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Gabon : Sylvia Bongo Ondimba rejoint son fils Noureddin au gnouf pour détournement de fonds publics et blanchiment des capitaux

L’ex Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba a été placée sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville dans la nuit de mercredi à jeudi, selon la presse gabonaise.

Sylvia Bongo Ondimba a été présentée devant un juge d’instruction mercredi.

Une confrontation a eu lieu entre elle et Brice Laccruche Alihanga, ancien Directeur de cabinet du président déchu, Ali Bongo Ondimba Ondimba.

A l’issue de ce face à face, Sylvia Bongo Ondimba a été placée sous mandat de dépôt et conduite à la prison centrale de Libreville.

Elle est accusée de détournement de fonds publics, blanchiment des capitaux, recel, faux et usage de faux.

« Il s’agit de plusieurs milliards de FCFA », a affirmé Me Anges Kevin Nzighou, avocat de Brice Laccruche Alihanga qui a participé à l’instruction.

Sylvia Bongo Ondimba rejoint donc son fils Noureddin  Bongo Valentin à «Sans-Famille », le tristement célèbre pénitencier de Libreville.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Source Gabonactu

Photo : DR

Créé le 2023-10-12 05:49:54

Thierry Moungalla « flingue » l’ambassadrice de France au Congo Claire Bodonyi

La guerre des petites phrases se poursuit. Le ministre congolais de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, s’est fait plaisir, sur son compte Twitter, de tacler l’ambassadrice de France en République du Congo, Claire Bodonyi, à la suite de la vente aux enchères d’un avion présidentiel appartenant à la République du Congo.

En exprimant, au passage, tout le mal qu'il pense de cette affaire, le tribun Thierry Lézin Moungalla,  s’interroge,   avec une clarté biblique, du fait que la représentante diplomatique de la France dans notre pays ait révélé, sur un média privé, que "cet appareil n’était pas enregistré au nom de l’Etat congolais, plutôt au nom d’un particulier, alors que l’avion ait été saisi puis vendu aux enchères pour payer une dette publique".

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-11 10:32:11

SNPC : le réseau de distribution s’agrandit et se rapproche de plus belle de la population

La Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) a procédé mardi 10 octobre 2023, à l’inauguration de sa nouvelle station de Talangaï, dans le 6e arrondissement de Brazzaville en présence du ministre en charge des hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua , de la Conseillère du Chef de l’Etat, Mme Claudia Ikia Sassou N’Guesso, députée de la circonscription, du directeur général du groupe SNPC, Maixent-Raoul Ominga, du directeur général de SNPC Distribution, Teddy Christel Sassou N’Guesso, du 2e Vice-Maire de la ville de Brazzaville, Clesh Atipo Ngapy, de l’administrateur-Maire de Talangaï, Privat Frédéric Ndéké, des députés et sénateurs des circonscriptions dudit arrondissement, des chefs des quartiers puis des chefs traditionnels des terres Tékés, qui ont fait un rituel dédié aux mânes des ancêtres.

A l’occasion de cette inauguration, le maire du 6e arrondissement, dans un discours très laconique, a souhaité un bel accueil à tous ceux et à toutes celles qui ont bien voulu rehausser de leur présence à cette manifestation. « Je voudrai à cette occasion symbolique de l’inauguration SNPC Distribution de Talangaï, vous souhaitez une cordiale bienvenue à Talangaï, le Vatican, terre de paix. Ceci au nom de toute la population de Talangaï et en mon nom propre. Cette nouvelle station vient soulager tant soit peu, les peines des usagers de la route qui devraient, après Kéba na virage, rouler jusqu’à Kintélé pour être approvisionné en carburant », a-t-il signifié.

Privat Frédéric Ndéké a ensuite rassuré les donateurs de cet édifice salutaire. Il a également fait la promesse de veiller scrupuleusement à la sécurité de la station, d’abord par lui-même, la police, la gendarmerie et la population toute entière.

Ensuite, le directeur général de la SNPC Distribution, Teddy Christel Sassou N’Guesso a rappelé à l’auditoire, les circonstances de la création de la SNPC Distribution Société Anonyme (S.A).

« Créée le 29 septembre 2011, les missions confiées à cette filiale à cette dernière filiale du groupe SNPC étaient claire et précises, à savoir : le stockage ; le transport ; la distribution ; la commercialisation ; la gestion des stocks dit de sécurité et des stocks stratégiques des produits pétroliers finis, mais également, la conception, le suivi et la réalisation des projets relatifs au stockage, au transport et à la distribution des produits pétroliers finis ou celui des entités du groupe SNPC », a déclaré, le directeur général de la SNPC Distribution.

Selon lui, de par son objet social précisé par les statuts, l’ambition assumée pour cette filiale était, non seulement d’être un acteur majeur, voire leader, à l’instar d’autres sociétés nationales de distribution du sous-secteur de l’aval pétrolier, mais en plus d’être le bras technique de l’Etat et du groupe SNPC, en matière de distribution des produits finis, liquide et gazeux, sur l’ensemble du territoire national et en outre d’être un instrument d’expertise.

Le premier défi auquel a été confronté la SNPC Distribution fut celui d’être performante et compétitive dans un secteur libéralisé et extrêmement concurrentiel, qui utilise les méthodes des entreprises privées, alors qu’elle est dépendante des capitaux publics et doit accomplir son rôle de mission de service public.

« C’est en cela que durant les 5 premières années d’existence, son programme de déploiement des stations-services a été orienté dans l’inter land, dans le but d’accompagner le gouvernement dans sa politique dite de Municipalisation accélérée et de désenclavement des zones rurales. Il était donc fondamental d’assurer la disponibilité et la distribution des produits pétroliers dans ces zones, tout en appliquant la péréquation, malgré l’absence de rentabilité pour la société. Ainsi dorénavant, ce qui était considéré comme un casus belli au moment de la libéralisation de l’aval pétrolier au Congo, prenait tout son sens et sa dimension sociale. Car aucun marqueteur ne pouvait et ne voulait prendre ce risque d’investir dans des zones non rentables et sans profit. Bien qu’une forte population locale en exprimait le besoin de façon légitime », a-t-il fait savoir.

Enfin, dans son discours plutôt dit que lu, le ministre en charge des hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua a fait un bref aperçu sur la situation du pays d’après-guerre, en se basant sur les décisions draconienne et courageuses, prises par le Chef de l’Etat pour la création de cette structure pétrolière, afin de juguler les énormes difficultés que vivait l’Etat, en ce temps. C’est ainsi que la SNPC s’est vue délivrer une licence, un agrément, de distribution et de commercialisation.

La nouvelle station SNPC Distribution de Talangaï s’étend sur une superficie de 3.200 m2, avec un impressionnant bâtiment commercial de 240m2 dont une terrasse offrant une vue unique sur le viaduc.

Cette station se distingue par l’offre des services plus étoffées que les précédentes réalisations, avec notamment, une baie de graissage ; une baie de lavage ; une borne de recharge électrique ; un rack à gaz et une supérette alimentaire.

Il est à noter que, la vision de la SNPC Distribution est de devenir un acteur essentiel du quotidien en offrant des services plus complets, tout en tenant compte des besoins des Congolais. L’objectif pour cette société est d’être plus proche de la population, pour la facilitation en approvisionnement en produits pétroliers, cela, en tout temps et en tout lieu.

VALDA SAINT VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-11 09:48:55

La Fondation Jeunesse Education et Développement (JED) décerne des certificats de participation à 22 élèves filles qui ont pris part à la 3e édition de l’atelier vacances 2023

La Fondation Jeunesse Education et Développement (JED), a organisé le 8 octobre 2023, à Pefaco Hôtel Maya-Maya de Brazzaville, la 3e édition de l’atelier vacances « Fille Lélo-Femme Lobi ». La cérémonie de remise des certificats aux 22 élèves filles dont l’âge varie entre 12 et 15 ans, s’est placée sous l’autorité de sa présidente, Mme Esther Ahissou Gayama, députée de l’Île Mbamou, l’unique district du département de Brazzaville, en présence de quelques femmes politiques, parlementaires et des Associations ou ONG sœurs.

Cette formation des filles âgées entre 12 et 15 ans, choisies parmi les meilleures de leurs établissements scolaires, s’est basée entre autre, sur des thématiques très variée : le mythe de l’occident ; sauver notre planète ; le vivre-ensemble ; le savoir-vivre ; la politesse ; la place de la femme africaine, de l’Antiquité à nos jours ; l’hygiène corporelle, etc.

La dite formation a également été marquée par des excursions à travers la ville capitale, question de permettre aux jeunes filles d’aller à la découverte des sites historiques, touristiques et/ou stratégiques de Brazzaville.

Tous ses enseignements ont pour but, d’éduquer, de formater la jeune fille d’aujourd’hui à devenir une femme instruite, émancipée et épanouie.

« ’’Fille lelo-Femme lobi’’ est une idée. Celle de doter notre jeunesse féminine, d’une connaissance consistante et d’une morale inébranlable. Cette initiative s’inscrit dans la durée d’une vie. Il est un programme intergénérationnel, convoque les plus sages en âge et expérience pour diffuser leurs connaissances aux jeunes pousses féminines, espoir de demain. Avec cette posture, c’est le pari fait de construire une femme capable d’affronter les adversités de toutes natures, de prendre en main son destin et de le transmettre à son tour », a martelé la présidente de la Fondation JED.

Selon les participantes à l’atelier vacances, cette brève période d’apprentissage leur a été très profitable sur le plan moral, culturel et psychologique. A l’instar des chantiers vacances, qui procurent un gain financier, l’atelier vacance leur a procuré de la connaissance et des bonnes manières pour la vie au quotidien.

Une d’entre elles, a formulé une considérable gratitude, au nom des 22 participantes la Fondation et sa présidente : « Maman Esther Ahissou Gayama, grâce à vous et à votre Fondation, nous allons devenir des femmes intelligentes, vertueuses, responsables, formées et surtout, ambitieuses. Des femmes prêtent à prendre le relai pour bâtir notre pays le Congo. Nous faisons la promesse d’appliquer toutes les leçons et valeurs apprises. Désormais, nous ne penserons qu’à une chose et une seule : nous élever par le mérité, rien que par le mérite, à la maison, à l’école et plus tard au travail, car nous sommes persuadés que nous allons réussir coûte que coûte ! Nous serons des modèles à suivre », a-t-elle promis.

Etant donné que la périodicité de l’atelier vacances est annuelle, les retrouvailles auront lieu les vacances prochaines, c’est-à-dire, pendant les vacances de 2024.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-11 09:25:01

Brazzaville : Princesse Line Gaëtane Mouangassa fait don des kits scolaires à près de 1.000 élèves de Makélékélé 3

L’esplanade du stade Alphonse Massamba-Débat de Brazzaville, a été au centre de cette cérémonie philanthropique, le samedi 7 octobre 2023. Mme Princesse Line Gaëtane Mouangassa, présidente de l’Association ’’Le Congo-Ma-Passion-d’Afrique-Centrale’’, a fait don des kits scolaires à près de 1.000 élèves des quartiers Diata et Château d’eau Ngangouoni. Des kits qui contribueront à soulager les familles économiquement faibles et à renforcer l’apprentissage.

Les kits étaient composés des : cahiers ; stylos ; crayons ; gourdes ; cartables ou sacs à dos ; règles et parasoleils...

A cette activité, élèves et parents d’élèves ont bénéficié de ce précieux don de cette dame de cœur dont l’amour inconditionnel envers les enfants et les autres couches sociales vulnérables est sans pareil.

En effet, c’est toujours dans cette perspective de partage, de donation et d’assistance que l’Association, dans son opération désignée ’’Un enfant, un kit scolaire’’, pour la cinquième fois consécutive.

Comme à l’accoutumé, la présidente de l’Association ne déroge pas à la règle en ce début de cette année scolaire 2023-2024. Mme Princesse Line Gaëtane a remarquablement rassuré les récipiendaires dudit don.

« Chers apprenants, chers amis jeunes. L’éducation est l’arme la plus puissante pour transformer une Nation. Cette citation de Nelson Mandela résonne tellement fort encore aujourd’hui dans nos oreilles, qu’elle demeure actuelle, tant notre société a besoin de se lever. Si l’école est ce lieu par excellence pour se socialiser, de nombreuses familles dans nos quartiers éprouvent d’énormes difficultés pour envoyer les enfants à l’école. C’est pour répondre à ce besoin pressent, à cette préoccupation urgente que j’ai décidé de répondre à un appel de cœur, celui de mettre à la disposition de mille élèves de Makélékélé 3, des kits scolaires. Ses enfants, nos petits-frères et petites-sœurs, nous viennent de différents quartiers : Château d’eau Ngangouoni et Diata », a-t-elle déclaré.

Dans le souci de toujours apporter assistance et aide, Mme Mouangassa a adressé une pensée pieuse aux autres couches sociales vulnérables.

« C’est l’occasion pour moi d’avoir une pensée pour l’orphelinat Maison d’enfance Cardinal Emile Biayenda, les natifs de Diata et Château d’eau et des environs, venus à cette manifestation », a renchéri Mme la présidente.

Par ailleurs, Mme Mouangassa a également attiré l’attention des jeunes gens, sur le bon usage et à bon escient de cette donation.

« Chers enfants, en recevant ces kits symboliques, ayez à l’esprit que vous allez vers une année scolaire réussie, afin que vous soutenez vous aussi, ceux qui seront dans le besoin », a-t-elle souligné.

La bienfaitrice et philanthrope Mouangassa, candidate de cette 3e circonscription lors des dernières élections législatives n’est pas venue en tant que politique, mais, comme une personne qui aime partager, qui aime aider et qui donne l’espoir de vivre dans notre société minée de plusieurs problèmes sociaux, dont la pauvreté et la précarité.

C’est la raison pour laquelle Princesse Line Gaëtane Mouangassa confirme que son acte ou son action ne révèle aucun agenda caché sur le plan politique.

Elle a d’ailleurs fait savoir que son engagement pour Makélékélé 3, ne souffre d’aucune entorse, son amour pour les populations de la 3e circonscription est naturel, sa détermination à endiguer les problèmes de cette circonscription est et resta intacte.

« Soyez-en rassurés car, c’est depuis 5 ans que cela existe », a-t-elle conclu.

C’est à cœur joie que les élèves et parents d’élèves sont repartis avec leurs précieux cadeaux.

VALDA SAINT-VAL /Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-11 09:03:29

CARESCO : On ne change pas une équipe qui gagne (Dieudonné Moussala)

La Coordination des Associations et Réseaux de la Société Civile du Congo (Caresco) a tenu, le vendredi 6 octobre 2023 dans la salle des conférences de l’Hôtel de ville de Brazzaville, son assemblée générale extraordinaire. Plusieurs représentants et délégués venus de presque tous les départements du pays y ont pris part. L’objectif de cette assemblée était de mettre en place, les nouvelles structures, afin de poursuivre le combat amorcé par la société civile pour le bien et le mieux-être des populations congolaises.

En effet, c’est sous le thème : « Actrices et acteurs de la Société Civile du Congo. ’’Dans la continuité, œuvrons pour l’atteinte des objectifs de la CARESCO’’». Les participants venus des différents départements de la République ont ainsi planché sur la restructuration de cette plateforme de la société civile congolaise. Comme une Eglise au milieu du village, la Caresco accompagne le gouvernement pour le mieux-être des populations.

Ouvrant les travaux, le premier-vice-président, Christian-Grégoire Epouma a fait un bref aperçu sur le fonctionnement de la Caresco et est bien cette plateforme de la société civile congolaise émergeante, décidée d’agir comme de subir. Agir, en faisant plus parler les actes. Sachant ce qu’elle veut, d’où elle vient, il sied de rappeler avec force que la Caresco, a été créée à la faveur des états généraux tenus à Brazzaville, du 30 janvier au 1er février 2000, voici plus de deux décennies avec la ferme volonté de renforcer les capacités de la société civile congolaise et de canaliser le frémissement citoyen, né d’une ambition de relayer les pouvoirs publics dans cette bataille pour la renaissance du Congo dans sa diversité et dans sa complexité.

Poursuivant les travaux, les membres de la Caresco ont mis en place les instances qui conduiront à bon escient les activités de la plateforme de la Société civile.

Le Bureau se présente comme suit :

Président de la Caresco : Dieudonné Moussala ; Vice-président, chargé de l’organisation, des affaires électorales, du suivi des réseaux et des organisations intermédiaires : Christian-Grégoire Epouma ; Vice- présidente, chargée de la coopération, collaboration avec les Institutions de la République : Mme Sylvie Nsona ; Vice-président, chargé de la Justice et du Secteur privé national : Dr. Jean Ngalessami-Ibombo ; Vice-président, chargé du renforcement des capacités, de l’éthique et de la déontologie : Dieudonné Ekaba ; Vice-président, chargé des questions de paix, de démocratie et de la bonne gouvernance : Jean- Marie Kamba ; Vice-présidente, chargée du genre : Hélène Elenga Beka ; Vice-président, chargé des Droits de l’Homme et de la défense de Droits des consommateurs : Ghislain Mouloungui ; Vice- président, chargé de la Culture, Arts, de la Jeunesse et des Sport : Romain Gardon Nimi ; Vice-président, chargé de la Santé, des Affaires Sociales et des personnes vulnérables : Pr. Samuel Nzingoula ; Vice-président, chargé de l’apiculture, de l’environnement et du Développement durable : Dr. Jean Diamouangana ; Vice-président, chargé de la Communication et porte-parole de la Caresco : Michel Rodriguez Abiabouti ; Vice-présidente, chargée des questions religieuses : Gisèle Alanga Elangui ; Secrétaire général : Obame Balakili ; Secrétaire général-adjoint : Benjamin Kimina ; Trésorier général : Edouard Mboungou-Ndamba ; Trésorière générale adjointe : Annie Koumina ; Commissariat national aux comptes : Président : Joseph Bahoua ; Vice-président : André Masseka ; Secrétaire-rapporteur : Victor Bissombolo ; Membres : Mombo et Thérèse Ndongo.

Par ailleurs, les participants à l’Assemblée général ont échangé sur l’actualité nationale et internationale. En ce qui concerne ces actualités, la Caresco, dont ’’l’ADN’’ est pluriel, participatif et proactif, a passé en revue, les grands problèmes qui touchent aussi bien au quotidien les populations.

Au terme de cet échange proactif, il a été arrêté ce qui suit : au plan national, la Caresco, tout en se félicitant de ce climat de paix sur l’ensemble du territoire a tenu à attirer l’attention du gouvernement, sur la nécessité d’éradiquer de manière définitive, l’insécurité générale, avec en prime le phénomène Kuluna, Bébés noirs, ainsi que des bagarres rangées dans les établissements scolaires. A cet égard, le Bureau élu, a été instruit pour mener une réflexion qui sera transmise au gouvernement.

Dans le même ordre d’idée, ils vont être mis, la réglementation des taxi-moto, notamment l’identification des motos, des conducteurs ainsi que la définition du périmètre de circulation de ces transporteurs fortuits.

L’Assemblée générale s’est en outre focalisée sur le phénomène des demi-terrains qui préjudicie considérablement, les capacités de mobilité des populations urbaines. Il en est de même du panier de la ménagère, de la vie chère, qui ne permettent pas aux différents ménages, de joindre les deux bouts du mois, d’où la nécessité de susciter une grande réflexion profonde sur la lutte contre la faim.

Concernant l’actualité internationale, l’Assemblée générale a manifesté sa vive préoccupation sur la résurgence des conflits en Afrique et dans le monde. A cet effet, la Caresco en appelle à la désescalade de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Réagissant à la vente aux enchères de l’avion présidentiel du Congo par la Justice française, l’Assemblée condamne avec véhémence cet acte odieux qui va à l’encontre des textes pertinents sur la protection diplomatiques auxquels le Congo est signataire.

Dans son mot de circonstance et clôturant les travaux de cette Assemblée extraordinaire, le président réélu, M. Dieudonné Moussala, a exhorté l’ensemble des participants à plus de volonté et d’ardeur dans les activités de cette plateforme de la société civile congolaise et à plus de sacrifices dans les actions participatives.

Il est à noter que le Bureau tout entier a presque été réélu. Comme quoi, on ne change pas l’équipe qui gagne.

VALDA SAINT VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-11 08:36:44

Congo : Plus d’un milliard de FCFA destiné à nourrir près de 62 000 élèves vulnérables

Le gouvernement japonais, à travers son ambassadeur accrédité au Congo, a transmis lundi à la représentation du Programme alimentaire mondial (PAM) une contribution d’un montant de plus d’un milliard de FCFA pour permettre au PAM de fournir en particulier une assistance alimentaire à près de 62 000 élèves dans le cadre du Programme des cantines scolaires visant à renforcer l’accès à l’éducation des couches les plus défavorisées.

Il s'agit d’offrir un repas chaud et nutritif aux élèves des établissements scolaires des sept départements du Congo : Bouenza, Lékoumou, Pool, Plateaux, Cuvette, Likouala et Sangha.

Une partie du don est destinée au traitement de la malnutrition chez 8 250 femmes enceintes et celles qui allaitent dans les grandes villes de Brazzaville et Pointe-Noire ainsi qu’à l’assistance alimentaire à près de 11 900 réfugiés et demandeurs d’asile au Congo, notamment dans le département de la Likouala.

Le directeur pays adjoint du PAM au Congo, Sidi Mohamed Babah, a expliqué dans son allocution que le repas scolaire permet également de renforcer l’accès à l’éducation des groupes vulnérables, surtout les familles autochtones.

Selon lui, le don est une lueur d’espoir pour une dizaine de milliers d’enfants, femmes et personnes déplacées qui luttent chaque jour pour avoir à manger.

La cérémonie a été marquée par la signature d’un accord tripartite entre l’ambassadeur du Japon au Congo, Hyroyuki Minami, le directeur pays adjoint du PAM au Congo, Sidi Mohamed Babah, et le ministre congolais de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou.

Le Congo a initié les cantines scolaires qui permettent aux élèves du primaire, évoluant notamment en zones rurales, de manger à l’école des repas équilibrés entre les heures des cours.

Les autorités congolaises et leurs partenaires, les gouvernements américain et japonais, ainsi que le Programme alimentaire mondial (PAM), sont convaincus que cette politique attire de plus en plus les élèves et les maintient à l’école dans un pays qui veut améliorer davantage son taux d’alphabétisation.

Plus de 16 000 élèves de 408 écoles primaires de sept départements du pays mangent à l’école.

Il s’agit des départements de la Bouenza, Lékoumou, Pool, Plateaux, Cuvette, Likouala et la Sangha.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-11 08:05:03

Brazzaville-Feux de poubelles : les poumons en première ligne des inciviques

Juste pour « se marrer » et embêter le monde… Cette philosophie de la vie anime désormais les actes des inciviques incendiaires. Dans plusieurs quartiers de la capitale congolaise, les poubelles s'embrasent, et ce n'est pas une bonne nouvelle pour notre santé. Fortes irritations cutanées, inhalations de particules de plastiques ou encore problèmes respiratoires, les feux de poubelles sont loin d'être inoffensifs.

Lorsqu'un feu est évoqué à Brazzaville, la peur principale est la propagation de l'incendie. Pourtant, le danger peut être plus vicieux, en se cachant dans la fumée.

Comme chaque combustion, les feux de poubelles diffusent différentes substances comme le dioxyde et monoxyde de carbone ou le soufre. Des gaz pouvant entraîner des vertiges si on y est exposé, trop près sur une longue période.

Un danger de toxicité directe

La fumée d'un feu de poubelles est bien plus nocive que celle d'un incendie classique.

La combustion des déchets diffuse des centaines de substances hautement toxiques, comme du benzène, de l'ammoniaque ou des particules fines. Un mélange chimique aux conséquences directes sur la santé. Quand on brûle des poubelles dans les quartiers de Brazzaville, on dégage des dioxines en grande quantité, ça fait toute la dangerosité de ces feux.

Cette famille de molécules, dérivée du chlore et considérée comme des perturbateurs endocriniens, provient directement de la combustion des plastiques.

La toxicité est directe, il suffit de s'approcher d'une poubelle enflammée pour en ressentir les effets. Les dioxines provoquent de fortes éruptions cutanées, une violente irritation de la gorge ou des quintes de toux régulières. Plus grave, une femme enceinte qui passe à côté d'un feu peut contaminer son enfant aux dioxines. Les enfants sont les plus fragiles, car leurs systèmes respiratoires ne sont pas encore terminés, une exposition [prolongée] à la fumée toxique peut avoir des conséquences irrémédiables.

L'appareil respiratoire durement touché

La fumée émanant des feux de poubelles est nocive en particulier pour les personnes ayant une pathologie respiratoire, même peu grave. Il suffit d'avoir une simple rhinite allergique ou de l'asthme et d'inhaler de la fumée pour déclencher des poussées de sa maladie.

Les particules fines de plastique, causées par la combustion des déchets, peuvent pénétrer dans les bronches, avant de se répandre dans le système sanguin et provoquer des pathologies cardiovasculaires, en cas de trop fortes expositions rapprochées.

L'absence de maladie, n'immunise pas de la toxicité des fumées. L'idéal, c'est de ne pas aller s'exposer. Il y a beaucoup de gens qui ont des maladies et qui ne le savent pas et ça peut préparer un terrain fertile à une pathologie.

En cas de feux de détritus à proximité, le port d'un masque chirurgical, couvrant la bouche et le nez est nécessaire. Une protection, bien connue de tous désormais, qui filtre « jusqu'à 70 % de substance ».

L'impact de ces brasiers sur la pollution de l'air à Brazzaville, n'a pas encore été totalement défini. Comme dans tous les processus de combustions, il y a des particules fines, de la résine, et du dioxyde d'azote qui se dégagent dans l'air.

Albert SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-11 07:44:10

Brazzaville : L’assainissement des caniveaux, un casse-tête à quelques semaines du sommet des trois Bassins forestiers tropicaux de la planète

A Brazzaville, la capitale congolaise, beaucoup de caniveaux sont transformés en dépotoirs, à cause des ordures que la population y déverse. Cette pratique rend ces caniveaux non opérationnels et bloque le passage des eaux. Des environnementalistes déplorent ce phénomène. Ils préviennent qu’il peut être source d’inondation. Il peut aussi engendrer des nuisances olfactives et le risque de maladies, notamment en cette saison pluvieuse. Malgré les améliorations qu’on peut observer dans certains espaces, la formation d’ordures dans les caniveaux perdure et pose le problème d’incivisme d’une part et de l’efficacité de l’opération de curage d’autre part à quelques semaines du sommet des trois Bassins forestiers tropicaux de la planète à Brazzaville les 26, 27 et 28 octobre prochains.

Le problème d’insalubrité dans la capitale congolaise n’est pas un fait surprenant pour ses habitants.

Néanmoins, depuis que la société Averda est sur le terrain pour lutter contre cette insalubrité, on observe un certain progrès.

Ne se contentant pas simplement de ramasser les immondices contenues dans les bacs à ordure et balayer les rues, Averda s’emploie en outre à curer les caniveaux afin de les déboucher et permettre une meilleure circulation des eaux usées.

Cependant, les agents de terrain de ladite société et certains riverains ont le regret de constater qu’à peine nettoyés, les déchets réapparaissent dans les caniveaux le lendemain.

« Et tous les jours, c’est la routine. On nettoie et quand on revient deux à trois jours plus tard, la saleté remonte à la surface… », fustige un employé d’Averda en plein exercice de sa fonction.

A croire que cela ne vaut la peine de se donner autant de peine à assainir les caniveaux de Brazzaville.

Bien entendu, les populations sont montrées du doigt.

Comment comprendre cette légèreté des citadins à jeter des déchets dans un caniveau qui vient d’être nettoyé ?

Cela se traduit certainement par ces comportements inciviques et antipatriotiques, longtemps reprochés aux brazzavilois. Mais aussi, il faudrait que dans les endroits de dépôts des poubelles, Averda installe un peu plus de bacs à ordures car, l’on a remarqué que c’est surtout à ces emplacements que les ordures se déversent davantage dans les caniveaux. Ce qui s’expliquerait par l’insuffisance de ces bacs à ordures à contenir la quantité de poubelles déversée chaque jour.

Il est important de noter que l’entreprise de ramassage de déchets opérant à Brazzaville accomplit déjà un travail considérable.

Une synergie entre Averda et les bénévoles pourrait offrir une solution viable pour résoudre ce problème récurrent. En combinant les ressources humaines des jeunes volontaires et l’expertise d’Averda spécialisée dans la collecte des déchets, il serait envisageable de garantir une gestion plus efficace des déchets extraits des caniveaux.

En somme, il est impératif de transformer ce défi en une opportunité d’emploi pour les jeunes et d’amélioration pour Brazzaville. Une collaboration étroite entre les jeunes bénévoles, Averda et les autorités locales pourrait contribuer à préserver la propreté de l’espace urbain.

Il pleut des cordes dans la ville de Brazzaville. 2024 n’échappera pas à cette logique naturelle. Le principal casse tête qui en découle est la psychose des inondations avec ses conséquences économiques et surtout les pertes en vies humaines. Cette problématique est au centre des préoccupations actuelles de l’exécutif de la Mairie de ville.

Les conséquences du changement climatique, que nous ressentons chaque jour un peu plus, nous rappellent donc l’urgence de changer nos modes de consommation, nos habitudes de vie. Recycler plutôt que jeter dans les caniveaux, opter pour la seconde main et réduire ses déchets.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-11 07:12:07

Congo – Littérature : Le charme et l’altruisme d’Antoinette Sassou N’Guesso clamés dans un recueil de poèmes

Intitulé « Poèmes incandescents pour nommer Antoinette Sassou N’Guesso », le nouveau recueil de Malachie Cyrille Ngouloubi met en avant la beauté de l’âme, la sagesse, le leadership et la générosité de la première dame.

Derrière les mots de l’auteur se cache une véritable reconnaissance sociale du poète à l’égard des personnages engagés et soucieux ; ces êtres qui forgent les symboles d’une nation dans les limbes, mettent en scène l’égalité entre les races et parachèvent la conquête en redonnant l’espoir de vie à leur communauté.

Ainsi, après avoir rendu hommage au chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso dans son récent recueil de poèmes paru il y a quelques mois aux éditions MCN, Malachie Cyrille Ngouloubi a prolongé son inspiration en se focalisant cette fois-ci sur l’épouse. Selon lui, si pour certains, immortaliser les héros, c’est construire pour eux des monuments, pour d’autres, en revanche, c’est leur tailler des statues honorifiques.

« En notre qualité de descendant/témoin d’un siècle lumineux aux éclipses littéraires, nous croyons aux mots, à leur alchimie, à leur sens, à leur pouvoir exceptionnel et, grâce à la magie des verbes associés, les mots disposent de ce pouvoir de création pouvant éterniser nos héros. Ainsi, c’est donc dans cet intérêt littéraire et scientifique qu’est né le recueil : Poèmes incandescents pour nommer Antoine Sassou N’Guesso », a-t-il expliqué.

Recueil de 66 pages, « Poèmes incandescents pour nommer Antoinette Sassou N’Guesso » se présente en deux grands chapitres de treize et vingt-deux titres. Dans cette épopée, l’auteur évoque la vie d’Antoinette Sassou N’Guesso : son enfance, ses mérites, sa notoriété et ses exploits.

Pour Malachie, plus d’un jeune devrait s’inspirer du parcours et des actions de la première dame. D’où son titre ‘’Fleuve d’inspiration féminine’’ dans lequel il a écrit, « Souffle-moi le secret inouï de tes forces/Les codes de ton langage perlier/Et les algorithmes de tes actes irréprochables/Pour que je vive, vive ainsi comme toi/Moi, jeune fils qui tremble devant l'avenir incertain de sa patrie/Je t’en prie, ô Antoinette, fleuve d'inspiration féminine/Donne-moi une seule goutte de ta sagesse/Pour illuminer ma grammaire ».

« J’avoue qu’écrire sur la première dame aura été l’une des expériences les plus passionnantes de ma vie littéraire. D’une part, parce que l’écriture demeure indubitablement l’une des tâches les plus ardues des arts contemporains et d’autre part, parce que la poésie est la plus belle expression de l’âme », a indiqué l’auteur.

Diplômé en banque et finance et fondateur de la maison d’édition MCN, Malachie Cyrille Ngouloubi a déjà écrit plusieurs ouvrages dans divers styles, à savoir la poésie, la nouvelle, le conte et l’essai. Au nombre de ces ouvrages, on compte : Le Soleil des élites (2017) ; La Fleur idyllique (2019) ; La Survivance des lumières (2020) ; Les Sages parlent (2020) ; Chants solaires pour dire Denis Sassou N’Guesso (2023).

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac

Créé le 2023-10-10 07:30:24

Congo – Éliminatoires mondial féminin U-20 : Entrée réussie pour les Diables Rouges vainqueurs de la Namibie 2-1

Les moins de 20 ans congolaises ont entamé leur campagne des éliminatoires de la Coupe du monde de la catégorie le dimanche 8 octobre au stade Alphonse Massamba Débat, face à la Namibie. Les congolaises l’ont emporté par le score de 2 buts à 1.

Entrée réussie pour les Diables Rouges dames qui ont pris le dessus sur les Namibiennes 2-1 pour le compte de la manche aller du deuxième tour préliminaire des éliminatoires du mondial féminin U-20.

Apres avoir concédé le but namibien à la 17e minute, les Congolaises ont fait preuve d'une bonne réaction en égalisant à la 26e minute par Rutha Tokassi.

Pauline Mbayo a inscrit le second but à la 37e minute.

Le Congo qui sera reçu par la Namibie le 13 octobre toujours au stade Alphonse Massamba Débat partira avec une avance d’un but à défendre.

Si les gradins ont presque été vides à l’aller, le public sportif brazzavillois est appelé à aller en masse, soutenir les filles vendredi 13 octobre, afin de les pousser à la victoire.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-10 07:14:26

Congo – Taxi-motos : Les services de traumatologie et de chirurgie orthopédique des hôpitaux de plus en plus débordés

La prolifération des taxi-motos dans les villes congolaises et particulièrement à Brazzaville la capitale, n’est pas sans conséquences sur la sécurité routière. Le nombre d’accidents de la route impliquant des cyclomoteurs ont augmenté de façon exponentielle au point que dans les hôpitaux, les services de traumatologie et de chirurgie orthopédique sont débordés.

Le conseil des Ministres tenu en date du 7 octobre 2023 a entre autres conclusions, décidé de « réglementer le transport public des passagers sur les motocycles, en concertation avec les collectivités locales concernées. Il s’agira notamment des conditions de sécurité et d’assurance, du port de l’uniforme et d’un numéro matricule, etc. »

Cette décision vient à point nommé et elle est saluée par tous, tant les taxi-motos surnommés « le moyen le plus rapide », sont également devenus le moyen le plus rapide pour aller séjourner à l’hôpital ou au cimetière.

La multiplication des taxi-motos dans la ville de Brazzaville, notamment à Poto-Poto, Moungali, Ouenzé et surtout en grande proportion à Mikalou, Talangaï, Nkombo ou Massengo, est devenue un véritable fléau, en terme d’insécurité sur les routes.

Sans réelle formation de conducteurs, encore moins qu’ils ne sont titulaires d’un permis moto, ces cyclomotoristes usent d’une conduite des plus dangereuses, surtout qu’ils ont à bord un, deux, voire trois passagers sur la même moto.

Roulant tantôt à gauche, tantôt à droite ou slalomant entre les véhicules, quel que soit le gabarit de ceux-ci ou l’angle mort qui n’offre aucune visibilité au chauffeur, les taxi-motos ont une conduite tellement dangereuse, tant pour eux que pour les autres usagers, qu’un accident est vite arrivé.

Les accidents impliquant les taxi-motos sont quasiment tous graves, bien souvent mortels.

Roulant au milieu de la chaussée, contrairement aux prescrits du code de la route, une collision par l’arrière propulse la moto sous les roues du véhicule venant dans l’autre sens. Ceux qui s’en sortent, présentent de graves lésions, sinon des poly traumatismes, des traumatismes crâniens, des fractures diverses avec des os broyés qui appellent à des soins de traumatologie et d’orthopédie, allant jusqu’aux amputations, devenues courantes.

