de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) est susceptible d’affecter le leadership de l’organisation, Denis Sassou N’Guesso et son hôte se sont concertés avec leurs homologues de la sous-région pour la tenue en urgence, par visioconférence, d’un sommet extraordinaire de la CEEAC. Il est destiné à « assurer la continuité des activités » de celle-ci au regard de la situation en cours au Gabon, précise le communiqué.

Mercredi dernier, un groupe d'une douzaine de militaires est apparu sur les écrans de la chaîne de télévision Gabon 24 pour annoncer mettre "fin au régime en place" alors que les autorités venaient d'annoncer la réélection d'Ali Bongo.

Le président déchu du Gabon, Ali Bongo est en résidence surveillée, indiquent les militaires putschistes à la télévision d’État, alors que son sort était jusqu’alors incertain. Il serait «entouré de sa famille et de ses médecins».

Un des fils du président, Noureddin Bongo Valentin a été arrêté pour « haute trahison contre les institutions de la République, détournement massif, malversation financière internationale en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du Président de la République, corruption active, trafic de stupéfiant » avec ses amis (Yann Ghislain Ngoulou, Mohamed Ali Saliou, Abdoule Oceni, Jessye Ella Ekogha, Steeve Nzegho Diecko et Cyriaque Mvourandjiami), ont également précisé les putschistes.

Depuis sa résidence surveillée où il a été placé par les putschistes, le Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba a appelé, dans une vidéo, "ses amis" du "monde entier" à "faire du bruit".

On l'y voit, sans pouvoir déterminer le moment où la vidéo a été tournée, assis dans un fauteuil, et il assure être dans sa "résidence".

Manifestement inquiet, il dit en anglais: "Je suis Ali Bongo Ondimba, président du Gabon", "j'envoie un message à tous nos amis dans le monde entier pour leur dire de faire du bruit" à propos "des gens qui m'ont arrêté, moi et ma famille".

Ali Bongo, qui dirige, à 64 ans, le Gabon depuis plus de 14 ans, avait été proclamé, quelques instants avant le putsch, vainqueur de l'élection de  samedi dernier.

"Mon fils est quelque part, ma femme est dans un autre endroit, et moi je suis à la résidence et rien ne se passe, je ne sais pas ce qui se passe", poursuit le président déchu. "Je vous appelle pour faire du bruit", répète-t-il trois fois.

Les militaires n'ont rien dit du sort de son épouse franco-gabonaise Sylvia Bongo Ondimba.

Le président a quant à lui dit que sa femme "était ailleurs".

Les coups d’État se sont multipliés ces dernières années sur le continent, qui connaît sa situation la plus instable depuis 30 ans.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-31 19:36:22

Congo : Il est temps de se mettre aux verres, c’est la fête des Brasseurs !

Vous êtes agents des Brasseries du Congo et vous aimez vous empiffrer de bonnes choses ? Vous rincer abondamment le gosier ? Oui ? Tant mieux, car la fête des Brasseurs vous attend, ce samedi 2 septembre 2023 à partir de 11h30, à Brazzaville.

Acteur incontournable du paysage brassicole congolais, les Brasseries du Congo proposent un large portefeuille de marques de boissons, avec une spécialité sur les bières et les boissons gazeuses.

L’activité de l’entreprise Brasco crée de l’emploi de manière significative et contribue à l’essor économique du pays.

Plus de 1000 personnes se répartissent sur cinq sites entre Brazzaville (une brasserie), Oyo (un centre de distribution), Pointe-Noire (une brasserie et un centre Logistique) et Dolisie (un centre de distribution).

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-31 11:18:05

Coup d’Etat au Gabon : Oligui Nguema nommé président de la transition, couvre-feu maintenu, Bongo en résidence surveillée, un de ses fils arrêté

Le nouvel homme fort de Libreville a été désigné à l’unanimité, Président du Comité pour la transition et la restauration de la transition (CTRI), Président de la transition, par le conclave des généraux et Chefs militaires gabonais, réunis mercredi 30 août 2023 au Palais de la présidence de la République à Libreville.

À l’issue de ce conclave, le nouvel homme fort de Libreville, s’est engagé à veiller sur la paix, la sécurité et l’essor économique du Gabon.

Il exhorte les gabonais à veiller à leurs occupations favorites entre 6h et 18h.

Le couvre-feu reste donc de rigueur jusqu’à nouvel ordre, alors que la durée de la transition n’a pas été circonscrite.

Le général Oligui Nguema  est un haut gradé qui gravite depuis longtemps dans le premier cercle du pouvoir.

Fils d’officier, Brice Clotaire Oligui Nguema a été formé au Maroc, pays très proche du Gabon, avant de se faire remarquer et de devenir aide de camp d’Omar Bongo, président du Gabon de 1967 à 2009. Brice Clotaire Oligui Nguema le reste jusqu’au décès du président, en juin 2009. Ali Bongo succède alors à son père mais la carrière de l’officier prend un tournant. Il est envoyé à l’étranger, comme attaché militaire à l’ambassade du Gabon au Maroc puis au Sénégal. Un éloignement que Brice Clotaire Oligui Nguema aurait mal vécu, ressenti comme un exil forcé, indiquent de bonnes sources.

Dix ans plus tard, après l’accident vasculaire cérébral d’Ali Bongo, Brice Clotaire Oligui Nguema, alors colonel, revient au pays et au premier plan. Il remplace Frédéric Bongo, demi-frère du président, à la tête des renseignements de la garde républicaine et ses bérets verts.

Six mois après son retour de l’étranger, il avait pris le commandement de la Garde Républicaine où il avait renforcé le dispositif de protection autour du chef de l’État. Il avait pour mission de diriger la garde prétorienne d’Ali Bongo et de veiller sur lui. Il a finalement décidé de le faire chuter.

Au journal Le Monde, il a justifié mercredi : « Vous savez qu’au Gabon il y a une grogne et, au-delà de cette grogne, il y a la maladie du chef de l’État. Tout le monde en parle, mais personne ne prend ses responsabilités. Il n’avait pas le droit de faire un troisième mandat, la Constitution a été bafouée, le mode d’élection lui-même n’était pas bon. Donc l’armée a décidé de tourner la page, de prendre ses responsabilités. »

Le président déchu du Gabon, Ali Bongo est en résidence surveillée, indiquent les militaires putschistes à la télévision d’État, alors que son sort était jusqu’alors incertain. Il serait «entouré de sa famille et de ses médecins».

Un des fils du président, Noureddin Bongo Valentin a été arrêté pour « haute trahison contre les institutions de la République, détournement massif, malversation financière internationale en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du Président de la République, corruption active, trafic de stupéfiant » avec ses amis (Yann Ghislain Ngoulou, Mohamed Ali Saliou, Abdoule Oceni, Jessye Ella Ekogha, Steeve Nzegho Diecko et Cyriaque Mvourandjiami), ont également précisé les putschistes.

Depuis sa résidence surveillée où il a été placé par les putschistes, le Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba a appelé, dans une vidéo, "ses amis" du "monde entier" à "faire du bruit".

On l'y voit, sans pouvoir déterminer le moment où la vidéo a été tournée, assis dans un fauteuil, et il assure être dans sa "résidence".

Manifestement inquiet, il dit en anglais: "Je suis Ali Bongo Ondimba, président du Gabon", "j'envoie un message à tous nos amis dans le monde entier pour leur dire de faire du bruit" à propos "des gens qui m'ont arrêté, moi et ma famille".

Ali Bongo, qui dirige, à 64 ans, le Gabon depuis plus de 14 ans, avait été proclamé, quelques instants avant le putsch, vainqueur de l'élection de  samedi dernier.

"Mon fils est quelque part, ma femme est dans un autre endroit, et moi je suis à la résidence et rien ne se passe, je ne sais pas ce qui se passe", poursuit le président déchu. "Je vous appelle pour faire du bruit", répète-t-il trois fois.

Les militaires n'ont rien dit du sort de son épouse franco-gabonaise Sylvia Bongo Ondimba.

Le président a quant à lui dit que sa femme "était ailleurs".

Les coups d’État se sont multipliés ces dernières années sur le continent, qui connaît sa situation la plus instable depuis 30 ans.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-31 10:00:17

Coup d’Etat au Gabon : des militaires mettent fin au régime Bongo-PDG, les frontières restent fermées et les institutions sont dissoutes

C’est acté, un coup de force a cours au Gabon depuis la matinée de ce mercredi 30 août 2023. Un groupe de militaires est apparu à la télévision Gabon 24, abritée au sein de la présidence, pour lire un communiqué annonçant la fin du régime du Président Ali Bongo-Ondimba, et l’instauration d’un Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

«Après avoir constaté une gouvernance irresponsable, imprévisible qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos, nous, forces de défense et de sécurité, réunis au sein du CTRI, au nom du peuple gabonais et garant de la protection des institutions, avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place. A cet effet, les élections du 26 août 2023 ainsi que les résultats tronqués sont annulés. Les frontières sont fermées jusqu’à nouvel ordre. Toutes les institutions de la Républiques sont dissoutes le gouvernement, le Sénat, l'Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle... Nous appelons la population au calme et à la sérénité et nous réaffirmons notre attachement au respect des engagements du Gabon à l'égard de la communauté internationale», ont déclaré les militaires putschistes.

Ce coup de force de l’armée gabonaise intervient quelques minutes après la diffusion des résultats officiels par l'autorité nationale en charge du scrutin indiquant la victoire d'Ali Bongo avec 64,27% des suffrages exprimés.

Son principal rival Albert Ondo Ossa n'a recueilli que 30,77% des voix. Il avait dénoncé des « fraudes orchestrées par le camp Bongo » deux heures avant la clôture du scrutin samedi.

La télévision nationale est gardée par les militaires armés jusqu’aux dents. Des tirs de sommation en l’air sont attendus dans la ville de Libreville, la capitale gabonaise.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-30 05:54:32

Gamboma : Dégradation alarmante de la route nationale n°2 (RN2)

La pluie diluvienne qui s’est abattue, le 28 août, sur la communauté urbaine de Gamboma, dans le département des Plateaux, a causé d’énormes dégâts sur la route nationale n°2 (RN2). Une bonne partie de la chaussée s’est considérablement dégradée au point de rendre la circulation difficile. Le relief de la zone concernée est tel qu’il est quasiment impossible de créer une déviation.

Les autorités locales envisagent barrer la route aux poids lourds afin de ne pas aggraver la situation.

La RN2 relie le Congo à d’autres pays comme le Cameroun et la Centrafrique.

La route constitue toujours le principal mode de déplacement des Congolais : elle est utilisée lors de 90 % des déplacements de voyageurs et de marchandises.

Le réseau routier congolais joue un rôle essentiel dans l’économie du pays, il est précieux pour l’aménagement et l’attractivité des territoires.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-29 21:20:33

Congo : Paul Put convoque 23 joueurs pour le dernier match des éliminatoires de la CAN 2023 en Côte d'Ivoire

Le sélectionneur du Congo-Brazzaville, Paul Put a publié la liste des joueurs pour le dernier match des éliminatoires de la CAN 2023 en Côte d'Ivoire.

Les joueurs se rendront au Maroc à partir du 29 août. Certains joueurs vont rejoindre l'équipe le 03 et 04 septembre.

Le match se jouera le 10 septembre prochain.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-29 20:57:21

La diffusion de RFI et France 24 interrompue au Gabon

Après la journée de vote au Gabon lors des élections générales du samedi 26 août 2023, les autorités gabonaises ont décidé de suspendre provisoirement la diffusion de RFI et France 24, médias du groupe France Médias Monde. La chaine de télévision publique gabonaise l'a annoncé samedi en citant la haute autorité de la communication.

Dans un communiqué, le groupe France Médias Monde, «regrette et s’étonne de cette suspension provisoire, sans fondement [...] qui prive les Gabonais de deux de leurs principales sources d’information fiables et indépendantes».

On rappelle que samedi 26 août 2023, le ministre de la communication a ordonné dans la soirée la coupure d’internet et l’instauration d’un couvre-feu.

En vue d’éviter « la propagation d’appels à la violence (...) et des fausses informations », « le gouvernement a pris la décision de suspendre jusqu’à nouvel ordre l’accès à l’internet sur toute l’étendue du territoire. Un couvre-feu sur l’ensemble du territoire est décrété et sera appliqué dès ce dimanche 27 août. Il sera de vigueur tous les jours, à partir de 19 heures, jusqu’à 6 heures », a déclaré le ministre Rodrigue Mboumba Bissawou à la chaîne de télévision publique.

Ces perturbations interviennent alors que la compilation des résultats des élections est en cours dans tout le pays.

Pour les observateurs de la politique gabonaise, cela porte atteinte non seulement à la transparence du vote mais aussi la confiance des électeurs dans le processus, et ouvre donc la voix à des contestations.

Ces élections se déroulent en l’absence de médias étrangers, qui se sont vu refuser des accréditations ou l’entrée dans le pays, a dénoncé vendredi Reporter sans Frontières (RSF), et sans observateurs internationaux, africains comme européens.

Quatorze prétendants s’affrontent, un peu moins de 850 000 électeurs inscrits sur quelque 2,3 millions d’habitants étant aussi appelés à voter pour les élections législatives et municipales, le tout en un tour de scrutin.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-28 11:22:46

Présidentielle au Gabon : Internet coupé et couvre-feu instauré tous les jours de 19 heures jusqu’à 6 heures

Le climat électoral tourne à l’orage au Gabon. Alors que les Gabonais sont appelés aux urnes ce samedi 26 août, pour décider s’ils confient ou non un troisième mandat au Président Ali Bongo Ondimba, le ministre de la communication a ordonné dans la soirée la coupure d’internet et l’instauration d’un couvre-feu.

En vue d’éviter « la propagation d’appels à la violence (...) et des fausses informations », « le gouvernement a pris la décision de suspendre jusqu’à nouvel ordre l’accès à l’internet sur toute l’étendue du territoire. Un couvre-feu sur l’ensemble du territoire est décrété et sera appliqué dès ce dimanche 27 août. Il sera de vigueur tous les jours, à partir de 19 heures, jusqu’à 6 heures », a déclaré le ministre Rodrigue Mboumba Bissawou à la chaîne de télévision publique.

Ces perturbations interviennent alors que la compilation des résultats des élections est en cours dans tout le pays.

Pour les observateurs de la politique gabonaise, cela porte atteinte non seulement à la transparence du vote mais aussi la confiance des électeurs dans le processus, et ouvre donc la voix à des contestations.

Ces élections se déroulent en l’absence de médias étrangers, qui se sont vu refuser des accréditations ou l’entrée dans le pays, a dénoncé vendredi Reporter sans Frontières (RSF), et sans observateurs internationaux, africains comme européens.

Quatorze prétendants s’affrontent, un peu moins de 850 000 électeurs inscrits sur quelque 2,3 millions d’habitants étant aussi appelés à voter pour les élections législatives et municipales, le tout en un tour de scrutin.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo DR

Créé le 2023-08-26 21:32:00

C’est aux décideurs politiques africains de se réinventer (Par Michel Mboungou-Kiongo)

L’assassinat confirmé, pour la majorité des opinions publiques du monde ou encore dubitatif, pour quelques anti-Poutine irréductibles, conduit à une redistribution des cartes dans les états-majors des nations du globe sur les stratégies à proposer aux QG des décideurs politiques de la planète afin d’affiner leur réflexion sur les enjeux des relations internationales.

Ce qui se passe en Russie, ces dernières 72 heures avec la décapitation de l’essentiel de la « tête pensante » de Wagner, la milice supplétive de l’État russe, donne à porter, à court terme, un regard analytique sur les indicateurs diplomatique, politique, militaire et économique, à moyen terme. Car quelles que soient les tensions politico-diplomatiques entre les nations, l’économie n’a jamais dérogé à la sacro-sainte règle de laisser le champ libre aux affaires entre les pays, fussent-ils « déclarés en guerre ».

Or l’Afrique, n’a cessé d’être le théâtre des guerres géostratégiques (par procuration) des puissances militaires et économiques du monde. C’est maintenant ou jamais que l’Afrique (du Maghreb à l’Afrique du Sud) devra se réinventer géostratégiquement pour redéfinir les nouveaux termes de référence de sa coopération, surtout militaire, avec le reste du monde. Car il va de soi que l’homme fort du Kremlin, Vladimir Poutine, va inéluctablement restructurer le commandement de la compagnie (de sous-traitance militaire russe) Wagner en Afrique et sur tous les théâtres d’opérations à travers le monde.

Vu la manière de marquer son empreinte en Russie comme sur la scène internationale, « l’Ours de Sibérie », ne va-t-il pas se débarrasser de sa fourrure des steppes glacées pour se muter en redoutable félin prédateur des espaces d’influence politique et économique en Afrique subsaharienne ? Car le cheval de Troie, Wagner, n’aura probablement plus à sa tête un homme de la trempe de Prigojine. En effet, Poutine ne se laisserait probablement plus prendre au piège d’un homme lige (placé derrière les fourneaux des mets du chef du Kremlin) qu’il a amené à la lumière (en le faisant devenir un milliardaire à travers les marchés de catering à l’armée russe) et qui a fini par se prendre pour Icare en déployant des ailes politiques armées pour titiller « l’astre brûlant ».

C’est maintenant ou jamais que les décideurs politiques africains devront se réinventer géostratégiquement pour redéfinir les termes de références des accords passés avec Prejigovine (qui avait Poutine en arrière-plan) pour ne pas tomber dans le « piège à pigeon » d’un néocolonialisme d’Europe de l’Ouest orchestré par les Yankees d’un côté, et dans un colonialisme d’Europe de l’Est et asiatique de l’autre côté.

Michel Mboungou-Kiongo ancien DG de Télé Congo (1994-1997)

Créé le 2023-08-26 17:40:54

France : Alain Mabanckou présente son dernier roman « Lettres à un jeune romancier sénégalais » à Paris

Dans le cadre de la rentrée littéraire prochaine, l’écrivain franco-congolais, Alain Mabanckou sera au 360 Paris Music Factory (32, rue Myrha) dans le 18e arrondissement de la capitale française, le lundi 4 septembre prochain à 19 heures, pour une séance de signature et de présentation de son nouveau roman de 176 pages, paru aux Editions Le Robert, intitulé « Lettres à un jeune romancier sénégalais ».

L’écrivain aux trois continents, africain, européen et américain, assemble le puzzle de son identité.

Dans une autobiographie en forme d’échanges épistolaires, Alain Mabanckou s’adresse à la jeunesse, incarnée par le personnage d’Alioune, Sénégalais de 18 ans désireux de connaître les ressorts cachés de l’art du roman.

Ce jeune interlocuteur, réel ou virtuel – on ne le saura jamais –, est le destinataire d’une vingtaine de lettres aussi intimes qu’éprises de transmission et de liberté.

Beaucoup de sujets sont abordés, avec la grâce, l’humour et la force de caractère qui distinguent l’écriture de l’auteur : la nostalgie de l’enfance, la passion de la lecture, l’amour maternel, le plaisir de (ra)conter, notamment en français…

Un récit qui impressionne par sa beauté et sa dignité.

Né en 1966, au Congo, Alain Manckou est l’auteur d’une dizaine de romans dont Verre Cassé (2005) et Mémoires de porc-épic (prix Renaudot 2006). Son œuvre est traduite dans une vingtaine de langues.

Il enseigne la littérature francophone à l’Université de Californie-Los Angeles (UCLA).

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-26 14:27:38

France-Congo : Externalisation de la procédure de demande de visa en octobre prochain

A partir du 2 octobre 2023, les demandes de visa ne seront plus déposées directement auprès du Consulat ou de l’Ambassade de France au Congo-Brazzaville, et la prise de rendez-vous ne se fera plus par appel téléphonique mais en ligne, sur le site : https://www.tlscontact.com/fr/

La société TLS Contact se chargera désormais de la réception des dossiers de demande de visa, et de leur acheminement auprès de l’Ambassade ou du Consulat de France.

Il faut noter que TLS Contact ne remplace pas l’Ambassade ou le Consulat de France qui est seul (e) habilité (e) à prendre des décisions en matière de visa. Contrairement au Consulat ou à l’Ambassade, TLS Contact aura l’avantage de proposer les services ci-après :

- salon premium : qui donne droit à un espace premium pour le dépôt de votre demande de visa, un accompagnement personnalisé, une assistance du début à la fin de votre dépôt, un service de photocopie gratuit et surtout la possibilité de compléter tout document supplémentaire après le dépôt du dossier ;

-rendez-vous prime time : qui donne la possibilité de déposer une demande du lundi au vendredi en dehors des heures de travail ;

- retour courrier express : qui permet de vous faire retourner votre passeport dès apposition ou non du visa.

Toutefois, il convient de noter une augmentation du prix du rendez-vous qui est passé de 3500 FCFA (frais d’appel téléphonique) à 26000 FCFA payable soit en ligne par carte visa, soit le jour du dépôt de la demande de visa.

Pour obtenir un rendez-vous il faut au préalable renseigner le formulaire de demande de visa sur le site : https://www.tlscontact.com/fr/

La référence du formulaire devra être renseignée sur le site de Tls Contact.

Les plages de rendez-vous au service des Visas de l’Ambassade de France au Congo-Brazzaville et du Consulat général de France à Pointe-Noire étant complètes jusqu’à la fin du mois de septembre 2023, le service de prise de rendez-vous est momentanément suspendu.

Dans l’intervalle, il sera impossible de prendre de nouveaux rendez-vous ni d’accorder d’avancements pour les rendez-vous déjà fixés.

D’après les statistiques, en 2022, les consulats de France à Brazzaville et Pointe-Noire ont ainsi reçu 7 561 demandes de visas long séjour pour des études en France, soit une hausse de plus de 50 % par rapport à l’année précédente.

En 2022, 30 % des demandes auprès des Consulats de France au Congo ont abouti à une délivrance de visa pour des études en France.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-24 14:04:44

Poignée de main et accolade entre Denis Sassou N’Guesso et son homologue chinois Xi Jinping, symbole d’une très bonne relation

Sous les crépitements des flashs des photographes, les poignées de main et accolades sont devenues un moment important et attendu lors d’une grande rencontre diplomatique. Un geste aux apparences simples mais dont les enjeux restent insoupçonnés. Ce ne sont pas les politiciens, les assureurs, les vendeurs d’automobiles qui nous contrediront ! Des gestes qui rentrent dans l’Histoire. Le dernier en date, ce jeudi 24 août 2023 au sommet des BRICS à Johannesburg, entre le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso et son homologue chinois Xi Jinping. Un geste hautement symbolique et diplomatique, qui renforce l’axe Pékin-Brazzaville.

La poignée de main ou accolade, un geste qui semble pourtant anodin, a une importance de plus en plus grande, d’autant plus dans un monde où les images font le tour de la planète en quelques minutes. Poignées de main franches ou timides, forcées ou spontanées, celle entre Denis Sassou N’Guesso et Xi Jinping, va marquer l’histoire.

Au regard de cette poignée de main franche et chaleureuse, un courant de sympathie s’est visiblement installé entre Xi Jinping et Sassou N’Guesso. D’une part, vu de Pékin, il est important de garder de bons rapports avec le Président congolais, très incontournable en Afrique centrale et dont la voix est très écoutée partout sur plusieurs dossiers importants.

A travers cette poignée de main, la Chine donne aujourd’hui le sentiment de vouloir renforcer sa coopération avec Brazzaville.

Au moins, Denis Sassou N’Guesso a pu vérifier à Johannesburg en Afrique du Sud qu’il n’est pas oublié.

Depuis son accession à la magistrature suprême, il a mené un exercice pratique de politique étrangère qui ne peut être ignoré à Pékin. Et que les dirigeants chinois, en tout cas, vont garder en mémoire.

Les relations entre le Congo et la Chine constituent un modèle de réussite de la coopération sino-africaine.

Malgré la crise économique, la coopération reste pragmatique et intense, mutuellement bénéfique.

La coopération sino-congolaise établie en 1964 n’a presque jamais connu de couacs.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville

Créé le 2023-08-24 13:40:06

Congo – Terre des Légendes et des Lumières : 24 août 2020-24 août 2023, Pascal Lissouba, Trois ans déjà ! ( par Ouabari Mariotti)

Dans sa rubrique intitulée « Congo Terre des Légendes et des Lumières », Ouabari Mariotti, tel un gardien de la mémoire collective, s’est toujours illustré vis-à-vis de ses contemporains, par l’hommage tantôt élégiaque, sinon en éloge funèbre, pour saluer avec respect, la valeur, le mérite, et surtout la reconnaissance, ou encore la gratitude et l’estime qu’il a envers ceux pour lesquels il prend sa plume. Des personnalités dont il a croisé la route et qui comptent à ses yeux dans l’histoire du Congo. En ce 24 août 2023 qui marque le troisième anniversaire de la mort du professeur Pascal Lissouba, un homme pour lequel il s’identifie dans un pan entier de sa vie d’homme, Ouabari Mariotti a publié le texte que voici.

« Trois ans que le Président Pascal Lissouba nous a quittés, des suites d'une longue maladie, à Perpignan, dans le sud de la France.

         Le temps qui passe n'efface pas les souvenirs. Et bien émouvants sont en moi, les souvenirs des souvenirs du Président Pascal Lissouba. Moi, le militant, sans discontinuer de l'UPADS, jusqu'à ce jour, malgré la succession des heures sombres de ce Parti, une formation dont le Président Pascal Lissouba est le Fondateur, lui ayant permis d'obtenir, en une législature, la majorité dans l'ensemble des Institutions représentatives du pays.

         Depuis la disparition du Président Pascal Lissouba, le 24 août de chaque année ravive, à l'intérieur des valeurs communes auxquelles sont attachés les Congolais, une prise de conscience, claire et nette, à deux niveaux. D'abord, le sentiment, sans complexe, que dans l'histoire du Congo Brazzaville, un Chef d'Etat, le Président Pascal Lissouba, est arrivé au pouvoir par la voie la plus démocratique, la plus juste et la plus transparente, au terme d'un Dialogue national, sans exclusive et souverain, au cours duquel, les Forces vives de la Nation ne s'étaient jamais autant auparavant exprimées, si librement, pour deux défis majeurs. D'une part, consolider la cohésion nationale, éradiquer les maux qui tirent le pays vers l'avilissant et jeter les bases solides d'un Congo uni à construire sur des causes solidaires et progressistes.

         Par ailleurs, dans un Congo, producteur de pétrole où jusque là, les pouvoirs publics ne tiraient de cette précieuse ressource naturelle que les redevances pétrolières et autres contributions directes y afférentes, le Président Pascal Lissouba a introduit la donne avantageuse et féconde du partage de production.

         Puisse cette troisième année du décès du Président Pascal Lissouba, se référant à l'image du Grand Esprit qu'il a été, l'UPADS ne pas perdre sa raison d'espérer, et recréer les conditions optimales de redevenir ce Parti conquérant de ses beaux jours, lors de sa naissance. A l'UPADS, de se redonner les motifs d'exister réellement, sa seule force, son unique motif de fierté. Le Président Pascal Lissouba, en s'éteignant, s'en est allé, avec la conviction qu'il a transmis à l'UPADS et à ses militants, sur l'étendue du territoire national, le flambeau de la victoire, comme, dans le cas de l'épreuve du marathon, se le passent les coureurs.

         De l'Orient Eternel où repose le Président Pascal Lissouba, tout indique qu'il recommande aux Dirigeants de l'UPADS de se regarder eux mêmes, avec honnêteté et lucidité, révéler au grand jour leurs propres défaillances et initier de nouveaux chemins vers la reconquête du pouvoir d'Etat. Il n'y a pas de systèmes qui annulent complètement l'ouverture au bien, à la grandeur, à la force, à la beauté et au triomphe.

         Loin de nous, hors de notre portée, le Président Pascal est en nous.

Nous l'aimons.

Paris 24 août 2023

Ouabari Mariotti

Membre de l'UPADS »

Synthèse : Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-24 13:17:06

A Johannesburg, Denis Sassou N’Guesso et Obiang Nguema parlent du sommet des trois grands bassins forestiers de la planète

En marge du 15e sommet des BRICS, un groupe qui rassemble le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso a échangé ce mercredi 23 août 2023, à Johannesburg, avec le Président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema sur des sujets d’intérêt commun.

Les deux chefs d’Etat ont évoqué les questions liées à l’environnement, notamment l’urgence climatique.

Le sommet des trois bassins forestiers tropicaux de la planète a également fait l’objet des discussions entre Sassou N’Guesso et Obiang Nguema.

Le 5 janvier 2023, lors de la cérémonie de présentation des vœux de Nouvel An au Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a réitéré l’annonce qu’il avait faite à la 27e Conférence des Nations unies sur le climat (COP27) en Égypte. En sa qualité de président de la Commission climat du bassin du Congo, il a annoncé la tenue à Brazzaville, du sommet des trois grands bassins forestiers au monde. Le bassin du Congo en Afrique centrale, le bassin de l’Amazonie en Amérique du Sud et celui de Bornéo Mékong en Asie du Sud-Est.

L’objectif de ce sommet est de faire progresser l’ambition pour la protection et la gestion durable des forêts tropicales autour de trois thématiques. Le développement d’une coopération scientifique sur les écosystèmes forestiers, notamment afin d’accroître l’expertise internationale sur les liens entre santé et biodiversité. La deuxième thématique porte sur la mise sur pied des chaînes de valeur durables dans le secteur forestier, pour que leurs activités profitent à l’économie, à l’environnement et aux populations locales. La troisième thématique s’articule autour des financements innovants de la biodiversité, pour augmenter la quantité et la qualité des financements de la conservation des forêts tropicales.

Sur ce troisième aspect, le chef de l’État français lors de la COP27, avait exprimé l’engagement de son pays à accorder un « statut particulier » aux forêts tropicales : « Les États qui abritent ces forêts pourraient notamment bénéficier de contrats politiques et financiers, qui les aideraient à les préserver, », avait alors annoncé Emmanuel Macron.

Les grands bassins forestiers jouent un rôle majeur dans la régulation du climat en séquestrant d’immenses volumes de CO2. Ils abritent par ailleurs une faune et une flore exceptionnelle.

Le sommet de Brazzaville sur les pays partageant ces écosystèmes est en effet le second du genre. Il est initié par le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, après celui tenu du 31 mai au 3 juin 2011 dans la capitale congolaise.

Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-08-23 19:31:16

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