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Le ministre congolais de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso, a eu une réunion de travail ce vendredi 6 octobre 2023 à Dubaï, la première ville des Émirats arabes unis, avec Reem Ebrahim Al Hashimy, ministre d'État émirienne chargée de la Coopération internationale, à qui il a réitéré l'invitation chaleureuse des autorités congolaises aux Émirats Arabes Unis pour participer au sommet des trois bassins, consacré à la préservation de l'environnement, qui se tiendra à Brazzaville les 26, 27 et 28 octobre prochains. Celui-ci vise à élaborer une stratégie commune pour stimuler des projets d’investissement destinés à lutter contre le changement climatique et à préserver la biodiversité à l’échelle planétaire.
Les deux ministres ont également discuté de la collaboration en cours entre le Congo et AD Ports Group concernant le projet de construction d'un terminal polyvalent de pointe au sein du port autonome de Pointe-Noire.
Après avoir passé en revue l'avancement dudit projet, le ministre Denis Christel Sassou N’Guesso a sollicité l'accompagnement du gouvernement émirien pour garantir sa réussite.

L'accord visant la création d'une zone de libre-échange entre le Congo et les Émirats arabes unis était aussi au menu des discussions. Vivement souhaité par la partie émirienne, sa signature devrait intervenir lors de la prochaine COP.
Par ailleurs, les deux ministres ont échangé sur la possibilité d'établir une liaison aérienne directe entre leurs pays respectifs, dans le souci de développer les échanges commerciaux et culturels.
Cette visite plus économique que politique de Denis Christel Sassou N’Guesso à Dubaï intervient après son séjour mauricien pour vendre la destination Congo.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-06 18:54:46
Le Président de la République, Président du comité de haut niveau de l’Union Africaine (UA) pour la Libye, Denis Sassou N’Guesso, a reçu en audience, ce vendredi 6 octobre 2023, à Brazzaville, le Maréchal Khalifa Belqasim Haftar, l’homme fort de l'est de la Libye. En ligne de mire de cette rencontre, la réconciliation inter-libyenne, le souhait le plus ardent de l’Union Africaine et bien d’autres partenaires internationaux.
Cette rencontre avec l’homme fort de l'est de la Libye, est une victoire de plus pour le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso qui se démène, consulte à intervalles réguliers, entame des négociations directes et indirectes avec les hommes-clés du conflit, discute sans discontinuer des conditions d’une solution politique consensuelle à la crise libyenne.
D’ailleurs, on ne compte plus ses contacts entrepris par Denis Sassou N'Guesso avec les membres du Haut conseil des villes et tribus libyennes ainsi qu’avec l’Algérie, l’Egypte et les pays du voisinage.
Le processus de paix et les tentatives de stabilisation politique ne font que connaître échec sur échec. Les belligérants libyens du conflit en sont responsables pour une large part, tout autant que leurs parrains internationaux ; se renvoyant les uns les autres la responsabilité de l’échec d’une solution pacifique au conflit, les acteurs de ce dernier ont créé les conditions dans lesquelles s’inscrit la crise politico-sécuritaire que connaît actuellement la Libye.
Le Président de la République, Président du comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso se montre optimiste quant au processus de paix.
Le numéro un congolais qui pilote le dossier de cette crise libyenne, en bon « panafricaniste convaincu », a multiplié des initiatives entre les parties libyennes depuis qu’il avait été chargé de cette mission par ses pairs africains.
En novembre 2017, les membres du Haut conseil des villes et tribus libyennes avaient salué à Brazzaville, les efforts fournis par le président congolais, Denis Sassou N’Guesso pour le retour de la paix dans leur pays pris en otage par des gangs à la solde de certaines puissances étrangères depuis l’assassinat de Mouammar Kadhafi, en 2011.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-06 17:03:56
Ayékia Bruno, sujet centrafricain, l’un des présumés auteurs de l’assassinat de Anne Félicité Massamba-Débat, la fille de l’ancien Président de la République, feu Alphonse Massamba-Débat, a fait, ce vendredi 6 octobre à Brazzaville, des révélations importantes sur ce crime. Dans ses allégations, il considère comme le cerveau de cet acte crapuleux la petite sœur de la victime, rapporte notre confrère Le Troubadour de Brazzaville.
«Sa sœur nous a appelé pour nous donner le signal de passer à l’acte dans leur domicile familial après qu’elle soit sortie. Elle nous a indiqué où se trouvait la clé de la maison et la machette avec laquelle nous avons assassiné sa sœur alors que celle-ci dormait », a expliqué Ayékia Bruno au procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Oko Ngakala.
« Après l’avoir tuée, l’un des présumés criminels a violé la victime », relate Ayékia Bruno.
« Ils ont ensuite emporté l’argent et les téléphones de la victime avant de rendre compte au cerveau penseur de cet acte crapuleux qui se trouvait à proximité du lieu du crime », a-t-il ajouté.
« Ensuite, nous nous sommes rendus dans la ruelle où se trouvait la dame dans une boutique proche de la maison. Elle nous a demandé : ’’ avez-vous pris l’argent ? ‘’. Nous avons répondu oui. Puis, elle nous a demandé si la mission avait été réalisée. Et nous avons également dit oui », a souligné Ayékia Bruno.
En juin dernier, une fille de l’ancien Président de la République, feu Alphonse Massamba-Débat, répondant au nom de Félicité Massamba-Débat (66 ans), a été cruellement assassinée à Brazzaville, à son domicile familial, sis vers le Marché Total, dans le premier arrondissement Makélékélé , dans le voisinage de la Capped.
Elle a été retrouvée morte assassinée à l’arme blanche, gisant dans une flaque de sang, vers 21h30, par sa petite sœur, avec qui elle vivait et qui était sortie. Le procureur de la République, André Oko-Ngakala, s’est rendu sur les lieux, dans la matinée, accompagné de policiers, pour faire le constat.
En août dernier, quatre personnes suspectées d'avoir trempé dans l'assassinat d’Anne Félicité Massamba-Débat, ont été incarcérées à la Maison d'arrêt centrale de Brazzaville. Milandou Brunel, Dzela Anglade alias "mal garé", Ayekila Bruno (de nationalité centrafricaine) et Ongouya Jolidor ont tous quatre été placés sous mandat de dépôt, suite à l’évolution de l’enquête qui avait conduit à leur arrestation.
Le meurtrier avait commis son forfait à l’aide d’une machette trouvée dans une dépendance située derrière la maison principale.
Fort de ces indices qui semblaient orienter l’enquête, le procureur Oko-Ngakala qui s’était rendu sur les lieux du crime, avaient instruit les enquêteurs à ne négliger aucune piste, y compris l’entourage immédiat de la victime.
Les fins limiers de la Police nationale ont après un travail méticuleux, sur la base des indices concordants, mis la main sur les présumés assassins. Des habitués des lieux, qui auraient agît en bande organisée, selon des aveux recueillis par les enquêteurs.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-06 16:21:02
Jeudi 5 octobre 2023, à Paris, pour Les Echos du Congo-Brazzaville, nous avons pu rencontrer Monsieur Félix Dada, maire de Grand Santi, une commune française de la collectivité territoriale unique de la Guyane, élu en 2020. Son déplacement au sein de la capitale pour une semaine, nous a permis d’évoquer des projets en cours de réalisation, principalement dans le domaine culturel et éducatif. Plein de foi et d’optimisme, nous soulignons le travail et la volonté de cet homme prêt à se « battre » pour faire avancer les actions en faveur des habitants de sa commune.
Quelles sont les raisons de votre venue à Paris ?
Je suis à Paris dans le cadre de mes fonctions de maire, et notamment par rapport aux problèmes que nous rencontrons avec la liquidation de la société Air Guyane, mais aussi aux soucis de logements.
Nous avons rencontré le ministre des Outres Mer et ce soir nous rencontrerons le ministère de la cohésion des territoires. C’est toujours intéressant ces échanges ! De plus, pour moi, venir à Paris est l’occasion de rencontrer les principaux intéressés et de travailler en face à face avec mes collaborateurs. Il y a des sujets qui sont parfois très compliqués en Guyane, comme le travail avec la préfecture, qui certes se réalise, mais c’est encore mieux de travailler avec le ministre qui lui est habilité à donner des ordres. En effet, il est important de souligner que le maire et le préfet n’ont pas la même vision des choses, ce qui est normal car le préfet ne vit pas notre quotidien, il ne voit pas ce qui se passe, mais moi qui suis sur le terrain je peux directement parler au ministre et faire remonter les informations importantes, afin que les choses évoluent positivement.
Je tiens à rajouter que je viens ici pour aborder et trouver des solutions aux problématiques que nous rencontrons à Grand Santi. On peut trouver des issues qui peuvent arriver directement ou indirectement. Cependant, il est important que le ministre ait accès à nos préoccupations et surtout qu’il puisse les entendre de la bouche d’un convaincu, c’est-à-dire, de quelqu’un qui le vit de près.
Le préfet a la capacité de prendre des décisions mais pas forcément par rapport à des choses qu’il voit, il s’agit plutôt des choses qu’il peut entendre et qui lui sont rapportés. Alors me concernant et dans le cadre de l’exercice de mes fonctions il me parait indispensable de venir à Paris pour représenter ma commune.
Qu’est ce qui vous tient à cœur pour le bien de Grand Santi ?
Je souhaite profondément que Grand Santi soit un lieu où les gens puissent marcher en sécurité, car je pense que c’est la base. Tout être humain doit pouvoir se sentir en confiance à vrai dire, dans n’importe quel lieu où il se trouve. Et si les gens se sentent bien, là on pourra commencer à parler de développement. En effet, si on veut apporter des plus-values à la commune, je ne pense pas que ce soit uniquement avec les Grands Santiens, il faut obligatoirement selon moi qu’il y ait aussi d’autres personnes.
Je vais vous donner un exemple que je prends souvent pour illustrer mes propos. Supposons que l’information négative sur les écoles circule et qu’on dise de Grand Santi que c’est un endroit où règne la violence, aucun enseignant de métropole par exemple ne voudra venir. Il n’aura pas de motivation, tandis que si l’on parle de choses positives, avec des projets qui sortent des terres, en améliorant par exemple les conditions d’accueil, je pense que dans ce cas-là, les gens vont venir plus facilement. Et donc il est nécessaire d’améliorer dans ce sens notre territoire, et quand je parle de développement je n’entends pas uniquement la construction de bâtiments. Il faut travailler autour des infrastructures afin que les gens se sentent en sécurité. Et en tant qu’homme politique mais aussi avec tous les leaders, les administrés présents, nous pouvons recevoir sur notre territoire des professeurs venant d’ailleurs pour transmettre le savoir à nos enfants et en faire de futurs responsables citoyens.
Quand je parle de sécurité je parle d’un tout, il ne s’agit pas d’hommes qui courent dans la rue avec des armes, pour moi la sécurité c’est une route bien construite, des classes pour tous, de l’eau potable, c’est la base même de la Sécurité avec un grand « S ». En somme la sécurité, c’est l’ensemble d’un bien être.
Les initiatives et manifestations prennent forment à Grand Santi. C’est un territoire qui veut se tourner vers l’avenir et offrir à ses habitants comme vous le dite Monsieur le Maire Félix Dada « sécurité » dans le sens premier du terme. C’est avec joie et enthousiasme que nous trouverons force et persévérance pour faire avancer votre commune à notre niveau en diffusant l’information à travers une emprunte écrite qui sera gravée et fera partie de l’histoire d’un peuple libre. Alors en terme de projets culturels et éducatifs où en êtes-vous à Grand Santi ?
Je peux dire que nous sommes en phase de restructuration au niveau de l’administration, mais aussi sur le plan culturel. Il faut mettre en avant nos savoirs faire et les transmettre à nos enfants. Et ceci passe aussi par la réorganisation de certains lieux de rencontres.
Par exemple aujourd’hui à Grand Santi il manque un lieu culturel où les jeunes peuvent venir s’asseoir et échanger, raison pour laquelle nous avons lancé un projet de médiathèque qui apportera un ensemble d’éléments positifs en termes de rencontres pour les jeunes. D’autre part, il servira de lieu d’échanges car ce ne sera pas seulement un endroit où l’on prend un livre, mais une place où l’on vient et où l’on part, où l’on peut faire de la lecture sur place, ou bien emprunter un bouquin, où peuvent naître des créations artistiques comme des activités de type théâtre.
Je pense que nous devons mettre tout cela en avant assez rapidement, d’ailleurs nous avons déjà trouvé un architecte, ainsi nous allons pouvoir passer à la deuxième phase, la conception du bâtiment.
Concernant nos manifestations culturelles, La semaine du 9 octobre 2023 il y aura la fête du TATAodun, signifiant « ’arbre sacré » et à cette occasion tous les ans les bushinengués viennent faire leurs prières, couper les abattis pour que nos différentes plantations, maniocs par exemple, puisse bien pousser.
Qu’attendez-vous du livre sur Grand Santi qui va bientôt voir le jour ?
En travaillant avec vous qui êtes sociologue nous souhaitons, mon équipe et moi que l’histoire de Grand Santi soit tracée. Quand ce livre verra le jour, pour ceux qui vont le lire, ils porteront en eux notre histoire. Que l’on soit à Grand Santi ou partout dans le monde à travers ce livre demeurera le passé, le présent et le futur des bushinengués. C’est pour cela que nous vous invitons à nouveau chez nous pour poursuivre notre travail dès le mois prochain et mettre en avant les éléments nécessaires et indispensables pour que puisse naitre ce beau et ambitieux projet.
Propos recueillis par Doris Mandouélé sociologue
Créé le 2023-10-06 14:37:30
Le Président mauricien, Prithvirajsing Roopun a officiellement réceptionné ce jeudi 5 octobre 2023 son invitation pour le sommet des trois Bassins forestiers tropicaux de la planète qui sera organisé par le Congo les 26, 27 et 28 octobre prochains à Brazzaville.
Le Président mauricien a reçu son invitation des mains du ministre congolais de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso en mission de travail à Port-Louis.

Brazzaville, la capitale congolaise, abritera les 26, 27 et 28 octobre prochains, le sommet des trois Bassins, des Ecosystèmes de Biodiversité et des Forêts Tropicales, dernière étape avant la COP 28.
Un sommet voulu par les Présidents du Brésil, de l’Indonésie, de la République Démocratique du Congo et de la République du Congo.
Un sommet creuset d’une coopération entre le Bassin du Congo, celui de l’Amazonie et celui du Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est.
Les trois Bassins concentrent 80% de la biodiversité mondiale et constituent le régulateur de l’équilibre carbone de la planète.
Entre 1500 et 2000 représentants des communautés riveraines du Bassin du Congo, de l’Amazonie et du Bassin Bornéo Mékong (Asie du sud-est) sont attendus à Brazzaville, mais aussi des dirigeants politiques, des experts et bailleurs de fonds.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-05 20:03:09
Grosse tension entre Brazzaville et Paris. Le Ministère congolais des Affaires étrangères a exprimé « son vif mécontentement » à l’égard de la France, suite à la vente par les autorités judiciaires de ce pays, de l’avion présidentiel congolais.
L’ambassadrice de France à Brazzaville, Claire Bodonyi a été convoquée, à ce sujet par le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

Mardi 3 octobre, l'hôtel Intercontinental de Bordeaux accueillait une vente aux enchères particulière : celle Falcon 7X. Estimé aux alentours de 20 millions d'euros sur le marché, l'avion présidentiel congolais a été vendu pour 7,1 millions d'euros seulement.
Encore quelques secondes, et la quinzaine d'acheteurs potentiels et d'observateurs réunis dans un salon de l'Intercontinental de Bordeaux reprenaient leurs affaires et quittaient la salle, aussi vite qu'ils y étaient entrés.
Cet avion, un Falcon 7X de la marque Dassault, est pourtant estimé aux alentours de 25 millions d'euros sur le marché. Cumulant seulement 1 181 heures de vol, il était immobilisé depuis le 8 juin 2020 à l'aérodrome de Mérignac, suite à une saisie par huissiers.
Un créancier, l'entreprise de BTP Commisimex, réclame en effet depuis des dizaines d'années des sommes impayées à la République du Congo, pour des travaux publics réalisés dans les années 1980.
Après des recours de l'Etat du Congo, la cour d'appel de Bordeaux confirme, le 29 juin dernier, que l'avion doit bien être vendu.
Entretenu au sol par Dassault depuis 3 ans, l'aéronef de 14 places a donc trouvé mardi 3 octobre un nouvel acquéreur, mais pour un montant qui semble dérisoire - à peine 11 % de son prix neuf, 60 millions d'euros.
Si on est loin du prix estimé c'est que l'acquéreur n'est pas certain de pouvoir utiliser son avion dans un futur proche. Car l'Etat congolais continue de se battre et à mener ce combat judiciaire jusqu’au bout.
En clair le Falcon X acquis à prix cassé n'est pas encore prêt de voler. Le Congo n'a pas encore épuisé toutes ses cartouches.
Ce qui nous laisse présager que l'affaire est à suivre...
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-05 11:01:12
Dans un monde où les risques financiers, climatiques, mais aussi sécuritaires ou géopolitiques sont de plus en plus prégnants, il paraît sain de diversifier ses partenaires pour éviter d'être dépendant d'un seul sur l'ensemble des domaines stratégiques ou relevant de la souveraineté nationale. Mais tout compte fait, l'argent mauricien est accueilli à bras ouverts par le Congo-Brazzaville. Le ministre congolais de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso a plaidé pour davantage d'investissements mauriciens au Congo pour renforcer les liens économiques, au moment où certains pays africains s’inquiètent de leur dépendance économique aux pays occidentaux.
Avec son homologue mauricien, le ministre Maneesh Gobin, chargé des Affaires étrangères, de l'Intégration régionale et du Commerce international, ils ont abordé ce mercredi 4 octobre 2023 à Port-Louis, la question de la revitalisation de la coopération bilatérale entre leurs deux pays dans le but de favoriser leur développement mutuel.

À la suite de leurs discussions fructueuses, les deux parties ont signé une déclaration conjointe contenant des engagements concrets visant à renforcer la coopération entre l'Île Maurice et le Congo.

Cette déclaration inclut une feuille de route détaillée qui mènera à la tenue d'une grande commission mixte de coopération entre les deux pays en 2024.
Depuis son indépendance du Royaume-Uni en 1968, Maurice est passée d'une économie agricole à faible revenu à une économie diversifiée à revenu élevé, basée sur le tourisme, le textile, le sucre et les services financiers. L'histoire économique de l'île Maurice depuis son indépendance a été qualifiée de « miracle mauricien » et de « succès de l'Afrique ».
Ces dernières années, les technologies de l'information et de la communication, les produits de la mer, l'hôtellerie et le développement immobilier, les soins de santé, les énergies renouvelables, l'éducation et la formation sont devenus des secteurs importants, attirant des investissements considérables de la part d'investisseurs locaux et étrangers.
Maurice n'a pas de réserves de combustibles fossiles exploitables et dépend donc des produits pétroliers pour répondre à la plupart de ses besoins énergétiques. Les sources d'énergie locales et renouvelables sont la biomasse, l'énergie hydraulique, solaire et éolienne.
Maurice est bien classée sur le plan de la compétitivité économique, du climat d'investissement favorable, de bonne gouvernance et d'économie libre. Le produit intérieur brut (PIB) était estimé à 14 milliards de dollars américains en 2019 et le PIB (PPA) par habitant était supérieur à 10 600 dollars américains, le deuxième plus élevé d'Afrique.
En 2022, le pays est classé en 45e position pour l'indice mondial de l'innovation.
Maurice a bâti son succès sur une économie de marché libre.
Selon le rapport 2019 sur la liberté économique dans le monde, Maurice est classée comme ayant la 9e économie la plus libre au monde.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-04 20:23:22
Un grand jour pour eux. Une visite qui compte dans la construction de leur citoyenneté. Ce mercredi matin, leur excitation est de plus en plus palpable. Les deux jeunes élus (Axel Émergence Boukinda élève en classe de 5e et Louiza Honoria Likouangha en classe de CM1), encadrés par la cheffe de la circonscription d'action sociale, Mme Rodez Patricia Ilimbi, ont fait leurs civilités à l'administrateur-maire de la communauté urbaine de Mbinda dans le département du Niari (sud), Davy Patrick Boupassy.
C'est conformément au Décret nº2023-25 du 23 janvier 2023, portant création, organisation, composition et fonctionnement du Parlement des Enfants du Congo, qu'en date du 03 juin de l'année en cours, a été organisée l'élection nationale des députés juniors du Congo.
A Mbinda le dévolu a été jeté sur Axel Émergence Boukinda élève en classe de 5e et Louiza Honoria Likouangha en classe de CM1.
Invités à la session inaugurale qui a eu lieu du 28 au 29 septembre 2023 à Dolisie pour le compte du département du Niari, les deux enfants élus députés du Parlement des Enfants du Congo ont été intronisés honorables députés dudit parlement.
L’administrateur-maire de la communauté urbaine de Mbinda, Davy Patrick Boupassy a profité de cette belle rencontre pour féliciter Mme Rodez Patricia Ilimbi pour la réussite de l'organisation de l'élection des députés du Parlement des Enfants du Congo à Mbinda qui a obéi aux critères édictés par le décret pré-cité. Il l'a ensuite remercié pour le voyage effectué avec les deux mineurs à Dolisie dont la route longue de 350 kilomètres est à peine praticable, sans compter le suivi et l'orientation à l'endroit de ces deux enfants qui feront désormais attendre la voix de leurs camarades à l'hémicycle des enfants du pays.

Aux deux parlementaires arborés de leurs écharpes tricolores, l'administrateur-maire les a félicité également et a encouragé dans l'initiation des activités d'intérêt commun, et, enfin il les a prodigué quelques conseils dans le sens de la prise de conscience, de l'éducation, de la morale ou encore du bien-vivre et du vivre ensemble.

Le Parlement des Enfants du Congo institué par le décret 2023-25 du 23 janvier 2023 est une tribune de libre expression démocratique, un espace d’éducation à la citoyenneté et un moyen de participation des enfants au processus de prise de décision sur les questions les concernant.
Il a entre autres missions de : promouvoir et vulgariser les droits de l’enfant et d’amener les enfants à formuler et à exprimer des esquisses de solutions sur les problèmes les concernant. Par ailleurs il sensibilise et interpelle les autorités et les acteurs de la société civile, en vue d’une meilleure prise en compte des questions liées à la protection et à la promotion des droits et du bien-être de l’enfant ; familiariser les enfants à l’exercice de l’action parlementaire et de la démocratie participative, au contact des parlementaires seniors, des conseillers départementaux et municipaux, des différents conseils institués par la Constitution.
Par leur action en qualité de députés juniors, ils ne contribuent pas seulement au bien-être des enfants, mais aussi et surtout au bien-être de toute une nation.
Il n'est pas rare de constater que la majorité des décisions publiques concernant les enfants sont souvent prises sans tenir compte de leurs opinions ou sans les impliquer.
De même, étant donné qu'ils n'ont pas le droit de voter dans la plupart des pays, il leur est difficile de faire entendre leur voix. Ce qui justifie la nécessité de créer des plateformes de participation des enfants et adolescents à la démocratie tels que les Parlements des Enfants.
Élus pour un mandat de trois ans, les deux députés juniors de Mbinda plaideront pour la promotion et la protection des droits de l’enfant.

Une photo de famille a clos cette réception.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-04 15:53:25
Voilà une inauguration particulièrement attendue dans le département de la Bouensa (sud). Lundi 2 octobre 2023, date qui symbolise la rentrée scolaire 2023-2024, a été marqué par la remise officielle des bâtiments du CEG de Mouyondzi par l'association apolitique Les Minangas, au Ministère congolais en charge de l'enseignement général.

A sa création en 1940, l'établissement scolaire abritait d'abord une école primaire, qui est devenu en 1982 un collège d'enseignement général, à la suite de la délocalisation du CEG de Loango, créé à l'époque coloniale.
Interpellés par l'état de vétusté très avancé de ses bâtiments, qui frisaient la honte, les membres de l'association Les Minangas ont mobilisé et fédéré les filles et fils de Mouyondzi, ainsi que bon nombre de compatriotes et étrangers, à la rénovation de cet établissement scolaire, qui n'avait jamais connu une cure de jouvence.

Les travaux réalisés ont concerné la pose d'une nouvelle charpente et toiture, des portes et fenêtres métalliques, l'électrification des salles, le renforcement des fondations des bâtiments, le renouvellement total du béton de sol et des enduits.

Un mur de clôture de 652 mètres de long sur 2,50 mètres de hauteur a été construit, protégeant totalement l'ensemble des structures du CEG, qui était devenu un passage pour véhicules et motos, troublant régulièrement la quiétude des apprenants et enseignants.

Dans leurs mots de remerciement, la directrice du CEG et le porte parole des élèves ont remercié vivement l'association Les Minangas pour la réhabilitation des quatre bâtiments de l'école qui abritent le bloc administratif, 13 salles de classe, 1 salle informatique nouvellement créée et équipée en matériel de pointe, 1 salle des professeurs et 7 autres bureaux.

Placée sous la supervision du préfet du département de la Bouenza, la cérémonie a été précédée par la levée des couleurs nationales et du chant de l'hymne national.

Six temps forts ont marqué la cérémonie: la prière de bénédictions par monseigneur Mizonzo, évêque de Nkayi, la coupure du ruban symbolique, la remise des clés à M. le préfet par le président des Minangas et la visite guidée des lieux, le mot du président des Minangas qui a rappelé les différentes réalisations de l'association et projeté une action dans le district de Mabombo, les témoignages des anciens élèves de l'école primaire : Daniel Mizonzo, monseigneur, évêque de Nkayi ; Honoré Nzomio, sous-préfet de Mouyondzi et François Nguimbi, ancien ministre, DG de la CRF…
Le CEG central de Mouyondzi est l'établissement scolaire le plus moderne de la Bouenza.
Un exemple qui force respect et admiration.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-03 20:13:44
Général Kao ou De La Moutino est un artiste chanteur et auteur-compositeur originaire du Congo-Brazzaville. Dès 6 ans, il est initié à la chanson par son père géniteur, son premier professeur de chant. A l’âge de 15 ans, il est monté pour la première fois sur scène avec l’orchestre Velsy Kipiala, aux côtés de Top One Frisson, Johnny King, Sydney Mouckilou, Debaze Kunzi, Arnaud Laguna et le très regretté Betty Taba alias Bébé Chinois.
Après plusieurs collaborations artistiques, en 1999, il intègre le groupe cher à Quentin Moyascko, Extra Musica International, au sein duquel il évolue avec Durel Loemba, Régis Touba, Christian Ambé, l’animateur Etat-Unis, Arnaud Laguna qu’il retrouve encore avec plaisir et les autres, qui font la pluie et le beau temps de cet orchestre jeune de Brazzaville, qui produit et met d’ailleurs sur le marché, tant national qu’international, quelques albums phonographiques.
Suite à toutes les expériences acquises dans les différents groupes musicaux, De la Moutino dit Général Kao décide de faire cavalier solitaire, proposant au public et mélomanes congolais, un premier single intitulé « Love Kissengo ». Un titre inspiré du quotidien et des vicissitudes de la vie, notamment, l’amour qui existe entre un homme et une femme. Cette belle aventure amoureuse, caractérisée par cet attachement et ce rapprochement inconditionnel et infaillible, qui ne pourra être rompu, même par des ouragans ni cyclones. Le tout, orchestré par une mélodie langoureuse et raffinée d’une Rumba authentique dite, ’’Rumba odemba’’ pure et dure. Ce single est en poleposition sur la Playliste des différents programmes musicaux des chaines de la place, notamment Radio Congo dans ’’Noblesse Culturelle’’ et ’’Diaspora’’ plus d’autres Radios périphériques.

Ce qui laisse présager que pour la suite de sa carrière musicale, Général Kao nous prépare des grandes et agréables surprises.
« Je chante la Rumba et j’aime la Rumba parce que, à travers cette musique, qui est aussi une danse merveilleuse, m’exhorte à mieux réfléchir sur ma vie de tous les jours. Ce que je chante sort de mes tripes. En chantant, je ressens des sensations fortes, que je ne saurai et pourrai vous expliquer », aime-t-il à se justifier.
Général Kao dit De la Moutino et un chanteur, auteur-compositeur et interprète qui chante aussi bien, en Lingala, Kituba, Français et en sa langue maternelle qui entend promouvoir coûte que coûte. Il déplore simplement le manque de promoteurs, mécènes, producteurs, voire des distributeurs des œuvres musicales dans notre pays. Malgré que la Rumba soit inscrite sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO, les artistes congolais sont comme délaissés, négligés et abandonnés à eux-mêmes, l’artiste en appel à la responsabilité de nos dirigeants pour avoir un œil attentif aux artistes, non seulement les musiciens, mais tous ceux qui valorisent et promeuvent notre art dans le monde entier. « Ce sont des portes étendards de notre pays le Congo, outre Atlantique », aime-t-il à répéter très souvent lorsqu’il est invité sur un plateau de Radio ou de Télévision.
Quant à nous, nous ne pouvons que lui souhaiter bon vent et bonne continuation de sa carrière musicale et artistique.
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-03 19:17:25
La rentrée des classes de cette année scolaire 2023-2024 a été précédée d’une opération de salubrité, le samedi 30 septembre 2023 à l’école Rigobert Ngouolali, de Makabandilou dans le 9e arrondissement de Brazzaville, Djiri. C’est le Rotaract, partenaire du Rotary Brazza Libota qui a eu cette noble initiative, non seulement de rendre propre les lieux, mais aussi d’assainir l’environnement. Ladite opération de propreté s’est réalisée sous la conduite de Mme Yvette Ambendet du Rotary Club de Brazzaville, marraine de l’événement.
A l’orée de la reprise des cours dans les établissements scolaires de la place, dans le souci de voir les jeunes élèves de la maternelle et du primaire de l’école publique Rigobert Ngouolali de Makabandilou dans la ville capitale, Brazzaville, le Rotary Brazza Libota, une structure sous tutelle du Rotary Club de Brazzaville, a organisé cette opération de ramassage des déchets dans la cour de l’école. Les membres de cette association ont également rendu propre les latrines, tant du primaire, que de la maternelle.
Par ailleurs, le but de cette action n’est pas seulement de ramasser les déchets et autres ordures qui jonchent la cour de l’établissement scolaire, mais aussi de sensibiliser le grand public, spécialement dans ce contexte de la rentrée scolaire, les élèves et parents d’élèves, plutôt, toute la communauté aux principes de mieux produire, mieux consommer et moins jeter. Cette activité ou cette opération, organisée par le Rotaract, car parmi les sept (7) axes stratégiques du Rotary International figurent donc, l’assainissement et l’environnement. C’est ainsi que, le mois de novembre est le mois du nettoyage au niveau mondial. Le 16 septembre, c’est le « Clean days », le jour du nettoyage en Anglais.

«Nous nous avons voulu apporter notre contribution, pour assainir cet environnement d’apprentissage, pour que les enfants travaillent et apprennent dans les conditions plus que propices. En même temps, je dois rappeler que le mois de septembre est le mois du nettoyage au niveau mondial. On en profite parce que le but de ce concept, c’est aussi de faire un plaidoyer à la sensibilisation de la communauté toute entière et les riverains que produire, consommer et jeter moins, afin de ne pas polluer l’environnement dans lequel nous vivons », a martelé Mme Yvette Ambendet.
Ceci, dans le but de booster les premiers concernés : élèves, enseignants, parents d’élèves et les riverains œuvreront de façon permanente pour pérenniser puis maintenir cette action pour le mieux-être et les meilleures conditions d’apprentissage.
« Cette action est un projet pluriannuel, nous osons espérer que l’école Rigobert Ngouolali n’est que le commencement. Et enchainerons avec d’autres établissements publics de la place. Mais, sachez que nous avions construit les murs de clôture en séparant l’école maternelle de l’école primaire, et avions installé un point d’eau pour permettre aux enfants de s’abreuver régulièrement sur place», a-t-elle fait savoir.
A noter que, d’ici au 14 octobre prochain, Rotaract remettra officiellement cet ouvrage aux autorités gouvernementales et dudit établissement, en l’occurrence, le ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, Monsieur Jean-Luc Mouthou pour une année scolaire paisible et saine, ce, dans un environnement sain. Pour le bien-être de l’enfant et de ses encadreurs.
Concernant l’uniformisation de la tenue scolaire pour plus de discipline et d’ordre dans les établissements au Congo, un décret fut signé par le Premier Ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso. Décret n° 2023-1537 du 30 août 2023, portant uniformisation de la tenue scolaire. Son article premier stipule : « Le présent décret uniformise la tenue scolaire des établissements d’enseignement général, technique et professionnel et définit celles des établissements de formation professionnelle ».
VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-03 19:03:00
Parler d’électricité dans l'air à Mbinda dans le département du Niari (sud) pourrait bientôt ne plus être un signe de tension ambiante mais une habitude du quotidien aussi banale que l’eau qui coule du robinet comme à l’époque de la COMILOG. Les responsables de la société Nzoko Énergy Congo étaient récemment dans la ville, pour échanger avec les autorités locales sur le projet de l'électrification de la ville frontalière via le barrage de Poubara situé dans la province du Haut-Ogooué au sud du Gabon.

La délégation de la société Nzoko Energy Congo conduite par M Dedhy Makanga, responsable commercial et communication team coordinator et les autorités locales ont visité, au pas de course, l'ancien circuit électrique dans la ville de Mbinda, la ligne haute tension de la frontière Lekoko-Mbinda, vielle de 32 ans.

A l’issue de cette visite guidée, les responsables de la société Nzoko Energy Congo ont demandé à la Mairie de Mbinda de prévenir les riverains habitants sous la haute tension de ce que seuls seront indemnisés, les détenteurs des documents fonciers car l'on devrait laisser la haute tension libre de part et d'autre de 40 mètres.

Une équipe composée des agents de Nzoko Énergy Congo, de la Mairie de Mbinda, des sages et notables ainsi que les représentants de la jeunesse, a été mise en mission pour exécuter le protocole d’accord d’une durée de 50 ans renouvelable et signé par les deux parties.

1991 fut la dernière année glorieuse pour cet ancien petit paradis qui faisait rêver tout le Congo et le Gabon voisin. 1991, une date sombre pour un petit paradis perdu à la recherche d’un nouvel avenir. C’était la fin des activités du téléphérique.

Il y a donc 30 ans. COMILOG qui a « inventé » la ville où le minerai était chargé dans des wagons à destination du port de Pointe- Noire, a cessé brutalement l’aventure du manganèse via Moanda au Gabon et tout continue de s’écrouler dangereusement sous le regard impuissant des populations locales et des pouvoirs publics.

La ville de Mbinda a perdu presque de toutes les commodités d’usages en un clin d’œil. Plus d’eau potable et d’électricité. Le désarroi des visiteurs ne se cache pas longtemps une fois le soleil couché. Dès la tombée de la nuit, la localité est plongée dans une obscurité totale. Les habitants résignés se retirent petit à petit chez eux en attendant le levé du jour. Les populations se désaltèrent désormais avec les eaux des puits ou de source. Les risques des maladies microbiennes sont grands.

En juin 2016, la Table ronde des bailleurs de fonds du secteur de l’énergie de l’Afrique centrale tenue au siège du Groupe des ACP à Bruxelles, sous la présidence du ministre gabonais de l’Energie et des ressources hydrauliques, Guy Bertrand Mapangou, a vu la présentation de seize projets prioritaires par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) et de son organisme spécialisé le Peac (Pool énergétique de l’Afrique centrale).

Parmi ces projets prioritaires, il y a le projet d’interconnexion Inga-Cabinda-Pointe Noire, celui d’interconnexion des réseaux électrique du Cameroun et du Tchad, l’aménagement de la centrale hydroélectrique de Dimoli et les lignes associées (200 MW), le projet d’interconnexion des réseaux électriques du Cameroun, du Gabon et de la Guinée Equatoriale, l’électrification de Mbinda et Mayoko (Congo) à partir de Lekoko (Gabon), l’électrification de Divenié (Congo) à partir de Malinga (Gabon), l’électrification de Bambama (Congo) à partir de Boumango (Gabon) ou encore l’électrification de Bongor (Tchad) à partir de Yagoua (Cameroun).

Le coût de réalisation des ouvrages de Lekoko à Mayoko en passant par Mbinda, 4,685 millions d’euros.
Les études ont pris fin en 2011 et la CEEAC attend des bailleurs de fonds le financement pour a réalisation physique du projet. La BDEAC a pris l’engagement de financer entre autres ce projet transfrontalier.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-03 18:30:03
Depuis un certain temps, nous assistons à un phénomène de retournements de vestes, une pratique constante, qui fait que la conviction et la constance sont reléguées au second plan, au profit de la transhumance, une quête perpétuelle des Paradis plus cléments.
En effet, nombreux de nos contemporains, ont fait du vagabondage politique, un terreau propice à leur essor, foulant aux pieds la notion de la constance et la fidélité des convictions, privilégiant de monter dans le premier train venu, rendant l'idéal volage et sans assurance.
À mon avis, un homme politique doit incarner une ligne, des convictions, et les assumer de bout en bout, quelles que soient les épreuves à endurer, et non être en quête des équilibres pour se situer en fonction des enjeux.
De nos jours, pratiquer trois ou quatre partis politiques, est devenu l'apanage du politicien Africain, donnant nettement l'impression que le champ politique n'a pas d'âme, il suffit de miroiter les mérites d'un édile, souvent ironiquement, pour être copté, et devenir même royaliste que le roi.

À ce genre de girouettes, l'écoute leur est donnée, souvent au détriment des hommes de conviction, qui partagent la pluie et le beau temps, peu importent les vicissitudes de la vie.
À l'heure où nous allons vers de nouveaux challenges, nombreux sont ces opportunistes, qui secouent le cocotier, et attendent la réaction attendues pour se repositionner de nouveau.
Si les effets sont néfastes, ils détaleront de nouveau, vers d'autres quêtes plus rassurantes.
Lorsqu'on connaît ces avatars, peut-on se tromper dans l'appréhension des enjeux ?
Et Lorsqu'on connaît les saints, on les honore, car, ils sont dignes de foi.
Brice Itoua, conseiller départemental et municipal de Pointe-Noire
Créé le 2023-10-03 15:34:23
Sur la route Brazzaville-Pointe-Noire (515 Km), il existe de panneaux de signalisation qui permettent aux automobilistes d’être à l’abri d’éventuels accidents. Cependant, plusieurs personnes dénoncent un curieux phénomène : dérobés, vandalisés, tagués, détournés… ces panneaux de signalisation sont régulièrement la cible de dégradations et vols en tous genres. D’autres par contre sont souvent cassés par des chauffards en état d’ivresse ou dans un excès de vitesse.

Plusieurs compatriotes et la direction de La Congolaise des Routes (LCR) s’interrogent sur les mobiles qui peuvent expliquer ces glissements des comportements.

Ce déficit de panneaux de signalisation observé sur plusieurs kilomètres sur la « route lourde » Brazzaville-Pointe-Noire constitue un véritable danger pour les automobilistes.

De plus en plus, la route Brazzaville-Pointe-Noire est le théâtre d'accidents aussi graves les uns que les autres. Même si la responsabilité des chauffeurs est de tous temps engagée, il va s'en dire que la configuration de la route n'est pas moins mise en cause. La visibilité y est quasi nulle sur les virages serrés et en certains endroits, l'étroitesse de la chaussée n'est pas pour arranger les choses. En négociant un virage, les véhicules avec remorques se mettent systématiquement en travers de la voie, ce qui est dangereux pour ceux venant en sens inverse.

Plusieurs panneaux de signalisation prévenant les usagers d’un ravin, d’un talus, de la présence ou la proximité d'un virage dangereux à gauche ou droite, implantés à une distance d’environ 150 mètres en rase campagne et 50 mètres en agglomération, ont été détruits sans pitié et remords.

Aussi, pour limiter le risque d’accident, l’environnement doit être compréhensible rapidement et facilement pour l’usager afin qu’il puisse adapter son comportement à la situation qu’il va rencontrer. Le conducteur doit disposer de suffisamment de temps pour adapter son allure lorsqu’il voit le début du virage. Beaucoup de conducteurs l’ignorent, mais plus le virage est long, plus il sera accidentogène.

De ce fait, il est important que l’usager puisse clairement percevoir la longueur du virage.
En présence d’un panneau de forme triangulaire à listel rouge qui annonce un danger, il est conseillé de ralentir son allure et de porter la plus grande attention à son environnement de conduite. Ainsi, si la situation le nécessite aux abords d’un virage, il sera beaucoup plus simple pour le conducteur de prendre une décision. De l’arrêt de précision, en passant par la manœuvre d’évitement, tout devra se décider en quelques secondes.

Les panneaux de virages ne sont pas les seuls éléments de signalisation dédiés aux virages que les usagers de la route pourront rencontrer. En effet, ils pourront également croiser des balises de virages, qui ont pour objectif de déterminer avec précision le tracé externe de certains virages. Ces éléments de signalisation spécifiques se retrouvent aussi bien sur l’accotement que sur les barrières de sécurité, etc ...
Face à ce phénomène, La Congolaise des Routes a du pain sur la planche.
On rappelle que depuis l'ouverture de la route dite lourde, Brazzaville - Pointe-Noire, il ne se passe pas une semaine sans que ne soit enregistré un accident, surtout dans le Mayombe.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Crédit photos : Bordas
Créé le 2023-10-02 22:26:09
Une impression d'apocalypse. Le ciel s’est brusquement assombri cet après-midi à Djambala dans le département des Plateaux. Les premières gouttes d’eau de pluie ont commencé à tomber suivi d’un violent vent ressenti dans la plupart des quartiers. La toiture du lycée interdépartemental de Djambala, don de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC), est détruite au grand dam des populations environnantes.
S'il n'y a pas eu de blessés, les dégâts matériels sont impressionnants et importants.

Un sinistre qui va perturber le moral des élèves et enseignants qui ont renoué ce lundi matin avec le chemin de l’école.
Gageons que les autorités locales de la ville de Djambala agissent en y apportant des solutions idoines pour sauver cette année scolaire 2023-2024.
L’adage qu’« après la pluie, c’est le beau temps » est loin d’avoir un sens à Djambala, chef-lieu du département des Plateaux.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-02 20:59:54
Interpellé récemment sur la circulation des faux billets de la gamme des nouvelles coupures officiellement mis en circulation le 15 décembre 2022, le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli, a invité les populations à plus de vigilances quand elles manipulent ces billets de banque.
« J’invite les usagers à faire très attention chaque fois qu’ils font des transactions, et de s’assurer que les billets qu’ils reçoivent sont vrais », a-t-il indiqué lors de la troisième session du Comité de politique monétaire (CPM) de la banque centrale des États de la Cemac, pour le compte de l’exercice courant, tenue le 15 septembre dernier à Douala au Cameroun.
Le gouverneur de la BEAC a rappelé que les billets de la nouvelle gamme Type 2020 actuellement en circulation renferment plusieurs indices de sécurité qui peuvent permettre aux usagers de détecter rapidement le vrai du faux. « Jusqu’ici, il n’y a pas vraiment eu une falsification qui nous fasse peur. Et le niveau de falsification est vraiment très minime. Les gens ne sont pas très vigilants », a-t-il poursuivi.
En effet, les billets mis en circulation le 15 décembre dernier sont dotés de nombreux signes de sécurité. Soit neuf à onze au total, selon la coupure. Des signes qui sont visibles et même parfois invisibles à l’œil nu.
Ces billets présentent la particularité d’être identifiables par les malvoyants, grâce à des lignes tactiles, apprend-on.
Ces lignes que l’on ressent au toucher varient d’une à cinq, selon que l’on est respectivement en face d’un billet de 500, 1 000, 2 000, 5 000 ou 10 000 FCFA.
La BEAC présente cette gamme de billets comme étant « plus compacte, plus moderne et mieux sécurisée ».
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-02 20:30:01
Les travaux de modernisation du tronçon de Mont-Bello à Mbinda, construit de 1959 à 1962 (250 km) vont bon train. Le remplacement des rails, ballasts et traverses, mais aussi la rénovation de passages à niveau sont au programme de ce vaste chantier de génie civil.

C’est un véritable travail de fourmis qui se déroule sur les 250 km de la ligne de chemin de fer qui relie Mont-Belo (département de la Bouensa) à la ville de Mbinda (département du Niari).

Cette ligne à voie unique de desserte fine, mise en service dans les années 1960, était en fin de vie.

Le remplacement de rails, ballasts et traverses notamment, par les ingénieurs en génie civil et techniciens en voie et bâtiments du CFCO se fait mètre après mètre, tire-fonds après tire-fonds.

Pour organiser et mener les travaux, la ligne a été fermée à la circulation depuis plusieurs années. Ici, des rails neufs, acheminés par wagons et déchargés par barres de 300 mètres le long de la ligne, sont soulevés et transportés par une pelle rail-route pour venir remplacer les rails vétustes. Ils viennent poser sur les traverses bi-bloc en béton, elles-mêmes installées sur le ballast neuf, puis fixés par des tire-fonds et serrés à l’aide de tirefonneuses-boulloneuses, engins de chantier enraillés.

Ce sont aussi plusieurs petits ouvrages sous bois, des buses installées de part et d’autre de la ligne pour assurer l’étanchéité des ouvrages hydrauliques sous la voie ferrée qui sont également remplacés.

Tout est fait dans les règles, pour raison d'insécurité. Plusieurs personnes sont déterminées à élaguer, étêter et scalper les arbres le long du chemin de fer.

Sur les lieux, des cadavres d'arbres jugés trop haut et qui menaçaient les rails, troncs et branches, jonchent le terrain.

Rien n'a été entretenu depuis plus de vingt ans sur la ligne COMILOG (Mont-Belo-Mbinda) construite dans les années cinquante pour permettre l’exportation du minerai de manganèse gabonais.

Après la fermeture définitive de la Comilog en 1991, la propriété des rails et de l’infrastructure est allée au CFCO qui n’a pas investi suffisamment dans l’entretien des rails.
Le vieillissement du matériel et la végétation ont mené à une série d’accidents parfois mortels.

Ce travail d'élagage est donc nécessaire.
L’objectif est d’éviter qu’un jour un arbre ne tombe sur la voie ferrée voire de mettre en danger un train et ses passagers.
Le gouvernement met tout en œuvre pour réhabiliter la ligne de chemin de fer qui relie Mont-Belo à la ville de Mbinda. Ces travaux vont permettre de protéger et de sécuriser le réseau ferroviaire, de mieux connecter les municipalités entre elles et de développer l’économie régionale.

Tous les efforts sont actuellement déployés pour accélérer la cadence des travaux de réhabilitation et de reconstruction sur le tronçon reliant Mont-Belo et Mbinda, l’ex cité COMILOG.

C’est une bonne nouvelle pour la société ULSAN Mining Congo SAU qui va exploiter le gisement de fer de Mayoko dit permis « Mayoko-Moussondji ».

Ce gisement de fer dispose de réserves estimées à 917 millions de tonnes, dont 38,5 millions de tonnes directement exploitables.

D’une durée de vie de 30 ans, les prévisions de production annuelle de ce gisement sont de 300.000 tonnes par an pour la première phase et 16,5 millions de tonnes par an dans une seconde phase qui exploiterait la roche dure.

Cette modernisation attendu par tous viendra donner aussi un coup de pouce à des grandes communautés urbaines tels Mossendjo, Makabana, Mbinda, Mayoko, Moungoundou sud… qui sont des grandes pourvoyeuses des grandes métropoles en termes de produits vivriers.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-02 14:34:14
Depuis belle lurette, le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, passe sur le terrain diplomatique comme l’homme providence dans la résolution des crises sur le continent. Il n’est pas de conflit aujourd’hui en Afrique dans la résolution duquel le chef de l’Etat congolais n’ait pas été sollicité. Soit pour ses “sages conseils”, soit tout simplement pour s’imposer comme principal médiateur. C’est le cas actuellement au regard des sanctions prises contre le Gabon suite au renversement du régime d’Ali Bongo-Ondimba. Le Président de la Transition gabonaise, le général Brice Clotaire Oligui Nguéma a sollicité la médiation de Denis Sassou N’Guesso, auprès de la communauté internationale pour alléger les sanctions prises contre son pays.
Qu’il réussisse ou non, qu’on l’accepte ou qu’on le récuse, Denis Sassou N’Guesso marque indubitablement de son empreinte l’échiquier politique africain. Il a son mot à dire partout et sur toutes les questions qui touchent au développement, à la démocratie, à la bonne gouvernance sur le continent.
«Je suis venu ici consulter, discuter, échanger avec le patriarche (…) Denis Sassou N’Guesso qui est pour nous un atout important dans la sous région et qui peut également transmettre aux plus hautes autorités de ce monde ce que nous avons fait et mieux expliquer au monde entier », a déclaré le tombeur d’Ali Bongo-Ondimba.
Brice Clotaire Oligui Nguéma a notamment demandé à Denis Sassou N’Guesso « une médiation auprès des grandes instances telles que la CEEAC, la CEMAC, l’Union Africaine pour un allègement des sanctions contre le Gabon afin qu’il retrouve sa place dans le concert des nations en tant qu’acteur important dans les questions sécuritaires et environnementales entre autres sujets », a précisé un communiqué de la Présidence Gabonaise.
Désormais, Denis Sassou N’Guesso, est l’homme de toutes les médiations en Afrique.
L’homme de la paix est déterminé à aider le Gabon à vite récupérer son estime au sein de la communauté internationale.
Pour la partie congolaise, c’est le ministre des affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, qui s’est adressé dimanche aux journalistes.
« Le Congo et le Gabon, en réalité, c’est un même pays. Nous devons travailler inlassablement, avoir de bonnes relations », a déclaré M. Gakosso.
Selon lui, le général Oligui « est un homme d’humilité, de réconciliation ». « Je pense, a-t-il insisté, que les Gabonais devraient le soutenir et, au-delà des Gabonais, les Congolais que nous sommes. Nos frères de l’Afrique centrale aussi ».
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-02 13:22:02
En s’imposant par le score de 2 buts à 0 contre le FC Muza, dimanche 1er octobre au Stade Alphonse Massamba Débat, les Diables Noirs de Brazzaville ont confirmé leur belle prestation du match aller à Lusaka. Les poulains de Noel Tosi ont porté haut l’étendard du Congo et fait la joie de leurs supporters et de leur président, le général Jean François Ndengué.
La victoire aura été lente à se dessiner, pourtant elle a été acquise au terme d’une rencontre qui a tenu en haleine les supporters qui avaient fait le déplacement du Stade Alphonse Massamba Débat.

Au coup d’envoi de la rencontre donné par l’arbitre sénégalais Daouda Gaye, le Diables Noirs partent avec l’avance acquise à Lusaka, 2 buts à 1.
Les zambiens qui en ont conscience, sont arrivés à Brazzaville pour rendre aux congolais la monnaie de leur pièce. Et ils posent le pied, avec une telle rudesse qu’à la 7ème minute, l’attaquant congolais Jérémie Mbuyi qui passe en revue la défense zambienne au terme d’une chevauchée fantastique, est fauché par le capitaine Sydney Kasanda qui se dresse face à lui en dernier défenseur. Douda Gaye met la main dans sa poche arrière, le zambien voit rouge. Son équipe est réduite à 10 joueurs.
Malgré leur supériorité numérique, les Diables Noirs ne parviennent pas à percer le but zambien, buttant sur le gardien Andrew Kabilombilo qui aux 19ème, 25ème, 33ème et 37ème, se déploie pour placer le ballon en corner.

La première mi-temps s’achève sur le score vierge, les deux équipes se sont neutralisées, même si les Diables Noirs ont pris un léger ascendant dans le jeu, qui hélas ne donne rien au marquoir.

Au retour des vestiaires, les Diables Noirs se montrent plus entreprenant, mais continuent d’accumuler les maladresses dans la finition. Comme en première mi-temps, les corners se succèdent mais sont infructueux.
Les Diables Noirs attaquent et assiègent le camp zambien, tandis que le FC Muza procède par des contres qui échouent sur une défense congolaise bien regroupée autour de Teji Mungela, impérial.
67ème minute, Jean Okoumou Opimbat entré quelques minutes auparavant, place une tête magistrale et parvient à battre le gardien zambien.

Le stade exulte. Les joueurs viennent auprès de leur président qui les encourage à persévérer.

Diables Noirs 1, Muza 0.
Galvanisés par ce but, les Diables Noirs assiègent le camp zambien, emmenés par Jean Okoumou Opimbat qui s’impose en véritable métronome.
73ème minute, le diablotin Fataki parti dans le dos de la défense du FC Muza manque d’aggraver la marque.
C’est à la 85ème minute qu’intervient le deuxième but des Diables Noirs, marqué par Ngabali.

2 but à 0, les Diables Noirs ont obtenu une victoire de haute facture et intègrent la phase de poules.
Noel Tosi (Coach DN) : Ce n’est jamais facile lorsqu’on joue avec une équipe qui évolue à 10. Je pense que nous avons baissé d’un cran dans l’intensité, dans la volonté, dans le dynamisme. Mais malgré tout, avec l’apport des joueurs en deuxième mi-temps, nous avons réussi à l’emporter par 2-0.

Les Échos du Congo-Brazzaville : Lorsque l’équipe adverse jouait à 10, beaucoup ont pensé que vous alliez dégarnir votre milieu de terrain pour renforcer l’attaque. Pourtant vous aviez été prudent.
Noel Tosi : Là était le piège. Il ne fallait pas sous-estimer l’adversaire qui pouvait à tout moment mener des incursions dangereuses dans notre camp. Et puis, nous avions quatre attaquants bien en place qui apportaient le danger, même s’il y a eu beaucoup de maladresse. Mention spéciale à Opimbat.
Carof Bakoua (capitaine) : En dépit de notre victoire à Lusaka, nous avons bien préparé le match retour, en oubliant le match aller. Moralement et physiquement, nous avons été mis en condition. Ensuite nous avons respecté les consignes du coach.

Les Échos du Congo-Brazzaville : Votre défense a joué avec beaucoup de calme et de sérénité, au point qu’elle a muselé l’équipe adverse. Pourtant en attaque, vous avez accumulé les maladresses.
Carof Bakoua : En jouant à domicile, nous ne pouvions pas avoir la même stratégie qu’au match aller. Nous avons imposé notre jeu en mettant le ballon au sol. En attaque il y a eu quelques maladresses qui ont été corrigées en deuxième période.
Les Échos du Congo-Brazzaville : Désormais, c’est la phase de poules. Est-ce que les conditions sont remplies pour la suite.
Carof Bakoua : En ce qui concerne les conditions comme vous dites, nous ne nous plaignons pas. Voyez l’ambiance autour de nous, après la victoire. Nous sommes missionnés pour la victoire et les conditions pour y parvenir sont remplies et il nous revient de nous surpasser. Dès demain, nous allons commencer à nous préparer pour la phase de poules. Comme je l’ai dit, nous sommes investis d’une mission et les congolais attendent beaucoup de nous.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-02 10:24:31
Le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la transition, Chef de l’Etat de la République gabonaise est arrivé, ce dimanche 1er octobre 2023 à Oyo dans le département de la Cuvette (nord), pour une visite de travail de 24 heures.

Accueilli en fin de matinée à l'aéroport d'Ollombo par le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, le tombeur d’Ali Bongo, s’est entretenu avec le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Le Gabon avait été suspendu de l'Union Africaine (UA) le 31 août et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) le 4 septembre.

Cette rencontre entre le Général Brice Clotaire Oligui Nguema et Denis Sassou N’Guesso a permis de favoriser des échanges sur la collaboration bilatérale et la situation qui touche le Gabon, et parce qu'il y a besoin d'un plaidoyer dans le cadre de ce qui s'est passé à la CEEAC pour ramener les gens à de meilleurs sentiments.

La CEEAC avait notamment ordonné le transfert immédiat de son siège de Libreville à Malabo, en Guinée équatoriale.
Le Général Brice Oligui Nguema a Ollombo s’est incliné aussi devant la tombe d’Edith Lucie Bongo-Ondimba, l’ex Première dame du Gabon, fille aînée de Denis Sassou N’Guesso décédée au Maroc en 2009.

C'est un hommage à une dame qui a marqué l’histoire du Gabon. L’hommage a eu lieu en présence des enfants Bongo-Ondimba et Edith Lucie (Omar Denis Junior et Yacine).

Avant de devenir aide de camp d’Omar Bongo, le jeune militaire, Brice Clotaire Oligui Nguéma, celui que les gabonais appellent affectueusement le « Libérateur » était omniprésent autour d’Edith Lucie Bongo-Ondimba et surtout l’ange gardien d’Omar Denis Junior, fils d’Edith Lucie Bongo et Omar Bongo-Ondimba, petit fils de Denis Sassou N’Guesso.
Sassou N’Guesso et Oligui Nguéma ont probablement mal vécu les relations orageuses entre Omar Denis Junior et Ali Bongo Ondimba, tous deux fils d’Omar Bongo Ondimba.
Depuis l’arrivée d’Ali Bongo Ondimba au pouvoir en 2009, Libreville et Brazzaville entretenaient des relations en trompe l’œil alors qu’elles étaient franches et sincères sous Omar Bongo.
Il s'agit donc d'une occasion importante pour renforcer le dialogue entre Libreville et Brazzaville et de créer des convergences.
Pour tourner cette page funeste, Oligui Nguema a pris l’engagement de représenter le Gabon au sommet des trois Bassins, des Ecosystèmes de Biodiversité et des Forêts Tropicales, les 26, 27 et 28 octobre prochains à Brazzaville.
C'est dire que l'ambiance est à la réconciliation et à la projection dans l'avenir.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2023-10-01 20:19:47