Désormais, les services de traumatologie et de chirurgie orthopédique des hôpitaux ploient sous le poids du travail, les accidents de motos pourvoyant des blessés au delà des capacités réelles d’accueil des services hospitaliers.

À Brazzaville, les Plateaux techniques en orthopédie se résument à l’hôpital central des Armées Pierre Mobengo et au CHU, qui doivent également se rendre disponibles pour d’autres types d’interventions chirurgicales.

Les femmes parfois moins promptes à réagir face aux accidents sont les plus touchées.

Il est désormais courant de croiser à travers les rues, des femmes au pas claudicant, soutenue par des béquilles, un appareil d’ostéosynthèse au pied, si ce n’est une immobilisation plâtrée de celui-ci.

Face à ce qui devient un phénomène de santé publique, induit par un mode de déplacement sans règles, mais qui hélas a intégré les us des citoyens, une intervention des pouvoirs publics s’imposait, dans l’optique de ce qu’a initié le conseil municipal de la ville de Brazzaville.

Les taxi-motos ne sont pas assurés. Ils sont sans plaque minéralogique permettant de retrouver le propriétaire en cas d’accident. Beaucoup prennent la fuite après avoir heurté des tiers. Pire, les conducteurs manquent de formation élémentaire de conduite, ce qui prédispose à la mise en danger de la vie d’autrui.

Dans la mise en forme de ce dispositif, il s’agira ainsi de former les conducteurs de taxi-motos désireux de se lancer dans cette activité, et de les identifier au moyen d’un uniforme, d’immatriculer les motos et de les assurer sous le régime de véhicule de transport de personnes, de garantir la sécurité du conducteur et du client à bord par au moins le port d’un casque réglementaire, d’obliger la circulation des cyclomoteurs à droite sauf pour les dépassements.

Les services de police qui garantiront le respect du dispositif, devront le cas échéant, veiller à ce que le taxi-moto ne se réduise qu’au transport de personnes, non celui des marchandises, des charges souvent imposantes et susceptibles de créer des accidents.

Reste au gouvernement de diligenter les mesures prises en conseil des ministres à travers les spécialistes qui devront travailler sans complaisance sur la question, car le temps presse et la vie de nombreux citoyens en dépend.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-10 06:54:00

Congo-Handball-Dernier coup de sifflet du 44e Championnat d’Afrique des Clubs Champions : Primeiro d’agosto d’Angola, en Dames et Ahl Ahly d’Egypte, en Hommes sont les Champions

Brazzaville a abrité, du 28 septembre au 7 octobre 2023, le 44e Championnat d’Afrique des Clubs Champions de Handball. Entre deux gymnases, Nicole Oba et Henri Elendé, les sportifs et sportives venus des quatre coins du Continent, ont rivalisé d’ardeur, d’ingéniosité et de tactique pour aller vers les meilleures performances et la victoire finale de cette compétition continentale. Ce Championnat d’Afrique, le 44e du genre était couplé au 50e anniversaire de la Confédération Africaine de Hand Ball (CAHB).

Cette importante compétition de la Confédération Africaine de Handball (CAHB) a mis aux prises des Clubs, Champions de différents pays. Au total, 16 équipes ont pris part compétition continentale, dont 8, en Hommes et 8, en Dames.

Pour les seniors Hommes, on a retrouvé les habitués des compétitions : Al Ahly d’Egypte ; JSK de la RDC ; FAP du Cameroun ; BMC du Congo ; Red Star de Côte-d’Ivoire ; A.Nziko du Cameroun ; Pétro Sport d’Angola et Adjidja du Bénin, tandis que pour les Dames,on a également eu le sommet du handball africain : Primeiro d’Agosto d’Angola ; Al Ahly d’Egypte ; A.Nziko du Cameroun ; Grain de Sel du Congo ; Pétro Atletico d’Angola ; DGSP du Congo ; FAP du Cameroun et Bandama de Côte-d’Ivoire.

Cette compétition, qui a réuni les sommets du handball africain, aura été un grand moment d’expression des talents d’Afrique. Le cas de la joueuse de Primeiro d’agosto, l’internationale Congolaise Muanga, qui est très satisfaite des résultats mérités. « Je suis très fière de ce 8e trophée consécutif de notre équipe. Sur le plan technique et tactique, je dois avouer que toutes les équipes étaient à la hauteur. La CAHB devrait être comblée du niveau des clubs, qui pourrons valablement représentés notre cher continent au plan du handball mondial », a-t-elle signifié.

Les deux finales Hommes et Dames se sont déroulés au Gymnase Nicole Oba de Talangaï, dans le 6e arrondissement de Brazzaville.

Le public n’était pas vraiment au rendez-vous de cette grand-messe sportive continentale.

Néanmoins,  toutes les rencontres se sont jouées dans des conditions idoines et meilleures, dans des infrastructures sportives modernes, réaménagées pour la circonstance et aux normes olympiques.

Les classements finaux se présentent comme suit :

chez les Hommes :

1er-Al Ahly (Médaille d’or) ;

2e-JSK (Médaille d’argent) ;

3e-BMC (Médaille de Bronze) ;

4e-FAP ;

5e-A.Nziko ;

6e-Adjidja HBC ;

7e-Red Star ;

8e-PétroSport

Chez les Dames :

1e-Primeiro d’agosto (Médaille d’or) ;

2e- Pétro Atletico (Médaille d’argent) ;

3e-DGSP (Médaille de Bronze) ;

4e-Al Ahly ;

5e- Bandama ;

6e-FAP ;

7e-A.Nziko ;

8e-Grain de Sel.

Les deux équipes championnes, masculine et féminine, ont reçu chacune un trophée en Or et des chèques dont les montants n’ont pas été révélés.

Le 44e Championnat des Clubs Champions couplé au 50e anniversaire de la CAHB, a été créée en 1973.

Ce Championnat a vécu dans toute la sportivité et le fair-play légendaire des athlètes.

VALDA SAINT-VAL / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-09 19:57:37

Congo : La première pluie qui s'est abattue sur Brazzaville a occasionné des inondations dans les quartiers

La première pluie diluvienne qui s’est abattue dans la nuit de dimanche à lundi a occasionné des crues et de nombreux dégâts dans les quartiers nord de la capitale congolaise. De Ouenzé à Djiri en passant par Talangaï, les habitants se sont réveillés les pieds dans l’eau ce lundi matin.

Brazzaville, la capitale congolaise, s’est réveillée dans les eaux occasionnées par la pluie diluvienne qui s’est abattue dans la nuit de dimanche à lundi.

Des images et vidéos impressionnantes, qui ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, dévoilent l’ampleur des dégâts.

Selon certains Brazzavillois (habitants de Brazzaville), cette première pluie doit être un indicateur de prévention des catastrophes et sinistres auxquels les riverains doivent s’attendre tout au long de l’année.

En effet, malgré les efforts du gouvernement ces deniers temps pour le nettoyage des canalisations, le déversement des ordures ménagères et industrielles dans les bassins versants sans discontinue par les habitants est à l’origine des inondations.

Il s’agit de la forte pluviométrie sur la capitale, le vieillissement des ouvrages d’évacuation d’eau et l’incivisme des populations vivant à côté des canaux d’évacuation d’eau. Il revient donc aux populations aujourd’hui, non seulement de veiller à ne pas construire sur les canaux versants, sur les passages d’eau, de ne pas verser les ordures dans les canaux d’évacuation d’eau, mais également de faire la police des riverains qui jettent délibérément les ordures dans les canaux versants.

Mais aussi, il faut que les responsables politiques, gouvernement, responsables municipaux, initient des actions pédagogiques en direction des populations.

Les inondations sont récurrentes dans la capitale congolaise, traversée par des ruisseaux non canalisés.

La meilleure période pour visiter le Congo-Brazzaville court de mai à septembre.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-09 11:15:07

Brazzaville : déchets à la pelle sur l’avenue des 16e

Depuis plusieurs semaines, l’avenue des 16e à Brazzaville, croule sous les ordures non ramassées dégageant une odeur nauséabonde, et qui rétrécissent les aires de circulation et constituent un véritable danger pour la libre circulation des biens et des personnes. Une attitude qui frise la désolation la plus totale à quelques semaines du début du sommet des trois Bassins forestiers tropicaux de la planète qui sera organisé par le Congo les 26, 27 et 28 octobre prochains à Brazzaville.

Des tas de feuilles de peaux de maïs séchées, vieilles chaussures, bouteilles en plastique de toutes les couleurs, contenants en polystyrène, la plupart jaunis par le temps, morceaux de cuvette en plastique, des sachets, vielles sandales en caoutchouc, valises usagées, cuillères en plastique, gobelets, bouchons, emballages de biscuits et bonbons, tubes de déodorant, crème pour la peau, shampoing et bouteilles d’huile vides…sur l’avenue des 16e : c’est le spectacle visible sur ces images.

L’insalubrité a toujours été un problème dans la capitale congolaise. Brazzaville a toujours été insalubre mais là, ce sont des montagnes de déchets qui attendent d’être ramassés.

Ici sur l’avenue des 16e, il y a juste des déchets partout.

Un biotope entre les mouches et grillades. La poubelle se dispute l'espace avec les grillades vendues à La Cour Des Grands, la grande usine à loisirs très chaude le week-end à Brazzaville.

En plus du problème de collecte, il y a un besoin de sensibilisation énorme auprès des commerçants et des consommateurs pour qu’ils arrêtent de jeter leurs ordures n’importe où.

Cela doit s’accompagner de moyens pour les responsabiliser : il faudrait mettre à leur disposition des bennes à ordures pour qu’ils puissent ramasser et stocker les déchets eux-mêmes en attendant le passage du service de collecte. Il n’y a qu’à voir les moustiques qui s’accumulent sur les déchets un peu humides et qui peuvent véhiculer des maladies.

La ville capitale est confrontée à de sérieuses difficultés liées au manque criard de moyens financiers et de logistiques adéquats pour assurer la salubrité publique de la ville.

C’est pénible de comprendre que des véhiculent se frottent avec les passants sur la route, et de facto, la voie devient petite rendant difficile la libre circulation.

A cause du retard de collecte des déchets, certains riverains semblent abandonner à eux-mêmes et c’est le désordre qui y règne.

Vivement que le Congo s'engage profondément dans le combat en faveur de la planète, encore va falloir que la population emprunte le pas.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-09 10:18:41

Brazzaville rend hommage à Gandhi figure charismatique de l'autorité morale et l'indépendance de l'Inde en donnant son nom à une rue

Une avenue située sur l’axe routier du rond-point de la Frontière, à Mfilou dans le 7e arrondissement de Brazzaville, a été rebaptisée lundi dernier, en hommage à Gandhi, figure charismatique de l'autorité morale et l'indépendance de l'Inde. Une débaptisation qui coïncide avec la célébration du 154e anniversaire de la naissance du Mahatma (grande âme) Gandhi (1869-1948).

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont des autorités locales de Brazzaville et des membres de la communauté indienne en République du Congo à la tête de laquelle le personnel de l’Ambassade.

La partie indienne s’est dite reconnaissante envers les autorités congolaises pour cette marque de coopération et espère que le Congo à son tour acceptera son projet de débaptiser aussi une avenue en Inde au nom de Brazzaville.

Cette cérémonie a été marquée par le dévoilement de la plaque indiquant la route débaptisée, l’hommage floral devant le portrait de Mahatma Gandhi…

Il est surnommé le Mahatma (la "grande âme"). Mohandas Karamchand Gandhi est né le 2 octobre 1869 à Porbandar dans une famille aisée de l’Inde. Il est mort assassiné le 30 janvier 1948 à Delhi (Inde).

Les cendres de Gandhi furent dispersées dans plusieurs grands fleuves comme la Tamise ou le Nil, dans la tristesse générale de l’Inde.

Il fut et est toujours un modèle pour de nombreuses personnes par sa pratique de la résistance non-violente et de sa pensée.

Gandhi pratique également le végétarisme, la quête de la vérité et la pratique d'une vie simple.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-09 08:55:57

Congo-Augmentation des prix à la pompe des produits pétroliers : le gouvernement annonce une série de mesures salvatrices

Après tant d’attente, les Congolais ont reçu une réponse salvatrice de la part du gouvernement congolais qui a consenti à satisfaire la majeure partie de leurs revendications. Ces derniers ont été tellement foudroyés par les effets de la crise qu’ils n’ont pas pu supporter la flambée des prix. Pour tenir compte de la hausse attendue et en cours du prix du gazole, le Conseil des Ministres qui s’est réuni Samedi 7 octobre 2023 au Palais du Peuple, sous la très haute autorité du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a entériné les mesures d’accompagnement et d’atténuation suivantes :

Mesures immédiates et/ou à court terme

Education :

• Suppression de la contribution des parents d’élèves et prise en charge des bénévoles et agents communautaires de l’enseignement ;

• Octroi généralisé des manuels scolaires à tous les élèves du primaire ;

• Accélération du traitement des dossiers d’octroi des bourses des étudiants et mise en œuvre attendue de leur paiement régulier ;

Transports :

• Mise en place dans les meilleurs délais de sociétés publiques de transport urbain à Brazzaville et Pointe-Noire, en partenariat avec des sociétés privées ;

• Réguler les trajets et itinéraires des bus en vue de protéger le secteur des transports privés urbains ;

• Suppression définitive de la taxe de roulage ;

• Résoudre la problématique du tarif des péages en négociant une baisse des tarifs avec la société compétente (Congolaise des Routes) ;

• Etendre au transport fluvial les mesures prises, à savoir : réduction de 50% de la redevance annuelle d’exploitation des bateaux et des droits d’accostage ; baisse de 20% des droits du trafic journalier, baisse de 50% de la contribution à la patente et de la moitié des droits de séjour à quai ;

• Faire respecter les procédures de délivrance du certificat médical et réexaminer les coûts de renouvellement du permis de conduire ;

• Réglementer le transport public des passagers sur les motocycles, en concertation avec les collectivités locales concernées. Il s’agira notamment des conditions de sécurité et d’assurance, du port de l’uniforme et d’un numéro matricule, etc. ;

• Suppression des droits de stationnement institués par certains départements (Cuvette, Sangha) ;

• Suppression de l’obligation de transport public instituée dans certains départements (Niari) ;

• Faire respecter la libre-circulation des personnes et des biens aux frontières, conformément à l’acte additionnel CEMAC ;

• Accélérer les travaux des commissions relatifs à l’optimisation du processus de sortie des conteneurs au Port autonome de Pointe-Noire (réduction du temps de passage portuaire dans le traitement des conteneurs) ;

Santé et protection sociale :

• Rendre opérationnelle dans les meilleurs délais la Caisse d’Assurance Médicale Universelle (CAMU), afin de prendre en charge de manière effective les populations pour les pathologies et soins de santé du quotidien : césarienne, paludisme, VIH-SIDA, tuberculose, hypertension artérielle, diabète et insuffisance rénale ;

• Elargir le nombre de bénéficiaires des indemnités permettant de financer des activités génératrices de revenu ;

• Rendre effectif le programme national des filets sociaux.

Mesures à moyen et long terme

Le Conseil des Ministres a instruit les autorités compétentes à s’assurer du fait que les ressources dégagées par la baisse des subventions soient affectées, réservées et même sanctuarisées afin de mener les actions suivantes en faveur des populations :

• Relance du projet d’hydraulique rurale (Eau pour tous) ;

• Réfection et construction des pistes rurales et agricoles ;

• Entretien, dragage et balisage des rivières ;

• Mise en place de projets communautaires et revitalisation du tissu villageois ;

• Réfection et construction des infrastructures de désenclavement ;

• Réactivation des services de cuisines hospitalières ;

• Amélioration des conditions de vie dans les internats, les restaurants et cantines scolaires et universitaires ;

• Augmentation et amélioration des capacités d’accueil des élèves et étudiants ;

• Accompagnement significatif des entreprises, notamment grâce à la promotion de la bourse de sous-traitance.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-08 08:42:35

Brazzaville et Libreville main dans la main pour l’exploitation commune des gisements miniers transfrontaliers

Le ministre gabonais des Mines, Hervé Patrick Opiangah a séjourné à Brazzaville, la capitale congolaise où il a longuement discuté avec son homologue congolais, Pierre Oba sur la nécessité d’ouvrir des vraies discussions à propos de l’exploitation commune des gisements miniers transfrontaliers entre les deux Etats voisins qui ont une longue frontière commune.

Le Congo et le Gabon ont en partage près de deux mille kilomètres de frontière et des gisements qui s’étendent de part et d’autres de leurs frontières respectives.

Côté gabonais, il y a les gisements de fer de Bélinga et de Baniaka, et côté congolais ceux de Saniaka et de Mayoko, sans omettre ceux à découvrir certainement dans un avenir proche.

Les deux ministres ont fait le point de la situation de ces différents gisements. Les experts des deux parties interviendront au niveau des questions techniques et pratiques relatives à ce futur partenariat.

Pour le Ministre gabonais des Mines, porteur du projet, c’est l’occasion pour les parties de tenter une nouvelle coopération sous-régionale.

Il a ainsi souhaité qu’une attention particulière soit portée sur l’exploitation sauvage des ressources dont sont victimes le Gabon et le Congo de la part de diverses compagnies exerçant dans ce domaine.

Il à cet effet déploré les dégâts causés par ces exploitations illégales et l’utilisation du mercure qui détruit la faune et la flore.

Hervé Patrick Opiangah a poursuivi son propos en s’appesantissant sur les conditions juridiques qui devront précéder la phase d’exploitation de ces gisements, avant de se réjouir de la naissance du futur projet communautaire.

Tous ces arguments ont pleinement trouvé l’assentiment de la partie congolaise qui s’est dit prête à participer à ce challenge dont les populations des deux pays tireront profit.

Concrètement, le projet initié par les deux parties va consister en la création d’un hub de classe mondiale d’exploitation du fer en Afrique centrale. Il devra générer une production de 300 millions de tonnes/an et une hausse des exportations de 34-40 milliards de FCFA par an. La mise en œuvre de ces projets permettra de créer de 8 000 à 10 000 emplois formels dans les industries extractives et de transformation.

Le ministre congolais des Mines, Pierre Oba,  s’est dit prêt et a accepté d’envisager ce projet comme c’est le cas actuellement entre le Congo-Brazzaville et le Cameroun.

En rappel, le potentiel minier des deux pays reste largement sous exploité, car ne représentant que 5% du PIB du Gabon et 1% de celui du Congo.

Aussi, afin d’augmenter la contribution de ces secteurs dans les économies, il a été décidé du développement de l’extraction minière à travers le lancement de nouveaux projets de renforcement de la logistique minière, à la fois terrestre et terre mer, via le développement de corridors logistiques intégrés et le développement d’activités de transformation locale pour accroître la valeur ajoutée captée par les deux pays.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-08 08:05:28

Pointe-Noire : La route a encore tué

Le drame s’est produit vendredi 6 octobre 2023 lorsque le chauffeur du poids lourd transportant de la marchandise a perdu le contrôle du véhicule qui s’est renversé à Mont-Kamba, sur la descente de Rebecca, sur la Route nationale N°1 (RN1).

Ce drame a coûté la vie à au moins sept personnes dont une élève qui  traversait la voie publique. On déplore également d’importants dégâts matériels.

Le chauffeur, sain et sauf, a pris la poudre d’escompte.

La population s’est quant à elle emparée des sacs de farine que transportait cette remorque en provenance de Vindoulou.

La cause principale de ces accidents, c'est toujours le refus de priorité, donc la faute de conduite. La vitesse, l'alcool, l’usage du téléphone au volant et le dépassement dangereux viennent seulement ensuite.

Plus que jamais, la vigilance est de mise.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-07 11:23:16

Denis Sassou N’Guesso : Il reçoit un cadeau pas comme les autres !

L’histoire diplomatique est jalonnée d’anecdotes croustillantes sur les présents que les chefs d’État s’échangent lors des visites officielles. Comme dit l’adage, un cadeau en dit plus sur celui qui l’offre que sur celui qui le reçoit. Comme quoi les cadeaux et les petites attentions entretiennent l’amitié. Preuve en est le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, s’est vu offrir  vendredi 6 octobre 2023, un sabre par le Maréchal Khalifa Belqasim Haftar, l’homme fort de l'est de la Libye, lors de son arrivée à Brazzaville.

La Présidence congolaise communique généralement peu sur ces présents, qui font pourtant partie du protocole de toute visite officielle.

Mais derrière l’acte de protocole, chaque cadeau a son histoire et ses critères de sélection.

Les cadeaux montrent l’évolution de leurs relations, ils sont très symboliques.

Le sabre libyen de Denis Sassou N’Guesso est un signe de reconnaissance de la Libye au Congo-Brazzaville.

Fidèle à lui-même, Denis Sassou-N’Guesso se démène, consulte à intervalles réguliers, entame des négociations directes et indirectes avec les hommes-clés du conflit, discute sans discontinuer des conditions d’une solution politique consensuelle à la crise libyenne.

D’ailleurs, on ne compte plus ses contacts entrepris par Denis Sassou N'Guesso avec les membres du Haut conseil des villes et tribus libyennes ainsi qu’avec l’Algérie, l’Egypte et les pays du voisinage.

Le Président de la République, Président du comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye, Denis Sassou N’Guesso, en bon « panafricaniste convaincu », se montre optimiste quant au processus de paix.

Le sabre dans beaucoup d’arts martiaux japonais ou chinois symbolise le lien entre l’homme et le divin. Il est également souvent vu comme le berceau de l’âme du guerrier.

Dans beaucoup de culture, le sabre représente la force d’un homme. Et Denis Sassou N’Guesso qui croit en la capacité de l’Union africaine à juguler la crise libyenne, a besoin de cette force en vue de sortir la Libye de la crise dans laquelle elle est plongée depuis 2011.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Créé le 2023-10-07 07:30:10

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