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Le Président Denis Sassou N’Guesso inauguré le 7 novembre à Oyo, le premier lycée d’enseignement général de la localité. Cet établissement a été entièrement construit par la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC)
D’une capacité d’accueil de cinq cents élèves, le lycée Antoine-Ndinga-Oba d’Oyo est bâti, selon les règles de l’art, sur une superficie de six hectares. Il compte quinze bâtiments comprenant des salles de classe, des dortoirs, un réfectoire d’internat, des laboratoires de sciences de langues, une salle informatique, des logements pour le personnel administratif et du corps enseignant.
Pour la bonne pratique du sport, la SNPC a fait construire un terrain de football, un terrain de handball, un terrain de basketball, deux terrains de tennis et une piste d’athlétisme.

Présentant les caractéristiques techniques de cette infrastructure, le directeur général de la SNPC, Maixent Raoul Ominga, a rappelé que l’éducation constitue l’épine dorsale de toute société. C’est l’arme la plus puissante pour changer le monde. Selon lui, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a inscrit dans son projet de société « Ensemble, poursuivons la marche », la nécessité de mettre à contribution les autorités locales à tous les niveaux de responsabilité afin qu’elles veillent à ce que tout enfant puisse aller à l’école dans les meilleures conditions.

« Pour réaliser cet engagement, la SNPC, suivant sa responsabilité sociétale d’entreprise, a accompagné le gouvernement dans les projets à caractère social visant à contribuer à l’amélioration des conditions de vie de notre population. C’est en cela que nous avons entrepris la construction de cette infrastructure scolaire », a rappelé Maixent Raoul Ominga.
Le premier lycée d’enseignement général d’Oyo porte le nom de l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Antoine Ndinga Oba. « Ce lycée que la SNPC offre à la jeunesse porte le nom d’Antoine Ndinga Oba, ce grand pédagogue de talent, enseignant de carrière, homme d’État qui s’est battu sans répit pour renforcer notre système éducatif, lui donner ses fondements qu’il porte aujourd’hui », a salué le directeur général de la SNPC, précisant que l’inauguration de ce lycée est la matérialisation d’une partie du rêve du chef de l’Etat contenu dans son ouvrage intitulé « Le Manguier, le fleuve et la souris ».
Il s’est, par ailleurs, félicité de l’efficacité et de la qualité du travail accompli dans les délais par les différents partenaires techniques.
Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a, de son côté, rappelé qu’avec l’inauguration du lycée d’Oyo, le Congo en compte désormais quatre-vingt-six. L’objectif poursuivi étant de rapprocher l’école des apprenants, améliorer les conditions d’études et de travail et réduire la pénibilité des apprentissages, tout en renforçant la capacité de la carte scolaire.
« Ce lycée représente bien plus que des murs et des salles de classe, il symbolise l’espoir ainsi que les opportunités de réussite illimitée pour la jeunesse d’Oyo.
Oyo, cité resplendissante de vie, agglomération en plein essor tant sur le plan démographique qu’économique, se devait évidemment d’abriter un lycée d’enseignement général de qualité pour répondre aux besoins de sa population scolarisée et à celle de ses environs. Désormais c’est chose faite, les jeunes n’auront plus comme leurs aînés à parcourir de grandes distances pour aller au lycée », s’est réjoui le ministre.
Pour Jean Luc Mouthou, le choix du nom d’Antoine Ndinga Oba, ministre de l’Éducation nationale de 1977 à 1984, n’est donc pas anodin car il rend hommage à un grand intellectuel du pays.
Cela devrait, a-t-il poursuivi, inspirer toutes les générations d’élèves qui fréquenteront cet établissement d’enseignement scolaire à partir de la présente rentrée des classes. C’est ainsi qu’il a demandé aux responsables de cet établissement et aux élèves de « faire preuve de civisme et de patriotisme afin de préserver jalousement ce joyau. Il reste aux responsables chargés de cette structure d’en prendre soin pour les générations d’aujourd’hui et pour toutes celles qui suivront », a-t-il exhorté.
Grand bénéficiaire de cette œuvre, le président du conseil municipal et maire d’Oyo, Gaston Yoka, a indiqué que l’inauguration de ce lycée ouvre de nouveaux horizons pour les élèves de cette localité dont certains admis au BEPC ont dû décrocher par manque d’assistance ou se désorienter vers le lycée technique.

Toujours dans le cadre de sa responsabilité sociétale en faveur de l’éducation, il convient de souligner que bien avant l’inauguration du lycée d’Oyo, en avril dernier, la SNPC avait posé la première pierre marquant le lancement des travaux de construction du complexe scolaire de Tchiminzi situé à 60 km de Pointe-Noire, dans le district de Tchiamba-Nzassi.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source ADIAC
Créé le 2023-11-07 18:44:32
La fourniture en électricité connaitra de fortes perturbations à Brazzaville, pendant quasiment un mois. Ces perturbations sont la conséquence des travaux de maintenance et d'entretien des turbines au niveau de la République démocratique du Congo RDC, d’où le Congo importe une partie de l’électricité alimentant la ville de Brazzaville.
L’information a été donnée par Jean Bruno Danga Adou, directeur général de la société Energie électrique du Congo (E2 C). La fourniture en électricité connaitra de fortes perturbations à Brazzaville, ce pendant quasiment un mois, du 7 novembre au 4 décembre prochain, selon les prévisions.
S’excusant auprès de la clientèle pour la gêne qu’occasionnera cette situation, le directeur général de la société E2C, Jean Bruno Danga Adou, a signifié que les villes de Brazzaville et Kinshasa connaitront des délestages dans la fourniture d’électricité, pendant une période de vingt-neuf jours.
Jean Bruno Danga Adou a de fait sollicité l’indulgence des ménages ainsi que des petites et moyennes entreprises dans les quartiers qui fonctionnent à base d'électricité et qui seront fortement impactés par cette situation.

Deux causes essentielles sont à la base de ces perturbations. La première raison, c'est qu’au niveau du réseau de la Société nationale d’électricité en RDC, la puissance réactive a été limitée à 50 mégawatts.
La seconde résulte de ce qu'à compter du 7 novembre, la RDC lance la campagne de maintenance et d'entretien des turbines qui va durer jusqu'au mois de décembre.
« Il résulte que ces deux problèmes conjugués font qu'à partir d'aujourd'hui, nous avons quelques quartiers qui subissent des délestages par rapport à un réactif qui est assez important dans le réseau et pour améliorer la tension, nous sommes obligés de délester », a conclu Jean Bruno Danga Adou.
Reste que pour les brazzavillois, l’épreuve s’annonce rude à subir car l’impact sociologique est très lourd de conséquences.
Ces perturbations sur le long terme, dans la fourniture d’électricité, vont impacter le quotidien des citoyens, tant dans la conservation des aliments dans les foyers que dans les chambres froides où l’action de décongélation et recongélation ne sera pas sans ennuis sur la santé. Il n’est pas exclu que de nombreux grossistes perdent l’essentiel de leurs stocks de vivres frais.
Sans compter les accidents que ne manqueront pas de générer l’utilisation à outrance des groupes électrogènes. Incendies impromptus ou autre intoxication au monoxyde de carbone.
Dommage que de tous ces désagréments, les clients de E2C ne bénéficient pas du moindre geste commercial. Peut-être que cette fois-ci sera différente des situations antérieures.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-07 17:45:01
Suite au décès de l’ancien Premier Ministre Henri Lopes survenu en France le jeudi 2 novembre 2023, le Premier Ministre Chef du Gouvernement, Anatole Collinet Makosso a publié le 3 novembre à Brazzaville, le message dont voici le fac-similé.

La Rédaction
Créé le 2023-11-07 12:28:09
Paru le 29 octobre 2023, aux Editions l’Harmattan, à Paris en France. Les 421 pages du nouveau livre d’Auguste Iloki, intitulé « La justice au Congo : Bilan global soixantenaire, a pour sous-titre : « La genèse et l’évolution de la justice de droit commun ». le livre a été coécrit par des auteurs comme, Auguste Iloki, Valencia Engamba Iloki et Raïssa Kartelle Iloki, avec la collaboration de Mireille Iloki Gondo.

Auguste Iloki est, de toute évidence, un magistrat doctrinaire qui s’illustre depuis 2000 par sa contribution scientifique en démêlant certaines questions de droit, renseignement et éclairant les juristes, les magistrats, les avocats, etc. Docteur d’Etat en droit puis diplômé de l’Ecole nationale de la magistrature de Paris (section internationale), l’auteur dudit ouvrage est ancien président de la Chambre administrative et constitutionnelle de la Cour suprême du Congo, chargé de cours à l’Université Marien Ngouabi à Brazzaville.
Il est actuellement le président de la Cour Constitutionnelle du Congo. Parmi entre autres titres distinctifs reçu, il est Grand officier dans l’ordre du mérite congolais.
Né le 15 décembre 1950 à Bokombo, dans le département de la Cuvette au Nord du Congo, Auguste Iloki est marié, père de sept (7) enfants.
Il est auteur de plusieurs publications parues chez l’Harmattan France, sa dernière publication est déjà dans les rayons des librairies et papeteries de la place.
L’ouvrage qui est vendu à 35.000 Francs CFA, sera présenté au grand public, le 10 novembre 2023, à 11 heures précises, dans la salle internationale des Congrès du Palais des Congrès à Brazzaville.
A l’issue de cette cérémonie de présentation, chaque acheteur recevra une dédicace de l’auteur à l’achat du livre.
Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-06 23:29:53
La Délégation de l’Union Européenne en République du Congo en collaboration avec la Primature, a organisé, le samedi 28 octobre 2023 à Kintélé, en marge du Sommet des trois Bassins tropicaux mondiaux, la cérémonie de signature de la feuille de route du partenariat pour les forêts. Les signataires de cet accord sont : le Comissaire Virginijus Sinkervicius pour la partie européenne et la ministre de l’Economie Forestière, Mme Rosalie Matondo, en présence de l’ambassadeur de l’Union Européenne au Congo, sous la haute autorité du Premier Mininstre, Chef du Gouvernement, Anatole Collinet Makosso.

A l’initiative du Gouvernement du Congo, une délégation de la commission Européenne, conduite par M. Sinkevicius, Commissaire à l’Environnement, aux Océans et à la Pêche, représentant la Présidente de la Commission européenne a pris part aux travaux du Sommet des Trois Bassins (Congo-Amazonie- Bornéo-Mekong d’Asie du Sud-Est).
Dans son allocution, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Anatole Collinet Makosso a, de prime abord fait un rappel historique sur la genèse de ce Partenariat.
« L’accord de Paris sur le climat, adopté lors de la 15e conférence des partis à la convention cadre des Etats-Unis sur le changement climatique, tenu en 2015 en France, avait marqué un tournant décisif dans la dynamique globale relative à la lutte contre le dérèglement du climat. En saluant unanimement cet instrument, les dirigeants mondiaux affichaient alors leur enthousiasme à œuvrer pour l’atteinte de son objectif à long terme, à savoir : maintenir l’augmentation de la température moyenne de la planète bien au-dessous de 2° Celsius par rapport au niveau préindustriel et de préférence de limiter l’augmentation à 1,5° Celsius, en reconnaissant que cela réduirait considérablement les impacts du changement climatique. Après la mise en œuvre dudit accord, force est de constater, à en croire le 6e rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat paru au mois de février 2022, que le dérèglement climatique s’accélère et que de nombreux risques climatiques sont plus importants que prévu, en particulier, pour les pays d’Afrique en raison de leur vulnérabilité. (…) Il est plus que jamais temps d’agir pour notre survie à tous. Prenant toute la mesure liée à ce climat, le Congo mon pays, multiplient depuis un peu plus de deux décennies les initiatives lui permettant de contribuer de manière significative à la conjuration de cette menace. Tel est le sens que mon pays donne à son engagement irréversible de gérer durablement les forêts, de conserver la biodiversité et de promouvoir les plantations forestières et agroforestières, sous le leadership de Son Excellence, M. Denis Sassou Nguesso », a-t-il déclaré.

« Le lancement de l’initiative de la décennie africaine et centrale de l’afforestation lors de la COP 27, tenue en Egypte en 2022 ainsi que la signature du partenariat pour les COP avec l’Union Européenne pour la même occasion compte parmi les déclinaisons de cette glorieuse posée par le président Denis Sassou Nguesso », a renchéri Anatole Collinet Makosso.
Parlant du partenariat pour les forêts, le Congo se réjoui de la clarté des objectifs et les définis notamment : les précisions des indicateurs.
Pour le Commissaire européen, « la feuille de route d’aujourd’hui précise de manière détaillée, les objectifs clés et les interventions de notre Partenariat. Il nous rapproche de la mise en œuvre et cela représente un pas important pour nous tous. Pour la République du Congo, mais également, pour l’union Européenne et pour tous les Etats membres représentés ici à Brazzaville. En leurs noms, je suis heureux de dire que nous sommes unis derrière ce Partenariat pour les forêts, et avant de me pencher sur les détails, regardons un tout petit peu en arrière et demandons-nous ce qui est en jeu. Les forêts sont nos poumons, je viens d’en discuter avec le premier Ministre, lors de notre réunion bilatérale. Elles couvrent 30% de la masse terrestre de la planète et accueillent 80% de sa biodiversité. En dépit de cette importance des forêts, la déforestation et la dégradation des forêts se poursuivent. Il y a l’impitoyable expansion d’une agriculture non durable, cela dit, ici en République du Congo, les taux de déforestation sont très, très faibles et je dois véritablement vous féliciter pour vos efforts que vous devez conserver à ce niveau. Mais il est également clair que, la pression sur les forêts ne cesse de s’accroitre. Et nous voulons vous aider à atteindre vos objectifs de développement. Il y a un potentiel énorme d’agriculture durable et d’une économie durable », a affirmé M. Virginijus Sinkervicius.
« Donc, je suis heureux d’annoncer qu’aujourd’hui, l’UE mobilise un financement supplémentaire de 25 millions d’Euro, pour soutenir la mise en œuvre de ce Partenariat des forêts sur 7 pays, y compris la République du Congo. Si nous voulons mettre un terme à la déforestation, nous devons nous pencher sur les aspects que constituent l’offre et la demande, avec le nouveau règlement de l’Union Européenne sur la déforestation et la dégradation des forêts, nous essayons de faire les deux choses. Nous reconnaissons que les citoyens de l’UE ne veulent pas que leur consommation contribue à la déforestation. Il y a un élément important de cette nouvelle législation, c’est celui d’une coopération plus étroite avec nos pays partenaires pour encourager les transitions mondiales par des pratiques agricoles qui soient plus durables. Ça signifie aussi, de faire en sorte que les économies forestières soient durables. Une économie forestière durable c’est quoi ? C’est une économie qui tient vraiment compte, non seulement de la faune et de la flore, mais également des communautés qui dépendent de ces forêts, notamment, les peuples autochtones. La gestion durable ça veut dire écouter la voix des communautés locales, entendre leur plaidoyer, en faveur d’une exploitation durable, équitable et respectueuse de la terre. Le partenariat sur les forêts UE-Congo offrira un cadre de long terme de coopération entre l’UE, ses Etats membres et la République du Congo. Un cadre pour gérer de manière durable la forêt du Bassin du Congo, tout en créant de la valeur en termes de développement socioéconomique d’emplois décents. Tous nos Partenariat sur les forêts comme celui-ci, se fondent sur un ensemble de principes et de valeurs clés, ils sont ouverts, ils sont inclusifs. Au cours de ces derniers mois, l’UE et ses Etats membres ont travaillé en étroite collaboration avec la République du Congo sur cette feuille de route et, avec la mise en œuvre, de notre nouveau règlement, et cette feuille de route, il y aura plein de cohérence avec cette nouvelle législation. Travailler avec la feuille de route permettra le développement des systèmes de traçabilité, aidera les petits exploitants, permettra de développer l’agroforesterie dans l’état dégradé et dans les savanes. Notre règlement déforestation, la feuille de route et sa mise en œuvre reflèteront tous ces éléments », s’est exprimé le Commissaire.
« Comme je l’ai dit tout au début, c’est un grand plaisir que de travailler avec la République du Congo pour développer cette économie forestière durable. Le gouvernement a un rôle important à déployer et notre coopération dans la mise en œuvre dans l’accord de partenariat volontaire Flect a été très efficace. Au nom de mon équipe, je vous remercie pour votre effort et pour cette coopération harmonieuse. Nous sommes déterminés à continuer de soutenir nos partenaires et leur engagement dans ce processus complexe de transition vers un développement économique durable. La clé, ce sera les chaines de valeurs résilientes pour les produits agricoles et le bois. Nous allons vous accompagner, nous partageons vos objectifs, le climat, la biodiversité, le développement social, nous avons tout à gagner de faire ce beau voyage ensemble » a-t-il conclu avec satisfaction.
Quant à la ministre de l’Economie Forestière, Madame Rosalie Matondo, s’estime comblée et plus qu’heureuse pour la signature de la feuille de route du Partenariat pour les forêts entre l’Union Européenne et le Congo « Nous sommes très heureux parce que nous avons eu dix (10) années de coopération dans le cadre de l’accord de partenariat volontaire avec l’Union Européenne. Un partenariat avec succès, que nous allons célébrer au mois de novembre. L’Union Européenne a pensé qu’il fallait signer un nouveau partenariat pour les cinq prochaines années et celui-ci a été signé en marge de la COP 27 et aujourd’hui, on vient de le signer devant Monsieur le Premier Ministre, Chef du gouvernement, nous venons de signer notre feuille de route de toutes les activités que nous allons mener ensemble, grâce à l’appui de l’Union Européenne. Donc, imaginez notre joie ! La priorité ici, c’est la gouvernance forestière, j’allais dire la bonne gouvernance forestière, comme l’UE l’a fait dans la traçabilité de la légalité forestière. Elle avait aussi commencé de nous appuyer dans le cadre de la gestion, de la cogestion des aires protégées, vous le savez bien que le Congo entreprend de créer des nouvelles aires protégées et nous avons besoin de cet appui. L’union Européenne a aussi promis de nous aider dans le cadre des formations et de l’accompagnement en matière de recherches. La coopération avec l’UE est une coopération agissante où les résultats ne se font pas attendre et nous pouvons voir ces résultats sur le terrain. Je crois que cette 2e édition du Sommet des trois Bassins forestier est un grand succès pour l’Economie Forestière, dans la mesure où, les Chefs d’Etats venus à Kintélé, même ceux qui sont intervenus par vidéoconférence, ont tous dans leurs propos, ont tous pris l’engagement dans le cadre de la gestion durable des écosystèmes forestiers, dans le cadre de l’aménagement des forêts et dans le cadre de l’attribution de surface à la conservation de la biodiversité ».
Se faisant, l’Union Européenne est donc déterminée à faire en sorte que ses engagements deviennent une réalité sur le terrain et reste attachée à la protection des aires protégées et à l’ambition « 30% d’ici 2030 » afin d’accompagner ses partenaires dans leur démarche de développement durable.
L’objectif est de garantir l’utilisation durable de ces ressources, promouvoir la biodiversité forestière, construire des chaines de valeurs vertes et créer des emplois décents.
Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-06 23:13:50
En marge du Sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicaux, qui a eu lieu à kintélé au Congo-Brazzaville, du 26 au 28 octobre 2023, l’envoyée spéciale du Président de la République Démocratique du Congo pour la Nouvelle économie du climat, Mme Stéphanie Mbombo a organisé un débat au sein du panel, sur cette nouvelle économie du climat. Ce panel exclusivement composé des participants anglophones, a basé sa réflexion sur cette approche de la Nouvelle économie du climat, qui est du reste une opportunité de croissance économique durable.
En effet, la Nouvelle économie du climat (NEC) est une approche économique qui vise à promouvoir une croissance économique durable tout en réduisant l’empreinte carbone et en luttant contre le changement climatique.
Selon Mme Mbombo, « la Nouvelle économie du climat est toute sorte de business, d’Affaires qui naissent, grâce au changement climatique. Donc avec cette vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, voudrait faire de la lutte contre le changement climatique, une opportunité d’Affaires, une innovation de croissance économique durable dans notre région du bassin du Congo. Justement, la RDC comme la République du Congo est co-organisateur et a co-invité les participants à ce Sommet des trois bassins », a-t-elle signifié.

« Nous sommes très reconnaissants et appuyons le Président Sassou N’Guesso d’avoir accueilli ce Sommet qui met l’Afrique en avant-plan et nous sommes fiers d’être Africains par rapport à ce Sommet et nous voudrons qu’à travers le Sommet, nous puissions parler désormais un même langage, nous sommes ici les peuples des forêts, les peuples des grands pays forestier à travers le monde qui jouent un rôle important en ce qui concerne les changements climatiques, mais qui n’ont aucune compensation dont ils ont vraiment droit pour développer leurs propres pays. Alors, avec la Nouvelle économie du climat, ici, c’est vraiment donner l’opportunité aux pays du Nord, nous avons été avec l’envoyé spécial adjoint du président Biden pour le climat, nous étions avec l’Ambassadrice pour l’Environnement du Président Macron, avec le ministre honoraire de l’Environnement de la Grande-Bretagne pour le climat et la présence de nous, de la RDC. Vous avez compris que l’intérêt est énorme sur la Nouvelle économie du climat sur le Bassin du Congo », a précisé, l’envoyée spéciale du président de la RDC pour la Nouvelle économie du climat, Stéphanie Mbombo.
En conséquence, la Commission mondiale sur l’Economie du Climat définie priorités suivantes pour réaliser une action climatique accélérée de croissance durable : Intégrer le climat dans les processus décisionnels économiques fondamentaux (ODD 8, 13) ;
Initier des réformes et des politiques nationales favorables à la croissance pro climat (ODD 8,16, 17) ;
Accroitre les investissements dans les programmes d’appui aux personnes à faibles revenus (ODD 1, 5, 10) ;
Soutenir une réforme fiscale adéquate et des bonnes pratiques d’affaires en faveur du climat (ODD 8, 16) ;
Améliorer l’accès aux capitaux moins onéreux pour les investissements sobres en carbone (ODD8, 17) ;
Augmenter l’investissement public en Recherche & développement sur les énergies propres, éliminer les obstacles à l’entrepreneuriat et à la créativité (ODD 1, 7, 8, 16) ;
Faire des villes mieux intégrées, assainies et résilientes aux changements climatiques (ODD 6, 11, 13) ;
Promouvoir les investissements dans les systèmes de transport en commun efficaces (ODD 9, 11) ;
Favoriser les investissements à long terme pour mettre fin à la perte des forêts naturelles (ODD 15, 17) et Restaurer des forêts ou terres agricoles perdues ou dégradées en renforçant les revenus ruraux et la sécurité alimentaire (ODD 1, 2, 10, 15).
En définitive, la NEC (Nouvelle économie du climat) est un enjeu crucial pour l’avenir de notre planète, car elle permet de concilier le développement économique avec la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique.
« La planète terre n’a Pas besoin de nous, nous avons besoin d’elle, agissons en responsable maintenant et pour l’avenir », a conclu Stéphanie Mbombo.
Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-06 22:45:10
Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a planté son arbre ce lundi 6 novembre 2023 au village Miaba à un jet de pierre d’Oyo (nord).
Ce geste du «leader écolo-visionnaire » pour paraphraser l’écrivain chercheur congolais de renommée internationale, Michel Innocent Peya, dans son ouvrage intitulé « Vision verte de Denis Sassou N’Guesso », s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée nationale de l’arbre initiée en 1984.
Le thème retenu cette année est : « Ensemble, plantons les arbres pour lutter contre les érosions dans nos villes ».
Sur le site de 3 hectares, il a été planté plusieurs plants d’Acacia, les safoutiers, les manguiers et les avocatiers avec un écartement de 5mx5m soit une densité de 400 tiges par hectare pour l’espèce forestière.
S’agissant des espèces fruitières, 10mx10m soit une densité de 100 tiges par hectare.
"A l’occasion de la journée nationale de l’arbre, j’ai planté un arbre, le 6 novembre 2023, au village Miaba. Cet acte symbolise ma volonté de voir le monde s'engager pour la décennie mondiale d’afforestation et de reboisement", a déclaré Denis Sassou N'Guesso.

Le temps qui s’écoule et qui perpétue la tradition d’un acte désormais entré dans les mœurs des Congolais est en soi un symbole, celui de la datation d’une vision, celle de Denis Sassou N’Guesso, d’instituer une journée pour planter, avec ses compatriotes, un arbre, d’essence fruitière ou pas.
37 ans déjà que ce geste est accompli chaque année.
La forêt couvre entre 60 et 65% du territoire congolais (342.000 km2) et 10% de la superficie du Bassin du Congo, considéré comme le deuxième poumon écologique de la planète avec 220 millions d’hectares derrière l’Amazonie.
Jean-Jacques Jarele SIKA /Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-06 22:24:47
Jadis belle ville, Brazzaville change progressivement de visage. Et pour cause… des tas d’ordures ménagères aux relents putrides recomposent son panorama pittoresque. Pas un pas à Brazza la verte sans qu’on ne se retrouve devant le terrifiant spectacle de bacs à ordures débordées ou de sachets aux odeurs insupportables décorant caniveaux, parcelles riveraines ou même de pans de la route. Le retour des pluies n’arrangera certainement pas les choses pour les couches sociales les plus défavorisées. Les canalisations bouchées qui résultent beaucoup plus de l’incivisme des riverains et des agents de nettoyage qui ne trouvent pas plus facile que de repousser dans les caniveaux toutes les saletés qu’ils ne peuvent ramasser pourraient constituer une véritable bombe environnementale. Pour Averda qui a la plus grande part du marché, ses agents sont toujours en première ligne, leur activité n'a jamais cessé. Ils sont agents de nettoiement de l’espace public urbain, ces hommes ont pour mission de faire disparaître les déchets de l’espace public.

Le matin, on les aperçoit en se rendant sur notre lieu de travail, ou le soir, tard, traînant les dernières poubelles.

Les agents de la société Averda, reconnaissables à leur tenue bleue, sont à pied d’œuvre, du lundi au dimanche, pour rendre l’espace public toujours plus propre.

Avant même le sommet des trois grands bassins forestiers du monde, à savoir, l'Amazonie, Bornéo Mékong et le Congo, pour débattre de la gouvernance des écosystèmes forestiers face aux changements climatiques dans le monde, la ville de Brazzaville a effectivement mis en place une politique de collecte des déchets et de nettoyage des rues ambitieuse. Plusieurs éboueurs et ripeurs ont assuré la mise en œuvre de cette politique par un travail aussi pénible qu’indispensable, mais souvent invisible des habitants.

Sur fond sonore de pelles qui raclent le sol, les hommes s’agitent pour ramasser les ordures ménagères dans les quartiers de Brazzaville.

Une période où la capitale congolaise, a rapidement collecté les déchets relatifs à cette occasion dans l’ensemble des quartiers de Brazzaville.
Cette initiative a suscité la grande satisfaction des Brazzavillois qui ont souffert, pendant des années, de plusieurs jours d’odeurs nauséabondes.

Les usagers témoignent de quelque sympathie envers les éboueurs, d’abord vis-à-vis de ceux de leur quartier.
Beaucoup éprouvent aussi une certaine admiration devant l’exercice de tâches rebutantes.
Pour le profane, le seul contact avec les salissures et les déchets suffit à faire du nettoiement une activité difficile, moins compliquée que pénible en raison des odeurs, du contact avec des matières salissantes. On sait gré aux éboueurs d’être des garants du bon fonctionnement de la vie commune.
Cette reconnaissance coexiste toutefois avec des représentations beaucoup moins favorables. L’activité passe souvent pour un « sous-métier » dévalorisé.
Ne réclamant aucune formation, mal rémunéré, l’éboueur subit un discrédit qui tient d’abord à sa raison d’être : ramasser les rebuts des autres. De là à penser que ceux qui font ce travail sont inférieurs à ses bénéficiaires, il n’y a qu’un pas d’autant plus aisément franchi que la notion de « service » renvoie à l’idée de domesticité.
Le travail des éboueurs les rapproche de Sisyphe. A peine ont-ils achevé de balayer et de nettoyer un espace que celui-ci est aussitôt sali, parfois sous leurs yeux.
Cette froideur apparente vis-à-vis de l’annihilation de leur travail ne semble pas altérer la conscience professionnelle du gros des agents de nettoiement qui savent leur présence nécessaire à la vie de la cité et de la toilette intime de Brazzaville.
Ces travailleurs de l’ombre « en manque de reconnaissance » ont l’impression, que les habitants de Brazzaville sont plus sensibles à leur mission aujourd’hui qu’hier. « Espérons que cela dur. »

Finis les coups de klaxon et les énervements derrière le camion.
« Ça grogne moins. À la place, on reçoit des saluts des habitants qui ouvrent leurs volets ou encore, ce riverain matinal qui, de sa fenêtre, a applaudi notre passage. Merci à eux », sourit Valentin de la société Averda.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-06 12:20:33
La rédaction de l’histoire de l’Afrique par les historiens africains, demeurera le défi permanent lancé à l’intelligentsia africaine. L’UNESCO, a ouvert le chantier à travers l’organisation du colloque sur la rédaction de l’histoire générale de l’Afrique en huit volumes.
Cependant, à la suite de ce chantier, rien n’empêche de continuer ce projet, en adoptant un nouvel angle de vue : recentrer la prise en main de ce travail continu par une institution de nature panafricaine comme l’Union Africaine. Voire en créer une ou d’autres selon une géostratégie régionale à réinventer.
Car à terme, le but est d’installer et de faire éclore, de façon pensée, une synergie parmi les sous-régions du continent qui se spécialiseront en fonction des potentiels intrinsèques qui les caractérisent chacune. S’en suivra, bien après, l’étape de la consolidation des entités sous-régionales en organisations étatiques d’où germera la dynamique multifactorielle (politique, économique, industrielle, technologique, culturelle et spirituelle) les fédérant en des États-Unis d’Afrique.
Et, il va sans dire que le management de tous les composants d’un projet de cette envergure devraient être forcément pris en charge par une structure éminemment stratégique pilotée exclusivement par des Africains triés sur le volet par des critères de vigilance pour faire émerger une nouvelle conscience africaine agissante et responsable.
C’est ce cockpit de gouvernance typiquement africain, qui se définira, et fera réaliser les livrables impératifs du nouveau paradigme conduisant à l’installation de l’Afrique de ce siècle et des temps sociopolitiques à venir. Au regard de ce qui vient d’être énoncé, ci-dessus, il est impératif pour l’intelligentsia africaine de travailler au réajustement de la manière de repenser et réécrire l’histoire de l’Afrique par des historiens africains : n’en déplaise aux sonneurs de tocsin du statut quo de la marche du monde depuis plus 2000 ans.
Car c’est une voie d’impasse de penser que la rédaction de l’histoire coloniale africaine devrait être écrite en partenariat avec les historiens des anciens empires : les Africanistes. Pourquoi ? Parce que les démons du biais de parti pris, viendront toujours hanter le positionnement des uns et des autres sur les routes du récit mémoriel.
Nous pensons que le challenge intellectuel à relever par les ressortissants des deux “rives du long fleuve de l’histoire coloniale” serait que chaque “rive” porte un regard d’historien sur cet “écoulement” ou “mainstream” de l’agir de l’Homme, en l’occurrence son impact, sur le temps et l’espace humain.
Comme l’a écrit, le professeur en histoire, Abraham Constant Ndinga-Mbo, - dans l’introduction de son livre “Pour une histoire du monde teke; méthodologie et réflexions”, - : “ Le propre de l’historien est de découvrir l’origine des choses. Or notre tradition épistémologique est de trop courte vue pour y parvenir ; mais, rien ne nous interdit de nous y efforcer encore. Le cas de l’Afrique est pertinent où la longue négligence cherche encore aujourd’hui dans la courte durée, selon l’excuse ordinaire de la dimension et de l’homogénéité des sources ; comme si c’était la source qui crée l’objet. Non, l’historien cherche son objet et, pour y parvenir, utilise, découvre et invente toute source valable et possible.”
Ce qui précède, est tellement d’importance, qu’il est de bon ton de citer davantage Abraham C. Ndinga-Mbo, lorsqu’il écrit, dans le paragraphe suivant, “Au XXIe siècle, on ne peut plus continuer à nous encombrer de la problématique de l’historiographie coloniale, à savoir que notre histoire ne peut pas être écrite valablement, faute de documents écrits, étalant de ce fait une ignorance grave des fondements de l’histoire comme “science”.”
Le postulat, ci-dessus, pose en vérité le défi que devraient relever les historiens africains : les historiens africains sont-ils en capacité de rédiger l’histoire de l’Afrique, en relevant le défi d’aller à la quête de la preuve historique (et non idéologique), sans la sempiternelle main tendue par la rescousse des historiens européens africanistes.
C’est tout le défi lancé par la nouvelle conscience agissante africaine, et surtout par la jeunesse africaine du continent, celle de la diaspora et de l’afro-descendance, à l’intelligentsia africaine sur le continent et à celle résident, par les affres de l’histoire (en question), en dehors du continent africain.
Michel Mboungou-Kiongo ancien DG de Télé Congo (1994-1997)
Créé le 2023-11-03 17:03:34
Mayoko, territoire mythique du département du Niari (sud), recèle à la fois l’or vert et l’or jaune. Près de 95 % de sa surface est couverte de forêt équatoriale et son sous-sol aurait un potentiel aurifère estimé à plus de 300 tonnes. L’eldorado existe donc bien. Près de 500 orpailleurs exploitent l’or de Mayoko illégalement. Ce chiffre ne cesse d’augmenter.
Que faire ? Orpaillage illégal signifie insécurité, problème de santé publique, destruction de l’environnement et préjudice financier. La réponse doit être militaire, judiciaire, économique et diplomatique.
Le sol de Mayoko est très riche en or mais la plus grande partie de la production alimente les réseaux offshores.
L’orpaillage n’est pas un phénomène nouveau à Mayoko. En effet, l’activité est effective depuis plusieurs siècles au moins dans cette contrée. Si l’orpaillage est un phénomène ancien, il prend aujourd’hui des dimensions inédites. Quatre jeunes sur cinq sont directement impliqués dans l’orpaillage. Ces jeunes travailleurs de l’or seraient dispersés sur plusieurs sites avec une production annuelle déclarée de 400 kilogrammes.

Plusieurs observateurs de la vie locale de Mayoko dénoncent, plus que la fraude massive, les conditions d’extraction dans ces mines spontanées. En effet, la pauvreté prononcée, la forte croissance démographique et l’absence totale de contrôle des autorités poussent la population à se lancer dans l’orpaillage artisanal non sans conséquences. Les campements issus de l’orpaillage sont aussi pour les creuseurs les lieux de vente de leur production. Ces comptoirs d’achat permettent aux jeunes orpailleurs d’écouler leur production sans prendre le risque d’être détroussés sur les routes des grandes villes (Dolisie, Pointe-Noire, Brazzaville…).
Les revenus issus de la vente de l’or permettent de subvenir aux besoins des familles dans les cas où celles-ci ont accompagné les creuseurs ou d’acheter du matériel minier. Il arrive aussi que les gains soient très rapidement dépensés dans « des dépenses de prestige » ; achats d'alcool, des habits, des téléphones portables et de stupéfiants.
Cela empêche les mineurs de s’extraire de la misère. Quoi qu’il en soit, les revenus ainsi gagnés sont directement réinjectés dans l’économie de la cité ou des environs proches.
La ville de Dolisie, la capitale départementale du Niari profite aussi des gains issus des mines artisanales. On y trouve le matériel plus volumineux, indisponible dans les campements miniers, notamment les pelles, haches… C’est donc généralement tout un département qui profite des fruits du travail de ces jeunes orpailleurs.
Pour les populations locales, il est vrai que l’orpaillage offre une possibilité de revenus ne nécessitant aucune compétence particulière à une population jeune et sans réelle perspective et lendemain meilleur, l’Etat providence étant mort.
L’apprentissage de nouvelles techniques et pratiques par ces jeunes orpailleurs de Mayoko doivent être les premières pistes mises en place pour réduire les risques sanitaires et environnementaux liés à l’extraction et l’exploitation artisanale de l’or.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-03 15:01:07
Henri Lopes, ancien Premier Ministre et ancien ambassadeur du Congo en France est décédé le jeudi 2 novembre à l’hôpital Foch, à Suresnes en France.
L'ambassadeur Marie-Joseph-Henri Lopes était plus connu sous le nom Henri Lopes.
Homme politique, diplomate et surtout écrivain, Henri Lopes était né à Léopoldville (Congo-Kinshasa) en 1937.
Après une scolarité passée entre Brazzaville et Bangui (RCA), puis des études supérieures entre Nantes et Paris, il rentre en 1965 à Brazzaville où il enseigne à l'École Normale Supérieure de l'Afrique Centrale.
En 1969, le professeur d'histoire devient successivement Ministre de l'Éducation Nationale, Ministre des Affaires Étrangères (1972) et Ministre des Finances (1977-1980), après avoir été Premier Ministre (1973-1975).

Il sera ensuite pendant 15 ans Directeur Général Adjoint pour la Culture et les Relations Extérieures de l'UNESCO, avant de prendre ses fonctions d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Congo en France (1998-2015).
Tout au long de sa carrière, Henri Lopes n'a jamais cessé d'écrire sur l'histoire africaine contemporaine, le métissage, la France et le Congo.
En tant qu'écrivain, Henri Lopes est considéré comme l'un des représentants les plus connus de la littérature africaine moderne.
En 1972, Henri Lopes est lauréat du Grand prix littéraire d'Afrique noire de l'Association des écrivains de langue française pour son livre Tribaliques.

En 1993, l'Académie française lui décerne le grand prix de la francophonie. La même année il devient docteur honoris causa de l'université Paris XII et en 2002 de l'Université Laval (Québec).
Au nombre de ses publications, on peut citer :
1971 Tribaliques, nouvelles
1976 La Nouvelle Romance, roman
1977 Sans tam-tam, roman
1982 Le Pleurer-rire, roman
1990 Le Chercheur d'Afriques, roman
1992 Sur l'autre rive, roman
1993 : Maluku au temps des bateaux à roues, nouvelle autobiographique
1997 : Le lys et le flamboyant, roman
2002 : Dossier classé, roman
2003 : Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois, essai
2012 : Un enfant de Poto-Poto, roman
2015 : Le Méridional, roman
2018 : Il est déjà demain, récit.

Henri Lopes en décédé le jeudi 2 novembre 2023 à Suresnes en France. Il avait 86 ans.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-03 08:50:58
À l’occasion de la fête des morts, de nombreux congolais sont allés fleurir les tombes de leurs défunts parents. Beaucoup d’entre eux ont trouvés des tombes vandalisées.
Le respect et la sacralité qui entouraient naguère la demeure des défunts auraient-ils quitté les mœurs et la conscience collective ?
À l’occasion de la fête des morts, de nombreux congolais qui sont allés fleurir les tombes de leurs défunts parents dans les cimetières des grandes villes, se sont retrouvés face à des tombes complètement dépouillées.
Les croix et les maisonnées en grille arrachées. Les carreaux recouvrant les tombes, minutieusement prélevés.
Même les maisonnées en dur n’échappent pas au pillage. Leurs portes bien souvent métalliques ainsi que les cadres y passent également.

Les planches de rive des toitures sont également arrachées.

Selon des témoins, toutes ces reliques seraient vendues et serviraient soit à d’autres enterrements, sinon à d’autres usages.
Le comble, c’est que ce pillage qui s’exécuterait de jour, semblent n’émouvoir personne. Les pouvoirs publics demeurent à l’évidence impuissantes face à l’ampleur du phénomène.
Régulièrement, des motos de transport de marchandises franchiraient les enceintes des cimetières, pour rapporter le butin vers le lieu de sa vente.
L’activité seraient considérée comme normale, surtout qu’elle serait exercée par ces jeunes marginaux qui passent le plus clair de leur temps à se droguer dans les cimetières.
Si ce phénomène de profanation et de pillage de tombes devient courant dans les villes, dans les campagnes, le respect dû aux morts ne souffrirait d’aucune ride.
C’est sans doute ce qui décide certaines familles qui le peuvent, à exhumer leurs défunts en ville, pour les réinhumer au village, où ils reposeront en paix pour l’éternité.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-02 18:32:27
A Dolisie, la ville préfecture du Niari (sud), le jour de la Toussaint est toujours un moment particulier. Les cimetières reprennent vie. On honore la mémoire des disparus. Un jour très symbolique, même pour des anciens élèves du lycée de Mossendjo (Adrien Mavoungou, Marcel Kibouanga et Valentin Ngot Bordas) qui étaient ce mercredi 1er novembre 2023 au cimetière de Moulendé, pour s’incliner devant la tombe de leur défunt collègue Edouard Roger Yehet décédé récemment à Pointe-Noire.
Ils ont également visité la tombe de la mère du président de leur Mutuelle, Valentin Ngot Bordas.

De toutes les traditions au Congo-Brazzaville, c'est celle qui a su le mieux résister au temps. Car, la Toussaint n'a pas tant une portée religieuse, qu'une visée anthropologique. Elle a une double fonction : honorer et conjurer la mort.
En ce 1er novembre, jour où les vivants honorent les morts, beaucoup de parents accusent encore la douleur due à la séparation d’avec l’Être cher, comme si l’on rouvrait une plaie qui tarde à se cicatriser.
Et si cette attitude attristait davantage l’âme de nos chers disparus dont « seul le corps est mort » ?
Puissions-nous méditer ce texte souvent attribué à tort à Charles Péguy, comme un message d'outre-tombe.
''La mort n'est rien, je suis seulement passé, dans la pièce à côté.
Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné, parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées, simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.''
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-01 21:46:16
Du 26 au 28 octobre 2023, Brazzaville, la capitale congolaise, a abrité le sommet des trois grands bassins forestiers du monde, à savoir, l'Amazonie, Bornéo Mékong et le Congo, pour débattre de la gouvernance des écosystèmes forestiers face aux changements climatiques dans le monde. Après deux journées de travaux, d’abord avec les experts puis au niveau des ministres, la deuxième édition de ce « sommet des trois bassins » auquel les présidents brésilien Luiz Inácio Lula da Silva et français Emmanuel Macron, ainsi que le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, ont participé par visioconférence, Plus de 4000 personnes y ont pris part et ont pris d’importants engagements.
1- Reconnaître l’utilité d’une coopération renforcée entre les trois bassins;
2 - Reconnaître la gestion souveraine de la biodiversité, des forêts et des ressources associées des pays qui composent les trois bassins, sans préjudice de l’ouverture à recevoir une coopération extérieure dans les enjeux prioritaires qu’ils définissent en cette qualité ou d’un commun accord au niveau régional et/ou des trois bassins;
3-Développer ensemble des solutions adhoc sur les plans institutionnel, diplomatique, juridique, scientifique, technique et technologique, adaptées aux défis spécifiques de chaque État et de chaque bassin;
4-Mutualiser et capitaliser sur les connaissances, les expériences, les ressources, et les acquis existants dans chacun des bassins;
5-Associer, dans une logique inclusive, l’ensemble des États et autorités nationales, incluant les peuples autochtones, les jeunes, les femmes, la société civile, les organisations non gouvernementales, les milieux universitaires et de recherche, les collectivités locales et le secteur privé ;
6-Encourager la mobilisation financière et le développement de mécanismes de financement traditionnels et innovants;
7-Instaurer un système de rémunération pérenne des services écosystémiques rendus par les trois bassins.
Les trois écosystèmes de la biodiversité et des forêts tropicales entendent ainsi de construire une alliance mondiale pour parler d’une seule voix.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-01 13:51:52
L'émotion est immense à Mbinda dans le département du Niari (sud) après la mort de celui qui était le président du quartier Amitié, décès survenu mardi 31 octobre 2023 de suite d’une courte maladie. Le détail des cérémonies d'obsèques qui vont lui être consacrées a été divulgué. Son corps devrait être enterré ce mercredi 1er novembre à 14 heures.
Les habitants de l’ex cité Comilog se sont réunis dès l'annonce de son décès.
Hommes et femmes de tout âge, étaient présents devant la résidence où le « patriarche » avait rendu quelques heures plus tôt son dernier soupir, entouré de ses proches.
La mort de Prosper Mikoma affectueusement appelé Monsieur SIMPLE a été ressentie comme un véritable choc à Mbinda.
« Il était généreux dans son comportement et très attachant », a déclaré l’édile de Mbinda, qui se dit très affecté par le décès de cet enseignant de carrière.
Monsieur SIMPLE a largement contribué à l'éduaction de pas mal des jeunes de la contrée.
C’est un patriarche qui s’en va en laissant derrière lui non seulement ses enfants biologiques, mais aussi et surtout des milliers de personnes orphelines. Sa générosité est au-delà de la ville frontalière.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-11-01 09:17:41
Alors qu’il délivrait son discours au sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux mondiaux samedi dernier à Kintélé, le Président Félix Tshisekedi est sorti de son texte pour dénoncer les attaques dont son pays est victime de la part de son voisin, le Rwanda.
D’un ton ferme, le président Tshisekedi a chargé le régime de Kigali qui a t-il dit, détruit la biodiversité et pille les richesses minières de la RDC.
"En ce moment où nous parlons de ce sujet hyper important, la préservation de notre biodiversité, de nos forêts, mais il se passe dans le parc de Virunga, l’une des réserves naturelles les plus importantes au monde, un activisme armé qui le détruit. Cela a été décidé en Afrique, plus précisément à Kigali. C’est l’œuvre d’un frère africain. C’est pour vous dire que nous devons bannir l’hypocrisie qu’il y a entre nous… On ne peut pas s’appelez frère et se poignarder dans le dos en même temps", a martelé le chef de l'État de la République démocratique du Congo.
Tout en saluant l'initiative des trois grands massifs forestiers qui réunissent à eux seuls 80 % de la biodiversité mondiale nécessaire à la régulation du climat, Félix Tshisekedi a estimé que le forum constituait un prélude aux échanges sur la question climatique en perspective de la COP 28 attendue à Dubai.
L’objectif du sommet, a-t-il rappelé, était notamment de « mettre en place une synergie d’actions et des stratégies de coopération pour mieux préserver nos forêts, restaurer les écosystèmes et lutter efficacement contre la pauvreté en vue du bien-être de nos populations».
Bertrand BOUKAKA/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-31 20:21:03
Le ministre délégué chargé de la Décentralisation et du développement local, Juste Désiré Mondelé, a annoncé, lors d’une réunion avec les autorités locales, dimanche 29 octobre, à Brazzaville, le Concours de la Ville la Plus Propre, une compétition amicale entre les villes congolaises qui récompense celles qui réussissent le mieux à améliorer leur environnement local. C’est l’une des activités clés de la stratégie nationale de gestion des déchets.
Juste Désiré Mondelé a souligné l’importance de capitaliser sur l’expérience récente du Sommet des trois bassins forestiers (Congo, Amazonie et Bornéo Mékong), qui a inspiré des projets d’embellissement urbain à Brazzaville et Kintélé.
Le concours évaluera plusieurs critères, dont la gestion des déchets, la gestion de l’eau et la préservation des espaces verts. Il prendra également en compte l’implication de la communauté dans le maintien de la propreté et la sensibilisation à l’importance de l’environnement. L’objectif est de récompenser les villes qui adoptent des pratiques exemplaires en matière de gestion des déchets et de sensibilisation environnementale.
« Nous n’allons plus tolérer l’utilisation des sachets en plastique ; le dispositif du 1er samedi du mois doit être respecté, les collectivités locales sont appelées à y veiller. Nous allons organiser à la fin de chaque année ou trimestre une émulation pour évaluer la ville la plus propre du Congo »a déclaré le ministre délégué chargé de la Décentralisation et du développement local, Juste Désiré Mondelé.
La ville couronnée « la plus propre »recevra une reconnaissance nationale.
Les forces de l’ordre seront également impliquées pour garantir le succès de cette opération d’assainissement appelée « Ensemble, gardons nos villes propres » afin d’inciter les congolais à engager des actions individuelles et collectives pour améliorer leur environnement.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-31 20:12:28
Le Président de la Commission Santé au Sénat, Roger Eckoudzoula et sa délégation, ont choisi la Clinique médicale du Château d’eau de la Fondation Matété (133, Avenue de l’auberge Gascogne) pour une visite officielle lundi 30 octobre 2023. L’occasion de découvrir une clinique qui propose depuis septembre 2021, le meilleur des pratiques médicales et délivre des soins personnalisés de haute qualité. Accueillis par la directrice générale, le Dr Alice Matété Mounoi, les sénateurs ont également visité le service de fécondation in vitro ultra moderne de la Clinique médicale de la Fondation Matété, symbole d'un virage de modernisation et d'une nouvelle page qui s'ouvre dans le domaine de la santé au Congo. Ils ont pris l’engagement de créer une équipe afin de préparer rapidement une proposition de loi portant procréation médicalement assistée (PMA) qui sera soumise au Parlement congolais. L'assistance médicale à la procréation peut permettre aux femmes en couple et femmes non mariées, mais aussi femmes sans souci médical désireuses de conserver leurs gamètes.
« Concernant la procréation médicalement assistée, il n’existe pas de loi au Congo. Il est donc important de créer une équipe afin de préparer rapidement une proposition de loi portant procréation médicalement assistée (PMA) qui sera soumise au Parlement congolais », a déclaré le Président de la Commission Santé au Sénat, Roger Eckoudzoula.
Enfin, le tabou de l’infertilité se brise petit à petit au Congo-Brazzaville. Aujourd’hui, nombreux poussent sans hésitation la porte de la Clinique médicale de la Fondation Matété installée à Brazzaville.
Cette Clinique, l’une des rares au Congo qui offre des services complets d’assistance à la reproduction à des couples en difficulté, profite d’une proximité stratégique avec la capitale congolaise totalisant 1. 696. 392 d’habitants et plus de 150.000 de touristes annuels.
Tous les jours, la Clinique médicale de la Fondation Matété reçoit en consultation des femmes ou des couples qui ne parviennent pas à concevoir et qui vivent cela comme un drame.
Nouvelle référence au Congo-Brazzaville et dans la sous-région Afrique centrale dans le domaine de la reproduction assistée, les patients de la Clinique médicale du Château d’eau de la Fondation Matété bénéficient aujourd’hui de traitements de reproduction médicalement assistée de pointe. L’objectif premier étant de mutualiser les acquis et les techniques dans chaque phase des différents traitements de procréation médicalement assistée, qu’il s’agisse de pratiques cliniques ou de technologies de pointe.
Depuis plusieurs mois, des patients en quête d’espoir consultent cette clinique. Et le Dr Julien Ignace Matété Mounoi et son équipe sont là pour apporter de l’espoir à tous les patients qui ont des problèmes d’infertilité.
Grâce à son expertise scientifique, allant du dépistage complet des chromosomes au transfert d’embryon unique, et avec la fusion des savoir-faire et le partage d’une éthique commune, le service de fécondation in vitro ultra moderne de la Clinique médicale du Château d’eau de la Fondation Matété, enregistre un taux de réussite qui force respect et admiration.
Le Dr Julien Ignace Matété Mounoi et son équipe sont impatients de vous aider dans un proche avenir, avec l’espoir de concrétiser vos objectifs en matière de reproduction et de construire avec succès votre famille.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-31 18:35:26
Après avoir organisé avec succès le sommet consacré aux trois grands bassins forestiers : Amazonie, Congo et Bornéo-Mékong, le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso a quitté Brazzaville ce mardi 31 octobre 2023 pour un séjour de travail à Oyo dans le département de la Cuvette (nord).
Pendant son séjour au bord de l’Alima, le numéro un congolais procédera au dépôt de gerbes de fleurs sur les tombes de ses regrettés parents, Julien N’Guesso et Emilienne Mouebara à Oyo et sur celle de sa fille aînée, Edith Lucie Bongo Ondimba à Edou, à l’occasion de la fête de Toussaint, le 1er novembre 2023.
Denis Sassou N’Guesso réalisera également le planting d’arbres, vendredi 06 novembre 2023, à l'occasion de la 37e édition de la journée nationale de l'arbre.
En 1986, le 6 novembre fut décrété comme jour férié national annuel au Congo Brazzaville et célébré comme « Journée de l’arbre ». A cette occasion, tous les habitants du pays sont conviés à planter au moins un arbre pour marquer l’événement.
Au fil des années, cette journée s'est imposée comme un événement national au cours duquel les représentants du gouvernement soutiennent l’initiative par des actions de plus grande envergure bien au-delà de la plantation symbolique d'un seul arbre.
A travers ces actions, le Congo apporte en permanence une contribution importante à la préservation de la population arboricole mondiale et à la protection active de notre écosystème.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-31 17:00:24
Le sommet des 3 Bassins forestiers du Congo, de l’Amazonie, et du Bornéo-Mékong s’est tenu du 26 au 28 octobre au Centre International des Conférence de Kintélé. Traduisant son engagement à promouvoir la vision écologique du Président Denis Sassou N’Guesso à travers ses ouvrages dont l’apport scientifique force l’admiration, l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya, Ambassadeur des Droits et Devoirs de l’humanité et de l'Environnement, a acté sa participation au sommet par la parution d’un nouveau livre intitulé « Préserver et valoriser la biodiversité en péril des trois grands bassins forestiers (Congo, Amazonie et Bornéo-Mékong) ainsi que par la publication d’un guide de résolutions. Le guide qui est un condensé de l’ouvrage est présenté sous forme de brochure. Ce guide a été distribué aux participants au sommet, qui y ont vu un apport didactique substantiel, indispensable à la connaissance des trois massifs forestiers et une force de propositions qui relève d’une parfaite maîtrise du sujet. De nombreux experts ont vu en ce guide une base de travail.

La tenue du Sommet des 3 bassins a également été l’occasion pour le Cercle des amis unis pour le bon sens (CAUBES) et l’Association Vision verte, de présenter la vision écologique du Président Denis Sassou N’Guesso dont les différentes phases ont été traduites à travers des panneaux géants dressés à travers les artères la ville de Brazzaville.

La diplomatie climatique du Président Denis Sassou N’Guesso y a pris une grande place.


L’action écologique de Denis Sassou N’Guesso envers la jeunesse y a également été déclinée.

L’enjeu d’une afforestation qui se traduit par des actes de planting a été rappelée à travers des actions concrètes.

L’engagement de l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya, à promouvoir la vision écologique du Président Denis Sassou N’Guesso, a été rappelée à travers des ouvrages qui le signifient.

Des ouvrages tout aussi évocateurs les uns que les autres.

Du côté du Centre des Conférences de Kintélé, le CAUBES et VISION VERTE ont dressé un stand où a été exposée l’ensemble de la bibliographie de l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya.

Une bibliographie dans laquelle figure en bonne place des ouvrages qui vulgarisent la vision égologique du Président Denis Sassou N’Guesso.

Le stand a connu la visite du Président Denis Sassou N’Guesso, ainsi que de celle du Premier Ministre Anatole Collinet Makosso.

De nombreux participants au sommet ou encore des personnes sensibles aux questions d’écologie, des étudiants, voire des amoureux de la lecture, sont régulièrement passés à ce stand pour se procurer des livres de l’auteur.


Beaucoup ont dit leur admiration et ont témoigné leur encouragement envers l’auteur Michel Innocent Peya.


Le document que nous proposons, présente autant le nouvel ouvrage de l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya, que sa participation au sommet des 3 bassins.
Cliquez sur la photo, pour lire la vidéo.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-31 07:33:47