L’Académie Catholique de Brazzaville pour l’Ethique et les journalistes échangent sur une réelle cohésion sociale au Congo

L’Académie Catholique de Brazzaville pour l’Ethique (Accabe) a organisé, samedi 13 janvier 2024, un Focus Group, c’est-à-dire, un groupe d’échanges et de discussions, composé ses spécialistes de la communication et des médias, tant audio-visuel que de la presse en ligne, à son siège, situé au CIO (Centre Interdiocésain des Œuvres) à Brazzaville.

C’est à l’initiative de son directeur, l’Abbé Jonas Koudissa, qui est du reste l’Aumônier national des élites, des hommes et des femmes politiques que l’Accabe a tenu de réaliser cette rencontre fructueuse. Elle a permis aux communicateurs, les hommes et les femmes des médias rassemblés pour échanger autour de deux documents qui ont été réalisés par l’Académie Catholique de Brazzaville pour l’Ethique, à savoir : Le Manuel pour le Renforcement de la cohésion sociale, du Vivre-Ensemble et de la Moralisation de la Vie publique au Congo ; Le Guide Méthodologique pour les Formations Citoyennes.

En conséquence, les participants à cette rencontre ont apporté des contributions concrètes sur leurs expériences vécues au quotidien, au sujet du renforcement ou de la fragilisation de la cohésion sociale et du vivre-ensemble dans notre pays, la République du Congo.

Lors desdits échanges, les professionnels de l’information et de la communication, qui ont planché sur diverses contraintes, aussi bien internes qu’externes vécues dans l’exercice de leur métier.

Le directeur de l’Accabe, l’Abbé Jonas Koudissa pense que la cohésion sociale existe bel et bien au niveau de la base de notre société. C’est plutôt au haut sommet, au niveau de l’Etat et de la politique que celle-ci trouve des entraves. La société congolaise pratique de façon exceptionnelle cette vertu cardinale, le vivre-ensemble, car, chaque dans nos cités a un lien avec son voisinage, d’une manière à une autre. Le Congolais lambda sait développer quelques notions de vie en communauté, telles que : le partage ; l’assistance ; le soutien moral, matériel, même financier en cas des malheurs.

« Dans une société segmentée ou fragmentée, comme celle du Congo, une cohésion sociale forte et pérenne naitra de la capacité de ses dirigeants et de tous ses membres à organiser la solidarité et la coopération entre tous, à poursuivre les mêmes buts et à partager un minimum de valeurs communes : respect des règles démocratiques, de l’équité, de l’égalité des chances, de la dignité de tous, de la gestion participative su pays et de la bonne gouvernance », estime-t-il.

Signalons que les suggestions et les situations pratiques apportées par les participants serviront à l’élaboration des documents définitifs que va réaliser l’Institut National de Recherches et d’Action pédagogique (INRAP). Documents qui auront pour valeur, didactique et pédagogique.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville