À chaque période des fêtes de fin d’année, mariages, deuils, célébrations religieuses ou événements culturels, les routes congolaises connaissent un trafic dense. Mais derrière l’ambiance festive se cache un fléau toujours préoccupant : la consommation d’alcool au volant, responsable de nombreux accidents, souvent mortels.
Dans toutes les grandes agglomérations du Congo-Brazzaville, les périodes festives sont marquées par une forte affluence dans les bars, les buvettes et lors des cérémonies traditionnelles.
Les déplacements nocturnes à moto, en taxi ou en véhicule personnel sont fréquents, souvent sur des routes peu éclairées. Partout, plusieurs accidents surviennent après des soirées arrosées, laissant derrière eux des familles endeuillées, des blessés graves et des vies brisées.
Pourtant, ces drames pourraient être évités par des comportements responsables. La sensibilisation reste essentielle. Conduire sous l’emprise de l’alcool n’est ni un signe de bravoure ni une habitude anodine. C’est une infraction grave au Code de la route et un acte aux conséquences parfois irréversibles.
En période de festivités, des gestes simples peuvent sauver des vies :
Désigner un conducteur sobre avant de sortir,
Utiliser les taxis ou autres moyens de transport disponibles,
Éviter de circuler la nuit après avoir consommé de l’alcool,
Sensibiliser ses proches, amis et collègues,
Respecter les contrôles routiers mis en place par les forces de sécurité.
Les autorités administratives, les forces de l’ordre, les médias, les leaders communautaires et religieux ont tous un rôle à jouer dans la lutte contre l’alcool au volant.
Mais la première responsabilité reste individuelle. Chaque conducteur doit prendre conscience que sa décision peut faire la différence entre la vie et la mort.
Au Congo-Brazzaville, les fêtes doivent rester des moments de joie et non de deuil. Célébrer oui, mais conduire en toute sobriété.
Sur la route, la meilleure protection, c’est la prudence. Ne laissez pas l'alcool ruiner vos trajets !
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR