Congo – Médias : Peggy Hossié s’en est allée, une étoile a rejoint le firmament

La nouvelle est tombée dans la soirée du samedi 20 décembre. Peggy Hossié, journaliste, est décédée en France, de suite d’un accident vasculaire cérébral. En l’espace de 48 heures, la presse congolaise perd deux de ses membres émérites. Peggy Hossié s’est allée deux jours après le décès du journaliste sportif congolais Mesmin Ombouma, le 18 décembre à Paris.

La presse congolaise est en deuil, le monde des médias pleure Peggy Hossié. Sa voix s’est tue, une lumière s’est éteinte. Peggy Ponio Hossié est décédée ce samedi 20 décembre 2025 en France, des suites d’un AVC.

Journaliste, communicante, femme de culture et de conviction, elle laisse derrière elle un héritage professionnel immense et une profonde émotion nationale.

De Télé Congo à Brazzaville, où elle fit ses premiers pas comme téléspeakerine, à Télé Pointe-Noire, où elle marqua les esprits avec l’émission Forum des Stars aux côtés de Sidney Mahoungou, Peggy Ponio Hossié a incarné une génération de femmes de médias audacieuses, élégantes et engagées.

À Paris, elle a poursuivit son combat pour l’image du Congo et de l’Afrique, produisant des émissions dédiées à l’actualité et à la culture du Bassin du Congo, tout en s’imposant comme consultante en communication et experte en stratégie digitale, respectée pour son professionnalisme et sa rigueur.

En 2023, Peggy Hossié dévoila un autre de ses talents qu’elle exprimait si peu et fit la fierté de toute une Nation en officiant comme maîtresse de cérémonie de la 11ᵉ édition du FESPAM à Brazzaville, rappelant à tous que, même loin, son cœur battait pour le Congo.

Elle était arrivée comme téléspeakerine à la Télévision congolaise au milieu des année années 1990. Sa soif d’exceller dans son domaine l’avait conduit à l’évènementiel, aussi s’était-elle consacrée à la présentation des grands évènements, un domaine dans lequel elle s’est imposée comme une professionnelle affirmée.

La disparition de Peggy ravive une douleur encore lancinante pour la Presse congolaise, non encore remise de la stupeur causée par le décès du journaliste sportif congolais Mesmin Ombouma, le 18 décembre à Paris.

Deux décès en une semaine, c’est la famille journalistique congolaise qui est décapitée.

De leurs vies brèves et pleines d’éclats, telles des étoiles filantes, des météores, Peggy et Mesmin auront tracé leur sillon professionnel par la plume et le micro, avec cette abnégation qui crée une référence et élève la beauté du devoir aux cimes de l’excellence.

C’est le propre des météores. Leur passage est bref mais leur éclat est éternel.

Pour la Presse congolaise, pour les congolais, les noms Peggy Hossié et Mesmin Ombouma s’inscrivent en lettres d’éternité dans la mémoire collective.

Adieu Peggy,

Adieu Mesmin,

Adieu chers confrères

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville